mouillage en solo

Salut

Auriez vous des conseils pour bien mouiller en solitaire svp ?

le boat : first 32
mouillage : ancre Kobra 2 14kg avec chaine de 35m en 8 + ancre plate

Merci à vous

Lolo

L'équipage
02 juil. 2010
02 juil. 2010
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bon mouillage !
1/ tu essayes de choisir ou tu vas poser ton ancre avec un GPS ou une carte détaillée du coin
2/ tu tiens compte des heures et coefficients de marée
3/ Tu as préparé auparavant ton ancre sur le davier, tout clair, et oriné ton ancre avec un bout de la longueur de la profondeur max en fonction de la profondeur maximum
4/ tu t'approches a vitesse réduite vers ta destination en ayant un œil sur ton sonar pour trouver la bonne profondeur pour ton mouillage, et un œil sur le fond pour essayer de détecter un coin sans algues.
5/ arrivé la ou tu estimes que ca va le faire tu mets ton boat bout au vent s'il y en a ou face au courant s'il y en a, tu mets ton moteur au point mort mais toujours en marche
6/ tu mets des gants de bricolage solides et tu fonces ver l'étrave
7/ tu largues doucement ton ancre jusqu'à temps que tu sentes la chaine s'alléger, c'est quelle a touché le fond, ensuite tu laisse filer a la vitesse ou ton boat dérive, ce qui t'assure que ta chaine ne se mets pas en tas au fond. Quand l'ancre croche , et si tu as beaucoup de courant ca risque de tirer dur sur la chaine si tu n'as pas de guindeau électrique, d'où les gants.
8/ Tu laisses filer a la vitesse de la dérive chaine + câblot jusqu'à 3 a 5 foins la profondeur max.
9/ si tu as un GPS portable tu mets l'alarme de mouillage en route, si c'est un GPS au poste de barre tu reviens vers l'arrière. N'oublies pas de régler le cercle d'évitage sur le GPS.
10/ Un petit coup de marche arrière pour s'assurer que tout va bien et que le mouillage est solide.
11/ Tu peux aussi prendre 2 ou trois relèvements pour t'assurer que le bateau ne bouge pas si tu n'as pas de GPS
10/ Tu peux prendre l'apéro .

Mais le plus difficile c'est dans l'autre sens, pour relever le tout si tu n'as pas de guideau électrique et de télécommande de pilote.

02 juil. 2010
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.
oui le plus difficile c'est pas de mouillé en solo.

Il faut donc prévoir le départ avant même de jeter l'ancre.

Vent, courant, bascule de vent, renverse de courant encombrement du mouillage au moment ou tu devras partir et tu ne sais jamais exactement quand tu devras partir puisque la météo peu te faire partir.

Bien anticipé car si tu mouille dans 5m d'eau au moment de lever tu va décrocher alors qu'il te reste du mouillage a monter.
Si des voisins sont venue se mettre a coté de toi tu risque d'être gêner, si le vent ou le courant te pousse a la côte danger.

Donc en solo par sécu mouiller un peu plus loin des autres.

02 juil. 2010
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Et si tu fais...
tout ce m¤rdier, tu mouilles jamais ! :acheval:

1- ton GPS ne te dira jamais s'il y a un cornichon posé sur ton way-point
2- bon... vaut probablement mieux, mais chez moi, y'a pas plus de 50 cm, alors... :heu:
3- tiens, et si on relançait le débat sur les orins ? :langue2:
4- merde, j'ai pas de sonar ! Comment je fais ?
5- j'en ai marre, je rentre au port.

