La fuite par gros temps

Pour faire pendant au fil sur la cape par gros temps je propose de disserter et d'apporter des témoignages sur la fuite par ce même gros temps.
Moi-même je n'ai jamais été dans "l'obligation" de mettre en fuite malgré plusieurs décennies de pratique de la navigation au large, "chance" ou non, c'est ainsi.
Toutefois j'ai toujours réfléchi à cette possibilité, j'ai beaucoup lu à ce propos, notamment la "bible", Navigation par gros temps de Adlard Coles, ainsi que sa version plus récente de Peter Bruce.
Il en ressort de "grands principes"… et quelques "variantes"... Les grands principes sont connus, de la toile devant, tourmentin par exemple et pas de GV pour assurer une meilleure stabilité directionnelle au voilier.
De l'eau à courir bien sûr car au vent d'une côte proche l'exercice est interdit et il s'agira plutôt de ralentir le canot ou de trouver une autre tactique.
Je parle bien de la fuite, imposée par les conditions de vent et de mer, qui oblige à prendre cette allure en dernier recours en s'éloignant donc de la route "prévue".
Les "variantes" de la technique seront imposées par le type de voilier, un lourd canot en acier aura un comportement différent d'un voilier moderne plus léger, le type quillard ou dériveur aura un impact sur la stabilité de route. L'équipage, nombreux et compétent permettra sans doute une technique plus "active" devant les éléments par opposition au couple ou à fortiori au solitaire.
Dans ces variantes, qui sont en fait les plus importantes, faudra t-il courir et surfer à pleine vitesse pour minimiser l'impact des vagues ou au contraire maintenir une vitesse "raisonnable" permettant un bon contrôle du voilier. J'ai "lu" que les 2 techniques étaient possibles, qu'en est-il pour vous, sur votre canot?
Pour ralentir, avez-vous utilisé des aussières, des traînards (de Jordan)? Je n'ose évoquer l'ancre flottante qui apparemment fait l'unanimité contre elle.
Dans l'exercice de la fuite prenez vous les lames strictement perpendiculaires sur l'arrière ou au contraire avec un léger angle, 15 à 20°, comme le préconisait Moitessier il y a fort longtemps, pour éviter de partir en survitesse au risque de soi-disant "planter" l'étrave dans la vague précédente. Suivez-vous une route rectiligne ou adaptez vous en fonction des crêtes déferlantes. À ce propos j'ai toujours eu du mal avec cette notion de "rattraper" la vague précédente. En situation de moindre intensité, force 7 ou 8 au portant, les vagues m'ont toujours dépassé quelque fut ma vitesse d'alors…. Si quelqu'un peut expliquer.
OK pour une toile réduite devant, tourmentin de préférence, mais avec quel réglage, normalement choqué pour l'allure ou au contraire bordé plat pour une meilleure stabilité de route ? Voire à sec de toile ?
Voilà, si vous avez eu cette expérience de la fuite par gros temps je pense qu'il serait intéressant de raconter comment vous l'avez vécue et les solutions que vous avez adoptées, vos anecdotes, vos réflexions après coup, les enseignements tirés, techniques bien sûr mais aussi le vécu physique et émotionnel.
Il serait également intéressant de préciser le type de voilier, ses grandes caractéristiques générales, l'équipage du moment, afin que chacun puisse faire un parallèle avec son voilier, sa situation et ses conditions habituelles de navigations.
Merci par avance pour toutes vos contributions et vos expériences rapportées, sans esprit polémique, mais au contraire avec des témoignages qui nous aideront, tous, plaisanciers plus ou moins expérimentés, à appréhender la fuite par gros temps avec en mémoire un éventail de possibilités, certes théorique, mais qui ne nous trouvera pas totalement dépourvu lorsque les conditions nous imposeront de fuir devant les éléments.
À vous…..

L'équipage
17 jan. 2020
17 jan. 2020
-4

Aucune expérience et je ne la cherche pas. Enza avait mis des cordages en boucles pour ralentir. Je pense qu'il faut adapter sa vitesse, et sur multicoque, il faut ralentir. ne pas oublier que bien des bateaux abandonnés ont été retrouvés flottants, bien des années après. La houle et les vagues se déplacent à grandes vitesses, par rapport à nos bateaux. Dans les vagues déferlantes, les vidéos montrent que les bateaux font bien attention à les prendre de face, mais aux moteurs. Il est intéressant de regarder des vidéos de sorties de port avec des vagues déferlantes.
Le cas flagrant, c'est la vague qui t'emmène le cul et tu te retrouves travers à la déferlante et tu chavires.

17 jan. 2020
1

Beau sujet pour un mois de janvier !

Histoire de lancer le débat, tu écris :

  • «  pas de GV pour assurer une meilleure stabilité « 

Je pense qu'il est important de garder la GV à 3 ou 4 ris. Bien sur,** on ne gère pas un Muscadet comme un Joshua ou un half tonner.**

  • « faudra t-il courir et surfer à pleine vitesse pour minimiser l'impact des vagues « 

Cela dépend. Ce qui est dangereux c'est la mer et en particulier lorsque deux houles se croisent.

16 fév. 2020
0

Je connais pas beaucoup de voiliers avec 4 ris dans la GV! J’ai pratiqué la suédoise et la voile de cape dans des conditions difficiles.

16 fév. 2020
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La GV d' origine de mon Armagnac avait 3 ris, avec le 3ème à 50% du guindant.
J' avais rajouté un 4ème ris qui m' a servi lors du passage de "Floyd" pendant ma traversée retour du Groenland en Septembre 93.

Gorlann

27 déc. 2021
0

Je voulais 4 ris dans ma nouvelle GV mais mon voillier m'en a dissuadé, et nous avons réétagé les ris pour que le 3ᵉ se trouve presque là ou aurait été le quatrième, ça marche très bien par force 8, mais je ne sais pas si je garderai la GV dans 45 noeuds

17 jan. 2020
0

Tu écris : « pour éviter de partir en survitesse au risque de soi-disant "planter" l'étrave dans la vague précédente. À ce propos j'ai toujours eu du mal avec cette notion de "rattraper" la vague précédente. Si quelqu'un peut expliquer. « 

J'imagine que tu trouveras un grand intérêt à lire les d*eux récits relatés sur mon blog. *

Tu comprendras l'intérêt de disposer d'un traînard. Je plaide pour un mouillage ( ancre et chaine) qui peut se substituer aux cônes de Jordan.

«  R et Luc  nous font passer l’ancre  Brittany 8 kg puis l’aussière et nous filons le tout de façon que l’ancre soit tirée également par les deux bouts.

Le bateau devient plus stable sur sa route et nous marchons à 5 nœuds de moyenne. Nous surfons encore, mais nous nous arrêtons avant le bas de la vague. Le bon comportement du bateau et la vitesse excessive lors des surfs nous poussent à augmenter les trainards.

Nous demandons alors la grosse ancre, une Brittany de 12 kg... Nous ralentissons à 3.7 nœuds de moyenne et prenons beaucoup mieux les vagues. Les déferlantes ne sont pas plus dangereuses qu’elles l’étaient »

17 jan. 2020
1

Viking j'apporte de l'eau à ton moulin à propos de filer une ancre par l'arrière pour ralentir et stabiliser le voilier. Dans ces mêmes récits de "Navigation par gros temps", une des dernières éditions, il est fait état d'un catamaran en fuite qui se trouva immédiatement soulagé et en relative sécurité quand il eut filé un simple grappin par l'arrière.... Je ne me rappelle plus quelle longueur fut filée, il me semble qu'il était question de 1 fois et demi la longueur d'onde afin que le grappin ne se trouve jamais sur une crête.... À préciser toutefois je n'ai pas la "bible" à proximité.

26 déc. 2021
1

Je plaide pour un mouillage ( ancre et chaine) qui peut se substituer aux cônes de Jordan.

Je n’y connais rien mais laisser un mouillage à la traîne, n’y a t il pas risque de l’accrocher dans un filet ou autre cochonnerie qui traîne ??

17 jan. 2020
0

«  si vous avez eu cette expérience de la fuite par gros temps je pense qu'il serait intéressant de raconter comment vous l'avez vécue et les solutions que vous avez adoptées, vos anecdotes, vos réflexions après coup, les enseignements tirés, techniques bien sûr mais aussi le vécu physique et émotionnel. « 

karibario.blogspot.com[...]er.html

karibario.blogspot.com[...]ar.html

karibario.blogspot.com[...]re.html

Je souligne que l'un des soucis de la fuite est qu'il est nécessaire de disposer d' un barreur capable de BIEN barrer durant de nombreuses heures? Ce n'est pas un pilote automatique qui est capable d'anticiper une vague croisée.

Avec du simple mauvais temps et une houle régulière, cela reste possible.

17 jan. 2020
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Merci Viking, oui l'utilité ou non de la GV en fuite reste à démontrer par l'expérience réelle, et sera également dépendante du type de voilier, plus ou moins équilibré et stable sur sa route, sans risque de départ au lof incontrôlé et dangereux en pareille circonstance.
Oui le "surf" est "séduisant" par l'idée de la capacité du voilier à se "soustraire" ainsi du plein impact des vagues d'arrière, mais y a t-il une limite, un risque de trop et de perdre le contrôle? Les mers croisées assez courantes, notamment au moment de la saute au noroit par chez nous en Bretagne, (mais sûrement ailleurs), imposent sans doute une adaptation de la technique.... Et c'est ce qui est intéressant, toutes les variantes de la mer et du vent obligeant à une adaptation permanente....
Ça démarre bien.... N'hésitez pas...

17 jan. 2020
0

Je serais intéressé de l'explication du manque d'intérêt de l'ancre flottante et pourquoi préférer un traînard.

17 jan. 2020
0

Parce que l'expérience a démontrée que *l'ancre flottante n'empêchait pas le chavirage *sur des petits bateaux comme les notres qui, à *un moment ou un autre se mettent en travers. *

Pire, il existe plusieurs exemples récents de catamarans qui sancissent par l'arrière !

17 jan. 2020
1

Il n'y a donc aucune utilité à avoir une ancre flottante à bord ?

17 jan. 2020
2

Je partage le sentiment de Viking35. Posons la question autrement: est-ce que vous vous sentiriez rassurés si vous étiez au mouillage sur une ancre normale avec une chaîne très très longue au milieu de vagues de disons 10m de haut? Ben moi pas du tout.

18 jan. 2020
4

l intérêt d une ancre flottante est de pouvoir freiner la derive d 'un voilier en avarie non manoeuvrable au vent d une cote afin de reparer ou d attendre des secours mais en aucun cas pour fuir devant mer .... il y a les trainards qui sont plus adaptés ( jordan est surement le plus approprié, en tout cas c est ce que j ai à bord, car naviguant souvent en solo je ne me vois pas d a la barre plus 2 ou 3h )

17 jan. 2020
0

Estran: C'est en effet ce que je pense...

L'ancre flottante a surement un intérêt pour les anciens voiliers afin de les maintenir face à la lame.

17 jan. 2020
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Qu'est ce que tu appelles ancien voilier ?
Ce n'est peut-être quand même pas à jeter. Peut être pas ce qu'il y a de mieux en fuite mais au mouillage elle peut avoir son utilité ?!

18 jan. 2020
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" Qu'est ce que tu appelles ancien voilier "?

Il y a plus d'un siècle que l'on ne file plus d'huile et à peu près le même temps que les ancres flottantes n'ont plus de réelle utilité en plaisance.

Elles gardent surement toute leur intérêt sur l'Hermione, le Marité ou la Belle Poule

17 jan. 202017 jan. 2020
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Ok, merci (je vais trouver un usage déco à la mienne...)

Que penser du cas évoqué dans ce fil, avec vidéo, où les sauveteurs passent une ancre flottante au voilier en survitesse ?

www.hisse-et-oh.com[...]ophelia

17 jan. 202017 jan. 2020
2

Ce n’est pas une ancre flottante mais un traînard. Une ancre flottante se met à l’avant du bateau. Une fois l’ancre flottante en place, le bateau va se mettre plus ou moins face au vent et va faire quasiment du sur place.

17 jan. 2020
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Si c'est une petite ancre flottante qui permet de garder le bateau en ligne.

17 jan. 2020
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Si c'est question de freiner le bateau effectivement une ancre de mouillage, déjà à poste. Pour la larguer, un coup de couteau.

17 jan. 2020
1

Je pense qu'il faut relativiser le fait de diminuer sa vitesse. Les bateaux anciens (voir "Navigation par gros temps") étaient incapables de surfer et donc le fait d'utiliser des trainards avait á mon avis pour effet positif celui de stabiliser le bateau par rapport aux vagues plus que de le freiner. Un bateau moderne qui surfe a intérêt á utiliser sa vitesse, sauf s'il va beaucoup trop vite, je pense aux catas et tris (Ex Enza). Mon fils a fait l'Indien et le Pacifique sud (Horn) en class 40 et n'a planté qu'une seule fois dans la vague précédente au portant, le plus souvent sous pilote et en maintenant une vitesse moyenne de 12/14 noeuds. (Dans l'Indien 35nds c'est une belle journée). Il ne faut donc pas trop se casser la tête sur nos bateaux actuels avec des trainards, le risque est très mince de se planter sur la vague précédente.

17 jan. 2020
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Bianca : Effectivement, les situations ou ont a l'utilité de trainards sont EXTREMEMENT RARES. C'est pourquoi je pense que le fait de "trainer" un mouillage est une bonne solution .

Par contre, manifestement tu n'as pas lu les articles sur mon blog, c'est dommage.

Class 40 "n'a planté qu'une seule fois dans la vague précédente". *C'est une fois de trop. *

17 jan. 2020
3

De plus, comparer un class40 a nos bateaux de croisière, c'est comparer des pommes et des oranges.

17 jan. 2020
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Jamais fait! par contre barrer au portant oui, c'est très physique 6/7/8 B au bout de deux heure j'en ai plein le cul, l'enjeu c'est de ne pas laisser le bateau se barrer au lof et bien prendre la vague perpendiculairement et là il faut être vif et vigilant, c'est plus facile avec une barre franche qu'avec une barre à roue.
La vitesse est notre amie il faut faire marcher le bateau, il faut rester manœuvrant.
Quand le cul se lève ou mieux va se lever on abat.

Intuitivement je dirais que les traînards je les utiliserais pour garder mon cul perpendiculaire à la vague plus que de me ralentir...

Quand à se planter dans la vague Tabarly et dejoyaux disent que c'est des conneries.

17 jan. 2020
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Desjoyaux peut être. Encore que planter un Imoca, je n'y crois guère non plus.

Mais Tabarly , indique nous dans quel livre...

17 jan. 2020
1

Tabarly dans son bouquin Guide de Manoeuvre illustré par Tiouan Lamazou éditions le télégramme pageS 142-145

17 jan. 2020
19 jan. 2020
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+1 pour le drag device data base (finalement en accès libre)

26 déc. 2021
0

Excellent merci je viens de le commander.
Frédéric
Ps : d ici à ce que je m en serve...

17 jan. 2020
-1

Au vu des expériences relatées, on peut déjà considérer que l'allure de fuite impose un équipage vif, dynamique, sachant barrer, pour conserver le voilier perpendiculaire aux vagues... En équipage réduit ou moins expérimenté, sans doute l'allure deviendra très délicate si le gros temps perdure et il faudra sans doute envisager une autre tactique, au moins temporairement... Plus facile à dire qu'à faire.
Je note que pour l'instant il n'est pas fait état d'une fuite en prenant la mer avec une vingtaine de degrés du plein arrière, sans doute nos voiliers "modernes" et relativement légers sont ils plus adaptés à une fuite rapide perpendiculaire aux vagues.
J'ai pris note également que cette histoire de planter l'étrave à pleine vitesse dans la vague précédente n'a pas reçu d'échos ou de témoignages récents l'attestant, la raison sans doute encore une fois à l'évolution de nos voiliers, plus légers et manoeuvrants.

17 jan. 2020
4

bon résumé du fil moana29s, résumé confirmé par la plupart des avis donnés sur de nombreux fils H&O au cours de ces dernières années.
concernant la qualité de l'équipage et du barreur en allure fuite, je crois qu'il est également convenu qu'avec un ou plusieurs barreurs frais et expérimentés il est préférable de fuir sans frein mais qu'avec un barreur fatigué, ou en solo, ou sur une longue durée blablabla, il est préférable d'avoir un super pilote auto ou un très costaud régulateur d'allure et de freiner pas plus qu'il ne faut le bateau et de rester à l'intérieur, tout de même aux aguets en cas de défaillance du pilote.

perso 24h avec 50/60nds - 6 à 7m, 42' petit cul des années 70 quille moyenne, traînant mouillage 12kg au bout de 30m de câblot derrière patte d'oie, sous tourmentin seul légèrement débordé piloté par un bon vieil Aries, suis resté à 150/170° du vent 6 à 8 nds sans problème, c'est juste quand on sort la tête dehors pour voir arriver les vagues que ça fait flipper sinon à l'intérieur c'est assez relax. je pense que j'aurai pu étaler ainsi 24h avec 20nds et 2m de plus, après je ne sais pas et ne veux pas le savoir, par contre en solo à la barre sans trainard non seulement je n'aurai pas tenu plus de 2 à 3h mais pas sur que je n'aurai pas foutu le bateau plusieurs fois en travers ... mais avec bon équipage bateau rapide cul large je pense que c'est très jouable (pas trop trop longtemps quand même).
les exemples des open60 ou Tabarly / Dejoyaux etc... c'est très subjectif, ils sont en course les mecs ! il faudrait plutôt tirer les conclusions des bastons endurés par les participants à la Longue Route ou à la GGR (enfin ceux qui ne jouent pas la gagne)

18 jan. 2020
0

Belle expérience Quizas, où je retiens qu'un très bon pilote auto voire un régulateur costaud peut suppléer un équipage défaillant ou réduit, ne serait-ce que quelque temps, permettant ainsi à l'équipage de récupérer, se restaurer et de reprendre éventuellement la barre en meilleures dispositions.

18 jan. 202018 jan. 2020
1

Je note que pour l'instant il n'est pas fait état d'une fuite en prenant la mer avec une vingtaine de degrés du plein arrière, sans doute nos voiliers "modernes" et relativement légers sont ils plus adaptés à une fuite rapide perpendiculaire aux vagues.

Personnellement, en fuite dans du très gros temps, j’imagine que je ne porterais qu’un tourmentin. Par ailleurs, je voudrais à tout prix éviter de faire des empannages intempestifs. Donc j’éviterais le plein vent arrière, qui est difficile à tenir et inconfortable. Je suppose que je naviguerais à 150° du vent, qui est un angle relativement facile à tenir et plus confortable. En supposant que les vagues soient plus ou moins alignées dans la direction du vent, je prendrais donc les vagues à un certain angle.

16 fév. 2020
1

Bonjour, j'ai connu cela en aout 1982, avec un brise de mer 31, ce qui me guidait ce n'était pas le vent (force 11 rafales à 12) mais les vagues et leur sens...Comme dit plus haut j'attaquais à 10 degrés cette vague, cela a duré des heures et j'étais exténué...L'équipage dont ma femme , à fond de cabine, sans aucune utilité, et pourtant composé d'une personne expérimentée, ma femme s'est évanouie plusieurs fois (elle n'est jamais revenue)
Avec un brise, bateau lourd et sur par excellence , le tourmentin suffisait, mais j'ai eu la trouille , car je n'ai vu que deux bouées sur trois, ce qui après coup , m'a fait passer sur des hauts fonds, donc de la houle encore plus grosse...

16 fév. 2020
0

Intéressant "unartisan" ton expérience avec un Brise 31, tu ne dis pas où est-ce que c'était. Tu parles de bouées... Étais tu en fuite près de la côte pour rejoindre un port au plus vite, avec comme tu le dis la présence de hauts-fonds inévitables et particulièrement dangereux ? Sans vouloir juger après coup dans un but critique, aurait t-il été possible de "choisir" une autre solution ? En tout cas tout s'est bien terminé !

26 déc. 2021
0

"un brise 31, bateau lourd et sur par excellence" C'est faux, au contraire, c'est ce qu'on appelle un déplacement léger. Voir son rapport de lest.

17 jan. 2020
1

"Quand à se planter dans la vague Tabarly et dejoyaux disent que c'est des conneries."
Comment explique-t-on alors qu'un bateau stoppe á pleine vitesse au portant (un dormeur s'est cogné á l'intérieur) et qu'une vague emplisse le coquepit et pénètre par la descente laissée ouverte (signe qu'il ne faisait pas si mauvais temps á ce moment)? Le plantage est une supposition puisqu'il n'y avait personne dehors.

"Class 40 "n'a planté qu'une seule fois dans la vague précédente". *C'est une fois de trop. *"
Quand c'est á peu près la seule fausse note sur un tour du monde on peut en déduire qu'il y a pire comme punition et qu'aller vite est synonyme de sécurité dans ces coins lá. Il n'y a aucune garantie que freiner le bato aurait signifié zéro problème.

17 jan. 2020
1


min.17

17 jan. 2020
0

???
Et? On est censé regarder quoi dans cette vidéo de 35 minutes en espagnol?

18 jan. 2020
1

Le principal danger n'est pas de sancir (rare) mais de se mettre en travers d'une déferlante (fatal). Pour ce, en équipage réduit et non professionnel, les "Jordan series drogue" me semblent une bonne idée. Ils permettent de rester poupe à la vague, sans personne à la barre. Il y a une abondante littérature à se propos, principalement en anglais, mais le traducteur de Chrome est fait pour ça.

18 jan. 2020
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Et ça a été l’hécatombe à la GGR avec les trainards des Jordan

18 jan. 2020
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Jean, cette "hécatombe" et chavirages à la GGR en utilisant les traînards de Jordan pourrait-elle être consécutive à la fuite avec des mers croisées qui fatalement à un moment se présenteraient sur le travers du voilier ? Je ne sais pas, je pose la question, étant entendu que le solitaire ne peut évidemment pas négocier chaque vague comme il le devrait, ce qui est possible avec un équipage expérimenté et "nombreux".
Il me semble également avoir lu que parfois le traînard de Jordan fut utilisé avec succès sinon sécurité. Sans doute les conditions de mer étaient plus régulières, sans lames croisées... Ceci dit sans certitude aucune n'ayant jamais été confronté à pareille situation. Encore une fois il m'apparaît qu'il n'y a aucune "règle" ou tactique infaillible, sinon à s'adapter en permanence en fonction des éléments, du voilier, de l'équipage.... Avec toutefois des "bases" déjà évoquées, avec lesquelles il faudra composer..... Si possible...

18 jan. 2020
0

Bonjour,

Y at-il une analyse précise de cette hécatombe? Combien de cas et les raisons techniques réelle dans chaque cas, eu égard au trainard Jordan, de cette hécatombe?

Ce genre d'infos seraient très intéressantes, voire très instructives

18 jan. 202018 jan. 2020
2

3 bateaux “ralentis” ont chaviré, vies sauvées de justesse

VDH a eu chaud mais gere, il est contre toute forme de traînards, en plus sur des bateaux aussi lent

Donc moi je fais confiance à Moitessier et Vdh

On a discuté de cela “ad nauseas” sur les fils de la GGR

Le contessa 32 lui, sur la même route a choisi la vitesse et la fuite, rien cassé,

18 jan. 2020
4

Jean : analyse subjective et partiale
la question exacte était : GGR, combien se sont plantés avec une ligne de Jordan ?
la réponse à cette question précise est je crois : une seule et la cause serait que la ligne de Jordan ce soit rompue.
cela n'enlève rien au fait que certains grands marins soient contre les trainards (en général des marins de la course au large) et que d'autres soient pour (en général des marins du grand voyage et les services de secours ayant testé ce type de trainards LdJ) et les deux ont certainement raison ...
entre les deux mon coeur balance, le plus simple étant d'essayer soi-même et d'en tirer les conclusions en fonction de ses capacités, de son bateau et de l'efficacité de ses prières ou de sa planète chance.

