Lest en plomb coulé dans de la résine sur coque acier

Bonjour à tou.te.s,
Je regarde un peu les coques acier d'occasion, et j'en ai même peut être une en ligne de mire.
Parmi les nombreux points qui peuvent créer des faiblesses, je m'interroge maintenant sur le lest, les infiltrations potentielles qui se glissent dessous, et les risques de corrosion incontrôlable qui arrivent alors.
Je vous parle d'un DI, construction amateur. Suivant les recommandations de l'époque de l'architecte, le lest est composé de lingots de plomb (je ne sais pas si ils ont été traités à l'expoxy), qui sont coulés dans de la résine (je ne sais pas exactement quel type de résine), directement dans les fonds.
J'ai vu que cette méthode pouvait créer des soucis : notamment la résine avec le temps peut se compacter et alors se fissurer ça et là. L'eau qui dégouline inéxorablement va donc trouver un chemin pour se glisser entre le lest et les fonds. Le lest étant collé, on ne peut jamais l'ôter pour surveiller en dessous. Si la résine vieillit mal alors l'eau pourrait faire contact entre le plomb et l'acier et ouvrir ainsi la porte de l'électrolyse.
J'ai vu que les DI de type Via (alu) avaient beaucoup souffert de ce phénomène. Et la cure est coûteuse puisque qu'il faudrait casser toute la résine (!) pour inspecter, réparer, et refixer le lest avec une autre méthode (mais laquelle ?) (J'ai vu que certains recommandaient la paraphine : www.hisse-et-oh.com[...]eriveur )

Y a-t-il des retours d'expérience bons ou mauvais sur cette méthode de fixation du lest (résine), sur le long terme ?
Comment observer l'apparition de points faibles à ce niveau ? Comment savoir s'il y a de la corrosion sous le lest !?

Est-ce que je m'inquiète pour rien ?

L'équipage
28 nov. 2020
28 nov. 2020

non tu as raison de t"inquiéter les bateaux en acier sont dans leur grande majorité mal construit face aux risque de la corrosion .
pour le lest on doit toujours le mettre sur un fond propre pour que l'eau coule dessous et là on met un nable pour voire lorsque le bateau est au sec s'il y a de l'eau ..tu ne trouveras pas ça en plaisance ..
les lisses doivent etre soudées continue deux faces pour eviter la rouille sous leur épaisseur (voir un sujet ici ressent) et avoir sur leur longueur des anguillers pour l'ecoulement de la condensation etc et les toles doivent etre de "qualité marine " pas du terrestre ..

passe ton chemin ..


28 nov. 2020

Noyer le lest pour ne pas qu'il bouge et qu'il n'y ait pas d'infiltration d'eau salée suffisante pour pour créer une pile a effectivement été préconisé. Toutefois il faut garder un peu de logique.
Le blocage peut être réalisé simplement par des barres ou plaques vissées. Si les fonds restent accessibles facilement il suffit de faire en sorte que les surfaces métalliques soient traitées correctement comme la coque, que le métal de lest ne puisse entrer en contact direct et qu'on assèche les fonds régulièrement. Une autre façon de faire (Méta) et de mette le lest bloqué dans compartiment étanche complètement rempli d'huile isolante. Penser aussi que 5 à 10 % du lest est de toute façon gardé et disposé autrement pour équilibrer correctement le bateau totalement aménagé et chargé.
Le bon sens n'est pas aussi répandu qu'on pourrait le souhaiter.
Ce problème de corrosion peut être majeur avec l'alu.


