mob dans le gros temps

hello,
ne voulant pas interférer dans le fil de mayko sur la prise de ris, j'ouvre celui-ci afin d'avoir votre avis concernant la gestion d'un mob dans le gros temps.
je disais qu'en cas de mer forte et à fortiori grosse, au portant de surcroît, je ne tenterais rien en cas de chute d'un équipier pas même une bouée partant du principe de ne pas mettre le bateau et le reste de l'équipage en danger et de ne pas donner de faux espoirs ni d'allonger l'inéluctable.
et vous ?
jpierre

L'équipage
24 oct. 2018
24 oct. 2018

Déjà tout dépend de quelle définition on donne au «gros temps». Pour certains cela commence à F6, pour d'autres a F9 et la réponse à la question sera fort différente.
Ensuite,jJe pense que la bonne réponse est que tout le monde soit attaché des que le vent monte

24 oct. 2018

Ne pas donner de faux espoir ni d'allonger l'inéluctable???
Le matin je commence par un café et je me relis attentivement.

24 oct. 2018

Peux-être prendras-tu le temps de lui faire un geste d'au revoir, par pure empathie ?

24 oct. 2018

Pfff. Que penserait le reste de l'équipage d'un tel abandon ? Il témoignera et vous vous expliquerez avec le juge, pour ne pas avoir porté assistance.
.
C'est vraiment un fil pour polémiquer. Il va avoir du succès !

24 oct. 2018

Pour avoir eu du très gros temps cette année entre Corfou et le sud de la botte italienne, je comprends un peu l'interrogation de Diaoulig. Pendant toute la traversée (153 Milles) j'avais en boucle toujours les mêmes interrogations pourvu qu'il n'y ait pas de casse, et que personne ne tombe à l'eau. Dans çes situations le déplacement sur le bateau peut être très périlleux, et récupérer un homme à la mer semble absolument impossible. Si cela avait été le cas il est évident que j'aurai tout mis en œuvre pour le récupérer, avec quel succès ? Quand vous avez 4 ris dans la GV sans génois et que vous faites des pointes à 12 nœuds, avec une houle monstrueuse qui passe par dessus bord, et des vagues qui ressemble à des immeubles faire demi tour est ce vraiment réalisable ?
Nous étions toujours attachés, avec gilet, et à chaque prise de quart notre premier réflexe était d'attacher la longe longue, jusqu'à la prise en main de la barre et ensuite d'accrocher la longe courte.
Je crois effectivement que les chances de récupérer quelqu'un dans cette situation sont pratiquement nulles.

24 oct. 2018

Dans de telles conditions, et pour autant que le pilote automatique/régulateur d'allure soit suffisamment performant, n'est-il pas préférable que l'entièreté de l'équipage reste dans le carré afin de s'assurer que personne ne passe par dessus bord?

24 oct. 201824 oct. 2018

@maximus99
Ah oui, tout de même, 4 ris dans la GV....

24 oct. 2018

Tu devrais penser a lui demander ou il a planqué son portefeuille, et le code de sa carte, suivi d'un bon coup d'étrave sur la tronche pour abrèger ses souffrances

24 oct. 2018

Donc Diaoulig tu considères qu'on a le droit à un certain pourcentage de pertes dans la plaisance ?
A partir de quelle force de vent ?
Je crois que tu mérites bien ton pseudo :doc:

24 oct. 2018

Activer dans la minute la touche MOB sur un GPS;

Réduire au maximum pour remonter au prés.

24 oct. 2018

Et aussi la touche distress VHF + tous moyens de signaler à l'extérieur à tout ce qui peut être à portée...
Cdlt
JM

24 oct. 2018

Ouf J'ai eu peur que les spécialistes ne soient pas en service ou en veille car réduire au maximum j'y aurais pas pensé.

24 oct. 2018

Heureusement que André Gentil avait des copains efficaces !

Il le raconte dans son livre "Par les trois caps, t'es pas cap". Lors de sa première navigation après son tour du monde en solo, dans un départ au lof, il passe à l'eau, sans gilet.

Force 8, au portant sur un half tonner, entre les Sept Iles et la côte avec un courant de 3 noeuds favorable.

Les copains sont remontés au vent contre le courant et l'ont récupéré rapidement.

S'ils n'avaient pas essayés, André ne serait plus là.