18 jan. 2020
1

Plus rapide que moi.

Sur le site il y a une analyse détaillée des raisons qui ont causé la rupture de la bride reliant la JSD au bateau de Susie Goodall. Il n'est pas interdit de penser que si cette bride ne s'était pas rompue pour les raisons évoquées dans cette analyse, Susie Goodall aurait poursuivi son parcours

Par ailleurs je n'ai pas souvenance qu'on ait parlé " ad nauseas" du trainard de Jordan sur le fil de la GGR.

18 jan. 2020
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Nauseam

Des dizaines de messages

11 fév. 2020
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Salut à tous, tout à fait d'accord avec toi Quizas, tout dépend du bateau et du barreur mais aussi des conditions météo (déferlantes et vent). C'est pour ça qu'il est important de voir ce qui convient le mieux pour son bateau. Concernant les ancres flottantes, je pense que amarrées à la poupe, elles aident à maintenir + ou - le bateau dans l'axe du vent (afin d'éviter de se mettre en travers) et de le freiner suffisamment pour éviter de planter l'étrave en arrivant trop vite au point le plus bas tout en pouvant contrôler le bateau (par le barreur ou le régulateur), voir l'explication sur .

11 fév. 2020
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Dans le rapport jordan, il est decrit une difference enorme entre une ancre flottante et un trainard qui lui va freiner sur un train de vague different et donc amortir en douceur le bateau...
translate.google.fr[...]anslate

11 fév. 2020
3

NON NON et NON
On relit les mêmes erreurs toutes les semaines

Une ancre flottante se met à l avant comme une ancre en situation de miséricorde poussé vers une cote

A l ar elle serait explosé en 5 mns

11 fév. 2020
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Et l'un des problèmes de l'ancre flottante est que le voilier peut se mettre occasionellement en travers.

Ce qui était valable pour un voilier de 30 m et 100 tonnes n'est pas transposable à la plaisance.

11 fév. 2020
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tout a fait d accord avec toi l ancre flottante ne s utilise pas en fuite, mais par l avant pou reduire la derive vers une cote par exemple , néanmoins elle peut etre utilisée par temps maniable a l arriere avec une pâte d oie réglable et sous foc seul en cas d avarie de safran

16 fév. 2020
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la pâte d'oie c'est le foie gras ?
alain

18 jan. 2020
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Merci John de ce compte rendu.

18 jan. 2020
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Bonjour,
Je peux apporter aussi un témoignage.
Entre autres :
J’ai pris en novembre 2005 en sortant des canaris vers le cap vert un coup de vent annoncé 7/8 bf. Au portant. la première nuit l’anémomètre est resté bloqué au dessus de 60 nds pendant deux heures alors qu’on allait entre 8 et 12 nds sous un régulateur aries avec encore 3 ris et tourmentin puis 2 jours à plus de 40 nds de vent.
Sur un acier de 11 m et 10 tonnes. Épervier (plan Veys) carène plate, quillard, 3.90 de maître bau.
Si je devais le refaire j’aurais affalé entièrement la gv. Pas parce qu’on était surtoilé mais parce qu’elle nous faisait loffer. Embarqué de temps en temps par une vague le regul mettait un poil trop de temps à nous recaler et on se retrouvait un peu trop exposé et le bateau était recouvert d’une bonne déferlante.

Fort de cette expérience,sur un autre bateau plus petit et plus léger (brin de folie 9m 3 tonnes) j’ai pris deux fois 35 nds établis rafales à plus de 40 dans des coups de sud-ouest dans le golfe de Gascogne. Mer 4m au jugé. Ces fois je me suis mis sous tourmentin seul.
aucun souci.
Voilà ..

18 jan. 2020
1

Merci pepere pour ce témoignage intéressant ! Bateau lourd, quillard. En fuite sous GV avec 3 ris et TMT. Controlé par un bon régulateur d'allure. La GV avait tendance à faire loffer. Une expérience suivante et sur un voilier différent a montré un meilleur comportement sans la GV et un meilleur contrôle de la route, le canot étant "tiré" par son tourmentin.
Dans cette configuration tout à fait logique je pense qu'il faudra bien s'assurer de la tenue du mat par une tension correcte du pataras ainsi que de l'écoute de GV par la tension de sa balancine. Étai avant ou bas-haubans avants bien réglés préalablement pour éviter le cintre du mât à l'envers.

18 jan. 2020
6

Diable, quel intérêt à avoir de la gv en fuite !

18 jan. 2020
0

quand le vent monte trop vite et que tu ne peux plus la descendre!

18 jan. 2020
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Faut anticiper

18 jan. 2020
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J'ai eu le même cas que pépère, Gascogne, 35nds, rafales à 40, mer 4m, voilier brin de folie.
J'étais proche de la côte, parti la veille de Gijón pour aller à Santoña. J'ai gardé un bout de gv, (car je n'aime pas l'affaler entièrement proche des côtes), et le génois était enroulé un peu plus que la moitié. Le bateau tenait bon, par contre, il fallait bien barrer et anticiper pour bien prendre les vagues et avoir une main sur l'écoute de gv pour éviter les départs au lof. Ça va vite, c'est grisant, mais fatiguant(surtout que j'étais seul). Si j'avais été plus au large, j'aurais sans aucun doute fait comme pépère et affalé la gv.

15 fév. 2020
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je crois que nous étions dans le même boullion ,nous nous sommes retournées sur funchal après 7 h à la cape ,puis au portant en fuite plein nord en 8h nous étions arrivés dans un port dévasté ,même la patinoire sur la plage avait disparu
mais nous étions certainement plus nord nous avons vu arriver le front par le sud et avant de la grosse houle ,chute rapide du baro ,ce qui nous a donné le temps de ferler la bôme sur le pont la gv dans sa housse bien serrée bien saussissonner le génois et établir le tmt .
ce n'est pas mon meilleur souvenir
nous avions prix beula en mer de corail en 1967 ,mais dans d'autres conditions .
alain

18 jan. 2020
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La fuite, que ce soit sous tourmentin ou à sec de toile est une allure très exaltante. Surfer pendant des heures à sec de toile est vraiment inoubliable. Ca arrive tout de même rarement. c'est beaucoup plus agréable avec une barre franche qu'avec une barre à roue. Il vaut mieux prévoir une combinaison sèche parce qu'on est vraiment vite mouillé. Deux arceaux ceinturant le barreur (comme sur les bateaux anglais de la course autour du monde payante) protègent bien le barreur.
Le problème : on peut malgré tout se retourner et là, le barreur extérieur meurt à tous les coups. Il ne reste alors qu'à se réfugier à l'intérieur en bouclant tout. Si on a un pilote, on le met. si on en a pas, on appelle ça la cape sèche. En fait, on dérive à l'aveugle en éspérant que tout se passera bien. Ca ne m'est arrivé qu'une fois en 45 ans de nav. Ca s'est terminé parce qu'on appelle un Knock-down. Joli terme pour désigner la chose : une déferlante frappe le bateau, qui s'envole et attérri à l'envers. C'était une erreur de débutant (de se trouver en mer à ce moment là). Je ne l'ai plus jamais faite.

18 jan. 2020
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Belle expérience holothurie ! Tu dis la barre franche est préférable dans le cas de la fuite. J'y vois 2 avantages et 1 inconvénient : les avantages, une meilleure sensibilité et rapidité de réaction ainsi qu'une vue "directe" vers les vagues d'arrière permettant de mieux anticiper. L'inconvénient, pour moi qui ait eu les 2 types de barre, franche et roue, une plus grande fatigue et contraction musculaire, bras et dos, due à la position.... Faut pas trop que ça s'éternise !
Pour ton "knock-down" à sec de toile, peut-être qu'un traînard, aussières, mouillage filé auraient eu un impact positif sur la tenue et le maintien de l'arrière face aux lames... C'est juste une réflexion après coup sachant que personne n'était à ta place pour vivre les évènements et prendre les décisions.

18 jan. 2020
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La barre franche, plus précise, est en fait moins physique et fatigante qu'une barre à roue qui, du fait de la démultiplication oblige à mouliner sans arrêt à chaque vague. Et ça c'est éreintant (même si l'effort est moindre).
Quand aux trainards en cape sèche, je vois pas trop. Il ne faut pas confondre la fuite à sec de toile où l'on maintient une grande vitesse à la barre ou sous pilote (cette vitesse permettant d'"echapper" aux vagues et aux déferlante) et la cape sèche, où l'on s'enferme à l'intérieur en dérivant lentement. C'est pas une bonne formule, mais c'est alors, si on a pas de pilote, la seule possible (impossible de rester dehors, le cokpit étant constamment submergé). je ne pense pas que des trainards modifient vraiment la position du bateau.

10 fév. 2020
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quand on doit affronter une situation dangereuse il faut hiérarchiser les causes ...a l'abri dans le vieux port de Lanzarote mouillé sur 2 ancres empennelés sur un très fort coup de vent de plus de 3 jours nous avons vu arriver plusieurs voiliers ayant affrontés cette fuite devant la mer et le vent et point commun a tous ceux qui avaient subies des avaries plus ou moins importantes : dématage, portiques et panneaux arrachés, bateaux envahis par l'eau ...etc étaient qu'ils avaient voulu de diverses manières

RALENTIR et qu'ils s'étaient fait rattraper par la mer et qu'une vague avait déferlé sur le bateau , qui au mieux s'était plus ou moins endommagé et au pire s'était mis en travers et avait roulé a la lame suivante ! la seule avarie constatée sur un bateau ayant veillé a garder de la vitesse était un safran accroché au tableau AR en partie arraché suite a un départ au surf trop tôt freiné ou le bateau a pris la vague suivant de 3/4 sur le tableau AR...( du propre avis de l'équipage )
Aucun de ces bateaux n'a sanci , ni n'a été roulé par les vagues ...
Tous étaient d'accord que la bonne manoeuvre était de garder suffisamment de vitesse pour rester manoeuvrant et donc de fuir a la vague mais que cela demandait de surmonter sa peur quand l'AR se soulevait et de ne pas trop loffer pour ralentir le départ au surf!!!

10 fév. 2020
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je suis parti de Martigues mi juin 2018 par vent plus moins arrière et force 7 direction Sardaigne. Rapidement force 8, je garde juste la trinquette 35 m2. nous avons eu ensuite pendant une douzaine d'heures force 10 (jusqu'à 53 knots) toujours sous trinquette 35 m2.
ce n'est peut être pas une fuite car assumé au départ, mais c'est les mêmes conditions.
le pilote B&G a parfaitement géré avec quelques embardées.
vitesse moyenne supérieure à 10 knots

si le pilote n'avait pas assuré ou était tombé en panne, je pense qu'il aurait fallu enrouler de la trinquette, sinon ingérable avec un barreur humain.

ancre flottante : son utilité est de permettre de gérer en cas de casse safran, tenue à 15 mètres derrière le bateau par 2 bouts

10 fév. 2020
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Sympa Frankizenn et Alain de relancer le fil sur la fuite avec vos 2 témoignages.
Le deux plaident pour la fuite rapide sans rien pour ralentir le canot. C'est aussi la technique que je pense adopter en pareille circonstance. Mon ETAP 38 est naturellement stable au portant, mais également réactif avec son grand safran suspendu. Il tient également très bien son cap sous pilote hydraulique. C'est un avantage.... mais aussi la limite. Jusqu'à quel niveau de "gros temps" pourra t-il tenir?... Je pense dans un premier temps essayer de lui faciliter la tâche en bordant le tourmentin strictement dans l'axe, (écoute et contre écoute), diminuant ainsi au maximum les risques de départ au lof et de mise en travers.
Si le pilote est finalement dépassé, "l'équipage" devra reprendre le "contrôle" de la barre pour maintenir le canot cul aux vagues ... plus facile à dire qu'à faire! En solo comme moi je pense que j'essaierai d'alterner, pilote et barreur, repos et barre... La limite étant la durée, la violence du phénomène et la capacité de résistance de l'équipage....
Mais là c'est pour moi de la fiction, n'ayant jamais eu, heureusement, l'occasion d'être confronté à pareille situation!
Tout ces témoignages, sur des bateaux récents, dépassent la théorie et se révéleront utiles le moment venu où il faudra réagir en essayant d'adopter "la bonne technique"!

10 fév. 2020
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L'ancre flottante prise dans une déferlante ne risque-t-elle pas de devenir inopérante avec détente de la ligne et risque de mise en travers du navire?

10 fév. 2020
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Oui Polmar, Alain évoquait l'utilité éventuelle de l'ancre flottante seulement dans le cas d'un bris de safran, c'est une possibilité pour essayer de retrouver un certain contrôle sur la direction... On peut aussi envisager un foc mis à la traîne retenu par une patte d'oie dont on règle l'un ou l'autre bout pour modifier ou conserver le cap. Sans doute faudra t-il "tester" à quelle distance laisser l'engin derrière le bateau pour justement éviter qu'il soit ramené par une déferlante.... Ce n'est qu'un moyen de fortune!

11 fév. 2020
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Il faut la lester avec de la chaîne et avoir suffisamment de longueur, le plus possible !

11 fév. 202011 fév. 2020
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le problème de l'angle flottante, c'est que c'est du tout ou rien, impossible de réguler et si, une fois mise à l'eau, on se rend compte qu'elle est trop opérante, on ne peut plus la ramener à bord donc perdue ...;
cônes de jordan (mais je ne sais plus comment ça s'appelle exactement ...), ça me semble bien compliqué comme système ... par contre, on peut réguler, puisqu'on file plus ou moins de cônes à l'eau;
mouillage à la traîne : ce me semble très risqué à mettre en place, même si ce n'est que l'ancre que l'on bouge et comment réguler ?; ça peut être une belle source d'emmerdements ...
amarres que l'on utilise comme trainards : on régule hyper facilement en filant ou rajoutant des amarres mais Moitessier (et d'autres ?) n'en sont pas convaincus;
en fuite, entendons nous bien, c'est tempête et très grosse mer donc on n'affronte pas les vagues ni le vent, ce sera donc du portant avec un minimum de toile pour être manœuvrant : tourmentin puisqu'il est fait pour ça; GV et bôme démontées (fallait le prévoir avant) car ça ne sert à rien qu'être une source de danger; gréer éventuellement une suédoise ... mais quels bateaux en ont ?
et, surtout, avant cela, un bateau préparé pour du vrai hauturier et des fortes tempêtes, mais, ça, ça se prépare au port

11 fév. 2020
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Je lis avec attention tout ce qui se dit. Mon inquiétude autre que la cape, c'est le pilotage pendant une fuite; difficulté, endurance ?
Pour la ligne Jordan, elle est préconisée lestée, comme je pense qu'une ancre flottante elle ne doit jamais pouvoir sortir de l'eau.
jj

11 fév. 2020
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Le pilotage pendant la fuite est effectivement la point nodal, qui va determiner entre autres le passage de la fuite sous tourmentin à la cape sèche ou à la fuite à sec de toile si l'on dispose d'une barre intérieure ou d'un bon pilote, et ce pour deux raisons:
- le vent : il y a un moment (grosso modo vers 70 nœuds réel donc 60 apparents) où le bateau (et le barreur) ne supporte plus le tourmentin. Ca va trop vite, le bateau n'est plus controlable et le tourmentin ne tiendra pas bien longtemps. On va donc affaler en rampant, sinon on s'envole.
- la mer : par mer grosse à énorme, comme la nuit dernière en Manche (prévision météo France sur nord Cotentin : mer grosse, vagues moyennes de plus de 6m avec hauteur maximale sur 6h de 14m!), un cockpit fermé est constamment rempli par les vagues. De plus, la probabilité de rencontre avec LA vague qui retourne augmente fortement. IL ne reste plus qu'à se retrancher à l'intérieur, à la cape sèche ou à la fuite sèche si l'on dispose d'une barre intérieure ou d'un bon pilote. Cette chronologie n'a pas besoin de faire l'objet de réflexions, elle s'impose d'elle même. Il est évident que le bateau ne supporte plus le tourmentin, il est évident qu'il est impossible de rester dehors.
Mais encore une fois, l'erreur principale est d'être en mer à ce moment là.
En ce qui concerne la fuite sous tourmentin, par temps maniable donc, la conduite va dépendre du niveau de barre. Un bon barreur de dériveur va y prendre beaucoup de plaisir, sans trop d'effort. Comme disait Tabarly après l'explosion d'un spi de tempête à un équipage terrifié "ce qui est pratique avec ces petits spi à ralingue en inox, c'est que l'on peut les récupérer quand ils explosent".

11 fév. 2020
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Pour remonter l'ancre flottante, il faut la tirer par le petit bout de l'entonnoir comme sur ce schéma : mikeno.fr[...]nte.png , ça ne doit pas être facile mais avec un winch ou un guindeau, c'est certainement possible.

11 fév. 2020
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@ Mikeno : et tout ça dans 70 nds et 8m de creux ? cela ne semble pas réaliste; en voile, le simple est déjà compliqué ... alors le compliqué ...

11 fév. 2020
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Si nécessaire, on peut toujours couper !

11 fév. 2020
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@ Mikeno : on est parfaitement d'accord

11 fév. 2020
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J'ai pas eu d'expérience de suffisamment gros temps pour avoir a fuir à sec de toile comme seule solution avec ou pas de trainards sur un voilier habitable, par contre (plus jeune) j'ai pas mal fait de planche à voile (et aussi du surf) et ça m'a confortait dans le risque qu'il y avait à se planter en fuyant. Sur une grosse déferlante au portant pleine bourre (plus de vingt nœuds) je me suis planté dans le creux avant qu'elle ne me passe par dessus, j'ai cassé mon mat, grand moment de solitude sous l'eau et machine à laver. Transposé à la taille d'un habitable je pense que quand les vagues sont suffisamment hautes et déferlent il faut impérativement freiner raisonnablement le bateau pour maintenir l'arrière dans l'axe de la vague et pas compter jouer sur la vitesse, ça passera une fois dix fois et à la vingtième suite à une erreur de barre ça sera la culbute. C'est pareil au vent arrière sous spi par vent fort, le barreur même très bon au bout de deux heures fera une erreur de barre pour un départ au lof ou à l'abattée, ça sera pire en fuite par grosse mer avec déferlantes.
Enfin je pense (avis personnel) que les habitables actuels avec leurs arrières hyper large et mal défendus sont pas conçus pour affronter de grosses mers de l'arrière.

11 fév. 2020
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Je pense le contraire mais je l ai tellement écrit sur heo
Sauf sur le danger des gros culs
Faire confiance à Vdh et moitessier

11 fév. 2020
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Je connais ton avis sur la jordan, je suis prêt a jeter la mienne si tu m expliques comment tu gères la barre en solitaire ou en couple une fuite ( vent 50 nds et plus et mer en conséquence en atlantique nord) pendant 48h ....( le pilote ou le regualeur n' en empechera pas de planter tot au tard le nez du bateau dans un surf et de le mettre en travers. cela fait 4 ans que ma jordan occupe un coffre je suis preneur de toute autre solution pour faire de la place....
a part ce différent j apprecie tes autres interventions

11 fév. 2020
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en hiver 2005 /2006 entre madère et les canaries le typhon delta qui a été mourir en algérie
nous étions dedans en fuite vers les baléares ,nous sommes passés dans l'oeil et retour à madère en fuite
mais dans l'autre sens .les autres équipages sont venus nous embrasser ,ils croyaient que nous étions morts .d'après le fax météo il devait partir vers les antilles ,mais non .
bôme ferlée sur le pont tmt à l'avant sur l'étai larguable avec le hood 38 mk2
à par les inondations par les aérateurs de pont pourtant des dorades, le décollement des étiquettes des boites de conserves qui ont bouché la pompe de cale ,nous n'avons pas cassé une manille
vitesse du vent plus de 65nds au sommet des vagues l'anémo n'allait pas au dessus .
j'en ai encore des frissons quand je vois une barre noire à l'horizon
alain

11 fév. 2020
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@ fritz the cat : entre madère et canaries, en fuite vers les baléares ???????

11 fév. 2020
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je penses que tu as corrigé
canaries bien sur
alain

11 fév. 202011 fév. 2020
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ah fritz the cat ... les années passent et tu ne changes pas ... mdr

11 fév. 2020
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C’est ça que j’ai pris au sud des canaris en 2005.

11 fév. 202016 juin 2020
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Puisque l'on parle de Delta et que je sais maintenant comment ajouter des documents sur Héo :


11 fév. 2020
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Beau récit merci !

11 fév. 2020
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Pas tout compris sur la manière de prévoir la direction et la position d'un cyclone, mais très instructif.

11 fév. 2020
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Déjà, dans le sens du vent, le centre de dépression est sur ta gauche, le centre de l'anticyclone est sur ta droite. grosso-modo une perpendiculaire si le vent est fort. le décalage est de l'ordre de 20°
JJ.

14 fév. 2020
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Je connais Buys Ballot. Ce que je ne comprends pas c'est comment on peut prévoir le déplacement de la dépression. Et dans l'article elle se déplace dans le sens Nord Sud puis fait brutalement un 300 degrés gauche et repart au Nord Est. Alors là forcément c'est tout de suite plus compliqué pour établir une stratégie d'évitement.

15 fév. 2020
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Effectivement, il est encore très difficile de prévoir le déplacement d'une dep tropicale limite cyclone. Surtout lorsqu'il s'agit d'une dep atypique comme Delta ( toute fin de saison cyclonique,26 novembre et trajet inhabituel: d'Ouest en EST pour finir sur le Sahara, alors qu'un cyclone normal va d'Est en Ouest pour finir sur la Louisiane).
Le déplacement de Delta était l'objet de prévisions contradictoires : française (méteo France prévoyait une descente puis une remontée), américaine, relayée par les organisateurs de la transat des passionnés, qui prévoyait une simple remontée. Méteo France avait raison, comme le dit un sous titre du premier témoignage et Twinkle, qui ne disposait que des info météo France diffusées sur RFI à l'époque a pu contourner Delta correctement, avec une marge de 12H. No Limit, qui se fia aux infos américaines, en croyant passer sous Delta, se mangea le centre.
La méthode à Bernot ne permet évidemment pas de prévoir le déplacement, mais elle permet de contrôler la justesse de la prévision. Si No Limit l'avait utilisée, il aurait compris qu'il se dirigeait sur le centre.

11 fév. 2020
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La méthode est exposée dans "Météo et stratégie" de J.Y Bernot, qui venait de paraitre (2004). Bernot avouait qu'il ne l'avait pas utilisée, mais que ça devait marcher. Effectivement.
Cette méthode est d'une grande précision et nécessite une bonne centrale de nav qui va donner, au degré près, le vent apparent puis en déduire le vent réel en direction et vitesse. Il faut que ces infos soit fiable, sinon ça marche pas.
Cette méthode est basée sur le cercle parfait décrit par un cyclone ou une dep tropicale limite cyclonique, ce qui était le cas Delta. Si le cercle est parfait, alors le vent d'altitude généré par ce cyclone est parfaitement normal (perpendiculaire) au rayon du cercle. Ce rayon est un premier azimut du centre du cyclone. Il suffit de tracer un rayon toutes les heures et l'on a le centre du cyclone et son déplacement (en utilisant la technique du déplacement d'amer). Il faut bien sur transformer le vent surface de la girouette en vent d'altitude ( +20°). Ca marche vraiment bien, il suffit de comparer la trajectoire de Twinckle et la carte méteo. Elle est quasiment parfaite, sans aucune autre info que cette méthode et le bulletin d'arielle Cassim.

