Isolateur, avant que je ne fasse une c...ie

Bonjour,

Je vais changer de place et mon fier esquif sera voisin d'une coque alu.
Après avoir lu pas de mal de choses, je me dis qu'un isolateur galvanique ne serait pas inutile, okazou...

Sur la revue Practical Boat Owner, j'avais lu un papier qui détaillait comment faire soi-même cet isolateur(DIY) et du coup, pour ne pas dépenser 100 roros, je souhaite le faire moi-même, en suivant les préconisations de cet article.

Dans l'immédiat, j'ai déjà commandé les deux ponts de diode 50A/1000V sur ebay, pour 4,55 roros, FdP compris.

Si j'ai bien compris, il s'agit de mettre ces 2 ponts de diodes sur la terre du cable qui alimente le bateau (du '-' du 1er pont au '+' du 2ème pont ET du '+' du 1er au '-' du 2ème).

En les mettant ainsi tête-bêche, quelque soit le sens du courant, il y a un pont de 1,2V (toujours, si j'ai bien compris).
Le tout est monté dans un petit boitier quelconque et hop, ç'est installé...

Cela me semble tellement simple et si peu onéreux que je crains d'oublier quelque chose et/ou de faire une connerie.:tesur:

Je mets le schéma de PBO en pièce jointe.
Quelqu'un peut-il me valider ce schéma et ce que j'en ai compris et, si besoin, éventuellement compléter mes très faibles connaissances en la matière ?
Merci d'avance:langue2:

L'équipage
21 mars 2010
21 mars 2010

C'est peut etre une
isolation mais elle n'est pas galvanique :-D

21 mars 2010

Je n'y connais peut-être rien...
Je n'y connais peut-être pas grand'chose, mais manifestement je ne suis pas le seul, loin de là...:lavache:

Bon, plus sérieusement...

21 mars 2010

Autre point
IL ne faut pas un petit boitier quelconque mais un radiateur adapté à la valeur max du courant du branchement : si 10 A, environ 20 W dissipés !

21 mars 2010

j'vais ptete dire
une c... bétise, mais il me semble que c'est plutot lui (le bateau alu), qui a à craindre, à moins que votre fier esquif ne soit lui aussi en alu, car l'alu est bas dans les potentiels d'electrolyse, plus que l'acier, ou l'inox d'un arbre de coque "plastique"...

A confronter à l'avis de pros ????

21 mars 2010

euh
cela veut dire quoi ça un courant de fuite (qui ne peut être supérieur à 30mA en sachant que le disjoncteur peut fonctionner a partir de I delta N /2 cad 15 mA)ce courant donc qui aurait une valeur efficace de 1,2V ???

21 mars 2010

Attention
Il me semble que cette solution utilisée aux USA (normes ABYC) n'est pas conforme aux règles CE qui imposent la continuité de la terre...
Sinon ça doit fonctionner pour les couples galvaniques, mais ça ne protège pas contre les courants de fuite en alternatif qui ont des valeurs efficaces supérieures à 1.2 V.
La meilleure solution est le transfo d'isolation.

21 mars 201016 juin 2020

Produit commercial
Voir le beau radiateur !

21 mars 2010

a bon !
Je ne comprend pas negofol le pourquoi d'une tel chose.

En effet normalement il n'y a rien dans le fil de terre, au pire max 30mA (bien que ça saute avant cette valeur max indicative)car le vigi est la pour ça justement, eviter si du courant ce barre que cela dure dans le temps.

En cas de court circuit franc avec la terre, cela sera tellement rapide que le pont de diodes n'aura même pas le temps de chauffer, mais il aura peut etre le temps de cramer ;===) la encore le disjoncteur doit agir est limiter que cela dure trop longtemps.

cdlt.

seb

Note : rien à voir avec l'utilité d'un radiateur ou pas.
dans le montage expliqué, il y a deux diodes en série qui sont en parallèle avec deux diodes elles aussi en série. cela fait une tension de seuil de 1,2v à 1,6v environ.

21 mars 2010

Ben si
avec ce montage les courant alternatif ne sont pas bloqués et le bateau est tjs protégé contre les risques et les courants galvaniques continu sont bloqués et c'est pour cela que l'on appelle ce système un isolateur galvanique.
Ou alors c'est le terme qui ne convient pas , mais là il faut développé.

21 mars 2010

Pour le
cas l'isolation galvanique requiert un transfo.
Ici la masse est coupée jusqu'a un seuil de 1.5V -&gt Quel interet.
Pour rappel la terre ne fonctionne que pour le jus provenant des bornes donc a bord d'un bateau peu de choses sont concernées et il facile de cabler les terres convenablements.

21 mars 2010

Pour le
cas l'isolation galvanique requiert un transfo.
Ici la masse est coupée jusqu'a un seuil de 1.5V -&gt Quel interet.
Pour rappel la terre ne fonctionne que pour le jus provenant des bornes donc a bord d'un bateau peu de choses sont concernées et il facile de cabler les terres convenablements.

21 mars 2010

mal placé
en réponse à Hydra pour le deuxième post ;-)

21 mars 2010

Pour répondre à la question
quand même, le montage est bon et logique.

cela donne un I max de 100A, u inverse de 2000v

suivant le sens du courant seul un pont travail.

En cas de court circuit, un pont peut etre encore bon et l'autre HS.

Bon montage.

seb

22 mars 2010

vaste sujet déja débattu
Bonsoir,
Le montage décrit n'est pas bon à mon avis : si on veut bloquer dans les 2 sens il faut relier le - avec le - de chaque pont et entrer (ou sortir ) par le + . Voir le schéma classique du pont de diodes. Si la terre du ponton est reliée à l'anode elle laissera passer le courant galvanique vers la masse du bateau, ce qui n'est pas le but recherché; il faut la relier à la cathode. Avec la fonction recherche : "isolateur galvanique" il y a les schémas corrects dans beaucoup de fils.
Cdl.

23 mars 201016 juin 2020

Peut-être un petit shéma
Du dispositif pourrait apporter une lueur de clarté:
Le voici:

22 mars 2010

Montage
le montage est bon : on utilise deux fois deux diodes en // dans chaque sens, même si ce n'est pas un usage classique d'un pont de diodes.
Par contre les nombres CE imposent bien un fil continu pour la terre, sans diodes.