24 oct. 2018

viking
half tonner donc grosso modo 10 à 11 m de compétition avec un équipage important et aguerri c'est une chose, la même de nuit à trois (donc deux qui restent) sur un cognac ?

24 oct. 2018

Half Tonner , c'est autour de 9m et ils étaient en convoyage à 3 ou 4.

C'est sur que sur un Cognac, c'est encore pluis compliqué.

karibario.blogspot.com[...]ac.html

24 oct. 2018

Je comprends votre questionnement Jpierre mais quand même... ne vaut il pas mieux tout tenter pour sauver la vie d'un Homme ? comment trouver le sommeil dans sa bannette en sachant qu'on a lamentablement fuit en laissant le MOB à sa destinée ? perso je ne pourrai pas me regarder dans une glace, le capitaine est responsable de son équipage et si l'un de ses membres est en péril il doit tout faire pour l'en sortir, au péril de sa vie si il le faut...
Après dans du vrai gros temps avec des creux énormes et un bateau qui avance à fond à sec de toile, on est d'accord que les chances sont minimes, mais minime ne veut pas dire nulle :-)

24 oct. 2018

c'est bien la question que doit se poser un "responsable" .

l'équipage est composé de 4 personnes (par exemple) ; l'un passe à l'eau dans une mer comme décrite ...doit-on courir le risque de perdre les 3 restants alors que l'on a aucune chance de le repécher .

gros dilemme .

perso je tente le demi tour ,pour pouvoir ensuite dormir tranquille mais sans aucune illusion .mais je ne fais que "tenter" pour voir si cela, est possible sinon ...je met le pavillon en berne .

lorsqu'il fait tres mauvais ,tout le monde dans la cabine ,demi panneau de descente en poste et un seul dehors attaché ..

24 oct. 2018

Oui c'est le raisonnement de Jpierre, et son exemple cité par F10 avec mer équivalente résume bien le dilemme...
La solution tout le monde en cabine, gilet sur le dos et capitaine à la manoeuvre est celle que j'applique dès que je croise du mauvais temps avec des débutants, avoir tout le monde sur le pont encombre et inquiète (il faut avoir l'oeil partout, je me rappel d'un jour ou pour s'accrocher à la suite d'une vague un ami équipier débutant a eu la bonne idée de larger le coinceur de drisse de GV déjà sous 3 ris, voile explosé, palan de GV explosé, bôme qui a emporté un hauban, bref en 2sec on est passé de "ca secoue" a "on est dans la merde" , je préfère donc être seul sur le pont et n'avoir que le bateau à gérer

24 oct. 2018

diaoulig, tu évoque un équipier comme une personne avec laquelle tu n'as pas de lien affectif particulier. Imagine maintenant que cet équipier/équipière soit ton épouse, ta compagne, ta fille,ton fils, réagirais-tu de la même manière?

24 oct. 2018

bon,
je vois qu'au moins le sujet ne laisse pas indifférent.
en fait, je base ma réflexion sur un accident datant d'environ 25 ans dont le skipper était une connaissance.
en résumé:
bateau de 14 m en fuite dans un 10 établi avec des claques à 11 (origine services météo) et une mer par l'arrière d'environ 10 m déferlante.
un équipier est embarqué et le mousqueton pris en torsion latérale s'ouvre quasi instantanément (témoignage de l'équipage)
le skipper à la barre n'a rien fait, pas même la bouée.
au tribunal, les juges lui ont donné raison en précisant que dans ce cas de figure il avait agit de façon responsable (préservation de l'équipage et de ses moyens de sauvetage par la suite) et humaine.
le skipper détruit n'a plus repris la mer à ma connaissance mais je l'ai perdu de vue.
dernière précision cela c'est passé hors de france, le jugement aussi.
il n'y a dans mon questionnement aucune volonté de polémique, simplement celle d'essayer d'anticiper un cas de figure qui je l'espère ne se présentera jamais.
de vos remarque, je retiens celle de viking qui préconise d'activer la touche mob sur le gps et de remonter au près mais est-ce réaliste pour un bateau déjà en fuite ?
le facteur relatif entre le bateau et l'état de la mer et du vent est aussi très intéressant.
jpierre

24 oct. 201824 oct. 2018

Jean Pierre, en lisant ta réponse, je crois que le soucis est le titre de ton post.

