le spi jusqu'a quand ?

Bonjour a tous ,

Je me pose une question , mais pourrez certainement m'apporter vos reflexions .
Vous garder le spi jusqu'a quelle vitesse apparente de vent ?
Pour info nous sommes souvent 2 a la manoeuvre ( le pilote auto et moi ) et mon spi approche les 100m² , certe il possede une chausette ( ce qui facilite l'envoi et l'affalement .

Merci de vos commentaires.

L'équipage
06 mai 2015
06 mai 2015
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ben on l'enleve quand on ne peut plus le tenir, et aussi la nuit en ce qui me concerne.
j'ai un 42' et un assy de 110m2 , je manoeuvre seul, les vents max approximatif sont ( vent reel)
90°: 12nds
120°: 15-18nds
140° :15-20nds
vent arriere : 20nds ( spi gréé en symetrique)
je l'enleve donc assez tot car mon pilote n'est pas performant, avec un regulateur ou un NKE ca doit etre mieux

06 mai 2015
2

Bonjour,
Idem, en solo, je me suis fixer une limite à 20 kts réel soit environ 15 apparent.
L'affalage peut vite devenir sauvage et nécessite une technique éprouvée.
Avec une chaussette, je sais pas. Moi, cest direct dans la descente.
Bon vent
Polo

06 mai 2015
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Merci a tous pour ces precieuses info .

06 mai 2015
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Petite question de solitaire : quels astuces pour l'affaler sans descente trop rapide ? Pour moi je fais un tour mort avec la drisse autour d'un winch, mais j'aimerai savoir comment vous faites tous
Merci d'avance

06 mai 2015
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Pour affaler, je passe la drisse à l'eau.

06 mai 2015
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Idem, avec au bout une serpillière plié en 2.

06 mai 2015
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franchement , ton idees dois etre la meilleur a mon avis .

je ne peux pas encore te repondre car c'est la premiere fois que j'ai un spi aussi grand . je n'ai pas encore essayer de le faire ( nouveau bateau d'occasion ).

Le but est de faire un frein moyen sur le cordage. Un ou 2 tours mort devrais bien fonctionner .

Peut-etre qu'un autre heossien aura une autre idee ou astuce.

06 mai 2015
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Pour moi 1 tour mort autour du winch et je contrôle la descente en faisant filer la drisse sous le pied.

06 mai 2015
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ou avec un gros noeud en bout et drisse à l'eau: descente plus lente et pas de coque, ni noeuds.

06 mai 2015
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ça dépend un peu de la taille du spi, si tu es en croisière, en course et de l'équipage disponible.

Par contre la donnée clé c'est le vent réel: le vent apparent se réduit drastiquement bien tracté par la bulle, mais revient violemment lors d'un départ au tas, précisément quand tu voudrais un répit.

En équipage complet en course on garde le spi maxi jusqu'a 25 nds dans les baffes, avant de passer au capelage, et les cadors de la Transquadra gardaient le spi jusqu'a 35 nds en double de nuit...

Mais en croisière tranquille 20nds réels me semble le maxi et le gain n'est pas assis flagrant qu'à 10 nds.

Par ailleurs, un spi plus petit et plus plat est plus facile à utiliser. En croisière, j'utilise le spi de capelage au dessus de 10 nds.

06 mai 2015
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Salut,
Jusque récemment j'utilisais un symétrique sur le Sangria. Pas d'anemo a bord, donc bien embêté pour te donner un chiffre. Mais on devait se situer en gros dans les mêmes eaux que les petits camarades, environ 20 kts réels soit 15apparents. De toute façon c'était trop tard, on allait aussi vite après avoir renvoyé le génois...

06 mai 2015
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depuis des année j'ai une chaussette: je largue l'amure , je descends la chaussette terminé....avec un symetrique de 130m3 dans le temps, c'etait pareil, le probleme n'a jamais été la vitesse de decsente ( je me demerde comme ca me vient) mais de brasser tout ce bordel assez vite sans le dechirer, c'est jamais facile

06 mai 2015
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Idem en solo : je largue l'amure - attention ça part comme un coup de fusil - et je descend la chaussette.

Sans chaussette on peut larguer l'amure, puis ramener l'écoute à la main jusqu'à la descente si on peut, et ensuite descendre tranquillement la drisse et jetant le pépin dans la descente.

Moi aussi je fixe ma limite à 20 nœuds réels, j'ai tenu jusqu'à 24 nœuds mais en cas de problème ça devient chaud.

06 mai 2015
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La drisse à l'eau , c'est la tecnique des Figaristes
Je l'utilise pour tous les affalages en solitaire

06 mai 2015
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L'avantage ,:

Aucun risque de bloquage

06 mai 2015
1

aucun risque de blocage; sauf que si tu pêches un thon, une bonite,etc.... ça ralentit l'affalage !

