Hydrogénérateur ou Moteur pour une transat

Bonjour,

A bord malgré 3x90W de panneaux solaires, je n'arrive pas à être autonome en nav car dès qu'il fait gris le rendement des panneaux s'effondre.

En complément j'hésite entre un Aquagen4 ou tout simplement faire tourner le moteur avec les risques que cela comporte (entrée d'eau bouchée...).

J'ai 300AH de batterie et je charge environ 60Ah/jour avec les panneaux mais la nuit à cause du radar on consomme 65Ah.

Le radar tourne en permanence car le mode veille ne fonctionne pas bien, à chaque sortie de la veille des échos fantômes apparaissent une fraction de seconde puis disparaissent mais trop tard pour ne pas déclencher l'alarme.

Merci
Fab

L'équipage
09 sept. 2008
09 sept. 2008

ne faudrait-il pas
résoudre d'abord ce pb de radar ?
problème de gain trop sensible ?

sinon, il a déjà été dit sur ce site maintes fois qu'un moteur de bateau n'est pas la solution pour recharger les batteries, il n'est pas conçu pour, et quid à la gite ?

augmenter la puissance du parc batteries de servitude, pose d'un 2eme alternateur moteur ?

09 sept. 2008

contradiction ....
"il a déjà été dit sur ce site maintes fois qu'un moteur de bateau n'est pas la solution pour recharger les batteries"

"pose d'un 2eme alternateur moteur"

Hummm ..

logique logique :reflechi:

en revanche sur le blog de françois, il parle d'une génératrice de plus de 300 A sur son moteur ..
avec des batteries adaptées aptent à encaisser un courant de charge important, ça doit être top ..

querlques infos technique sur ce produit serait syma ...

09 sept. 2008

ça ne sert à rien ...
avec 300 Ah de batterie, avoir un second alternateur n'apportera rien.

le moindre moteur aujourd'hui ia un alternateur d'au moins 60 AH (hormis quelque Hitachi)

et 60 AH c'est déja trop pour 300 Ah de batterie, tu peux mettre, deux ou trois alternateur dans cette configuration le courant de charge admisible par les batteries ne permetra pas de charger plus vite.

09 sept. 2008

Et ca ?
ca vaut quoi ???? (J'y connais rien hein !)
pdf.directindustry.fr[...]58.html

09 sept. 2008

pas contradiction
mais solution pour moins faire tourner la bourrique !

09 sept. 2008

Confusion (s) ?
- La puissance d'un alternateur ou de n'importe quelle source de charge est donnée en "A" (ampères), ce qui est une intensité.

  • Les "Ah" (ampères/heures) concernent plutôt la capacité des batteries.

  • [i]"et 60 AH c'est déja trop pour 300 Ah de batterie"[/i]... ben non ! 60 [b]A[/b] pour une batterie de 300 [b]Ah[/b], ce qui correspond à C5, est pile poil ce qui est quasiment idéal dans cette configuration.

  • Sauf qu'en pratique : un alternateur de 60 A avec son régulateur d'origine va pouvoir fournir cette intensité qu'avec une installation (câblage) vraiment optimisée... ce qui est rare.

  • Toujours en pratique, cet alternateur ou super bien câblé ou optimisé par un régulateur "intelligent" extérieur va en effet fournir l'intensité annoncée... un certain temps avant de griller car pas conçu pour travailler en continu à son intensité nominale.

  • D'où l'habitude qui peut en effet paraitre bizarre de monter un alternateur auxiliaire plus puissant mais surtout conçu pour travailler en service continu !

Ceci dit, une batterie de 300 Ah pour ce programme me semble nettement sous dimensionné : il en faudrait raisonnablement le double...

_/)

09 sept. 2008

un alternateur d'arbre
serait ce montable sur votre bateau ?

09 sept. 2008

En vrac
J'avais bien noté l'histoire du rapport de 1:5 entre la capacité de l'alternateur et du parc batterie, je n'ai donc pas fait poser de 2ème alternateur.

Les batteries sont de technologie AGM qui supporte mieux de descendre jusqu'à 150Ah de décharge.

Pour le radar, ce n'est pas vraisemblablement un pb de gain puisque ces échos noircissent l'écran pendant 1 sec puis disparaissent. Un peu comme s'il n'y avait pas de filtre pendant une seconde puis que le filtre du gain fonctionnait ensuite. Mais ce délai d'une seconde suffit à faire sonner l'alarme.