Calypso2:huile dans ces cas est interdite depuis des lustres ..en principe dans un premier temps on isole les lingots un a un avec de la resine puis une fois mi en place pour éviter qu'ils ne bougent on remplit le tout avec de la resine jusqu'au dessus des lingots ..et là tranquille jusqu'au cimetière du bateau ,m^me apres ..·le 28 nov. 2020 19:06
tdm2023:Je pense que le constructeur a suivi d'assez près le "mode d'emploi" de l'architecte. Donc je pense que ça a été à peu près bien fait. Mais je pense aussi qu'à l'époque on avait pas de recul sur la tenue du dispositif dans le temps. C'est pour ça que je demandais s'il y avait des retours d'expérience à l'épreuve du temps.@outremer : le problème peut être majeur pour l'alu (j'ai vu des cas sur les Via), mais penses-tu que le risque est moindre sur les acier, du fait de la différence de potentielle plomb/acier moins importante ?@Calypso2 : ton précédent message disait "passe ton chemin", mais là tu me dis qu'on peut être "tranquille jusqu'au cimetière". Effectivement la construction amateur n'est que peu comparable avec les chantiers que tu as fréquenté j'imagine. Ici par exemple, la soudure n'est pas continue tout le long, etc. Mais si j'arrive à me payer un joli canot au prix d'un peu de grattage/peinturage tous les 3 mois, ça me va. Par contre, s'il se désagrège au bout d'un an et que je dois me lancer dans des gros travaux.. là ça le fait moins. Donc j'ai bien compris que les coques acier avait ce problème de corrosion (les coques amateur en particulier), et je suis prêt à vivre avec. Par contre j'essaye de repérer les problèmes de conception qui pourraient donner à ces problèmes un tremplin pour leur faire atteindre une autre dimension (changement des tôles, etc.) D'après ce que j'ai vu pour le moment, il n'y aurait pas de rouilles sur ou sous les lisses, c'est déjà ça.·le 28 nov. 2020 20:48
Calypso2:le probleme du lest plomb avec les bateaux alu c'est l'électrolyse sur les aciers avec le plomb correctement fait on ne trouve pas ce probleme . par contre les coques amateurs valent bien souvent celle des pros voir superieur , ce qui peche souvent s'est l'aspect ou l'esthétique ·le 28 nov. 2020 20:57
28 nov. 2020

Pour être tout à fait précis, je pense que le constructeur s'est inspiré du mode opératoire décrit dans le Hors-Série 16 de loisirs nautiques : voir image jointe (sauf qu'il n'a pas bloqué avec des barres par dessus.


28 nov. 2020

Tu sais, TdM, comme j'ai essayé de le dire plusieurs fois sur le forum, les avis sur les bateaux ne sont que des avis de gens que tu ne connais pas, qui ne sont pas forcément compétents et qui te diront surtout "ce bateau c'est le meilleur parce que j'en ai un pareil". Tous les bateaux en plastique sont plein d'osmose, les aciers prêts à couler de rouille et les alus electrolysés jusqu'à la moelle. Pour les moteur, s'il n'est pas neuf de l'année, c'est un tas de ferraille (sauf le mien, bien sur que j'ai parfaitement entretenu).
Donc les avis, c'est intéressant de les entendre, ça fait rigoler un peu de savoir si la terre est plate, mais faut pas non plus aller trop loin. Un bateau, c'est aussi le feeling, te sentir bien dessus, sentir le vendeur, et puis faire la part des choses, voir que les aciers ne se vendent pas bien (si ce n'est à 50% de la valeur affichée) que les alus neufs sont surcotés et tout d'un coup deviennent impossibles à vendre, que les plastiques de moins de 10 ans sont surtout faits pour l'été etc... mais c'est ton feeling qui décide.


tdm2023:C'est sûr, j'entends bien que le feeling, l'impression globale, et le contact avec le vendeur sont primordiaux. Mais là je posais juste une question très précise sur un éventuel problème lié à la conception. J'essayais d'avoir des avis de ceux qui voient exactement de quoi je veux parler et qui ont pu, par expérience, voir si c'était un problème ou non. Un vendeur (particulier), même le plus honnête qui soit, peut passer à côté de certains problèmes sur son boat : comme par exemple ce problème de rouille sous le lest.Le truc, c'est que j'ai un bon feeling sur ce boat, mais je voudrais pas tomber dans un piège (pas un piège que le vendeur aurait tendu, mais le bateau lui-même, ou l'architecte plutôt).·le 29 nov. 2020 08:48
29 nov. 2020

Sur mon DI acier planc Caroff, avec une semelle acier de 1cm et une protection peinture adéquat initiale des fonds, les lingots de Pb sont simplement posés avec un intercalaire plastique et bloqués par des barres. Ils restent toujours éventuellement accessibles et il n'y a jamais eu aucun problème depuis 30ans. quand il y a fortuitement un peu d'eau dans les fonds on aspire et assèche.
Le problème se pose surtout avec une quille. A noter qu'une petite partie du lest est éventuellement disposé à la demande pour équilibrer au final le bateau en ordre de marche.


Phare du monde

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2022