Marches de mât sur gouvernail

Bonjour à tous.

Après la lecture de pusieurs articles confirmant que en cas de mauvais temps, il était impossible de remonter à bord en se servant des échelles du commerce, j'envisage de monter des marches de mat sur le gouvernail. J'aimerais bien votre avis la dessus.

L'équipage
21 juin 2013
21 juin 2013
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Si le safran est sous la voûte, ça ne sera pas très utile. :heu: :mdr:

21 juin 2013
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Je serais tenté de dire que ce n'est pas fait pour ça, et que percer le safran pour les installer risque de le fragiliser.

Il vaut mieux, a mon avis, avoir une échelle sur le tableau qui descende profondément.

Celà dit, je suis étonné par l’affirmation selon laquelle "en cas de mauvais temps, il était impossible de remonter à bord en se servant des échelles du commerce". Pour remonter a bord, il faut que l'echelle soit profonde et bien fixer, sinon, effectivement, ce doit être très sport dans une houle formée, et un coup a passer sous la jupe...

21 juin 2013
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Je plussoie de façon logique.
Et en associant margotte et dagget, pour être efficace (?) il faudrait des marches de chaque côté plus une bonne prise sur le bord de fuite du safran.
Ca commence à compliquer la chose.
Comme en général, si on tombe à l'eau, c'est parce qu'il y a souvent mauvais temps ou forte houle (MTO ou Ti'punch"...) .
J'ai une échelle qui descend à près d'un mètre sous l'eau, je crois amha que c'est la seule solution rapide pour essayer de remonter lorsqu'on est habillé, plein d'eau et transi de froid.

21 juin 2013
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1 m sous l'eau ça fait une echelle de 1m30. Mon bateau est petit, kelt 6,20 et ca me paraît difficle de loger ça à bord à demeure, à l'arrière .Il parait qu'on voit ce genre de dispositif dans le nord. Ca ne me parait pas idiot, la pelle descendant pas mal dans l'eau et étant bien entendue fixée à l'arrière du bateau. Cest pas très esthétique bien sûr, mais est ce que ça serait génant sur le plan hydrodynamique. La solution pourrait être aussui de traverser la pelle de part en part avec des barres inox en empechant par un moyen quelconque qu'elles viennent en butée sur le tableau arrière.

21 juin 201316 juin 2020
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une solution : les Nautica 33 :

27 juin 2013
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OUAI! c'est pas beau.... sur les camping car il y a aussi des échelons pour monter sur le toit....
salut LECELTE

21 juin 2013
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Et le plus simple n'est-il pas de ne pas tomber à l'eau ? En s'attachant par exemple quand çà commence à piauler!!!!
Ceci dit, il existe des échelles de coupé qui sont montées sur une charnière et fixées au tableau arrière qui descendent assez bas sous le niveau de l'eau. Que l'on relève en navigation.

21 juin 201321 juin 2013
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D'ailleurs, comment ça se passe si attaché tu passes par dessus une filière. Ca doit pouvoir arriver. Bref, mon systême qu'est ce que vous en pensez?

21 juin 201321 juin 2013
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Mais bon sang c'est bien sûr. Bref, mon systême, c'est nul ou non?

21 juin 2013
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Nul...
désolé !

21 juin 2013
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Ah bon. Pourquoi?

21 juin 201321 juin 2013
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Fredau n'a pas beaucoup argumenté mais je suis d'accord avec lui .
Parce que :
. tu risques de fragiliser ton safran,
. la traînée hydrodynamique va être très gênante AMHA,
. si tu tombes à l'eau dans une mer agitée tu risques plus de te blesser qu'autre chose avec ce système (le safran va se balader de gauche à droite),
. il existe d'autres systèmes cités par les autres plus haut qui semblent plus "fiables"
. c'est interdit de tomber à l'eau ! Et pis c'est tout ! :-p