22 mars 2010

Pour résumer...
Bonjour,

Au-delà des questions sémantiques (souvent nécessaires, mais pas forcément ici...), je retiens de ces échanges que ce montage est correct.

Cela me semblait être le cas, la revue PBO ne l'aurait pas publié en l'état; de plus, je crois avoir lu un montage +/- équivalent sur ce site, il y a quelques temps....

Pour conclure, si ce montage est bon et puisqu'il correspond à ce que l'on appelle en plaisance un "isolateur galavanique", cela signifie que pour moins de 5 euros (je compte utiliser un boitier récupéré), on peut donc avoir un système vendu plus de 100 euros...[/i][/b] :lavache:

Cela laisse rêveur...

22 mars 2010

Pas tout à fait vrai
Les systèmes commerciaux comportent un radiateur (car contrairement à ce que pensent certains, on peut avoir un débit continu jusqu'à l'intensité de déclenchement du disjoncteur par ex 30 A : les différentiels ne voient pas le continu), le câblage, l'encapsulation époxy, des bornes.
Soit une vingtaine d'euros d'appros, la MO, l'emballage, la marge brute : on arrive à 60 euros sortie usine + la marge de distribution : 100 Euros.

Pour info, dans un resto, le prix de la nourriture représente 20 à 25 % de l'addition : faites la cuisine vous-même !

22 mars 2010

Négofol...
L'argument du "coût" de fabrication est 'peut-être/sûrement/pourquoi pas/éventuellement' vrai, mais pour autant, cela ne me déplait pas de rêver... ;-)

D'une part, j'économise près de 110 euros (prix constaté chez un distributeur, bonjour la culbute [i]malgré tout[/i], d'autre part je réalise de mes petites mains un élément dans un domaine que je ne maîtrise pas trop. ;-) ;-)

24 mars 2010

Si, les différentiels "voient" le continu
Il suffit de choisir le bon modèle:
Type AC et non type A

22 mars 2010

les idées
quand on achete de l'electronique on achete plus des idées que du materiel ,ce sont les études qui coutent cher pas le sable (silicium)
tes ponts de diodes qui ne coutent rien à la fabrication ont étés une revolution qui a permis de supprimer les lampes .
alain

22 mars 2010

...
Demande a un electricien français se qu'il en pense :-D.

22 mars 2010

parole d'Électricien
seul un transformateur d'isolation
assure cette fonction
Yves

22 mars 2010

schéma
- Le schéma est correct.
- La conformité NF je ne sais pas.

  • Le plus important:

Le radiateur est utile car ce que l'on bloque avec cet objet ce ne sont pas les courants différentiels que voient le disjoncteur différentiel (et qui ne dépasseront pas 30 mA)

Le courant que l'on coupe c'est celui lié à une différence de potentiel entre la terre du quai et la terre de la mer. Ces courants peuvent prendre n'importe quelle valeur, y compris très élevée, car le différentiel du bateau ou du quai ne les verra pas.

Ce montage classique est basé sur l'hypothèse que la différence de potentiel entre la terre du quai et la terre de la mer ne diffèrent pas de plus de 1.5V environ (deux diodes en série).

C'est mieux que rien, mais ce n'est pas parfait.

Par contre, la sécurité différentielle (humaine) est toujours assurée, puisque cette différence de potentiel ne peut dépasser 1.5V environ. Donc en cas de défaut d'isolation de la phase du secteur, la "châtaigne" ne dépassera pas 1.5V entre la terre du quai et la terre de la mer.

Enfin, à mon avis, comme on dit :heu:

22 mars 2010

...
Nous avons en France un regime de terre differant des GB, d'autre part un tel dispositif ne repondant a aucune norme (et pour cause), en cas de probleme vous etes en pleine responsabilitée.
Le disjoncteur differentiel de 30ma sur les pontons est une norme francaise (qui a aussi l'air d'exister en espagne). Aussi pour un bon fonctionnement de ces disjoncteurs il faut qu'il fonctionne sur leur terre locale soit celle de la borne.
Pour les pays sans normes connues la solution est un differentiel sur le bateaux auxquel cas on s'isole du reseaux par un transfo.
Ici l'astuce consiste a faire apparaitre un seuil pour connecter la terre a la mer sauf que la ddp entre la terre et la mer n'est pas connue, pour un cas que je connais on a mesuré un bon volt mais il peut y avoir plus. Et dans ce cas le type avais eu la bonne idée de mettre son moteur a la terre pour une raison que la raison ignore -&gt en 6 mois son son saildrive c'est transformé en une jolie dentelle et on y voyais au travers.
Sur les pontons si le courrant de fuite sur plusieurs bateaux est inferieur a 30ma le disjoncteur local ne declanchera pas mais le géneral declanchera.
Dans des cas pareils surtout les soirs d'été lorsque apres un bon appero et que l'on attend le match de foot a la télé ..., le "bricolo" qui fait tout peter, il risque de le bouffer son "isolateur galvanike"
Perso j'ai un groupe SDMO ... (c'est une autre affaire) :-D

22 mars 2010

C'est curieux
Bonjour Hydra,

C'est curieux, tu sembles être plutôt pointu en électricité et pourtant, tu sembles découvrir ce système qui pourtant se vend en toute légalité...

www.foxtrot-marine.fr[...]nfo.php

et le mode d'emploi
www.sterling-power.com[...]06a.pdf

L'exemple de ton type avec une fuite d'1v qui a bouffé son saildrive illustre bien l'intérêt dans ce cas d'un tel système, d'autant qu'en plus, le match de foot à la télé, bof...

22 mars 2010

point de vue non partagé Robert.
Deux ponts pour mettre deux diodes en série c'est du gâchis.

Circuit de terre :
Je propose d'arriver sur l'alternatif du premier pont et de sortir sur l'autre alternatif en ayant "court-circuité" le plus au moins.

Idem pour l'autre pont cela donne deux fois 2 diodes diodes en série au lieu de deux. Cela sera meilleur pour l'isolation, 1,5 volts c'est trop faible, 3 c'est mieux.

Donc deux fils pour réaliser les court circuit plus moins; un fil de liaison alternatif vers alternatif entre les deux ponts; La "terre du quai" sur un alternatif libre; la "terre
bateau" sur l'autre.