Le bateau étant aux Canaries tout seul, je n'aurais pas vraiment le temps de faire des essais avant.

L'alternateur d'arbre n'est pas montable. Au final soit c'est moteur pour recharger les batteries et j'ai un peu peur d'une panne de ce coté là soit l'aquagen mais sans le régulateur car je n'aurais pas le temps de tout poser.

09 sept. 2008

Précision
Je n'utilise pas le pilote mais un régulateur d'allure.

09 sept. 2008

C'est bizare
D'après tous les témoignages écrit ou entendu sur la production d'énergie des voyageurs, les panneaux solaires ne viennent pas en premier. Ils sont installés en complément d'une autre source.
le plus généralement une éolienne.Il y en existe de très performantes en fonction de la taille de votre bateau; et un seul panneaux solaire serait suffisant pour compléter.
donc dans votre cas, je dirais l'aquagen. l'utilisation du moteur ne viendrait qu'en cas ultime.
JJ

09 sept. 2008

Choix
Le choix a été de ne pas prendre une éolienne en contre partie de 3 panneaux.

Couillonement je pensais qu'il n'y avait pas de nuages aux Canaries ni Madère. Ben c'est pas vrai.

Je précise néanmoins qu'au mouillage même avec juste quelques éclaircie les px solaires suffisent amplement.

11 sept. 2008

Chargeur de quai + generateur
j'ai aussi eu ce problème en transat ou navigation de plusieurs jours.
Ma config,
Bat:300Ah
Panneaux:130W
Eolienne Rutland:allez 4h pour 20nds...
au final insuffisant (pilote auto)
Pour charger chargeur de quai criteck 35A alimenté par un petit genererateur honda 1000W,et 2 à 3H d'horribles ronrons pendant tes quarts de nuit sous les étoiles ! mais ca marche...le rendement est incomparable avec celui de ton moteur/alternateur
Je n'utilise pas de radar mais un AIS (200ma....)

13 sept. 2008

usines à gaz
effrayé par l'insondable profondeur de vos problématiques, je me demande si vous n'avez pas omis d'intégrer le paramètre "simplicité" dans vos usines à gaz. La veille ne s'effectue pas au radar mais avec les yeux. ON utilise le radar lorsqu'un doute existe sur la route d'un bateau à proximité, ou dans la brume évidement.
avec 200 ampères de batteries servitude, un alternateur d'arbre et 160 watts solaires, j'alimente un pilote NKE, un frigo basique, mes ordinateurs portables, la BLU en émmission, le radar, la VHF en veille permanente, les feux de route reglementaires (mais économes en énergie bien que sans leds), la veilleuse de table à carte la nuit (5 watt en permanence).
Mais évidement, tout cela ne fonctionne pas tout le temps ni forcément au même moment, et lorsque les conditions l'imposent, je fais l'impasse sur ce qui n'est pas indispensable.
2000 milles cet été pour confirmer que je ne rêve pas, et qu'il manque à certains de nos matelots un minimum d'esprit marin.
Alex

13 sept. 2008

question de choix ...
Chacun navigue comme il aime , et pour moi il n'y a pas de mérite particulier ni "d'esprit marin" à utiliser son bateau avec le moins possible d'énergie électrique, ou d'eau, ou de savon ... :heu:

En navigation, c'est probablement l'hydrogénérateur ou l'alternateur d'arbre qui est le plus "rentable", puisqu'il permet de récupérer entre 100 et 15O Ah par jour quel que soit la météo, du moment que le bateau avance ...

Son inconvénient est que pour les voyageurs habituels, le temps de navigation longue durée ne représente guère plus de 10% du temps passé à vivre sur le bateau, et donc qu'il faut de toute façon d'autres sources d'énergie pour les 90% du temps restant :reflechi:

Le problème sérieux de l'usage du moteur de propulsion c'est le problème de sa lubrification avec de la gite.

14 sept. 2008

Relativisons ...
le lessivage est aussi une question de proportion entre les heures "sous utilisé" et les heures à utilisation "normale". Les diesel dans les automobiles sont souvent sous utilisés également ;-)

En traversée, si on se sert du moteur principal pour charger, il est évident qu'on embraye l'hélice quand on charge les batteries, ça évite complètement le problème du glaçage. Reste le problème de la gîte.