11 fév. 202016 juin 2020
27 déc. 2021
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Bonjour
Récapitulatif fort intéressant, merci beaucoup.
D’où vient il ?
Merci
E.

11 fév. 2020
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En fuite par gros temps l'avant dernière nuit de Gibraltar au Canaris. 6,5 noeuds sec de toile sur notre 32 pieds. 40 noeuds apparent. Nuit de nouvelle lune et pluie, c'était sûrement une bonne chose de ne pas pouvoir voir les vagues.

On a dévié notre cap de 10 degrès pour être parfaitement perpendiculaire. Surtout pas 15 ou 20 degrès arrière dans notre cas. Pas avec Lewis, notre pilote auto ST4000 couronne noire sur barre à roue, et pas sur un bavaria 32. Je suppose que d'autres bateaux se comportent différemment.

Le bateau se synchronise puis se désynchronise sans cesse de l'emplacement ou les vagues vont être à leur max puis éclater. J'ai remarqué que ça fait des séries de 3 ou 4 grosses vagues d'affilé.

La première pousse le cul du bateau qui chasse complètement de travers en surf. Le pilote ne peut rien faire. le temps qu'il rectifie une fois le surf terminé, la deuxième grosse vague est là et couche le bateau.

Parfaitement perpendiculaire et avec beaucoup de réglages usines modifiés, on a un pilote ultra réactif qui ne se laisse jamais surprendre de travers. Bon après ma courroie a pété au bout de 2500 miles lol

14 fév. 2020
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Je pense que ce type de pilote n’est pas assez réactif et performant j’en ai eu un pendant plusieurs années le jour où j’ai installé un vérin et une électronique récente avec gyroscope intégré c’était un énorme progrès, je n’étais plus obligé de barrer par grosse mer de l’arrière. Maintenant sur un 32 pieds... De toute façon si le barreur fait beaucoup mieux c’est qu’il faut améliorer les performances du pilote.

14 fév. 2020
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Le problème de mon Bavaria 32, en fuite par gros temps, c'est que si je met un meilleur pilote, j'ai peur pour le safran suspendu ensuite... Ce n'est pas un safran de compet. Ne lui en demandons pas tant. N'y installons pas le pilote hydraulique de mon pote sur son Joshua.

Je suis conscient que mon pilote est faible. Et j'en ai cité la référence exprès. Je suis content de savoir que le plus faible maillon de la chaine de direction se situe à cet endroit là. Je préfère entendre la courroie du pilote faire "chlack chlack chlack chlack chlack chlack" dans les moments durs, pendant quelques secondes pendant quelques jours puis la remplacer par une neuve si elle pète, en 30 minutes en gardant cap et l'allure. Plutôt que de me fournir un bon pilote qui explose la mécanique, dont le safran.

Quand j'ai optimisé le pilote dans les réglages, déjà, 15 jours après, j'ai dû me fournir une nouvelle bague supérieure de safran. C'est pour dire. à 90 euros. Sans compter le stress d'entendre ta coque faire du bruit.

Je n'apprend à personne ici qu'il arrive des moments précis de la vague où il est presque impossible, à la main, de tourner le safran. On épouse alors la force puis on rectifie après ce moment dès que l'eau devient molle. Enfin moi je fais comme ça. Alors il ne faut pas être Einstein pour comprendre que si le pilote auto ne le fait pas, alors c'est qu'il est en train de tout exploser. (sur un safran suspendu)

14 fév. 2020
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Sage remarque c bien d avoir conscience de cette faiblesse des safrans suspendus

14 fév. 2020
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Bonjour Jean,
As tu reçu mes textos iridium pendant ma traversée ? :)
Oui le safran non-suspendu c'est un des critères de mon futur bateau, avec balcons full inox tout autour, roof plat, vue intérieure panoramique. Sûrement un acier. Les Galapagos 43 me plaisent bien.
Porte toi bien.

14 fév. 2020
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Non rien du tout je découvre que tu pas fait le plus dur ! Toujours 300 kilos de chaîne ? C pas bon d’avoir un bateau surchargé ! Tout souffre

14 fév. 2020
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Je signale à Môssieur Astérix que 70m de chaines de 8 n'ont jamais fait 300 kilos. Ou alors à l'insu de mon plein gré.

15 fév. 2020
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Tu en avais plus à un moment et quand je dis 300 on peut lire 500 ou 800, sourions un peu dans ce monde de brutes

16 fév. 2020
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le 8 1.8kg au mètre en iso le 10 2.4kgs /m
alain

15 fév. 2020
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le galapagos 43 non modifié ,au portant on dirait un chien qui suit une trace le nez au raz du sol .
après le lest à été reculé de 50cm ,certains l'on coupé au maitre beau et rallongé d'autant
et les plans on étés modifiés ,mais je ne me rappelle plus à quelle époque on parle des années 60/70
c'est pas d'hier
alain

15 fév. 2020
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je ne partirais pas avec dans un coin du cerveau cette épée de damoclés du risque de rupture de la mèche
dans une tempète ,c'est faire du slac sans lich .
sur mon boat de 30 pieds safran suspendu la mêche fait 60mm en inox 316 sur palier bronze lubrifié
mon vérin peut pousser 450kgs et le pilote étale mieux que moi .
alain

15 fév. 2020
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Encore mieux sur le F 30 solide aileron 3 paliers , safran compensé, très peu d efforts

14 fév. 2020
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Mais Alain que faisais tu dehors par un temps pareil :)?

15 fév. 2020
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la météo de l'époque c'étais st lis par zones ,j'avais un meteo fax ,sur la carte ,delta était au centre de l'atlantique ,personne n'aurait immaginé qu'il allait partir dans l'autre sens et arriver si vite .
mon équipage était aussi tenu par une date limite ,et ça faisait huit jours que nous attendions une fenêtre pour descendre sur gracisosa .
mais ça c'est bien terminé et apparemment je n'étais pas le seul dans le coin.
quand nous sommes arrivés à la graciosa quelques jours plus tard ,il y avait des voiliers très endommagés
qui au lieu de faire demi-tour se sont enfoncés encore un peu plus dans une mer qui a du devenir énorme .
il y a eu des blessés au canaries ,et 4 morts dans une voiture qui avaient êtes voir la mer ,une vague les a embarqués .
alain

14 fév. 2020
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Petite expérience basée sur mon vécu.
Au portant, la mer est belle avec de la houle, le vent soutenu, pour me faire plaisir je prends la barre (à roue).
Je place l'étrave où il faut, ne cessant de corriger avec la barre dont la rotation est plutôt ample (plus d'1/2 tour à chaque changement).
C'est amusant mais plutôt fatiguant; ce qui peut conduire à un distribil.

Je rends la main au pilote automatique, sans changement du réglage des voiles.
Je constate que les mouvement de la roue sont beaucoup plus limités, dépassant rarement 20%. Et le sillage est beaucoup plus droit.
Compétent l'équipier électronique :-)

Je reprends la barre pour essayer de faire aussi bien.
Pas simple, même si parfois j'y arrive.
Avec de la persévérance j'y arriverais peut-être!
Donc je rends la barre au pilote et je peux enfin profiter de l'environnement.

14 fév. 2020
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salut à tous
ne pensez vous pas qu'un bateau moderne équipé d'un pilote très performant ch

14 fév. 2020
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ange considérablement la donne ?
un voilier bisafran en fuite rapide sous pilote nke me semble plus sécure qu'un voilier lourd à cul étroit , non ?
qu'en pensez vous ?

14 fév. 2020
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Il semble évident à voir les bateaux de course, qu'ils subissent moins les éléments que nos bateaux de croisière. Je suis bluffé par leur tenue sous pilote.
JJ

14 fév. 2020
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Marco, tu enfonces des portes ouvertes !!!

14 fév. 2020
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Bonjour marcopolo,

tu as raison sur la stabilité de route au portant d' un bi-safran dans de la grosse mer.

Mais il y a d' autres solution qui changent grandement la donne.

Si je prend pour exemple les Armagnac, la carène est identique sur les versions MK1 et MK2, mais le MK2 a un safran suspendu DERRIÈRE un aileron descendant jusqu' en bas du safran.

La différence de stabilité de route est PHÉNOMÉNALE! Sur le MK1, quelle que soit l' allure, la force du vent et l' état de la mer, dès que l' on lâche la barre, le bateau change instantanément de cap alors que le MK2 a une excellente stabilité permettant de lâcher la barre en de nombreuses circonstances, ce qui fait une énorme différence en fuite par gros temps, que ce soit sous pilote, régulateur ou barreur humain.

Ce n' est pas pour rien si tous les Muscadet et Serpentaire ayant effectué la Mini avait rajouté un aileron devant le safran, ainsi que les Flot 18 navigant au long cour et nombreux autres bateau au safran sur le tableau!

Gorlann

14 fév. 2020
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J'apporte une remarque et un complément sur l'usage du pilote avec un safran suspendu....et compensé. Que ce soit en barrant manuellement ou sous pilote la barre n'est jamais "dure" du fait de la compensation, sous pilote en particulier il n'y a jamais d'effort outre mesure pour corriger ou maintenir le cap. Un très bon pilote, hydraulique + gyro "intervient" en fait très peu car l'action est immédiate et de faible amplitude. C'est ce que j'ai constaté sur mon canot, encore une fois particulièrement équilibré et stable au portant. La mèche de safran qui encaisse l'ensemble des efforts doit par contre être particulièrement dimensionnée et solide, ce qui est le cas sur mon ETAP. Est-ce toujours ainsi, sans doute non, aussi est-ce la limite de ce type de safran.

15 fév. 2020
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Bonjour Gorlann

Tout à fait d'accord avec ce que tu dis de l'aileron devant le safran. Certains MK 1 en ont d'ailleurs été équipés dès leur construction, c'est le cas du mien, numéro 12 d'une série de 24 chez Aubin. C'est le même que celui des MK 2, et le résultat est bluffant, même efficacité de la barre que sur les MK 2. Certains Armagnac "anciens", pré-Aubin, ont fait une modification comparable avec les mêmes résultats.

Par contre, tu as tort quand tu dis que les deux versions ont la même carène, mais on te pardonne, tant tes interventions sont toujours de grande qualité.
Harlé a redessiné complètement les œuvres vives du bateau en 1972, seule la longueur de flottaison, et la position du safran, n'ont pas changé. 50 cm de longueur en plus, safran suspendu, 25 cm de plus au maître bau, bouchain plus haut au-dessus de la flottaison.Et des modifications du plan de voilure pour mieux passer dans la jauge IOR en vigueur depuis peu à l'époque.
Le rouf plastique est resté le même, comme les aménagements intérieurs.

Ni Gris ni vert

14 fév. 2020
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Un truc à vérifier si on utilise le régulateur: j'étais en fuite une fois, seulement un minuscule triangle de génois déroulé à l'avant (pas mis de tourmentin car je ne savais pas où serait arrivée la force du vent), le bateau stable et rapide, le régulateur faisant bien son travail. Je descend pour dormir un peu, au bout d'un moment je sens le bateau partir avec une grosse vague, par contre au lieu de tirer tout droit il se traverse et s'arrête, moment de frayeur "là je vais me faire rouler", fort heureusement la vague suivante n'était pas méchante.
Je saute dehors, j'ai constaté que les drosses du régulateur (j'utilise un adaptateur de barre à roue) à force d'être soumises à des efforts intenses répetés s'étaient fortement allongées, devenues beaucoup plus élastiques, celle qui ne travaillait pas pendouillait carrément, ce qui empêchait une transmission correcte de la correction de barre.
C'était du polyester preétiré Marlow, à priori un bon cordage, là j'ai tout changé pour du dyneema.

14 fév. 202014 fév. 2020
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suite Roberto : oui le polyester s'étire trop, le câble inox pète, pour des drosses de régulateur d'allure seul le dyneema tient dans la durée mais supportant mal le raguage sur les poulies il faut le changer de temps en temps.
sans prévoir de se mettre en fuite il faut effectivement s'assurer que les moyens de gouverner le bateau vont tenir le coup dans un gros temps soutenu de 48h ou plus ce qui n'est pas du tout évident, on peut s'attendre à une rupture de pilote, de drosses de régulateur d'allure ou même de câbles de barre ou de barre de secours non adaptée, il font donc avoir tout cela en double sous la main avec les outils et la procédure à suivre pour tout remettre en place en quelques dizaines de minutes ... si ce n'est pas le cas ça explique en partie certains abandons de bateaux sur rupture de barre à cause d'ignorance du problème ou d'incapacité à réparer faute de matériel approprié.

14 fév. 2020
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Non rien du tout je découvre que tu pas fait le plus dur ! Toujours 300 kilos de chaîne ? C pas bon d’avoir un bateau surchargé ! Tout souffre

14 fév. 2020
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Sinon désolé de me répéter mais sur le First 30 en fuite pendant une partie d’une semaine j avais le luxe d avoir 4 barreurs certes mais la barre se tenait à deux doigts, un bon pilote ou un régulateur auraient fait le job. Ce que raconte Goj est inquiétant mais sa lucidité est rassurante

14 fév. 2020
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Jean à quel propos? (pour les messages c'est le tel que tu m'avais filé à Antibes, sûrement un ancien tel pro alors, dommage)

15 fév. 2020
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je Te passe mon no en MP quel dommage !!!

25 déc. 202125 déc. 2021
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Bonjour
Je ne me suis retrouvé par 8/9BF qu'une fois, et en tant que mauvais équipié, assez peu expérimenté,(25ans que j'avais pas repris la mer) (surtout mal équipé en jean-sweatshirt en plein mois de décembre)frigorifié dès la première douche.

je voudrais revenir sur le fait d'utiliser des traînards pour ralentir le bateau bien que plusieurs heonautes ne soit pas convaincus de leurs utilités et je les rejoins en ce sens
Car Je pense au sens du mot "fuite" moi je déchiffre on se barre et on se barre vite
Non ? "fuite" on fuit.
Alors pourquoi vouloir ralentir ?
Sur un dufour safari 28pied barre franche 3prises de rie génois sur enrouleur
1 barreur plus fou que téméraire 1equipier plus trop fiable et transi de froid
On a réduits les toiles au fur et à mesures pour ne laisser qu'un string a l'avant (génois sur enrouleur)qu'on as fini par rentrer totalement on as envoyer le moteur (pas a la flotte) et les vagues au cul qui nous poussaient.
Merci David pour se stage de remise a niveau improvisé

25 déc. 202125 déc. 2021
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"Alors pourquoi vouloir ralentir ?"

Je n'ai pas cette expérience mais je pense que l'idée de ralentir le bateau est d'éviter de sancir.
C'est à dire de chavirer cul par dessus tête après une période de survitesse.
Ce n'est pas exactement cul par dessus-tête en fait mais un peu comme une voiture qui fait un tonneau pour cause de pneus lisses à l'arrière. L'arrière rattrape l'avant en quelque sorte, mais en partie sur le côté. Voir les vidéos d'entrée de port en Galice ou côte basque sur Youtube avec grosses vagues déferlantes. On voit bien l'arrière du bateau pris par une déferlante et l'avant qui se plante dans la vague. Le chavirage se fait avec deux angles à 45°. Le premier est la pente du bateau et le deuxième est l'axe du bateau par rapport à la vaque.
L'avantage de l'ancre qui traîne sur l'arrière est je pense de garder l'axe du bateau dans le sens des vagues et d'empêcher cette accélération qui fait à un moment que le bateau est penché vers l'avant et se plante (ce qui se défini par "sancir").

25 déc. 202125 déc. 2021
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En rapport avec mon post ci-dessus voici je pense ce qu'on essaye d'éviter en stabilisant le bateau directionnelement en trainant un mouillage derrière.

Pour ceux qui n'arriveraient pas à ouvrir le lien tapper dans youtube: Big Wave — Entry Into The Port Disaster.

Bon Noël à vous tous !

26 déc. 2021
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Il faut avouer q'elle était bien fourbe celle là
Une image qui vaut mille mots
Merci pour ta pedagogie
Je valide donc le traînard en espérant juste ne devoir pas un jour avoir a exécuter cette manœuvre mais je préfère savoir quoi faire si la situation venais à se présenter

26 déc. 2021
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La survie , avec un voilier un peu lourd et longue quille = vitesse

26 déc. 2021
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Un léger = très bon pilote et bonnes batteries ...

26 déc. 2021
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L'exemple du windsurf ??
Je n'ai jamais enfourné pourtant , occasionnellement , je naviguais à hookipa Mauî.

27 déc. 2021
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nos’planches de vagues sont bien spatulées et on est au planning,donc on subit moins la mer..

26 déc. 202126 déc. 2021
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Je remet 10 balles dans le bastringue avec notre modeste expérience.

Fin aout 2011, a bord de notre first30 nous quittons, moi et ma compagne, les Acores, direction Lorient.

A notre arrivee, des amis qui suivaient notre progression via une balise spot nous ont appris que nous sommes passés dans une queue de cyclone.

Nous n'avions pas d'anemometre, et je ne me souviens pas de tout. Je me rappelle du baromètre qui plonge d'un coup, des vagues enormes qui parfois "coiffaient" le bateau en remplissant le cockpit, de l'impression glacante que le safran flottait dans le vide à au moins trois reprise lorsqu'une vague nous propulsait d'un coup au surf. Novices en navigation hauturiere, on a géré la crise au pifomètre : un bout de genois (je n'ai pas osé aller envoyer le tourmentin), et relais a la barre pendant presque trois jours, sans freinage aucun. Chaud ! Et on vous confirme que le first30, c'est un bateau costaud !

Maintenant, comment je gererais cela avec notre bateau actuel : DI en acier, 11m30, 3,70 de maître bau, et douze tonnes ? Soit, en comparaison du first30, un tank ?

Et bien deja, les deux-trois petites bastons qu'on s'est pris avec nous ont appris une chose : il est incomparablement securisant. Dérive relevée, les vagues passent dessous sans qu'il y ait quoi que ce soit qui fasse "croche-pied". Aller a l'avant, meme par mer forte, c'est beaucoup plus facile. Et j'ai maintenant un mouillage arriere toujours prêt a etre envoyé s'il faut freiner le bateau. Pour ce qui est de la gv, personnellement la fuite c'est uniquement sur la voile d'avant : je préfère que le centre de poussée velique soit le plus possible vers l'avant, d'ailleurs meme sans etre en fuite je navigue bien souvent sous genois seul meme au portant.

Bref, je dirais que quand on est suffisamment con pour s'etre foutu dans la merde, il ne reste plus qu'a se demerder pour s'en sortir sans trop de casse, et que la methode dependra toujours du bateau et du marin, le reste n'est que littérature et recit de comptoir 😁

27 déc. 202127 déc. 2021
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Merci beaucoup pour ce retour d'expérience visiblement écrit avec bcp de sincérité.
Passionnant ce que tu écris à propos du safran que tu sens tourner dans le vide. Ca semble confirmer le problème de "plantage" à partir d'une certaine taille/puissance de vague/déferlante.

27 déc. 202127 déc. 2021
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Le First 30 est un excellent voilier marin. En 1976, au prés, l'un d'entre eux a traversé l'Atlantique Nord en même temps que la Transat anglaise ( 5 dépressions)

Vous étiez au portant semble-t-il, pourquoi n'avez vous pas pris la cape?

Vous auriez été parfaitement à l'aise plutôt que d'être rivés à la barre.

RECIT : A la Cape sur un Swan 38:
karibario.blogspot.com[...]en.html

27 déc. 2021
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En tout cas chapeau bas à Galopin. On a pris du moins lourd mais lourd quand même et on était 4 barreurs et on s est finalement mis à la cape !

27 déc. 2021
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Quand à cette impression de safran qui flotte, ça se produit autour de 12 noeuds, il devient super léger et le bateau est sur des rails

Je ne crois pas que ça puisse être que le safran ne soit plus dans l eau sinon le bateau serait déjà en train de s’ancrer 🙈🙈😬😬

27 déc. 2021
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Je n’y connais rien mais laisser un mouillage à la traîne, n’y a t il pas risque de l’accrocher dans un filet ou autre cochonnerie qui traîne ?? Ce qui serait vraiment une catastrophe. Merci pour vos éclairages

27 déc. 2021
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Pour la cape, nous ne l'avons pas prise parce que nous n'aurions tout simplement pas osé : vu l'etat de la mer, nous aurions quasi immanquablement ete roulés, du moins c'est comme ca que je le sentais...

Pour le mouillage a la traine, si je le met un jour c'est que j'estimerai ne vraiment plus avoir le choix, et s'il croche quelque chose je le couperai.

27 déc. 2021
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"nous aurions quasi immanquablement ete roulés", c'est , comme vous le dites, ce que vous pensez. Mais si vous avez réussi à barrer durant des heures en fuite avec un peu de génois sans enfourner vous auriez tenu la cape.

Il en faut pour chavirer un First 30.
Sûrement nettement plus que pour votre DI. Savez vous qu'au moins quatre DI de 15 m et plus ont chavirés dans cette zone?

karibario.blogspot.com[...]re.html

27 déc. 2021
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le mouillage à la traine avec un calamar on pêche le cachalot ?

27 déc. 2021
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On a pas vraiment choisi, suite à une erreur de barre on s’est retrouvé à la cape et on s y est trouvé bien et on est resté et on a dormi !

Pas le genre de décision mûrement réfléchie cartésienne etc 🤓

27 déc. 2021
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Bonjour, un mauvais exemple, pour moi !

27 déc. 2021
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Où est le problème?
Ils ont affalé le spi au bon moment, un démâtage est une péripétie.

27 déc. 2021
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Un grand regard derrière au bon moment tu réduit la voilure au lieu de tous casser ! Un risque inutile de blessures etc. Sécu= 0.

27 déc. 2021
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Sur le lac Léman les vent plongent de haut en bas pas comme en bretagne ou tu vois venir. Tu te couches , tu reste coucher dans cette situation.

27 déc. 202127 déc. 2021
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Ne pas oublier qu'ils étaient en course 😉 Il ont tenté en gardant un max de toile, ils ont perdus mais n'ont pas été les seuls ce jour là ! J'y étais juste avant cet orage mémorable qu'on a vu venir et n'étant pas en course mais en spectateur on s'est mis à l'abri... Ce gros coup était de plus prévu mais choix a été fait de maintenir le départ. Ça a été mémorable, un lac démonté comme plutôt rarement à ce point... durant presque 2 heures. Des centaines de voiliers engagés ont dû abandonner, beaucoup chavirant mais pas de dégât humain 😎

ps : sur Léman on voit bien venir mais ça peut venir très très vite 😁 (et très très fort comme sur la plupart des lacs)

27 déc. 2021
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Pas trop de rapport avec les choix de fuite ou cape en océanique!

En général on a pas de spi dans ces conditions 🙈😬

28 déc. 2021
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A Ushuaia , il y avait un couple USA , très connu pour leurs belles navs dans la simplicité sur un assez petit voilier : Pardley.
Il avait une technique pour mettre une ancre flottante tissu un peu par le travers.
Apparament , en montant au Nord , toujours pas très loin des côtes Chiliennes pendant un bon coup de vent , il l'a utilisé. Et cette ancre parachute a été efficace.

28 déc. 2021
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@ lolapo, tu as eu la chance de rencontrer les Pardeys ! Ce sont des navigateurs mythiques dans le monde Anglo Saxon!
Il est décédé récemment je le crains

Probablement au vent de la cote du Chili il a utilisé une ancre flottante ?

