Intéret du régulateur d'llure / Pilote auto

Salut, étant un béotien de base, je voudrais avoir votre avis sur les différents intérêts du Régulateur d'allure en comparaison du pilote auto.
Je sais, je sais que je dois poser une question bête mais je me soigne ( même pas besoin d'un doc, quoi que .. si la Capucine peut me répondre ...)
Merci et bonne Nav
FM

L'équipage
28 août 2006
28 août 2006

pas d'energie
un regul d'allure ne consomme pas d'électricité
Aspect important sur un voilier ou elle est difficile à produire
Et en plus ça ne tombe pas souvent en panne !

28 août 2006

et techniquement?
pour son utilisation ?

28 août 2006

Donc, si j'ai bien compris
pour de petites croisières sur un petit voilier (L&lt&gt7m ) et en plus pour pouvoir envoyer le spi seul, il est préférable de s'équiper un pilote automatique ?

FM

28 août 2006

stabilte du regulateur
j'ai pas mal navigué avec un regulateur cet été et , en fait, surtout au prés, il suit mal la direction du vent a cause de l'angle de barre qui varie des que la vitesse du vent change. Avec le regulateur, on perd facilement 10 à 15 degres de cap pour quelque noeuds de variation de vitesse du vent, alors que le pilote corrige tout seul l'angle de barre. En gros, quand le vent tombe ou forcit, il faut changer le reglage du regulateur.

28 août 2006

Ca marche pas dans le même sens...
Un régulateur d'alure est très efficace au près, et dans les allures contre le vent. Il ne marche pas bien au portant (le vent apparent est faible, alors que les embardées sont importantes. Le pilote, lui, a un cap constant, qu'il tient au portant, mais qui ne lui permet pas de suivre les variations du vent au près.
La solution : un pilote connecté à la girouette. Tu te sers du mode vent au près, et du mode compas au portant.
Un vrai régulateur d'allure est un gros bordel utilisable surtout en grande croisière. Il te bouffe tout le tableau arrière, n'est pas installable si tu as un tableau arrière ouvert, et reste un machin complexe. Il a, effectivement, l'avantage de ne rien consommer.
C'est un panneau rigide, que tu règle comme une girouette, et qui commande un fletner (sorte de petit volet) qui agira sur le safran.
Jacques

28 août 2006

pour un voyage"long"
il est bon d'avoir les deux...
le pilote consomme de l'elect.
le regulateur n'use que ta patience..
il est bon sur des longues traversèes d'avoir quelques choses a faire :-p :-p

30 août 2006

Mais il y a aussi un régulateur d'allure sur le PA
C'est un accessoire qui permet de barrer automatiquement à l'angle du vent et non au cap. Option que j'ai et qui fonctionne (pas satisfaisant au portant mais épatant au près serré).

28 août 2006

investissement
on peut raisonner en terme d'investissement également, pour un bateau de 7-8 m, un pilote va consommer guére plus d'un ampere en moyenne, ce qui justifie pas exemple un relativement petit panneau solaire pour l'alimenter, à comparer au coût d'un regulateur d'allure

28 août 2006

j'ajouterai
comme bonus, le silence du régulateur d'allure...
Perso, je n'apprécie guère le "couinement" du pilote électrique.
En grande croisière, je pencherai pour un régulateur d'allure avec possibilité de coupler un petit PA (à moindre prix)sur le régul.
Mais en solo, sur un petit bateau qui peut charger sa batterie au port, j'opterai pour un PA electrique et ..des voiles bien réglées.
On peut installer des reguls sur les bateaux
à arrière ouvert comme sur les RM 10.50, j'en connais.
Le regul n'est pas une machine compliquée à se servir, il suffit de bien régler les voiles et d'observer les réactions du canot' et de corriger si besoin, petit à petit..
Bon vent belle mer

28 août 2006

En fait ce que je cherche
c'est d'avoir une 3ème main pour faire certaines manoeuvres comme hisser le spi par ex...
FM

28 août 2006

pilote
non mais c'est possible et il suivra alors une route fond.

