Modification prévue du safran : architectes amateurs, vous validez ?

Bonjour,

j'en parle depuis un bon moment, mais c'est chose sûre à présent : je dois faire modifier mon safran.
-> il dépasse de plus de 40cm sous la carène (ce qui est moche pour un DI), il offre un très sérieux manque à virer à la voile (vraie difficulté à empanner, ce qui est moche pour un voilier), et la barre est ultra dure, façon frein à main.

On m'a dit x fois : demande à l'architecte du bateau. Mais bon, Mr Joubert ne me répondra pas, et de toute manière, le safran a déjà été modifié probablement sans architecte.

J'ai donc dessiné les modifications à réaliser.
En arrière plan : le dessin originel de Mr Joubert.
En bleu, l'aileron et le safran actuel. (tout ce qu'il ne faut pas faire : un safran qui se retrouve limité à être un prolongement direct de l'aileron, donc avec une portance faible, et une pelle allongée sur l'arrière, là ou ca ne sert pratiquement à rien, mais va rendre la barre soit plus dure et peut même faire des décrochages) ... Je me demande s'il ne faudrait pas que je retaille l'arrière aussi.

En vert (dessin n°2) le premier chantier qui consiste à recouper le safran de 20cm. (ca dépassera toujours, mais seulement de 20cm, je ne pense pas que l'on puisse faire mieux)

En vert (dessin n°3) second chantier qui consiste à dégager l'arrière de l'aileron, profiler le bord de fuite, et créer une compensation sur le safran (pour que les filets d'eaux soit désolidarisés, et que le bord d'attaque du safran se mette à porter)

Le quatrième dessin est simplement un zoom du précédent, avec le bord de fuite de l'aileron matérialisé.

Qu'est ce que vous pensez de ce plan ?
Identifiez vous des problèmes ?
L'axe de rotation du safran est une tige inox sur toute la longueur ... Je ne vois pas comment faire Est-ce qu'il est possible de la faire passer à travers l'avant du safran ?
Notez aussi que le safran est simplement fixé au tableau arrière et à l'aileron (j'adore : pas de mèche dans la carène), est-ce que cette modif n’entraîne pas un démontage plus compliqué ? (à priori, non)

Bref, à vous lire, merci !

L'équipage
26 mars 2020
26 mars 2020
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C'est sur quoi comme bateau? Il serait peut-être utile de comparer à d'autre bateau du même modèle.
Je suis sur un Gibsea 105, plan Joubert aussi. Sur le 105 il y a aussi un aileron de safran et une partie mobile assez petite, et une barre très douce. Il me semble que l'intérêt de l'aileron est justement la douceur de la barre et de limiter le décrochage. L'ensemble se comportant comme une aile d'avion avec ses volets.

26 mars 2020
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C'est un dalu 40, et si leur carène est toujours la même, pour le reste, il n'y en a pas 2 pareils.
Pour l'aileron, c'est peut-être du au fait que celui du Gibsea reste assez petit, tout comme le safran, avec néanmoins une bonne profondeur, comparé à son déplacement.

26 mars 2020
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C'est possible.
J'ai vu, sur un plan ouvert aussi tien, un safran creux avec un sabre dedans (pas le poisson hein!). Est ce que cette solution de te permetrais pas de résoudre ton problème ?

26 mars 2020
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Ouvert... Joubert évidement! C** de correcteur (correcteur de c**?)
Pour auditionné à ce que j'ai écrit, instinctivement, je dirais qu'en réduisant la corde du aura une barre plus souple. C'est effectivement, peut-être un problème de ratio corde de l'aileron / corde du safran. D'où l'idée de l'allonger pour garder suffisamment de surface.
Voilà, j'ai éclaircie ma pensée ça va mieux. Peut-être qu'un architecte pourras te donner une réponce plus technique.

26 mars 2020
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Que l'aileron ait plus de tirant d'eau que le reste du bateau n'est pas une tentative d'avoir un bateau à plat à l'échouage? Tu as déjà essayer de l'echouer ?

26 mars 2020
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Est-ce que l’idée de mettre un peu de safran devant la mêche - “compensation” - serait nuisible à l’effet d’aileron de réduire la turbulence et maintenir la fluidité sur le safran? Avec un safran compensé il faudrait ôter l’aileron complètement. Si la barre est dure, peut-être ce serait mieux de l’allonger? Un safran plus profond, qui serait relevable comme celui d’un dériveur, en pivotant, ou comme Vili suggère, en sabre, serait peut-être plus efficace ET moins cher à faire.

26 mars 202016 juin 2020
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Il est possible d'avoir un aileron devant des safrans compensés, mais il faut que ce soit prévu pour à travers des formes profilées (et c'est encore mieux avec un certain espace entre l'aileron et le safran)

Quelques photos glanées chez Navy Service ci-jointes

26 mars 2020
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Holà
Deuxième safran réalisé par Edouard si je ne m'abuse, un orfèvre de la soudure.
Le proprio est content .
Un des grutiers a aussi fait sur ses conseils une modification dans le genre sur un sloop acier avec une barre hyper dure,le jour et la nuit avec une compensation !

