La vitesse de nos bateaux: la mesure par GPS est-elle fiable ?

J'ai quelquefois écris que la vitesse (faible) d'un bateau telle qu'elle est mesurée par un GPS n'est pas très fiable.

En farfouillant le web, j'ai trouvé une étude intéressante pas trop ancienne
T.H. Wittea, A.M. Wilson, Accuracy of non-differential GPS for the determination of speed
over ground Journal of Biomechanics 37 (2004) 1891–1898

84.92.177.83[...]und.pdf

Le GPS testé était une puce SIRF II sans correction WAAS/EGNOS donnant la vitesse toutes les secondes, ce qui correspond bien au type de GPS que nous utilisons. La vitesse est mesurée par le rapport de la distance parcourue (à partir des positions successives) sur le temps, les résultats bruts étant filtrés d'après le fabriquant par un filtre optimal de Kalman (pour éviter les sauts brusques de vitesse, par exemple: c'est le cas de tous les gps du commerce).
(PS Les GPS pro, très chers, déterminent la vitesse avec grande précision par effet Doppler, mais ce n'est pas le cas des nôtres)

Il était monté sur le casque d'un cycliste (vue dégagée du ciel), la vitesse réelle étant calculée avec précision par un dispositif électronique comptant la durée d'une tour de roue.

Tentons une analyse des résultats en les appliquant à un bateau navigant à 6 N (3,09 mètres par seconde). Pour obtenir une précision de 6,5% (valeurs comprises entre 5,6 N et 6,4 N), il faut que l'erreur ne dépasse pas 0,2 m /s en plus ou en moins.
La figure 7 de l'article (parcours en ligne droite) permet de voir que l'erreur du GPS est entre -0,2 à +0,2 m/s dans 56 % des cas.
Ceci veut dire que la vitesse indiquée par le GPS va être plus faible que 5,6 N ou plus forte que 6,4 N dans 44 % des cas. En d'autres termes presque la moitié des mesures vont être fausses de plus de 0,4 N.
Je ne connais pas d'étude quantifiant la fiabilité des speedo.

Mais une chose est sûre. Le GPS n'est pas très précis pour donner les vitesses faibles de nos bateaux.

Certains GPS peuvent utiliser les corrections WAAS/EGNOS : exemple le Garmin 72 (mais pas celui de l'ipad).
Un second article des mêmes auteurs mais dont je n'ai trouvé qu'un résumé indique que la précision est améliorée dans ce cas de 28%.

A la louche donc, un peu plus de la moitié des mesures va donc être entre 5,7 et 6,3 noeuds.

Si votre GPS le permet (c'est le cas du Garmin 72), il faut filtrer les résultats sur 5 ou 10 s pour améliorer la précision.
Pour 10 s, on peut s'attendre à la louche à une amélioration d'un facteur 3,2 (racine carré de 10). la moitié des mesures devraient être comprises entre 5,9 et 6,1 N.
Pour 5 secondes, entre 5,8 et 6,2 N

Un quart de mieux encore avec les corrections WAAS/EGNOS...

Il est intéressant de comparer cela avec la précision pour une voiture roulant à 100 km/h (27,8 m/s)
La précision sera meilleure que 1 km dans un peu plus de la moitié des cas (99 - 101 km)

L'équipage
13 juin 2014
13 juin 2014

Et si l'erreur était une fois supérieur, une autre fois inférieur, ce qui nous donnerait une erreur moyenne nulle.
Je dis ça comme ça, je n'y connais rien en électronique, et je trouve la précision autrement plus précise qu'une mesure sur une carte à partir de relèvements.

13 juin 2014

Bonne remarque. C'est pourquoi faire la moyenne sur 10 secondes améliore les résultats, comme je l'ai dit.
La théorie enseigne et la pratique confirme que la précision augmente comme la racine carrée du nombre de mesures dont on fait la moyenne.
Faire la moyenne sur 100 mesures augmente la précision de 10 fois (racine carrée de 100). Mais bien sûr, il faut que la propriété mesurée soit stable dans le temps (par exemple vitesse invariante)...

13 juin 201413 juin 2014

A ce propos, la vitesse maximale des bateaux de la Royale était autrefois mesurée soigneusement et avec une assez bonne précision en utilisant des observateurs sur des sites particuliers appelées bases de vitesse (il y en avait une aux Glénan). Connaissant la distance entre deux extrémités (tourelles) de la base, ces observateurs déterminaient la durée du parcours, dans les deux sens pour surrimer l'effet des courants de marée, et à plusieurs reprises pour faire la moyenne.
Sur internet
Guéotec avec son amer a servi aux essais de vitesse en mer du "France"

13 juin 2014

Encore une étude de plus ?
Et Quid de l'altitude et du déplacement à la même altitude ?
En effet , le GPS mesure la vitesse par triangulation sur le même plan , donc la variation d'altitude joue un rôle prépondérant .
Pour info , les GPS automobile travaillaient ( travaillent ??) sur 6 canaux de calculs , les GPS aéronautiques sur 12 voire 24 canaux de calculs . N'avez vous pas remarqué que les GPS auto ne donnent jamais l'information si vous passez trop vite sur un rond point ?
Pour en revenir à l'info de Pythéas , effectivement , plus la vitesse est faible sur une mer cabossée , il vaut mieux adopter un rafraîchissement lent .
Est il cependant nécessaire d'avoir une vitesse instantanée sur nos boat , sauf à vouloir s'accrocher à un record de vitesse maxi ?

