Harnais et chute à la mer

On en parle beaucoup. Mais l'un de nous a t-il déjà vu ou entendu parler d'un navigateur noyé en remorque de son bateau, attaché par son harnais. Jamais entendu parler.....Juste lu sur les forums (un peu tous d'ailleurs). Je me dis donc que cela relève plus du fantasme que de la situation réelle. Vrai ou faux ?

L'équipage
02 nov. 2011
02 nov. 201102 nov. 2011

Je pense que le risque de noyade est de tomber attaché en étant inconscient.

Mais les harnais font je crois de 1 à 2 mètres à partir de la ligne de vie (celle-ci étant dans le cockpit). De plus, il y a les filières à environs 50cms de haut, plus la hauteur du franc-bord.

Je m'avance peut-être, mais il me semble difficile de se retrouver la tête dans l'eau ainsi attaché au niveau du nombril. Reste à mettre en application le théorique... ;^)

02 nov. 2011

Il y a au moins un cas :
le père de Marc Linski .
Voir : www.liberation.fr[...]erranee

02 nov. 2011

La Loi de Murphy a encore frappée...dommage

Peut-être qu'un test personnel, en étant accompagné, aiderait à relever les endroits dangereux du voiliers permettant ainsi d'adapter la sécurité à son propre navire.

02 nov. 2011
02 nov. 2011

L'exemple du père de Marc linski n'est pas significatif. Personne ne sait ce qu'il s'est réellement passé et à mon avis ce pauvre homme devait être attaché dans le cockpit quand le bateau à du sancir, emportant son fils et s'il n'a pas été tué sur le coup ne lui laissant pas beaucoup de chance de regagner le bord dans une mer démontée et peut être effectivement tiré par le bateau.
Quand on est tiré par bout frappé sur l'avant du corps, (la majorité des harnais) la tête s'enfonce dans l'eau. Il est préconisé d'attraper le bout en question et de le tenir fermement au dessus de la tête afin que l'on ne présente plus la face avant du corps mais le dos avec les épaules qui font alors "étrave" nous évitant de boire la tasse.
Le problème du harnais est la politique du moins pire...En solitaire, loin des cotes,chute sans harnais on est mal...près des cotes on est moins mal... Avec harnais si l'on a choisi un modèle intelligent on a des chances de s'en sortir. Les harnais bolero sont des harnais à éviter.
En équipage, il est quand même plus facile de récupérer un homme contre le bord,qu'a la mer.

02 nov. 2011

Si je connais de nombreux cas de pertes humaines à cause de l'utilisation incorrecte d'un canot de survie, je ne connais pas non plus de noyés à cause du harnais.

Par contre, j'ai 13 de mes relations et amis qui sont morts, tombés à l'eau, en mer et un copain miraculé.

Un autre copain, a failli se noyer à cause de son harnais. Heureusement, son voilier chaviré s'est retourné dans un délai raisonnable alors qu'il était coincé sous l'eau dans le cockpit.

bonjour
j'ai acheté une longe en Angleterre qui a un mousqueton à chaque bout.
C'est très pratique en prticulier en sortie ou entrée de cabine. la longe reste amarrée au bateau et on se détache/réattache dans la descente.
Hubert, de Cherbourg

02 nov. 2011

De mémoire, le cas de Martine (?) X, du voilier Pousse Rapière qui est morte car son mari épuisé n'a pas réussi à la remonter à bord.
La seule question qui se pose est de ne pas passer par dessus la filière. Même suspendu entre le liston et l'eau, je ne suis pas sûr que je parviendrai à remonter à bord.
Donc une ligne de vie au centre du coquepit sur laquelle on s'amarre court. Quand on doit se déplacer, on le fait au vent et amarré court en se tenant en plus. C'est la seule façon de ne pas risquer de passer par dessus la filière.

