Mes conneries de l'été..........vos conneries de l'été.........

Je vous propose les deux derniéres conneries que j'ai faites dans l'été.

L'objectif n'est pas uniquement que vous puissiez me railler mais aussi de se mettre en téte des points de prévention qui peuvent anticiper des accidents ou incidents.
Il serait sympa que d'autres partage leur expérience.

Avec la premiére j'ai failli tuer mon fils.....ce qui aurait été ballot.

Une heure du mat, retour de péche. Trop nombreux a bord en plus c'est le bordel, du poisson et du sang partout, des cannes mal rangées........on rentre au moteur de toutes façons c'est pas loin, j'ai la flegme, les manoueuvres sont quasi impossibles puisque on peut pas bouger sur ce bateau avec tout ce monde.
Mon fils fait un peu de place dans la baignoire et va se coucher dans la cabine avant.
Depuis qqs jours j'ai de l'eau dans les fonds, un peu........ faut que je vois ça, mais bon ça attendra.
Le retour est calme l'objectif aller se coucher rangement et nettoyage demain.
Le lendemain aspirateur, dégraissant, séchage........recherche de la fuite.
Mon magnifique waterloock en inox avait un trou d'un centimétre carré laissant échapper de l'eau et du monoxide de carbonne............pour un retour de péche c'est passé si j'avais été en croisiére c'est dans un sac plastique que mon gamin descendait du bateau.
Il y a deux ans (environ) JP postait sur les pots en inox en disant que le plastoc était préférable.........moi j'avais fait l'inverse en déposant lee plastoc pour mettre de l'inox.

Avec la deuxiéme j'ai failli me tuer.......ce qui est moins grave (mais bon, on peut pas étre au top en permanence).

J'avais fini mon nettoyage du bateau et l'aspirateur était plein de gras et de suie, j'avais pensé le rendre bien dégueu a Pascal (11) puisque c'est le sien mais je me suis ravisé des frois il est pas commode.
Nettoyage donc sur le ponton de l'aspi. Dans la foulé on va mettre un coup a la rallonge qui est pleine de gras aussi. Ben wouais yavait un pet sur la gaine, aprés ce grand lavage j'étais trempe pied nus sur le quai inondé d'eau.
Je ne sais pas combien de temps un différentiel met pour "sauter" mais c'est long..........trés long.

Bonne journée.
:langue2:

L'équipage
11 août 2009
11 août 2009

Sa secoue !
"Je ne sais pas combien de temps un différentiel met pour "sauter" mais c'est long..........trés
long."

Il saute avant que tu soit ne sois exposé à 30 mA pendant 20 mS (la dose mortelle)... il saute en fait entre 8ms et 12ms

C'est trèèèèèèèès long une milliseconde.

11 août 2009

ms...............
...........ça veut dire méga seconde, non ?
:mdr:

11 août 2009

Maxi
Le diff saute souvent avant. 30 mili c'est maxi.
Des fois il saute pas...
*Surtout quand il parle chinoisroumainserbocrate

11 août 2009

Attention aux différentiels on n'est pas toujours bien protégé
le temps de déclenchement d'un différentiel dépend de sa courbe U,D....(type du différentiel). A courant égal, un différentiel sur un moteur mettra nettement plus longtemps à déclencher qu'un différentiel pour une installation classique. Malheureusement,il y a beaucoup d'installateur qui ne connaissent pas les courbes Courant/temps... et cela peut avoir des conséquences fâcheuses.
Attention, c'est valable aussi dans nos bateaux, suivant le type de consommation, il faut le bon différentiel.
Kénavo

11 août 2009

euh
j'arrive après la bataille, petite erreur, n'est pas pour ton poste tili mais celui du dessus ;-) :-|

11 août 2009

Ne pas confondre
les caractéristiques d'un disjoncteur magnéto-thermique dont il existe (comme pour les fusibles) des courbes de déclenchement adaptées à chaque usage (dont les moteurs qui ont de fortes sur-intensités au démarrage) avec celles d'un disjoncteur différentiel dont le rôle principal est la protection du personnel...