Pour la sécurité, je rappelle qu'une excellente terre fait 50 ohms. Bien souvent on a plus.

50 ohm x 30 mA = 1,5 Volt. Donc ce montage n'est pas si mal que cela.

Pont de 50A! C'est riche. Ca doit tenir 500A voire plus pendant 10ms le temps de déclenchement du disjoncteur (sans radiateur).

1000 Volts alors qu'il ne verra jamais plus que quelques volts puisque par montage les diodes sont en parallèle opposées; il sera pas gêné.

Mais dès qu'on choisit un montage à cosse (bon choix) on se trouve avec des valeurs importantes en tension et courant.

22 mars 2010

simple point de vue
d'un électronicien. On pourrait faire avec un pont de calibre inférieur.

Au prix du silicium, c'est du gâchis, :-D

mais trop fort n'a jamais manqué. Reste sur ton choix.

22 mars 2010

je complète ...
Imaginons :

  • un bateau, carène en cuivre (ben oui, un vieux en bois protégé contre les tarets !) branché au quai avec la carène (cuivre) à la terre du quai.

  • un voisin, carène alu (c'est plus classique), branché au quai avec la carène à la terre du quai

On aura une superbe pile, les deux carènes connectée avec quasi ZERO Ohm via le fil de terre commun, et baignant dans l'eau de mer électrolyte. Les disjoncteurs différentiels ne verront rien du tout et le bateau en alu sera bouffé à grande vitesse.

22 mars 2010

pourquoi connecter la carène à la terre ?
Parce qu'on tient à la vie s'il n'y a pas de transfo d'isolement ;-)

22 mars 2010

la blague ...
Meuuuhhh non, c'est pas une blague ! Si tu as une tension différente entre terre de quai et terre de la mer tu risque d'être "chatouillé" de temps en temps.

23 mars 2010

cas réel
Eh bien, Hydra ça m'est arrivé en réel 2 fois ;-) Un montant de porte métallique qui avait une fuite sur la phase trop faible pour les 30 mA, suffisant pour une chataigne bien désagréable avec le robinet d'eau , et une autre fois une rallonge de 25 mètre enroulées sur son tambour qui fuyait un peu, et une chataigne entre la terre de la rallonge et la terre du câble coaxial internet :heu:

23 mars 2010

bateau et maison mal câblés ?
Hydra, tu le dis toi-même : "Si c'est sur un bateau c'est qu'il etait drolement mal cablé. " .... donc tu prouves de facto qu'il faut mettre la carène à la masse pour le cas où le bateau aurait un défaut dans le circuit. Car si on met les masses métalliques en équipotentiel c'est bien pour la sécurité humaine en cas de défaut d'isolement

Voir aussi www.hisse-et-oh.com[...]dex.php

23 mars 2010

Terre -&gt coque
Obligatoire suivant norme EN

23 mars 2010

Ah ?


Article 240-2.32
Protection contre les chocs électriques

I I I . Les parties métalliques accessibles des machines et des matériels électriques sont reliées au conducteur de protection, sauf si l’équipement concerné est alimenté sous tension inférieure à 50 V en alternatif, et 120 V en continu.


En clair, [i] sauf erreur de lecture de ma part, et à contrario [/i] : s'il y a à bord un équipement quelconque alimenté en 230V dont le boitier métallique est nécessairement mis à la terre ("conducteur de protection"), toute la carène devra également être à la terre ("conducteur de protection"), puisque l'isolation entre le boitier métallique mis à la terre ("conducteur de protection") et la carène ne répondra pas aux normes de double isolation des appareil pouvant se passer de mise à la terre ("conducteur de protection").

Notons que dès qu'on a un chargeur de quai à bord on tombe le plus souvent dans cette obligation de mise à la terre ("conducteur de protection") de la carène ou des grosse masses métalliques. Sauf si le chargeur a une double isolation permettant de ne pas le mettre à la masse ("conducteur de protection"). Ce qui n'est pas le cas du mien par exemple, qui DOIT être mis à la terre ("conducteur de protection").

Disons que si on n'a pas envie de jouer sur le coupage de cheveux réglementaires en quatre et si on préfère vivre le 230V avec sérénité, on mettra la carène et masse métalliques à la terre ("conducteur de protection").

Mais chacun fait comme il veut, bien entendu :heu:

23 mars 2010

Non !
Si un appareil est alimenté par le 230V du quai (sans transfo d'isolement, ce qui est le cas le plus courant en France), alors le conducteur de protection de l'installation du bateau est aussi le conducteur de protection du quai. Et par voie de conséquence le conducteur de protection de la carène est également celui du quai, donc le "jaune-vert" du quai.

23 mars 201016 juin 2020

Les chantiers,
surtout en France sont loin d'être une référence !

En ce qui me concerne, le vert/jaune est bien relié à ma coque métallique, et le 230 volts du quai passe par un transfo d'isolement, que je préfère toujours à l'isolateur galvanique en qui je n'ai qu'une confiance limitée...

En ce qui concerne l'usage du transfo d'isolement, me pas oublier de rétablir provisoirement la terre du bateau avec la terre du réseau lorsque le bateau est au sec...

_/)

22 mars 2010

Robert nous manquons de clareté.
Il faut séparer les deux fonctions. La sécurité et le couplage parasite.

La sécurité.
En cas de défaillance d'un appareil le courant passe par la phase et revient par la terre. Dans ce cas, le courant de fuite (fuite du fait d'un court circuit interne à un appareil) est vu par le différentiel lequel limite en 10 millisecondes.

Le couplage par la terre.
Comme tu le fait judicieusement remarquer un bateau en cuivre un autre en alu, les deux reliés par le fil de terre.

Dans ce cas, le différentiel ne voit rien. (Nous sommes d'accord). Et le courant peut être élevé en fonction des surface puisque c'est une pile de grande dimension en court circuit.

L'adjonction d'un élément à seuil, sous réserve que ce seuil soit supérieur à la tension de la pile fera que le courant ne pourra pas circuler.

Donc tout est une question de seuil. Selon toute vraisemblance, les diodes commencent à conduire vers 0,5V à 0,6V (Difficile à dire sans connaître le modèle du pont ni avoir fait des essais sur des composants dont les courbes sont données à partir de 0,1A).