02 nov. 2011

j'utilise le harnais à 3 mousquetons de façon à pouvoir régler au plus court ou si je me déplace je me met sur la position longue dans le cockpit

02 nov. 2011

au moins deux cas documentés aux etats unis. antidote simple, s'amarreur court et avoir 2 longes, chacune avec 2 mousquetons

risque zéro
chute à la mer risque = 90 %
j'ai choisi !

02 nov. 2011

il y a 10 ans cote est us, l'autre cote ouest en 2006 ou 7
dans le deuxieme cas le co équipier a trouvé son copain noyé dans le sillage ... :oups:

02 nov. 2011

As-tu les références de ces 2 cas ?

02 nov. 2011

Ah mais tu pose la question partout :heu:
Voila un cas récent : www.hisse-et-oh.com[...]ustesse

02 nov. 2011

Si je pose la question "partout", c'est qu'il me semble que ce problème en est un vrai, et qu'il nécessite une réflexion, non pas dans le genre "Est-il de mon libre arbitre de me noyer attaché ou pas", mais plutôt dans le style "Est-il possible de faire quelque chose de concret". En des temps immémoriaux, nous avions eu une idée, restée dans les limbes, mais dont le but était que l'homme à la mer, attaché à son harnais, puisse remonter seul à bord, même navire en route.

02 nov. 2011

Le principe de l'idée que nous avions eue.
1) Le bout qui relie le MOB au bateau n'est pas directement frappé sur une ligne de vie ou tout autre point, mais passe dans une poulie elle même frappée sur un point fixe, et revient au harnais du MOB.
2) A l'extrémité du bout qui revient est fixée quelque chose du type ancre flottante , rangée dans un sac fermé par un velcro par exemple.
3) Pour plus de commodité, les 2 bouts sont rangés dans une housse fermée elle aussi, sur toute sa longueur par un velcro.
4) La fixation sur le harnais du bout qui revient est faite par un système de crochet et de pioche.
5) Le MOB à la patouille largue l'ancre. La pression de l'eau libère le crochet de la pioche et fait remonter le MOB vers le bateau.
Nous avions testé, en combines de plonge, par beau temps et belle emr donc dans des conditions idéales. Ca avait fonctionné.

03 nov. 201103 nov. 2011

Je fais et je mets sur le site

02 nov. 2011

Pour ce que je sais, c'est impossible.
Soit il est aidé, soit il est capable grâce à la télécommande du pilote d’arrêter le bateau. Nous avons fait des essais, dès que la vitesse est proche de 1 nœud, il plonge.
Certains modèles de brassières sont équipés d'un outil permettant de sectionner la sangle. Pour autant, on est pas plus avancé

Donc concrètement, seul à bord, la position des lignes de vie et la longueur de la longe est la seule réponse. C'est facile à régler sur un bateau de plus de 4 m de large, illusoire sur de petites unités.

02 nov. 2011

Je ne comprends pas tout mais ça m’intéresse beaucoup. La conception Ce genre de système ne doit jamais s'écarter des principes suivants :

1) ça doit être "Agricole" (des trucs simples qui marchent à tout les coup).
2) Ne pas compliquer le port de ce harnais et garantir la mobilité de l'équipier (On s'accroche, on se déplace, on met le 2eme mousqueton, on se décroche, on se déplace)

Si c'est le cas, il serait sympa de nous faire des petits dessins.

02 nov. 2011

J'y connais rien alors ça m'intéresse.

On a aujourd'hui des gilets qui font également office de harnais.
Très bien.

Reste à utiliser la longe.
Si on ne la met pas assez souvent, voire jamais, c'est bien parce qu'on ne trouve jamais le point d'ancrage idéal pour pouvoir se déplacer sans entrave.

Au cours d'une nuit en Med la semaine passée, alors que je n'avais pas de longe et que je me posais bêtement la question de savoir si j'allais m'attacher (l'idéal étant de s'attacher sans se poser de question, bien sûr !) je me disais que le point d'ancrage optimum était la tête de mât.
Bon, j'ai pas dit qu'il fallait monter en tête de mât pour s'attacher :heu: .