13 juin 201413 juin 2014

L'incertitude d'altitude (HDOP) est comprise dans l'erreur globale sur la vitesse.
Un GPS classique comme celui-ci permet la réception de 20 canaux en parallèle (= satellites différents). Il reçoit les corrections WAAS/EGNOS, et cela pour 59 euros
www.nauticom.fr[...]30.html

PS J'ai pas dit que cela servait à quelque chose. On a ainsi simplement une meilleure connaissance des limites du matériel disponible à bord.
Et je comprends très bien que certains s'en f... absolument. Moi, j'aime savoir (déformation professionnelle) et je partage pour ceux qui ont le même réflexe.

13 juin 2014

Avoir plus de canaux ne veut pas dire que ça sera plus précis, on limite toujours le nombre de liaisons actives à 4 + 1 en attente (pour assurer la transition entre les satellites) pour ne pas surcharger les réseaux.
En fait, le nombre de canaux permet d'assurer une couverture régulière au cours du temps, les satellites se déplaçant en orbite...

13 juin 2014

Merci Pytheas pour le partage, celui comme tout les autres qui précédent, et merci d'avance pour tout ceux à venir.

13 juin 2014

Normal pour le coup du rond-point, la précision nominale d'un GPS de voiture est de 10m. Quand tu compares à la taille du rond-point...

13 juin 2014

C'est toujours mieux que la corde à nœuds. Je dis ça par rapport à un autre fil.

14 juin 2014

Surtout que la corde à nœuds mesure la vitesse de surface alors que le GPS donne une vitesse sur le fond. :heu:

Moi, je préfère me fier à mon... pendule. :langue2: :alavotre:

13 juin 2014

Bonjour,
Une étude de 2004 est obsolète.
La plupart des "GPS" ne sont plus "GPS" mais GNSS. ILs utilisent le réseau américain GPS et russe GLONAS. Même mon smartphone est GNSS.
La précision sans correction est métrique voire moins. Le top des corrections donnera une précision centimétrique (pas applicable sur un navire).

13 juin 2014

Taratata, la précision en mouvement reste de l'ordre des 5m. Tu n'atteint le métrique que si tu te déplaces très lentement, et tu dois rester immobile plusieurs minutes pour avoir une précision centimétrique... et je ne suis même pas sûr que ton portable soit capable d'atteindre le centimétrique au final...

14 juin 2014

" même pas sûr que ton portable soit capable d'atteindre le centimétrique au final..."

Bien sur que non, je n'ai jamais dit cela.

13 juin 201416 juin 2020

Il existe des récepteurs GNSS (exemple celui de l'ipad), mais c'est encore rare chez les plaisanciers. La dilution de la précision horizontale (HDOP) change peu avec le nombre de satellites. A l'instant où j'écris, le HDOP (théorique, 5° au dessus de l'horizon) avec le GPS est de 1,6, avec les satellites Glonass en plus de 1.1. On arrive souvent vers 1 avec les seuls GPS.
Si GNSS était la solution, alors WAAS / EGNOSS et les autres deviendraient inutiles, or ce n'est pas le cas.
Donc ces chiffres ne sont pas obsolètes, tout au plus à corriger de quelques %.
PS doubler le nombre de satellites reçus ne diminue pas l'erreur de 40% parce que les erreurs liés à la propagation atmosphérique sont les mêmes.

Les corrections WAAS/EGNOS sont autrement plus efficaces. Or elles ne sont pas utilisées sur le GPS de l'ipad par exemple.

La précision n'est PAS métrique. Aucun GPS grand public n'a 95% des localisations dans un cercle de 1m.
Avec la correction EGNOS sur un FURUNO destiné à la plaisance, une thèse récente donne un résultat de 3,45 m à 95%.
L'erreur moyenne pour les cartes du SHOM étant de 6 m pour les cartes à la plus grand échelle, le chiffre à retenir pour l'erreur potentielle est de 10m (une longueur de bateau).

Le matériel PRO par comparaison donne environ 0,5 m à 95%.
dumas.ccsd.cnrs.fr[...]ain.pdf

14 juin 201416 juin 2020

On peut aussi définir 3m45 comme une précision pluri-métrique, comme le fait Trimble...

13 juin 2014

Euh, techniquement parlant, 3m45 on est dans le métrique... :heu:
Mais c'est vrai que pour le "grand public", métrique ça veut dire 1m, et les commerciaux ont tendance à abuser un peu de cette formulation.

14 juin 2014

Métrique, au sens purement technique, c'est de 1 à 10m.
:heu:
En fait on s'en fout complètement, non? C'est plus un truc de marketing qu'autre chose ce terme appliqué à un GPS...

13 juin 2014
  • Je confirme par la pratique les valeurs de Phyteas. mon gps passe de 5,3, à 5,8, puis à 6,3 soit une résolution de 0,5 nds. .
  • Attention de ne pas confondre précision (terme impropre) et résolution. pour favoriser la pertinence du résultat on fait généralement des moyennes glissantes. Mais on perd sur le temps de réponse. La résolution de mon gps ( aplli sur mon tel ) 0,5 nds pas bon pour regler les voiles. La résolution, elle est à sommer quadratiquement à la racine de variance de la moyenne ( en fait la dispersion des points de la moyenne ) en lois rectangulaire (soit = 2/racine de (3)). Bref voir norme ISO . Pour la tendance vitesse instantannée sensible, rapide et pas cher pour regler les voiles : Un élastique fin, un fil de peche au bout ( 10m ), un emerillon et une olive en plomb. La position du noeud élastique fil de peche donne la donnée "plus vite-/-moins vite" d'une manniere immediate. . Cordialement ;-)
13 juin 201413 juin 2014

Papy_Jame, peux-tu etre + precis, stp ?
Poids de l'olive, longueur + section elastique, diamètre du fil ?
Ou l'accroches-tu à bord ? (frottements, lecture par le régleur en avant du cockpit)

14 juin 2014

Merci !