21 juin 2013
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ok, alors je développe (même si j'ai l'impression que ta décision est déjà prise) :
1- ton bateau est "petit" (kelt 6,20) donc ton safran doit être proportionné, c'est à dire assez "fin" ; si tu le transperces de part et d'autre pour y mettre des marches de mat, il y a de grande chance qu'il soit fragilisé, et qu'en nav, sous voile, avec la pression de l'eau liée au défillement de celle-ci, il se casse...
Dans ce cas, tu seras bien embêté avec un bateau non-manoeuvrant (ça n'arrive jamais en cas de mer calme... comme de tomber par dessus bord) ; le remède ne risque-t-il pas d'être pire que le mal ?
2- je sais bien que l'homme descend du singe... mais il faudrait être sacrément agile pour, en cas de conditions météo défavorables (on ne passe pas à la mer par mer calme ?!), pour aller prendre appui sur des marches... positionnées SOUS la coque (enfin AMHA)
3- en plus, les marches installées ne risquent-elles pas d'avoir une incidence sur ton écoulement d'eau... et donc sur ton Cap ?
Installe une échelle souple, comme dis ci-dessous, AMHA ce sera mieux...
Mais bon, in fine, tu fais comme tu veux
Amicalement
frédéric

21 juin 2013
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Je veux bien aller mesurer l'échelle tout à l'heure...
Elle est repliable et toujours libre de dépliage, au cas où. elle s'appuie sur le garde fou arrière en inox (je ne retrouve plus le nom exact...)

21 juin 2013
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sur mon mien j'ai une échelle sur le tableau arrière qui descend 1.2m sous la flottaison , quand je navigue j'ai deux clips en plastique qui la tiennent avec un bout qui trempe dans l'eau sur 1m avec un bonnet turc au bout
il suffit de tirer dessus pour que l'échelle bascule .
le problème c'est qu'avec les marées elle n'arrête pas de monter et de descendre comme l'échelle de pilote.
alain

21 juin 2013
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ça c'est LA bonne solution ! Simple et fiable . :pouce:

21 juin 2013
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le problème de longueur de l'échelle avec la marée,c'est un peu le même problème que pour la vitesse,ça se calcule par rapport à la surface ou au fond ? :lavache:

21 juin 2013
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J'ai déja vu le dispositif de Thrankh sur un biquille, très pratique à l'échouage.
Pour ceux qui sont persuadés que la solution est de ne pas tomber à l'eau, ils ont raison!MAIS, il m'est arrivé de récupérer une personne à l'eau, et mon échelle m'a été bien utile (son échelon le plus bas est à 70 cm sous le niveau de l'eau)

21 juin 201321 juin 2013
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Fixées de chaque côté du gouvernail acvec une barre traversante inox en haut pour s'aider. Pas besoin que ça dépasse beaucoup de chaque côté, un peu plus que la largeur d'une main ou d'un pied.e suis d'accord avec jadran pour le allotage de droite a gauche sauf si quelqu'un resté à bord le tient. Tompber à l'eau quant on est seul sur un bateau, ça craint.

21 juin 2013
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thrankh
Tu demandes l'accord des héonautes mais pas leur avis.

Tu veux le faire, alors fais le. :heu: :blabla:

21 juin 2013
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y a aussi la solution de l'échelle textile rangée dans un tube, accessible et déclenchable depuis l'eau ; Si tu fais cette échelle, la longueur c'est toi qui la détermine.

Facile (un bout de tube pvc du commerce, un bouchon (pas à visser, évidemment)), pas cher ( quelques mêtres de bout ), un peu de temps pour la fixer à travers le tableau AR.

ça : www.accastillage-diffusion.com[...]06.html

ou ça :

www.accastillage-diffusion.com[...]90.html

(qu'il faudrait d'ailleurs que je mette en place lors de la mise au sec).

21 juin 201321 juin 2013
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Si margotte, pour l'aspect hydrodynamique de la chose.
Avez vous déjà éssayé une echelle de corde, même à sec? A l'eau, tu te retrouves vite fait avec un angle de 45° et les jambes sous la coque. Il faut monter les jambes de chaque côté de l'echelle et tu te retrouves vite bloqué. Je ne comprends pas qu'on vende ça. C'est limite criminel de laisser des gens compter la dessus pour leur sécurité.

21 juin 201321 juin 2013
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humm, je ne sais pas si toi, tu as essayé, mais l'echelle de corde à barreaux rigides, 5 x 20 cm x 2 cm x 2,5 cm, dans mon cas, permet de monter à bord, ce que j'ai testé, au sec d'abord et à l'eau depuis. Il est bien évident que si on ne transfert pas d'effort sur les bras autant que possible et que au contraire, l'on se pend bras tendus à l'échelle, ça ne marche pas du tout aussi bien.

L'échelle pliée en fagot, maintenue par une garcette sur le rebord de la jupe, est fixée sur une des cadènes de bastaque par un mousqueton dès que l'on prépare le bateau pour naviguer.