Mais que vaut l'idée de s'attacher court à la balancine par exemple ? Ce qui permet d'être dans le cockpit (bien que trop court pour rester à la barre), d'aller au pied de mât, voire un peu à l'avant du bateau, etc ....

Cette possibilité est-elle franchement débile ? :reflechi:

.

02 nov. 2011

Je ne dirais pas débile... mais comment se rendre de la barre au pied de mat en étant amarré court à la balancine?

02 nov. 201102 nov. 2011

Oui, je dis bien "trop court pour rester à la barre".
Dans le cas d'une nav solo, c'est une autre affaire.

L'idée étant de se dire qu'à partir du moment où tu ne peux pas passer les filières au niveau du bau (c'est à dire que le point d'ancrage au niveau du harnais n'est jamais plus bas que la filière au niveau du bau) tu ne peux les passer nulle part ailleurs sur le bateau.

02 nov. 2011

Le récit (partiel) d'une équipée qui aurait pu mal se terminer si l'HLM avait été seul.

"La déferlante fatale

Soudain une déferlante de 4 m de haut surgit sur les trois quarts arrières. Cette fois je sais que celle-là (vu les tourbillons d'écume qu'elle emmène) va passer au dessus de tout le franc bord du bateau. Je me demande d’ailleurs à partir de quelle longueur de bateau ou hauteur de franc bord, on pourrait l’étaler (avec un 11 mètres on se serait fait avoir pareil). Je cri à chacun de se cramponner aux filières, mais ma voix est emportée par le vent. Je tire désespérément sur la barre avec les deux mains, mais trop tard, comme Géronimo :l’écoulement laminaire passe en perturbé, elle décroche et elle emmène déjà le bateau au lof, dans un virage digne d’un grand schlem à ski. Elle enroule la totalité de la coque dans son creux, en moins de dix secondes comme on roulerait un blessé dans une couverture isolante. Je retrouve la même sensation que lors des nombreux dessalages en dériveur sauf que là ce n’est pas le vent qui nous fait giter. Le bateau prend alors et conserve une gîte d'environ 110°. Nous avons eu un croche-pied, erreur : je n’ai pas relevé la dérive comme nous le faisions en FINN à la bouée d’empannage. Le mat est dans l'eau. Les trois autres équipiers et moi même présents dans le cockpit également au bouillon , mais pour moi je n’ai que les genoux et Hervé que les pieds. Pourquoi ?
Nous assistons alors à un enchevêtrement de longes tiré à la verticale inextricables. Aucune d’elle n’était élastique. Hervé avec longe courte était capelé sur le rail de fargue, les deux autres équipiers à l'avant du cockpit s’étaient capelés sur la filière du bas. La force de l'eau sur les cagnards ou le poids des équipiers ont arrachés le chandelier au vent. Philipe était sur le brin de longe le plus long (celui qui fait 2 mètres !). Il a été projeté à l’eau comme un équipier est projeté quand le frêle catamaran a dessalé dans la grand voile puis a cassé la filière sous le vent. Il est désormais totalement dans l'eau. Jacky, sur l’avant du cockpit se cramponne au palan d'écoute de grand voile pour essayer de remonter et arrache le dessus du chariot d'écoute ; il repart à l'eau. Quant à moi, ma longe était la seule capelée sur la ligne de vie et celle ci s'étire démesurément comme une flèche lorsque l’on bande un arc. Je cramponne directement la ligne de vie au vent pour essayer de remonter. Mais je suis enchevêtré dans la longe d’Hervé qui lui prudent, s’était capelé sur le rail de fargue au vent.
Junior est toujours couché à l'horizontal entre les 800 kg de lest à tribord au vent et les 500 kg d'équipage mouillé et harnaché sous le vent qui font du rappel à l'envers à 1 mètre 50 du centre de dérive. Le compte n'y est pas ! JUNIOR restera couché PENDANT COMBIEN DE TEMPS ?
J'envisage de couper ma longe avec mon couteau flottant toujours à poste dans mon ciré.
Impossible de larguer une longe sous tension !
Hervé est obligé de larguer son harnais pour pouvoir enfin remonter correctement à bord au vent. A ce moment, enfin libéré de la longe d'Hervé qui m'étranglait, je grimpe sur le banc sous le vent. JUNIOR se redresse enfin rapidement car les 2m2 de génois dans l'eau ne l'ont pas beaucoup freinés. Il repart aussitôt au lof. Je cramponne la barre et Hervé s'occupe de deux autres équipiers.
Hervé arrive à remonter Jacky. La vitesse traîne l'infortuné Philipe le long du plabord bâbord arrière sans qu'il puisse atteindre la jupe arrière ou l'échelle de bain. Son harnais étant emmêlé dans le balcon arrière qu’il a au passage partiellement arraché.
La vague d'étrave provoquée par le visage et le corps de 130 kg de Philipe traîné à 8 nœuds à l'arrière est impressionnante.

