Je cherche le livre d Adlard Coles : Navigation par gros temps"

Derniere edition,du 10-2002.

Si vous avez ca en boutique pour pas trop cher ...

Salut et bon vent

L'équipage
16 mai 2005
16 mai 2005

bof...
ca fait peur et il y a beaucoup de bla bla.
Surtout ca ne répond pas à la question essentielle : comment prendre le pastis dans 15 metres de creux sans tout saloper !

Non !
C'est vrai que sur les trainards et les ancres flottantes, il décrit les techniques mais pas trop la complexité de la mise en oeuvre, ni si c'est vraiment utile. En fait il ne se mouille pas trop.
Intéressant mais pas essentiel.

Enfin, c'est mon avis !
Vincent

16 mai 2005

je te suis gébé mais...
pour cette question existentielle qui hante les marins depuis le livre de moitessier "la longue route", c'est à dire les trainards, il tourne autour du pot. A mon sens.
Par contre effectivement le coté crescendo et préparation est bien .

Peut être bien qu'il n'y a pas UNE solution ;-)

Pour la version francaise, les photos sont vraiment moches.

Par contre il est vrai que c'est bien de le lire, ne serait ce que pour savoir que la mer reste toujours LA MER, Et par conséquence peut être monstrueuse... et ca fait bien peur !

Moi je trouve que son expérience et celles des autres c'est vraiment bien mais comme il le dit, on manque de bases d'analyses dans le sens ou personnes ne veut tester des configurations de bateau de 12 metres dans des creux énormes de facon volontaire !
Des cobayes sur HEO ?

On aurait bien aimé qu'il parle de ces fameux trainards dont alain d'hylas avait fait un sujet sur son site (encore lui ;-))
et puis que ce soit étayé par un discours un peu plus scientifique.

Donc, à lire, à relire même mais amHa ce n'est pas une référence car il ne donne pas de recette.

Après avoir discuté avec quelques gars qui ont pris des énormes mers (cyclone ou ouragan) et qui ont soit mis des trainards (et sancis) soit rien, je crois que je n'en mettrais rien et laisserais le bateau aller en fuite avec un hommeà la barre. Surtout prier !

Vincent

PS : et voila relancé le vieux débat trainards ou pas !

16 mai 2005

Il y a ce lien
www.avecdesvoiles.com[...]les.htm

Mais bon est ce que ça vaut le coup
c'est quand même un peu vieillot

16 mai 2005

MAIS AUSSI...
à la librairie de LOISIRS NAUTIQUES.

16 mai 2005

Bien plus chic
J'ai trouvé l'édition originale chez un broc de marine pour 5 euros ! :-)

17 mai 2005

le gros temps!
Bonjour !
Lorsque vous lirez cet ouvrage de référence dans les années 70,pensez que nos carènes et nos gréements ont évolués depuis le temps (sauf si vous êtes un vieux gréement!)par leurs formes et surtout par leur poids! Les mesures prisent avec un Joshua ne sont pas les mêmes que pour un Sun fast 40 ! Nos bateaux actuels répondent plutôt à la philosophie de roseau que celle du chêne.
Cordialement votre.

17 mai 2005

Adlard Coles est mort en 1985 !
L'edition 2002 est de Peter Bruce, et parle de bateaux modernes, de multis, de la Sydney/Hobart 1998 et de pleins de choses passionnantes.
Il ne reste que quelques chapitres du vétéran...

20 mai 2005

Intérêt
Le principal intérêt que j'ai trouvé à ce bouquin, c'est toutes les analyses de casses, avaries et beignes que peut subir un bateau dans ce qui peut être considéré comme "gros temps" au vu de sa taille et de l'expérience de l'équipage.

Par exemple, on comprend parfaitement pourquoi il faut des plexis latéraux si épais qu'on aurai du mal à les casser à coups marteau... C'est pas contre les déferlantes, non, c'est pour quand le bateau retombe de toute sa masse dans de "l'eau verte"... Glupss ! :-(

L'intérêt aussi d'attacher solidement tout ce qui pourrait valdinguer, panneaux de coffre compris.

Bref, tout un tas de conseils pour préparer son bateau à affronter le gros temps.

En ce qui concerne les manoeuvres de gros temps, de toutes façons, c'est les conditions sur place qui déterminent l'attitude a avoir !!
Les débats opposant cape sèche, cape courante, fuite, fuite freinée, ancre flottante etc... sont AMHA assez vains car tout dépend du bateau, de l'équipage, des conditions de mer, de la proximité des côtes etc...

L'essentiel étant de comprendre en gros l'intérêt de chaque technique et les risques associés avant de pouvoir se décider à adopter telle ou telle option en cas de coup dur.

25 nov. 2017

haha un fil vieux de 12 ans excavé par magie :D

25 nov. 201725 nov. 2017
25 nov. 2017

Bonjour totor. Un livre précieux pour moi. J'ai vécu un tour complet et sa description du phénomène est exactement ce qui s'est passé. La déferlante arrive plein travers au bruit d'une locomotive à vapeur lancée à grande vitesse puis, le coup de canon de l'impact, ensuite, le nez collé au capot de roof, le noir total, le silence, les objets qui entre temps ont fait leur tour aussi et enfin au bout de X secondes/minutes le retour au jour lentement, les objets qui refont un tour. Voilà, reste plus qu'a voir si le mât est toujours en place et le reste. Précision, les voiles étaient ferlées et en dehors de quelques litres d'eau, RAS. C'est le moteur à essence Couach bd1 qui m'en a voulu pendant plusieurs mois.