Fabrication = moins d'une heure, installation 30 secondes.

Prix de la version grand luxe (dynema 6 mm, barreau teck, mouqueton wichard) < 40 euro.

21 juin 2013
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expérience de dessalage en dériveur quand j'avais 16 ans et dans la force de l'age

20 mn dans de l'eau à 15 degrés, avec mon gilet pourtant, je n'avais même plus la force de faire quoi que ce soit pour me hisser à bord de la vedete snsm
tout ce que j'ai entendu c'est "il est lourd ce con" avant de quasi tomber dans les pommes au fond du cokpit
alors aller attraper une échelle dans une mer formée .....

AMHA, il faut plutôt aller chercher vers une solution de pêche de l'homme à la mer depuis le boat (bache de recup, filet .....) plutôt que de croire que le l'homme va pouvoir remonter tout seul par l’échelle avec ses petits bras musclés....

21 juin 2013
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Curieux que personne n'ait encore trouvé le systême infaillible pour des bateaux de la taille des notres. J'ai regardé hier un enregistrement you tube ou un équipier se mettait volontairement à l'eau en pleine mer pour tester les réactions de l'équipage. ils étaient quatre ou cinq à bord. Pas evident du tout de le repêcher, et encore le bateau était il équipé d'une jupe arrière, qui facilite bien la remontée à bord.

21 juin 2013
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perso, naviguant avec femme et enfant et pas d’équipage chevronné
je ne pense pas qu'ils seraient à même de mettre en œuvre un quelconque système soit disant infaillible pour aller me repêcher...
tout au plus ils sauraient noter la position, lancer la bouée fer a cheval ensuite faire un appel VHF sur le 16
éventuellement affaler les voiles/stopper au moteur
donc:
importance de partir avec la bonne météo et connaitre les capacités de l’équipage
s'attacher, même au cockpit, des qu'on est seul ou que le temps forcit
avec un équipage de régate, une combi sèche ou néoprène, une VHF portable, c'est une autre histoire ....

21 juin 2013
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On croit sentir une petite difficulté dans l'acquisition de l'expérience ici. C'est un sujet important, sur mon 7,6 mètres, j'ai une échelle télescopique qui repliée ne fait qu'une trentaine de centimètres de hauteur, mais qui donne prise à 80 centimètres sous l'eau. Pour avoir à plusieurs reprises abordé le bateau par l'arrière avec l'annexe dans du mauvais temps, il est beaucoup plus préoccupant de ne pas se faire assommer par la voute qui se soulève bien haut parfois. C'est pour cela les excellents conseils qui vous suggèrent de, d'abord, tout prévoir pour ne pas tomber. Les plages arrières ouvertes falicitent la remontée, l'échelle est la meilleure chose. Et je suis d'avis aussi, si vous voulez des opinions, que ces marches dans le safran sont la plus dangereuse chose pour vous tailler si le bateau bouge beaucoup en plus de soulever des problèmes de structure à un endroit fragile sans compter qu'en plus de vous retrouver au mauvais endroit d'une masse imposante qui bouge, vous seriez agrippé à une porte aux mouvements désordonnés.

21 juin 201321 juin 2013
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Quand l'arrière du bateau danse au rythme des vagues, qu'il roule et tangue tant qu'il peut, échèle rigide ou souple, jupe ou tableau... je sais que seul je ne remonterai pas à bord... Peut être la peur du désespoir décuplera mes forces, mais je ne compte pas là dessus.

Je suis très attaché à mon bateau.

:-( :tesur:
Autre chose à propos de poser des marches permanentes sur le safran...
avez vous pensé aux paquets d'algues qui pourraient s'y accrocher ???
C'était juste une réflexion comme ça parce que personne ne l'avait encore posée. :reflechi: :oups:

21 juin 2013
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Merci à tous pour vos réponses. je vais réfléchir. Sacré forum en tout cas, bien vivant et sympa!

21 juin 201316 juin 2020
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juste une petite dernière

21 juin 201321 juin 2013
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OK mais ce sont des poignées (hors de l'eau) posées pour manutentionner le safran depuis le bord (pour le mettre en place et l'enlever)

Et +1 pour les paquets d'algues ... et autres sacs plastiques ... :-(

21 juin 201316 juin 2020
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une alternative aux marches de safran (que j'ai vu sur des voiliers de voyage...), c'est la semelle en bas, comme sur les biloup.

