Intensité de coupure du disjoncteur thermique

Les caractéristiques d'un guindeau Lofrans X2 1000W indiquent : "Intensité : 117A".

Information peu précise s'il en est.

  • Faut il considérer que l'intensité est toujours de 117 A dans le circuit d'alimentation du gindeau ?

  • Quelle doit être l'intensité de coupure du disjoncteur thermique placée dans le circuit sachant que ceux qui sont proposés vont de 20 à 135 A (série dite "185").

Merci d'avance des réponses.

L'équipage
09 juin 2012
09 juin 201209 juin 2012
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A priori, 117A font plus de 1400W, donc c'est vraiment une intensité de pointe au moment où ton guindeau force tant que le moteur cale.

Si tu veux protéger le moteur, tu mets un thermique à 1000W, c'est à dire autour de 85A.
Le seul problème, c'est que tu risques de devoir patienter souvent au relevage du mouillage pendant que le thermique refroidit après avoir sauté.

Ou alors, tu le mets à 120A, ce qui devrait proteger contre les grosses surcharges et prévenir une fonte de bobinage, et à toi d'éviter de laisser le moteur caler en soulageant le mouillage à la remontée.

enfin, je crois

09 juin 2012
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Bonjour,
Cette intensité est l'intensité maxi nominale (In) consommée par le moteur, pas l'intensité de démarrage forcément plus importante. Après, en fonction du poids de la chaîne, de l'ancre et de la résistance du mouillage, on doit approcher les 117 A sans les dépasser, tout ça avec Vn de 12 volts.
Donc un disjoncteur thermique de 120 ou 125 A sera bon et ne déclenchera pas intempestivement, à condition que la section des câbles d'alimentation soit correctement calibrée et le DT posé au plus près du moteur de guindeau.

09 juin 2012
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Gilletarom, pour info j'ai un guindeau Lofrans X2 1000W, et j'ai laissé le disjoncteur d'origine de 75A.
Jamais eu de problème depuis son installation, jamais eu à le réenclencher.
Faut dire aussi que je soulage le guindeau lors de la remontée de l'ancre, en avançant avec le moteur du bateau.
Sinon je pense qu'un 100A suffit largement, et il me semble que c'était ce qui était préconisé dans la notice de montage du guindeau.

09 juin 2012
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Tiersp, merci de ton témoignage.
J'avais poursuivi mes recherche et j'étais arrivé, aujourd'hui à la conclusion qu'un 100 A convenait parfaitement.

09 juin 2012
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Le disjoncteur doit protéger le guindeau ET la ligne sinon il faut un mettre un deuxième au départ de la ligne .
Un disjoncteur thermique est fait pour protéger contre un court circuit ou une surcharge prolongée .
Il ne doit pas se déclencher toutes les cinq minutes .
Le calibre à adopter est celui préconisé par le fabriquant du guindeau ;-)
Mais j'ai un doute sur les caractéristiques et la fiabilité des disjoncteurs thermiques qu'on trouve chez Uship et autres .

09 juin 2012
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Deux disjoncteurs ... Drôle d'idée. Un seul suffit .... sauf si on n'a pas confiance dans le matériel.
Sinon, dés que le courant est coupé, qu'il le soit à un endroit ou à un autre de la ligne, la protection est tout aussi efficace. Les électrons ne continueront pas à circuler.

10 juin 2012
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Il est d'usage de protéger les lignes .
Un court circuit est toujours possible : vibrations, frottement, un écrou qui se deserre, ... .

10 juin 201210 juin 2012
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Dans le cas qui nous occupe, le peu de données nous fait zoner dans la pifométrie.

Il est indispensable de connaître les caractéristiques détaillées du moteur à alimenter. Sinon la déterminer par des essais avec les appareils de mesure adéquats et l’alimentation dispo à bord (Nbr et type de batteries…).

Avec 2 disjoncteurs en cascade sur la ligne on va se compliquer la vie… (sélectivité)

S’il ne doit y en avoir qu'un, c'est à l'origine (en amont de la ligne) avec un calibrage compatible avec la « demande » guindeau. La section de la longueur de câble doit être dimensionnée en conséquence. (c = (?.L.I.k) / s

c = chute de tension en volts
? = résistivité en ? / mm²/ m (cuivre ~ 0.017? _ Alu ~ 0.027)
L = longueur du câble x 2 (on est en continu)
I = intensité en Ampères (on laisse tomber k dans le cas qui nous occupe)
s section d’un conducteur du câble en mm²

Le disjoncteur:

Sera de préférence magnéto-thermique du type courant continu.

Son calibre thermique par construction entraîne sa disjonction par légère surcharge sur une longue durée. La norme fixe un point caractéristique de sa courbe à 1.05 fois son calibre nominal à une heure…

Sa courbe de disjonction magnétique peut être de différents types (cf les catalogues), retenir pour le cas qui nous occupe la courbe « D » qui fait déclencher instantanément entre 10 et 14 fois son calibre nominal, c'est-à-dire sur défaut franc (à condition bien sûr que la batterie puisse arriver jusqu’à cette valeur sinon reprendre « l’étude » avec une courbe moins « dur »).

Le calibre nominal est le thermique, l’intensité pour lequel le disjoncteur est vendu et supposé tenir indéfiniment la charge à 20ºC pour les séries « Grand public » 40ºC pour utilisation industrielle pro.

Les catalogues constructeurs fournissent en détail les corrections à apporter au calibre en fonction de la Tº ambiante de fonctionnement.

En fonction des caractéristiques électriques connues du moteur du guindeau, on choisi le disjoncteur sus nommé compatible avec l’intensité continue que le moteur du guindeau peut supporter sinon en permanence au moins pendant le temps de l’opération de levage.

Puis on vérifie avec la chti’t formule au dessus que la tension rendue aux bornes du guindeau (au bout du câble installé en réel) est compatible avec le fonctionnement de l’ensemble.

Enfin c’est ce que moi je ferais pour ne plus entendre parler du guindeau en exploitation… :tesur:

Une des raisons pour lesquelles mon bateau ne fera que 6.70 pour 900kg à vide, ça m’évitera le guindeau. (rubrique downsizing ) :-D

10 juin 2012
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Là, rien à rajouter ;-), et je plussoie sur le fait de n'avoir qu'un seul DMT.
Pour ce qui est de le trouver chez un ship... n'importe quel vendeur ou grossiste électricien fera l'affaire.

2015-08-02 - Entre Canna  et Tobermory (Ecosse)

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