28 août 2006

et une autre question
un pilote automatique doit-il être branché à un GPS pour avoir le cap ?
(et oui je me soigne)
FM

28 août 2006

comme dit plus haut
le seul gros intérêt du régulateur est l'absence de consommation de batterie, et la "bricolabilité".
Quand un pilote auto à 2000E s'arrète en pleine traversée,pour une raison inconnue (electrique hydraulique, mécanique, software!) on n'a plus qu'a rester scotché à la barre, alors qu'avec un régul, si une bielette se tord, ou une drosse casse, on voit immédiatement la panne, et la réparation a faire.
Et les reguls haut de gamme (aries, cap horn) sont trés robustes (mais le prix avoisine alors celui d'un pilote costaud..)

28 août 2006

Dernière question avant la prochaine ....
que me conseilleriez vous ? (ou déconseiller suivant votre expérence)
ST RAYMARINE
TP SIMRAD
ou autre....
J'ai un Kelt 620, mais je me pense dans un certain temps changer pour un voilier de 7m à 7m50
FM

28 août 2006

Ben oui
On parlais au début d'un voilier de 7 mètres, donc je suppose de cotière. Pour ce cas, un pilote genre TP 22 SIMRAD me semble idéal et il le trouve pour 250 £ chez les web stores anglais. Il pourra toujours l'interfacer avec sa girouette un jour et régler comme ça le problème du près (je l'ai fait en le connectant, via NMEA, à ma girouette Tactick).
Pour une longue traversée, ne se reposer que sur un pilote me semble bien léger. La probabilité d'une panne devient quasi certaine... Alors, autant la jouer prudent et partir avec diverses solutions, soit au moins 2 pilotes et un régul... A moins de vouloir finir par quelques jours non stop à la barre...
Dernière chose, aucun pilote n'est étanche. Je viens de flinguer un TP 20 avec de la pluie. Une house est indispensable (dans un premier temps, avec mon nouveau TP22, j'ai utilisé un bête sac plastique transparent. Maintenant, je réfléchi avec une housse PVC avec une fenêtre transparente pour voir les boutons et les leds. J'ai aussi vu du bête scellofrais...
Jacques
Jacques

28 août 2006

J'ai navigué
pendant plusieurs années avec une Navik, ça marchait bien... au prés.
Avec le bateau suivant, j'ai abandonné pour le PA avec succès. Conso faible mais il faut choisir le modèle adapté au bateau et ne pas vouloir économiser avec le modèle inférieur. Un panneau solaire ou une éolienne conviennent pour le large. Au vent arrière, il faudra adapter la voilure et le réglage (définitif) d'un PA est long et pointu. Le montage est très important avec le compas au milieu du bateau et en bas. Soignez vous-même le montage du cadran extérieur : la majorité des pannes viennent d'un défaut d'étanchéité. Si c'est pour une barre franche, protection des embruns par une housse.
J'ai été estomaqué par la longévité de ce matos.Pour une barre à roue, le budget devient conséquent.

28 août 2006

Précision,
Quand je suis au prés, je débranche le PA et reste barre amarrée, c'est beaucoup mieux ainsi pour le cap toujours optimal

28 août 2006

J'avais oublié
la barre en franche
FM

28 août 2006

Je dirai même plus
un avantage du régulateur est que la puissance dont il dispose croit avec la force du vent donc en théorie il peut jouer son role longtemps en cas de coup de vent. Par contre la consommation du PA va augmenter et sa force est limitée. Il risque donc d'atteindre sa limite au bout d'un certain temps si l'installation (electrique et PA) n'est pas largement dimensionnée.

MichelR

29 août 2006

Navik
Depuis que j'en ai installé un sur Swanee, je ne pourrais plus m'en passer. Je ne regrette pas d'avoir remplacé ma plate-forme de bain + échelle par cet engin.
Je n'avais avant qu'un PA assez ancien (AS 100 Plastimo) sur barre à roue et il est particulièrement vorace au portant dans des conditions musclées.

Mise à part le fait dela conso électrique nulle et de son efficacité du près au grand largue (au vent arrière, il faut des conditions bien ventées), ce qui me plaît le plus, c'est le SILENCE !!

Beaucoup pensent que ce genre d'engin n'est réservé qu'aux tourdumondistes rétrogrades. C'est totalement faux et je m'en sert même pour une sortie de quelques heures.

La mise au point est certes subtile passé le grand largue : il faut jouer des tensions de drosses de l'équilibre de barre, mais il barre soubent beaucoup mieux que le PA dont je ne me sert plus qu'au moteur.

Donc, allez-y, essayez !
On peut trouver des Naviks d'occase pas trop chers (autour de 500€).