26 mars 202016 juin 2020
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Un exemple de safran sur mon gib sea 106 en Dl, la partie en avant de la mèche sous l'aileron permet de compenser, ce bateau est très doux à la barre...

26 mars 2020
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Dans ce cas, l'aileron porte le safran, mais ne le masque que très peu. Et il est largement compensé, ce qui doit effectivement rendre la barre bien neutre.

26 mars 2020
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le probleme ne vient -il pas de l'axe de rotation du fenelot et de l'aiguillot qui ne sont pas bien aligné ou qui frotte trop . a verifier et a graisser avant toute chose ..pour les modifs envisagées a mon avis aucune amelioration tout au contraire

26 mars 2020
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Non, c'est avec la vitesse que la barre devient dure. En pratique, la barre dure n'est pas un problème, ou plutôt, c'est un problème qui a été résolu par un précédent propriétaire avec un vérin apte à soulever le bateau tout entier :D

Le problème à résoudre à ce jour, c'est plutôt la profondeur excessive, et la difficulté à empanner. (les manoeuvres de port dans une moindre mesure)

26 mars 2020
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comment est tenu le safran ? il y a-t-il un axe en bas sur l'aileron ?

26 mars 2020
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ce que tu enlèves sur l'arrière remet le sur l'avant ,une compensation de 10% est un maximum
par contre un fourreau avec une pelle qui descend comme sur le dalithe c'est pas mal
sur le dalu 40 en strongal on peut y aller ,ça ne pliera pas
une dérive additionelle dans la jupe lui donneraéit de la stabilité de route au portant .
alain

26 mars 2020
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attention la compensation 10% ce n'est pas 10% de la surface mais 10% des MOMENTS entre l'arriere et l'avant .

la compensation diminue l'effort mais aussi l'effort de giration du bateau

26 mars 2020
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fais un bi safran ...

26 mars 2020
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En principe,

La longueur de la pelle donne un meilleur contrôle surtout aux forts angles de gîte.

Le bord d'attaque doit représenter à peu près 1,5% de la corde.
Le bord de fuite doit être le plus fin possible puisqu'il diminue ainsi la trainée.

Un guide utile :
slideplayer.fr[...]144427/

26 mars 2020
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A mon avis, la compensation derrière l'aileron ne va rien donner de bon.
La bonne méthode est d'augmenter l'allongement du safran pour se rapprocher du plan original, voire augmenter la profondeur du safran, et de permettre au safran de remonter à l'échouage.
Deux solutions : le safran coulisse sur un tube fixé à l'aileron et au tableau AR, comme sur un Jurançon : jurancon-skol.typepad.fr[...]d-800wi
Ou le safran est en deux parties : la partie supérieure articulée derrière l'aileron qui fait office de fourreau, et une lame sabre qui coulisse dans la partie supérieure.

26 mars 2020
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il offre un très sérieux manque à virer à la voile (vraie difficulté à empanner, ce qui est moche pour un voilier)

Donc le safran actuel manque clairement de surface et/ou d’efficacité. L’efficacité du safran dépend principalement de son profil, de sa profondeur et de son allongement.

Je pense que la modification proposée va aggraver ces problèmes. Elle réduit encore plus la profondeur et l’allongement du safran.

Je me gratte la tête mais je n’ai pas vraiment de solution à proposer.

26 mars 2020
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Numawan d'accord avec toi

26 mars 2020
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si , bi safran

26 mars 202026 mars 2020
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Oui, peut-être. Et supprimer l’aileron et le safran actuel? Quel impact sur le centre de carène et l’équilibre sous voiles? Pas simple quand même.
images.app.goo.gl[...]SfKxX67

26 mars 2020
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Si ton safran est accroché à l'aileron, il va falloir revoir ses fixations. Et avec la force de l'eau sur le safran, la fixation a intérêt d'être costaud ! Puis un safran suspendu au tableau sur un petit bateau ça casse (déjà fait sur un First 22, surprenant comme sensation), mais sur un gros...

26 mars 2020
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ce qui m'étonne c'est que la barre soit dur avec un si petit safran , le probleme doit etre ailleurs que dans la surface ..

26 mars 2020
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Le safran actuel fait quand même 1,4m de haut par 65cm de large, soit 0,9m² ... C'est pas si petit ...

Je rejoins les retours sur le fait qu'il manque surtout d'efficacité, pas tant de surface..
Mais pour moi, son problème d'efficacité et notamment du par le très gros aileron qui masque totalement le bord d'attaque du safran.
C'est sûr qu'un safran long et fin serait l'idéal, mais c'est une solution pour un quillard, il faut rester sur des solutions adaptées à un DI.

Pour les points d'accroche, ils existent déjà (ce sont les petits carrés noirs que j'ai redessinés par dessus pour qu'ils ressortent), et ils sont bien solides.
En cible, le point du dessus (qui est en fait le point du milieu, il y en a un troisième tout en haut) serait déplacé un peu plus haut.
Il y a donc clairement une fixation en bas, qui pourrait éventuellement être renforcée (même si elle est clairement déjà bien grosse)

J'envisage une modification simple à base de retouche des tôles existantes, pas une reconstruction complète. Du coup, difficile d'imaginer faire un fourreau. De plus, je n'aime pas bien l'idée de pièces mobiles, parce que ca ne fonctionne qu'un temps.
(d'ailleurs, je répète : il semble que ce safran coulissait avant le long de sa barre, mais ca, c'était avant)

Encore plus difficile de faire un bi-safran.