4 diodes en série donneront environ un seuil de 2 volts (début de conduction). La pile Daniel Cuivre Zinc offre une tension de 1V, donc il n'y aurait pas de courant passant entre un bateau en zinc et un bateau en cuivre.

Ou alors, on ajoute a cette polarisation continue une ondulation alternative supérieure à 1 volt, (ondulation due à différentes fuites par petit défaut d'isolement). Cela va provoquer un dépassement des possibilités du pont (ou des ponts) et engendrer une conduction par redressement. Dans ce cas il y aurait passage de courant

Radiateur ou pas?
Pour le pont, on doit avoir une résistance thermique de l'ordre de 30° par watt (pont sans radiateur) et donc on peut accepter un courant moyen limite de 3 Ampères sans aucun radiateur. (a 120° jonction pour 30° ambiant)

Et la bonne question, quel seuil pour le dispositif de diode? Que ferais tu?

22 mars 2010

d'autant plus,
que la pile cuivre aluminium c'est 1,8 volts!

Finalement, la meilleure solution c'est de ne bas se brancher sur le quai ou d'utiliser un transfo d'isolement. :-D

Ceci étant le courant de circulation entre bateaux ne peut pas être ENORME.

En fait il est limité par la tension de la pile, mettons 1,8V et la longueur du fil vert jaune disons 7 m en 1,5 carré par bateau cela fait 14m en 30 milli-ohm/m soit environ 0,4 ohm. (Je suppose que la terre des ponton est non résistive.)

Bref : courant de pile max sans diode : 1,8 /0,4 = 4,5A

Donc, prendre la précaution de monter les ponts sur une plaque cuivre ou alu de 3mm de 10cm de coté cela me paraît amplement suffisant.

(Il y a déjà eu un fil sur ce sujet en 96. On y avait envisagé jusqu'à 3 diodes.)

22 mars 2010

logique montage
je ne comprends toujours pas pourquoi, dans ce montage, on connecte la terre du quai ("shore side")sur l'anode c'est à dire dans le sens passant alors que c'est le courant galvanique y circulant que l'on veut bloquer ? D'ailleurs dans ce fil de 2008 on propose le montage inverse : www.hisse-et-oh.com[...]dex.php .

22 mars 2010

Mais encore ?

Bon, si j'ai bien lu,

dans la 1ère partie du post de GilusBleu, c'est du gâchis et un mauvais montage [b]mais[/b],
dans la seconde partie de son post :

"[i]50 ohm x 30 mA = 1,5 Volt. Donc ce montage n'est pas si mal que cela.
Pont de 50A! C'est riche. Ca doit tenir 500A voire plus pendant 10ms le temps de déclenchement du disjoncteur (sans radiateur).
[/i]"

c'est un montage plutôt pas mal...

Je ne comprends plus trop... :tesur:

22 mars 2010

Merci
tout est dans le titre
;-)

22 mars 2010

oups !
Gilus, je l'ai signalé dans mon post précédent: le courant bloqué par les diode N'EST PAS un courant vu par le différentiel, et n'a RIEN à voir avec une fuite de la phase ou du neutre.

Donc ce courant du à la différence entre terre de quai et terre de la mer pour très bien atteindre de grandes valeurs, d'où les ponts de plusieurs dizaines d'A.

De manière générale, il arrive que les industriels fassent des conneries, mais il arrive aussi que leurs choix soient corrects. Donc s'ils prennent des ponts costauds avec des radiateurs costauds, on peut estimer qu'il y a des chances que ce soit justifié :langue2:

22 mars 2010

pourquoi
tu connecte la terre a la coque. :-D

22 mars 2010

comprend
pas, peut etre s'agit il d'une blague!

22 mars 2010

Ben
chatouillé par quoi, puisque tu as un disjoncteur differentiel sur le quai.
Ou alors tu as un generateur a bord qui est mal isolé, en ambiance humide il ne doit y avoir de potentiel au dela de 12V, sinon il y a "la chatouille".

23 mars 2010

Ca t'est arrivé
sur une installation terrestre ou sur un bateau.
Si c'est sur un bateau c'est qu'il etait drolement mal cablé.
Pour resentir la chataigne il faut soit tenir phase dans une main et le neutre dans l'autre et c'est le principe de la chaise electrique le differentiel ne fonctionne pas.
Soit toucher la phase et en regime TT le second conducteur est alors via la la mer et la le differentiel fonctionne. Alors si le seuil de perception est atteind c'est que le potentiel est a plus de 12V soit 400ohm de resistance ce qui sera le cas lorsque la mer ne sera plus salée.

23 mars 201016 juin 2020

Exemple
Suffit de lire les notices ! ;-)

_/)

23 mars 201016 juin 2020

Un autre shéma
Pourrait donner une lueur supplémentaire:
-Shéma dit "Tilikum", le seul véritablement rigoureux mais transfo nécéssairement dimensionné à la puissance dissipée par l'installation de bord donc lourd et... cher
Ce fil manque singulèrement de shémas, c'est pourquoi je me suis attelé à la tâche.
Le shéma avec diode suit...

23 mars 2010

La norme
indique de relier le - du bord a une equipotentielle cette ligne aboutit a la terre pour le cas la mer.
Mais elle n'indique pas de relier le fil v/j a cette terre. le fil v/j est la terre pour le cablage de la borne.
D'ailleurs ce n'est pas fait sur les bateaux de chantiers.

23 mars 2010

Il est specifié
conducteur de protection de l'instalation du bateau.
Il ne s'agit pas de connecter la terre des bornes qui est un autre réseau, elle ne sont pas au meme potentiel.
De toute façon je ne suis plus regulierement connecté a une borne et chacun fait ce qu'il veut.

22 mars 2010

OK, d'accord avec toi, Gilus
Il vaut mieux 4 diodes (donc près de 2.5-3 volts de blocage) plutôt que 2 diodes (donc 1.5 volts). Donc ta proposition de câblage est meilleure pour le blocage galvanique. Je ne sais pas si dans le montage commercial ils mettent 2,3 ou 4 diodes en tête bêche. Ceci dit, le montage de PBO est correct mais avec seulement 2 diodes tête bêche.