16 juin 2014

Bonjour papy-jame

j'ai testé ce système plusieurs fois ces dernières années sur mon trimaran (au bout d'une canne à pêche également)
Force est de constater que ça ne fonctionne pas du tout par mer formée.
La variation résistance induite sur le fil et l'ogive par le passage des vagues qui se succèdent donnent simplement la Période de la houle...
Dans ce cas, il est plus pertinent d'avoir 100 à 200 m de fil pour minimiser la variation de la résistance.

Par contre, ça marche bien sur eau plate.

14 juin 2014

Salut bmayer
Olive en forme oblongue de 20 grammes, elastique de 3 mm, Aucun frotement je mets une canne à peche presque longitudidalement, je visualise la position du noeud par rapport à un anneau de la canne, je regle la tension et la longueur de l'elastique avec le moulinet.
Apres ça depend de la vitesse du boat.......Le mien c'est... 6nds...Pour un avion de chasse qui prendrait 20nds faut juste élastique plus gros.
.
Puis si tu mets un leurre en plus au bout, et tu ramene occasionnellement du poisson. ...C'est ce que je fais, en fait c'est en pechant sous voile que j'ai trouvé cette combine.
Bonne nav

13 juin 2014

Si vous utilisez un appareil ayant une précision de 0.3m pour calculer votre vitesse à 3m/s, vous risquez d'avoir quelques erreurs de précision......
Je ne sais pas s'il fallait une étude pour savoir que plus la distance est longue, plus la précision est importante.

13 juin 2014

Parce que les fabricants sont TRES discrets sur les performances des GPS qu'ils commercialisent.
Le fait que pour les GPS destinés à la plaisance la vitesse annoncée n'est pas très fiable n'est pas un bon argument commercial...

Je ne sais pas vous, mais moi, je trouve anormal que l'on s'acharne ainsi après nos pauvres diptères.
Sale temps pour les mouches... :litjournal:

13 juin 2014

Quand on brasse du vent, cela les dérange aussi... :langue2:

13 juin 2014

Tu as certainement plus d'expérience que moi sur ce sujet...

13 juin 2014

Exact
Je ne cherche pas à caractériser les perfs d'un puce, mais d'un système complet. Si tu as mieux comme résultats...

C'est bien ce à quoi je pense. :litjournal:

Oui : je te lis souvent et ça décoiffe... :litjournal:

A propos de vent, je pense que tu fais dans ton "savant" exposé une confusion entre le GPS "la puce" et le GPS "l'équipement".

Dans le texte du lancement de ce fil, tu dis :
"Le GPS testé était une puce SIRF II..."

Or, il semble que la réalité soit plutôt que le GPS utilisé (l'appareil) était équipé d'une puce SIRF II.

La différence est fondamentale du fait que ce qui a été relevé, ce autour de quoi tu t'épanches, est la performance du lissage de l'appareil observé et non pas la performance de la puce elle même.

:litjournal:

Je dois dire que je suis resté très classique en matière de vitesse.
Soit je regarde la vitesse sur l'eau pour apprécier mes réglages et là, le GPS ne me sert à rien, soit je regarde le temps que j'ai mis pour aller d'un point A déterminé à quelques mètres près par mon GPS à un point B tout aussi précisément déterminé, ce qui m'indique directement ma vitesse.

Le reste ne concerne à mon sens que la cruauté insecticide.

As-tu d'autres mesures prises sur d'autres dispositifs? :litjournal:

13 juin 201413 juin 2014

j'ai cela sur LW et j'en suis très content, j'ai réglé le 12 xl sur 9 secondes et celui la est vraiment sensible, on voit l'accélération même faible et ça fait un trou à reboucher

www.compass24.fr[...]ps-wema

13 juin 2014

Quand j'ai acheté mon petit Garmin Etrex 10 , un entrée de gamme donc , je me suis pensé que pour ce prix il ne serait pas trop précis , j'ai contrôlé la vitesse entre deux marques ainsi que ma position au mouillage , je fus très surpris d'avoir une vitesse juste à 0.1 N certes prise sur une distance d'à peine 2 miles et une position juste à 5 mètres même peut-etre moins .
Ce petit GPS chope le réseau glonas .

13 juin 201413 juin 2014

Mal à la tête. Tiens, je vais me faire un jaune, peut-être j'y verrai plus clair après :acheval: :acheval: :acheval:

13 juin 2014

Mon GPS m'a dit que j'étais hier à Poros et que j'ai avancé entre 4 et 7 noeuds
Actuellement, je suis à quai à Hydra avec vitesse 0.
Ca me suffit et je me fous complètement que ce soit normal ou pas

14 juin 2014

la voiture c'est bien aussi, on maitrise presque tout..:-)

14 juin 2014

La vitesse GPS sur mon Ipad est très optimiste par rapport au Furuno, parfois aux alentours de 0.6 nds et une fois pres d un noeud, mais ce n'est pas constant, je le remarque lorsque j'affiche la vitesse max enregistree, quand à la précision que ce soit avec l IPad ou un autre logiciel et les meme cartes, le positionnement est rigoureusement le meme

14 juin 2014

"La vitesse GPS sur mon Ipad est très optimiste par rapport au Furuno..."