Encore plus hors de question de supprimer l'aileron : c'est lui qui tient le safran. C'est lui qui permet une solution simple et robuste. Et clairement, cela modifierait significativement le plan de derive.

A noter que la surface ajoutée serait grosso-modo la même que la surface retirée ... Mais je pense sérieusement que ce n'est pas une question de surface.
Quant à la compensation, elle resterait trop faible si je respecte ces schémas.

26 mars 2020
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Joubert n’a pas fait un safran compensé. Pourquoi pas? Il ne connaît pas comment en faire un? Il a dessiné un safran mince, mais profond, attaché à un aileron. Les modifications ensuite, qui ont coupé la profondeur et rallongé le profil, ont comme résultat une barre dure et un bateau qui répond mal aux efforts du barreur. Ajouter de la surface devant la mêche de la barre, pour compenser, va donner une barre beaucoup moins dure. Cependant, même si l’on fait très attention au profil et le bord d’attaque de celui ci, l’aileron qui dirige l’eau vers le safran va faire que le safran deviendra un puissant frein à l’avance du bateau. Comme Numawan a suggéré, "la modification proposée va aggraver ces problèmes."
Si on s’oppose à des pièces mobiles, quoique ça semble marcher sur d’autres bateaux, et si les bi-safrans serait trop chers et difficiles à arranger, peut-être la solution serait deux safrans. Un, qui serait mince et qu’on utiliserait en marche, et un autre, moins profond, qu’on mettrait aux moments où on voulait s’échouer à la place du premier.

26 mars 2020
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y'a un pilote interne sur mèche ?

26 mars 2020
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Non, il n'y a même pas de mèche solidaire du safran, il est simplement articulé sur des "gonds" ?
Par contre, il y a un vérin qui actionne directement le safran : ce vérin est utilisé par le pilote et par la barre à roue (hydraulique)

26 mars 2020
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Je trouve que la modification est bonne.L’augmentation de la corde et la diminution de la profondeur vont dans le sens d’une augmentation de l’angle de décrochage.

Si tu affine comme tu dis le bord de fuite de l’aileron, comme ils ont fait sur l’autre photo l’eau devrait bien s’ecouler.Si ca interfere tu peux toujours raboter encore l’aileron et si la compensation n’est pas suffisante en rajouter.Je ne pense pas du tout qu’il y aurait un soucis de « freinage » sur la safran, pas plus qu’un safran sans aileron.

26 mars 2020
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sinon il y a le principe des safran Becker pourquoi pas ça ça marche
www.google.fr[...]/search

26 mars 2020
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Ce safran Becker doit etre très compensé par contre sinon l’effort serait enorme...

26 mars 2020
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C'est un safran pour les hélices :)
Je compte quitter la med moi ! :D (il est tard, j'ai le droit aux blagues)

26 mars 2020
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le système que feu Philippe Harlé a utilisé sur le jurançon de sköll mais aussi sur plusieurs autres de ses plans est d'une simplicité enfantine et à ma connaissance n'a jamais posé de problèmes de fonctionnement.
un tube (ou un rond si on préfère) fixé avec un écart sur le tableau et en bas d'aileron.
des pattes en "u" qui enserrent ce tube sans le serrer et qui le relient au safran avec des boulons traversant celui-ci.
le positionnement des fixations du tube et des pattes étant fait en sorte que le safran puisse descendre ou monter sur la course nécessaire (position basse en fonctionnement normal et position haute avec le bas de la pelle juste au dessus de l'aileron)
avec un petit palan, on monte et on laisse descendre très facilement et cela ne grippe jamais.
en plus c'est très facile à surveiller et à réparer en cas de bêtise (qui arrive à tout le monde comme chacun le sais)
quand à la modification envisagée, à vue de nez elle ne m'inspire guère mais je ne suis pas architecte.

26 mars 2020
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c'est bien a ça que je pensais ,c'est simple et ça marche sans probleme

26 mars 2020
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Je vois bien ce système, qui était (je répète) probablement possible avant sur mon safran, et c'est pour cela qu'elle pourrait m'intéresser : la restauration d'un truc pré-existant pourrait rester un chantier simple.

Mais comment est-ce que l'on peut fixer un vérin sur un safran qui peut monter et descendre ?

27 mars 2020
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le verin ne sert qu'en navigation ,lorsqu'il faut monter le safran on decroche le verin de la barre .

autre chose que je ne comprends pas ,tu indiques que tu as des difficulté pour empenner ,pourtant les empannages ne necessitent pas beaucoup d'effort sur le safran ils sont m^me parfois involontaire ..explique plus en detail comment tu procede pour empenner ..

Pour moi ton safran est bien ..les modifs que tu envisage vont souvent a l'encontre de ce que tu cherche ,par exemple affiner l'aileron ...