En principe, c'est pas pour remonter à bord, mais c'est une semelle d'échouage, pour que le cul du bateau ne s'enfonce pas lors de posées sur sol meuble.

J'en ai fait une en verre époxy pour 30 euros sur mon Westerly Konsort.

Barbotant dans l'eau au mouillage, j'ai constaté qu'elle facilite grandement la remontée à bord par l'échelle, car on peut poser les pieds dessus et on a de l'eau jusqu'à la ceinture.

Accompagnée de marches en inox judicieusement placée au tableau (pour les mains), cette semelle d'échouage est une arme redoutable pour se hisser hors de l'eau.

A bon entendeur...

21 juin 201316 juin 2020
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et pourquoi pas les deux ?

21 juin 201321 juin 2013
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Qui menaces tu Guillemot ?

Extrait de:
www.pourquois.com[...]t-.html

"Quel bel effet dramatique que de lancer à la cantonade une menace à peine voilée, sans toutefois nommer sa cible, puis ponctuer par un tonitruant "A bon entendeur... Salut !"
Il ne manque que le claquement de porte après cela pour jeter un froid dans l'assemblée.

Mais que veut donc bien dire ce "a bon entendeur, salut" ?... Cette expression pourtant passée et restée dans le langage populaire ne semble plus vraiment dire grand chose si on y réfléchit...

L'expression ''à bon entendeur, salut'' est donc une formule agressive envers une personne pour lui signifier qu'elle est visée. C'est presque une menace voilée qui doit être comprise par l'autre qui doit faire attention.

L'expression remonte au XVIIème siècle ou un entendeur était une personne qui avait entendu car ce mot n'est plus utilisé de nos jours. Le salut, lui doit se comprendre comme le fait d'échapper à un danger.

Ainsi, la locution s'utilise pour faire comprendre à une personne qu'on est en colère contre elle et qu'il vaut mieux qu'elle se tienne tranquille pour éviter des représailles.

Vous avez bien compris ? Et bien je l'espère pour vous...

A bon entendeur... Salut !"

:heu: :oups:

21 juin 2013
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A tous les entendeurs, je dis que l'idée de mettre des échelons sur le côté du safran (comme sur la photo de vonik) est une très bonne idée qui en vaut bien d'autres. Sur la taverne, j'ai lancé un fil sur le "comment remonter à bord " et plusieurs solutions ont été émises, mais pas celle ci. Il faut bien sûr un safran extérieur et ne pas être à rechercher le quart de dixième de nœud pour aller plus vite.

:alavotre:

21 juin 201316 juin 2020
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une autre

21 juin 2013
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@thrankh : ok pour les marches comme sur la photo, ça doit fonctionner.

MAIS

As-tu comparé la taille de ce superbe gouvernail avec la pelle de ton 6.20m.

Fais comme tu veux mais les meilleures solutions ont déjà été évoquées longuement plus haut.

Des fois faut arrêter de se disperser.

22 juin 201322 juin 2013
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J'ai compris, je vais m'acheter un douze mètres ou agrandir mon gouvernail...

22 juin 2013
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l'obsession du tout sécuritaire et du risque zéro semble amener à des recherches de solutions totalement farfelues.

Autrefois, quelqu'un naviguait peinardement avec son Kelt 6,20 sans se poser ce genre de questionnement..

j'ose affirmer qu'il ne faut pas être d'un naturel anxieux pour naviguer. Sinon les sources d'inquiétudes potentielles sont si nombreuses qu'on risque sérieusement de se pourrir la vie et se gâcher le plaisir.

Ce qui ne veut absolument pas dire qu'il faille être inconscient.
Ce sont deux choses différentes..

AMHA, bien entendu :heu:

22 juin 201316 juin 2020
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Notre gouvernail étant en alu nous avions projeté d'y souder des "fences" qui auraient aussi pu servir de marches.
Sinon pour l'instant nous avons dans le bordé des marches encastrées et aussi ....une échelle de pilote pour bateau de commerce ! :reflechi: :reflechi: :lavache: :lavache:
Nous avons aussi dessiné notre prochaine échelle de bain en tube alu de diam 40 mm mais pour la réaliser il me faut trouver une cintreuse ,car faute de cintreuse sous la main j'ai demandé une cotation à un pro et ....glup, glup pas top !