Un parc batteries convenablement choisi avec l'alternateur bien choisi aussi, doit éponger la consommation journalière en 1.5 heure de moteur environ: le parc doit faire 4 à 5 fois la consommation journalière, et l'alternateur 1/4 de la capacité du parc.

Dans ces conditions, les jours où les panneaux solaires ne sont pas suffisants, le moteur épongera le manquant le plus souvent en moins d'une heure.

14 sept. 2008

???
Dis, aroc, pas très aimable tout ça :heu:

.. tu n'aimes pas trop qu'on argumente rationnellement et sans dramatiser tes positions radicales dans divers domaines :reflechi:

Relis les fils sur le glaçage, tu verras que tout le monde est d'accord pour dire que cela existe, et qu'il y a même de bonnes explications ...

... mais tu verras aussi que le constat pratique est que sur les moteurs de bateaux actuels il y a peu de problèmes de ce genre, hormis les cas extrêmes d'usage dévoyé assez marginaux. Et qu'il n'y a pas de quoi affoler un gars qui pense se servir quelques heures de son moteur pour charger sa batterie.

14 sept. 2008

question de goût
Oui Robert, chacun navigue comme il aime. Néanmoins, chercher à minimiser les emmerdements reste un bon moyen de passer du bon temps à bord.
Pour moi d'autre part, le problème de la charge au moteur est plus le lessivage des cylindres que le risque de désamorçage de la pompe à huile, qui impose qu'on n'utilise pas le moteur lorsque la gite dépasse 15° permanents et 25 occasionnels.
Un Diesel qui tourne sans "charge" s'use plus vite.
Alex

14 sept. 2008

si tu veux avoir raison
je te laisse tes avis Robert.
avec des conseils comme les tiens, des gens comme moi ont bien gagné leur vie sur le dos des pôvres tartes qui les ont écoutées. Ecoutez bien Robert les matelots, mais ouvrez grand vos portes-monnaie :)))

Fin de transmission.
Alex

14 sept. 2008

Hydrogénérateur
Je viens d'effectuer plus de 12000 milles, ia le Sénégal, le Brésil et la remontée vers le Vénézuela.
J'ai deux panneaux solaires et un hydro. Aucun problème de consommation.
Conseils pour utiliser l'hydro :
- avoir plusieurs pales de dimensions différentes :
90 mm et 115mm. Au près si la vitesse ne dépasse pas 6 nds il faut utiliser celles de 115mm.
Au portant, surtout dans les alisés il faut utiliser les petites. Dès que la vitesse dépasse 6 à 7 nds, les pales ont tendance à sortir des vagues biens formées. Lorsque les pales retouchent l'eau, il y a un a-coup, qui à la longue finit par casser une pale.
Au cours de la traversée Dakar Salvador j'en ai cassé deux, car j'ai trop attendu pour effectuer le changement.
L'hydro fonctionna it la nuit, les panneaux le jour. Parfois les deux dans la journée. Bien sûr pour pêcher il faut le rentrer.
Pour conclure, je possède cet instrument depuis plus de 10 ans, et je ne peux pas m'en passer.
Dernière recommandation, bien régler la longueur de la corde reliant la turbine à l'alternateur.
Amicalement

14 sept. 2008

Avis différent...
Bonjour,

Aroc, je ne partage pas complètement ton point de vue sur la veille, mais je reconnais volontiers que je n'ai pas ton expérience.

La veille optique est bien sûr indispensable en navigations côtières.

Mais au large je ne vois pas bien ce qu'elle apporte. De nuit ce qui pourrait être dangereux sera invisible. (Cétacés, containers...)

Par contre je trouve que la veille radar (avec le pilote auto)a complètement changé les nav hauturières. On prend très bien les cargos à 25N, bien avant de les voir à l'oeil nu. En les plottant (pelotant) on suit très bien leux cap...

Suis-je un skipper dangereux ?
A+ Sergio

15 sept. 2008

Pas exclusifs
Lorsqu'on prend nos quart à deux, on effectue bien sûr une veille visuelle + au radar car on effectue un tour d'horizon que toutes les 20 minutes.

15 sept. 2008

précisions
bon, je reviens sur le fil malgré mon précédent post.
Rien que cet été en nav dans le golfe de Gascogne, j'ai été obligé de me dérouter (vraiment obligé sinon collision) 6 fois. La veille optique a été renforcée par un coup de radar deux fois. Une de ces deux fois, la mer était tellement mauvaise que je radar n'a pris le bateau de pêche voisin qu'à un quart de mille.
Conclusion, pas moyen de se fier uniquement au radar.
Mais l'origine de ce fil causait de disponibilité d'énergie à bord. Dans ce cadre, j'ai utilisé une dizaine d'ampères avec mon radar, c'est à dire rien.