Ils naviguaient aussi sans moteur

Et un beau bateau en bois construit de leurs mains

28 déc. 2021
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Je les connaissais de par leur nom ayant vécu comme toi à San francisco. Elle est très "commerciale" toujours occupée avec ses écrits etc... Effectivement , ils naviguaient sans moteur mais avaient besoin des autres pour sortir du mouillage ou marina. Ce que mon voisin USA leur reprochait.
Je crois qu'il était dans un centre de soins, ayant un soucis au cerveau. Elle continue la promotion !! en éditant livres, films etc
En voyageant , on voit des sister ships des plans Hess souvent très équipés.

28 déc. 2021
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Ils ont eu un succès mérité mais assez tard, qu’y a t il de commercial dit de manière négative à vendre des livres et faire des présentations dans les salons pour réaliser sa passion pendant 40 ans

Bateau construit de ses mains et pendant longtemps il travaillait comme charpentier de marine aux escales et elle comme comptable

Il est décédé d ‘alzheimer et heureusement qu ‘elle avait pu mettre des sous de côté sur la fin pour payer les,frais

28 déc. 2021
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Rien de pejoratif de ma part pour le terme commercial. D'ailleurs, au travers de blogs , sites beaucoup de cruisers essaient d'arrondir leur fin de mois ainsi.
Les Pardley se sont auto sponsorisé avec leur écrits de voyage et leur passion.👏🤗 .
Des pionniers en quelque sorte du monde cruisers, qui a bien changé ... il y avait là aussi Noel ???, kiwi , charpentier et sa femme Samoane qui arpentaient le monde.
Ils ont eu la blue water medal.
On étaient bien , à bord de leur joli voilier bois avec le fourneau qui ronronnait ...

28 déc. 2021
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Tres bien oui des gens extraordinaires, je t envie

C est juste cette phrase qui m avait fait un peu tiquer mais je suis un grand “susceptible” , désolé

. Elle est très "commerciale" toujours occupée avec ses écrits etc...

28 déc. 2021
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Il faut ajouter qu'ils ont mis au point ( avec plein de bronze, of course ) un régulateur d'allure un utilisant le patara pour l'aérien.

28 déc. 2021
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Tu as des infos sur ce régulateur ou une référence dans laquelle ils en parlent?

28 déc. 2021
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J ai lu un de leurs livres Storm Tactic
Très intéressant ils y décrivent la cape courante, l ancre flottante
Pour résumer pour eux la mise à la cape permet de se sortir d à peu près toutes les situations et en dernier recours ils y rajoutent une ancre flottante donc à l étrave avec une « briddle » poulie ouvrante frappée sur le filin de l ancre flottante qui revient à un taquet d embrelle et permet de contrôler l angle que fait le bateau avec les vagues

28 déc. 2021
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Un dessin de leur technique extrait du livre « handling storm at sea » de hal Roth

28 déc. 2021
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L'ensemble des avis est intéressant mais c'est un peu dans vide. Sorry ! L'important étant oû on va ???
De mes expériences, vu que le mauvais temps m'arrivait par l'arrière j'adoptais cette tactique : " courage , fuyons" ...

28 déc. 2021
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J'ai pris quelques gros coups de vent lors de convoyages ou régates avec des bateaux de 7 à 14m. En convoyage, il m'est souvent arrivé de ne devoir compter que sur moi pour faire marcher le bateau par mauvais temps.
Depuis qu'on dispose de pilotes performants et puissants, j'ai toujours continué à faire route par mauvais temps en réduisant la toile, mais pas trop, pour que le bateau avance à sa vitesse de carène. Sans pilote, je n'ai jamais hésiter à mettre le bateau à la cape sèche pour me reposer à l'intérieur si personne ne pouvait me remplacer à la barre.
Avec les différents bateaux, j'ai toujours pu naviguer au près quand il le fallait absolument, quelle que soit la force du vent. Au delà de 45 noeuds sur les petits bateaux, on affalait la grand voile et naviguions avec un foc 2. Je n'ai jamais mis le tourmentin pour naviguer au près. Au portant avec beaucoup de vent, je l'ai par contre utilisé sur mon quarter de 8m qui allait alors à plus de 13 noeuds dans des rafales. Les bateaux modernes semi-planant ou planants n'ont vraiment pas besoin de beaucoup de toile au portant. J'ai le souvenir de quelques heures à dévaler des vagues avec un Gibsea 42 à sec de toile dans de grosses vagues au large de la Corse.

Je n'ai jamais utilisé d'ancre flottante car je pense que nos safrans suspendus ne sont absolument pas fait pour résister longtemps à une dérive en marche arrière, contrairement aux anciens bateaux à quille longue. La cape sèche convient très bien à nos bateaux modernes. Elle permet de se reposer en sécurité quand il le faut. Avec les GPS, c'est devenu facile car on sait toujours où se trouve le bateau. Quand nous n'avions ni loran, ni gps, la navigation à l'estime n'était pas facile avec la cape sèche par mauvais temps car le bateau dérivait beaucoup. On avait heureusement la gonio qui nous permettait de nous recaler avec les radiophares. Mais ce n'était vraiment pas facile à utiliser par très mauvaise mer.

J'ai eu l'occasion de régater dans les années 70 sur un bateau qui ne déjaugeait pas au portant et s'enfonçait dans sa vague quand on le toilait trop. Le gréement forçait mais on accélérait pas. J'ai revécu cela avec le convoyage d'un superbe gréement aurique de 1897 qui s'est terminé avec beaucoup de vent au portant. A la fin, on allait à plus de 7 noeuds avec juste un tout petit foc. On s'enfonçait tellement avec la vague du bateau qu'on était toujours sous le niveau de la mer, probablement invisible d'un éventuel autre bateau.

Les bateaux modernes déjaugent ou planent en forçant beaucoup moins. Par contre, ils peuvent être plus facilement soulevés par certaines vagues.

A mon sens, le plus gros problème dans le gros temps, est d'arriver à bien gérer la mer croisée après une éventuelle rotation du vent. Sur un gros bateau assez lourd avec un bon pilote, ce n'est pas trop un problème, sauf pour les équipiers qui craignent le mal de mer. Avec un bateau semi-planant pas très lourd, c'est parfois plus dur à gérer à la barre. Il m'est arrivé une fois, au près avec un voilier de 12m et plus de 40 noeuds de vent, d'être soudainement surpris par une grosse déferlante arrivée de 3/4 arrière. Elle a complètement soulevé le bateau avant de le refaire tomber sur le côté en remplissant complètement le cockpit. Le bas du safran a plié sous l'aileron lors de la chute. Avec du recul, j'aurai du faire surveiller l'arrière par un équipier. J'aurai alors pu abattre à temps pour éviter que le bateau soit soulevé. Mais il n'y a eu qu'une seule vague dangereuse de l'arrière sur une traversée de 180 milles ...

Avec le bateau de 8mètres, nous avions une grand voile suédoise (obligatoire en course à l'époque) mais nous n'avons jamais eu l'occasion de la mettre car le bateau a toujours réussi à bien naviguer sans dans toutes les conditions. Cette voile qui peut remplacer la GV sans utiliser la bôme est intéressante si on doit naviguer de longues heures car elle est beaucoup moins fragile que la GV. Elle permet aussi de naviguer si la bôme casse.

Il faut aussi bien veiller à la bonne tenue du mât par mauvais temps, surtout quand on navigue sans GV ou avec 3 ris. Des basses bastaques nous permettaient d'être tranquilles avec les gréements à barre de flêche dans l'axe. Les gréements 9/10 actuels à barres de flêche poussantes sont vraiment simples et super pour naviguer dans le mauvais temps.

28 déc. 2021
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🙏🙏🙈👍👍👍

28 déc. 2021
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@JMarc, merci pour ton retour. Je retiens notamment "Je n'ai jamais utilisé d'ancre flottante car je pense que nos safrans suspendus ne sont absolument pas fait pour résister longtemps à une dérive en marche arrière".
Question: dans ta définition de Cape Sèche, entends tu sans aucune toile + barre à contre (vs le vent) ou simplement sans aucune toile et barre neutre arrimée (pour éviter au Safran de faire des mouvements brusques) ?
Merci
Frédéric

28 déc. 2021
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Dans le mauvais temps, j'affale les voiles et met la barre au vent sachant que le bateau dérive alors assez vite en avançant un peu avec beaucoup de vent. Avec le 42 pieds, je n'avais pas de gps mais je ne devais pas être loin des 3 noeuds. Je n'ai jamais ressenti que la barre forçait car le bateau avance lentement.

29 déc. 2021
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oui par rapport au vent c'est classique mais quand est il avec de la mer?

Par exemple quand les vagues sont à droite du vent quel bord va tu choisir? ou à gauche?
Avec une mer croisée?
Certain bateau, pas des mauvais bateau se mettent travers à la vague à la cape sèche ou pas...
Travers aux vagues nous savons tous que c'est ce qu'il faut éviter absolument.

Le seul moyen de savoir avec le bateau du jour, c'est l'entrainement, les essais et les erreurs, dans des situations choisies et non pas subies.

Faut arrêter avec les solutions toutes faites et soit disant universelles.

Tient un truc contre intuitif JM Finot conseillait sur les figaros quand il y avait encore trop de puissance de se mettre sous GV seule!

29 déc. 2021
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"un truc contre intuitif" de naviguer sous GV seule? Sur les carènes actuelles, c'est d'une grande facilité et JM Finot s'adressait plutôt aux navigateurs lambda.

Les Figaristes le savaient déjà, du moins je l'espère.

29 déc. 2021
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ben oui au portant je pensais plutôt a affaler la GV avant de lire le prof
Le propos est rapporté par JM Dejoyaux donc pas un navigateur lambda ou alors il y a un niveau de ouf sur HEO !

29 déc. 2021
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JM Desjoyaux ou Finot ne sont donc pas des navigateurs "lambdas" en effet, c'est pourquoi, ils le précisaient .

29 déc. 2021
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Il a probablement raison avec des bateaux très lestés ou avec un lest très bas. Je pense au figaro ou au JOD35. Mais pour avoir régaté dans un grain de 50 noeuds lors d'un championnat du monde de quarter, tous les bateaux qui étaient plutôt lestés comme les bateaux modernes avec une quille trapézoïdale de 400 ou 450kg pour 1500 kg de déplacement se sont retrouvés avec le mât dans l'eau et le bateau qui s'enfonçait en dérivant de travers. Il est alors impossible de redresser et relancer le bateau tant que la GV n'a pas été affalée. Foc seul, on relance plus facilement le bateau y compris pour faire du près. On voit sur une vidéo plus haut qu'un voilier moderne peut très facilement mettre le mât dans l'eau. Il faut imaginer qu'avec 50 noeuds qui appuient sur la surface de la coque, le bateau se relève moins facilement que dans la vidéo.

29 déc. 202129 déc. 2021
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Finot parle des figaros et pas d'autre chose est ce vrai pour votre bateau? ben il faut essayer

Perso avec un bateau pas super raide, 7/8 ème, avec 25 noeuds et des rafales 31/35, GV seule avec un ris le bateau navigue quasi à plat aux allures de près et ne bronche pas dans les rafales.
C'est super confortable très facile à barrer tu vas pas super vite mais tu fais tes 5 kts quand même, le tout avec une mer peu agité et courte.
Et si tu manques un peu de puissance tu peux mettre du moteur comme cela ne gite pas c'est cool, pas besoin de pilote la bateau va droit...super confortable idéal pour faire un point se reposer,recharge ses batteries ou que sais je!

Pas encore essayé au portant dans une mer merdique.

29 déc. 2021
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« j'affale les voiles et met la barre au vent « Je suis très étonné.

Peu- tu nous décrire comment se comporte un voilier à sec de toile avec la barre amarrée au vent ?

29 déc. 2021
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position du safran au vent j'entend de mon côté...

Quand on dit barre au vent on parle du safran pas de la barre proprement dit, comme pour barre à bâbord ou tribord on parle du safran.

29 déc. 2021
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Bien vu MBI, j'ai un petit problème de dyslexie, parfois gênant en bateau. Mais je voulais bien dire bloquer la barre pour faire loffer le bateau. C'est toujours ce qu'il faut faire à la cape avec ou sans toile.

29 déc. 2021
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Les ordres de barre ne se disent pas "à tribord" ou "à bâbord" mais " à droite" ou "à gauche" me semble-t-il...

29 déc. 2021
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Avec les moyens d'informations météo d'aujourd'hui, et les conditions nécessaires pour se trouver en situation de mettre en fuite, le développement du sujet est purement à titre d'information et de polémique eventuelle.

Celui qui se trouverait en situation de mettre en fuite aurait sans aucun doute omis de s'informer sur la météo et d'en comprendre et anticiper l'évolution et entrepris une navigation sans doute mal préparée avec un navire devenu alors vulnérable .

Mais ce n'est qu'un avis personnel peut-être partageable par beaucoup de plaisanciers de nos jours .

29 déc. 2021
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Au large, tu n'as pas toujours une météo "fraîche" et fiable. Et en navigation à moins de 50 milles des côtes, même en 2021, personne n'est à l'abri d'un phénomène météo imprévu et soudain.

karibario.blogspot.com[...]ie.html

29 déc. 2021
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Au large, de nos jours ce n'est plus vrai.
tu peux avoir une météo fiable à trois jours.
Et trois jours tu peux faire avec un bateau lambda 400 MN ce qui te permet de t'éloigner du bordel et largement en anticipant.
En plus tu peux réactualiser tes fichiers 2/3 fois par jours et affiner ta nav pour éviter les grosses vagues ou une mer merdique ou/et les vents super forts.

29 déc. 202129 déc. 2021
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J'organise des régates et il m'est arrivé d'avoir 45 noeuds de vent alors que tous les modèles ne donnaient que 20 noeuds. Comble de malchance, les anémomètres du coin qui étaient sur le web étaient tous déventés et donnaient à peu près ce qu'il y avait dans les prévision.

J'ai eu exactement l'inverse avec les prévisions pour la régate que j'organisais le week-end suivant.

On a eu des prévisions de plus en plus précises pendant des décennies, ce qui nous a donné trop de confiance.
Mais les changements climatiques sont indéniables et ils posent bien des problèmes aux modèles. Il est facile de voir qu'ils sont parfois complètement déréglés et qu'ils ne se recalent pas en 24h. Les routages collent moins qu'avant à la réalité et il est devenu très difficile de battre les records. Les régates de ces dernières années ont souvent été plus dures tactiquement et plus longues que les éditions précédentes.

29 déc. 2021
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au large et près des côtes ce sont vraiment des situations très différentes pour la prévision météo.
Au large seulement les grands individus météo à prendre en compte c'est plus simple et plus fiable même sur plus de 3 jours. Ce qui n'est pas le cas en côtier.

29 déc. 2021
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pour des régates et à Marseille, avec le Mistral, c'est vraiment local, et on ne prend pas la fuite que si on va en Corse un peu plus vite....

29 déc. 2021
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Rebonjour Je suis étonné car je ne lis personne qui parle du moteur serait ce une utopie de ce dire que le moteur (même si il n'aime pas trop)
me permettrai de sortir plus vite de cette mauvaise situation ? Merci de vos

29 déc. 2021
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Avec certains bateaux qui ne sont pas performants au près, on doit parfois mettre le moteur pour remonter le vent mais il faut savoir qu'il peut y avoir des problèmes si l'évent du réservoir n'est pas judicieusement placé. Avec plus de 40 noeuds de vent, on immerge souvent complètement l'étrave, même sur un 48 pieds. Un évent installé sur la coque peut donc être immergé. C'est pas grave s'il y a un col de cygne suffisant à l'intérieur du bateau. En faisant tourner le moteur avec le bateau qui gite et l'étrave qui est régulièrement immergée, on peut absorbe pas mal d'eau dans le réservoir. On a modifié l'évent avec un col de cygne qui monte presque jusque dans l'axe du bateau sous le pont et on l'a percé avec un petit trou au plus haut qui sert de casse siphon pour ne plus aspirer d'eau

30 déc. 2021
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certains moteurs ne supportent pas la gîte ou bien d'un seul côté en raison de la récupération de l'huile au niveau des culbuteurs.
il est alors possible de casser le moteur.
c'est en principe indiqué dans le manuel du moteur. ou bien il faut démonter le cache des culbuteurs pour voir comment l'huile circule dans le haut.

29 déc. 2021
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Avec un voilier, tu iras plus vite et plus confortablement à la voile qu'au moteur.

29 déc. 2021
1

Le trainard n'est pas fait pour éviter de rattraper la vague précédente, j'aimerais avoir un voilier capable de le faire, mais pour ramener plus rapidement le nez dans l'axe de la route, à fortiori s'il y a une assistance à la tenue du cap.
Ce n'est efficace que si le trainard ressemble réellement à un trainard, et non 100m de remorque avec quelques boucles.

29 déc. 202129 déc. 2021
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Il ne faut pas confondre un traînard avec une ancre flottante.

29 déc. 2021
0

Sérieux ? ça flotte une ancre ?

29 déc. 202129 déc. 2021
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En fait, si je ne trompe pas, le danger d'un retournement (sancir) lorsque en fuite vient de l'éffet "croche pied" du lest non ?

C-à-dire que même si grosse déferlante qui vient de l'arrière, si le bateau reste parfaitement dans l'axe de la vague, il va se soulever de l'arrière, accélérer et, avec un peu de chance, rien de plus grâve qu'un cockpit devenu momentanément baignoire.
Mais j'imagine que ce qui se passe avec cette force sur l'arrière qui le pousse, c'est que le bateau à tendance à partir "de côté", à ce moment le lest + aileron se trouve en perpendiculaire au sens de la marche ----> éffet "croche pied" ----> le mât ou au moins les barres de flèches se retrouve dans l'eau.
Est-ce que ça vous parrait cohérent ce que j'écris ??
A partir de la je peux comprendre que ceux qui disposent de bateaux rapides/planants soient en faveur de la vitesse comme gage de sécurité car l'impact de la vague qui vient de derrière est alors amoindri.
Mais par ailleurs, cet éffet "croche pied" sera probablement proportionel à la vitesse du bateau donc...on peut vouloir ralentir aussi...compliqué tout ça....

29 déc. 2021
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La vitesse donne aussi plus d'efficacité au safran. De plus, les safrans ont fait d'énormes progrès et ne décrochent pratiquement plus contrairement à ceux des années 70. Beaucoup de bateaux de croisières ont maintenant des beaux safrans très allongés. Cela facilite énormément la navigation par mauvais temps.

29 déc. 2021
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Les grands safrans , c'est bien en régate mais en croisière exotique, une fois échoué sur de la caillace, souvent le safran trinque grave et empêche de s'en sortir.

29 déc. 202129 déc. 2021
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Pierre 3 : "un retournement (sancir) lorsque en fuite vient de l'éffet "croche pied" du lest "

Tu posais une question. La réponse est non.

Je pense que le « sancissement » est un rapport entre la vitesse et le volume de l’étrave. Il existe sûrement aussi un rapport avec une disproportion des formes arrières et avant.

Cela peut arriver à ton voilier parfaitement classique comme c'est arrivé à Tzu Hang, ketch ancien de 14 m .

Plus généralement, on parle de sancir quand l'avant s'enfonce au point de bloquer la vitesse et que le bateau se couche. Cela m'est arrivé sur une mauvaise vague dans des conditions maniables sur un First 35.

Il est arrivé aussi que des voiliers sancissent par l'arrière et là, réellement avec l'avant par-dessus l'arrière. ( Passoa, Frioul 38 , catamarans Catana sur ancre flottante...)

Du VECU sur un Half:

« une vague plus abrupte et plus haute que les autres nous emmène dans un surf terrible ( je pense à environ 15 nœuds).

Nous la prenons bien en ligne, sans problème apparent; mais lorsque nous arrivons dans le bas de la pente, nous enfournons dans le creux et nous voyons avec stupeur l’avant du bateau disparaître et l’eau venir jusqu’à nous.

Je m’envole, j’avale de l’eau quelques secondes, je m’envole de nouveau et atterris dans le cockpit plein d’eau.

Luc surgit de l’intérieur et nous le renvoyons immédiatement car il n’a pas mis son harnais. Nous nous employons d’abord à remettre le bateau en ligne puis essayons de réaliser. Nous avons sanci, mais le bateau, au lieu de faire la culbute complète, est retombé, a gité à 80° sur tribord et nous a expédié, Eliane et moi, à l’eau alors que Jean-René se tenait à plein bras à la bastaque. »

29 déc. 2021
-2

UN AUTRE EXEMPLE en fuite ( sancir puis chavirage ) :

« à peine une demi-heure après avoir envoyé le tourmentin, une vague particulièrement forte soulève notre tableau volumineux, l’étrave s’enfonce et le voilier devenu incontrôlable part au lof juste devant la crête de la déferlante.

Avant que le bateau ne se redresse, il s’est écoulé un temps qui nous parait d’une longueur infinie mais qui n’a pas du dépasser une minute. Nous sommes les uns sur les autres. Par toutes les rares ouvertures, par la descente entre ouverte, l’eau se précipite. »

« OSSIAN » démâté, se mettra ensuite en cape sèche. »

29 déc. 2021
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pour les exemples donnés, il faudrait préciser les dates et les lieux et savoir si c'est en course ou en croisière.

29 déc. 2021
-1

En course ou en croisière, en mer d'Irlande, le mauvais temps reste le même.

29 déc. 2021
1

Il y a quand même des mauvais temps pires que d'autres...Au moins le deuxième exemple de Viking, et probablement aussi le premier, sont tirés du Fastnet 79, qui reste assez exceptionnel, tant par la violence du coup de tabac que par le nombre de bateaux concernés. On en a déjà beaucoup parlé ici.

29 déc. 2021
-2

OK merci Viking.

A la réflexion si je devais faire l'essai d'un "trainard" dans ce type de conditions je pense que je commencerais par la grappin du bib (ouvert) sur une amarre ou bras de spi. Traîner le mouillage secondaire me parrait risqué pour un premier essai. Au cas ou ça ne marcherais pas, pas évident à remonter dans de tels conditions (mon mouillage secondaire est une CQR de 10kg avec 15m de chaîne).

29 déc. 202129 déc. 2021
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Je comprend tes réticences... Mais si tu te réfères au récit de mon blog, tu constateras que deux types de mouillages ont été essayés.

"Je demande d’abord à Raoul et Luc de nous passer l’ancre du mouillage léger, une Brittany de 8 kg. Ils ont mal compris et nous passent les 100 m de ligne de mouillage dans leur sac jaune sans l’ancre. Nous filons le tout de façon que l’ancre soit tirée par les deux bouts. Chacun d’eux est amarré à un taquet arrière.nous marchons à 5 nœuds de moyenne. Nous surfons encore, mais nous nous arrêtons avant le bas de la vague. Le bon comportement du bateau et la vitesse excessive nous poussent à augmenter les traînards.

Nous demandons alors la grosse ancre, une Brittany de 12 kg, et Olivier l’installe sur les deux aussières d’amarrage tournées sur les mêmes taquets.

Nous ralentissons à 3.7 nœuds de moyenne et prenons beaucoup mieux les vagues "

29 déc. 2021
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Merci Viking merci Daniel pour tes interventions sur ces sujets inépuisables et sur lesquels une réflexion est importante avant de se retrouver dans une situation critique 👍

30 déc. 2021
1

Jean Marc : Je te félicite pour tes réflexions détaillées que je partage pour la plupart et dont certaines m’interroge.
Tu le sais, nous sommes peu nombreux à avoir pratiqué la cape courante et je n’ai connu qu’un seul navigateur qui a pratiqué la cape sèche sur un petit catamaran.
Ton expérience est donc précieuse.
Peux-tu nous expliquer pourquoi tu ne pratiques pas la coupe courante avant de tout affaler ? Peux- tu nous décrire comment se comporte un voilier à sec de toile avec la barre amarrée au vent ?

