L' étai de nos petits tris z'et catas

Au prés c'est la Gv qui raidie l'étai, si la plate forme est trop souple, bastaque ou pas l'étai restera souple, sauf si tu souques comme un fou, que la coque centrale se déforme jusqu'à ne plus en pouvoir et la tu as un étai raide... jusqu'à un problème structurel.

Si bateau souple = étai souple, et alors, si la voile d'avant est coupée avec cette contrainte ça ne pose pas de problème.

Rare sont les multis assez raides pour conserver un étai bien droit, surtout avec les mats auto portés.

je dois avoir une photo qq part; je cherche et vous poste ça.

OK, merci.

C'est un peu ce que je pensais. Mes haubans sont pris sur des pattes d'oie, lesquelles sont souquées par un palan textile que j' arrête avec x demi clés. Il faudrait peut être que j' optimise ces palans mais de là à les rendre réglables en nav... il y a un pas. Une ânerie est si vite arrivée...

oui, il est en effet bien utile de pouvoir les régler en naviguation, surtout par petit temps, bien sûr. Car à partir de 12-15 nds je ne me pose plus de question et je souque, je mule. mais il faut dire que mon mât n'est pas non plus un pylone; il réagit au moindre cm de tension en plus ou en moins

JE reprends le mou en permanence sans effort de la fausse bastaque sous le vent. au virement, je fais de l'autre coté

OK, capito, je vais essayer de mettre ça en place pour la saison prochaine mais....

Sur vos bateaux, la fausse bastaque tend le hauban, en le bridant un peu vers l' arrière. Si la fausse bastaque est molle, le mât reste debout.
Dans mon cas, le hauban arrive sur une patte d' oie symétrique. Pas de souci pour gréer un palan manoeuvrable depuis le cockpit mais il me faut une sécurité, par exemple une estrope en parallèle au palan, de sorte à ne pas prendre le mât sur la tête si jamais le brin du palan venait à filer...

Cette question a donné lieu à quelques discussions, cet été, lors de notre rando nautique TriSpeedCup dans les iles Ioniennes en compagnie de la bande de tris français, venus par route et ferry, accompagner pour 3 semaines le périple sabathique de la famille du trimaran Larus , chaque soir à "La Taverne" ( terme générique désignant l'un des estaminets de la nouvelle étape où nous avons fait halte pour la nuit.. :heu:)

En particulier:
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La boucle du brin retour de ma drisse de génois, redescendant de la poulie intégrée à l'émérillon en tête d'étai vers le petit palan gréé sur ma tourelle de stockeur, ne peut pas passer dans la ralingue à fermeture éclair (trop étroite...) de mon tout nouveau génois...
Aussi, je ramène ce brin retour vers le palan en passant à l'extérieur de la ralingue...
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Au près - bon plein, je peux alors visualiser le creux de mon étai entre celui-ci et le brin retour de la drisse...et... ce creux est pour le moins... conséquent (facilement 10cm...) bien que l'étai soit tendu par un palan de GV à 6 brins "souqué balèze" sur un chariot de GV ouvert d'à peine 20 cm ... ( façon cata de sport...)
La grande question à table était: Ce creux de l'étai est-il préjudiciable à une bonne remontée au près ???
Réponse (non unanime...mais bon) à ce jour:
"- Bof, de toute façon, sur nos engins, c'est pô au près serré qu'on obtient le meilleur VMG...."
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Autre question:
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Le mât de mon tri a pour unique tenue latérale , comme beaucoup, un hauban sur patte d'oie, de chaque côté, grée en bout de bras de flotteurs, avec un palan 4 brins de reprise de tension.
Ce réglage de tension, je le fais une fois pour toutes au moment du dépliage sur remorque, matage, mise à l'eau, et je ne le reprend plus guère après (une fois sur chaque bord en début de nav...)...
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Au travers, le gréément sous le vent est légèrement détendu, mais pas tant que ça... car mes tubes télescopiques sont largement dimensionnés ( pas besoin de martingales..) au prorata des contraintes engendrées par ma surface de toile somme toute assez modeste ( 26 m2 au près pour un 21 pieds...)
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Suite des discussions de "Taverne":
Ce gréement ramolli sous le vent est-il vraiment préjudiciable à la bonne marche du canote ???? :-(

Pas sûr.... :oups:

C'est loin d'être un misérable palan!

Et tu serais surpris d'entendre la plainte d'un D qui se détend après une sortie bien tendu..... :oups:

Je me suis retrouvé au près avec le palan de la fausse bastaque complètement relâché au près. Je m'en suis rendu compte en remarquant l'extrême mollesse de l'étai, pourtant la GV était bien bordée.

Un étai mou n'est pas gênant, si la voile est prévu pour (dixit un maitre voilier)

Ne pas chercher à blinder un gréement sur un bateau qui n'est pas prévu pour (dixit plusieurs architectes).

il est clair que d'avoir une tôle permettra de mieux caper quand cela est possible.
Mais si il n'est pas possible de rigidifier l'étai (ce qui était le cas sur notre edel cat 26), la voile d'avant peut être taillée en conséquence (je ne me souviens plus de la forme idéale pour cela)

@ tangnard : tu m' as fait percevoir le rôle du palan de GV dans l' affaire et je me rends compte que je n' avais pas une vision très claire... Merci !
Mon foc ne me donne pas l' impression d' être taillé pour un étai mou et dans les conditions dont je parlais, il se creuse énormément et devient ultra propulsif alors que j' aimerais plutôt l' aplatir...
Au niveau plateforme, si ça doit bouger c' est en torsion mais je pense que j' ai de la marge. Je dois pouvoir gagner pas mal sans tout casser.
Ne pas en déduire quoique ce soit quant à mes calbards, merci !

:mdr:

La photo vient du site internet de Kelsall

Et elle illustre bien le propos. Bravo Alex!