Ce n'est pas anormal, mais il est possible que ce soit l'inverse à d'autres moments...
Comme l'a fait remarquer très justement Nemo1, on ne sait pas exactement comment les différents gps calculent la vitesse. Le détail de la procédure des calculs n'est pas connu, juste une vague indication sur la méthode de 'filtrage'...

PS J'en profite pour répondre à Bigcheese et à ses étoileurs: je conçois parfaitement que ce genre de choses n'intéresse pas beaucoup, peut-être la grande majorité des Héossiens. Beaucoup de fils me laissent froid. J'évite le plus souvent de le faire remarquer, parce ce que je pense que mon opinion n'intéresse personne... mais je ne crois pas être hors charte en lançant ce fil sur cette part infime de l'univers marin...

14 juin 2014

Moi j'aime pas les mouches... mais je suis tout de même d'accord avec Némo1...
Trop de données flottantes (sans jeu de mot) pour que l'on en ait qqchose à faire sur un voilier. même sur un bateau à moteur avec un trajet prédeterminé, le calcul d'une ETA est large (sinon a quoi sert de mesurer la vitesse exacte?).
En fouillant sur le net, il semble qu'un effet Doppler est le premeir motif d'imprécision de la mesure de la vitesse.
gps-tpe.e-monsite.com[...]er.html

14 juin 201416 juin 2020

1 - Aucun de nos gps n'utilise l'effet doppler: trop de calculs complexes à faire.
2 - Et moi qui croyais que tous les coureurs au large vérifiaient très souvent leur VMG pour savoir si les réglages étaient optimaux !!!
En ce qui me concerne, j'ai des vitesses cibles dans la tête pour certaines forces du vent.
Et je compte bien utiliser mes polaires dès que mes nouvelles voiles seront prêtes..

14 juin 2014

Et moi qui croyais que tous les coureurs au large vérifiaient très souvent leur VMG pour savoir si les réglages étaient optimaux

C'est dans la théorie et pour les images télé...
En pratique, l'anémo et l'angle au V.Apparent-courant sont la base de travail (pennons prenant en compte le cisaillement du vent sur la hauteur, vrillage des voiles adapté). La vitesse cible est au speedo, pas au GPS car c'est la vitesse surface qui compte, incidence d'autant plus importante si le bateau est "lent", sur un multi très rapide la différence fond/surface s'estompe avec la vitesse. Ensuite elle reste une valeur de référence dont dépends en partie les réglages fin (% et position du creux à la tension de drisse/cunningam et à la bordure ou chariot pour les voiles d'avant) et en partie de l'état de la mer, et uniquement dans le cadre d'une polaire étalonnée in-situ, pas "vendue" par un archi, un chantier ou même un maitre voilier...

14 juin 2014

Ouf, je suis rassuré, connaître sa vitesse sert un peu à quelque chose pour les coureurs... :mdr:

14 juin 2014

Tiens le Bu 353 est passé en sirf4.
Sur ce site ils annonces une précision de 2m mais pas dans quelle circonstance.
De toutes façons je me vois mal embouquer le Trouz yar à la pointe du Raz avec les yeux rivés sur le gps. Remarquez là on pourrait être certain de la précision. :mdr:

www.cartft.com[...]/il/535

14 juin 201414 juin 2014

Sans doute 2 m de précision de localisation à 1 sigma (68 % des points dans un cercle de 2 m de rayon), équivalent à 4 m à 2 sigma (95 % des points dans un cercle de 4 m de rayon).
PS La puce Sirf (= CSR) est dispo depuis 1999 !
www.clubic.com[...]ur.html
Surtout plus sensible (plus de satellites captables) et moindre consommation.
Mais on a atteint la limite de la précision depuis longtemps, surtout sans utilisation des corrections WAAS/EGNOS...

PS2: La fiabilité des positions GPS n'est pas un problème. Les points GPS sont plus précis que les positions sur les cartes du SHOM et autres.
Il suffit d'être raisonnable et ne pas imaginer une précision de localisation (GPS + carte) meilleure que 10m, ce qui est plus que suffisant en pratique...
Ce fil parle de vitesse, ce qui est différent, et inintéressant pour beaucoup...

14 juin 2014

Je ne pense pas que la mesure doppler soit adaptée a de tres faibles vitesses meme en y mettant le prix.
Par contre vu le prix des GPS on peut en monter 3 ou 4 et moyenner les mesures.
Les mesures de hautes precision se font on laissant le GPS plusieurs dizaines d'heure en place, sauf pour les militaires qui ont code plus longs de la une meilleure synchronisations.
La qualité de l'antenne a sont importance en permettant le choix des meilleurs satellites.

14 juin 2014

Doppler: tout à fait d'accord...

Le gain qu'on peut atteindre de la mise en commun des données de plusieurs GPS n'est pas très important. Les "erreurs" liés à la transmission atmosphérique, aux éphémérides, à l'horloge etc... seront corrélées: elles ne sont pas aléatoires (car même endroit, même heure) = ce n'est pas du "bruit".
Si c'était le cas, cela ferait longtemps qu'on trouverait des systèmes multi-récepteurs pour les avions par exemple. Ce n'est pas le cas.
L'avancée, c'est la prise en compte des corrections EGNOS/WAAS. Un bon critère de choix pour les GPS

14 juin 2014

Mmmmhhh, pour la haute précision on utilise généralement une encombrante station fixe (quelques minutes de synchronisation), sur laquelle on se recale avec un GPS portable. Là on tombe sur des précisions souvent inférieures au mètre.
Je crois que c'est surtout utilisé par les géomètres et les agriculteurs ce genre de trucs...