A propos de veille, je maintiens que la veille au radar est dangeureuse. Je me suis fait aborder par un voilier au large de Galapagos, dont l'équipier ne veillait qu'au radar (par temps calme)
La nav en solitaire comporte des dangers, dont celui de ne pouvoir assumer une veille permanente. Je ne condamne pas la nav en solitaire pour autant, je dis juste que c'est plus dangereux que la nav en équipage.
Je met mon radar en alarme lorsque je sens que je ou mon équipère préférée est fatiguée, question de bon sens. Cela n'empêche pas que cela ne vaut pas une veille optique attentive.

A propos de glaçage des cylindres, ma réponse sèche à Robert est due au fait que lorsqu'un voilier avance, embrayer en avant ne provoque pas la charge du moteur puisque l'avancement du voilier entraine déjà l'hélice. Avancer des arguments de ce genre me laisse pensif sur ses compétences, mais tout le monde peut se tromper. Moi aussi mais là, je ne crois pas.
Alex

15 sept. 2008

j'oubliais ...
le rendement d'une hélice n'étant pas merveilleux, la diminution de la charge appliquée au moteur est encore plus faible que celle décrite ci-dessus.

15 sept. 2008

Révisions ...
Le H.S. de Loisirs Nautique "Moteurs Marins" traînant pas loin de mon établi, je me suis mis à quelques révisions (aroc, tu me fatigues :heu: )

Donc une jolie figure abaque nous apprends que un voilier ayant 10m à la flottaison (12m de coque environ pour une carène moderne habituelle ) dissipe 15 CV à 7 noeuds et 30 CV à 8 noeuds.

Si donc il va à 7 noeuds à la voile seule, et qu'on met en marche le moteur à la vitesse qui le ferait aller à 7 noeuds aussi, on double la puissance disponible (voile + moteur) et le bateau ira donc à 8 noeuds, ce qui fait que le flux de l'hélice sera quasi inchangé, la vitesse d'entrée sur l'hélice n'ayant presque pas bougé (de 7 à 8 noeuds en entrée d'hélice).

On a donc bien l'ordre de grandeur que je citais de mémoire dans le premier message, le moteur reste chargé comme s'il n'y avait pas de voilure, en gagnant 1 noeud de vitesse.

Bon, allez en paix et sans crainte pour vos cylindres, vous qui mettez le moteur en même temps que les voiles :aurevoirdame:

15 sept. 2008
16 sept. 2008

touché!
si la théorie le dit, je m'incline bien bas.
ya que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, mais n'allez pas prouver demain que Robert s'est trompé, ok? Changer d'avis tous les jours, c'est un peu imbécile aussi.
:))
et puis je m'en fiche, je ne charge pas mes batteries avec mon moteur ;))
Alex

16 sept. 2008

quelle sagesse!
n'est il pas?

Alex ;-)

15 sept. 2008

Radar extrèmement utile
je comprends très bien Aroc qui prône la simplicité. C'est vrai qu'on a tendance à ajouter de la sécurité électronique et du confort - peut être un peu trop -ça entraine des parcs de batteries très importants et des pb d'energie et de budget aussi.
Cela dit il y a quelques indispensables. Le radar en fait partie.
Il est dangereux de dire que la veille ne se fait qu'à l'oeil. Il suffit d'un coup de fatigue, d'une inattention et le cargo est sur le bateau avant la veille suivante.
Et comment font les solitaires sans radar ? Dormir par tranche de 20 mn pendant 2, 3 ou 4 semaines ? Impossible. Au bout de 3 ou 4 jours, la fatigue est telle que le tour d'horizon visuel est absolument inéfficace. Le radar est indispensable. Plus que le congel ... ou la douche chaude sous pression !!

15 sept. 2008

hélice embrayée à la voile ...
aroc, l'erreur de ton raisonnement est de croire que l'hélice crée un flux d'eau dont la vitesse est celle du bateau, et donc que l'hélice patinerait dans le vide si la bateau avance à la voile. Si c'était le cas, cela voudrait dire que tu as presque inventé le mouvement perpétuel :heu:

Une hélice de propulsion doit créer un flux beaucoup plus rapide que la vitesse du mobile qu'il fait avancer (plusieurs fois plus rapide, et d'autant plus rapide que le diamètre de l'hélice est petit).