27 mars 2020
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OOOuups, j'ai écris une boulette !
Aucune difficulté à empanner, ce sont les virements de bords qui posent soucis, par petit temps, ou je peux rencontrer un manque à virer.
J'ai déjà du me résoudre à empanner à défaut de pouvoir virer. (donc, oui, j'ai fait un tour de 270° à défaut de ne pouvoir faire 90°)

27 mars 2020
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ah bon je comprends mieux ..mais par petit temps un manque à virer c'est assez frequent

26 mars 2020
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assez complexe à fabriquer mais le rendement doit être extra !

26 mars 2020
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Je ne suis pas architecte, mais il m'étonne que "l'augmentation de la corde augmente l'angle de décrochage". Il me semblait que c'était l'inverse.

Pourquoi vouloir affiner le bord de fuite de l'aileron? Tout les ailerons de safran que j'ai vu sur les aires de carnages ont un bord de fuite de la largueur du safran, et même concave pour rapprocher le plus possible le safran de l'aileron. Ainsi Les filets d'eau déjà déviés par l'aileron ne le reseront pas au niveau du safran, ils restent bien plaqués dessus.

26 mars 2020
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La le safran serait compensé, donc deborderait du bord de fuite de l’aileron, il ne faut pas que ce bord de fuite soit concave ni large.Le safran n’est plus dans la continuité , ce sont maintenant deux profils distincts avec leur propre bord de fuite.Il faudrait aussi affiner le bord d’attaque du safran.

Non c’est bien ça l’angle de decrochage augmente quand la corde augmente (le safran pourra etre braqué plus avant de decrocher, quoi)

26 mars 202026 mars 2020
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Non, l'axe de rotation du safran doit être le plus en avant possible, comme ça rien ne dépasse à l'opposé quand on le manœuvre
Regarde des ailes d'avion et leurs ailerons.

26 mars 2020
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Si je pouvais me contenter de manoeuvrer comme un avion, je n'aurais pas besoin de changer quoi que ce soit.
Les avions font peu de manœuvres de parking avec leurs ailerons, et encore moins de virements de bord.
Quant à la resistance des ailerons, pour le coup, si, pour diminuer les efforts, ils ont parfois des mécanismes de compensation, internes quand c'est possible. (on entre dans des domaines de haute technologie loin, loin du KISS nautique :D)

26 mars 2020
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C’est justement le principe de la compensation, qu’une partie depasse.L’eau qui frappe cette partie debordante tend a aider au braquage au lieu de le contrer.

26 mars 2020
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Sur un safran sur aileron il n'y a pas de compensation.

26 mars 2020
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J'arrive pas à vous exporter une image, mais tape aileron de safran, ou skeg, ou un truc du genre, vous verrez comment c'est construit. Si on se souviens de se fil a la fin du confinement je pourrais récupérer un bouquin du quel de vous enverrais quelques schémas.

26 mars 202016 juin 2020
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Sur les avions les gouvernes ne sont souvent pas compensées car actionnées par des systemes hydrauliques puissants.Mais regarde cet ATR:

Les gouvernes (en orange) sont toutes compensées car les commandes de vol sont purement mecaniques et les efforts seraient trop grands sinon.

27 mars 2020
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Ou tu reprends le système Jurançon ou tu change de raffiot.
Joubert n'as pas dessiné que des merveilles ...
En voyage les dériveurs en tant que tels sont rarement utilisés.

27 mars 2020
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Pour te conseiller utilement, n'aurais-tu pas un profil général de ton DALU 40? pour voir la conception d'origine et comprendre ce qui a conduit à modifier le safran.

Si la barre est dure à l'empannage, c'est qu'il a une très bonne stabilité de route, certainement recherchée par son architecte Michel Joubert. Il reste Nivelt?

Dans le maniement de la dérive, c'est pas du tout ou rien.
Au près dans la piaule, en la relevant progressivement tu vas rééquilibrer le couple qui fait lofer.
Au portant, de même, en la relevant, le bateau sera moins stable (plus volage) , donc avec plus de rapidité de manœuvre et moins d'effort de barre.
As-tu essayé ?
Donc attention dans ton projet: le mieux est souvent l'ennemi du bien.
Je te suis.

27 mars 2020
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C'est quoi un profil général ?
Le plan complet ?

Je pense que le safran avait été modifié dans l'optique de protéger le safran en totalité derrière l'aileron, et cela a été réalisé en augmentant la profondeur de l'aileron, diminuant la profondeur du safran, et en augmentant la corde du safran (pour compenser en surface j'imagine)

Pour la stabilité de route, je n'ai pas assez de recul dans des mers difficiles pour juger.
Je suis conscient qu'en réduisant la surface de l'aileron, je diminuerais la stabilité au portant. Mais si je devais constater que cela pose soucis par la suite, je pourrais ajouter des dérives latérales arrière dans la jupe.

Et pour la barre dure, je sais juste que par le passé (je n'y étais pas), il a déjà explosé un vérin (et cela a été définitivement corrigé en sur-dimensionnant le vérin)

27 mars 2020
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Un safran derrière un aileron est considéré comme un seul profil dont la cambrure varie. A part les "fuites", il n'y a pas de circulation d'eau entre extrados et intrados au niveau de la jonction entre l'aileron et le safran. Si on veut faire un safran compensé derrière un aileron, il faut repenser l'ensemble et concevoir les profils pour cet usage.