Radiateur ou pas radiateur ? Là il me semble que c'est un problème de sécurité grave : si une des diodes claque à la longue par coupure de la jonction PN, on n'a plus de protection humaine de terre classique. Et ça c'est gravissime, car on ne le saura pas (ça ne se voit pas si une diode claque). Il faut donc un ensemble diode-radiateur très sur-dimensionné pour limiter ce risque.

C'est là que le montage de PBO a un avantage : il y a 2 x 2 diodes en parallèle tête bâche (8 en tout), donc si l'une claque il en reste une autre pour la sécurité humaine.

Il y a même certaines réalisations de ce montage avec un voyant d'alarme en cas de claquage d'une des diodes.

Donc je dirais, comme c'est un élément de sécurité important, si on le bricole il vaut mieux avoir un bon coup de main pour la réalisation.

23 mars 2010

Couple Cu- Al
potentiel par rfapport électrode calomel :
- Bronze : -0.3 V
- alliages légers : -0.8 V à -1 V

Soit au pire 700 mV, ce qui explique que la plupart des isolateurs galvaniques ont deux diodes en série (1.2 à 1.4 V au mini)

metals.lincdigital.com.au[...]ion.pdf

22 mars 2010

Les
diodes sont tete beche pour créer un seuil.
Il s'agit d'un bricolage ce montage n'as aucun interet surtout si tu tient a ton moteur.

23 mars 2010

Non jacques
Les deux ponts sont mis en parallèle puisque les + sont reliés au - de l'autre pont.
L'ensemble 2 ponts en parallèle est passant dans les deux sens et se comporte comme un dipôle non-conducteur bidirectionnel en dessous de deux seuils de diode.

23 mars 2010

Relis
Relis bien le fil que tu indiques, notamment le 3ème ou 4ème post...
Le "montage inverse" proposé était une erreur.

22 mars 2010

Il est marrant ce post...
... il est plus facile à lire à l'envers qu'à l'endroit (dates). ;-)

22 mars 2010

justement
le defaut existera et ne sera pas detecté

23 mars 2010

Radiateur
La norme ABYC impose que le système supporte 100 % du courant de déclenchement de la protection de l'installation (fusible ou disjoncteur thermique, pas différentiel) pendant 1 h sans que le radiateur dépasse 90 °C. ça fait un beau radiateur, pas une boite de récup si on considère 30A... (Moins gros chez nous en 240 V qu'aux US cependant).

23 mars 2010

?
Pfffff .... :langue2:

23 mars 2010

USA
J'ai connu le cas américain et leur pb est le réseau 110 V. Ceci limite un branchement sur borne à 3 ou 4 kW (déjà 30 A !) et si vous voulez une puissance supérieure, les marinas vous connectent en 208 V (la marina est alimentée en triphasé) et vous vous retrouvez en biphasé, ce qui complique enore le pb.

23 mars 2010

Retour case départ :
Et on tient peut-être la raison du prix jugé prohibitif des isolateurs galvanique du commerce ! :langue2:

_/)

23 mars 2010

Norme ISO 13297:2000(E)
Bonjour Negolof,

A lire la norme ISO 13297, manifestement la condition que tu évoques n'est pas exactement rédigée en ce sens...

4.9 A galvanic isolator or other suitable device may be fitted in the protective conductor to resist imported stray galvanic current flow while permitting the passage of a.c. current, if present.
Galvanic isolators shall be designed to
withstand the application of power from a short-circuit test from a source capable of delivering 5 000 A r.m.s. symmetrically to its output test terminals for the time required for the circuit-breaker in the test circuit to trip.
After three applications of the short-circuit test, the electrical and mechanical characteristics of the isolator shall be unchanged.

23 mars 2010

Bricolage
Contrairement à ce que pensent certains sur ce post, il ne s'agit pas d'un bricolage mais d'un montage pour lequel existe une norme (ABYC A28 edition 07/2008).
J'ai vérifié et le système est légal en Europe s'il respecte la norme EN 13297 qui demande notamment qu'il résiste à 5 000 A pendant 1 cycle complet du secteur, ce qui n'est peut-être pas le cas du montage proposé...

23 mars 2010

Enfin ...
Ben voilà qui explique bien des choses et risque de décourager Odyssey de bricoler ...

ça fait du bien de passer à du tangible ! :heu:

23 mars 2010

Nous
ne sommes pas tous aux etas unis.
Ils sont connectés avec un regime de terre different, d'ou une norme differente.
Accastillage diffusion vend des bracelets antimal de mer, es ce pour autant que ça marche :-D
Ils vendent aussi des groupes electrogenes et la je peut dire que ça ne marche pas et qu'ils s'ent foutent a 200%.

23 mars 2010

USA
C'est toujours d'actualité, et les gros bateaux américains (+ de 45' avec clims) ont tous deux réseaux 120 volts pour l'éclairage, les prises et les frigos, plus un réseau biphasé 208 volts pour les trucs puissants comme les clims, désalls etc...

Régime neutre à la terre, pas de différentiels, il y a souvent des accidents, certains se font fait mortellement électrocuter en nageant entre le quai et le bateau...

Leur gros problème, c'est qu'il faudrait recâbler l'Amérique entière... je n'ose pas imaginer le budget ! :lavache:

_/)

P.S. Il n'y a pas si longtemps, (+/- 30 ans) il y avait des réseaux biphasés 2 x 110 volts dans des appartements dans le 16ème à Paris, avec des disjoncteurs différentiels de 500 mA ! :langue2:

23 mars 2010

Negofol,
cela me paraît stupéfiant.

Tenir 5000 ampères 20ms, cela relève de diodes de calibre 300A environ. 25 €HT par diode! et il en faut 8! (ou alors il faut trouver les bons ponts mais cela va être cher!)

Tenir 1H au courant nominal est aussi une contrainte en matière de radiateur.

Si tel est le cas il faut un radiateur calibré vers 2 ou 3° par watts (Courant estimé 10A)

donc ma plaque d'alu de 3mm 10cm de coté est un peu juste il faut un radiateur à ailettes de 100mmx 100mm hauteur 20mm environ.

Si c'est bien la norme, alors je n'y suis pas sur mon bateau.

23 mars 2010

Ce n'est pas contradictoire, mais complémentaire
1°) La partie indiquée par Negofol concerne la tenue à long terme (1 heure) d'un débit juste inférieur à ce qui déclenche le fusible ou le disjoncteur. Donc tenir 1 heure des courants de quelques dizaine d'ampères.