"Mob par gros temps" l'interprétation n'est pas la même que "Mob, par condition dantesque, bateau en fuite pour condition de survie"
La deuxième expression semble plus en phase avec l'expérience que tu contes.

24 oct. 201824 oct. 2018

@Diaoulig,

Les conditions météo peuvent influer sur ta maitrise du bateau.
Tu en es maitre tout tenter pour repêcher le gars.
Tu n'en es plus maitre - OK tu es impuissant.

Mais même impuissant pour le re pécher il faut tout tenter pour sauver le Mob, largage survie, bouée, lampe a éclat, noter la position, Mayday ....

D'autre que toi avec un bateau plus gros, un hélico, ... pourront peut être faire quelque choses.

Fermer les yeux, se dire c'est fini et en rester là me semble inconcevable.

24 oct. 2018

à condition d'avoir un moyen radio en mesure d'être reçu...

24 oct. 2018

Bien sur Jean Pierre,
si le bateau est plein d'eau que sa sécurité semble menacé a cours terme - que l'hypothèse d'une évacuation est présente dans les esprits - j'hésiterais a balancer le bib et là derrière un clavier je ne suis pas capable d'affirmer ce que serais ma réaction.

En dehors de ce cas hyper particulier - aucune hésitation a avoir - même si il y a 1 chance sur 1 000 000 d'améliorer le sort du Mob, il ne faut pas la négliger.

24 oct. 2018

cezembre
c'est en fait là où se situe le noeud du problème pour moi, quelle est la limite entre le moment où il faut tenter quelque chose et celui où la solution est de ne rien faire.
dans le cas que je prends en exemple les conditions étaient effectivement compliquées pour ne pas dire plus.
mais qu'en serait-il avec un bateau plus petit dans des conditions moindres mais proportionnellement aussi difficiles ? ( un corsaire dans f 5-6 avec deux mètres de creux très courts par exemple )
jpierre

24 oct. 2018

le Mayday me semble evident et est je pense sous entendu

24 oct. 2018

L'EPRIB est obligatoire en hauturier maintenant.
Et si pas en hauturier une VHF devrait suffire (obligatoire aussi).

Et en côtier ou aucun de ces équipements n'est obligatoire, il faut vraiment être un crétin fini pour se faire prendre dans des conditions correspondant à ton sujet.

24 oct. 2018

tout tenter pour le sauver ok, de prime abord c'est la chose à faire.
mais si tu lance tout tes moyens de sauvetage dans l'optique que tu donnes et qui est en soit évidement humaine que fera tu si la situation se complique et que tu te retrouve a par exemple devoir évacuer le reste de ton équipage (disons 5 personnes plus toi par exemple) alors que ton radeau a été lancé plusieurs heures auparavant ?
où se situe la limite entre la volonté de sauvetage et la prise de risque, entre la disparition d'un équipier et la potentialité de celle du reste de l'équipage ?
quel doit être le raisonnement amenant à une décision ou à une autre ? ce raisonnement devant qui plus est être quasi immédiat
jpierre

24 oct. 2018

Bonjour,

je suis à 1000% d' accord avec Cezembres, et pense que la situation peut être très différente en 2018 qu' il y a 25 ans (pas au niveau de la météo mais des moyens d' alerte).

De nos jours, à partir du moment où l' alerte est donnée (Epirb, PLB, VHF etc...), il y a quand même de grandes chances pour avoir un hélico sur zone "relativement" rapidement (jusqu' à 200M des côtes), et la bouée + tout ce qui peut servir à baliser augmentera les chances de récupération de l' HLM.

Dans le gros mauvais temps au portant, j' essaie toujours de garder un bout de GV très réduit, de façon justement à être "plus facilement" capable de remonter "au-cas-où". C' est pour moi un gage de sécurité, même si le bateau est plus stable sous voile d' avant seule.
Maintenant, il arrive forcément un moment où çà n' est plus possible, mais je le retarde au maximum.

Gorlann

24 oct. 2018

A vrai dire on peut tergiverser des centaines de ligne la dessus je crois que tant qu'on y est pas confronté (chose qu'on ne souhaite evidemment à personne) on ne peut que supposer la réaction que l'on aura...
Ton exemple par F10 avec 10m de creux est glacant, pour mon cas personnel par F10 mon bateau tire des bords carrés, si il faut donc remonter au vent pour sauver le MOB il y a de forte chance qu'il ai le temps de se noyer... mais ne tenterai je pas quand même ? sur h&o derrière le clavier je dirais oui, une fois dans l'ocean australe loin de tout on en reparle...