29 août 2006

navik
sur un sept metres, ca bouffe de l espace, mais je m en sert aussi tout le temps, il faut effectivement du vent apparent pour bien marcher, ce qui n empeche pas Takari de naviguer sous spi avec un vent apparent d environ 5 nds, bien sur plein vent arriere ca marche po....

Mais si c est pour la sortie a la journée, d autant plus en kelt 6,20, pilote electrique....

29 août 2006

je suis un adepte inconditionnel du conservateur
J'ai un ATOMS qui a très bien marché sur un vieux gréement aurique, même au vent arrière et maintenant sur mon rêve d'Antilles.

Tout est dans les réglages quelle que soit l'allure et quelle que soit la force du vent. Pour cette dernière, il suffit d'avoir deux aériens. Le normal à partir de force 3 et un deux fois plus grand pour le petit temps.

Mon Atoms emmenait mon vieux gréemet plein vent arrière avec un grand foc bordé plat, GV + flèche complètement débordés sur la bonne panne sans broncher. J'ai augmenté la pale d'origine de 30% environ. (J'ai le modèle standard.

Avec le rêve d'Antilles, au vent arriere, génois roulé partiellement sous le vent bordé sur la bôme et inter au vent débordé sur tangon, force 8 je suis revenu des Scilly jusqu'en manche est d'un seul bord sans problème à 7/8 noeuds en 48 heures, GV rabantée.

Au près, n'importe quel "BON" bateau BIEN REGLE navigue barre amarée. Le régulateur n'est là qu'au cas où (vague traitresse qui fait dérouter) Il n'est vraiment utile qu'aux autres allures.

Par contre, j'ai aussi un autohelm 2000 ....quand il y a pétole complète pour marcher avec la bourrique. Il n'y a plus de problème de consommation puisque la bourrique tourne...et charge.

Le vent est irrégulier par définition tant en force qu'en direction, par conséquent, suivre un cap compas donné fait que le bateau est pratiquement toujours mal réglé (pilote automatique). C'est l'avantage du régulateur. Et en plus, il est silencieux.

Pourquoi toujours vouloir foutre de l'électronique là où il n'y en a pas besoin.

Bémol, il paraît (mais personne ne l'a jamais démontré à ma connaissance) que le conservateur fonctionne mal sur un 60 pieds open. raison invoquée, le vent apparent est trop pointu...peut-être. J'attends une démonstration probante.

En tout cas, avec mon camion, il n'y a pas photo.

Conclusion, il faut les deux : un bon conservateur pour aller sous voile et un petit pilote électrique pour la pétole avec la bourrique.

30 août 200616 juin 2020

Mon pilote connecté à la girouette me donne le même résultat
C'est vrai qu'un pilote connecté au compas te fais avoir, en pratique, un bateau toujours mal réglé, ou alors de demande de régler en quasi permanence. Le régulateur te permet de conserver le même angle de vent apparent et, en théorie, d'être donc toujours bien réglé en suivant le vent.
J'arrive à ce résultat en choisissant le mode "vent" de mon pilote simrad TP 22, qui est connecté, via nmea, à ma girouette tacktick.
Cela m'apparait bien plus simple d'emploi qu'un régulateur, et me dispense du méga encombrement. Bien sûr, cela consomme (0,5 A/H).
Mais surtout, cela n'est pas la panacée et ne marche, en pratique, qu'au près. J'ai un cata rapide. L'angle Vent Apparent / Vent réel est important (au près VA 25°, VR 50°, et, abbatu, facilement VA 65° pour VR 120°). Donc dans les conditions un peu abattues, le pilote en mode vent se pert facilement en faisant ralentir le bateau (tu loffes sans border, les voiles décrochent, tu ralenti et donc tu conserve le même vent apparent pour un angle avec le vent réel beaucoup plus fermé). En gros, tes voiles commencent à fasseyer, tu n'avances plus, t'es à 30 ou 40° de ta route et ton pilote est tout content de son bon boulot.
Je pense quand même, en cotière et en famille (c'est à dire avec l'idée que la plage arrière est utile pour se baigner) que le pilote reste la solution la plus évidente.
Jacques

30 août 2006

regulateur d allure
Je suis entièrement d'accord avec Maraudeur sur l'utilisation du régulateur en croisière.Le pilote ne sert qu'au moteur.