Voir par exemple le site de Legrand : c'est très bien expliqué.

_/)

11 août 2009

petite erreur
le temps de déclenchement est identique , que ce soit en différentiel et en magnétique, il n'y a que pour les surcharges et donc le déclencheur thermique ou le temps est fonction de la courbe.

11 août 2009

2 belles c.....en effet
Heureusement que ça s'est bien terminé.

Mais c'est de ces moments là que nait l'expérience.

François

11 août 2009

Où a été la conn..ie ?
Cet été, en course, le temps est plutôt à grains, la mer houleuse. Plein vent arrière, sous spi, un ris dans la GV, une retenue de bôme bien raidie pour empêcher l'empannage, inévitable sans ça vu les vagues. Pourtant le barreur est excellent (c'est pas moi !). Un vilain grain sous la forme d'un nuage sombre monte derrière nous, je fais affaler le spi par précaution et renvoyer le génois. Quand le grain nous tombe dessus (30 noeuds environ), le vent tourne quasi-instantanément de 45 degrés à l'instant même où je descends à la table à cartes. Claquement style coup de fusil, une fusée passe au dessus de ma tête, l'écoute fouette l'air...on a empanné ! Premier souci : personne n'est blessé ? Non, on est tous là, le retenue de bôme s'est distendue sous l'effort, s'est appuyée sur la filière, laquelle n'a pas cassé mais a tordu 2 chandeliers. Chance : je n'ose imaginer s'il y avait eu une tête ou autre sur la trajectoire de la voile.
Moralité : je vais mettre un Walder prochainement.

11 août 2009

Ha les orages...............
.........en Med aprés le 15 aout, tu les vois arriver et tu sais pas si tu réduit pour rien ou si tu vas pas regretter de pas avoir sorti le solent (voire le tourmentin)........

11 août 2009

mauvais côté de la bouée.
Salut à tous,
bien ma connerie à moi c'est au départ de Jersey.
Grande voile + moteur, plein de bateaux dans tous les sens et sous voile.
je fais cap au sud et il y a un voilier (10m)sous mon bâbord du mauvais côté de la bouée comme moi, mais il remonte, je lui ai passé devant de justesse et ai eu le droit un geste comme quoi j'étais cinglé.
Il n'avait pas tord, c'est après que j'ai réalisé que je suis passé du mauvais côté de la bouée heureusement à la pleine mer et j'aurais du virer pour le laisser passer.

conclusion , je ne navigue pas assez
JC22

11 août 2009

JC22, tu peux préciser?
c'était quoi cette bouée/marque?une cardinale,une latérale, autre?Merci de nous éclairer...

11 août 2009

La bonne blague...ou un défaut d'entretien
Je ne sais s'il faut qualifier cela de connerie ou de malchance. Voici la mésaventure qui m'est arrivée cette été:

Je vérifie assez régulièrement la zone moteur en ouvrant la trappe de visite toutes les deux heures (bruit température eau dans les fonds).

Pour une raison que j'ignore je ne le ferai pas ce jour-là, c'est une petite nave tranquille entre Alghero et Bosa en sardaigne ouest 35 miles.

Arrivée à Bosa, odeur bizarre de gas-oil et bruit bizarre : regard dans les fonds : horreur y a plein d'eau et du gas-oil . Coupure moteur immédiatement, heureusement je viens de terminer ma manoeuvre à quai.

Aprés ouverture des planchers et trappe : tuyau d'arrivée gaz oil en cuivre corrodé quasi détruit : bouchage sur la partie encore saine avec une pinoche. Il y a 450 litres d'eau salée dans les fonds avec du GO (environ 60l)

Ensuite une journée à vider et à nettoyer avec 4 bidon de 25l prêtés par la capitainerie soit 5 allers retours à la décharge! service assuré la capitainerie en voiture avec beaucoup de gentillesse et pour une somme dérisoire puis ré amorçage du circuit de GO. Le pied!