24 oct. 2018

"le mousqueton s'ouvre quasi instantanément" c'est pour ça que je n'ai aucune confiance dans les longes vendues dans le commerce, 2m de long, élastique et mousqueton de merde.

24 oct. 201816 juin 2020

Il faut reconnaitre où il y a des situations ou faire route en remontant au vent est impossible pour certains voiliers.

Mais dans le Fastnet 1979, le She 36 "Lorelei" à A.Cathelineau (yachtman de l'année en 1979 ) a réussi a sauvé un équipage dans ces conditions démentes. Cela n'aurait pas été possible pour la majorité des voiliers.

Mais il a osé.

Photo: "Lorelei" à l'abandon à Bordeaux.

karibario.blogspot.com[...]er.html

24 oct. 201824 oct. 2018

Bonjour,
Certes diaoulig n’y va pas avec le dos de la cuillère mais le témoignage de maximus 99 est là pour poser la question en termes plus concrets ainsi que l'intervention de diaoulig. D’autant que son récit évoque du vrai gros temps pas un force 8 en baie de Quiberon ou en rade de Hyères. Qu’est ce que du gros temps ? cf Navigation par gros temps. A.Coles (édition au choix) ou se reporter à Une fois suffit. Smeeton. On confond peut être trop maintenant mauvais temps et gros temps que selon ma définition, je n’ai jamais rencontré.
Qui surtout s’il navigue en couple ne s’est pas posé la question (il y a combien d’équipiers sur un half tonner et à priori de quel niveau de compétence?) ? Je suis de ceux qui pensent qu’en cas de circonstances exceptionnelles, chacun possède des capacités de réaction insoupçonnées. Cela suffit-il ?
En particulier si la chute se produit au portant ; oui, enfoncer la touche MOB ; mais ensuite ? Pour peu qu’il y est à l’avant un foc tangonné, détangonné, réduire ou affaler la voile d’avant, larguer la retenue de bôme, lofer, si l’on n’est pas déjà au bas ris, réduire encore, ne pas mélanger tous les bouts qui avec le vent ne manqueront pas de s’emmêler, mettre le moteur en route, etc … Et tout cela comme dans les livres en gardant un œil sur l’homme tombé à la mer. Car dans ces conditions de temps et d’équipage, la touche mob permet de revenir sur zone mais à moins que l’équipier tombé à l’eau ne porte une balise personnelle (souhaitable) on recherche quand même une aiguille dans une botte de foin.
Alors on peut disserter pendant des heures. J’espère seulement ne jamais être en situation de me poser réellement la question et de devoir prendre la mesure de tous les paramètres en jeux. Parce qu’ il y a le « pendant » et puis surtout, même si une manœuvre a été tentée, il y a surement « l’après » ; et la route doit être longue… Je serais même plus affirmatif en pensant à quelqu’un de mon entourage éloigné qui 30 ans après est toujours un peu “en route“.
Philippe

24 oct. 2018

J'ai souvenir avoir lu dans mon adolescence des récits de navigation sur clippers. Navires peu aptes à remonter au vent en mauvaise condition atmosphérique!
Dans l'un d'eux, un marin était passé dessus bord dans le gros temps dans les mers du sud.
Un matelot lui envoie la bouée couronne.
Le commandant le tance:
"C'était prolongé l'agonie du MoB; avec les albatros contents de pouvoir manger du frais, en particulier les yeux".
Donc mauvais réflexe. :lavache:

24 oct. 201824 oct. 2018

Le jour où cela arrivera je saurais !
En attendant ce ne sont que des élucubrations faites au coin du feu. Il manque pas mal de paramètres pour être proche de l’état émotionnel de ce triste jour. Et si et si et si .......
.
J’ajouterais que mon « mantra » n’est pas de savoir comment j’agirais mais de faire en sorte que cela n’arrive pas.......... entre autres termes, utilisez vos neurones pour faire rester l’equipage à bord plutôt que de vous demandez comment faire après.

24 oct. 201824 oct. 2018

Serait-ce judicieux de lancer à la mer en plus de bouée, perche IOR, etc... l'EPIRP du voilier accroché à un feu à retournement pour aider les recherches ?