30 déc. 2021
1

je me suis mis à la cape sèche qu'avec plus de 40n de vent pour pouvoir me reposer en sécurité quand le bateau n'avait pas de pilote capable de barrer et que personne d'autre ne pouvait prendre la barre. Avec plus de 40n, la plupart des bateaux ordinaires gitent pas mal, même sans toile car le vent pousse la coque et le mât. Par contre la dérive est déjà importante avec plus de 40n de vent. On a l'impression que le sillage de la dérive tranquillise les vagues. Le bateau a une gite stable et bouge peu. Par très mauvais temps, cela permet vraiment de se reposer et d'attendre en sécurité. La cape courant avec un foc à contre fait dériver très vite le bateau au delà de 35n de vent. Cela peut être intéressant si la dérive est dans la direction de la route.

Aujourd'hui, les bateaux sur lesquels je navigue sont équipés de pilotes qui barrent mieux que moi une fois bien réglés. Ils sont infatigables par très grosses mer avec une rapidité permettant de bien anticiper les vagues. J'ai donc plutôt tendance à continuer à naviguer normalement. Mais si le bateau souffre vraiment trop où que que des vagues viennent de n'importe où, je mettrai encore le bateau à la cape sèche et en profiterai pour que l'on se restaure et se repose. Par mer démontée, les bateaux avec des arrières volumineux, pas très lestés et pas trop lourds comme beaucoup de bateaux de croisière actuels risquent d'être facilement soulevés et endommagés par une mauvaise vague. La cape courante ou sèche selon la force du vent permet alors de diminuer les risques d'autant qu'après une bascule de vent très fort, la mer croisée qui grossit dans un premier temps décroit ensuite jusqu'à devenir normale pour le vent et beaucoup plus facile pour le bateau.

31 déc. 202131 déc. 2021
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J-Marc : Il est rare que je partage les arguments de la totalité d’un post. C’est le cas pour ton post précédent sauf pour un point.

Tu écrit : « La cape courante avec un foc à contre fait dériver très vite le bateau au delà de 35n de vent » .Précédemment, tu nous as indiqué que la vitesse de dérive à la cape sèche est de l’ordre de 3 nœuds.

Selon le plan de dérive, je n’ai pas noté de vitesse de dérive en cape courante supérieure à 2.5 nœuds (Feeling 39 DI) mais généralement 2 noeuds.

J’ai aussi pratiqué la cape courante pour prendre un peu de repos par des vents de 30 / 35 nds ( Sunshine, Sun Fast 36, Feeling 39 DI ) et une seule fois à cause de la mer (60h sur un Swan 38 ).

C’est le dériveur intégral qui dérivait le plus rapidement, sans doute à cause de son aileron fin et étroit qui offre moins de portance.

Aussi, la prochaine fois, je t’invite à essayer la cape courante qui offre, de surcroit, l’avantage de pouvoir remettre en route plus facilement.

31 déc. 2021
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Tu as raison, pour arrêter le bateau avec 30 / 35n de vent, la cape courante fonctionne parfaitement.
Mais avec 30 / 35n de vent, pas mal de bateaux naviguent toujours sous spi en s'amusant et les meilleurs Optimists de nos clubs naviguent toujours en entraînement.
Par contre, avec beaucoup plus que 40n de vent, il n'y a plus vraiment besoin de voile pour faire giter et dériver un bateau.
La coque, les superstructures et le mât des bateaux modernes offrent beaucoup de prise au vent de travers (plus de 25m² avec le 48 pieds).
Pour quitter la cape sèche, il suffit juste de remettre le foc puis de débloquer la barre. C'est assez facile même seul sur le pont. Une fois au près avec le foc, on peut ensuite hisser la GV en prenant son temps.

31 déc. 2021
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En effet, mais dans le récit suivant, il y avait 40/45 nds et une mer difficile /

karibario.blogspot.com[...]en.html

30 déc. 2021
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Les vagues sont rarement pile poil dans l'axe du vent, elles peuvent venir de la droite du vent ou de la gauche, voir aussi travers au vent à gauche ou à droite, plus rarement face au vent mais c'est parfaitement possible.

Quand on est au milieu de nul part, bon ce n'est pas problématique de prendre la meilleur solution on peut se diriger n'importe ou sans danger.

Par exemple dans le golf de Gascogne il ne faut pas que votre fuite ou votre cape vous ramène sur les haut fonds...en fuite à 7/8 knt cela fait 80/100 mn en 12 heures globalement dans le même sens que la dépression ( on y reste plus longtemps que si on allait dans le sens contraire si on est devant la dépression) et si on dérive à 4/5 kts tu peux couvrir une distance de 50/60 mn.

Le choix d'une technique ou l'autre se fait en fonction de la géographie sous marine et en suite de la géographie terrestre.

Il y a des situations bien merdiques: tu veux t'éloigner des côtes ou des brisants mais tu vas droit sur des haut fonds là ou la mer va déferler...

N'oublions pas que l'art de la navigation c'est l'art de ne pas se trouver au mauvais endroit au mauvais moment ...cela s'anticipe dans la plupart des navs avec des plans B C voir D.

Pour la cape si le vent n'est pas dans l'axe du vent il y a un bord favorable à la cape est un bord très défavorable ou on peut chavirer comme un rien il suffit d'une hauteur de vague 1/3 de la longueur du bateau, et c'est pas lourd quand on y pense! 3,50 pour un voilier de 11 m ...c'est vite fait non?

Si la cape favorable m'amène sur le danger va falloir envisager autre chose en dehors des qualités intrinsèques du bateau, en espérant que la fuite avec les vagues perpendiculaires à l'axe du bateau, me mène dans une direction sans danger supplémentaire, soit environ 90°en plus ou en moins en cap par rapport à la dérive à la cape.

En suite il y a un rapport au temps combien de temps vont durer ces conneries? avant que je sois dans une zone de danger.Bon va falloir calculer pour faire le choix le moins con...et serrer les fesses!

Après si je suis seule bon ben on va éviter la fuite car il faut être à la barre 24/24 pour tenter d'aller droit ou pour éviter certaines vagues... pour moi c'est la dernière option à moins d'avoir un bateau super rapide et un NKE de compète.

Tant que l'on peut tenir le près, je préfère, les pilotes tiennent...

En bref dans ces cas là nous avons plus a faire avec des choix tactiques, plus que des choix technique.

La technique que nous utiliserons sera au service de notre décision tactique.

30 déc. 202130 déc. 2021
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@ Mbi,

Back to basics, ce fil concerne une situation au large, pas en semi côtière ou semi hauturière comme le Golfe.
Se retrouver dans cette situation dans le golfe serait un exemple type de mauvaise préparation et absence de prise d infos météo. Donc au large les brisants c pas le souci

Par ailleurs faut relire les conclusions de ce test discutable des maquettes chavirées dans un bassin

La,conclusion est un tiers pour certains bateaux, on ne sait pas lesquels mais 60 % pour d’autres, j imagine un peu lesquels 🤓

Par ailleurs cela concerne un bateau pris exactement par 90 degrés, même la je ne suis pas sûr que ce test soit révélateur

30 déc. 202130 déc. 2021
1

le sujet c'est: " la fuite dans le gros temps"
La fuite c'est une technique rien de plus, un moyen pas une fin en soi.
Il faut toujours faire des choix tactiques en voile avant d'utiliser une technique ou une autre, la technique est au service de la tactique et pas le contraire.

Donc je suis parfaitement dans le sujet, c bien le truc!

30 déc. 2021
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Je maintient que tu es hors sujet avec tes brisants

On se met pas en fuite en côtière

On parle de mode survie au large, as tu connu cette situation ?

30 déc. 2021
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@little wing

ben cela dépend de la côte et de son orientation et de celle du vent par rapport à la côte
on ne fait pas du bateau que en France que je sache! et même en France à moins de 60 milles des côtes tu peux prendre la fuite ...il suffit de regarder une carte.

Et concernant les vagues de travers même pas j'argumenterai... on a tous compris tu es un immense marin doublé d'un architecte hors paire, avec le meilleur bateau du monde^^ et que ton opinion vaut mieux que les meilleurs experts sur le sujet.

30 déc. 2021
30 déc. 2021
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Well, je suis peu intervenu sur ce fil depuis qu'il a été exhumé justement pour éviter ce genre de remarque, je n'ai strictement aucune prétention d'aucune sorte j'ai juste connu une expérience forte au sien de navigations cotieres. mais Viking, Daniel, lui il en a connu des dizaines

30 déc. 2021
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Heureusement qu'il existe un fossé entre la théorie et la pratique...
on peut chavirer comme un rien il suffit d'une hauteur de vague de 3,50 pour un voilier de 11 m ...c'est vite fait non?"

Tu connais beaucoup de voiliers de 11 m qui chavirent avec des vagues de 3.5 m ?

30 déc. 202130 déc. 2021
2

Il me semble que cette théorie de la hauteur de vague pouvant retourner un bateau est mal comprise.
A ce que j'en ai compris c'est la partie déferlante de la vague qui doit faire la largeur du bateau pour avoir la force de le retourner.
Donc si la partie déferlante de la vague fait 3.5m, la hauteur totale de vague est bien plus haute (plus de 7m je dirais).

31 déc. 2021
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Pierre 3 : Je pense la même chose que toi. D'ailleurs, avec les vagues abruptes que l'on connait en Manche par vent contre courant, je ne connais que deux cas de chavirages de voiliers depuis des dizaines d'années.

Dans notre zone, un Koala ( plan Knocker, architecte de Joshua) de 10m qui a chaviré (360°) en arrondissant Corbière à Jersey dans les années 70.

30 déc. 2021
-1

Nous pouvons imaginer, dans une mer à courant à 10 milles des côtes par 40 mètres de fond, que nous prenions la cape 2 heures en attendant la renverse histoire que le courant soit dans le même sens des vagues et du vent pour nous mettre en fuite 7 heures pour ensuite se mettre sous le vent d'une île protectrice...

Un bon point à celui qui devine ou cela peut se pratiquer^^ en France

30 déc. 2021
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Au contraire de.LW , je trouve pertinent de s'interesser aux profondeurs , aux profil des cotes à l'arrivée etc...pour plein de bonnes raisons mais pas le courage.
Vos propos sont souvent basés sur des faits arrivés depuis belle lurette. Semi côtier pour le Fastnet, je rappelle...
Les voiliers n'étaient pas les memes , leurs vétements non plus.
Les régatiers d'antan n'étaient pas tous de bon marins , habitués au mauvais temps. Plus au bistro du YC. Bref , les connaissances se sont ameliorés, les navigateurs souffrent moins et ont plus de connaissances.
Je viens de lire le retour d'un class 40 par les Àçores. Des pointes à 27 nds !! Qui l'eu cru au moment du Fastnet ??
Nb, néanmoins, les navigateurs de la Transat Vabre font convoyer leur embarcation ou plus souvent ,la mettent sur un cargo . Et ça , je ne l'aurais pas cru....

30 déc. 202130 déc. 2021
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Je dirais même que les nouveaux marins sont bien meilleurs maintenant...
Et les jeunes marins sont excellents et super bien formés.
quand ils se forment bien sûr...! les autodidactes sont aussi moyens que les autres mais plus jeunes, les autres sont sclérosés et bloqués sur leur époque, vivement que la démographie fasse son boulot LOL

31 déc. 2021
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Dans les années 80, un voilier IOR de 37 pieds faisait des surfs à 24 noeuds, un autre rating 21.7 faisait 18/20 nds au planning, pas seulement en surf.

03 jan. 2022
0

24 nds , ça c'est pour les vrais guerriers , le gign super entrainé.
Nous , on est des pinpins . Les vitesses à 2 chiffres, sur un mono , ça ne m'arrive pas souvent.
Nous , on veut bien aller vite mais " sous contrôle " on ne veut pas être décoiffé d'excitation .
Raison pour laquelle je donnais l'exemple du randonneur 9.80 m "Renard " qui même à 15 nds de vitesse , n'effraie pas son capitaine car il n'est pas perdu .

30 déc. 2021
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Je suis en accord si tu remplaces marin par régatier.

Effectivement, il existe des dizaines de moins de 25 ans d'un niveau excellent.

Il faut dire aussi que les "jeunes" n'ont jamais eu autant de facilités pour pratiquer la voile. Et la FFV favorise la pratique de la régate, pour certains de manière excessive.

Par contre, le niveau moyen du plaisancier est devenu indigent.

Dans les années 70, ceux d'entre nous qui, entre 16 et 25 ans, avions suivi un cursus progressif de formation avaient acquis des connaissances et une expérience que la majorité des nouveaux navigateurs n'obtiendront jamais.

30 déc. 2021
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Les jeunes courent vite, mais les vieux connaissent le chemin.

30 déc. 202130 déc. 2021
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"Dans les années 70, ceux d'entre nous qui, entre 16 et 25 ans, avions suivi un cursus progressif de formation avaient acquis des connaissances et une expérience que la majorité des nouveaux navigateurs n'obtiendront jamais"
Je suis assez d'accord avec Daniel par rapport à son jugement sur le niveau moyen du plaisancier. Il ne faut bien entendu pas généraliser mais ce cursus progressif de formation n'est plus trop à la mode. La navigation à voile comme le voyage est devenu un objet de consommation et peu auront encore la patience de cheminer pendant des années dans un cursus progressif avant d'acheter un bateau.
Ce cursus est difficilement remplaçable car dès le moment ou on possède son bateau on entre dans une routine de maneuvres qui ne permet pas d'élargir l'enveloppe et la compétence se développe dans le domaine de l'entretien du bateau, des maneuvres au moteur mais peuvent facilement de dégrader en ce qui concerne la voile pure, justement ce qui est (en grande partie) l'objet de ce long cursus.
Il n'y a pas longtemps Daniel (Viking) a du me corriger concernant une maneuvre de base que j'avais tout simplement oubliée moi, ex moniteur de voile, à savoir la cape courante. J'avais tout simplement oublié qu'elle ne se pratique pas avec la GV choquée...:-(.
Cet été pour cause de quiproquo de clef de contact moteur manquante j'ai du, avec mon Contessa 38 quitter un mouillage à la voile pour aller prendre un coffre un peu plus loin, toujours à la voile à Bréhat...et bien quel stress...il nous a fallu qlq chose comme 6 tentatives pour attraper ce coffre...alors qu'à 21 ans je faisais ça matin/midi/soir avec un bateau à peine plus petit (10.5m - folavoile) au Glénans. Je pense que le train train des croisières à bord de bateaux modernes en été enkylose nos capacités de marin plutôt que les augmentent et mes réelles capacités, qui vont un peu en s'étiolant, je les ai acquises pendant ce long cursus ou a peu près toutes les conneries et expérimentations étaient possibles et....faites...et avec beaucoup de bateaux différents...du hobbie cat au cottre à gréement aurique.

30 déc. 2021
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Sans rentrer dans des polémiques d'âges , expérience etc... je trouve qu'il y a un ancien : Moitessier qui avait posé les jalons du bien être du marin avec sa cuvette sur le roof, il voulait étre protégé .
Combien de décennies auront été nécessaires pour que les coureurs lmoca + class.40 se protegent ??

31 déc. 2021
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Petite question:
Dans le cas d'une cap sèche est ce de lâcher des bouts en boucle de la poupe a la proie pour ralentir le bateau est une bonne chose ou une mauvaise?
Autre chose dans toutes les capes ont attachent la barre sous le vent....est ce que de prévoir une faible élasticité serait meilleur pour le safran que attacher fortement la barre?

31 déc. 202131 déc. 2021
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"lâcher des bouts en boucle de la poupe a la proue" ne freineraient guère. Le fait de dériver à 2 ou 3 noeuds est comme un amortisseur et permet d'amortir les chocs éventuels.

Quand au safran, je n'ai jamais eu le sentiment qu'il souffrait en cape courante.

Un récit sur un Cognac :
karibario.blogspot.com[...]ac.html

31 déc. 2021
1

On peut mieux comprendre et maîtriser le comportement d’une carène dans le gros temps que ce soit en fuite ou à la cape lorsqu’on a pratiqué à bon niveau la planche à voile dans les vagues qui déferlent avec des vents forts. On a une conscience pratique de la puissance d’une déferlante et comment canaliser cette puissance et éviter de se faire rouler.
On retrouve en partie les mêmes sensations à la barre d’un voilier de croisière et on décèle beaucoup mieux les prises de risques dangereuses et les situations qu’il faut éviter.

31 déc. 2021
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🤗👏

31 déc. 2021
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🤗👏

31 déc. 2021
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Il est intéressant de lire les recherches faites par l'université de Southampton (UK) sur les vagues et les effets sur les bateaux de la taille de nos voiliers.
Il en ressort très clairement que ralentir le bateau par l'arrière est de loin la solution la plus fiable.
Un résumé accessible hors su système académique est disponible (anglais) sur ce site:
www.oceannavigator.com[...]r-boat/
Il est ressort clairement que un fois atteint une taille de vague déferlante tout bateau un peu de travers se fera retourner.
Deux règles de bases pour estimer le danger sont déduites des ces recherches:

1) retournement
En fonction de la forme de coque et type/position du lest, le danger apparaît dès que la déferlante atteint 30% de la longueur de coque. A 60% de la longueur tout bateau se fera retourner dès qu'il est un peu de travers.

2) risque de déferlante
Il apparaît à partir du moment ou la distance entre vagues diminue à 7 fois sa hauteur.

Leur essais dans leur bassin de test montre que de ralentir le bateau par l'arrière est la solution qui évite à un bateau de se mettre en travers. Malheureusement la vidéo qui montre ces tests ne semble pas disponibles pour le public (même si il me semble l'avoir vu une fois dans un mailing de Voiles et Voiliers ou Bateaux.com).

De mon côté navigant sur un Southerly, en remontant ma quille au 3/4 et avec les 2 safrans, mon pilote garde le bateau bien dans l'axe de sécurité sous pilote auto. Il est de loin le meilleur barreur que je connaisse.

ATTENTION à l'électricité
Je note que dans ce genre de condition, ma consommation électrique est proche de 20A et que sans mon éolienne (SuperWind), je ne pense pas que mes batteries auraient tenu les 24 heures requises pour passer le coup de vent. En général lors des coups de vents les panneaux solaires ne produisent quasiment rien. Ayant un bon pilote avec giro monté directement sur la mèches, je peux rester à l'intérieur au chaud et au sec même si le confort à l'intérieur n'est pas terrible dans ce genre de temps.

31 déc. 2021
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Moins on oppose de "résistance" à la mer, mieux ça vaut 🙂

31 déc. 2021
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Bon je tente une synthèse "survie gros temps au large" concernant la tactique à adopter (chaque cas étant à gérer de manière approprié bien entendu):
1 - Ne pas se trouver au mauvais endroit au mauvais moment --> savoir lire la météo
--> lien plus haut: www.hisse-et-oh.com[...]275.pdf
2 - Sur nos bateaux modernes, ne plus penser à l'ancre flottante (proue) car trop risqué de se mettre au travers même si systeme intéressant de la poulie latérale (cf plus haut). Ou alors si risque d'aller à la côté.
3 - Ecole: "il faut garder de la vitesse" sur nos bateaux actuels. Cela semble être, de toutes mes lectures, la tactique première.
--> utiliser la voile d'avant pour rester axe vent/vague (sauf si on est Coureur, voir avec la GV).
4 - Ecole: "il faut ralentir de le bateau pour éviter de sancir": si l'option précédente, vitesse, devenait ingérable avec risque d'enfournement possible, utiliser des trainards.
-> Question: avec le grappin, ne risque t'on pas de se le prendre sur le coin de la tronche si une déferlante nous le rabat dessus ?
--> Question: quid du trainard qui vient gentiment se lover autour de l'hélice...mettre un pare-bat vers les 5 premiers mêtres pour laisser le trainard en surface ?
5 - Ecole : "si situation ingérable ou besoin de repos prioritaire" favoriser la cape sêche avec le safran au vent (sauf si on veut conserver un peu de vitess dans la bonne direction donc Cape Courante).
--> NB: ne pas oublier qu'il y a un côté "favorable" à la Cape (celui permettant de conserver le mieux le bateau dans l'axe des lames et non pas de travers).

Des oublis ? des erreurs ?
Merci à tous pour vos partages d'expériences.
Fréd

31 déc. 2021
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Bonne synthèse
Fréd

31 déc. 2021
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Solar91 Q: avec le grappin ne risque t on pas de le prendre sur le coin de la tronche si une deferlante nous le rabat dessus?
voici une réponse extrait d'un chapitre sur les travaux de Don Jordan
"the British Royal National Lifeboat Institution (RNLI) had used Drogues for a number of years. Their drogue, a cone type, was deployed from their motor life boats when returning through an inlet with breaking waves. During bad conditions it was sometimes reported that the drogue would be pulledout of the steep face of a folowing wave and catapulted toward the boat. In at least one case it ended up ahead of the vessel. Drogues are no longer used by the RNLI because its modern rescue boats are larger, whith more powerfu engines, and can outrun the waves in inlet and bay entrance"

31 déc. 2021
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Merci. Ben voilà la réponse ! Tu te prends dans le cockpit, sur la tête le grappin de ton Trainard...
Tes instructif.
Fred

04 jan. 202204 jan. 2022
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FRED : Tes points 1.2 et 3 : Tout à fait en accord.

Ton point 3 :"il faut garder de la vitesse sur nos bateaux actuels. Cela semble être, de toutes mes lectures, la tactique première ».
Tout simplement parce que 95 % d’entre vous ignorent ce qu’est » prendre la cape », courante ou sèche.

Ton point 4 : Pour devoir utiliser des traînards, il faut vraiment que les conditions soient fortes. Ce n’est pas un grappin qui suffira à freiner suffisamment un voilier de 12 m avec 50 nds de vent. Le traînard n’a aucune raison de se prendre dans l’hélice ou d’être projeté si la longueur de l’aussière auquel il est amarré est très longue.

Ton point 5 est à corriger entièrement :
Les capes, sèche et courante, se prennent avec la barre sous le vent ( on ne parle pas de safran au vent). Quand à espérer prendre la cape courante en étant sur le bon cap, c’est un voeu pieu.

31 déc. 2021
-3

Moi je crois des Mecs comme Dejoyaux michel de son petit nom...pas un pseudo sur HEO

Et lui il dit la sauvegarde est dans la vitesse ...
Au portant par exemple plus on va vite moins il y a de pression dans les voiles n'est ce pas ?
Plus tu ralentis pour empanner plus tu risques l'empannage raté et dangereux because + de pression...

Pour la puissance de la vague sur l'arrière de ton bateau j'ai comme ça le sentiment que c'est la même chose! plus tu vas vite moins tu à d'effet sur ton voilier

N'est pas notre copain Moitessier qui, en coupant ses traînards s'en était bien mieux porté en allant plus vite ?

31 déc. 202131 déc. 2021
0

MBI: tu mélanges tout et est incohérent, c'est volontaire?
Il est certain que Moitessier avec sa trapanelle ne risquait pas se prendre un "talus" à 20 noeuds.

Tu me reproches de me référer à ma "propre expérience qui date de 30/40 ans en moyenne."qui 'n'a aucune valeur pour moi". Amusant, car tes références, Moitessier et Tabarly ont plutôt 50 années.

Si c'est si simple d'en trouver, pourquoi ne nous fais tu pas bénéficier de récits plus récents?

