lunettes spéciales

qui a deja essayé les lunettes avec un truc dedans anti mal de mer..vu chez swiss tech,
sont elles efficaces pour nos passagers sensibles à la moindre ridule sur l'eau?

L'équipage
21 avr. 2004
21 avr. 2004
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le mieux
c'est de les occuper , tu les fait barrer ,ils sont concentrés sur leur tache et ne pensent plus au mal de mer .
tout se passe dans la tete quand tu veux etre malade ,tu es malade .
apres ,tout depend de tes relations avec la personne embarquée ;tu veux qu'elle revienne avec toi en bateau ou pas !!!!!
mais là je suis mechant

Hervé

21 avr. 2004
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"Quand tu veux être malade..."
Ah, la belle condécendance. C'est tellement facile d'avoir des avis arrêtés sous prétexte qu'on a la chance de ne pas être concerné.
Le premier service à rendre à un nouveau matelot, c'est de le réspecter en arrivant à discerner dans son mal ce qui tient d'un "mal de peur", qui peut se résoudre par la mise en confiance, ou ce qui tient d'un mal des transports physiologique et qui n'a qu'un vrai remède: l'amarinement. Et même dans ce cas là, t'auras beau avoir un pedigree long comme le bras, y'aura toujours un couillon pour te faire comprendre que si t'es malade "C'est que tu l'as voulu".

22 avr. 2004
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tu ne m'as pas compris
quand j' ai dit "quand tu veux etre malade ,tu es malade "
cela voulait dire que le probleme est essentiellement psychologique ,donc tout est question d' apprehention.

si quand tu mets le pied sur un bateau tu es persuadé que tu seras malade ,c'est sur il vaut mieux rester à terre.
pour ta gouverne soit rassuré je sais de quoi je parle , le seau pour cracher ,je connais .

par contre tenir compte du fait qu 'il faut etre ammariné pour bien supporter les mouvements du bateau c' est un probleme que je rencontrais tous les ans.
maintenant tous les ans la croisiere pour les vacances commence par une riviere parce que ma femme a besoin de 2 ou 3 jours pour s' ammariner et s'habituer aux mouvements du bateau.
cela implique generalement un convoyage en solo
pour emmener mon voilier au bon endroit pour commencer la croisiere

Hervé

22 avr. 2004
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encore un qui sait tout
desole RV t'es en retard d'une guerre..le mal de mer n'est pas la parce quel'on veut etre malade !!!
c'est une vraie maladie ...

22 avr. 2004
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encore un qui sait tout
desole RV t'es en retard d'une guerre..le mal de mer n'est pas la parce quel'on veut etre malade !!!
c'est une vraie maladie ...

22 avr. 2004
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J'ai tout essayé !
Ca fait 20 ans que ... je navigue en solo et que je suis malade les premières 48 heures en mer, j'ai bien essayé de ne partir qu'à la 49 ème,
Refrain : rien à faire, c'est migraine et offrande à Neptune !
J'ai essayé tous les comprimés, patches, bracelets, aiguilles et autres sophrologies. Résultat : ça assome et endort, mais pour l'efficacité voir le refrain !
Pour faire passer ces 48 heures, sans finir agonisant au fond du bateau, ma technique pour rester actif et manoeuvrer , c'est MANGER, MANGER, des trucs qui passent facilement dans les deux sens mais qui laissent quand même quelques calories (bananes, fruits secs, barettes nutritives) et pour le mal de tête, un bon coup de porto pour oublier ! Avec ça pas de problème pour naviguer. Et dès la 49 ème heures, un cassoulet maoûss et un Bordeaux pour fêter la fin du bizutage. Elle est pas belle la vie !!?