1- L'origine de la fuite : le trop plein du col de cygne qui s'est coincé ouvert à cause de saletés:
le moteur pompait l'eau de mer pour en rejeter une partie dans le bateau, l'autre partie passant dans le refroidissement suffisamment pour ne pas déclencher d'alerte : efficace pour se couler soi-même. Remède brancher ce trop-plein sur une évacuation directe à la mer et non plus dans le bateau ? A qui d'autres cette mésaventure est arrivée ? Le risque pris est énorme par rapport au caractère dérisoire du prix de cette pièce.

2- L'eau chaude en s'agitant dans les fonds a créée semble t il un phénomène trés rapide d'autocorrosion du tube en cuivre d'arrivée de GO en cuivre et l'a détruit comme en témoigne le tas de résidus de couleur bleu résultat de cette corrosion galvanique.

Ce tube avait été vérifié dans les fonds à la dernière révision il était légèrement attaqué et j'avais pensé le couper pour le reprendre plus haut dans le stratifié à l'abri d'une éventuelle corrosion. C'est fait maintenant.

Reste à vérifier les effets galvaniques ou l'existence de courants de fuite sur le bateau pour expliquer la rapidité de cette corrosion (quelques heures à peine) pour savoir si cela ne vient pas d'un défaut: Révision des tresses de masse et remplacement (elles sont en piteux état). Vérification des anodes du moteur et de l'arbre d'hélice.

J'imagine si cela était arrivée par mer formée ou par pétole entre la sardaine et marseille bonjour l'ambiance.

Si quelqu'un à des lumières sur le sujet elles sont bienvenues.

13 août 200916 juin 2020

cuivre stratifié dans les fonds..?
Bonjour.
Pour le gasoil je ne suis pas pour le cuivre sauf s'il s'agit de petites longueurs, sur le moteur par exemple. Le mieux me parait être les tuyaux souples armés en vérifiant qu'ils ne frottrnt pas sur un endroit agressif.
Mais le cuivre stratifié dans les fonds...dans les fonds on rencontre de l'eau salée assez facilement et une stratification n'est pas étanche; elle laisse passer l'humidité salée qui va s'installer et déposer son sel contre le tuyau et aussi dans la stratification avec une humidité résiduelle permanente qui provoque du délaminage...qui accentue l'entrée d'eau...qui facilite la corrosion...qui...etc, etc.
Evidemment on ne voit rien mais le danger reste, encore plus sournois.
J'ai réinstaller moi-même un tuyau cuivre en fixe pour ramener le gaz du coffre arrière ad'hoc à la cuisine. C'était fait comme cela mais je l'avais trouvé un peu trop "vert" à l'achat du bateau (age 28 ans)...Il ne passe pas dans l'humidité à priori mais à mi-hauteur de la coque dans un coffre contre-moulé: Pour autant au bout de 7 ans il s'est quand-même oxydé et je regrette de ne pas avoir tout fait en tuyau souple nouvelles normes. Quoique ...J'en ai juste une longueur entre ce tuyau et la cuisinière pour assurer son balancement: il a 6 ans et bien que garanti très longtemps il est devenu poisseux...comme quoi ces nouvelles normes n'ont peut-être pas prévu le milieu salin..!
En résumé faire simple, visible, facilement accéssible, facilement démontable et facilement changeable...
Bonne nav.

11 août 2009

une précision
Il faut lire : anti-siphon et non col de cygne, c'est bien le clapet de l'anti-siphon qui était défaillant, ce dernier parait-il doit être vérifié régulièrement. (doc vetus)

11 août 2009

Antisiphon
Ma solution : remplacer le clapet par un petit tuyau débouchant dans le cockpit au-dessus d'une des vidange : au moteur, on a un petit pipi permanent prouvant que l'eau circule bien et pas de risques de bouchage ou blocage ouvert. En plus ça coûte moins cher qu'une alarme de température échappement.

