Le trimaran Région Aquitaine à la dérive depuis 5 ans retrouvé

Le trimaran Région Aquitaine à la dérive depuis 5 ans retrouvé :

www.courseaularge.com[...]ve.html

Il s’agit du 50 pieds Région Aquitaine / Port medoc Atlantique de Lalou Roucayrol qui avait chaviré à plus de 1 000 milles des côtes américaines en décembre 2010.

L'équipage
14 déc. 2015
14 déc. 2015
1

Incroyable!

14 déc. 2015
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Impressionnant !
Par contre, quand Lalou dit "et peut être récupérable ?", j'ai des doutes.
La coque centrale a l'air sérieusement délaminée, et l'eau s'est sans doute insinuée un peu partout. Et puis il manque un flotteur !

14 déc. 2015
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Ouaip. A part le safran, je vois pas trop ce qu il y a à récupérer. Ses clés oubliées dans un équipet?

14 déc. 2015
1

Naviguons l'esprit serein!!!

14 déc. 2015
4

La preuve qu'il ne faut pas abandonner le bateau trop vite. :heu: :tesur: :mdr:

14 déc. 2015
27

Ce qui m'attriste c'est de voir autant d'argent dépensé par une banque (remarque valable pour les autres sponors) qui ne lèvera sans doute pas le petit doigt pour dépolluer la mer sans parler du danger de cette épave pour les autres navigateurs. Le commentaire du skipper vaut son pesant de cacahouètes. Il fait la livraison ?
Les cochonneries dans les eaux internationales... il y en a des milliers de tonnes, c'est pratique, personne ne peut obliger personne à faire le ménage.
S'il y avait un règlement international qui disait qu'il n'y aurait pas d'assistance et de secours pour les coureurs "extrêmes", ni d'assurance possible, ça changerait l'état d'esprit.
Je suis sans doute un vieux fossile... mais le bon sens semble déserter une grande partie de cette planète.
Je sais que mon coup de gueule ne changera pas grand chose mais ça fait du bien !
Cordialement
Yves

14 déc. 2015
3

"S'il y avait un règlement international qui disait qu'il n'y aurait pas d'assistance et de secours pour les coureurs "extrêmes", ni d'assurance possible, ça changerait l'état d'esprit".
je trouve ce propos très excessif. Je préfèrerais une obligation de récupérer l'épave constituant un danger pour la navigation!

14 déc. 2015
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complément :
1- cette obligation existe
2- qui peut distinguer un coureurs extrême d'un coureur normal?
3- de quel esprit parlez-vous 4X4?

14 déc. 2015
0

"Il a l’air à peu près intact" !!!!

14 déc. 2015
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Je trouve ça génial.Ce qui m'étonne le plus est que personne ne l'ait vu depuis 5 ans (en tous cas personne ne l'a signalé).

14 déc. 2015
2

Quand on dit que les composites ne sont pas durables dans le temps... 5 ans a l'eau et voila ce qu'il en reste!

14 déc. 2015
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Ben quoi, ils avaient mis de l' antifouling sur les ponts, c' est tout!!!
Gorlann

14 déc. 2015
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C'est dingue qu'il n'est pas été signalé plus tot. A tout le monde .

15 déc. 2015
6

Bonjour,
si lors d' une navigation je me prenais un container perdu accidentellement, j' aurais les boules, par contre, si je me prenais une épave flottante depuis 5 ans, je peux vous garantir que j' en voudrais beaucoup beaucoup au soit-disant skipper qui l' a laissé là.
Je ne sais pas exactement ce que dit la législation maritime à ce sujet, mais pour moi c' est carrément CRIMINEL!
Gorlann

15 déc. 2015
1

Est-ce que quelqu’un va aller la chercher ou la couler cette épave ou alors va t'elle encore continuer à dériver ? Elle peut repartir pour 5 années supplémentaires.

En cas de collision, le dernier propriétaire de ce bateau est-il attaquable ?

Je n'ai pas réussi à trouver sur le Web la raison pour laquelle ils ne sont pas allé le récupérer en 2010.

15 déc. 2015
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Ah si, j'ai trouvé la raison de l'abandon complet en 2010 :

"La durée d'émission de la balise Sarsat laissée à bord ne permet pas d'organiser une récupération de l'épave.."