6- faut pas déconner, quand tu prends un mouillage, évidemment que tu regardes la carte [b]avant[/b], et que tu as une idée de la profondeur de ton coin de paradis. Après, ben si t'as des colocataires, tu choisis comme si tu avais 10 équipiers, de préférence en regardant le fond de l'eau pour savoir ce qu'il y a (et si tu vois une mouette sur ses pattes, c'est que tu es trop près du bord). Ensuite, la seule différence avec l'équipage, c'est que, comme je mets au défi la plupart d'entre nous, à la fois de couper le moteur, mettre la barre comme il faut, galoper devant sans se vautrer comme une fiente de goélan, libérer la pioche, laisser filer, regaloper à l'arrière (en évitant de se bouffer un winch) parce que, en culant, la barre s'est foutue à 90° et qu'il faut la redresser, de re-regaloper devant pour frapper le mouillage au taquet idoine...
Ou, plus raisonnablement, d'aller de façon sereine à l'avant après avoir choisi son merveilleux endroit et larguer le machin pile au bon endroit ?.. Ah zut, raté, on a dérivé...

Bref, là, moi, j'ai un truc : avant d'arriver au mouillage, tu prépares ton ancre en la ramenant derrière, à portée de main, en passant la chaîne à l'extérieur des filières, oeuf corse. Tu arrives tranquilou, tu choisis le coin où tu vas planter, et tu balances le machin. Tu as déjà la longueur du bateau de chaîne qui va filer (le cas échéant, tu as ramené un peu de chaîne avec l'ancre s'il y a beaucoup de fond). Le truc à touché le fond, avec 10 à 15m de chaîne derrière lui. Tu cales tout (moteur, barre) tranquille, et vas devant aussi tranquille (sauf fort courant ou vent, là tu te dépèches, mais bon) et vériffie que tout se passe bien. Tu règles la longueur et tout, et voilà.

J'ai pas de GPS, pas de guindeau électrique, pas de pilote radio-commandé, pas de sonar...

Evidemment, après, faut penser à partir. C'est moins drôle.

02 juil. 2010
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pilote ?
pardonnes moi mais comment gérer un pilote barre franche sur une marche arrière ??

02 juil. 2010
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non mai...
mon message était un peu provocateur, tu l'auras compris, Jean ! :wink:

Bref, faut pas pousser...
Tiens, au fait : c'est pas parce que je balance de derrière que je ne sais pas faire filer la chaîne sans qu'elle fasse un paquet, et si je suis une tout petit peu intelligent, je l'accompagne devant jusqu'au davier.

Zut ! J'ai oublié de prendre dans ma poche le répéteur du radar. :-)

02 juil. 2010
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Ah zut...
Il t'a aussi fallu palmes/masque/tuba, alors ! :mdr:

02 juil. 2010
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Et que se passe t'il en cas de fort courant ?
Bref, là, moi, j'ai un truc : avant d'arriver au mouillage, tu prépares ton ancre en la ramenant derrière, à portée de main, en passant la chaîne à l'extérieur des filières, oeuf corse.

Si ta chaine sort du davier ? C'est le balcon avant qui trinque!
Et puis larguer le tout en bloc ne t'assure pas que ta chaine ne va pas se mettre en vrac au fond et que tu vas tirer de travers dessus la pioche avec le risque de déraper.
Et le risque de raguage tout le long de la coque ?

Tu dois aussi avoir de gros bras pour remonter le tout en solo sans guindeau électrique , j'ai déjà essaye sans avec un 31 pieds, courant de 1,5kts , ancre de 16kg et 40 m de chaine, t'as intérêt a être en forme et ne pas avoir mal au dos. Le Guindeau électrique c'est le minimum pour remonter le tout en sécurité depuis le poste de barre.

02 juil. 2010
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roc si tu utilises un pilote tu regles 90 % de tes problemes
:-)

02 juil. 2010
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la seule fois ou j'ai mouille par l ar
j'ai reussi a enrouleur la ligne autours de la quille et j'ai du plonger

;-)

05 juil. 2010
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l'eau était bonne !
bilbao en été

03 juil. 2010
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Quoi!!
pas de gps, pas de sonar mais Roc votre place n'est pas ici sur ce forum!!!!!!!

02 juil. 2010
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Sinon, tu fais comme tout le monde
- t'arrives plein pot au moteur
- tu balances ta pioche ou bon te semble
- tu t'occupes plus de rien
- tu mets ton autoradio à fond
- tu sors ta roteuse que tu sirotes d'un coup pis t'envoies la boutanche vide rejoindre la pioche.