2°) La partie indiquée ci-dessus concerne le courant de pic que doit tenir l'isolateur (3 fois) pendant un temps égal au temps de disjonction. Donc 5000A durant quelques millisecondes.

Ces deux conditions sont très différentes dans leurs conséquences technologiques.

La condition 1° impose un dissipateur thermique très volumineux.

La condition 2° impose une diode avec un très fort courant de pic admissible. Mais elle n'implique pas de radiateur.

On comprend progressivement le coût pas négligeable d'un appareil de ce genre conforme aux normes, et la difficulté de le fabriquer en amateur et conforme à la norme.

23 mars 2010

Norme ISO 13297
Votre texte est celui de la version 12/2000, la valeur de 5000A / 1 cycle est la version amendée en 2001

23 mars 2010

Mais, en réalité ????
Bonjour,

De nombreuses hypothèses ont été évoquées, cela rend le débat intéressant...

Mais, partant du principe que ma coque n'est pas en cuivre et que je ne serai pas de sitôt branché sur du 110v, qu'est ce qui pourrait se passer en cas de court-circuit, si je m'équipe de ce dispositif (et accessoirement, qu'est ce qui peut se passer sans cet équipement)?

Plus prosqaïquement, en quoi l'installation de ce dispositif serait plus dangereuse que son absence, sachant qu'il ne s'agit pas tant d'une réelle isolation (au sens des interventions d'Hydra) que de simplement protéger les anodes et autres éléments métalliques immergés dans le cas d'une légère fuite de la prise du ponton...

23 mars 2010

quel danger ?
A mon sens :

  • le principal danger de ce dispositif "fait maison", c'est que si l'une des diodes "claque" tu n'as plus du tout de protection humaine contre l'électrocution en cas de fuite de courant, puisque le "jaune-vert" sera interrompu. Donc un danger essentiellement humain et grave.

  • le principal danger de n'avoir aucun dispositif de ce genre est de bouffer tes anodes de saildrive trop rapidement si tu es branché au quai à long terme (des semaines ou des mois) dans un environnement électriquement très perturbé dans ton port. Donc un danger purement matériel. Si tu n'es branché au quai que sporadiquement quelques jours, statistiquement peu de danger d'anodes bouffées, même sans le dispositif.

Enfin je le sens comme cela :reflechi:

23 mars 2010

que le differentiel n'as pas besoin de fil de terre pour fonctionner. ?????
la notion de 3ème fil est la base de la protection.

23 mars 2010

Les évidences...
[i]que le différentiel n'a pas besoin de fil de terre pour fonctionner[/i] certes, mais en ce qui me concerne, je préfère que ce soit la terre plutôt que mon body qui prenne la châtaigne !

[i]qu'il y a une certitude de bouffer ses anodes en reliant le bateau au v/j du quai. que dans un systeme il y a un seul point de terre.[/i] Pfff !

De quoi parle-t-on depuis le début de ce fil ? D'isolateurs galvaniques et de transfo d'isolement pour éviter ce problème... non ? :reflechi:

_/)

23 mars 2010

???
"le differentiel n'as pas besoin de fil de terre pour fonctionner."

Le troisième fil n'est pas là pour que le différentiel fonctionne ... il est là pour que s'il y a un défaut d'isolation sur la caisse de ton lave vaisselle tu ne prennes pas de châtaigne en ouvrant le robinet d'eau d'une main et en t'appuyant de l'autre main sur la machine à laver :scie: Ce sera le troisième fil qui (branché sur la caisse du lave vaisselle) déclenchera le différentiel avant que ce soit toi-même qui le fasse à tes frais cardiaques !

Je trouve que ça "confusionne" fort tout de même un peu fort, là :lavache:

23 mars 2010

quel intérêt ?
L'intérêt sur un forum est de préciser les dires qui sont soit inexacts, soit ambigus et qui peuvent induire en erreur un lecteur qui se renseigne.

23 mars 2010

???
"'il y a une certitude de bouffer ses anodes en reliant le bateau au v/j du quai"

Pas de certitude, heureusement d'ailleurs. L'immense majorité des usagers en France n'a aucun système d'isolation galvanique. Un certain nombre d'entre eux sont branchés au quai de longues périodes. Moi-même avec ma poële en alu je n'ai pas d' isolation galvanique et je n'ai pour le moment jamais eu d'ennuis d'anode ou d'électrolyse quand je suis branché au quai. Mes anodes partent à une vitesse normale après environ une durée de branchement au quai accumulée de 1 an ... touchons du bois.

24 mars 2010

En conclusion
Je pense que s'équiper d'un tel système est une bonne précaution contre une électrolyse catastrophique, même si c'est moins satisfaisant qu'un transformateur d'isolement (cher et lourd, surtout en qualité marine (imprégné/étanche)).
Le risque évoqué en cas de coupure des diodes est négligeable en Europe SI un différentiel 30 mA est prévu sur le bateau et la terre du bateau reliée à la mer : on se retrouve dans la configuration évoquée par Hydra terres non reliées (par contre risque certain aux USA ou autres pays similaires, d'où la norme ABYC de surveillance).
Par contre, un point souvent omis est le pb lié à un courant de fuite en alternatif, qui peut polariser les diodes suffisamment pour rendre le système inopérant. Les isolateurs haut de gamme comportent une capa en pontage des diodes pour couvrir le problème, mais le calcul montre qu'il faut environ 25000 microfarads, impossible à trouver ou très cher, même si 2,5 V de tenue en tension suffisent. Par contre, il suffit de vérifier le courant de fuite en branchant un voltmètre alternatif aux bornes du montage.
Globalement, je pense que le montage est intéressant.

24 mars 2010

Risque
Si le montage est correctement réalisé, la terre du bateau est reliée à la coque sans passer par l'isolateur et la sécurité est donc assurée même en cas de coupure des diodes;
Ex schéma Sterling ci-contre

24 mars 2010

OK Negofol
.

24 mars 201016 juin 2020

Just for fun
Un cas réel tordu qui m'est arrivé avec deux terres non connectées ensemble (voir schéma):

1° la terre de mon cablo-opérateur (coaxial)
2° la terre de la maison

-En touchant ces deux terre on se mettait des petites châtaignes.