Ils n'ont même pas cherché.

www.voilesetvoiliers.com[...]evoile/

15 déc. 2015
3

Personnellement, je constate que nos coureurs hauturiers très en verve pour se plaindre des conteneurs à la dérive et nous sermonner sur les plastiques flottants le sont beaucoup pour récupérer leur épaves à la dérive et en plastique. Au boulot messieurs !

15 déc. 2015
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Les coureurs ne sont propriétaire de leur bateau. L'armateur reste le sponsor ,ou la société qui gére celui ci. Mais c'est vrai que ça fait désordre. Je pense quand même que le skipper a du avoir sacrément les boules de perdre son bateau et que ça l'enchante moyen de revoir comme ça.

15 déc. 2015
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Oui ce serait incompréhensible qu'elle ne soit pas récupérée,y compris si elle ne vaut plus rien.

15 déc. 2015
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Probléme ;qui paye ,? Tu imagines la procédure a l'instant T .Inextricable

16 déc. 2015
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www.sudouest.fr[...]585.php

« Puisqu'il a été remboursé par les assurances, aujourd'hui il n'appartient à personne, et personne ne payera donc pour aller le récupérer », explique Lalou Roucayrol.

« Encore une fois, je n'ai plus aucun droit sur lui. Alors, si quelqu'un le récupère avant moi, tant mieux pour lui. Sinon, pourquoi pas essayer de le retaper ? Ce serait un boulot énorme, mais j'ai gardé tous les plans. » Évoquant enfin l'hypothèse d'une souscription, le marin sait pourtant que la patience reste la mère de toutes les vertus. « Après avoir passé cinq ans dans l'eau, il peut bien attendre six mois de plus. »

16 déc. 2015
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Plus aucun droit, soit ! Mais quid des devoirs !

16 déc. 2015
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j'espère qu'un jour au départ d'une grande transat une de ses poubelles vienne jouer les trouble fête pour qu enfin les médias grand public parle de ce problème

16 déc. 2015
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un bon exercice pour un sous-marin trainant dans le coin, à pétarder ...

16 déc. 2015
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C'est honteux d'aller annoncer à tout le monde que son bateau peut être réparé ... La seule chose à laquelle cette épave pourrait servir, c'est de ponton, et encore, un mauvais ponton.
La seule chose à faire avec les plans, c'est de tout reconstruire from scratch. La coque pouvant à la rigueur servir de moule. (et encore, je suppose que cela n'est pas ainsi que l'on construit ce genre de bateau)
 
Par ailleurs, je trouve que sa façon de se déresponsabiliser ("le bateau n'est plus à moi") est aussi assez déplacée.
(et non, il n'a pas l'air d'avoir trop mal au coeur pour son bateau)

16 déc. 2015
1

entièrement d'accord : il s'en fout, pour ce n'est qu'un "support" comme ils disent !
La question n'est pas de savoir s'il est réparable, c'est d'aller nettoyer la mer en récupérant son détritus qui en plus est un OFNI,danger pour la navigation

17 déc. 2015
2

ben non, c'est tout sauf un OFNI. Cet objet là est clairement identifié....

8

www.courseaularge.com[...]es.html
Contrairement aux affirmations de certains (très bien renseignés ?!?), il ne s'en désintéresse pas, bien au contraire...
Il avait bien été récupéré le premier Banque Populaire, en son temps...
:reflechi:
Je serais bien curieux de connaitre le nombre d'Héonautes qui auraient les moyens financiers, humains et matériels pour aller récupérer l'épave de leur propre voilier, dans les même conditions... et de savoir si ils le feraient vraiment.
C'est toujours tellement plus facile derrière son clavier. :jelaferme:

16 déc. 201516 déc. 2015
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C'est bien qu'un média comme courseaularge se soit emparé du sujet. Ca répond au moins à une de mes inquiétudes qui était que le sujet soit enterré et oublié jusqu'aux prochaines photos.

16 déc. 2015
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Bonjour,
d'après ce que je crois savoir, une fois que l'assurance a payée, elle devient propriétaire de l'épave (et quelque fois elle récupère l'épave, ça m'est arrivé sur un ordinateur qui avait soit disant pris la foudre... mais un ordinateur ou une voiture c'est moins encombrant...) demandez donc à votre assureur ce qu'il en pense ?