11 août 2009

On en fait tous...
Salut Rachid et tout le monde,

Bien sur des conneries, on en fait tous, mais ce qui devient ennuyeux, c'est l'accumulation sur un labs de temps court.

Cet été, dans la même journée, j'ai faillit tomber à l'eau, puis eu quelques difficultés à étaler un coup de sirocco (40nds et +) non prévu près des cotes d'Elbe. Le tout aurais pu mal se finir a cause de mes conneries accumulées que je ne fait pas habituellement comme par exemple, aller à l'avant sans s'attacher dans une mer croisée, prise de ris pas préparés avant le départ, ...) Parfois, on est moins attentif que d'habitude, on ne sais pas vraiment pourquoi, mais on peux le payer cash.

Pour nous ça c'est bien terminé, si j'ai un peu de temps, je vous raconterais plus en détail plus tard (la, je suis au boulot).

Quand on s'en sort bien, on appelle ça "l'expérience", sinon, "l'inconscience" ...

A+,

11 août 2009

Ma dernière
Toute simple...

Hier soir, en remontant depuis ma plate-forme à l'arrière de mon Evasion 37, j'ai saisi la palan d'artimon à pleine main pour hisser mes 100kg sur le pont... :bravo:

Impeccable! Je suis bien remonté, "avec la souplesse félien du petit oiseau qu'on appelle le cochon! " (dicton paternel)

Juste un détail....:heu:

Une fois, sur le pont, la bôme d'artimon, ayant parfaitement suivi le mouvement m'a assez bien assommé! :oups:
Comme disait un certain Jacques C. après avoir dissous l'assemblée: " quel con, mais quel con!"

Vous pouvez rire et vous moquez! C'est tout ce que je mérite!

PS: Mon vrai nom est Averell Dalton....

:goodbye:

11 août 2009

rectif, décidfément
Edit: ( y'a paaaaaaaas d'bouton sur Héo pour éditer)

Vous pouvez rire et vous moquER! ;)

11 août 2009

Ce qui est effectivement le + à craindre....
Ce n'est pas l'incident, mais comme le signale Grietick, c'est la cascade d'incidents qui est grave : le tuyau d'échappement qui se décroche, la flotte qui rentre dans le canote, qui bouffe la canalisation déjà corrodée, etc.
Je me souviens d'un accident fort malheureux quelque part du côté de l'ile d'Yeu : pourtant par temps maniable dans ce coin du Pont d'Yeu, une vague couche un voilier, deux équipiers passent par dessus bord. Choqués, ils n'ont même pas le réflexe de saisir la bouée qui leur est lancée. Le skipper démarre le moteur, mais un bout qui traînait dans l'eau s'engage dans l'hélice. Le skipper tente une manoeuvre de récupération à la voile mais les manivelles de winch sont passées à l'eau... 2 morts hélas.
Toutes les causes d'incidents peuvent être prévues, toutes les procédures de remèdes envisagées et essayées, l'enchainement de pépins peut être imprévisible. Concrétisation sinistre de ceci : Tchernobyl.... Dans nos centrales nucléaires réputées sûres, les spécialistes avouent (parfois) leurs craintes à ce sujet. Brrr...
Plus prosaïquement, sur nos bateaux en dehors des conseils de prudence, vigilance, entretien, etc, à part rester chez soi dans son lit, je ne sais quoi suggérer ?