L’interminable traction sur l’équipier resté à l’eau

Il y a déjà cinq minutes que Philipe est à la mer et que personne ne peut le libérer de sa longe de 2 mètres tant celle ci est tendue entre les filières et le harnais intégré. Il est impossible de défaire le mousqueton.
Hervé arrive à lui glisser sous les bras l'écoute de génois au vent, il le hale au winch afin de soulager la longe pour détendre le brin et enfin essayer de libérer un mousqueton.
Philipe largue le mousqueton de l'un des deux anneaux du harnais intégré pour essayer d'atteindre en toute liberté la jupe arrière et l'échelle de bain. Il pense n'être plus tenu que par ses poignets au balcon arrière. Son visage se crispe, nous n'arrivons pas à le remonter.

15 longues minutes se sont écoulées depuis le chavirage.
La force du courant de vitesse lui arrache son jean puis son slip ! A ce moment Philipe croit qu'il va tout lâcher et mourir. Dans la panique personne n'a songé à enclencher le bouton "Man over board" du GPS. Je me dis que la jupe est un élément de sécurité obligatoire.
Yannick, encore dans la cabine lance un "mayday" mais dans la tension, il oublie de préciser notre gisement et dit simplement que nous somme à coté de PEN LAN près du phare de Bilier.

Impossible d’immobiliser le bateau

Je pense à cet instant qu’aucune vedette ne pourra venir à notre secours puisque nous sommes sur des hauts fonds déferlants (mais pas échoué). La vedette de la SNSM du port de Tréhiguier ne nous seras d'aucun secours.
Yannick, à l'intérieur du carré sous le vent s'est pris une pluie de boite de conserves et un bocal de café qui a explosé sur le hublot sous le vent et dans la figure. Il est noir de café en poudre mais à ce moment ça ne fait rire personne.

Par Miracle, moins de 6 minutes après l'appel VHF retransmis par le sémaphore de Piriac, un hélicoptère rouge de la protection civile qui devait être en état d'alerte maximum au vue de cette tempête qualifiée de "précoce" par météo France ensuite nous survole.
Yannick émerge en courant du carré "frais et dispo"
Jamais sans mon frère
Il découvre enfin le spectacle affligeant à l'extérieur et se précipite sur la jupe arrière. Une main pour se tenir sur le balcon, l’autre tendue vers son frère. Son frère traîné par le courant depuis vingt minutes largue l'écoute de génois qu'il a sous les aisselles. Avec une force décuplée par les liens du sang yannick arrache enfin son frère sur la jupe arrière puis dans le cockpit via la coupée arrière du balcon en se tenant au chandelier du panneau solaire. Philipe est vivant, choqué nu à bord, il tremble, la force du courant lui a épargné ses bottes, et çà fait drôle de voir ces 130 kg habillés au dessus de la ceinture avec rien en dessous sauf les bottes si ce n'était les circonstances, on se croirait dans un film porno.
Yannick est choqué car il pense que son frère est passé près de la mort, Jacky moins bon nageur et moins sportif ne dit pas un mot, il est aussi très choqué.