16 déc. 2015
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Il n’y a pas que les bateaux des coureurs qui sont en cause. Les trois bateaux abandonnés ces derniers mois dont on a parlé ici (le Swann 44, le cata au large des Açores, le Glenans 33 de l’inénarrable Manu) étaient au moment de leur abandon flottables, sinon navigables. Je ne sais ce qu’ils sont devenus mais il m’étonnerait qu’ils aient été tous récupérés. . Avant nous craignons les containers aujourd’hui ce sont les vaisseaux fantômes.

16 déc. 2015
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Bonsoir,,
j' aimerais bien connaître l' avis de "Légisplaisance" sur ce sujet, mais il me semble un peu "léger" de déclarer le skipper plus responsable du bateau parce que l' assurance a payé!
Il me semble bien que ce n' est pas le propriétaire ou l' armateur d' un navire en mer qui est responsable mais bien le skipper(commandant).
C' est un peu facile d' aller faire ces courses avec leurs "jouets" dont ils ne sont pas responsables car pas propriétaires, de les casser, puis d' utiliser la balise "maman au secours" pour aller dormir à l' hotel et tant pis si quelqu' un se cartonne l' épave 5 ans après!
Il en est de même des autres bateaux particuliers sités plus haut.
Supprimez l' assurance tous risque et la balise "maman au secours" et vous verrez qu' il y aura beaucoup moins d' épaves à la dérive!
Gorlann, énervé par de tels agissements

16 déc. 201516 déc. 2015
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entièrement d'accord avec Gorlan...nous sommes tous invités à ne pas laisser nos poubelles trainer aux quatre coins de la planète.
1 - On aimerait voir des skippers un peu plus investis de leur responsabilités.
2 - Les sociétés propriétaires des bateaux devraient être obligées de sortir leurs dollars pour faire le ménage.

16 déc. 2015
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ce n'est pas une question de droit mais de devoir surtout de la part de coureurs

16 déc. 2015
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Et qu'es-t ce qu'on dit aux armateurs pour les 3000 containers qui passe à la baille chaque année avec tous les dègats occasionnés qu'on entend de- ci de- la , ,? merci de ne pas dire .. un container ça coule . Pas tous. alors un bateau de course avec un marin qui a raté son coup c 'est peut être aussi dangereux . Mais c'est histoire de resituer le sujet svp.

16 déc. 2015
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Je ne trouve pas logique qu'un bateau deviennent OVNI pendant 5 ans avec les risque que cela comporte, mais comment auriez vous fait ?
On sait très bien que la meilleure solution pour se faire repérer et de rester sur le bateau et non dans le BIB, il faut donc que le bateau flotte à ce moment.
Pour faire des courses, les bateaux doivent être insubmersibles avec de nombreux compartiments. Il est difficile de saborder un bateau dans ces conditions, surtout que Lalou quand il a quitter SON bateau espérer venir le rechercher.
Peut être devrait on obliger 1 pain d’explosif par coque, en cas abandon de navire, BOUM, on fait tout péter.

17 déc. 2015
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J'ai oublié, le principale :
"Peut être devrait on obliger 1 pain d’explosif par coque, en cas abandon de navire, BOUM, on fait tout péter. :lavache: :jelaferme: "

16 déc. 2015
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je pense qu'au large le bateau avait été repéré depuis fort longtemps par par les navires. La mer est une autre planète et les mecs se refilent évidemment l'info.Leur dernier souci est d'en informer la presse et les terriens. Jusqu'au moment ou ça se sait parce que ça chauffe. Penser que l épave a été récemment découverte est illusoire.

16 déc. 2015
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Dofin, t'as vu cela ou?? Un avurnav?

16 déc. 2015
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C'est mon avis.

16 déc. 2015
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Des trucs a la dérive il y en a des centaines;pas tous signalés sinon il n'y aurait aucun chocs avec des ofnis .C'est comme imaginer que tous les grands bateaux en mer exercent une veillent réglementaire,faut pas rêver.Pour les avurnav reférence au containers a la dérive..

16 déc. 2015
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Surtout que pour un cargo, c'est peanuts, par contre pour un voilier lambda!!

17 déc. 2015
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Il suffirait qu'au prochain vendée globe, l'un des imoca se prenne cette épave pour que ca bouge d'un seul coup.

17 déc. 2015
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Je me demandais surout quelle était la probabilité que l 'épave nest pas du tout été repérée en 5 années de dérive ,avec tout le traffic qu 'on connait
Apparement grande, mais ça me surprend énormément ,même si je veux bien y croire..