11 août 2009

Monté sur un caillou
à Arranmore (Donegal)
Parti le matin de bonne heure de Killala (comté de Mayo), traversé Donegal bay et doublé Rathlin O'Birne, j'arrive à l'Ile d'Arranmore le soir et je souhaite mouiller dans Chapel's bay, une crique que je suppose sympa au vu de la carte. Un alignement y conduit et je le suis. Mais quelque chose me chagrine: l'alignement me fait passer sur des cailloux. Je trouve celà très étrange. Mais je me souviens de l'alignement d'entrée d'Inishbofin harbour, l'année dernière avec Pépette: il faisait passer à moins d'un mètre d'une roche. En fait, il fallait le quitter au dernier moment et contourner la roche. Fort de cette expérience, je quitte l'alignement de Chapel's bay, contourne les rochers et reprends l'alignement... puis j'entends un gros bruit. Arrêt brutal. La dérive centrale est remontée et Jaoul est en équilibre sur une roche. La nuit vient et la mer est haute. Pas l'intention de moisir ici jusqu'à la marée suivante. Faut faire vite. Au moteur, marche avant toute: rien. Marche arrière toute: Jaoul pivote un peu. Marche avant, puis marche arrière encore, Jaoul continue de pivoter. J'insiste. L'eau bouillonne sous la voute arrière. Puis, Jaoul se libère en glissant du rocher et je vais mouiller plus loin.
Ouf! Bon Dieu de bon Dieu de merde, qu'est-ce que je peux être con de me faire avoir de la sorte!
Content de m'en être sorti à bon compte, je viens pour relever ma derive arrière. Elle refuse de bouger. Je vais insister pendant plus d'une heure sans succès.
Je me couche avec de mauvais vents dans la tête. Si demain en plongeant, je n'arrive pas à remonter ma dérive, je suis bon pour renter de suite à Carentan et sortir le bateau de l'eau pour réparer la dérive probablement vrillée.
Puis, dans la nuit: un bruit de dérive qui bouge dans son puits. je n'y crois pas. C'est surement un flotteur de filet qui tape contre la coque. Je sors et inspecte dans la nuit. Rien. Je me recouche, dors mal et le matin... par acquis de conscience, je saisis le bout de relevage et la tôle récalcitrante remonte sans effort dans son puits.
Soulagement.
Petit déjeuner.
Temps calme.
Je vais pouvoir reprendre ma croisière.

L'alignement de Chapel's bay ne signalait pas l'entrée dans Chapel's bay, mais l'entrée dans la baie précédente devant laquelle je suis passé mais qui ne m'intéressait pas.

Conclusion: malgré la rigueur apparente de la cartographie et la confiance qu'on lui fait, il faut toujours soupçonner un piège et ne pas s'engager quand on ne comprend pas bien pourquoi les choses sont ainsi faites.

11 août 2009

Ensablement
Bon allez, j'aime bien ce post...Je vais raconter ma plus belle...au-dérision obligatoire tellement j'ai été con.....

MAIS MAINTENANT JE LE SUIS PLUS!!! :mdr:

Récit (écrit le lendemain de "l'incident"!):

C'est l'histoire d'un apprenti marin/crétin qui, par imbécillité et manque de clairvoyance va échouer lamentablement son beau croiseur dans 60cm d'eau!

Le dimanche 26 aout 2007, la navigation fut magnifique entre Saint-Chamas ( au nord de l'étang de Berre) jusqu'à l'immense plage de la pointe de Beauduc, 35 milles plus loin....

Départ à 10h15, arrivée vers 21h15, entre chien et loup!
Pas de vent sur l'étang de Berre, longue attente de l'ouverture de ce satané pont du canal de Caronte,

puis, 6h de prés avec un bon 4 à 5 de l'Ouest! Le panard!

Jekéhau, un bato-copain arrive avant nous, étant parti de Carro et mouille dans la bande des 8 mètres de profondeur, à Beauduc!

Quand on arrive, il est 21h30, on n'y voit goutte! Nous avançons, à tâtons, très lentement, par 2 à 3 mètres de fond, tentant de repérer le bateau de nos amis....Mais, les lumières des camping-cars (ou plutôt, de ce que nous saurons être des camping-cars, le lendemain-matin!) nous empêche d'identifier clairement l'endroit! Je demande donc, par VHF, pour gagner du temps, car nous sommes bien fatigués, la position exacte de Jekehau, afin de la rentrer dans notre GPS!