25 nov. 2017

nossi as tu fais ce salto à l'aide de ton Mc wester ? ça doit faire drôle et ça remet les pendules a l'heure quant le préparation de nos bateaux flottants sur leur roof.. Quelles étaient les conditions de vent ; vent de la mer ou moins fort ?

25 nov. 2017

ouaouf . Le résultat est le même: sur le toit, c'est la seule chose qui importe. Merci pour ce récit en mode marin d'expérience(s). On se tape tous des plans foireux trés perso , et on pas toujours l'envie ni l’occasion d'en faire profiter ceux que ça pourrait intéresser .

25 nov. 2017

Mat dans l'eau ne m'est encore jamais arrivé , je remercie yémanja de m'avoir préservé avec mon équipière dont j'étais responsable . Mais le bateau lui a déjà bien eu maille à partir de conditions très agressives. A subit ces coups de boutoirs dans sa chair, et bien que fier navire devra continuer à s'améliorer et moi aussi grâce a des des expériences comme la tienne. Sa certification 'lloyd's' nous a bien servi. Je m'en rend compte avec le temps. Cet ouvrage d'Adlard Coles est un ouvrage intemporel pour les moussaillons que nous sommes, très précurseur bien que très vieux. Il lui manquerait juste une mise a jour pour les navires plus récent en terme de comportement à la mer. :pecheur:

25 nov. 2017

Hou!lala!. çà s'est passé en 1978 avec mon Loctudy petit canot de 5,20 m. Les circonstances, parti de St Hélier pour rejoindre Port-Bail dans une accalmie avant retour du gros temps. Fait route au maximum en coupant au plus court mais, obligé de m'arrêter n'ayant plus aucune visibilité, la mer,le ciel et la terre ne faisaient plus qu'un. Je savais à peu près ou je me trouvais mais pas assez pour continuer, j'ai donc décrit un "carré rectangulaire" au pif et j'ai jeté l'ancre avec 80 m chaîne plus bout'(j'en ai gardé 20 en réserve). Jusque là, la mer était plutôt calme. Pour ceux qui veulent des précisions, une fois mouillé, la nuit étant arrivée, j'ai pu faire un point, le feu d'atterrissage de Port-Bail portée 2 Mn et le phare du Sénéquet et je me trouvais sur une ligne droite. Le lendemain, çà commence donc à souffler et la mer à grossir, tentative de remonter le mouillage avortée car pas assez de marge entre le davier et la bite et mes mains étaient en grand danger. Dans la journée, l'hélico est venu me voir en prenant de très gros risques enfournant un patin tout çà pour tenter de lire le nom du bateau sur la poupe inclinée puis, il est parti.Bien entendu, je me suis montré et lui ai fait signe que tout allait bien. C'est le lendemain, que tout s'est gâté et là, j'étais rivé à mon sondeur et à l'état de la mer, sur les crêtes, 27m et dans les creux environ 5m, je vous laisse faire le calcul(mât de huit mètres) et tout d'un coup, elle est arrivée cette déferlante et tout s'est passé comme dans le bouquin. Encore une nuit et l'hélico est revenu voir si j'étais là, me suis montré et il est reparti. Le lendemain, j'ai enfin pu remonter le mouillage mettre en route le moteur devenu très capricieux, devant fréquemment être redémarré(manivelle) et enfin, arrivée au port, mouillage puis, un tour à la capitainerie qui m'a informé que nous venions de subir un F9. Appel chez mes parents qui sont arrivés rapidement et fin de la croisière. Le retour à Cherbourg fut plus calme..

Voilà, c'est tout et les "spécialistes" pourront critiquer s'ils le veulent puisque j'étais mouillé et non en marche. J'ai aussi joué la carte de la connaissance qu coin sachant qu'il aurait été dangereux de m'approcher plus prêt de l'entrée, il fallait garder de l'eau sous la quille ET aussi savoir les heures et hauteurs de marées car gros coeff. Encore une fois, le sondeur m'a été utile..

Satisfait?!

25 nov. 201725 nov. 2017

Si çà peut t'aider, j'ai mis le mât dans l'eau il y a trois ans et de grosses déferlantes ont suivi me faisant surfer c'est lourd un Macwester!! surtout en début de croisière, c'était en passant le cap Lizard.

sites.google.com[...]ipasse/

çà doit être mentionné sur ce lien

25 nov. 2017

En réfléchissant un peu, on trouve la solution :
1 - recherche sur le web
2 - on le commande chez un libraire!!
:reflechi:

25 nov. 2017

Il a été remis à jour plusieurs fois.
C'est une bonne lecture même si on apprend pastant que ça vu les progrès de prévision et architecturaux.

25 nov. 2017

Ce livre, c'est comme si l'on voulait chercher dans la cuisine de Brillat-Savarin les secrets de la cuisine moléculaire!... Mais de la part de Brillat Savarin il y a encore beaucoup à apprendre!

Bye Bye la Corse !

Phare du monde

  • 4.5 (191)

Bye Bye la Corse !

2022