-En connectant ces deux terres on faisait sauter le différentiel.

Après avoir maudit le cablo-opérateur, j'ai fini par découvrir qu'une rallonge sur sa bobine avait une petite fuite insuffisante pour déclencher le différentiel. Ma terre était donc mauvaise et un peu "pourrie" par la fuite. La terre du cablo-opérateur était parfaite :oups:

En débranchant la rallonge tout est rentré dans l'ordre et les deux terres ont pu être connectées.

Moralité: quand on a deux terres disjointes provenant de deux sources différentes (surtout si leur qualité est inconnue), vaut mieux les connecter ensemble pour être tranquille.

24 mars 201016 juin 2020

Le shéma du testeur de différentiel
Mode d'emploi:
-Brancher le dispositif en bout de rallonge
-Si le néon est éteint, basculer l'inverseur
-Si le néon est toujours éteint dans les deux position le PE est coupé, DANGER!
-Néon allumé, appuyer sur le bouton poussoir, le différentiel dopit sauter et le néon s'éteindre par voie de conséquence, SINON DANGER.

La valeur de 7K5 est la plus proche de 8K dans la série E24 ce qui laisse une marge (Courant de fuite de 32mA pour 240V) sinon 6K8 (28 mA).
C'est monté dans un boitier plexo, un bout de cable de 50cm et une prise classique mâle 2P+T ou une prise normalisée type prise de quai suivant celle, femelle de la rallonge.

24 mars 2010

Pas de panique
La norme ABYC se place dans le cas US pire :pas de différentiel (assez général chez eux), fusible seul : dans ce cas, on peut bien avoir une fuite par la terre proche du courant nominal du branchement.
Comme je le signale plus haut, la situation est différente en Europe où la borne est sensée avoir un différentiel et la protection est assurée SI un différentiel est présent à bord (à tester périodiquement : les matériels bâtiment installés ne sont pas très "marins").
A ma connaissance, la seule allusion dans la norme EN est la tenue 5000 A/1 cycle, mais le non-respect ne devrait pas avoir de conséquences dangereuses...

23 mars 2010

il faut savoir
que le differentiel n'as pas besoin de fil de terre pour fonctionner.
qu'il y a une certitude de bouffer ses anodes en reliant le bateau au v/j du quai.
que dans un systeme il y a un seul point de terre.

23 mars 2010

Bon
c'est pas que j'en veuille a personne, je suis dans un mouillage ou j'ai un wifi en pointillé et beaucoup de vent -&gt Donc j'ai l'ordi en continu et comme hisse et ho est le forum le plus sympa je m'y suis mis.
Regardez sur le site promotelec les differents cas de fonctionnement du disjoncteur, les differentes classes d'appareils et leur connexions.

23 mars 2010

Sécurité
La remarque de Robert sur le risque des diodes en circuit ouvert est prise ne compte par la norme ABYC dans sa dernière mouture qui impose un système de surveillance automatique de l'état de l'isolateur galvanique (un boitier qui envoie un signal sur le neutre et vérifie qu'il le récupère sur la terre (puisque la terre est reliée au neutre aux US au niveau du générateur = transfo de la marina).
Pas imposé en Europe

www.sterling-power.com[...]all.pdf

23 mars 2010

Dans un systeme
il n'y a q'un point de terre (eventuellement sur plusieur piquet) en cas d'orage une ddp importante apparaitrait. Et pour notre cas entre la terre de la marina et la mer il peut y avoir plusieurs volts -&gt electrolyse (c'est ce dont on parle)

23 mars 2010

Pour
moi ce debat n'as pas d'interet, je ne cherche pas a prouver quoi que soit. Chacun fait se qu'il veut mais dans la mesure ou l'installation electrique est collective il est bon de respecter les normes.
;-)

23 mars 2010

tu
veux dire que ce je raconte est inexact.
:-D

23 mars 2010

j'ai hésité à le dire mais,
l'absence du raccordement vert jaune sur la terre du quai est une raison de plus pour ne pas se baigner dans un port! :-D

(sauf combinaison isolante) :-D

24 mars 2010

:-)
Voilà une conclusion qui me sied.

Merci Negofol, cela rejoint l'avis de GilusBleu.
Finalement cet article de PBO méritait de s'y arrêter.

24 mars 2010

coupure des diodes
Montage globalement intéressant, d'accord, si bien réalisé.

Cependant pour illustrer et éclairer le lecteur, voilà deux exemple pratique en cas de coupure d'une diode et perte de continuité sur le "jaune-vert":

1°) un élément métallique de la masse "mer" du bateau (moteur, gréement, etc ...) a un défaut d'isolement par rapport au secteur du quai, le différentiel va couper même si une diode est claquée.

2°) Un chauffage d'appoint 230V avec carcasse métallique posé sur le plancher (en bois donc isolant), avec un défaut d'isolement entre la phase et la carcasse du chauffage. La carcasse du chauffage ne sera donc pas à la terre par la mer et le différentiel ne déclenchera pas.

On est alors dans la configuration où ce sera la corps de l'utilisateur qui fera fonctionner le différentiel au moment où il manipulera le radiateur et un autre élément à masse du bateau.

On n'en meurt pas (sauf peut-être un malade cardiaque avec un pacemaker ?), mais ça sera une expérience plutôt désagréable (j'ai déjà testé, et je ne suis certainement pas le seul ;-) )

24 mars 201016 juin 2020

Nouvel essai
Schéma

24 mars 2010

Par contre
Il est impératif d'avoir un différentiel (Type AC) à bord en entrée de l'installation, le différentiel de la prise de quai protégeant des contacts avec la rallonge. C'est peut-être évident mais il faut insister sur la présence d'un différentiel à bord et ne pas compter seulement sur celui du quai. De plus celui du quai, je ne le connais pas et je n'ai pas les moyens de le tester ni de m'assurer de sa présence (A moins d'envoyer un courant de défaut entre phase et PE dans la ligne avec une résistance de 8kohms 5W et un bouton poussoir et de voir si ça saute. C'est d'ailleurs une manip très simple à faire peut-être systématiquement dès qu'on se branche sur une prise de quai inconnue, j'avoue ne pas le faire à chaque fois bien que j'ai le petit boitier ad hoc fait maison à bord avec un petit neon et un inverseur pour reperer la phase).
Je n'aime pas trop confier ma vie à un différentiel que je n'ai pas moi-même posé et testé.
Tester le différentiel du quai en bout de rallonge me paraît une bonne idée, je vérifie ainsi la continuité du PE de ma rallonge en même temps que le diff du quai et la rallonge étant le machin le plus accidentogène à bord.
Si le shéma ultra connu de ce dispositif interesse... Un bon "gadget" à posseder à bord pour quelques euros en tout cas qui peut tout de même sauver une vie.