22 avr. 2004
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Les pauvres
J'en suis malade pour vous !!! (ça tombe bien)
Deja que gerber à terre c'est pas terrible mais sur l'eau par dessus les filières ça doit être la cata et c'est pas maran (ouarf !)
Plus le yacht est grand plus on renvoi les gambas rapidement, enfait c'est la lenteur du mouvement qui doit déranger

22 avr. 2004
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donc personne
a testé les fameuses lunettes
j'y pensait pour l' passager "il fait beau on peut naviguer avec vs?" on lui explique qq trucs rudimentaires du bateau , il vs raconte sa vie, on lache les amarres et on lui demande de 'prendre la barre c'est mieux' il vs répond qu'il va chercher son short et sa crème à bronzer dans le carré!!pendant qu'il vous raconte sa vie et ses ennuis on lui répond gentillement "oui oui" mais fixe l'horizon c'est mieux", après une heure le passager devient moins bavard, change un peu de couleur, et vous dit qu'au fond il préfèrerait peut etre rentrer au port une balade de 2h c'est suffisant il prefere un peu se dégourdir les jambes à présent...qui n'a jamais vécu ça?

22 avr. 2004
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les 4 F
je pense que la plupart des mals (maux?) de mer sont d'origine psychologique, même si pour certains ce n'est pas le cas.
je navigue frequemment avec des personnes pour qui c'est la première fois et j'essaie avec elles d'appliquer toujours les mêmes règles :

dormir à bord la veille, se coucher assez tôt et faire en sorte qu'ils soient bien couverts

pour les 4 F :
faim, froid, frousse, fatigue (on peut aussi rajouter la "foif" ;-))

j'ai remarqué que si l'un d'eux était présent, on avait un malade!

par contre encore rien trouvé pour combattre la pétole avec mer résiduelle à part rester au port

bonnes navs à tous

ps : malgré toutes ces bonnes résolutions je me prend systématiquement au mois une journée de mal de mer par an

22 avr. 2004
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50 % psycho et la loi des 4 F
+ un bon amarinage.

Eviter les excitants styles tabac et café, mais il y a toujours des iréductibles, comme Victor, qui ont besoin d'un minimum d'épreuve pour savourer ensuite les joies d'une belle navigation.

Mon meilleurs "anti-nauséeux" est le whiskhy ou le rhum blanc, même à jeun...

J'oserai pas vous souhaiter "bonne ger.."

Alain Pert...

22 avr. 2004
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Equilibre
le mal de mer vient parfois d'un équilibre instable. Je m'explique: L'équilibre est acquis par deux facteurs: Notre oreille interne, qui réagit sur notre position dans l'espace, grâce aux labyrinthes internes: on sait si on a la tête penchée, en Av, en Ar, à 45° etc. C'est complété par la vue qui nous donne les verticales, horizontales, etc. Le mal de mer vient parfois d'un désaccord entre ce que tu vois et ce que tu ressens (classiquement, quand tu est penché en avant à bricoler (tes yeux t'indiquent des objets fixes qui ne bougent pas) et tes oreilles qui te signalent que tu bouges (les mouvements du bateau). Ce conflit d'organe déclenche une sensation de malaise qui peut amener le mal de mer. Le corps doit intégrer ces nouveaux paramétres, selon un temps plus on moins long (on s'amarine a bout de x heures, ou jours) Les quatre F écrits plus haut sont valables aussi, et jouent dans le temps d'adaptation, un corps fatigué, qui a faim,etc, a beaucoup à faire pour compenser et travailler... voila ce que j'en dis, pour mon humble participation a cet état bien pénible parfois.

22 avr. 2004
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bonne part dans la tete quand meme
je m'explique,quand j'ai rencontré ma femme le simple fait de regarder des images de mer démontée à la télévision lui donnait la nausée...
puis après avoir longtemps négocié(12 ans) pour enfin m'acheter un petit bateau elle a voulu essayer de sortir en mer la première fois balade d'une heure par temps très calme petite apréhension au départ et grosse envie de rentrer à la fin !Et maintenant elle n'en est pas encore à préparer le repas en navigation mais je suis certain que ça viendra.Pour la petite histoire samedi dernier nous sommes rentrés de corse en ferry avec des creux de 4 à 5 mètres et bien rien du tout comme quoi !
mais enfin ceci mis à part bien souvent un bon amarinage la veille du départ dans le bateau est le meilleur des remèdes;