14 juin 2014

La conduite tout court est proscrite, les systèmes de guidage n'ayant pas de perception de leur environnement.
Donc même si la direction peut-être automatisée, le conducteur doit rester dans la cabine pour agir sur les pédales.

15 juin 2014

Mmhhh, il faut toujours une action humaine permanente sur les pédales pour avancer que le véhicule bouge.
Faut distinguer deux choses:
-la conduite assistée, où un GPS très précis fournit des indications au conducteur qui manœuvre le volant.
-la conduite automatisée, où le contrôle de la direction est asservi au GPS, par l'intermédiaire d'un moteur électrique ou d'une pompe hydraulique.
Dans les deux cas, le GPS n'influe pas du tout sur les pédales, sauf pour optimiser la vitesse en la limitant.
C'est un peu comme les aides au parking sur les voitures récentes. Même si la direction est entièrement prise en charge par l'ordinateur de bord, la gestion de la vitesse reste entièrement à la charge du conducteur.
.
D'ailleurs, dans les bazars entièrement automatisés, je crois me souvenir que l'ENSTA de Bretagne a sorti il n'y a pas trop longtemps un voilier miniature entièrement autonome et guidé par GPS. Je me demande où ils en sont actuellement...

14 juin 2014

Le GPS est également utilisé dans les travaux publics, notamment pour l'aide à la conduite d'engins (peut être même maintenant conduite tout court) avec une extrême précision.
Mais en navigation, une telle précision n'est vraiment pas indispensable et connaître sa position à 2m près est totalement dépourvu d'intérêt sinon intellectuel!

15 juin 2014

Un de mes proches amis, ayant eu la charge de gros chantiers de TP m'avait à l'époque indiqué que la seule restriction à la mise en place de la conduite d'engins automatisée par GPS était une cause syndicale car cela mettrait la révolution.
Alors, même si l'engin fonctionne automatiquement, on oarle de "conduite assistée"!

14 juin 2014

les satellites embarquent des horloges atomiques alors que le recepteur reste sur des quartz l'horloge du recepteur et beaucoup plus bruitée. les aleas de propagations sont a variations tres lentes et n'influent pas sur la vitesse.
Un moyennage de plusieurs recepteurs permet de s'affranchir des erreurs du a l'electronique du recepteur.
Pour un positionement precis les aleas de propagations deviennent importants les militaitres utilisent un code cours pour l'acquisition aproximative (CA) puis sur une autre frequence des codes beaucoup plus long le fait d'utiliser 2 frequences permet en partie de s'affranchir des problemes de propagations.
Pour le civil lambda il suffit d'attendre plusieurs heures le point moyen devient de plus en plus exact.

14 juin 2014

OK, merci, message bien reçu. Mon analyse n'était pas correcte, il y a bien un bruit de jitter d'horloge...

14 juin 2014

Dans tous les GPS (magellan garmin mlr) que j'ai demonté l'horloge est tres soignée. Il s'agit de TCXO quatrz de tres bonne qualité compensé en temperature.
Je suppose que dans un ipade c'est un quartz normal.

15 juin 2014

et quel est l'interet de connaitre va vitesse ou éme neud pret?

j'ai un copain qui durant pret de 10 ans a navigué avec un GPS reglé sur les mille terrestre et non marin , il avait la satisfaction de croire qu'il allé 20% plus vite ...tout simplement ..

15 juin 2014

Hhmmm, il marque un point là... :mdr:

15 juin 2014

L'interet est de regler le bateau aux petit oignons, la sensibilité est importante. La justesse n'est pas hyper utile.
.
cordialement

15 juin 2014

S'il s'agit de régler, le speedo est beaucoup plus efficace car plus réactif et immédiat puisque la vitesse indiquée par le GPS est un résultat lissé sur une période donnée.
La comparaison entre la vitesse speedo et la vitesse GPS permet de connaitre la réalité du courant et vérifier si elle correspond plus ou moins à ce qui était attendu, car le courant peut être souvent assez différent de ce qui est indiqué sur les cartes, pour de multiples raisons.
Cela permet aussi de contrôler le moment de la renverse et de commencer à calculer si on arrivera avant la fermeture des pubs.
Mais la "vitesse GPS" pour elle même est d'assez peu d'intérêt, sauf peut être dans un étang où il n'y aurait pas de courant. Cela existe, parait-il, plus au sud!

15 juin 2014

pourquoi tu regle la vitesse avec le GPS ?

j'aurais tendence de le regler avec le speedometre ...

ou avec la sensibilité de la barre ou avec les petits penons ou avec le vent

ou en ecoutant ce que me dit mon bateau car le mien me parle et m^me m'engueule lorsque je fait n'importe quoi

15 juin 2014

de toutes façon les gps est plus précis que les cartes
et suivant l'emplacement de l'antenne elle peut être soumise au tanguage et au roulis qui génèrent des accélérations importantes .
donc il faut un lissage éfficace pour ne pas avoir un affichage de vitesse qui change sans arrêt .
alain

15 juin 2014

"de toute façon, le GPS est plus précis que les cartes".

Cela n'a aucun sens.
Le GPS fournit les coordonnées précises du bateau à un instant donné.
La carte représente le "terrain" avec méridiens et parallèles, sur laquelle on reporte les coordonnées fournies par le GPS pour savoir où on est.

Dans le cas d'une cartographie électronique reliée au GPS, la carte électronique n'est rien d'autre que la "copie" vectorielle ou scannée de la carte papier du SHOM ou d'une autre source officielle. Cette carte électronique ne peut donc pas être "plus précise" que la carte papier, mais est soumise à d'éventuels bugs ou erreurs de programmation.