Jusque là, tout va bien! Logique et maîtrise.....

ça va pas durer.....

Dès le point GPS entré, je me dirige dare-dare vers ce dernier!
Funeste erreur!
30 secondes plus tard, TROLL s'immobilise pour le compte, tandis que l'alarme de haut-fond hurle dans le carré!

Nous voilà sur le sable....pour de bon!

L'erreur, mon erreur???? Juste avoir oublié qu'un GPS, aussi sophistiqué soit-il, cherche TOUJOURS le chemin le plus court, sans tenir compte de la terre! Et comme nos amis étaient mouillés dans une petite anse un peu sur notre bâbord, nous avons entamé une remontée vers eux....en passant par la plage!

Pendant les trois heures qui suivent, nous allons tenter de nous désensabler, avec l'aide de nos amis...sans succès! Nous décidons de rester plantés et de dormir un peu! Heureusement, le temps et la mer sont d'un calme....rassurant!

Le lendemain matin, dès potron-minet, tous les "kiters" de la plage vont rappliquer pour nous aider ! On tente tous ensemble de coucher TROLL en raccordant notre ancre FORTRESS à la drisse de grand-voile et en tirant au guindeau ! Mais, malgré trois heures d'effort, avec le bateau couché à 30°, rien n'y fera ! nous nous promenons de vague de sable, en vague de sable, sans retrouver l'eau libre....

Quasi-désespérés, nous nous décidons à appeler les secours, quand un nouveau groupe de "p'tits jeunes" (Arnaud, Loïc, Julien et P'tit Jules) décident de s'acharner, quitte à creuser sous TROLL pour le mener vers un fond libératoire.

Finalement c'est vers 11H30, grâce à leurs efforts conjugués à celui du pêcheur providentiel, muni d'un bateau de 75cv que nous viendrons à bout de la chose, sous les cris de joie hystériques de l'équipage et des sauveteurs!

TROLL FLOTTE!
Enfin, Troll a quitté l'état de péniche de débarquement ou de dragueur de vase, pour redevenir le fier croiseur qu'il n'aurait jamais du cesser d'être!

A nouveau, vous pouvez vous foutre de ma poire tout votre soûl!!!!

11 août 2009

la mienne
a quai 1x par jour je branche le boiler pour l'eau chaude pendant 1/2h
comme on etait parti pour faire dodo a l'ancre
mon amiral dit qu'il va faire tourner un peu le moteur pour ses batteries et le boiler....
et moi je vais dans le carré et branche le disjoncteur adéquat
fou rire du cap'tain...

11 août 2009

c'est balot!!!
Voici un petit recit d'un traversée France corse dont je me souviendrai.

Départ de Bandol vers 15h un samedi avec un bateau de location de 51 pieds pour 2 semaines, direction Corse.

Euphorie du départ car j'emmenais avec moi des personnes qui n'avait jamais navigué.

Vers 1h du matin nous etions 3 sur le pont à discuter, mais au loin un bateau semblait immobile de puis un bon moment et autour de lui gravitait plusieurs petit bateaux se dépalacant a des vitesses assez impressionnantes pour une distance aussi eloignée des cotes.

j'étais absorbé par ces mouvements. Aprés avoir verifié plusieurs fois aux jumelles le bateau ne donnait aucune indication d'être en peche mais je n'étais pas tranquille de voir cette agitation.je decide de reprendre la barre quand j'ai vu a babord a la surface de l'eau les flotteurs d'un filet de peche , il était trop tard le temps de casser l'aire du bateau avec un un grand coup d'inverseur et le filet passait sous le bateau dès que je l'ai vu plonger j'ai remis le moteur au point mort pour eviter de le prendre dans l'helice. une fois la quille passé le filet est remonté violement sur l'arbre d'helice puis a passé l'hélice et enfin le bateau a freiné net car la ligne de flottaison du filet c'était littéralement planté dans le safran s'arrêtant à la chandelle.