Si, y en a des comme ça, hein ?

02 juil. 2010
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mouillage
Il y a plus simple : tu t'amarres sur la bouée d'orin du mec à coté ...... (vu à Serk!)
Elvis

02 juil. 2010
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merci
empennelage en solo ? jouable ?

02 juil. 2010
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Je ne vois pas l'intérêt
d'utiliser le pilote pour mouiller. Même si le bateau ne recule pas exactement dans l'axe ça n'est pas grave , ce qu'il faut c'est dévider la chaîne en arrière de l'ancre, ensuite le bateau va vivre sa vie. Il faudra bien sûr faire une petite traction au moteur pour s'assurer de la croche. Léo

03 juil. 2010
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Pour Jeanlittewing
Si tu arrête ton bateau avant de quitter la barre tu as le temps d'aller à l'avant si tu es en bonne santé. Dans mon cas j'ai une télécommande sans fils , je lâcher une longueur proche de la hauteur d'eau dans la phase d'approche finale, ça aide à la précision de la zone ou l'on que l'on a choisis pour l'ancre. Je n'ai pas toujours eu ce confort là, je sais de quoi je parle. Léo

06 juil. 2010
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Si tu lis bien ma première ligne,
ça s'adresse au cas sans guindeau ce qui a été mon cas par le passé, il faut être vif a la manoeuvre, et tout ce passe bien, si tu as des repères sur ta chaîne. Si ce n'est pas le cas il est préférable d'avoir des équipiers tout le monde ne peux pas faire ou ne peux plus faire du solo. Amicalement Léo

02 juil. 2010
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oel,
sans pilote il se passe quoi quand tu vas de la barre à l'avant, en plus tu laisses le bateau pile poil bout au vent sur son erre pour qu il s arrete de lui meme

l'utilité n'est pas pour le recul quoique si il y a une rafale ça evitera de partir a d et à g

05 juil. 2010
-1

oh la la oel on est pas dans la meme categorie
tu as un gunideau electrique avec telecommande

moi je vais à l'avant et je libere l'ancre, donc sans pilote le bateau risque de partir ou il veut dans le temps imparti, et je vais a l'avant alorsq eu le bateau a encore 1 ou 1,5 nds de vitesse, des qu'il s'arrete je largue l'a ncre
ça marche je l'ai fait hier

02 juil. 2010
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tres difficile
ca risque d'être du sport au moment du mouillage pour ne pas t'emberlificoter avec les 2 ancres et la chaine, mais surtout a la remontée.
As tu un guindeau électrique. Si oui avec la commande a la barre ?
Le guindeau c'est comme le pilote pour un solitaire, c'est le deuxième matelot du bord.
Mais un conseil qui n'engage que moi:

Porter toujours des gants très solides (de bricolage pas de régate) si le guindeau coince au passage de l'épissure, ou lors du largage ou qu'il faut souquer comme un dingue sur le câblot . Ça va tellement vite un accident aux mains avec une ancre et sa chaine, en solo tu n'aurais plus qu'a appeler la SNSM si tu peux encore tes servir de tes doigts.

Les solutions par l'arrière, je n'y cois pas trop sauf si tu as un guindeau et une baille a mouillage a l'arrière.

@+ et bonnes navs.
Alain

03 juil. 2010
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L'utilisation de l'empennelage
est très discutée.

Avec les ancres modernes - comme le Kobra2, Spade, Mansson, Brake etc - on fait probablement plus de mal que de bien avec l'empennelage.

Si on met la bonne ancre en tête, la moins bonne en deuxième position peut simplement empêcher la bonne de crocher. Si le bateau évite de beaucoup, on risque de se trouver avec un tas de chaine et d'ancres qui ne vaut pas plus que son poids.

Il y a un excellent livre sur le mouillage par Alain Poiraud

www.amazon.fr[...]4423462

Il explique toutes les techniques et parle des avantages des ancres modernes. Il y a également un peu de pub pour son bébé - la Spade.