17 déc. 2015
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juste pour rigoler un peu....

pour ceux qui parlent de pollutions, vous avez un idée du bilan carbone pour la mise en œuvre de la recuperation d'une telle unité ?

je suis plutôt d'accord avec un poste un peu plus haut ...

le bon sens a bien quitté ce monde et à mon avis l’émotion et le sensationnel a pris le pas ...

17 déc. 2015
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le responsable est le propriétaire, ou l'armateur, selon le contrat passé. Le skipper, une fois le bateau abandonné, notamment si l'abandon est justifié, ne sera pas responsable, notamment au regard de la durée.
Le skipper dirige le bateau tant qu'il est navigable, une fois abandonné, il appartient au propriétaire ou à l'armateur d'éliminer le danger pour la navigation, soit en le récupérant, soit en le supprimant.

18 déc. 201518 déc. 2015
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Sauf erreur de ma part (je reste prudent, n'étant pas un spécialiste dans ce domaine), en haute mer, hors des eaux territoriales ou d'exclusivité économique, en l’état actuel du droit international, aucune règle ne traite expressément de l’enlèvement des épaves malgré l’importance des dangers qu’elles peuvent occasionner pour les autres navires.
.
la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982, autorise cependant l’Etat côtier à intervenir au-delà de la mer territoriale afin de protéger son littoral contre la pollution ou une menace de pollution résultant d’un accident de mer ou liée à un tel accident. la Convention de Bruxelles du 29 novembre 1969 sur l’intervention en haute mer permet également une intervention en cas d’accident entraînant ou pouvant entraîner une pollution par les hydrocarbures et par des substances nocives.
.
Ces deux conventions ne traitent que de pollution et non du danger que peut constituer une épave pour les autres navires.
.
Face à cette lacune, la Convention de Nairobi du 18 mai 2007 est venue combler un certain vide juridique instaurant des obligations précises et un régime de responsabilité pour les propriétaires de navires lorsqu'une épave constitue un danger ou un obstacle pour la navigation ou lorsqu'elle est susceptible d'entraîner de graves conséquences préjudiciables sur le milieu marin. La France a ratifié cette convention en...juin 2015 !
.
Toutefois le champ d'application de cette convention est limité à la zone économique exclusive de l'Etat Partie (c à d l'Etat qui l'aura ratifié).
.
Donc en résumé, pour les épaves constituant un danger pour les autres navires :
- dans les eaux territoriale, l’intervention sur les épaves relève de la compétence souveraine de l’Etat côtier ;
- dans la zone d'exclusivité économique (grosso modo 200 milles), la convention de Nairobi trouvera à s'appliquer ;
- au-delà, RIEN.
.
Enfin c'est ce qu'il me semble....
.

18 déc. 2015
1

J'aimerais bien savoir combien de temps elle va mettre pour rentrer au bercail avec toutes les dépressions et la mer qui va avec jusqu'au printemps.
Ils devraient y mettre une balise pour avoir une trace de sa route. Un truc genre spot avec un pointage toutes les 6 ou 12h. Ça serait instructif pour les navigateurs qui ne pensent qu'à abandonner leur navire au premier pet de travers (n'est-ce pas mayko).
Vu le nombre de dépressions hivernale que l'épave va se goinfrer je n'aimerais pas la rencontrer dans le golfe de Gascogne si je traverse au printemps.
Ça me fait penser à un truc pourquoi les coureurs n'équiperaient-ils pas leur tupperware d'une balise de tracking longue durée????? :reflechi:

18 déc. 2015
1

Ça fait 5 ans qu'il flotte, il en a pour combien de temps encore notre tri en carbone/epoxy a jouer a la roulette russe avec nos vies.

19 déc. 201519 déc. 2015
2

Dans l'article cité initialement, on trouve un lien sur un article complémentaire.
A lire peut-être ?
www.courseaularge.com[...]es.html

19 déc. 2015
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Tout le monde s'en fiche un peu parce que dans les eaux internationales ( donc au-delà de la zone d’exclusivité économique), le droit international ne prévoit RIEN.
.
Lorsque l'épave se rapprochera d'une mer soumise à la Convention de Nairobi ou à une juridiction nationale, les choses évolueront.

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

Phare du monde

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Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

2022