FIN DE MAYDAY

Hervé envoi une fin de MAYDAY à l'hélicoptère mais les ennuis ne sont pourtant pas finis ! Pour ma part je n'est jamais cessé de croire au redressement du bateau, à cet instant je n'ai jamais envisagé de mettre le bip à l'eau, et je n'ai jamais pensé que la vie de Philipe était en danger. Philipe comme nous tous n'avait pas de brassière, mais simplement un harnais je n'oublierais jamais sa main tendue et son visage crispé au moment ou nous avons essayé de remonter en vain ses 130 kg à sec qui pesaient alors plus du double mouillés avec la force du courant de vitesse......"

02 nov. 2011

il existe des mousquetons qui se défont sous tension, j'ai

02 nov. 2011

Pour ceux qui seraient intéressés par le recit complet de l'aventure, par l'accumulation d'erreurs et par le bilan fait par le skiper:
gibsea28.wifeo.com[...]ces.php
Récit JUNIOR 3

05 nov. 201105 nov. 2011

Merci Margot pour le lien.

Que tous ceux qui sont intervenus ici prennent le temps de le lire intégralement.

02 nov. 2011

De mémoire vite fait, il y a au moins un récit dans la rubrique "ça vous est arrivé" de V&V il y a qq années.
Et un mort au bout de sa longe en juin dernier sur une transmanche du RORC (équipage a priori solide, pas vraiment des bigolos).
Donc oui, si l'équipage à bord ne peux pas arrèter trés vite le bateau il y a fort risque de noyer qqun au bout d'une longe comme un poisson au bout d'une ligne de traine.
A part lignes de vies les plus centrées possible et longe courte (passée en double à retour sur le bonhome si nécéssaire) je vois pas trop ce qu'on peut faire de plus.
JM

02 nov. 2011

Voila le lien pour la Morgan cup de juin dernier
www.hisse-et-oh.com[...]gan-cup

05 nov. 2013

Voici le résumé de l'accident lors de la Morgan cup
17 Juin 2011 : Homme à la mer - 1 mort - Manche au sud-est de l’ile de Wight- Reflex 38 « LION » - vent de force 7 – Dans des circonstances inconnues, le skipper de cet excellent voilier de régate naviguant au près par 35 à 40 nœuds de vent est tombé à l’eau. Muni de son gilet de sauvetage automatique et accroché par son harnais, il a été noyé avant que l’équipage n’arrête le voilier. Le médecin à bord n’a pu le ranimer.

02 nov. 2011

Il y eu un autre cas de décès, de retour des Scilly's il y a un an, de nuit, sur un 7 m, mort noyé accroché à son harnais.

www.giletsdesauvetage.org[...]dex.php

02 nov. 2011

Bonjour
Tous ces drames cités sont malheureusement des drames. Sans harnais et longe, ils auraient été des drames selon toute vraisemblance, sauf si le diable ne veut pas d'eux. Le cas Florence Arthaud et celui de ce plaisancier miraculeusement repêché il y a quelques semaines sont des exceptions... ouf pour eux.
Les harnais et longes sont (normalement) faits pour maintenir le marin sur le pont à l'intérieur des filières. Le problème c'est la disposition des points d'attaches des lignes de vies. Il devrait y en avoir une au fond du cockpit et une qui courre sur le roof jusqu'au mât.
Les voiliers naviguant au delà de 6 miles doivent avoir autant de harnais que de personnes à bord (division 240) mais rien n'est dit sur les points d'ancrage...
Après avoir vu une photo dans un dossier sur le sujet de la sécurité dans V&V (avril ou mai 2008 ou 2009) où l'on voyait quelqu'un allant (sur le passavant sous le vent)vers l'avant en tenant sa longe d'une main, l'autre bout de la longe passait derrière le génois !!! je me suis fait une petite enquête à se sujet en regardant le trajet des lignes de vies sur les bateaux au port. Nombreuses sont celles qui sont fixées sur le rail de fargue et passent à l'extérieur des haubans...
Comme en voiture... ceinture, bretelles, air-bag et tuti quanti ! Mais surtout prudence, mère de sureté.