31 déc. 2021
-9

@Viking35 tu n'es pas Dejoyaux, ni Tabarly ni Moitessier tu ne fais pas référence avec ton CV nautique... contrairement à ces Grands Marins de renom dont le CV, l'activité, les expériences sont parfaitement référencés, surtout par des tiers ...comprends tu la différence?

Effectivement j'aurais pu parler de Gabart et tous les mecs du Vendée ou de la mini, mais avec ces trois là je suis sûr de mon coup question notoriété!

31 déc. 2021
9

MBI, je ne comprends pas trop le plaisir que tu en retires de ces polémiques et attaques personnelles, mais que ça soit Tabarly, Vercingétorix ou le pape qui apporte son caillou à l'édifice, les combinaisons bateaux/type de mer sont infinies donc chaque expérience est bonne à prendre car il se peut qu'elle corresponde à la solution qui te conviendrait à toi et ton bateau dans le type de mer que tu rencontreras. Il n'y a pas une chance sur 1'000 que la situation que tu rencontres soit exactement la même que celle de Tabarly ou Moitessier. As-tu toi-même rencontré ce type de mer ou de vent ? Si oui, apporte ta contribution. Sinon ne pollue pas ce fil par des attaques personnelles stp.

31 déc. 202131 déc. 2021
5

Pour ce qui est des expérience sur grands bateaux de courses avec équipage nombreux et expérimenté. Je ne suis pas certains que ce type d'expérience soit d'un grand apport pour nous.
Aussi il faut aussi voir le type d'océan. Je ne suis pas convaincu d'une houle super longue type mer du sud puisse ce comparer, par exemple, à une mer "houle croisée" type fastnet 1979 dans des zones relativement peu profondes et à courant.
Donc remettons les expériences de chacun dans leur contexte afin de voir ce qu'on peut en tirer comme enseignement pour nos mers et nos types de bateaux.

31 déc. 2021
2

La différence entre eux et moi est que je n'ai jamais été professionnel.

Il n'en demeure pas moins que j'ai été concurrent de deux de ceux que tu cites.

Et, par le passé, de quelques dizaines de navigateurs qui sont devenu connus ou qui, pour certains, ont navigué avec moi. Mais je ne te ferais pas l'affront de publier les liens relatifs aux articles les concernant sur mon blog. .

31 déc. 2021
-18

J'ai cité que deux courses le vendée globe et la mini transat...
Donc Viking 35 tu as fait le Vendée...trop classe
Qu'un concurrent vienne discuter avec nous petit plaisancier c'est trop sympa

Et tu as fais une mini transat, trop classe aussi! quelle année? sur quel bateau?

Mais il doit y avoir une erreur car depuis le début du Vendée il n'y a aucun marin qui se prénomme Daniel leur liste ne doit pas être à jour je suppose

10

Peux-tu cesser les attaques ad nominem ?
J'aime à lire les différents récits, les expériences multiples, mais je ne goûte pas du tout tes sorties disqualifiantes.
Merci de respecter tes interlocuteurs.

04 jan. 2022
0

MBI: Ton aveuglement de 2021 est de mauvais conseil. Où ai-je écrit que j’avais couru le Vendée, une transat en solo ?

J’ai indiqué qu’en 48 années de régates, j’avais côtoyé ou navigué avec des dizaines de navigateurs devenu plus ou moins connu.

Ainsi, le First 35 sur lequel je raconte précédemment avoir « planté » était mené par un copain qui a ensuite couru plusieurs « Route du Rhum » et autres transats.

Tu oublies que les professionnels sont avant tout des passionnés qui gardent du plaisir à laisser leur Ultim ou leurs Imoca pour courir sur le voilier des copains. C’est tout à leur honneur.

Si tu lis mes récits de course contre... Peut-être comprendras tu ?
karibario.blogspot.com[...]is.html

31 déc. 2021
0

dans la même course en 1968 Robin Knox Johnston s' était bien sorti d'une tempête dans le grand sud en remorquant un trainard faisant une boucle avec un cordage de 720 pieds

31 déc. 2021
6

Probablement que ce qui est vrai sur un IMOCA capable de surfer à 20 noeuds dans des creux de 6m ne l'est plus sur un acier à quille longue qui fera péniblement ses 8 noeuds en creusant un sillon dans la vague.

L'expérience de tous donne des solutions pour différentes situations et celles vécues par des "pseudos sur H&O" ne sont pas moins intéressantes à mon avis.

31 déc. 202131 déc. 2021
-14

Que je sache Moitessier n'était pas en IMOCA

Et puis il y a Tabarly qui dit la même chose dans son livre qui s'adresse aux plaisanciers écrit avant les IMOCA

Donc Moitessier, Tabarly, Desjoyaux ils vous faut qui en plus ?

Les pseudos sur HEO qui font des références circulaires, ou de l'auto référence, c'est très suspect à mes yeux , surtout en renvoyant à sa propre experience qui date de 30/40 ans en moyenne...experience relatée par eux ... sur leur site ou blog...donc des trucs qui SE racontent EUX même...bon bref cela n'a aucune valeur pour moi sauf éventuellement pour la qualité du récit,pas pour la véracité est la valeur générale bref.
C'est bien connu que d'une vérité MICRO ou de sa propre experience on ne peut en tirer aucune vérité MACRO ou universelle.

31 déc. 2021
0

Regardez , il y a un post sur le randonneur 9.80 m.
A 15 nds, en mode excitation sportive , ce voilier se contrôle bien. Essayez d'y arriver avec les voiliers issues des jauges lOR.

03 jan. 2022
0

En IOR, il n’y avait pas que des Mauric, Peterson ou Ron Holland. J’ai déjà écrit précédemment avoir navigué sur des voiliers IOR très répandus. Devinez lesquels.

L’un de 37 pieds rating 27.4 IOR qui réalisait des surfs jusqu’à 24 nœuds ; un autre 7.65 m plan Joubert - rating 21.7 IOR - atteignait 18/20 noeuds au planning sous solent / GV, et pas seulement en surf.

karibario.blogspot.com[...]24.html

03 jan. 2022
0

Avec des régatiers , des vrais !!

31 déc. 202131 déc. 2021
7

Est-ce qu'on ne pourrait simplement pas en arriver à la conclusion que chaque bateau étant différent, chaque mer étant différente en ce qui concerne sont état, chaque chef de bord étant différent, ce type de fil a le grand mérite de nous apporter différentes options possibles et c'est donc simplement à nous de les essayer dans le cas, assez improbable pour beaucoup d'entre nous, ou nous devrions rencontrer ce type de situation.
C'est un excellent fil, ne boudons pas notre plaisir et, dans la mesure du possible, ne le rendons pas toxique par les interventions d'une trés petite minorité.

31 déc. 2021
3

les partisans de la fuite rapide peuvent t il me dire comment gérer cette fuite sur plus de 24h quand il sont seul à bord et le pilote étant plus capable de gérer....moi j ai une Jordan dans un coffre que je transporte depuis 10 ans pour rien au cas où....si il y une bonne solution je la donne....

31 déc. 2021
-10

A mon avis tu peux toujours attendre @Azzura comme d'hab quand cela devient un peu précis ou pointu ya plus personne ont peut se demander pourquoi?
Pour ma part j'ai déjà répondu c'est un rapport au temps (time) et seul c'est du près tant que cela tient, le marin craque avant le bateau en générale.

01 jan. 2022
-4

et puis quand tu a affalé ta GV avec ta petite voile de devant ...ben re hisser un bout de GV , pour changer d'allure,
c'est chaud tu risques de tout déchirer...
Donc quand tu choisi le portant soit c'est pour pas trop longtemps soit tu as l'équipage qui va bien OU le pilote de compète à 30 000 mille boules!

31 déc. 2021
1

Merci Viking35 (salut😉) pour tes témoignages...
Ayant un first 35 je suis très intéressé d'avoir des détails quand a son comportement en fuite...le récit que tu fais a un moment ...est ce celui avec ton 35?
Le maxi que j'ai eu était du 7 avec rafale a 8....avec 3 a 4 mètres de creux et le bateau se comportait bien avec r ris/trinquette....mais j n'etais pas en fuite...
Pour moi avoir une trinquette sur emmagasiner pour éviter d'aller a l"avant est un plus
Philou

03 jan. 2022
0

En effet, sur un First 35, il m'est arrivé de sancir par force 4/5 sous spi et cela, en école de croisière ! C'est à dire de piquer du nez avec l'arrière qui se soulève complètement puis le bateau qui se bloque et se couche. Aujourd’hui, on pa rle de « planté ».

Fou de bassan : Cela s'est passé plein vent arrière en sortant du Ferlas à Bréhat, sur les bancs de la Cormorandière, avec de courtes vagues. L'équipage au complet était dans le cockpit.

Il ne s'agissait pas d'un vrac comme en Figaro mais d'un blocage brutal ou la vitesse tombe à 0 noeud puis le bateau se couche.

Dans mon cas, un premier surf avait fait friser le davier d'étrave avec la vague précédente puis la suivante, à peine plus forte, à plus soulevé le cul volumineux du First 35 et donc fait plonger l'étrave qui a planté jusqu'au mat.

De 8/10 noeuds nous sommes passé à 0 et le bateau s'est couché à l'abattée. Après, il ne restait plus qu'à gérer le distribil...

Je pense que c'était lié à la forme des vagues 1 m à 1.5m, qui étaient très courtes sur ces hauts fonds ainsi qu’à la disproportion entre les volumes arrières et avant de la carène du First 35 de Berret. ..

On retrouve ce type de vague dans le Solent par vent contre-courant. Rappelez-vous la photo de Beken d’un IMX 38 dans le Solent ainsi que les plantés des Figaro (Macaire, Arthaud, Le Cam…)

Photo: Two ton dans le Solent.

31 déc. 2021
7

Bonjour
comme demandé par Moana, je vais vous faire part d'un truc que j'ai essayé dernièrement et qui m'a donné satisfaction.
au portant depuis plusieurs jours, 20/25nds, grains à 35 et à l'approche de cette nouvelle nuit nous passons une transition (front) et ça monte dans les grains à40/45. on prépare les quarts, seul durant 2h. le bateau sous gv3ris et génois partiellement roulé se comporte bien mais il faut barrer pour parer les grains. deux débutants à bord, comment gérer leur quart qui se passera sous pilote... le pilote fonctionne bien mais dans les grains si le vent et la mer se décale un peu, un peu trop d'angle sous pilote et c'est le vrac assuré.
je décide de rester avec 3 ris, borde un bout de génois dans l'axe (en rentrant les écoutes à l'intérieur des haubans et en avançant les chariots). il n'est plus propulsif mais fonctionne alors que quand le bateau sort de sa trajectoire en prenant à contre(d'un coté comme de l'autre) ce qui a pour effet immédiat et vraiment efficace de ramener naturellement le bateau sur sa route. le pilote aidé de la sorte ne fait plus d'embardée, c'est gagné.
j'ai du le dire sur un autre post, je me répète, pas grave...

31 déc. 2021
2

Le tourmentin bordé plat est d'ailleurs une technique qui était utilisée par Robin Knox-Johnston à bord de Suhaili.

31 déc. 2021
0

Bwv, avec ou sans gv? en fait il m'était arrivé de naviguer comme ça en formule 18. en régate, gros grain on avait réussi à descendre la gv à temps et en fuite sous foc c'était hyper chaud. du coup on avait mis le foc dans l'axe et on était rentré comme ça alors que sur le plan d'eau on ne voyait plus que des catas à l'envers ou à plat. l'idée, alors, n'était pas de revenir dans l'axe mais d'éviter le planté.
cette solution me semble bonne pour naviguer sous pilote sans risquer les embardées qui mènent au vrac. le vrac dans de la mer formée c'est pas bon! quand le bateau s'est bien mis en travers de la vague et que celle ci en poussant fait chuter le bateau dans le creux c'est pas cool pour le bateau. rien à voir avec une sortie de route sur mer plate ou peu formée.

31 déc. 2021
0
  • mat descendu car.bome ou tangon planté dans l'eau.
31 déc. 2021
-2

Rentrer les écoutes ça c'est un bon truc!

31 déc. 2021
1

Ce qui m'étonne dans ton expérience ,c'est que personne n'avait relevé.
Et pourtant , c'est une technique intéressante . 🤙🤙
Pas pratiqué mais mis une trinquette dans l'axe ,bien plate avec GV + genois tangonné au vent.

31 déc. 2021
0

Excellent merci. Je rajoute à ma synthèse plus haut.

31 déc. 2021
4

bouh j'ai tout lu, pour dire à quel point on est capable de tout quand on a rien à faire hi hi hi
si il faut un avis de plus pour vieux quetsche 13m des années 80 navigation transocéanique en solo, ben la synthèse de solar91 me convient et conviendrait à la plupart des monocoques standards.
rassuriste de nature je dirai au possesseurs d'un boat de plus de 40' que si au cours de quelques dizaines d'années de nav au long cours ils rencontrent plus d'une ou deux fois les conditions pour appliquer cette procédure c'est qu'ils n'ont pas de bol et pour les boats plus petits on ne va pas vraiment mettre la barre beaucoup plus haut du fait qu'ils se comportent mieux dans des conditions de gros temps que les + de 40', il n'est qu'a voir le peu de fortunes de mer des petits par rapport aux plus gros et ne pensez pas que les "petits" naviguent moins que les gros, ce serait plutôt le contraire.
bon reveillon

31 déc. 2021
1

Cet à dire qu'on peut imaginer que structurellement les petits bateaux soient comparativement plus costaud que les grands. C'est pour cela qu'une mouche peut voler plein gaz contre un mur et repartir à l'opposer d'un B747. Question de ratio surface/masse, l'un augmentant bcp moins vite que l'autre avec la taille.
Cela dit j'imagine que c'était d'avantage vrais dans le temps ou les bateaux étaient fabriqués avec des masses de pièces en bois assemblées les unes aux autres. Un des progrès que par exemple la construction métallique à apporter aux bateaux au cours du 19ème, ça a été de rigidifier les constructions en bois. Ainsi dans un premier temps, avant de faire des bateaux 100% métallique on y ajoutait des renforts en acier, parfois même en diagonale en dessous des bordés pour éviter la flexion excessive dans la grosse houle.
Donc les grands bateaux avaient leurs soucis que les plus petits n'avaient pas, la mouche et le B747...
C'est d'ailleurs, super intéressant de lire cette période de transition, notament tous les soucis de flexions que les grands bateaux purement en bois subissaient et qui provoquaient souvent un vieillissement accéléré, mais je sors du sujet...:-(

31 déc. 2021
2

Un petit coup de.h&o ,ça requinque bien 😋 meilleurs voeux🥂

01 jan. 2022
4

Concernant la sécurité par la météo,le 7 décembre, la tempête Barra a sévèrement touché la côte Irlandaise. La veille sur les cartes de Frontologie elle se devinait par un Thalweg entre les Açores et Terre neuve et 24 heures plus tard et 1000 km plus loin elle se transformait en tempête ayant perdu 55hpa.
Météofrance à qualifié Barra de bombe météorologique ayant eu l'un des creusement le plus explosifs de ses quarante dernieres années.
Elle m a fait penser à la tempête du Fasnet, mais, quarante deux ans plus tard, les deux modèles principaux CEP et GFS avaient prévu le phénomene une semaine avant.
c 'est quand même rassurant...et on peut penser que la sécurité en haute mer passe par un bateau rapide et une connexion satellitaire mais ce n'est pas pour autant qu'il faille se priver des conseils des anciens et de leur savoir faire.
Je trouve ce fil tres instructif
bonne année à tous

meteofrance.com[...]irlande

03 jan. 2022
0

Je ne sais pas si c est une bombe météo mais celle qui traverse le Saint Laurent - Islande le 06/01 a l air d etre pas mal non plus. prévus 85Knts et 115Knt en rafale....Esperons que ceux qui navigeront la dedans aient lu le présent fil !!! :)
Bonne année à tous

01 jan. 202201 jan. 2022
2

Un petit grain de sel pour casser la glace...
Sans aller jusqu'au très gros temps un trainard en grosse amarre sur l'arrière peut stabiliser la route d'un canote dont la carene est trop volage avec une houle trop pentue,ou plus fréquemment une houle croisée.
On perd un ou deux noeuds en vitesse mais quel gain de stabilité !
Le cul du bateau est bloqué et les trajectoires sont un peu plus tendues,mieux pour le barreur ou le pilote.
Je n'ai pas autrement de système parfait et tout fait,trop de comportements différents de nos bateaux.
Il y a une vitesse où on est plus confort,des fois il faut tatonner avant de trouver le meilleur compromis.
Il y a toujours un moment où il faut prendre la fuite et où la cape face à la houle devient dangereuse,chacun met le curseur où il le sent évidemment.
Pour le coup du trainard il faut aussi à mon humble avis pouvoir le remonter à bord sans trop d'efforts.
Jamais je n'ai eu le souci du trainard qui revient sur le bateau,et j'ai utilisé cette technique autant sur des creux de 3/4 mètres que sur des houles énormes de 8 mètres avec une petite houle résiduelle de côté,à chaque fois avec pas des vents ultra forts.
Aujourd'hui je n'ai plus le bateau très volage du passé,un Dufour 4800 avec un mat bien trop lourd,et j'espère bien qu'avec une carene plus planante et un bi safran ce sera plus stable...
J'ai aussi été en survie avec des petits bateaux dont le gouvernail était mal conçu,avec beaucoup de vent et une houle déferlante pas très haute (2 mètres),mais ça a été un peu de ma faute,au mauvais endroit et au mauvais moment ,au cap Creux pour ne pas le nommer...
Ce qui est bien c'est de sortir dans le baston,bien préparé et de voir comment se comporte le bateau...dans un endroit pas trop exposé quand même !
Bonne digestion du reveillon !

01 jan. 2022
0

Et une fois qu'on en a bien bavé pendant des heures, des jours à descendre les vagues, le baro remonte. La rotation des vents avec souvent un joli ciel clair arrive.
À ce moment là , si on est en mode vent , on se retrouve avec des vagues pyramidales de face ...
Et un vent de malade qui ne dure pas.

01 jan. 2022
0

J'ai lu ce post avec délectation, et je remercie tous les contributeurs qui nous partagent leur expérience pour nous permettre de nous préparer au mieux à l'imprévisible.

Comme répété plus haut, la bonne stratégie dépends du bateau, de la mer, et de l'équipage.

Du coup, comme je n'ai jamais pris plus que F6, je me pose la question d'avoir une "feuille de route" pour le cas où je rencontrerais de vrais gros gros temps.

Mon bateau est un quillard acier en côtre de 35 pieds pour environ 9.5T chargé, et avec un cul étroit et pas de quille longue. On navigue en couple et en bonne condition physique.

Je fais un bon près mais suis instable au portant. J'ai un bon régulateur d'allure et un pilote auto sur bare franche (avec commande centrale,genre st2000 ou 4000 je sais pas trop je l'utilise peu).

A 30ktn de vent avec une mer formée, je continue ma route sans me poser de question qu'elle que soit l'allure, et je trouve même ça plutôt plaisant.

Par contre dans F6 au portant avec 3-4m de creux déferlant sur 1.2m environ sous génois seul aux 3/4 enroulé (voire plus, il ne restait que l'équivalent d'un tourmentin) je devais contrer un départ au lofe environ toute les 2-3 vagues. Je pense que j'était sous toilé à l'avant, mais je retiens aussi une forte instabilité de la carène au portant par mer formée (le cul dérape sur la vague).

Si le temps deviens très gros je n'ai pas envie de me retrouver à essayer 10 solutions, impliquant x virements mettant le bateau de travers, ni de me retrouver avec un trainard handicapant à remonter ou à couper etc...

Du coup dans le cas de figure où en haute mer je rencontrerais du sale temps j'envisage successivement:
-1 poursuivre au près tant que possible
-2 un virement pour me mettre à la cape (courrante, puis sèche si nécessaire)
-3 tenir une fuite rapide aussi longtemps que mes bras le permettent

-4 là je m'interroge. Si j'en arrive à ce point c'est que le temps deviens très mauvais et que je commence à être cuit, donc ça sera certainement le moment de la "dernière manoeuvre" car elle impliquera sans doute de mettre un trainard où une ancre flottante, que je ne pourrais sans doute pas remonter avant la fin de la tempête.
Dans ce cas il me parrait plus commode de filer une ancre flottante par l'avant, quitte à en régler l'ange avec une poulie, affaler tout ce qui est encore dehors et me réfugier à l'intérieur.
D'un autre côté il est dit plus haut que la fuite rapide ou ralentie par l'arrière est plus safe, mais ça implique de prendre une allure portante le temps de filer la traine/ancre (et m'expose donc à l'instabilité de ma carène à cette allure, et dans ce cas je risque de devoir encore rester à la barre, tout en exposant le cockpit et tous ses équipements précieux (régulateur, portique, moteur d'annexe, porte de la descente etc...) aux déferlantes, et cette solution ne me parrait pas tip top.

Donc ma question est que pensez- vous du réroulement chronologique des différentes solutions que j'envisage, et dans mon cas (bateau lourd, solide et instable au portant) quelle serait la meilleure solution à votre avis pour pouvoir aller m'écrouler sur la banette et attendre que ça passe entre une ancre flotante/trainards à l'avant ou à l'arrière?

Merci de votre participation. J'espère ne jamais me retrouver dans cette situation de dernier recours, mais on ne sait jamais, et dans ce cas là il est important d'avoir une idée claire de la meilleure/moins pire solution à adopter.

01 jan. 2022
0

Vaudrait mieux ouvrir un post sur ton voilier, genre "comment améliorer sa stabilité de route "
Et ce ,en étant plus technique avec modèle, archi, type regulateur etc...
Peut être qu'un h&o aura la bonne réponse ???

02 jan. 2022
0

C'est un KM 1050 sur plan joubert mais en construction amateure (donc c'est déjà pas une merveille en soi, mais le constructeur était du métier et il est bien construit).

Régulateur cap horn (que je n'ai pas encore eu l'occasion de tester, pour l'instant j'ai tout baré à la main)

02 jan. 2022
0

Joubert n'a pas dessiné que des merveilles...
Tu peux mettre 1 skeg + jupe + safran plus en arrière.
Mais écris un post à part.👍👍

04 jan. 2022
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Un côtre de 35 pieds pour environ 9.5T est un voilier particulièrement lourd. Et sûrement confortable à la mer.

Pour devoir envisager la fuite, il faudra vraiment du gros, du très gros. Compte tenu de ce que nous écrit Jean-Marc, qui est le seul à avoir pratiqué la cape sèche en condition réelle, cette technique devrait te suffire.

04 jan. 2022
0

Oui j'essaierais cette technique la prochaine fois que je rencontrerais des conditions.

En effet le bateau est confortable, et c'est bien pour des cas extrèmes que je cherche une feuille de route.

A F6 au portant on est pas en fuite, on navigue :) (et si on devait faire du près alors on se ferait tout aussi bien!)

Mais comme on commence tranquillement à se préparer à descendre en argentine, voire plus au sud si tout va bien, on risque bien un jour ou l'autre de rencontrer un cas extrême...

04 jan. 2022
0

Quand on a un progamme aussi ambitieux que le tien, il est préférable que tout soit clair dans ton esprit. Je te souhaite de ne pas avoir à l'utiliser, bien entendu.