En solo, les mêmes techniques de mouillage s'appliquent. Les manoeuvres sont juste un peu plus compliquées si fort vent ou courants.

02 juil. 2010
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Gast !
"ancre Kobra 2 14kg "
C'est pas un peu lourd, une ancre de 214 kg pour un First, même de 32 pieds?

Heu....J'ai dit une baïtise????!!!!!........
Heol

02 juil. 2010
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Mouiller par l'arrière

Bonsoir,

Il existe une autre méthode, dont j'ai lu la description dans le bouquin des Glénans : on arrive vent arrière, sous foc seul, jette l'ancre par l'arrière (il faut connaitre la profondeur pour préparer la longueur voulue) ... et laisse le bateau éviter de lui-même quand la ligne est tendue : je n'ai jamais essayé, et il parait que la peinture de la coque apprécie peu ...

Non, je crois que le vrai problème, en solo, c'est remonter l'ancre : comment faites-vous ?

Bonne soirée

Tiama

02 juil. 201016 juin 2020
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remonter ?...
Ben je loue ça :

02 juil. 2010
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mouiller en solitaire
n'est pas obligatoirement bien compliqué (le plus difficile étant de relever le mouillage) dans des conditions de mouillage moyenne (temps maniable, profondeur inférieure à une dizaine de mètres, encombrement modéré du mouillage)...
la technique la plus simple, abondamment rappelée dans les ouvrages des années 60/70, consiste à suspendre son ancre au bout dehors, ou au balcon, ou a l'étrave, par une garcette avec noeud gansé revenant au cockpit; il convient évidemment, avant toute manoeuvre, d'avoir vérifié que la ligne de mouillage est claire et défilera sans noeud ni coque; on arrive à pic selon les techniques habituelles, et au moment opportun, on tire la garcette qui libère l'ancre entrainant la ligne de mouillage; on peut mouiller bout au vent avec vitesse nulle puis marche arrière, ou cul au vent avec faible vitesse, (le grand chic étant évidemment de faire cette manoeuvre à la voile). le réglage définitif se fera après stabilisation du bateau.
la remontée est plus sportive si le mouillage est un peu pesant (mais 12 kg d'ancre, ça va encore) si le vent dépasse 3, et si le clapot s'en mêle... le principe directeur est de ne pas forcer, de s'aider des forces dynamiques d'un bateau (tangage, inertie...), du moteur si moteur il y a, et de se hater lentement, sans fausse manoeuvre; un pilote automatique avec le moteur au ralenti est une aide précieuse; ce qui est plus précieux encore est de ne pas s'encombrer d'un maillon complet de chaine, pesant comme un âne mort et détruisant les mains, mais de se contenter d'une dizaine de mètres de chaine allongés d'un cablot de nylon de 14 ou 16, au moins aussi efficace et bien plus confortable. on y arrive, sans en mourir, sous réserve d'un plan d'eau à peu près maniable.

03 juil. 2010
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Je vois mal
comment on peut ramener une ancre sur l'arrière, en la tenant à bout de bras, sans risquer de se foutre à la baille. D'autant que la chaîne fait un angle au niveau du davier (ou du balcon) et... se coince ! Il faut dont tirer trois mètres de chaîne qu'on laisse pendouiller. On amène l'ancre en arrière sur trois mètres. On retourne à l'avant. On retire trois mètres de chaîne. Etc... Méthode très bizarre.

03 juil. 2010
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guindeau
pour info je n'ai pas de guindeau élec mais avec winch.