Donc, comme disait un de mes profs," il ne faut pas confondre andouille avec patrouille"

15 juin 2014

C'est avant tout une question d'echelle (le crayon comme le report GPS)

16 juin 2014

C'est sûr!
Pour autant, elle est un peu "bête" cette règle du pouce. Cela dépends du coin, des conditions de mer, de la capacité de nav, des techniques mises en place, de la visi dans l'eau ...
Il m'est arrivé de parfaitement distinguer dans l'eau la roche ou le platier à éviter (merci les lunettes polarisantes) et d'ainsi pas perdre de gain au vent...
Et à l'inverse, dans d'autres conditions de faire un large détour.

16 juin 201416 juin 2014

Si on rase les cailloux au point de les voir dans l'eau, c'est qu'on est vraiment près, je dirai même trop près.

C'est comme tout, il suffit de savoir ce que l'on fait. Et moi, le rase cailloux, j'aime ca. Et puis la liste est longue des passes ou il y a que très peu d'eau (en largeur pour passer) sans compter les courants vicieux qui tournoient et accélèrent entres les roches: la passe entre le Little Russel et Herm/Jettou, le tour de Sark plein de passes sympa: l'Etac, la grande et la petite Moie, les hautes boues, pécherresse/jolicot, couper dans les roches de St Quay - il y a deux petits chenaux-, dans Bréhat le chenal de l'Ile Verte, la passe du Mez de Goëlo, la passe de l'Arcouest, aller s'echouer sur le sillon de Talbert (attention les parc a huitres), le Kerpont, le chenal du Décollé (enfin là c'est large!) etc... etc... j'en oublie.
Et si certains ont leurs alignements officiels (sur les cartes), la règle du pouce y est largement bafouée!
Le rase cailloux est une école d'excellence ou si tu n'est pas au top dans ta nav, si tu as merdé quelque part, la sanction est immédiate. Idéal pour mettre des stagiaires (qui ont déjà un niveau en nav, pas des débutants!) en situation. Bien sûr c'est chronologique, tu commence large puis tu te rapproche des passes au fur et à mesure du stage. Heu... tout cela sans GPS (je précise, du coup je suis hors sujet! me--e!).

17 juin 2014

Ce ne sont pas vraiment les exemples qu'il fallait prendre; on navigue très bien aux scillys avec une cartographie Electronique, tout comme le passage de Herm se prend très bien le nez sur l'écran, ou sur la surface de l'eau. Il ne faudrait pas oublier que les cartes électroniques n'ont pas été inventée de toute pièce, elles ont la même précision que ces fameuses cartes de précision.
Je préfère m'en remettre dans ces moments là à l'électronique, où il faut naviguer à 10m près, plutôt qu'à un compas de relèvement, à la courbe de déviation douteuse, lorsqu'elle est faite, et à la variation tronquée de sa déclinaison à jour.

17 juin 2014

Il y avait une pleine page dans V&V au moment du salon. Je pense que cela remonte à une dizaine d'années.
Il s'agissait du passage entre Hullman et Little Rag qui n'est certes pas bien compliqué et balisé. Le "reportage" était censé montrer un couple avec Monsieur à la table à carte, le nez sur l'écran et Madame à la barre à laquelle il était censé donner les instructions. Complètement grotesque!
Je suis d'accord que dans des coins un peu compliqués, le compas de relèvement sera souvent de peu d'utilité, mais il permet de vérifier au vol que l'alignement un peu indistinct (problème du contre jour entre autres) est bien le bon.
Pour moi la "navette visuelle" permanente entre la carte et le paysage (paysage dont on profite en outre gratuitement!) est vraiment la meilleure formule.
J'aime bien la formule du navigateur "interface entre l'environnement et le bateau", extrêmement parlante. Le problème, c'est que les outils électroniques sont présentés par leurs promoteurs comme une sorte "d'arme absolue" qui permet d'éviter de longs apprentissages ("je ne sais pas naviguer mais j'ai l'outil x ou y...) et l'observation permanente du milieu dans lequel on se déplace plus ou moins aisément.

17 juin 2014

J'ai été en fait quelque peu imprécis au sujet du compas de relèvement.
S'il est de peu d'utilité pour un point par 2 (faute de mieux!) ou 3 relèvements dans des chenaux un peu compliqués, outre le cas d'un alignement peu visible que j'évoquai, c'est encore l'outil idéal lorsqu'on doit faire route à x° sur telle roche émergée.

16 juin 2014

Je crains qu'il y ait une incompréhension entre nous sur les termes.
La "position GPS", c'est pour moi les coordonnées affichées par le GPS, donc très précises, éventuellement jusqu'à quelques mètres de précision. J'ai d'ailleurs noté que deux GPS à bord, donnent parfois des chiffres légèrement différents qui introduisent déjà un certain doute, encore qu'on ne soit pas à quelques mètres près dans ce domaine.
Le report sur la carte, manuel avec un crayon ou sur une carte électronique via un logiciel est une autre affaire, avec des risques d'erreur : erreur de report que l'on détecte assez vite sur une carte papier car on voit tout de suite que quelque chose n'est pas cohérent par rapport à la positon précédente ou la position estimée, épaisseur du trait de crayon qui n'est pas significative en navigation si on applique quelques précautions simples comme la règle du pouce. Risque d'erreur en cartographie électronique en cas de bug par exemple. Je me souviens un article sur le sujet, dans V&V ou une obstruction dangereuse disparaissait lors de la superposition de calques.
Je suis comme tout le monde et je me plante comme tout le monde.
La bonne démarche, me semble-t-il est de toujours douter de ce que l'on fait, et tout recouper, y compris les impressions.