22 juin 201322 juin 2013
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D'accord, et je ne suis pas venu polémiquer, mais essayer de trouver une solution à,un problême qui n'a toujours pas été bien résolu et qui à mon avis passe d'abord, pour la croisière côtiére, par l' étude dela météo. Bien sûr, on peut naviguer en 6 mètres, uniquement par beau temps, sans trop de vent mais sous certaines latitudes, ça limite pas mal le nombre de naviguations à l'année. J'ai chaviré en laser en atlantique,, pas très loin de la côte, le vent et les vagues m'ont rendu incapable de le retourner le bateau et de remonter dessus. Un zodiac a enfin pu me récupérer complètement épuisé et j'ai fini à l'hosto en hypothermie. Sans gilet, je ne serais pas là pour en parler. Je sais donc de quoi je parle. Depuis c'est vrai que j'y pense. C'est si vite fait. Même un grand comme Tabarly s'est fait avoir. Quand je regarde autour de moi, je vois rarement les gens naviguer avec un gilet sur le dos et en tout cas jamais équipés de harnais. Ce n'est pas de l'obsession, c'est du réalisme. L'optimiste a inventé l'avion,le pessimiste le parachute, et ça a sauvé de nombreuses vies.

22 juin 2013
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ok... mais un Laser n'a rien à voir avec un Kelt 6,20. Je conçois que tu aies été traumatisé par ton dessalage en dériveur. Mais un croiseur, c'est différent.

Mais AMHA ce qui compte avant tout, c'est ne pas tomber à l'eau. Parce qu'ensuite, quel que soit le moyen, la remontée à bord est très difficile.

Bonnes navs' sans stress :goodbye:

22 juin 201322 juin 2013
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Ne pas revenir d'une virée en mer : oui ça peut angoisser

chavirer en laser, c'est monnaie plus courante que chavirer en kelt 6.20m.

Quant à se retrouver à l'eau, il faut commencer par mettre en place et utiliser tous les équipements qui l'éviteront.

Et une fois à l'eau, en solo, ça veut dire avoir le meilleur moyen pour remonter à bord, seul. Il y a tout un tas de dispositif, bon ou moins bons selon ses propres critères.

Quant à mettre des marches sur le safran, en plus de potentiellement le fragiliser, quant il faudra les utiliser, le safran ne sera pas bloqué et tu risques d'être balloté de tous coté.

Je préfère l'échelle rigide déverrouillable depuis l'eau, suffisamment longue. Quand tu as un pied dessus, tu deviens solidaire du bateau par un élément rigide, c'est plus facile pour remonter.

(désolé, léger téléscopage avec le post de C'est Emma)

22 juin 2013
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même pas mal ! :mdr:

22 juin 201322 juin 2013
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Bonjour,

Sur mon bato, taille équivalente, Rhodes 21, j'ai mis un petit marche-pied en bas du tableau ar, ne serait-ce que pour passer de l'annexe au bateau, mais aussi, pour aider à remonter, il ne faut pas oublier l'embase du hors-bord qui peut être utile comme marche-pied (si on n'est pas seul à bord, bien sûr ).... j'ai aussi une échelle souple ! et je fais tout pour ne pas passer à l'O.

22 juin 201316 juin 2020
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Thankh n'a qu'à faire des trous dans son gouvernail, c'est aussi crétin que les marches de mât et ça revient encore moins cher.........Et comme disait ma vieille grand-mère quand je m'obstinais à dire des bêtises : cause à mon cul, ma tête est malade"

22 juin 201322 juin 2013
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D'accord avec Lady Jane, et ça n'accrochera pas les algues :heu: :reflechi:

22 juin 2013
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Sir lady Dame Jane est dans le vrai !
J'ai vu Ce style de réalisation lors d'un changement de gouvernail.
3 lumières de la taille d'un pied,superposées sur la hauteur de la pelle.
Pas de prises d'algues, pas de risque d'écorchures avec des marches de mat qui montent et descendent avec les mouvements du bateau en risquant d'écorcher la peau au passage.
Pas non plus trop de perte de rendement.
Bon, évidemment, c'est concevable sur un gouvernail renforcé, ainsi que ses fixations.
Pas fait de photo du système que je trouvait génial à l'époque.

22 juin 2013
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oui, on appelle ça un safran-gruyère.. :mdr:

22 juin 2013
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Non, non, ce n'était pas sur le Léman :mdr:

22 juin 2013
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Il vient juste de passer à coté de nous une péniche qui a des fences sur son gouvernail et des marches en tubes sur ses oeuvres mortes comme quoi cela existe déja.