22 avr. 2004
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Pas un , mais des mals de mer (ça se dit?)
Mon cas personnel est plutôt celui décrit par la majorité: besoin d'un amarinage de quelques heures (ou jours!) lors de la croisière de l'été dernier (aller- retour au Açores) où le départ agité dans une queue de dépréssion y était peut-être pour quelques chose : avec une alimentation assez riche même forcée , le petit vomi régulier calmait le bonhomme pendant quelques heures et moins de 48h plus tard c'était fini pendant les deux mois du voyage même avec des arrêts de 10 jours sans nav'. Bref, du classique.
Le cas de ma copine est plus particulier : elle a été malade régulièrement avec maux de tête, migraine mais aucune envie de vomir. Les médoc embarqués type mercalm et autres inefficaces (on apprendra par la suite qu'ils sont plus efficace pour les maux de mer type nausée), passée une periode qui m'avait permis de m'amariner, son cas ne s'arrangeait pas durablement et rien de psychologique la -dedans dans le sens où elle ne craignait pas l'océan sur lequel nous évoluions et le bateau petit (8,30m) mais costaud et en lequel elle a toujours eu confiance.
Aucun changement dans le temps donc.
Au retour , visite au toubib (La Rochelle) qui suit régulièrement des skippers et équipiers en course au large : son oreille interne (dont le rôle est bien celui décrit par rico) avait été très sollicitée les premières heures et les médoc étaient inadaptés (les équipiers auquels faisait reference le médecin se "dopaient" au tabacum, médoc homéopathique, pas encore testé par nos soins (?) ) ; finalement il lui prescrit des séances chez un kiné spécialisé pour une rééducation de l'oreille interne (oui nous aussi on croyait à un poisson d'avril mais à l'époque ce n'était pas vraiment le mois) car à l'automne même un hamac pouvait lui coller des maux de tête...
Les tests de diagnostic du kiné étaient éloquents: pour tester sa "motricité visuelle" il lui demanda de fixer un objet (avec les deux yeux ou un seul) puis, après des tours sur un siège à toute vitesse, de refixer cet objet et d'attendre que son image se stabilise, plus de vingt secondes pour elle contre 4 à 5 normalement et après d'autres tests dont je vous fais grâce, il s'est avéré qu'un déséquilibre entre les deux oreilles internes était apparu , l'une faisait le travail des deux , n'y arrivait pas et ne pouvait permettre au cerveau de faire le lien entre vision et sensation : les séances actuelles du kiné consistent (pas de tests probant pour l'instant) en de multiples exercices visuels pour rétablir l'équilibre ....
POur conclure j'ajouterai qu'elle n'est pas du style à accepter cela comme une fatalité et que le facteur psychologique serait plutôt arrangeant qu'aggravant dans son cas.
Enfin dans le même situation j'imagine que peu de personnes subiraient les mêmes conséquences mais que des médoc adaptés aux bons symptômes (voire même en préventif) limiteraient encore plus les risques. J'en profite pour relancer l'appel à témoins sur les lunettes "magiques" (quasi 50 ou 60 € quand même...)
Et pour finir sur une note positive malgré ce problème actuel, elle me motive pour changer de programme de nav', plus longtemps, plus loin avec un bateau plus adapté à une vie au long cours...
Salutations

22 avr. 2004
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ivresse
maux de tete et sensation d'ivresse ça j'ai deja ressenti moi aussi (en + on me dit t'a de la chance de te sentir pompette !) j'ai fait testé mon oreille interne pour brevet pilote quand j'avais 18 ans...et j'ai pas passé mon "médical" pilote à cause de ce truc, je me demande si ça répare avec le temps...mais je crois qu'avec le temps on apprend à fixer certains points d'une certaine façon quand on navigue et c'est peut etre uns sorte de réeducation?

Phare du monde

  • 4.5 (8)

2022