27 mars 2020
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Merci FredericL de venir avec d'autres mots, je n'arrivais à trouver comment expliquer

27 mars 2020
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(Déjà, je profite de ce message pour sincèrement remercier tous les intervenants pour toutes leurs interventions ! Vous m'aidez beaucoup !)

Aussi,
Oui, je suis parfaitement d'accord avec cette analyse !
Oui, je souhaite remplacer explicitement un profil unique à cambrure variable par 2 profils distincts.

C'est pour cela que l'aileron aurait un bord de fuite profilé
C'est pour cela qu'un espace significatif est créé entre l'aileron et le safran. (10cm, à voir si cela suffit)
Mais surtout, c'est aussi pour cela que le safran devient compensé : si le bord d'attaque du safran n'est plus dans l'axe de l'aileron, il commence alors franchement à évoluer dans son propre flux distinct de l'aileron.

Cette solution génère peut-être plus de traînée sur les coups de barre (ben, oui, un profil à cambrure variable, tant que la cambrure reste raisonnable, ca doit être top), mais les coups de barre seraient largement plus performants ! (d'ailleurs, si ca se trouve, faudrait recalibrer le pilote)

Revoir les profils des plans porteurs, c'est prévu : on a besoin de revoir le bord de fuite de l'aileron (check), et le bord d'attaque du safran (check à moitié, il resterait une petite zone où le bord d'attaque devrait être arrondi)
A noter que le profil idéal d'un safran, ce n'est pas du naca, c'est plutôt une goute d'eau, avec le rond sur l'avant (très aplatie, of course)

A noter enfin que je n'ai pas improvisé cette solution :
j'ai clairement repris cette solution d'autres carènes (après m'être renseigné si cela leur convenait ou non), cf les quelques photos jointes.

27 mars 2020
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tu peux t'inspirer du système des via .
alain

27 mars 2020
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Bonjour à tous!

Ayant été confronté à une barre dure, parfois intenable et généralement peu efficace, j'ai profondément modifié mon gouvernail.

Résultat: barre douce, précise quelque soient vitesse et force du vent.

Attention, une voilure adaptée est toujours une condition importante pour une barre douce.
Peut-être que le récit de mes travaux apportera des idées utiles pour ton projet? Ceux-ci sont décrits sur le site:

trismus.forumactif.com[...]-darjee

Bonne lecture!

27 mars 2020
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Merci Darjeeling !
C'est une lecture très instructive, et c'est très proche de ce que je souhaite faire !
Je note quand même :
- Un dégagement plus important par rapport au plan de dérive
- De petites plaques en dessus et en dessous pour améliorer l'efficacité et simuler une plus grande profondeur.

Quelles sont les dimensions du safran ? La compensation est positionnée de façon à mettre 18cm devant, et 82 cm derrière ? (ce ratio là quoi)
Est-ce qu'il y a un plan avec les mesures ?
Quel est le poids du bateau ? :)

Merci !

27 mars 2020
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c'est exactement le safran de Calypso ..par contre l'Ertalon est tres sensible en dilatation au milieu humide ..ce qui est d'ailleurs son avantage car ce gonflement permet de rendre les paliers immobile et evite donc une usure rapide ..l'ajustement n'étant qu'un jeu de tolerence en usinage en tenant compte de ce gonflement

27 mars 2020
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Superbe.Est ce que je peux te demander comment tu as determiné le meilleur profil NACA et la quantité de 18 % pour la compensation?Et le creux du benitier ne crée t-il pas de vibrations au niveau de l’hélice?

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Beau travail darjeeling !

27 mars 2020
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Une vue de profil permettrait d'apprécier les surfaces du plan anti-dérive qui "contrent" (s'opposent) à la rotation du bateau, = de sa capacité à virer.
Tes 3 vues ne sont pas cotées, mais déjà on remarque:
- cas 1 et 2: la surface de l'aileron est très importante ce qui, dans la configuration safran non compensé, donne un faible couple de rotation, ce qui oblige à braquer exagérément le safran. S'en suit un couple important à la barre et un coup de frein.
Donc réduire l'aileron.
- si pas possible de réduire l'aileron, augmenter la surface du safran vers l'arrière et vers le bas en réalisant en plus une avancée de "compensation"
- si pas possible de réduire l'aileron et d'augmenter vers le bas, il ne reste que la solution n°3 qui me parait équilibrée mais avec une mise en oeuvre plus complexe.

Perso, je choisirai la 2, car les safrans peu profonds décrochent facilement à la gite.
(sur mon Bav 39 il est de 1,80m !)
A te lire

27 mars 2020
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Autre chose,
Puisque tu as l'avantage d'avoir une maquette "grandeur", tu peux bricoler deux plaques d'alu fixées par 4-6 boulons ou collées ou pas pour tester tes solutions. Après tu feras costaud.
C'est la méthode expérimentale, à coup sûr et la meilleure.!

27 mars 2020
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Les plaques perpendiculaire en extrémité du safran ont pour fonction d'allonger la longueur du safran.
En français, c'est comme si le safran était réellement plus long.