Il en résulte que lorsque le bateau avance à la voile à la vitesse à laquelle l'hélice le ferait avancer sans voile, la charge appliqué sur l'hélice est à peine plus faible, le bateau avance un peu plus vite, mais pas beaucoup, et le moteur est chargé à peu près comme sans les voiles.


PS: pour te rassurer, aroc, voilà en gros comment ça se passe (je rédige de mémoire, sans revoir les leçons de cours avant):

-le voilier avance à la vitesse Vv, l'hélice produit un flux à la vitesse Vh d'une masse d'eau Me. Cette masse Me est relié au diamètre de l'hélice. La poussée développée par l'hélice et égale à la louche F = Me x (Vh-Vv)

-Si le voilier se déplace par avance à la vitesse Vv grâce aux voiles, la force appliquée par l'hélice va s'ajouter à celle des voiles, et la vitesse du bateau augmentera un tout petit peu (p.ex. passer de 6N à 7N). La charge appliqué à l'hélice sera donc un petit peu plus faible puisque Vv deviendra Vv+1N, ce qui fera perdre 15% environ à la différence Vh-Vv dans la force F = Me x (Vh-Vv-1) développé par l'hélice.

En conclusion, on gagne un poil de vitesse du bateau, en perdant un tout petit peu de charge sur l'hélice qui reste presque chargée comme sans les voiles.

15 sept. 2008

Ah ?
qu'est-ce qui est contradictoire ?

Ce qui est dit ci-dessus : le moteur sera chargé convenablement s'il est en marche et embrayé à la vitesse de rotation qui ferait avancer le bateau à la même vitesse que la vitesse obtenue à la voile sans moteur. C'est d'ailleurs une condition favorable pour celui qui charge sa batterie ainsi, puisqu'il aura potentiellement un fort débit de l'alternateur.

Dans ton exemple le moteur est au ralenti.... :heu: et pas à la vitesse de rotation correspondant à la vitesse du bateau, d'où le constat.

Dans le cas d'un catamaran très rapide, on peut arriver à la voile à des vitesses impossibles à atteindre au moteur, et donc il sera impossible de trouver un régime correspondant à la vitesse du bateau. Le moteur sera alors soumis à une charge partielle. D'après les tables, la charge du moteur sera proche de zéro si la vitesse du bateau est entre le double et le triple de la vitesse que prendrait le bateau sous l'effet de la seule hélice à la vitesse où elle tourne. La raison est que la vitesse du flux de sortie de l'hélice propulsive bien calculée est entre 2 et 3 fois la vitesse obtenue pour le bateau. Avec un moteur au ralenti faisant avancer le bateau à 2 noeuds, la charge du moteur sera nulle si le bateau va à 5-6 noeuds à la voile.

En résumé, les moteurs habituels au régime de croisière font avancer un bateau de 12m léger vers 7-8 noeuds. La charge du moteur sera nulle si le bateau avance à la voile entre 15 et 25 noeuds...

Avec un monocoque de voyage courant, c'est pas une situation facile à atteindre sauf dans des conditions météo à se faire peur ... :oups:

16 sept. 2008

vérité et erreur ...
la vérité d'aujourd'hui ...... peut-être une erreur demain !

Il faut considérer une démonstration comme temporaire, en attendant une autre qui sera soit plus fine, soit contraire.

Cet exemple est intéressant:

  • le constat cité par l'anonyme montre que le moteur n'était pas en charge malgré qu'il tournait.

  • analysant plus en détail, on montre que c'est parce qu'il ne tournait pas à la bonne vitesse

  • analysant encore plus finement, on montre qu'un catamaran peut ne jamais y arriver, car il va trop vite.

  • etc ...

Si on s'arrête à une étape intermédiaire, on a soit une erreur, soit une vérité incomplète :heu:

Ce qui est frustrant, c'est que les choses sont rarement simples, ça me rappelle le fil du bateau qui va plus vite que le vent au portant qui a du faire 300 messages et laisser quelques rancunes sur le bas côté :tesur:

Phare d'otrante - IT - 16 juillet 2023

Phare du monde

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Phare d'otrante - IT - 16 juillet 2023

2022