03 juil. 2010
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pourquoi se prendre le chou???
mouiller en solo c'est pas plus complique qu'en equi page sauf avec trop de vent ou trop de courant c'est a dire dans un coin ou il ne faut pas mouiller..
on arrive tranquille sous grand
voile seule , la plage avant bien degagee
on repere l'endroit ou on veut mouiller ( voir les voisins, le type de bateau quillard ou deriveur ou moteur pour evaluer comment ils vont eviter)
FAIRE LE TOUR DE LA ZONE en regardant le sondeur pour s'assurer que la zone d'evitage est claire
on arrive tranquillement bout au vent la ou on veut planter la pioche
on mouille l'ancre et la longueur de chaine qu'il faut pour sentir que l'ancre a touché et on laisse le bateau partir en arriere , il se met en travers dans le lit du vent en laissant filer la chaine jusqu'au max de ce qu'on peut mettre soit bien plus que les trois fois la hauteur des glenans si on peut sans risquer de frotter les voisins, de temps en temps on freine le mouillage pour le tendre ( le bateau se remet bout au vent)quand on a fini zou noeud de taquet , on retourne derriere , on descend se servir un verre
on remonte verre a la main pour prendre un ou deux alignements et on finit le verre
si les alignements ne bougent pas on se ressert un deuxieme verre , on met une main de fer si le mouillage est tout en chaine et on vit sa vie
pour relever on met le moteur tout doux en avant barre au milieu on va devant on releve au fur et a mesure ou le bateau avance et lorsque cela vient a pic on se cale bien les pieds dans le balcon et on remonte ( j'ai douze metres de chaine de 10 et une CQR de 14 kilos) et ca monte ..

03 juil. 2010
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Bien compliqué, tout ça
C'est pas atterir sur la Lune que de mouiller en solitaire.

Le nombre de professeurs emeritus qui ne s'accordent jamais sur les manœuvres de base me font peur pour la sécurité des passagers embarqués sur leurs batos !

(bon, je n'ai pas pu résister après la brossé que j'ai reçu pour mon appel de secours pour des problèmes de moteur)

:coucou:

Franchement, faut pas se prendre la tête.

03 juil. 2010
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ouah...
ben moi quand je vous lis, je prends peur...

A l'initiateur du sujet, plutôt que de prendre conseil auprès d'inconnus.
(il y a tellement de manche sur l'eau qu'il doit bien y en avoir certains sur heo, aussi :-D :-D :-D)

Donc je te conseil d'acheter l'excellent livre de Gilles Barbanson, naviguer en solitaire édition Amphora.

Lui au moins il a un parcours référencé.

J'aurais les boules de perdre mon bateau ou de me blesser pour avoir écouter les mauvais conseils de quelqu'un qui fait le malin sur un forum.

03 juil. 2010
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a ceux qui
n'aiment pas réinventer l'eau chaude ou la roue...
et préfèrent avec, humilité, profiter de l'expérience des autres pour ne pas perdre de temps à refaire les toutes les conneries, les faire siennes sous je ne sais quelles raisons obscures...

Je vous informe que google est votre ami.

books.google.fr[...]/books

03 juil. 2010
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Où est ton sens
d'humour ?

Certaines remarques sur ce fil étaient plutôt "tongue in cheek", comme dirait les brits.

Les matelots HEO sont parfois très spéciaux dans leur traitement des gens et des sujets.

Parfois, pour un rien, quelqu'un peut se faire traiter de dangereux idiot, simplement parce qu'il ose poser une question.

Dans d'autres cas, un simple débutant peut parler de partir en tour du monde solo dans 3 mois sur un bateau de 6m50 qu'il a récupéré dans une décharge publique et il recevra énormément d'encouragement par tous. Et si quelqu'un ose le mettre en garde, il se fera traiter de méchant brute.

Donc, pourquoi se prendre la tête ?

03 juil. 2010
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J'aurais les boules de perdre mon bateau ou de me blesser pour avoir écouter les mauvais conseils
Je ne partage pas ton point de vue ,a mon avis personne fait le malin ,et chacun donne son avis suivant son expérience ,et c'est tant mieux qu'il y est plusieurs avis et plusieurs expérience ,cela permet a un débutant de prendre un peut partout et de ce faire sa propre méthodes en faisant des essaies .