Et puis il arrive que le GPS fournisse momentanément des informations erronées. Je me souviens d'une sortie du Blanchard, à proximité de la Hague, où mon GPS m'indiquait une vitesse d'une trentaine de nœuds totalement irréaliste, même en tenant compte du courant. Cela a duré une dizaine de minutes.

Ce que veut dire, avec raison, Fritz, c'est que les cartes ont été, pour certaines, réalisées avec des dispositifs de localisation antérieurs et moins précis que le GPS et que la précision de lecture de la position est un leurre si elle est appliquée sur une carte de précision moindre. :litjournal:

15 juin 2014

C'est certainement vrai, si tu regardes ta carte en rêvant.
Dès que tu travailles dessus, à chaque coup de compas ou de crayon, tu crées une imprécision, sans compter les erreurs de report.
Alors, tu peux prendre les crayons les plus fins, avoir la pointe la plus pointue, avoir l'expérience d'un vieux marin qui ne se trompe jamais, la position GPS sera toujours plus précise que celle calculée sur la carte.

16 juin 2014

tout comme la règle du pouce....

16 juin 2014

Je suis d'"accord que c'est "un peu bête", comme bien des méthodes simples.
Mais elle a justement l'avantage de sa simplicité et en plus s'adapte à l'échelle de la carte. Donc simplicité = sécurité.
Si on rase les cailloux au point de les voir dans l'eau, c'est qu'on est vraiment près, je dirai même trop près.
J'utilise également une méthode bien connue pour parer un plateau rocheux, par exemple : ne pas descendre à moins de X° de latitude. Sécurité maximale sans cassage de tête.
Mais je ne pratique modestement que la croisière en solitaire et je n'hésite pas à tirer un bord si le danger est vraiment trop près.
mais à chacun ses impératifs et ses règles de navigation...

17 juin 2014

Je suis d'accord avec toi sur ce point. J'ai pratiqué plusieurs fois le passage entre Herm et Jethou et là, vraiment on voit les cailloux, avec le courant traversier pour tout arranger. Mais là, on fonctionne avec des alignements et ce n'est pas le GPS qui servira à quelque chose. C'est comme dans le golfe où tout va trop vite en plus.
Danc ce cas, la place du navigateur est dans le cockpit avec une carte détaillée sous les yeux et son compas de relèvement autour du cou et certainement pas l’œil rivé à un écran comme le présentait une pub d'un fournisseur de cartographie électronique bien connu au travers d'un pseudo reportage aux Scillys entre St Mary's et Tresco, pub criminelle à mon avis.

17 juin 201417 juin 2014

tout comme le passage de Herm se prend très bien le nez sur l'écran, ou sur la surface de l'eau

Ouah! Non, je ne peut être d'accord avec ça. Le rôle/responsabilité du navigateur n'est pas d'assurer l'interface entre le bateau et la carte, mais bien entre l'environement et le bateau, à l'aide d'outils telle que la carte et de techniques mises en oeuvres.
Un navigateur le nez sur la carte se coupe de l'environement.
Ensuite, dans un environement aussi serré que le passage entre le Russel/Herm (ou ceux dans les roches de St Quay, ou le chenal de l'Ile verte) ne peuvent se mesurer qu'a l'aide d'un alignement qui a été au préalable validé de visu a marée basse, et plus encore lorsqu'il est "maison" (non officilel) car alors c'est surtout la carte qui est le maillon faible de la chaine d'imprécision, devant le GPS ou son report.
Et pour finir, le travail du navigateur commence avant d'emboucher le passage par la vérification de la compréhension de ses consignes par le barreur (communication) et ensuite rester vigilant et réagir à la 1/2 seconde dès que le bateau s'écarte. Il délègue, mais se doit de contrôler scrupuleusement. Il doit également faire le tri de l'information lors d'un changement de route pour savoir si il s'agit d'une modification du millieu (force/direction du courant; vent) ou si cela vient du bord (barreur inattentif; non suivis au réglage des voiles).
Et tout cela ne se fait certainement pas en suivant la trace les yeux sur l'ordi/traceur.
.
Dans le cardre de passages plus large (Kerpont, autour de Sark, Décollé, Ecrehous, Scillys ...) l'emploi d'un compas de rvl est faisable en prenant les précautions d'usages (déviation, marges de sécurité des rvl de sécurité, pas de visées sur des bouées de balisage qui ont un rayon d'évitage etc... et bien sûr uniquement sur des rvl de sécurité, pas de points 3 rvl.
Mais là aussi la fonction du navigateur reste la même: assurer l'interface entre l'environement et le bateau et pas entre ce dernier et la carte.
Ces outils sont très bien, mais ce ne sont que des outils: ils ont leur limites et il est bon de savoir quand il faut changer d'outil.
.
Je me souviens ici d'un post ou chacun racontait son (ses) expériences de prise en défaut d'un GPS (sur traceur ou non) qui vous positionne sur la terre...
@ ecumeur:
Je ne me souviens pas de cette pub, mais je suis entièrement ok avec toi: c'est criminel et mensonger.

17 juin 201417 juin 2014

;-)
Et on passe de:
"je ne sais pas naviguer mais j'ai l'outil x ou y..."
à
"je sais naviguer car j'ai interfacé l'outil x avec le y ..."
:heu:
(mode humour)

17 juin 201417 juin 2014

On dérive franchement, mais ce que tu dis m'interpelle. Je continue en MP pour arrêter de polluer (après tout on est pas en taverne)

15 juin 2014

Il faut distinguer la date du levé hydrographique (souvent imprécis) et le cadre géodésique entre la carte et le GPS (aujourd'hui majoritairement accordé). Pour autant les erreurs de levées persitent (j'en connais du coté de la baie de Paimpol (coté Mez du Goëlo qui sont cocasses).