06 mai 2015
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ok ça ralentit l'affalage, mais le gros avantage c'est que tu t'économises les muscles vu que c'est le spi qui remonte le thon à bord !
:acheval:

06 mai 2015
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Si tu me relis, tu vois que c'est ce que j'ai di

06 mai 2015
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je crois (mais aucune certitude) que les concurrents du vendéé ramènent le hale bas de chaussette au cockpit et si nécéssaire manoeuvrent au winch pour étouffer le spi...idem pour le hale haut???

06 mai 2015
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Ils n'utiliseraient pas plutôt des emmagasineurs ?

06 mai 2015
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sur les bateaux de course ils passent leur temps à chercher des astuces dans le même genre. ça vaut le coup de faire un peu "d"espionnage".

le va-et-vient de la chaussette sur 2 poulies ou 2 trompettes installées devant l'étai pour affaler sur les deux amures depuis le cockpit à proximité du winch d'écoute fait partie de la collection d'astuces (toutes classes confondues..).

celle là a le mérite de ne pas coûter trop cher. le spi est neutralisable en quelques secondes depuis le cockpit et on ne vas sur la plage avant que pour le descendre.

il y a aussi des astuces pour ne pas aller sur la plage avant et l'étaler sur le pont. c'est toujours des jeux de rappels que chacun arrange à sa sauce.

etc...etc... un tour des pontons permet de voir comment chacun a fait et avec quoi.

06 mai 2015
1

1 seconde avant ca !!!!
--------->


:):)

06 mai 2015
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L'équipage pas assez reculé bien qu'il semble assez bien placé? poussée vélique du spi pas assez orientée vers le haut?, (débrasser, choquer au maxi,, avancer les points de tires des barber haulers), on dirait qu'une vague un peu plus importante et mal orientée a fait tomber l'étrave dans un creux, surement trop de vent par rapport à la taille du spi et trop de mer.
La vidéo ne dit pas s'il y a eu des blessés dans une telle figure c'est malheureusement souvent le cas.

07 mai 2015
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Tout est expliqué dans le texte en dessous de la video.

07 mai 2015
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Oups! ok pour l'absence de blessés, mais par ailleurs rien de convaincant sur les causes de l'accident sinon des conditions trop extrêmes pour un spi de cette taille.

07 mai 201507 mai 2015
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Sur un 40 pieds,( spi de 110 m2) en course, si le jeu en vaut la chandelle, nous le gardons jusqu'à plus de 30 nds si la mer le permet.

L'été" dernier, en convoyage en équipage réduit (4 opérationnel), nous l'avons tenu de l'Aber Wrach à Granville jusqu'à 28 nds réels à 170° du vent sans problème .
Voir sur mon blog : karibario.blogspot.fr (le tour de Bretagne en 3 jours)

07 mai 2015
-1

moi aussi à 18 - 20 nds réels, j'affale surtout en solo et surtout si des nuages noirs sont derrières. Par contre, je prends un ris dès 15 nds réels, ca aide bien le pilote à naviguer droit et à descendre dans le vent sans empanner

07 mai 2015
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Jusque 25 nds sans se stresser. Les doubles safrans permettent de garder un contrôle impressionnant. Jamais eu l'occasion d'essayer au-delà.

07 mai 201507 mai 2015
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Garder le spi ne signifie pas grand chose (on serre les fesses, le vent monte, on se dit que ça va baisser...on transpire dans le ciré, on fait du funambulisme etc...); le vrai quid c'est jusqu'á quelle force de vent on est manoeuvrant, c. á d. avant tout empanner, affaler sans bobos, régler au poil tout le bastringue.
Á deux comme Boss, (le pilote et moi) c'est 20nds si ça chahute, 25 si c'est plus tranquille, mais en régate, avec l'adrénaline qui va avec, pas en promenade.
En fait le spi est, tant qu'on le tient, bien plus confortable que sans; avec mon solent et ma GV á 1 ou 2 ris je ne peut pas descendre dans le lit du vent sans que ça claque á l'avant avec la crainte de voir ma belle voile partir en miettes.
Mais les chiffres ne veulent pas dire grand chose, rien ne vaut les sensations. J'ai navigué un jour sur un 40 pieds avec un patron du genre "scientifique". Il a prévenu qu'á 25 nds on affalait, on était presque vent arrière, tangon bien débordé, j'étais á la barre de son camion, une barre qui demandait des biceps de catcheur; l'anémo a indiqué 25 pile de vent réel, il a aussitôt largué la brasse. Résultat: je suis parti d'un coup de l'autre côté du coquepit cramponné á cette p... de barre, bateau vautré. Ëpilogue: on aurait dut toucher á rien, on marchait bien comme ça, et puis trente secondes après le vent est retombé á 15 nds...

07 mai 2015
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Comme disent les voisins: "Men put the spinnaker up, God takes them down..."

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