03 juil. 2010
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j'ai ce livre
et il m'est bien utile. Très pédagogique et clairement écrit. L'an passé, et dans l'attende de l'arrivée de mon épouse, j'ai navigué seul quelques jours et fait quelques mouillages dans la rade de Brest. l'anse du Frêt, et l'anse de l'Auber lach en fonction de la modification des vents. Comme nous ne mouillons pas très souvent dans notre région dunkerquoise, on n'y va pas forcément la fleur au fusil et j'ai suivi les conseils tant du livre que ceux des internautes d'Hisse et Ho qui me sont complémentaires.
J'essayais dans le même temps mon guindeau électrique, très pratique en solo, d'autant que j'ai installé une autre commande à la barre à roue. Conclusion, ceinture et bretelle = livre + avis des pratiquants dans le forum ! Je n'ai pas eu de souci, sauf de me réveiller très souvent par crainte de déraper. Je pense ne pas être unique dans ce cas.

08 juil. 2010
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Ah la rade de Brest ...
Magnifique terrain de jeu quand ça piaule au large : Landevennec et son abbaye, les mouillages secrets de la baie de Daoulas, Pors Beac'h et son histoire avec le Groupe finistérien de Croisière que j'ai connu dans les années 80 avec de mémorables sorties sous la neige à Noel ...
Tout cela pour dire qu'à mon humble avis un petit GPS portable avec alarme sonore de mouillage comme le vieux et éprouvé garmin 72, mais il y en a d'autres, est un must et permet de passer des nuits bien tranquilles.

03 juil. 2010
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Une idée simple...
Pour mouiller en solitaire, à la "journée", je jette une ancre légère avec cablot plomblé: pas de chaine, une tenue plus que correcte! Même pas besoin d'aller à l'avant! Je la jette de l'arrière, et au fur et à mesure que mon bateau cule, je longe le passavant, et et je tourne le cablot au taquet avant. La longueur mouillée dépend du vent, du courant... Mais je mouille toujours à distance des autres. Pour relever, aprés avoir mis en route le moteur, je procéde à l'inverse... J'utilise cette ligne de mouillage même la nuit! Si je dois mouiller ma chaine et mon ancre à poste, si condition météo défavorable, je reléve au guindeau électrique, et ma ligne légére est prête à être jeté au cas où, je fini de relever la chaine, et relever la ligne légére devient simple à faire de l'arriére. Beaucoup de mots pour essayer de décrire une manoeuvre super simple. Voilà comment je mouille en solitaire...

03 juil. 2010
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Ancre légère...
La question est de savoir si tu utilise une légère du type Fortress ou une ancre normale de faible poids, ce qui est différent.
La seconde peut très bien convenir pour un arrêt déjeuner, mais je ne lui confierais pas mon sommeil.
Quant à la première, il est avéré que c'est une bonne solution, même pour faire dodo.

Mais la situation peut être extrêmement variable selon que la météo est stable ou pas et que l'on est dans une mer à marée avec ou sans courant dans le mouillage.

Je me souviens d'une escale aux Scilly, à l'époque où on mouillait sur ancre à Ste Mary's, fonds de mauvaise tenue et mouillage grand ouvert à l'ouest.
Ce n'était pas en solitaire, mais petit temps pour arriver, vent quasi nul jusque vers 2h du matin et 30N une heure après avec l'ancre qui chasse et tout ce qui va avec!

Pour revenir au sujet, la multiplicité des réponses avec des techniques variables montre également la multiplicité des cas possibles en fonction du mouillage, du vent et/ou courant et du bateau.

Cela devrait engager chacun et surtout les novices à comprendre qu'il n'existe pas en navigation une vérité absolue mais de vérités à géométrie variable et que ce qui marche dans un cas peut être nul dans un autre. Alors gardons l'esprit ouvert!

03 juil. 2010
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mouillage en solo
cela fait des années que je fais du solo et me suis acheté une télécommande sur mon guindeau . Comme ça je mouille du cockpit tranquille . J'ai repéré la longueur de chaine par de la peinture et je mouille 5 fois le fond par 3m de fond sur du sable repéré avant . Et puis c'est tout !

04 juil. 2010
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Pour ecumeur,
Oui c'est une ancre Fortress fx11, 3,6 kg. Elle devient ma ligne de mouillage principale... sauf coup de vent annoncé.