On trouve d’ailleurs la recommandation sur le site du SHOM:

extrait:
L’incomparable facilité d’emploi et la précision du GPS ne doi-
vent pas faire oublier que les
cartes marines s’appuient :
• sur des levés hydrographiques parfois anciens, effec-
tués avec des moyens de positionnement d’une précision
inférieure à celle du GPS.
• sur des systèmes géodésiques souvent différents
du système WGS 84 utilisé par le GPS.
C’est en effet l’avènement des satellites qui a permis (et rendu néces-
saire !) l’utilisation d’un système mondial unique, alors
que jusque là, les hydrographes utilisaient des systèmes
locaux (notamment dans les îles), au mieux continentaux
(ED 50, NAD 27 notamment).
www.shom.fr[...]eod.pdf

16 juin 2014

La toute derniere carte du Golfe du Morbihan qui a été refaite presque entierement avec nos moyens actuel voici 4 ou 5 ans fait apparaitre par rapport à la precedente des écarts de certaine roches de haut fond de plus de 200m .

16 juin 2014

Dans la plupart des cas, les dangers "isolés", dans tous les sens du terme, sont "couverts" par un balisage comme une cardinale, qui nous semble parfois lointain, mais qui néanmoins avertit du danger.
J'avais participé dans les années 80 à la campagne de relevé autour de Belle-île et de Quiberon. Tout ce qui était humainement possible a été fait au mètre près; j'ai escaladé des rochers à marée basse avec mon réflecteur, me suis échoué dans les rochers à quelques dizaines de mètre de l'entrée d'un port remplis de touristes en plein été ( on trouve le temps long dans cette situation.

16 juin 2014

je sais pas qui confond patrouille avec andouille ?
par exemple la balise cardinale la jaune garde au nord ouest de porquerolles sa position indiquée sur les cartes par rapport au gps affiche une différence de 200mètres
soit un peu plus qu'un diziéme de mille .
ce qui n'est pas très grave en soi ,et ce n'est pas la dérive des continents qui l'a affecté à ce point ..
un point c'est tout
alain

16 juin 2014

"par exemple la balise cardinale la jaune garde au nord ouest de porquerolles sa position indiquée sur les cartes par rapport au gps affiche une différence de 200mètres "
Légende urbaine (ou maritime ?)
www.hisse-et-oh.com[...]ronique
La vue satellite Google Earth et les cartes placent indépendamment La Jeaune Garde au même endroit.
Faut quand même pas prendre les gars du SHOM pour des andouilles...

16 juin 2014

sur les nouvelles cartes ceci à été corrigé (wgs 84)
mais celles en europe 50 l'erreur y était
alain

16 juin 201416 juin 2020

Erreur, je sais pas !
Avec un GPS en WGS 84 par rapport à une position en ED 50, le décalage pour
la lat/long de la Jeaune Garde (43° 0' / 6° 9') était de 112 m en lat et 118 m en long, 163 m en distance totale (environ 0,06' de décalage en lat et longitude)
(Source logiciel Circe4 de l'IGN)
Mais tous les points des cartes du coin avaient le même décalage, donc les distances, relèvements etc... étaient justes
Et il n'est pas logique d'utiliser un GPS dans un référentiel et de pointer sur une carte dans un autre référentiel, ou réciproquement
Les cartes des années 80-90 indiquait très clairement les corrections à faire.
C'est terminé aujourd'hui où les cartes sont en WGS84 comme par défaut les GPS
NB ED 50 était la meilleure localisation absolue en Europe avant l'arrivée des satellites et du référentiel mondial WGS84.

16 juin 2014

Beaucoup de cartes du SHOM marquent encore les deux référentiels il me semble...

16 juin 2014

c'est tout à fait exact ....

16 juin 2014

enlevez vos gants de boxe et laissez les dypthères tranquilles .

quand on navigue à vue on suit la route qui nous arrange le plus ,on ne fait pas de la cartographie .

j'ai cité la jaune garde comme exemple car cette erreur
était connue au siècle dernier ou on se servait du compas de relèvement .

pour compas de relèvement voir wikipedia c'est bien expliqué
alain :blabla:

16 juin 201416 juin 2014

OK, j'ai compris
:goodbye:

Je te prie de m'excuser d'avoir répondu, et j'éviterai désormais de réagir à tes propos...

16 juin 2014

Oh, c'est fini les enfants!?

17 juin 2014

vitesse gps:
celle de mon vieux MLR est assez voire très précise, variation faible et correctement lissée,
celle de la tablette avec navionics farfelue, parfois correcte mais avec de grosses variations, donc en fait inutilisable car on ne sait jamais quand est la bonne ...

17 juin 2014

Pour ce qui est de la vitesse SOG indiquée en bas de la fenêtre Opencpn... je trouve dommage de ne pouvoir la lisser avec une moyenne mobile sur 10 ou 20 secondes.
Alors de temps en temps je marque un MOB et j'attends un peu (3 ou 6 minutes - plutôt 180 ou 360 secondes) et j'en marque un autre pour mesurer la distance entre les deux et calculer la vitesse du bateau.
Bien sur je fais ça pour m'amuser quand je ne suis pas à la barre ou à autre chose plus important pour la bonne marche du bateau... comme de surveiller la surface de l'eau...

Phare de la pointe de Vénus Tahiti

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