Intérêt d un voilier quillard

Bonjour après avoir possédé un 420, un oceanis 311 DL,un micro DI,un djinn 7 DI et a présent un SO 24.1 DI,je me pose la question de mon futur voilier idéalement 10m deriveur intégral bien entendu avec un très faible tirant d'eau 60 cm.
Mon domaine de navigation n' est jamais très lointain des côtes, et j aime bien aller là où les autres ne vont pas , petits port...
San vouloir vexer personne,je me demande pourquoi il y a plus de bateau avec quillard par rapport aux tirant d eau mobile.
Par exemple,l lorsque je navigue tout près des côtes avec mon DI , dérive légèrement baissé, je sais qu'il me reste encore une marge de manœuvre si je talonne, je remonte la dérive et je repars même si la marée descend.
Avec un quillard, soit ça casse , soit on reste planté, donc on prend pas les mêmes risques et pour moi on ne fait rien,je me trompes ?

L'équipage
10h

Remonte au près à côté d'un quillard, tu comprendras :)


tiktak:Voilà ·le 04 août 22:47

Et d'autant plus quand le vent monte, un quillard grand tirant d'eau est beaucoup plus sécurisant.
La bonne alternative semblerait être la quille relevable, comme sur les Pogo, Django, Malengo, certains First.


outremer:Avec un quillard à quille relevable il faut IMPERATIVEMENT bien connaitre la courbe de stabilité quille relevée pour ne pas se mettre par ignorance éventuellement en situation dangereuse. A noter en situation très limite et avec de l'eau à courir avec un DI on relève la dérive, ce qui n'est pas intuitif, pour laisser déraper le bateau. Et avec un DI par principe on réduit plus tôt. Dans tous les cas, quillard ou DI les grandes inclinaisons sont inutiles et très contreproductives, et naturellement sont dangereuses pour un cata.·le 04 août 23:13

La première raison est que la majorité des voileux pratiquant les monocoques ne savent pas que les voiliers à très faible tirant d'eau existent et quand ils le savent en comprennent rarement les principes de fonctionnement, les avantages et les contraintes associées. ce qui fait qu'ils ont systématiquement des idées fausses sur le sujet?
En plus comme ils ne pratiquent que la mer le large et les ports ils ne connaissent pas les plaisirs de remonter les estuaires. En outre beaucoup sont sensibles à la pseudo impression de vitesse du près, imaginant qu'en dehors du près aucune autre allure n'existe alors que le près fatiguant justement on cherche à le minimiser en grande navigation. Dans cette optique rien n'existe hors du quillard et naturellement alors le DI est donc très mal vu alors que son défaut principal est surtout d'être surlesté par rapport au quillard.
Naviguer avec un DI est vraiment super quand le but de la navigation est surtout de se rapprocher de la côte plus qu'un quillard ou d'échouer à plat et en sécurité très facilement.
Et le catamaran de voyage qui associe faible tirant d'eau et navigation presque à plat, tout en n'étant pas lesté, s'est tres fortment developpé


Now:C'est un peu n'importe quoi cette explication...·le 04 août 23:40
Fabien83:Surtout que la question se pose aussi pour les catamarans... Mais je ne suis qu'un ignorant/imbécile en quillard donc mon avis importe peu. ·le 04 août 23:48

Un quillard va aussi très près du bord même dans des endroits exigus car à un mètre près quand tu regardes bien les cartes on ne sera jamais loin de toi.
Quand tu navigues comme le disent très bien les autres cela n’a absolument rien à voir à part quelques exceptions citées. Pour moi navigant essentiellement en Bretagne, un bateau qui remonte au vent est un gage de sécurité en cas de temps changeant et tu arrives souvent plus vite à l’endroit tant attendu où convoité
Dernier truc, en cas de talonnage, contrairement à ce que tu penses c’est beaucoup plus solide et aussi pas de mécanique à entretenir ou à réparer
Voili voilou


C'est drôle parce qu'en ce moment une autre discussion à pour thème:
le talonnage d'un quillard. Perso j'ai pu voir à La Rochelle un grand quillard de la Volvo Race sorti après talonnage: les dégâts était énormes !!


Woozoo:Oui et un imoca sur un ofni aussi. Mais bon nous on va à 4/6 noeuds…·le 04 août 23:43

Hello,
Il y a 2 ans, j'ai fait Bocas del Toro- Guatemala en même temps qu'un couple à bord de son Via 42.
J'ai pu, malgré leur avis"c'est impossible, tu n'y arriveras jamais, etc
.."monter plein Nord et arriver à Guanaja sans encombre, au près serré.
Eux ont dû commencer par tirer un bord jusqu'à hauteur des San Blas, avant de trouver un angle correct.
Résultat, 2j de plus à se faire brasser, alors que je n'avais même pas eu le mal de mer durant les 4j de nav.
On s'est ensuite retrouvé au mouillage au Rio, à quelques 10 saines de mètres les uns des autres.
Ah, ensuite ils avaient eu à sortir leur bateau en urgence, leur dérive étant restée coincée en position basse...🙄


39m38m

A chaque fois que je me suis trouvé sur le même bord qu'un dériveur (certains en Alu sont facilement reconnaissables) ils finissent par mettre le moteur et tirer tout droit.
Sans parler de l'angle de remontée au vent à largement+15 voir +20°.
Ça a sûrement des avantages mais en méditerranée je ne vois pas trop l'intérêt.
Mais vu le faible pourcentage de voiliers quillards ou dériveurs qui naviguent à la voile c'est un débat très théorique.


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