06 juil. 2010
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La méthode du pauvre solitaire fainéant

Jusqu’a 30 pieds et suivant le cul du bateau, le mouillage est disposé à l’arrière dans une caisse en plastoc, l’ancre pendouillant sur son davier arrière ou un martyr pour les pauvres.

Commencer par faire les civilités d’usage en faisant un premier passage dans le coin convoité en disant bonjour aux voisins (histoire de voir s’ils ne sont pas trop crispés, et repérer leurs ancres).

Se représenter vent arrière à petite vitesse, et à l’endroit donné, larguer le mouillage en contrôlant, un maximum de 20 m de chaine, des que la chaine rappelle, coupé tout : moteur ou affalage ou roulage de génois ou ranger les rames.

Voila c’est fait et en plus comme vous avez mouillé en l’envers des autres ils ont pas vus l’ancre partir derrière, ils n’auront pas le temps de trouver à redire, trop tard.

Apres les constations d’usage : amers, estimation du rayon d’évitage, manillez le câblot (qui se trouve tourné sur le taquet de l’avant et disposé de l’avant vers l’arrière à l’extérieur des filières) a la chaine et larguer l’ensemble pour faire pivoter le bateau face au vent.

Je trouve qu’avec cette méthode, il est plus facile de contrôler la trajectoire et sa vitesse.

D’autres part, on peut l’utiliser pour accoster un quai non équiper de mouillage sans risque pour le safran

07 juil. 2010
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Le martyr...
pour MB.
C'est une protection disposée afin d'éviter d'abîmer un liston par exemple. Ce peut être un plat d'inox fixé sur une arête que la chaîne ou une aussière risquerait de détériorer.
Suis-je clair?

06 juil. 2010
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à mon sens excellent
Cette façon de faire à tous les avantages: de l'approche cul au vent tout se fait de l'arrière, sans que le bateau soit volage ou qu'il puisse prendre trop de vitesse, on contrôle tout sans bouger.Facile sans pilote à tester :-D

Juste une question qu'appelles tu un martyre?

08 juil. 2010
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Merci Ecumeur
:-p

06 juil. 2010
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pas courant, les daviers sur les jupes arrière
et je ne me sens pas trop de préparer une caisse avec 30m de chaine + ancre 12kg sur ma jupe.

Moi, j'ai plutôt du mal à récupérer la boule de mouillage, quand j'ai oringué. Sans guindeau électrique, barre bloquée et moteur pour soulager, j'ai du mal à attraper cette fichue boule et à tout remonter - chaine + orin assez vite et simultanément sans risquer de me prendre l'orin dans l'hélice.

Quelqu'un a un "truc" ?

06 juil. 201016 juin 2020
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une autre solution
se faire aider par un dauphin. :-)

08 juil. 2010
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Enfin un conseil valable !
:pouce:

07 juil. 2010
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Une solution
que j'ai souvent utilisée :

Je prépare une 20aine de mètres de chaine que j'étend sur le pont avant sur plusieurs longueursflipper. Je passe un long bout dans la manille de l'ancre, bout qui est fixé à un taquet du cockpit et qui y revient. Juste avant d'arriver à l'endroit choisit, je fais pendre l'ancre à l'étrave et quand tout est paré, je libére mon bout : l'ancre plonge, les 20m de chaine suivent et je vais tranquilement à l'avant parfaire le mouillage et remonter mon bout avant pour éviter une histoire d'amour illicite entre lui et l'hélice. Ensuite je joue avec un peu de moteur pour assurer le mouillage.

08 juil. 2010
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Mouiller par l'arrière - bis

Il semble que la méthode de Petitjaune se rapproche de celle des Glénans que j'évoquais plus haut : mais dans la méthode Glénans, l'extrémité de la ligne est tournée sur le taquet avant, avant de ramener le reste de la ligne et l'ancre à l'arrière pour la jeter au bon moment ; évidemment, l'évitage sera plus "brutal" (et il faut connaitre la hauteur d'eau à l'avance pour préparer la longueur de ligne ad-hoc).