24 oct. 2018

Nous ne sommes que deux à bord. Pour nous, la chose est simple, si l'un de nous tombe, c'est fichu. Donc la première chose, c'est de faire en sorte de ne pas tomber.
Ensuite, fichu ou pas, celui qui reste fera tout son possible pour essayer malgré tout de récupérer l'autre.
Là où je rejoins Diaoulig, c'est sur la question du gros temps. Nous avons déjà eu du gros temps, du vrai au large de l'Islande. Le meilleur angle de remontée était à plus de 90°. Donc on essayait plus de ne pas reculer que d'avancer. Comment envisager une récupération quelconque dans ce cas là, quand on glisse à plus de 3 nœuds sous demi trinquette seule et qu'on essaye de ne pas se faire rouler par les vagues ?
Même avec un équipage conséquent, il n'y aurait malheureusement pas eu grand chose à faire. Mais je crois que même dans ce cas, on aurait essayé.
Ne pas tomber reste la meilleure solution.

24 oct. 2018

Je n'ai jamais été confronté aux conditions extrêmes décrites plus haut, mais j'avoue néanmoins humblement avoir pris quelques belles branlées, en solo comme en équipage.

En équipage, voilà ce que je fais :

  • Tous ceux qui n'ont pas vocation à être sur le pont restent dans le carré, en se tenant solidement à ce qu'ils peuvent.
  • Idéalement, ne reste dans le cockpit que le barreur en longe courte.
  • On part bien évidemment du principe que les conditions sont dégradées depuis un certain temps, et qu'on a déjà réduit au max.
  • Si on est au stade où il faut encore réduire, seul l'équipier le plus expérimenté reste sur le pont pour manœuvrer, et il le fait attaché. Je préfère une voile déchirée à un équipier à l'eau.

Un paramètre à prendre en compte : si ça se dégrade de manière inattendue, si je vois qu'un équipier montre des signes d'anxiété, je l'envoie dans le carré. La panique est communicative et dangereuse.

D'accord, après, c'est moi qui nettoie le vomi, mais ça vaut mieux qu'un HLM en conditions musclées.

Dans le cadre de la gestion des quarts, l'explication a été donnée plus haut et je n'ai rien à ajouter.

Bien sûr que l'idéal est de ne pas tomber, mais qui peut se prétendre parfait en la matière ?

Bon vent et mer belle à tous, en toute sécurité.

24 oct. 2018

Je crois que j'essaierais aussi de repêcher le nageur. Mais je sais aussi qu'il y a une limite...

Etant pour ainsi dire toujours le plus expérimenté à bord, quand j'ai des équipiers, en cas de mauvais temps, mon message est simple. Si je tombe à la flotte, qu'ils essaient déjà de rentrer dans un port et de se sauver eux-mêmes. Qu'ils ne s'occupent surtout pas de moi.

24 oct. 201824 oct. 2018

Michel, tu nous manqueras !

(A moins que tu ne sois vraiment très bon nageur et que tu puisses rentrer peut-être même avant le bateau)

24 oct. 2018

:langue2:

24 oct. 2018

Diaoulig tu prépares ta route du Rhum sur Virtual regatta ? La pression monte !! Tu dois être un sacré héros de la mer pour envisager de telles situations.... En fait je t'explique. Personne ni aucune théorie ne peut intervenir de façon fiable face à la réalité de ce genre de situation. Ton instinct prendra le dessus. De là tu sauras de quel trempe tu es. Mais rassure toi, dans ton canap ou sur ton cata de loc, tu prends pas trop de risques.. Et dans la vraie vie, en effet, si tu es le maître à bord, tu es sur le pont quand les autres doivent être à l'abri. Tu fais. Tu dis rien. Tu agis. De la part d'un de ceux qui sont passé par quelques coins chauds, pendant un peu plus qu'une semaine au mois d'aout... La mer n'est pas le territoire des hâbleurs..

24 oct. 2018

mdr, je pense que tu ne sais rien de jp Diaoulig

24 oct. 2018

C'est un Breton, ça ne te suffit pas?? :reflechi:

24 oct. 2018

Absolument rien en effet, mais l'angle du propos n'annonce pas tant de grandeur... Je ne demande qu'à en savoir plus !

24 oct. 2018

"Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer" (Guillaume d'Orange)

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