22 juin 2013
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thrankh, n'écoute pas les septiques. Ton idée de mettre des marches sur ton safran, pour ne pas être idéale, n'en est pas moins bonne. Un safran de 6,20 est suffisamment solide pour supporter le poids d'un homme sinon il y a longtemps qu'il aurait cassé. Pas des échelons de mât qui auraient une incidence très néfaste sur l'hydrodynamisme, mais des marches en tube à l'horizontale. Bon bricolage et bonnes navs en sécurité.
:alavotre:

22 juin 2013
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oserais-tu dire que les septiques sont dans la fosse ? :-(

22 juin 2013
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Histoire de...

La question du fil de départ est bonne, elle pose des interrogations, mais...

La question n'est pas de mettre des marches (de mât ou autre) sur un safran, amha, mais de trouver le moyen de revenir jusqu'au safran, et donc jusqu'au bateau. Ensuite, de remonter, accessoirement.

Quelqu'un a essayé de sauter (tomber volontairement) à l'eau avec son VFI et son harnais, pour voir ce que ça fait? En condition quasi réelle ?
Ben j'ai essayé plusieurs fois dans différentes configurations... et des temps variables allant jusqu'à une mer bien moutonnante.

Heureusement qu'on était deux à bord, l'un pour aider l'autre.
Les filières gênent beaucoup la translation vers l'arrière si on tombe de l'avant ou du maître beau, et même si on tombe à l'arrière du bateau pareil, on est prisonnier de la longe, et si on la coupe sans aucune prise, adieu Berthe !
Le temps d'essayer de comprendre, d'essayer d'aller vers l'arrière, même aidé par un équipier, bateau avançant ou pas, ben on est épuisé, frigorifié et à la limite de la syncope.
Alors les marches sur un safran...
Et je n'ai pas vu beaucoup de personnes ayant un couteau en poche, couteau efficace, œuf Corse, et ayant la présence d'esprit de s'en servir après avoir croché le bateau. Essayez d'une main de sortir le couteau, de l'autre de se cramponner, puis de couper la longe sans crever le VFI, dernier arrêt avant l'éternel...
A l'arrêt, au ponton, ça va, mais avec un bateau qui gîte un peu, qui file ses quatre noeuds mini et pas beaucoup d'endroit ou se cramponner, même un bout est difficile à prendre, alors un morceau d'inox, avec les algues et le gras animal qui s'y est déposé.
Je dis ça, c'est histoire de réfléchir encore un peu plus.
La seule morale :
Ne pas tomber, et si on tombe à l'eau, poser juste avant des filières rigides et sans aspérités entre chaque chandelier...
;-)

22 juin 2013
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Retrouve le fil que j'avais lancé il y a peu, il est plein de bonnes idées. "Comment remonter à bord quand on est passé par dessus bord"

22 juin 2013
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Interessant ton post: donc:

a) Tu tombes à l'eau attaché au bateau par une longe et tu es bloqué entre deux chandeliers.
b) Après que tu aies saisi un bout attaché au bateau donné par ton équipier, ( tu es contre la coque) tu le passes autour de ta taille.
c) l'équipier s'il le peut met le voilier en panne
d) l'équipier coupe la longe.
e) bateau arrêté, toujours accroché par le bout, tu rejoins l'echelle et ton équipier t'aide à remonter à bord. Comme ça tu n'as pas besoin de couteau. Il faut bien sûr que lebateau soit arrêté.

22 juin 2013
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à condition d'avoir un équipier et qu'il n'ait pas deux mains gauches !!!

:-p

22 juin 2013
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euh , !? histoire de .... Si 2 comme dans ton exemple ( PhilippeG)

Pas la moindre petite drisse pour te hisser ?

22 juin 2013
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On a fait ça "histoire de..." avec ma copine, dans le but de démontrer certaines choses et d'améliorer la sécurité en cas de pépin comme un empannage lorsqu'on est ou revient du pied de mât.
Ladite copine fait 47kg sans les boucles d'oreille...
Peu au fait du maniement d'un voilier. Connait bâbord, tribord et démarrer un moteur de bateau.
Mettre en panne, connait pas vraiment, et dans ce genre de cas, on oublie tout.
Bref, tout ce qu'il faut pour se retrouver dans le journal comme il y a peu ou un skipper a été récupéré noyé après être tombé à l'eau, laissant deux passagers néophytes à bord qui ont pu se servir de la VHF...
Mais bon, ce ne sont pas mes tests perso qui sont à l'affiche mais le résultat si on a le bonheur de ne pas pouvoir compter à 100% sur son ou ses équipiers. Et je ne parles pas du fait d'être seul...