Variante : l'ancre reste suspendue sous le balcon, avec un système de larguage à distance depuis le cockpit

08 juil. 2010
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Pas pareil Il me semble
que dans le cas de petit jaune le grand avantage c'est de ne pas être bout au vent mais cul au vent sans risque de passer sur sa chaine au moteur.

06 nov. 2014
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Pour la méthode Glénans ci-dessus, j'ai vu il y a cinquante ans sur Île-de-Feu : rentrée à l'Aber Wrac'h (à cette époque, pas de pontons) ; un équipier ex-Glénans demande à étaler sa science, ce qui lui fût accordé par Yves GUILLON, le skipper de l'époque :
- mouillage par vent arrière, et demi-tour sur ancre pour l'arrêt ; mais le pauvre n'avait pas bien assimilé l'inertie d'un bateau de 22 T. ; bilan : une ancre et cinquante m de chaîne au fond ; l'impétrant a payé le plongeur le lendemain, et on ne l'a plus entendu !

05 nov. 2014
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Jusqu'ici j'ai fais hyper plus simple ( peut etre y a t'il des inconvenients que je ne soupconne pas ):
j'arrete le canot là où je veux poser l'ancre. Le canot fait ce qu'il veut le temps que j'aille à l'avant. Je jette l'ancre doucement et garde toujours une tension sur la chaine ou le cablot, ainsi le bateau se remet droit je deroule le reste (chaine et cablot) doucement en gardant toujours tendu pour que le canot reste dans l'axe vent ou courant.
Y aurait il contre indication ?
.

06 nov. 2014
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Pareil que Papy.

Je prépare l'ancre et sa chaine sur le trampo (pas de guindeau). Elle est de toute façon à la bonne longueur, j'ai 10 m de chaine de 8 et 7 m de pate d'oie, et je mouille entre 1 et 5 m.

Je suis à la barre, je regarde le sondeur et devant. Je suis face au vent pour l'approche finale.

J'arrive à la bonne profondeur là où je pense que je serais bien.

Je coupe le moteur ou fait descendre la GV en largant la drisse en passant selon avec quoi je suis arrivé.

Je jette l'ancre en visant si besoin la tache de sable qui va bien.

Dès que l'ancre touche le fond, je prend la chaine à la main ou je met le pied dessus pour freiner.

Le mouillage se met en place, je vérifie que ça tient avec un alignement. Et roule ma poule.

06 nov. 2014
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comme Erentil

sauf que j'etale auparavent la longueur de chaine voulu (bitture)sur le pont pour eviter les coincement toujours possible et etre obligé de courir dans le bateau .

et je met des gants en cuir

06 nov. 2014
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Dans le cas d'utilisation de l'alarme de mouillage GPS:
1- il est préférable de l'activer avant de descendre l'ancre, son point de référence est ainsi au centre (ou presque) du cercle d'évitage
2- dans le cas d'un gps portable sans antenne extérieure que l'on installe à l'intérieur du carré pour la nuit, il faut le mettre à un endroit où la réception est la meilleure possible sinon sa précision diminue et cette imprécision peut augmenter la dérive du bateau calculée par le GPS et déclencher des alarmes intempestives.
Avec ces précautions on améliore ses chances de mieux dormir.

06 nov. 2014
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Dan56 Merci pour cette bonne combine du ref gps. A retenir !
:-)

06 nov. 2014
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Tout cela est bel et bon pour mouiller et ensuite pour remonter l'ancre ; mais personne ne parle de la tester ; une fois la chaîne tendue, 30 secondes à fond en marche arrière ; si ça ne bouge plus, c'est tout bon !
Pour le coup, c'est un système qui permet de mieux dormir...

07 nov. 2014
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oui mais la beauté du mouillage à la voile c'est bien de ne pas mettre le moteur ni à l'arrivée ni au départ ;-)

07 nov. 2014
2

Pour moi, la beauté de la navigation en général, c'est d'éviter de se planter et aussi d'éviter d'avoir des ancres qui dérapent.

Mais à chacun ses préférences et ses priorités... Pour moi, c'est dormir l'esprit en repos.

Phare du monde

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2022