Ce qui est important aussi est de bien retenir mon article suivant qui a déjà sauvé la mise à un lecteur d'H&O qui avait le même programme que le tien :

GOUVERNER SANS GOUVERNAIL/
karibario.blogspot.com[...]il.html

04 jan. 2022
0

A programme ambitieux, préparation rigoureuses, et c'est bien parce que je peux pas naviguer en ce moment que je traine pas mal sur le net à me documenter et à lire un max d'expérience des autres ;)

Pour les avaries de safran normalement on ne devrais pas avoir de pb (on a un bon skeg sur toute la longueur et le safran est relativement petit) mais j'ai déja abordé plusieurs techniques pour se diriger sans (dont l'histoire d'un mec qui a barré plusieurs jours avec un sceau est est arrivé sans encombre ni assistance à mindelo).

03 jan. 2022
0

Ce n'est pas la bonne tactique de barrer dans des mauvaises conditions. Il faut etre du mieux que tu peux et dispo.

03 jan. 2022
0

Je suis bien d'accord c'est pourquoi la fuite ne me parrait pas être la meilleure option dans ce cas (F10+)... Mais tant que le régul/pilote tiens la route c'est différent.

J'ai fais quelques modifs sur le bateau, on en reparlera quand je l'aurais testé de long en large! ;)

04 jan. 2022
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Un déplacement assez lourd de par la.vitesse et inertie éclate les vagues. C'est mon expérience. 46 Sud...

01 jan. 202201 jan. 2022
1

Je rappelle qu'il y a un excellent bouquin qui traite de toutes les stratégies à appliquer dans le gros temps, c'est "Navigation par gros temps". Il faut préférer la dernière édition de 2002 dans laquelle la problématique des bateaux modernes est traitée ainsi que des évènements récents comme la dramatique "Sydney Hobart" de 1998.
Tout est disséqué, analysé, ceci en fonction des différents types de bateaux, classiques, modernes, monocoques, multicoques et même bateaux à moteur, bref tout y est.

03 jan. 2022
4

Bonjour
l'erreur serait, je pense, de considérer que toutes ces techniques ne s'appliquent que au très gros temps qui le nécessiterait.
une bonne connaissance de tout ça, avec un minimum d'expérience pratique, permet surtout de naviguer proprement.
d'avoir pour chaque situation à gérer une ou plusieurs solutions.
c'est ça, à mon avis, qui justifie de si intéresser quelque soit le bateau et le type de navigation.
naviguer juste, sans être au dessus de ses possibilités et avec un plan B toujours et toujours...
le bateau n'est pas le maillon faible, ce sont bien nos choix qui peuvent nous mettre en difficulté tandis que d'autres passeront tranquillement cette meme difficulté.
des choix qu'on aura à faire bien souvent dans l'urgence, avec la montée du stress particulièrement si aucune solution fiable et déjà vécue ne s'impose rapidement.
ça sera toujours un compromis. quelle est la situation, quelles sont les risques, les choix, que doit on faire. pas obligé d'avoir 60 nds pour en arriver là.
cette fameuse "loi de murphy" dont on parle souvent en cas de pépins, c'est pour moi plutôt l'expression de nos manquements. tout se retourne contre nous parce que nous faisons tout à l'envers.
l'accident se cache bien souvent derrière le fait qu'on ne porte pas suffisamment d'attention à ce qui peut arriver au moindre incident.
bref, lisez, discutez, testez, vous vous en sentirez que mieux lors de vos navigations à venir.
être prudent ne fais pas de vous un lâche, ne vous empêche pas de pousser votre bateau, de naviguer avec du mauvais temps. ca fait de vous un skipper averti qui pour moi en vaut bien deux!
et l'anticipation c'est ce qui génère, pour moi, de la satisfaction.
faire face pas subir!

03 jan. 2022
2

Parfaitement exprimé, mesure et sagesse.

03 jan. 202203 jan. 2022
0

@"l'erreur serait, je pense, de considérer que toutes ces techniques ne s'appliquent que au très gros temps qui le nécessiterait."
je partage à 100% cet avis, d'autant que le gros temps est une notion qui varie beaucoup selon le bateau, l'endroit ou on se trouve, son expérience etc.

03 jan. 2022
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je partage également à 100 p 100;
J ai le souvenir du récit d'un équipage de 4 copains qui, à la fin des années 80 a mis le mat d'un 35 pieds dans l 'eau sur la remontée de fond du nord cap Ortegal par une mer déchainée alors qu'il n'y avait pas beaucoup de vents. 2 blessés

03 jan. 2022
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Le danger c'est quand le vent baisse dans une mer démontée, comme d'hab, le vent cela se gère c'est la mer qui fait chier...d'ailleurs on dit prendre la mer pas prendre le vent^^

03 jan. 2022
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Pour plussoyer : un chanteur a chanté : "c'est la mer qui prend l'homme", et pas "c'est le vent qui prend l'homme"....

03 jan. 2022
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Je vous propose d'illustrer ces propos par la fuite d'un Contessa 35 ou 36 (?):

Dans la deuxième moitié de la vidéo, les vagues ont l'air vraiment vicieuses.

Un truc que je ne pige pas, et je pose la question à ceux qui l'ont pratiqué : quand on prend la cape, sèche ou courante, on se retrouve vent de travers, n'est-ce pas ? Donc, s'il y a la mer du vent, on se retrouve travers aux vagues. Et si ces vagues déferlent, on se retrouve travers aux déferlantes. Et là, ça craint. Pourtant, vous semblez dire qu'il y a une amure à la cape qui semble être plus favorable. Pouvez-vous clarifier, svp ?

J'ai eu une expérience de gros temps (et pas tempête) sur mon Sélection. Vagues 5 à 7 mètres, vent pas trop fort (30 noeuds ? pas d'anémo) et petites déferlantes. Sous trinquette seule, le bateau marchait entre 6 et 12 noeuds. Les déferlantes, modestes, ne rattrapaient pas le bateau. C'était impressionant mais pas dangereux. La fuite correspondait à ma route, et elle était salutaire.
Une autre expérience, en course sur Mumm 30, sous spi dans un coup de mistral. Vagues très courtes, tout l'équipage entassé derrière le barreur, sauf les embraqueurs. Dans un surf à 20 noeuds, on a rattrapé la vague de devant, l'étrave s'est planté dedans, on a vu l'eau monter jusqu'au mât, l'arrière s'est soulevé, le bateau s'est couché sur tribord, et le spi est parti en petits morceaux. Si cette situation s'était produite sans le spi, je pense qu'il aurait été temps de mettre des traînards.

03 jan. 2022
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ben imaginons que le vent est à MIDI les vagues pas vraiment dans l'axe du vent disons venant de 14H
Si tu te mes tribord amure les vagues viennent de travers quasi à 90°
Si tu te mes bâbord amure tu as les vagues quasi de face et tu peux moduler ...

03 jan. 2022
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Black nav : Ce Contessa 35 n'est pas en fuite, il navigue tranquille sous régulateur. Sur la fin, ce sont des brisants à l'entrée de l'abri qu'il a choisi.

Qaund à ta question sur la cape courante, on ne se retrouve pas vent de travers. En effet, quel que soit le bord que tu choisi, tu borde ta GV plus ou moins, ce qui entraine une propulsion légère avec une dérive de l'ordre de 2 noeuds.

Si le vent vient du 180°, en prenant la cape bâbord âmure, selon ton réglage (GV plus ou moins bordée), ton voilier aura un cap au 230/250 et une route fond au 270/280°. Ceci est approximatif, bien entendu. Ce qui est compliqué, c'est lorqu'il y a deux trains de houle.

En ce qui concerne la cape sèche, je n'ai pas la réponse.

03 jan. 2022
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Et aussi, si tu regardes la carte qu'il montre au début, il y a entre le large et ce contessa 35 un chapelets d'îlots (Rovaer etc.) Qui le protège en partie de la houle du large probablement. J'ai déjà navigué deux fois par 40 noeuds + de vent mais les deux fois avec une terre au vent distante de max 50 miles max. L'éffet est tout différent. Sauf si effets locaux (hauts fonds etc.), la mer n'a pas la distance pour réellement ce former (ce qui ne veut pas dire que ce n'est rien, je trouve déjà le bruit et la force d'une voile qui fasseye par 40 noeuds de vent déjà vraiment brutal voir limite traumatisant en fait, même si houle limitée à 3 mètres)

03 jan. 202203 jan. 2022
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@Blacknav
En régate à 30 noeuds, on est pas dans la fuite au portant car la plupart des bateaux naviguent sous spi et que beaucoup ont la GV haute. Pour empêcher l'étrave de plonger sous spi, le barreur donne de violents petits coups de barre qui relèvent l'étrave. Si c'est fait à temps, le bateau repart de plus belle. C'est juste un peu dur pour l'équipage car cela secoue, surtout quand on essaie de dormir sur sa bannette.

A la cape normale ou sèche, un bateau gite et dérive plus ou moins travers au vent mais il est réellement secoué moins qu'en marche ou à l'arrêt comme si le sillage de la dérive, au vent du bateau, atténuait les vagues. Dans le temps, les voiliers filaient en plus de l'huile pour atténuer les vagues. Entre 50 et 65n de vent, il n'y a pas forcément besoin de toile pour giter et dériver.

Au fastnet 79 lors avec de telles conditions (50 à 70n de vent), sur 77 bateaux ayant répondu à l'enquête du RORC : 45 bateaux n'avaient plus du tout de toile, 20 avaient le tourmentin seul, 4 la voile de cape seule et 4 le tourmentin et la voile de cape (4 n'ont pas répondu à la question).

Le questionnaire n'était pas forcément bien fait car on ne sait pas qui parmi ces bateaux faisait encore route dans ces conditions. Il faut essayer de se faire une idée avec les autres réponses ci-dessous avec l'angle du bateau par rapport aux vagues, la vitesse et l'utilisation on non de trainard et ancre flottante.

Toujours sur 77 bateaux, 26 étaient à +/- 30° des vagues de face, 20 avec les vagues à peu près par le travers, 13 avec les vagues à +/- 60° de l'étrave, 10 avec les vagues à +/- 30° de l'arrière (8 n'ont pas répondu à la question).

Toujours sur 77 bateaux, 20 avançaient entre 4 et 6n, 13 avançaient entre 2 et 4n, 12 avançaient entre 1 et 2n, 11 avançaient entre 6 et 8n, 5 avançaient à plus de 10n et 4 avançaient entre 8 et 10n (13 n'ont pas répondu à la question).

Toujours sur 77 bateaux, 53 n'avaient ni trainard ni ancre flottante, 17 avaient des trainards et 4 avaient une ancre flottante (6 n'ont pas répondu à la question)

03 jan. 2022
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Oublions mes petites expériences peu significatives.
Je me pose la question quand même de la cape en cas de mer grosse déferlante. Prendre des déferlantes de face ou de travers est, il me semble le meilleur moyen de se retourner. Enfin, de ce que je lis dans les récits de navigation.
La cape ne me semble tenable que jusqu’à ce que les vagues commencent à déferler. Alors là, mieux vaut, si possible prendre la fuite.
N’est-il pas ?

03 jan. 2022
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La fuite , c'est si on sent que c'est contrôlable. Si le régulateur assure bien. Sinon = un peu la cata avec stress grandissant.

04 jan. 2022
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Larry Pardey qui décrit très bien la cape courante dans Storm Tactic insiste sur le fait qu'à la cape courante avec une dérive "controlée a 1 ou 2 noeuds pas plus se produit au vent du bateau une diminution significative des vagues et surtout des déferlantes qui "n'atteignent pas ou moins le bateau" ce qui les rends moins dangereuses.

Il faut pour lui éviter au maximum d'avancer pour que la dérive "aplatisse" la mer.

04 jan. 2022
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Merci pour vos expériences vécues et l'excellente tenue de ce fil ! François

04 jan. 2022
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En effet, j'ai déjà lu cela mais je ne l'ai pas vraiment vérifié la seule fois où les conditions étaient fortes. Il y avait certes, un remous au vent mais je ne parlerais pas de "diminution significative des vagues et des déferlantes" qui, dans mon cas restaient raisonnables.

Quand à la dérive, nous l'estimions à 2 noeuds.

Je pense que cela dépend beaucoup du voilier. Avec une quille longue comme celle d'un Rustler 36 , la vitesse de dérive sera sans doute moins importante mais avec un voile d'aileron fin, avec seulement 30 nds, nous avions, faute de portance, 2.5 nds de dérive.

Et comme l'a brillamment écrit Senetosa:
"ça sera toujours un compromis. Quelle est la situation, quels sont les risques, les choix, que doit on faire. On n'est pas obligé d'avoir 60 nds pour en arriver là."

04 jan. 2022
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@Viking35 en effet j'ai oublié de rajouter que Pardey (et d'autres) disent que ça dépend beaucoup du bateau, les meilleurs résultats seront avec un déplacement semi lourd ou lourd avec une quille longue.
Les coques "modernes" avec voile de quille long et étroit ne vont pas provoquer le même effet au vent sur la mer et seront de toute façon beaucoup plus difficiles à tenir en équilibre à la cape courante.

J'ai testé sur une mer bien formée avec mon Rustler mais en aucun cas une mer "déchainée" et l'effet est franchement net sur la mer au vent, et surtout quelle différence de confort pour manger ou dormir, il y a pas photo de là à prétendre que ça empêcherait une déferlante d'arriver au bateau je ne l'affirmerait pas

04 jan. 2022
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Il y a un écrit de Tabarly quand il se trouve pris dans un cyclone du.coté de la nouvelle Calédonie.
Il parle quille , dérive etc...
Il disait : il y avait tellement d'eau dans l'air que l'on avait du mal à respirer 🌬🌬

04 jan. 2022
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En effet, mais c'était trés différent. Ils étaient 5 à bord plus quelques copines, non déclarées... Ils avaient, si je me souviens bien, 60 noeuds et plus.
Avec 60 nds de vent, de la pluie et des embruns, il est impossible de regarder au vent et même de voir, tout simplement.

Un retour de Jersey sur un Sun Légende:
" A 10 heures, 64 noeuds ont été enregistrés à Jersey. Environ 30 voiliers Français étaient présents à la marina . Après de nombreux palabres, la plupart ont décidés de prendre le ferry pour St Malo. Seuls, quatre voiliers de Granville, ont pris la décision de partir vers 14 h, à la renverse.

J'ai hésité un moment, ayant des doutes sur la capacité de résistance des voiles usagées de Caugek ( Sun Légende 41 de location ) et, aussi, du fait que le decca nous donnait des points fantaisistes. La renverse du courant étant à midi, nous avons été les premiers à appareiller vers 13h30.

Après avoir pris trois ris à l'abri du port, nous sommes sortis alors qu'un grain approchait. Nous l'avons subi à hauteur de Dog Ness et, sous 3 ris et moteur à fond, nous avions bien du mal à progresser à 2 noeuds. Dans notre dos, la grèle cinglait nos cirés,

La visibilité était de l'ordre de 30 m, le vent en pointe est monté à 52 nœuds réels pour se stabiliser autour de 45. "

04 jan. 202204 jan. 2022
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@viking35
J'ai une petite question pour toi à propos des évènements que tu relates avec des guillemets. Ces évènements ont-ils vécu part toi-même ou par d'autres, je te pose cette question car ce n'est jamais très clair.

Ps- Oups toutes mes excuses pour cette répétition, je viens de m'apercevoir après avoir posté que MBI avait déjà posé la même question. Peut-être conviendrait-il de supprimer mon post.

04 jan. 202204 jan. 2022
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Tu as raison. En général, quand je met des guillemets, c'est que ce sont les propos d'un autre. Mais en ce qui concerne le récit sur le Sun Légende, je n'aurais pas dû en mettre puis qu'il s'agit d' un souvenir personnel des années 90.

MBI, dont le profil ne dit rien, est un spécialiste du vote négatif qui m'en veut pour des raisons que j'ignore.Il rabâche que je me suis "attribué la participation à deux courses dans les quelles tu n'as jamais mis les pieds." Calomniez, calomniez , il en reste quelque chose..."

Quand au récit ou le navigateur a perdu ses lunettes, l'article de mon blog est signé Philippe M..., un copain de 46 ans dit localement « Vito Dumas ».
Encore faut-il être capable de lire jusqu'à la fin d'un récit.

karibario.blogspot.com[...]ac.html

04 jan. 2022
-8

BWV988 vous l'à dit
Je le répète
La référence sur le sujet c'est le bouquin cité en référence dans son post
J'ai une version encore plus récente.

En gros quelque soit le type de bateau quille longue profonde ou de stabilité de forme de poid etc quelque soit la combinaison des différents paramètres ...il n'existe rien qui surpasse les autres et tout le monde est logé à la même enseigne.

La seule solution extrême valable pour tout types d'embarcations c'est l'ancre parachute conique attachée au cul du bateau.

Et les deux chiffres à retenir c'est: travers au train de vague c'est 35% de la longueur de la carène pour se faire rouler et cul au train de vague c'est 55% pour sancir.

que l'ancre flottante sert exclusivement a rester dans l'axe pour ne pas sancir l'idée ce n'est pas de ralentir.

04 jan. 2022
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Stabiliser le bateau en fuite en tractant une ancre flottante ne protège pas celui-ci d'une grosse mer croisée. Sur le fastnet 79, les bateaux n'allaient pas très vite et ce sont de très grosses vagues venant de toutes les directions qui ont couché ou retourné une partie de la flotte. ,

04 jan. 2022
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Je regrète le ton utilisé par MBI mais il y a un point sur lequel je suis d'accord avec lui : l'ancre flottante en poupe permet de rester dans l'axe. Si une grosse déferlante ratrape le bateau en fuite, le bateau accélère est a de bonnes chances de finir en travers et là... Mais si un trainard (ancre flottante + ancre, ou Jordan Series Drogue) retient la poupe, le bateau restera dans l'axe. Cela implique que le trainard soit bien dimentionné et bien positionné (prévoir une patte d'oie). C'est de la physique pure mais, je n'ai jamais expérimenté. Le littérature autour du Jordan Series Drogue est très intéressante...

04 jan. 2022
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D'oû l'intérêt de lire tout , Mbi compris. La solution des Pardley est de pouvoir régler un angle par rapport aux vagues " menaçantes "

04 jan. 2022
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Il ne faut pas confondre traînard et ancre flottante. Cela a déjà été développé. Lire la totalité du fil.

04 jan. 2022
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@MBI et BWV988 Pourquoi pourrir ce fil intéressant, agréable et instructif ou les intervenants discutent d'un sujet qu'effectivement très peu d'entre nous ont rencontré ou rencontreront en tenant des propos agressifs, brutaux faciles à tenir planqué derrière son écran sous le couvert de l'anonymat en attaquant frontalement viking35 que je connais et dont je connais l'expérience nautique ?
Une frustration peut être, de la jalousie ?

04 jan. 2022
-17

@Ventura R36 et toi pourquoi serais tu dans le deni devant l'évidence?

Pourquoi? ben tout simplement ce mec pourrait avoir une très mauvaise influence, avec son imaginaire héroïque Homérien.

En plus dans son blog pas simple de faire la part de sa propre experience et de l'expérience des autres relaté par lui.

Et quand il parle de sa propre experience c'est en gros le parfait exemple de tout ce qu'il ne faut pas faire suffit de lire!

04 jan. 202204 jan. 2022
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MBI qui es-tu toi pour en permanence pourrir le débat par un comportement négatif et diffamant ?
Nous n'avons pas besoin de tes commentaires pour nous faire une idée des intervenants et de leurs blogues ? C'est prendre les autres pour des cons.
En plus de façon totalement anonyme... je pense que tu n'as qu'une expérience livresque. faut pas en avoir honte.
N'as-tu pas honte des notes données par les participants ?
La preuve qur l'égo et l'intelligence ne font pas bon ménage.
ce serait sympas de quitter la discussion, car aucune de tes interventions n'a apporté quelque chose.
Celui qui sait qu'il ne sait pas, éduque-le. Celui qui sait qu'il sait, écoute le. Celui qui ne sait pas qu'il sait, éveille-le. Celui qui ne sait pas qu'il ne sait pas, fuis-le.
A fuir.
Manque total de savoir être et de savoir-vivre.
et je me contrefouts de ta réaction.

04 jan. 2022
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Les notes des participants , je suis désolé de te dire qu'il y a des malades de la cliquette sur h&0.
Ne pas en tenir compte . C'est internet...

04 jan. 2022
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@ventura R36
Ah non, que ce soit bien clair, il n'a jamais été question pour moi de pourrir ce fil, et tu remarqueras que sur mes trois interventions, deux sont des informations émanant de mes lectures, la seule pouvant peut-être prêter à confusion étant la dernière, et d'ailleurs je souhaiterais qu'elle soit supprimée car elle est associée à une une attaque de MBI.
Pour autant, même si la question que j'ai posée à Viking est dénuée d'arrière pensée, elle n'en est pas moins pertinente, et c'est vrai que viking gagnerait à préciser si, dans les évènements qu'il relate, il est lui-même partie prenante, ou si il cite des tiers, ce qui lèverait toute ambiguïté.

04 jan. 2022
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BMV988 : Tu as raison. En général, quand je met des guillemets, c'est que ce sont les propos d'un autre. Mais en ce qui concerne le récit sur le Sun Légende, je n'aurais pas dû en mettre puis qu'il s'agit d' un souvenir personnel des années 90.

04 jan. 2022
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@BWV988 ok je corrige c'est vrai qu'en reprenant ce fil c'est MBI qui focalise ses interventions sur une personne en particulier...

04 jan. 2022
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Oui ventura, aucun doute sur la grande expérience de viking, avec entre autre un triangle atlantique sur bob4 quand il etait tout jeune. St malo capetown rio porstmouth. Il y a bien longtemps 😉 c'est le wiki de la regate

04 jan. 2022
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En tout cas une chose est sure : si MBI pouvait faire un "blanc", cela nous ferait des vacances....

04 jan. 2022
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Moi, en tout cas, je ne dis rien mais j'apprends...
Un grand merci aux contributeurs constructifs :-)

04 jan. 2022
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bonjour a tous"la fuite par gros temps ou tres gros temps vaste suget pour mal dormir la nuit.....je rigole!sérieusement il n'y a pas de solution vraiment miracle, si on revient sans casse c'est que l'on avait la bonne strategie au moment! tout depend de l'experiençe, du vecu, du bateau et surtout de l'etat de la mer ,ce n'est pas la meme chose si vous avez une tres longue houle avec des vagues dans le meme sens, meme si elles sont tres hautes et une mer croisèe de fin de tempete ou avec en prime un violent courant comme on trouve au cap des aiguilles au large de l'afrique du sud ou plus pres ,au raz de sein par violentes tempetes et fort coefficient! dans ces circonstances il faut etre humble,et avoir un peu de chançe
perso avec mon passoa 47( deriveur integrale e 15 tonnes en charge) j'ai ete proprement au tapis= force 8/9 depuis plusieurs jours,fort coefficient et mer que modestement on pourrait qualifiè de demente !etant au portant et en fuite derive centrale remontèe et derive arriere completement abaissèe! la lame est arrivèe tres vite avec la mousse au dessus et m'a pris par la hanche j'etais forcement peu toilèe , à plat sur l'eau j'ai derapè dans la mousse et le bateau s'est redressè, bien entendu à l'interieur c'etait le bazar et une partie de l'huile moteur dans les fonds! je me suis alors posè cette question idiote= que ferait Tabarly à ma plaçe?????? peut etre aller plus vite , j'ai deroulè mon genois ,le bateau a accelerè,est parti en surf et je n'ai plus jamais ete rattrapè, çà brisait toujours derriere , le stress etait terrible = la peur de tomber dans le trou devant, le bruit des deferlantes derriere bref on est pas fiere mais pour ma part apres cette anecdote je me suit dit que dans ce genre de conditions j'essairais toujours d'aller le plus vite possible en fuite! par la suite j'ai parfois rencontrè des situations peu agreables , j'essaie toujours de louvoyer un peu vent arriere avec beaucoup de vitesse,avec mon precedent romanèe j'employais aussi cette methode ,et jamais le moindre trainard ou encre flottante je n'ai jamais osè prendre la cap courante ou seche dans ces conditions

07 jan. 2022
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Sans en remettre une couche 👍👍, quand j'ai eu un sérieux knock down , je pense que c'est car pas assez de vitesse. Sir un voilier de 4 m de bau , l'équipière à la table à carte à fait un vol plané sur la cuisinière. Imaginez votre voilier à 90 °...