Essayez un jour, quand l'eau sera plus chaude, parce qu'en Bretagne, faut sauter avec trois pulls...

22 juin 2013
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avant de se poser la question de la remonter a bord il me semble important de savoir etre capable soi meme et ses equipiers habituels (ou pas) revenir a proximite d'un homme a la mer
donc la prudence entrainer vous a reccuperer un parebat ou autre dans toutes les conditions a la voile au moteur avec de l'air ou sans car une echelle si le bateau est loin ne sert a rien

23 juin 2013
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Pour ne pas risquer de perdre un pare-bar, un bidon de lessive vide avec une boucle de cordage passée dans la poignée du bidon... et voilà un HLM simulé.

23 juin 2013
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Si on n'arrive pas à récupérer le bidon, il vaut mieux que les équipiers évitent de tomber à la flotte. :heu: :jelaferme:

26 juin 2013
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Marrant ces réponses théoriques ! Un pare-battage à l'eau pour une manœuvre d'homme à la mer, c'est une chose à faire souvent, mais ça ne représente pas du tout le problème de remonter à bord ni de remonter une personne physique à bord. Le poids n'est pas le même, même si récupérer un pare-battage est déjà un exercice périlleux pour le pare-battage...
Un pare-bat', c'est trois kg maxi.
Un type à l'eau, même avec un VFI, c'est, à la louche, 70-85kg, frigorifié, choqué, incapable de se mouvoir car avec vous essayé de bouger avec un VFI gonflé?
On peut recentrer, SVP?

26 juin 2013
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marrant cette reponse... justement je recentrais sur le fait qu'avant de remonter a bord il faut deja que le bateau soit capable de revenir chercher la personne
le parebat n'est q'un exemple, mais rien ne t'empeche de prendre autre chose

26 juin 2013
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Attention a ne pas tomber à l'eau en récupérant le barre-bat'

26 juin 201316 juin 2020
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voilà une bonne échelle profonde (sur un arpège GTE)

27 juin 2013
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Je rejoins les propos ci dessus. Trankh dans tes réponses tu évoques la navigation en solo en dehors de moments ou il fait (très) beau. En cas de chute à l'eau en solo quelle est la probabilité pour que tu sois en mesure de rester à proximité du bateau ? Aucune si tu n'es pas harnaché avec une longe (trop longue ou ancrée trop près du bord. Parce que même si le bateau n'est pas sous pilote, s'il est pas trop mal équilibre il va filer droit un bon bout avant de se retrouver en travers avec un fardage tel qu'à la nage ...

Si tu es dans la situation poisson au bout d'une corde, des marches ça peut aider en supposant que le fait de les avoir sur le safran ne va pas faire faire des embardées telles que tu servira d'amortisseur aux mouvement de la pelle contre la coque.

Perso je n'y crois absolument pas et quitte à me lancer je préférais investir dans combinaison sèche, vfi, balise et vhf portable . Parce que de deux choses l'une soit tu es dans une situation ou tu as pense à t'attacher et tu auras pensé à le faire assez court, soit tu ne le sera pas et là tu auras besoin d'autrui pour un petit coup de pouce.

27 juin 2013
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Salut,
il me reste des petits échelons de mat ( que j'ai acheté par HO) je vais en mettre sur mon safran (qui est imposant) vu le fil inox des échelons, je ne pense pas que cela freine mon "coursier"....
Nota: suivant les photos..on dirait que ce système est surtout utilisé par des gens du Nord.....ou sur les canaux...? pas bête en tout cas
salut LECELTE

27 juin 201316 juin 2020
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Voilà les photos, en espérant que ça passe :
Apparemment, le même système ou époque que l'Arpège de bil56.

Après, "c'est vous qui voyez", car apparemment, pas grand'monde a expérimenté "en vrai" le problème du MOB qui doit remonter tout seul à bord...
Et le premier qui demande comment on bascule une échelle en position "repos", appuyé sur le balcon lorsqu'on est à la mer sera celui qui n'a qu'un neurone. Suffit de prévoir avant de déhaler du quai.

Cap Horn, Chili

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