30 août 2006

Et pour quelques ampères de plus...
... je préfère le PA sans hésitation.

Bon c'est quand même un peu fini la nav à la Moitessier. Donc ce bazar qui vous pourrit le tableau arrière et vous empêche de monter/descendre confortablement de l'annexe, je le met aux musée des Arts et Métiers.

De plus c'est quand même mécanique avec tout autant de possibilité de pannes. Avec un PA (du type ST 4000) si vous avez prévu un vérin de rechange, vous êtes paré.

Comme de toute façon vous avez prévu panneau solaire et/ou éolienne, ce n'est pas l'électricité qui vous manquera pour nourir la bête.

2 transats à mon actif avec juste un PA

30 août 2006

Une transat entière
avec "bzzzzzz, bzzzzzz" jour et nuit ?

01 sept. 2006

Et tu oublie le pchuiuiuiiuiuuitttt....
... de l'éolienne ! Dernière transat en décembre avec juste l'équivalent d'un foc n° 1 comme voile car l'alizé était soutenu. Au moins n'ai-je pas manqué de courant...

30 août 2006

Finot,
Consulté il y a plus de 10 ans m'avait dit que la régulateur d'allure était à ranger à côté du Technifrance et sa ferrite. Avec un 10 m., je suis parti de Marseille pour les Antilles en solo avec 3 ST 4000 (la trouille) (j'en ai revendu 1 à l'arrivée) et je n'ai jamais tenu la barre. J'avais une Aérogène 4.
Le même pilote m'a servi encore pendant 5 à 6000 milles là-bas. J'ai remplacé le petit moteur et c'est tjrs OK. Les mêmes compas et tableau sont toujours en place.
Mais ce cas n'est évidemment pas démonstratif.

01 sept. 2006

Mouais
OK, c'est vrai que c'est du "low-tech", mais je ne supporte pas le bruit du PA :scie: , sauf au moteur...
De plus, comme c'est basé sur le vent, je trouve ce système plus "cohérent" avec l'esprit d'un voilier :pecheur: , c'est mécanique pur, facile à réparer, ne consomme rien, etc.

01 sept. 2006

et j'ajouterais Gilou
Notre problématique est-elle de prendre notre plaisir ou d'être au top de la technologie...

Tu me dira on peut faire passer la techno en first place....pour son plaisir.

Mais comme tu l'auras deviné, je partage ton point de vue à 200% mini.

03 sept. 2006

Juste une petite

précision pour ceux qui disent qu’un pilote automatique ne tient pas au portant dans la houle, c’est tout à fait normal si vous êtes en mode vent apparent, puisque la vitesse de la barque varie fortement entre la montée et la descente de la vague !
Problème d’ailleurs identique avec l’aérien d’un régulateur d’allure (mais là, pas de remède possible)

Pour éviter l’impedimenta, il suffit de passer en mode vent réel !
Bien entendu, mais ça je suppose que vous le savez, n’oubliez pas de lisser les infos provenant de la girouette en fonction de la force du vent...

pfffzzzz

PS: Heu vous connaissez ma diplomatie légendaire, aussi je pense que le régul et le pilote sont complémentaires et que tous les deux ont leurs places à bord ! ;-)

03 sept. 2006

d'accord avec Cobra
quand il dit que les 2 ont leurs places à bord...
Un petit bémol : lors d'une traversée du golfe de gascogne, le vent 6 à 7 B est bien établi au vent arrière, 2 ris dans la GV et l'inter tangonné, l'ATOMS a tenu sans faiblir, malgré le petit Q de notre canot' de l'époque....

05 sept. 2006

Le pilote ou le conservateur ne font pas tout
Au vent arrière, 2 focs d'égale surface (en papillon - un de chaque bord) tireront toujours le bateau dans le lit du vent alors qu'une combinaison GV foc tangonné conduira immanquablement au lof ou à l'abattée selon le système de vague.

Le spi envoyé seul est pas mal non plus, GV rabantée.

03 sept. 200616 juin 2020

Bien sur que ça fonctionne,

je parle juste de la différence entre-le ça va et l’optimisation de la trajectoire, et là, on en voit des vertes et des pas mure…

Notez que ça ne me regarde pas, chacun faisant ce qu’il veut ! :alavotre:

pfffzzzz

visite au phare des Roches Douvres

Phare du monde

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