Sinon, si un profil court et large était plus/aussi performant qu'un long et étroit, les les iles d'aérodynes, les voiles et les appendice immergés des voiliers n'auraient pas les formes qu'on connait.

27 mars 2020
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La réalisation Darjeeling est très élégante, et très astucieuse. Effet de compression sur l'aile qui augmente artificiellement la surface de l'aile et sa portance. F1 des années 85, puis avions.
Excellent !

27 mars 2020
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Une compensation peut être réalisée:
1° non réglable, sur l'avant côté bord d'attaque d'un profil NACA de 10% au maximum de la corde du profil. Un profil de gouvernail gagne beaucoup en efficacité à être correctement profilé (style NACA 012 symétrique je crois, par exemple). Pour être efficace ne pas trop perturber l'avant du bord d'attaque est une bonne idée.
Sur mon DI Exploration, le constructeur n'a pas suivi le plan initial très classique et basique (d'autant plus qu'il l'a aussi bimotorisé) et a donc adopté la solution N°3 de votre exposé. Cela marche assez bien.
Un allongement plus grand nécessiterait une extension mobile relevable. Cela donnerait plus de finesse théorique au profil et plus d'efficacité coque très gitée mais on ne cherche pas cette situation en DI, et le mécanisme compliquerait la réalisation, l'utilisation, l'entretien.
2° réglable, sur l'arrière avec un petit plan porteur mobile inverse en prolongement du bord de fuite.
C'est très utilisé +++ en aviation pour réduire l'effort aux commandes et avec certains régulateurs d'allure pour le voilier. Les deux compensations ne s'excluent pas et peuvent être combinées.
En bateau on vise le plus simple et le plus fiable.

27 mars 2020
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Holà,
Suis d'accord pour la famille des profils naca 012.
Sur le site de Jefa il précise pour ses safrans le profil naca haut et bas il me semble...
Je ne suis pas spécialiste mais avec ses cotes moins d'erreurs possibles !
Pour ma part les safrans ont été faits dans la famille des naca 12 ,mais en acier (enfin en 316L grâce à une mèche trouvée chez le ferrailleur)
C'est un profil classique, peu de risques de faire une connerie...

27 mars 2020
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il faut bien savoir que le choix du profil Naca est fonction de la vitesse ..donc nous comme l'on a jamais des vitesses constante il faut ce contenter d'un naca standard 012 ou 013 donc inutile de se prendre trop la tete

27 mars 202016 juin 2020
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Voici quelques calculs et dessins,si ça peut servir...


27 mars 2020
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cette forme est bonne pour un safran dissocié de la carene ..mais pour un safran dans la continuité d'un aileron on trace une forme englobant le tout aileron plus safran , et ensuite on coupe ..ainsi les filets d'eau sont continue autant que possible

27 mars 2020
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ok ça roule,c'est vrai que les écoulements propres vont retarder le décrochage aussi...
Dans le deuxième exemple des photos de PSL le soudeur a coupé le skeg et refait un profil un peu taillé à la serpe...mais ça marche !
Enfin c'est un bateau lourd et je me garderais bien d'en faire une généralité !
Ces skeg sont bien dans l'idéal pour protéger le safran,mais sur certains bateaux ils ont des formes très limites...
Sur un vieux Dufour 35 je regardais la rigidité du skeg cet automne...ça bouge de partout hélas...

27 mars 2020
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le probleme des skeg c'est qu'ils sont rapporté sous la carene pour qu'ils soient bien rigide ils devraient rentré dans la forme et etre repris par les varangues ..mais ça coute ..

28 mars 202016 juin 2020
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En PJ le gouvernail compensé de mon DI. Et le chantier pouvait faire encore mieux !

28 mars 2020
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oui il aurait pu faire mieux en allongeant un peu le plan axial vers le safran ,l'espace entre les deux est trop grand ,les filet d'eau doivent décroché et le bateau aurait eu aussi une meilleur tenu de route en marche arriére ..mais bon rien de bien grave ou d'important

28 mars 2020
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Bonjour à tous!

Merci pour vos nombreux commentaires et marques d’intérêt, ça fait plaisir de se sentir utile.

Je réponds dans le désordre et développe les raisons de mes choix techniques.

1 - Les plaques d'extrémité.
C'est exactement le même principe que les "winglets" des ailes d'avion. A l'extrémité d'un plan porteur en mouvement dans un fluide, (aile d'avion, gouvernail, ou voile), il se développe une turbulence d'extrémité qui fait perdre beaucoup d'efficacité au plan porteur.
Pour lutter contre ce phénomène physique, une solution simple est de repousser le point d'apparition de la turbulence plus loin que l'extrémité du plan porteur.
C'est le rôle des plaques d'extrémité. On estime le gain obtenu à un "allongement fictif" supplémentaire d'environ 20%.
Sachant que plus un plan porteur est allongé, plus il est efficace, (porteur), on voit immédiatement l’intérêt de cette technique pour un gouvernail peu profond comme celui d'un dériveur de croisière. Ça
évite de recourir à des parties mobiles, situées sous l'eau, et sujettes à pannes ou blocages.