24 mars 2010

Par contre
Et je devance sans doute une remarque judicieuse, il est préférable que le différentiel du quai soit accessible pour pouvoir le réarmer, ce n'est pas toujours le cas. La trappe de visite de la borne n'est pas toujours ouvrable.
Mais c'est assez rare.

25 mars 2010

Existe tout prêt
Pour les non-bricoleurs (et très utile même à la maison ou pour réceptionner son installation électrique) et abordable :

www.conrad.fr[...]154_FAS

24 mars 2010

chouette débat
je note qd même que ne pas mettre la carène à la terre, c'est un peu se voiler la face, puisqu'elle l'est par l'eau qui l'entoure, donc à la terre, autant la raccorder c'est plus clair.
qt au courant de fuite alternatif, ds ce fil vert jaune, il n'est pas responsable d'électrolyse s'il est parfaitement alternatif (un cp ds un sens, un cp ds l'autre = 0 en moyenne); par contre il est rarement parfaitement alternatif et c'est la composante continue résultante (voir Fourrier) qui va provoquer l'électrolyse. donc qd on mesure ce courant en alternatif, on n'a pas la valeur du courant d'électrolyse, il faut un appareil qui fasse le tri (les vieux à aiguille savent faire).
qd au transfo d'isolement, je ne suis pas persuadé qu'il ne faille pas raccorder la terre du quai pour profiter de l'équipotentialité lors de sutensions que le transfo devrait supporter, lors de cp de foudre par exple. ds ce cas, l'isolateur serait nécessaire.
pour l'aspect bricolage dudit pseudo isolateur galvanique, en effet il doit être fait correctement, mais bon c'est faisable avec tous les détails indiqués ds ce fil (radiateur, connexions correctes). faire coltrôlé par un connaisseur si on est pas rassuré, mais quand on voit les installations existantes sur les pontons, des rallonges ss fil de terre, c'est bien pire. :-(
d'ailleurs, bien souvent, une diode se met en c/c qd elle crame ds ds conditions pas très excessive
électriquement vôtre
JL.C

24 mars 2010

Attend Neogolf
avant de conclure j'aimerai revenir suir quelques points des normes.

Ce qu'il y a de bien chez nos amis US c'est que le normes sont lisibles sur le net, contrairement aux normes Françaises qu'il faut payer. C'est ainsi que j'ai pu lire la "ABYC A28 édition 07/2008".

Effectivement on y trouve plusieurs notions.
Des notions de chocs et vibrations assez sévères y compris de traction sur les bornes.
Celles des températures ambiantes 30° 50° suivant le local, la tenue trermique de l'ensemble à 90°c sur le refroidisseur.

Les tensions de non-conduction et conduction qui sont définies pour 1V et 2,5 volts sous un courant de 30mA

Des contraintes additionnelles d'essai en tension continu de 0,5V et courant alternatif superposées qui ne doivent pas induire de composante continue notable.
La philosophie générale qui demande à ce que le dispositif soit calibré à l'égal du fusible ou disjoncteur de protection : courant nominal de l'équipement.
Assez curieusement cette tenue de 1 heure ou 2 heures à 135% du courant nominal, alors que en principe la terre n'est pas parcourru longtemps par du courant important.

Et surtout cette notion de sécurité de court circuit avec tenue sous 1 cycle à
calibre 50A, 60A et 100A : 5000 A RMS (7071 A crète)
Calibre 30A : 3000 A RMS (4243 A crète)

Et qui plus est, une notion d' Anti-Défaillance "Fail safe" ou le super courant est appliqué pendant 1/2 seconde ou un peu plus de 30 cycles suivant la fréquence.

On constate que rien n'est prévu pour des courants nominaux inférieurs à 30A.

Peut on se dire que la règle serait de tenir à 100 IN? Les normes Françaises abordent-elles ce point?

Il ne faut pas oublier non plus que nos amis Américains ont une tension moitié de la nôtre, des courants doubles et des sections de câbles plus grosses; (Dans le texte on parle de gauge 8) et que la notion de différentiel ou de disjonction rapide laisse plutôt la place a celle du temps de claquage d'un fusible sous 100 IN soit 1/2 seconde comme on peut le relever sur les courbes de réponse de la série LIMITRON de chez Cooper Busmann (voir RS 458-8582)

On peut mème se demander si le différentiel est présent tant le raisonnement est bestial : l'électronique tient le temps que le fusible lache. (Très dur en I²t echauffement et emballement thermique.)

Qu'en est il du petit bateau qui n'a pas beaucoup d'équipement à bord et pour qui 5A en 230 volts représente une alimentation tout à fait suffisante pour le chargeur de batterie ou l'ordinateur?

Pour mon cas 1A me suffit. Oui je sais, je raisonne tout petit bateau en oubliant que certains ont des machines à laver à bord.

En extrapollant l'esprit de la norme, fusible ou disjoncteur 5A + différentiel et tenue à 500A 1 cycle devrait permettre de réaliser un dispositif à partir de pont de diodes classiques en toute sécurité, non?

Bref que disent les normes françaises précisement?

26 mars 2010

24 h d'absence.
ET au retour, rien sur les normes Françaises ou européennes.

Negofol, dans "bricolage" le 23-03-2010 08:30,
tu disait que la EN 13297 demandait le test des 5000A pendant 1 cycle.

Existe-t-il dans cette norme un tableau précisant la valeur de ce courant de court circuit en fonction du courant nominal de la protection de la ligne 230V.

Ma rallonge est en 1 carré et j'ai un fusible de 5A avant le différentiel, dois-je tenir 5000A 1 cycle ou moins?

Phare du monde

  • 4.5 (121)

2022