Après avoir diagnostiqué ce filet comme étant un filet dérivant enfin j'espere ne pas m'être trompé!!! nous avons choisi de le couper et de repartir avec un morceau de la ligne de flottaison. Une fois sorti de ce mauvais pas nous avons recu un message VHF du bateau en peche pour savoir si on avait réussi a sortir du filet, réponse: "oui c'est bon merci bonne nuit"

Le lendemain nous avons sorti le morceau de filet du safran puis quelque jours plus tard plongé pour reparer le trou que le filet avait créé.

Voilà en espérant être suffisamment attentif à l'avenir pour éviter ces péripéties.

@+

11 août 2009

Non d'un chien...
Arrivé sur le ponton je croise un voisin et tape une petite discute.
Ensuite préparatif pour le départ et à 2 nm du port je m’aperçois que j’ai oublié le chien.
Retour au ponton et je vois le clebs tranquillement couché devant la place du bateau.
Comme il y avait des places de libre en bout du ponton, je m’amarre à une place libre et appelle le chien. Rien, il ne bouge pas.
Je descends et vais le chercher ; Il ne veut pas venir ;
J’ai dû revenir à ma place pour qu’il consente à monter.

Ca m’est déjà arrivé 3 fois ce truc…

12 août 2009

mdr
le coups du clebs :-D
Il est pas un peu chat sur les bords ton chien ?

11 août 2009

L'est sympa ton cleb :
Il aurait pu te demander une pièce d'identité ! :mdr:

_/)

12 août 2009

Pas con, le clébard !
Il t'a fait payer le prix de ton oubli ! "ah, tu m'oublie, et ben si tu veux vraiment de moi, faut le prouver !"

12 août 2009

cetecry
Je te dénoncerai à la SPA ;-)

12 août 2009

Je vous raconterai les miennes...
...de mésaventures, l'hiver venu, pour avoir de quoi causer sur le forum...

Et "le bonjour" de Leros, Dodécanèse, du vent, mer belle à peu agitée, coins et mouillages très sympas malgré les rafales (parfois + de 30 Nds) du Meltem.

A plus !

;-)

12 août 2009

ouais !! y a des jours !!!!
accroupi au fond de la cale , je perce un pti trou sur l'arbre en inox(déjà là c'est pas sérieux, de l'inox)bref , la mèche dérape ,et boum !!!le nez sur l'arrête du plancher..la tronche du mec !!!
re belote , hier, un loquet coincé , je tire , tire , lâche d'un seul coup , sur l'élan mon coude heurte une tranche de plexi..résultat, 4 points de suture et une semaine sans pouvoir bouger le coude..
ouias !!! ya des jours !!!

12 août 2009

en mer rouge
j'avais laissé le bateau 4 mois.
à mon retour je prépare tout en quelques jours cool sans soucis
et un aprés midi je décide de clarifier le mouillage (2 ancre et 3 bouts à terre) et d'aller au quai pour faire la sortie de massawa le lendemain matin
à la nage je ramène la première ancre
je récupère les bouts et tire doucement à la main le mouillage...
et pis ça bloque genre coincé!!!!!
je comprends pas, je tire encore et j'entend un bruit
je vais à l'eau et la ho surprise je suis entre quelques patates de corails coincé comme un con

sur le quai ils se foutent de moi en me criant et t'as pas vue que la marée est basse????

moi méditrranéen je fais jamais attention aux marées.... :-| :-D

13 août 2009

J'ai beau me creuser la tête,
il y a un moment que je n'ai pas fait de conneries à partager sur ce forum comme passer ou plutôt essayer de passer entre un remorqueur et une plate-forme pétrolière à 3 ou 4 km derrière en pleine mer ou me trouver en route de collision avec un cargo qui était finalement mouillé au large, le c.n .

Mais ça ne saurait tarder...

RV

Phare du monde

  • 4.5 (124)

2022