2 - NACA 0012
Ce profil symétrique a été choisi en raison de .... sa symétrie, et de sa simplicité de réalisation. Aux vitesses auxquelles se déplacent les voiliers, il est tout-à-fait suffisant et efficace, même aux basses vitesses. D'autre profils existent et peuvent aussi convenir. Il faut aussi tenir compte de la résistance mécanique, de la faisabilité, etc.

3 - Évolution du profil de la pelle de gouvernail
Le profil de mon gouvernail, (NACA 0012), est constant de la tête au pied. Ceci afin de simplifier la construction. De même sa projection est quasiment rectangulaire, pour les mêmes raisons.
Les pelles de gouvernails proposées par Jefa sont magnifiques, mais presque hors de portée d'un amateur.
Sont-elles justifiées sur un bateau de croisière? Peut-être pas, car elles ne sont pas facilement adaptables à un dériveur, et de plus, peuvent être de redoutables pièges à "OFNI"

4 - Compensation
Le rapport de surface* en avant et en arrière de l'axe d'une pelle de gouvernail, représente le taux de compensation. Sa valeur optimum a été déterminé empiriquement à # 18%. Il ne doit en aucun cas dépasser 20% au risque de voir se développer un phénomène de résonance appelé "flutting", qui se manifeste par des vibration allant jusqu'à une perte totale de contrôle dans certaines conditions de vitesse et d'incidence.
*(Bien entendu, il en découle un rapport entre de 2 couples de sens inverses)

5 - Ertalon
l'Ertalon, (polyamide 66 à haut module), n'a quasiment aucune reprise d'humidité. Il est couramment utilisé pour la réalisation de pièces alternativement immergée ou immergées en permanence, y compris à très grande profondeur. L'usinage des pièces sera fait en tenant compte d'un coefficient de dilatation, bien documenté dans les fiches techniques. Je n'ai noté aucun problème de dureté depuis 5 ans que mes pièces sont dans l'eau de mer.

7 - Dégagement entre bord de fuite de quille et bord d'attaque d'une pelle de gouvernail
Cet espace est très utile, il génère un "effet de fente" qui augmente l’efficacité du couple skeg/pelle de gouvernail. (cf photo de gauche du message de Peuwi, chez Navi Sercice, ou le DI d'Outremer). 10 cm semblent une bonne distance.
Les ailerons de certains avions sont pourvus d'ailerons "Karman" implantés selon cette géométrie et procurent une excellent manœuvrabilité même aux très basses vitesses, (avion légers ou volets hyper sustentateurs sur une aile d'Airbus, par exemple).
Dans le cas de mon bateau, ce n'est pas ce que je recherchais. En effet, le bord de fuite de quille du Trismus est une horreur hydrodynamique tellement il est épais!
L'écartement favorise:
- le recollement des filets d'eau venus de bâbord et tribord de la quille, et aide à alimenter le gouvernail en "eau non perturbée"
- augmente de couple de giration produit par le gouvernail, (recul du point d'application des forces),
- permet l'implantation de la jaumière à un emplacement pratique est extrêmement solide

7 - Détails techniques
- Surface d'un gouvernail. Pour un voilier, on estime généralement celle-ci à 10% de la projection longitudinale de la carène, (hors appendices).
- Déplacement de mon bateau: 7,8 T en charge grand voyage. Cette valeur n'entre pas réellement en ligne de compte dans les calculs, la vitesse par contre oui, (7 nœuds ou +). Dans mon cas, la surface du gouvernail est d'environ 0,60 m2, (de mémoire).

8 - Le bénitier en tôle d'inox pliée provoque t'il des vibrations d'hélice?
Si il y a une interaction, (et il y en certainement une petite), elle n'est pas perceptible quels que soient l’angle de barre, la vitesse ou la propulsion, (voile ou moteur). Ce que je remarque, c'est que la barre est plus dure au moteur qu'à la voile.
Pourquoi? Tout simplement parce que tout le flux d'eau "repoussé" par l'hélice frappe massivement la pelle de gouvernail et tend à la ramener dans l'axe. C'est un avantage pour les manœuvres au moteur car on peut utiliser l'effet "coup de fouet" pour orienter la coque, ce que ne permettent pas, (ou peu), les bi-safran.

9 - Volet sur le bord de fuite de la pelle de gouvernail
Encore une technologie issue de l'aéronautique et bien adaptée à la voile sur les Trismus et Via. Dans ce cas, c'est ce volet qui produit un couple capable de faire tourner le gouvernail. Ce n'est pas à proprement parler une compensation. On peut aussi envisager d'implanter un petit pilote à vérin électrique, directement sur ce volet, à la place d'un ensemble puissant, et.... onéreux, implanté sur un secteur de barre.

10 - Cotes de mon gouvernail
Je peux les communiquer, mais SVP me contacter en MP, car c'est lourd.

Toutes mes excuses pour avoir été long, j'ai cherché à répondre précisément à toutes les questions.

Bonne journée

29 mars 2020
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Au contraire, un long post ou tout est expliqué clairement c’est beaucoup mieux.Merci, très belle réalisation.