02 nov. 2011

La question des points d'attache est effectivement essentielle.
Elle est malheureusement laissée à l'appréciation de chacun et c'est ainsi que l'on rencontre parfois les solutions les plus farfelues, chacun (moi compris) étant convaincu de détenir la vérité. Je me souviens d'un de mes amis qui attachait sa longe... au palan d'écoute de GV! En cas de rupture de la manille ou de fuite du manillon (cela a failli m'arriver, je l'ai vu à temps!), il se serait gracieusement envolé dans les airs suspendu à la bôme!
A ma connaissance, aucun constructeur ne prévoit de points de fixation des lignes de vie, même pas en option! Et pourtant leur intérêt serait de garder leurs clients en vie et à bord!

02 nov. 2011

cette discussion, c'est comme pour la ceinture de sécurité en voiture :

on peut trouver 1ou 2 cas d'accidentés brulés ou noyés dans leur voiture, bloqués par leur ceinture de sécurité,
mais c'est des dizaines de milliers sauvés 'en général' par leur ceinture ...

:goodbye:

bonjour
je ne pense pas que quelqu'un ait voulu dire ici que le harnais est cause de décés, mais qu'il fallait bien réfléchir à la disposition des fixations : un harnais n'est pas prévu pour repêcher quelqu'un mais pour l'empêcher d tomber à l'eau.
Dans la trans quadra solo, certains ont des lignes de vie sur le roof, cela mérite d'être étudié.
Il ne s'agit donc pas de remettre en cause le harnais mais de chercher à améliorer son utilisation.
Hubert, de Cherbourg

02 nov. 2011

Archi d'accord avec perioh
JM

02 nov. 2011

bonsoir, concernant la ligne de vie sur mon voilier, elle passe au centre sur le roof jusqu'a l'étrave avec des fractios au niveau des mains courantes, mat et cadènes. Pour les longes, je préconise une longueur équivalente à un bras tendu (je suis cordiste de métier et formateur en sécurité dans les travaux en hauteur). Donc impossible de se retrouver à l'eau.
Richard

02 nov. 2011

c'est arrivé fin juin sur une transmanche du rorc en equipage.
le gars y a laissé sa peau... :-( :-(

02 nov. 2011

@ Epsilon5 : pourrais tu repréciser le cheminement de ta ligne de vie, stp?

02 nov. 2011

Bonjour à tous

Gadloo,j'ai deja testé ton point de vu sur un encrage le plus haut possible,evoqué dans un fil il ya 1 ans.
Le test avec la balancine ( ell a un retour au cockpit) donc reglage à porté de main
permet un deplacement jusqu' au pied de mat au delà drisse de spi avec aussi
un reglage moyen pour un deplacement jusqu'à la pointe.
Attention il est imperatif que le harnai comporte une soucutale.

Le Moko

03 nov. 2011

Juste une question au sujet de la longe capelé sur la balancine.
Si le bateau va au tas et que l'on est éjecté, j'ai l'impression qu'on reste à l'eau, accroché à la balancine à une certaine distance du canote non?

03 nov. 2011

je me suis souvent posé la question suivante : pourquoi une longe attachée en permanence au harnais du bonhomme, que l'on capele en différents points du bateau et pas l'inverse ? C'est à dire que 3, 4 ou 5 points fixes sur la canot (selon la taille) sont équipés à demeure d'une longe de la longueur adéquate pour permettre la manoeuvre (en fonction de l'endroit) et éviter de passer par dessus bord. Ex : longe très courte à la pointe avant (si manoeuvre de foc à mousqueton par ex ou pb d'enrouleur à aller voir), longe très courte dans le cockpit (à priori, on ne bouge pas trop) etc ...