Toujours est il que sur h&0 la référence , c'est le fastnet qui date .
Dans le Pacifique , il y a eu un gros coup de vent quand les kiwis cruisers , en 94 , naviguaient Nord. La tempête "queen birthday" est arrivée et ses désastres. Existe t il des infos + retours à propos de cette tempête ?

07 jan. 2022
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Oui j'ai lu un excellent article sur cette tempête, mais j'aurais du mal à le retrouvé. Il y a la tempête sur la Sidney Hobard aussi.

07 jan. 2022
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Lolapo: Il est normal que, dans l'hémisphère Nord, la tempête du Fastnet 1979 fasse référence, du fait qu'elle a été précisément analysée.

Si l'on devait se référer aux autres cas de chavirage, le nombre de chavirage en Manche /mer d'Irlande/Gascogne est trés limité et souvent peu documenté. Cerise sur le gateau, j'ai été directement concerné par ce Fastnet 1979.

07 jan. 2022
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Le tempête du fastnet n'apporte pas vraiment grand chose, juste pour moi. C'est une course , les secours les abris ne sont pas loin.
Il y a un phénomène de groupe qui fait que l'on est pas seul dejà à bord et de par les autres concurents.
Ça à bien démontré que la mer peut être dangereuse voire cruelle .
L'analyse à signalé les lacunes des voiliers.
Tout cela pour dire que la tempête Queen birthday est toute autre.
Les distances avant abri sont immenses, la solitude des équipages devant les éléments déchainés est autre. J'ajouterais que la mer du Pacifique Sud est très dure car pas de terre aux alentours alors que le Fastnet...
Il me semble aussi que la mer y est très rapide. Difficile d'expliquer mais surfer ( surf , pas voilier) en Atlantique et dans le Pacifique n'est pas pareil.le pacifique me semble plus puissant.

07 jan. 2022
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Avec 5 bateaux coulés, 21 morts et disparus, je veux bien croire que les abris n'étaient pas loin, mais peut-être encore trop loin...

07 jan. 2022
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Fastnet : les voiliers n'étaient plus en course avec 50 nds et plus et une mer croisée de au moins 10 m. Quand au phénomène de groupe...

07 jan. 202207 jan. 2022
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Ce documentaire (sur le Queen's birthday storm) est très beau, qu'est-ce qu'il ne doivent pas avoir vécu...

Il y a aussi une belle analyse météo de la tempête, je pars à la recherche dans mes archives /)

07 jan. 2022
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Oui merci, c'est cette vidéo que j'avais vu, pas un article.

07 jan. 2022
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Voilà l'analyse météo -avec les moyens disponibles de l'époque.
setsail.com[...]orm.pdf

Rien à voir avec le sujet mais je suis plus que convaincu que un phénomène comme celui-ci en zone tropicale (hors compétence NHC, National Hurricane Center), seraît passé à travers des gribs, où ils n'en auraient pas saisie la possible violence. L'analyse des cartes météo disponibles par contre donne bien des signes.

04 jan. 2022
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La fuite par gros temps: ma petite pierre au sujet. Au vu de ma petite expérience du seul vraiment gros temps que j'ai pu expérimenter je dirais qu'á ce moment lá la fuite est l'allure que je voulais éviter á tout prix.
Le contexte: année 80, pas de GPS ni d'anémo sur un petit Jouet 24 entre Ibiza et Majorque; nous avons très peu d'expérience de la navigation. Une mer infernale, des vagues qui se chevauchent, un désordre incroyable, tout est gris ou blanc. Á ce moment nous faisons route au près sous petit foc seul, avec l'intuition que tant que nous feront route en recevant la mer sur les amures tout ira (assez)bien. La punition va durer 24h, c'est notre première régate un peu longue, le comité a prévenu que ce serait sérieux mais á cette époque le départ était donné pour qui voulait participer. La moitié de la flotte reste á Ibiza pour ne pas affronter le retour. Durant ce retour plusieurs bateaux vont démâter et un sera recherché pendant 2 jours (sur une distance de seulement 40 milles).
Pour ce mauvais temps en Med et si j'en croie mes souvenirs cette mer plus que chaotique n'aurait pas permis une fuite avec un minimum de sécurité; á ce moment notre soucis était de rester maneuvrants et de rester "face" aux vagues. Comme nous souhaitions conservr une route aproximative chaque demi heure nous virions de bord, chose peu facile á tel point qu'un virement raté a mis tout le gréément en vibration et provoqué un sac de foc et d'écoutes. Solution (peu glorieuse et seulement valable á court terme):moteur et nous continuons á avancer en virant de bord comme auparavant.
Jamais il ne nous ai venu l'idée de prendre la fuite dans cette mer, si j'en croie mes souvenirs notre petit bato risquait beucoup plus á cette allure, et pourtant nous avions l'impression qu'il se déversait des tonnes d'eau sur le pont de notre brave Jouet.
Avec un autre bato peut être que ma conclusion serait différente, avec un autre tipe de vagues peut être aussi. Tout ceci est du ressenti, ce que la raison nous dicte á ce moment.
De cette expérience j'ai appris au moins une chose: dire "aujourd'hui je ne sors pas."

07 jan. 2022
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Je ne vois pas comment on peut faire du près dans du vrai gros temps, avec des vagues de 6 a 9 m (définition de la mer « grosse » selon l’échelle Douglas). En bas, il n’y a pas ou peu de vent, et le bateau ralentit tellement qu’il risque de culer quand la prochaine vague de 6 a 9 m arrive.

07 jan. 2022
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Du calme. Je n'ai jamais parlé de mer "grosse" selon l'échelle de Beaufort, ni de hauteur de vagues etc...simplement du ressenti á bord d'un petit bato dans des circonstances exceptionneles pour lui avec á bord des débutants. 40 plus tard je n'ai jamais renccontré une mer semblable. Dans mon souvenir c'est un chaos dans oú les vagues donnaient l'impression de se superposer rien á voir avec un train plus ou moins régulier de vagues Á ce moment l'avant du Jouet nous semblait la partie la mieux défendue et maintenir cette allure nous semblait le plus sûr, tant que nous pouvions rester maneuvrants; je n'ose imaginer ce qui se serait passé si tout ce chaos de flotte s'était écrasé dans le coquepit en mettant le bato en fuite.
Bien sûr que dans d'autres circonstances et avec d'autres bateaux j'étais bien content de faire du portant plutôt que du près, mais plutôt pour des raisons de confort.
Prendre mon intervention comme une expérience ponctuelle, je ne donne pas de leçons et je ne possède pas la science infuse.

07 jan. 2022
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Aucune animosité de ma part, c’était juste une observation. Toute expérience est bonne prendre.

04 jan. 2022
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"type" et non "tipe"

05 jan. 2022
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Ce qu'a écrit sur H&O, Erik Lerouge, architecte naval, en ce qui concerne l'*ancre flottante et la fuite: *

"Il est évident qu'il faut aller assez vite, presque aussi vite que les vagues pour diminuer leur impact et avoir un safran efficace, mais il ne faut surtout pas aller plus vite car l'accélération dans la descente peut être fatale. Si l'on va trop vite à sec de toile, pensez à mettre mât et grand-voile dans l'axe.

On peut améliorer la sécurité en déplaçant tous les poids à l'arrière du bateau.

Si l'on va encore trop vite il est temps de mettre les freins et on peut encore bricoler n'importe système d'ancre flottante avec toutes les aussières et mouillages du bord. Pensez qu'avec la vitesse obtenue dans ces conditions il faut impérativement lester les traînards.

Il vaut mieux assurer l'ancre flottante sur plusieurs points d'ancrage, en particulier les winchs en permettant ainsi de régler l'attitude du bateau par rapport aux vagues."

05 jan. 2022
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bonjour a tous perso je respecte toutes les opinions même si ce ne sont pas les miennes c'est l'interret d'un forum!toutefois lancer des affirmations théoriques sans nuances peut etre dangereux! heureusement ceux qui se trouvent dans des conditions telles qu'il faille rapidement trouver la bonne srategie sont rares;
entre les assertions derriere un clavier ou les theories fumeuses de certains architectes il y a un monde!
perso dans ma mésaventure decrite plus haut si j'avais balancé une ancre flottante ou un trainard je ne serais peut etre plus sur le forum! seul la vitesse etait la solution ,si un mur d'eau s'ecrase dans votre cockpit??
tout depend aussi du voilier, un deriveur derive relevèe n'aura pas le meme comportement qu'un lourd quillard à quille longue, on a toujours l'impression que l'on va tomber dans le trou devant, mais l'on enfourne tres rarement si l'on a un voilier moderne bien construit avec une portance avant bien calculée
l'image est peut etre osèe mais on ne met pas un frein a une planche de surf en haut d'une vague de 15m, apres bien sure tout le monde est libre de penser ce qu'il veut ou de trouver" sa solution" l'important est de revenir!

05 jan. 2022
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www-jordanseriesdrogue-com.translate.goog[...]_15.htm

sur ce lien on trouvera une analyse de la vitesse et des efforts qu un voilier ( en l occurrence c est le winston churchill dans la sydney hobart ) subit dans une situation extreme.
a chacun ses croyances selon nos navigations, pour ma part j ai un trainard jordan à bord en espérant de n avoir jamais a l utiliser... c est un peu comme le bib , on les transporte juste au cas ou....

07 jan. 2022
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CHAVIRAGES : 14 de 2000 à 2010

Seuls les chavirages de mini-transat se sont produits avec des vents forts. Plusieurs autres sont des erreurs de navigation.

Années 2000 ? : Chavirage - 1 rescapé - St Malo - catamaran CITE D’ALETH - 9.5 m - mer peu agitée, vent 20 nœuds - Assistance de la S.N.S.M - (Pas d’usage du canot de survie)

Années 2000 ? : Chavirage - 1 disparu - Solent - SUN FAST 37 - 11 m - Sauvetage de la RNLI - (Pas d’usage du canot de survie) -

Années 2000 ? : Chavirage - catamaran CATANA 38 sur ancre flottante

Années 2000 ? : Chavirage - St Tropez - catamaran CATANA 38 (Pas d’usage du canot de survie)

3 novembre 2005 : Chavirage - Les Sables d’Olonne - 1 rescapé - OVNI 345 - 10.5 m - vent de 22 nœuds - Intervention d’un hélicoptère - Assistance de la S.N.S.M (Pas d’usage du canot de survie)

17 avril 2006 : Chavirage - 4 disparus, 2 rescapés - Cap Creus - vent 40 à 55 noeuds - OUTREMER 45 « Accroch’cœur », - 13,5 m - (Pas d’usage du canot de survie)

2006 : Chavirage - 1 rescapé - Blainville/mer 50 - catamaran Prout de 9 m - Beau temps - Assistance de la S.N.S.M (Pas d’usage du canot de survie)

2007 : Chavirage suite à la perte de la quille - 2 rescapés - Vent force 2, mer belle - RORQUAL 44 - 13 m - Chausey - Intervention d’un hélicoptère - Assistance de la S.N.S.M (Pas d’usage du canot de survie)

23 juillet 2007 : Chavirage - 1 rescapé - Golfe de Gascogne - vent 45 noeuds - Mini-Transat 6.5m « G2LOQ « - Sauvetage par un hélicoptère - (Pas d’usage du canot de survie) - EN COURSE-

23 juillet 2007 : Chavirage - 1 rescapé - Golfe de Gascogne - vent 45 noeuds - Mini-Transat 6.5m « MX3 » - Sauvetage par un hélicoptère - (Pas d’usage du canot de survie) - EN COURSE-

Septembre 2007 : Chavirage - 1 rescapé - Golfe de Gascogne - vent 45 noeuds - Mini-Transat 6.5m « » - Sauvetage par un hélicoptère - (Pas d’usage du canot de survie) - EN COURSE-

2007 : Chavirage - Chaloupe traditionnelle 10 m - 1 disparu - Ouistreham - Remorquage de la S.N.S.M (Pas d’usage du canot de survie)

Octobre 2007 : Chavirage suite à perte de la quille - 1 disparu - Vent d’ouest force 7 - MAX FIN 35 « Hooligan V » - 10.5 m - Ouest de l’ile de Wight - (Pas d’usage du canot de survie)

31 décembre 2009 : Chavirage - 3 rescapés - Gironde - Trimaran TRIEZIEN - Sauvetage par un hélicoptère - Assistance de la S.N.S.M (Pas d’usage du canot de survie)

karibario.blogspot.com[...]de.html

07 jan. 2022
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Intéressant. Nombreux multicoques (en proportion de leur nombre sur l'eau).

07 jan. 2022
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En même temps, les multicoques sont connus pour ça: ils peuvent se retourner dès qu'ils ont trop de toile pour le vent.

07 jan. 2022
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bonjour; pourquoi toujours parler et comptabiliser les malheurs? il y a tellement de navigations qui se passent sans le moindre probleme!
perso quand je vois en voiture et meme sur l'eau le nombre de conneries qui sont faites je trouve que les accidents sont rares! creer un climat de sinistrose ne sert souvent(en voiture) qu'a encore faire ralentir ceux qui craintifs ne depassaient jamais le 70 km heure ou à ne plus faire sortir en mer ceux qui sortaient deja tres peu! quand à ceux qui devraient etre concernès par les risques qu"ils prennent ou font prendre au autres ils n'en ont rien à fou...... ou ne lisent pas heo......

07 jan. 202207 jan. 2022
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fort heureusement pour moi, je ne me suis jamais trouvé dans une tempête telle que j'envisage de me mettre en fuite ... Il n'empêche que le sujet est toujours présent quand je prépare une croisière. J'ai 4 cas qui me reviennent en mémoire :
- une traversée groix/port laf' avec 45 nds de NO dans les rafales, sur un sun fast 32 i; le temps que l'on s'habitue à la dureté du vent et de la mer et on a bien gérer. il y avait facilement 30/35 nds établis. je n'ai pas de souvenirs de difficultés particulières si ce n'est la difficulté pour réussir les virements de bord ... faut pas être timide ... la mer était, certes, démontée mais gérable. il faut préciser que le coup de vent était "du jour" donc la mer n'avait, peut être, pas eu le temps de vraiment s'amplifier au delà du raisonable ...
- une traversée sicile/malte avec 15/20 nds mais une mer pourrie, des vagues de 1.50m à 2m donc totalement gérables mais qui déferlaient subitement sans qu'on le voit venir et avec une énergie énorme, le bateau se mettant presque à l'horizontale ...
- une traversée cadix/gibraltar qui s'est interrompue à trafalgar (décidément ...) à cause d'une mer complètement hachée, 15/20 nds de vent mais des trains de vague, de face, qui était tellement serré que le voilier n'avançait qu'avec grande peine et malgré l'aide du moteur en plus des voiles ...
- une mer vraiment démontée en sud irlande suite à un coup de vent de 48h que nous avions évité dans un mouillage abrité sous le vent d'une île. la mer présentait des vagues d'une puissance, d'une hauteur, d'un volume que je n'avais jamais vu mais elles étaient bien rondes ... fort heureusement, elles ne déferlaient pas et le train de vagues étaient assez espacé.
Tout ça pour rappeler que la mer peut présenter des visages totalement différents, quelles que soient les conditions, et que les parades à trouver sont certainement différentes à chaque fois. Je n'ai qu'une vision théorique des solutions en mettre en œuvre mais j'en ai un ressenti subjectif.
- "s'accrocher" par la proue avec une ancre flottante pour rester face aux vagues me terrifie, rien que d'y penser ... il me semble que c'est un piège dans lequel on s'enferme nous même et dont on aura beaucoup de mal à sortir (plus le risque d'aller à l'avant pour installer/retirer le système);
- utiliser des cônes pour ralentir le voilier me semble risqué dans le sens où, à chaque cône rajouté, l'effet est fortement amplifié et non progressif et on n'est pas sûr de pouvoir revenir en arrière si le besoin s'en fait sentir (ou uniquement la solution de couper le cordage reliant les cônes);
- ralentir le bateau pour éviter de sancir semble un principe admis par tous et la solution de trainard (amarres) filés à l'eau me semble la meilleure solution car progressive et réversible assez facilement. je me souviens de l'expérience de Moitessier avec des trainards qui finalement les a tous coupé au profit d'une présence à la barre permanente pour engager Joshua dans le sens de la vague et avec suffisamment d'angle pour éviter d'enfourner mais pas trop pour ne pas se faire coucher par la déferlante. il en était très satisfait. quant à alourdir les trainards par des gueuses (ancre, grappin ... et autres objets contondants ...) cela me semble très très risqué.
- mise à la cape, foc à contre, GV flottante, barre sous le vent : on doit se faire branler d'une force ... déjà que par un temps de demoiselle, ça bouge pas mal par moments ... et la GV va vite rendre l'âme ...
- cape courante, foc à contre, GV bordée pour être propulsive et barre propulsive : pourquoi pas mais pourquoi ?
- cape sèche donc sans toile : pour l'avoir déjà essayé dans 35 nds de vent arrière, c'est tout à fait satisfaisant. on va de grand largue à grand largue donc on est facilement manœuvrant (mais je n'avais pas de mer car on se situait sous le vent de la côte). je préfèrerais quand même un bout de toile devant (tourmentin) mais il y a des moments où le vent est si fort que même un bout de toile devant, c'est trop ...

07 jan. 202207 jan. 2022
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L'objectif pour mettre un traînard, une ancre flottante etc en poupe, est de garder le bateau dans l'axe perpendiculaire aux train de vagues ( on ne peut pas réfléchir dans le cadre d'une vague unique...) avec une mer croisée les difficultés s'accentues.
L'objectif n'est pas de ralentir même si cela ralentie de fait ...avec un bateau qui n'est pas rapide il faut décider en fonction du danger le plus grand le fameux bénéfice risques!

Le Rouge ne dit pas autre chose...avec nos bateaux de plaisanciers nous ne risquons d'aller trop vite...

Après pour rester dans l'axe perpendiculaire il ne reste pas 36 solutions: le bon barreur et le super pilote ou régulateur...chacune avec ses limites, avantages et inconvénients.

Il existe une vidéo récente de Gabart dans les 50 ème qui dit, en fuite, essayer de rester dans cet axe perpendiculaire au train de vagues. Mais bon c'est pas lui qui barre, c'est le pilote ce qui lui permet de se reposer un peu même en pointillé.Mais il ne subit pas.

Nous sans espoir, au portant, la cape sèche est une option quand on ne peut rien faire à la barre: ni tenir ni barrer et que le près n'est plus jouable.

C'est le mode survie on l'on ne fait que subir.

A la grâce de dieux!

NB Au vent d'un danger, d'une côte, l'objectif peut être de ralentir, en espérant que le vent baisse, tourne, que le remorqueur arrive etc...

07 jan. 2022
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C'est la navigation " inch allah" quand la côte se rapproche....

07 jan. 202207 jan. 2022
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Au bout du bout la prévention du danger, l'anticipation, reste la règle N° 1

A cette fin et pour ceux aux quels ce document de 2016 aurait échappé je le publie.

Extrait:

  • un voilier, même lent, est en mesure d’éviter les zones de mer dangereuse avec une très bonne probabilité de succès. Si l’on admet une probabilité d’exactitude en haute mer des prévisions à 4 jours de 90% et à 3 jours de 95% cela veut dire que le bateau qui applique une stratégie d’évitement divise par un facteur 20 la probabilité de se retrouver piégé dans une zone dangereuse par rapport au bateau non informé qui va tout droit (en effet après s’être recalé à J-3 il n’a au pire que 5% de risque de se retrouver dans la zone dangereuse qu’il croit éviter alors que le bateau qui n’est pas informé et va tout droit sur la zone dangereuse a par définition 100% de risque de s’y retrouver) .

07 jan. 2022
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Top merci
Fred

07 jan. 2022
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A noté, décrit par tous ceux qui l'on vécu et s'en sont sortis pour pouvoir le raconter: tout en bas du creux de la grande vague impression très temporaire mais quasi hors du temps d'un très grand calme sans aucun vent (et pour cause le vent est alors nettement au dessus du bateau) puis brutalement déferlement et retournement

07 jan. 202207 jan. 2022
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bonjour;tout a fait exacte quand on est dans le trou avec des murs ou des collines au dessus c'est calme! et l'on a un sentiment d'ebetude, mais ça ne dure pas longtemps, en generale on remonte tres vite et il faut essayer de ne pas retomber dans le trou suivant , si non on ne gagne pas à tous les coups..... si on a attrapè le paquet sur la tete et que le bateau ne s"est pas completement retournè on se retrouve dans la mousse et c'est egalement calme et plat quelques secondes avant que le bateau ne se redresse !c'est le moment ou il faut tres vite réagir si l'on a volè à l'eau, pour remonter à bord en saisissant le plat bord et se faire expedier dans le coockpit quand le bateau se redresse apres c'est casiment mission impossible quand le bateau est droit !je me repete sans doute mais je suis farouchement contre les trainards et autres ancres flotantes! par experiençe le salut vient de la vitesse surtout avec un deriveur integrale ou derive relevèe le bateau part dans des derapages impressionants ,bien entendu avec ce type de voilier il ne faut pas etre perpendiculaire à la vague mais glisser legerement de cotè(les surfeurs comprendront)avec un quillard c'est une autre chanson ! avec mon romanèe dans ce type de conditions j'allais tres souvent au tapis!
plus jeune chaque annèe je partais de Dunkerque pour la scandinavie en muscadet (toujours en solo) plusieurs fois je me suis fait cueillir= chavirages et une fois;casi retournè au large d'Helgoland pour ceux qui connaissent!
j'avais un endroit maudit par temps dure = dans le chenal au large vers Rotterdam , les passes sont assez etroites et la mer deferle vite sans etre tres haute mais pour traverser les passes ou les cargos se suivent pire qu'à Orly il faut passer entre deux bateaux à courte distançe et la une vague d'etrave qui se superpose à une deferlante et sur un petit voilier risque d'aller au tapis et de se retrouver dans la mousse! sur le romanèe comme sur les muscadets j'ai toujours ete etonnè de voir comment ces voiliers à plat etaient hauts sur l'eau ,jamais une goutte d'eau à bord! merçi à l'architecte ,P harlè, qui faisaient des voiliers vraiment marins

07 jan. 2022
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J'aime la chaîne de ce gars il film ses galères.
Un excellent marin

08 jan. 2022
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Alors pour pas se faire niquer j'ai deux règles simples

Avis de grand frais je peux encore sortir ( en fonction d'autres critères: visibilité et danger objectifs dans le coin )

Avis de coup de vent je reste au port.

Au large je renvois au doc mis en ligne


Le phare de Thimble Shoal, est un phare offshore à caisson situé au nord du chenal de Hampton Roads, en baie de Chesapeake sur la côte la Norfolk en Virginie

Phare du monde

  • 4.5 (180)

Le phare de Thimble Shoal, est un phare offshore à caisson situé au nord du chenal de Hampton Roads, en baie de Chesapeake sur la côte la Norfolk en Virginie

2022