28 mars 2020
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desolé mais le rapport de compensation n'est pas determiné par le rapport des surfaces mais par le rapport des moments de ces surface a l'axe de rotation , ce qui n'est pas pareil

28 mars 2020
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Oui, enfin, le ratio des moments, c'est à priori le carré du ratio des surfaces (en supposant que les surfaces forment un truc régulier, hein, genre un gros rectangle)
Du coup, ca donne que le ratio idéal serait que la surface devant ferait 0.42x la surface de derrière. (ce qui est genre, énorme)
Par contre, dans mon plan, je n'ai pas prévu assez de compensation.

28 mars 2020
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non non ,on prends toujours le ratio des moments ..surface x d
d: distance entre l'axe de la meche et le centre de gravité de la surface .. ensuite a ce moment on peut le multiplier par la pression sur la surface principale et sur la compensation ...l'un moins l'autre donne la force du couple ..a repporté à la barre et avec sa longueur on a la force qu'il faudra exercer ..

et en principe on reste en dessous d'un rapport de 10% de compensation (ce qui perso est trop j'appliquais maxi 8%)

30 mars 2020
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Oui, alors, je corrige, le machin 0.42x la surface de derrière, surtout pas :)
(oui, ca semblait énorme, oui ca l'est, considérez mon message comme effacé)

30 mars 2020
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pas grave ; c'est un metier !!!😊

29 mars 2020
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Oui.. Calypso et Peuwi, ce qui, dans le cas d'un safran rectangulaire avec axe parallèle à l'un des côtés (cas particulier du safran Darjeeling) donne:
ratio des moments de compensation = racine carré de d1/d2 (dans un écoulement laminaire supposé parfait, ce qui n'est jamais le cas surtout derrière un aileron ou une fausse quille)

Reste le débat sur le choix de la valeur de ce ratio: réduire l'effort tout en limitant les vibrations et la résonance.... .

29 mars 2020
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le ratio des moments c'est tout simple
- Sxd= M
- S1Xd1= M1
ratio = M/M1
S=surface derriere la meche
S1= surface de la compensation
d et d1 distance des centre de gravité à la meche

ce qu'il faut retenir c'est que le ratio ce n'est pas le rapport des surfaces ça c'est une erreur

Par experience il y a risque de vibration lorsque les ratios approchent les 10% c'est pour cette raison que je me tenais à 8% pour ne pas courir le risque .

29 mars 2020
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Voilà Peuwi, exposé, pour la safran, le cadre des possibilités: modifications suivant les système des photos Outremer ou celui de Motus, pour faire simple.
Pour compléter les effets de barre, et c'est bien l'origine de ton questionnement, puisque tu es un inconditionnel du dévireur, n'oublie pas d'utiliser les avantages de ta dérive pour reculer le centre anti-dérive, qui, quelle que soit sa position, conserve l'intégralité de son effet antidérive.
Donc au près, pour combattre un comportement trop ardent, reculer son centre de gravité (en réduisant de la toile), et aux allures portantes elle peut être progressivement relevée jusque totalement au vent arrière sous spi.
Tu gagneras en vitesse et en effort de barre.
Bon vent à toi.

29 mars 202016 juin 2020
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Bonjour a tous.
Une photo qui pourra peut-être vous aider.
Il s'agit de l'arrière d'un Dalite que j'ai dessiné en 1980.Le safran est creux et une pelle en bois vient s'y glisser.C'est simple et efficace.
Les deux dérives arrières apportent un énorme plus pour l'équilibre du bateau. D'expérience, il ne faut pas hésiter a relever entièrement la dérive centrale a partir du travers et descendre la dérive arrière sous le vent.
Il vaut mieux ne pas anguler les dérives arrières dans le sens longitudinal, au vent arrière , elles deviendraient des "Hydrofreins" ...
Il m'est arrivé il y a de nombreuses années d'installer deux dérives arrières sur un Dalu40 avec des très bons résultats.
Bon courage pour les travaux.

29 mars 2020
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andré faisait de très bons voiliers ,novateurs à l'époque ,j'ai un ami qui a fait un tour et demi avec en descendant jusqu'en nz ,j'ai ses coordonnées si tu les veux
alain

30 mars 2020
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Waaaa, merci beaucoup !
Comment sont accrochées les drosses de barre ?

Les dérives arrières, oui, c'est une évolution possible, et tout à fait prévue ! (c'est aussi pour ca que je m'autorise cette modification du safran)
Mais c'est une bonne nouvelle qu'un autre Dalu ait déjà expérimenté avant, ca me conforte dans cette idée.

Encore merci à tous !

30 mars 2020
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oups! je rectifie mon erreur:
dans le cas d'un safran rectangulaire avec axe parallèle à l'un des côtés (cas particulier du safran Darjeeling):
le ratio des moments de compensation = d1²/d2² (dans un écoulement laminaire supposé parfait, ce qui n'est jamais le cas surtout derrière un aileron ou une fausse quille et ce qui est de plus approximatif car il faudrait prendre la ligne des points d'appuis comme axe de rotation, or ceux-ci sont variables et participent à la création de vibrations).
Le calcul, reste une approche!
Un Safran c'est compliqué, surtout quand on va vite: voir les pb. de Spindrift dans sa tentative du Jules Verne.

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