Mouillage forain, orientation du bateau en fonction du vent

Les courants et direction de la houle jouent beaucoup. Dans le coin de belle île par petit vent, ça sera surtout le courant qui décide de ton orientation. Lors des vives eaux, tu passera d'un bord a l'autre toute les 6h.

Sinon il faut aussi savoir que quand tu est proche des falaises, tu peux avoir un vent a la surface de l'eau dans un sens et le vent en tête de mat dans l'autre.

Un quillard quille longue, un quillard quille sabre, un deriveur intégral dérive relevée et un catamaran peuvent se retrouver dans quatre positions différentes sur le même lieu de mouillage.
La prise au vent (fardage aérien) et la prise au courant (fardage sous marin) sont totalement différentes pour chaque type de bateau. Donc la résultante des fardages sera differente sur chacun de ces quatre bateaux.

Merci pour vos réponses rapides et la leçon finale! Je crois que tout est dit.
Je pensais que les bateaux évitaient tous bien gentiment sur leurs ancres et ce n'est pas du tout le cas...
Dans la première situation, je me suis dit: c'est tout de même bien le bazar! Comme béotien, avec 7m d'eau à PM et minimum 25m de chaîne, je me placerais à 25m de tous les voisins. Ça ne me semble pas du tout la coutume et tout le monde se serre à 15m. J'imagine que les statistiques vont à l'encontre des mathématiques et qu'il n'y a pas tant de rencontres nocturnes de bateaux?
Dans la crique, les voisins semblaient tout à fait sereins en mouillant à 20m des falaises. Par 7m d'eau + 4m de marnage, donc au moins 30m de chaîne, l'évitement me semblait possiblement permettre une rencontre bateau-falaise. Expérience du lieu?

Ne pas oublier que c'est la la longueur de chaine qui frotte au fond plus que l'ancre qui immobilise le bateau par conditions maniables et que l'ancre est à 30 ou 40m devant. Le bateau n'évite donc pas autour de l'ancre...
En effet, il faut un peu d'expérience et surtout prendre des repères et vérifier. Les alarmes de mouillage (appli gps) sont bien tranquillisantes.

Sur l’eau,les distances ne sont pas les memes que sur terre.
En règle générale,je multiplie par 2 les distances que j’estime.
Combien de fois j’ai mouillé pres d’une cote/ plage,en me disant :
Quand meme ,je me suis mis peut etre trop pres..
Une fois a terre ,et regardant mon bateau,c’est l’inverse,le bateau me semble etre 2 fois plus loin..
Donc ,mefiance aux a prioris et aux ressentis.

Pas mal de mouillages cet ete (entre zero et 30 noeuds de vent).
Si je ne fas pas crocher l’ancre au moteur (marche arrière vigoureuse) j’ai remarqué qu’il faut minimum 20 noueds de vent pour que le bateau depasse la force seule de la chaine et tire sur l’ancre. La resistance en frottement de la chaine seule sur le fond est enorme. Donc pour des bateaux comme le mien (fardage moderé) l’evitage se fait sur la chaine plus que sur l’ancre. Rayon de giration court. Si changement de 90 degrés du vent, je tourne mais reste à peu près à la meme position, ce qui n’est pas le cas de la grosse vedette à coté ou du cata de loc’ qui a mis tres peu de longueur… pagaille assurée.
Dans le post initial je comprends zone à maree, donc courant, qui est un facteur preponderant pour un quillard pour son orientation