Il faut pouvoir passer d'un point à l'autre en toute sécurité, mais cela évite de se promener à l'intérieur du bateau avec sa longe.

unde idée comme cela, en passant !

03 nov. 2011

"3, 4 ou 5 points fixes sur la canot (selon la taille) sont équipés à demeure d'une longe de la longueur adéquate "

Tu crois qu'il y a pas assez de bazar comme ça sur un voilier ??? :-D

.

03 nov. 2011

astucieux, en tout cas quand ç'est nécessaire, j'en ai 2 en permanences sur des anneaux wichard dans le cockpit

03 nov. 2011

Bonjour à tous , après avoir lu les différents commentaires ,je suis toujours aussi perplexe .....en effet il semble qu'il n'y ait pas de procédure idéale, selon le type de navigation , la taille du bateau , ou les risques que l'on accepte , et quelquefois , que l'on est bien obligé de prendre .....
Il m'est arrivé qlq fois de partir au lof , et de me retrouver en travers du vent , ( et de la mer ) , bateau gité , en vrac....si j'étais passé à la mer , sous le vent, j'aurais peut-être pu remonter à bord ,à condition de ne pas me faire assomer par le bateau....
Tombé à l'eau , au vent , c'est une autre histoire , le rail de fargue est beaucoup trop haut , à cause de la gite.........si la longe est courte , aucune liberté de mouvement....si la longe est longue , on est trainé dans l'eau ,par le bateau qui continue à avancer.......il doit être rare de tomber à proximité de la jupe....et si c'est le cas , encore faut-il que léchelle soit accessible , et (ou) , que l'on ait pris soin de prévoir un bout de bonne section ,(pour la prise en main ), et ce bout, amarré aux taquets d'ammarrage arrière , arrive au bas de la jupe......j'en installe un systématiquement , quand je suis seul à bord.....
Il est intéressant de faire des essais , mais ces essais ont rarement lieu par gros temps et mer agitée ......soyons vigilants, et longue vie à tous.

03 nov. 2011

en solo, vaut mieux ne pas tomber (excepté "systéme " d'après chute ...)

la fixation par le haut est une excellente solution, une fixation sous l'implantation des bas étais me parait intéressante, reste le problème du rattrape de longueur qui est à parfaire ...

03 nov. 201103 nov. 2011

Bonjour,
je suis pour ma part convaincu que les lignes de vie doivent être le plus recentrée spossible. Je compte refaire mes lignes de vie allant du pontet de hale bas de tangon (que je renforcerai au passage) au roof, dans le cockpit, pas de lignes de vies quelques cadènes. Cependant si un jour j'envisage de mettre une capote je serais coincé, non ? Quels sont vos montage de lignes de vies vous qui avez des capotes de descente ?

04 nov. 2011

Le problème des cadènes est qu'un mousqueton standard risque de s'ouvrir selon la position qu'il prend.

03 nov. 2011

Il reste plein de solution pas testé :
- Un pont métallique et des chaussures magnétiques
- Un enrouleur de longe comme les ceinture de sécurité
- Une cage à poule dans laquelle on circule
sans doute d'autres

04 nov. 201104 nov. 2011

Des sacs de ciment dans les poches pour bétonner la mer si on tombe et se lever dessus.

03 nov. 201103 nov. 2011

Ou encore, mettre le bateau sur le terre-plein ( et en plus, ça laisse de la place à l'eau pour ceux qui veulent prendre le risque de naviguer) :goodbye:

03 nov. 2011

Pour les petits bateaux, ce n'est pas forcément compliqué.
J'ai eu un edel VI,peu de franc bord, pas large et flush deck, à l'époque où il fallait aller changer les voiles d'avant. Une sangle d'escalade courait depuis un côté de la descente passait dans une manille sur la cadène d'étai et repartait vers l'autre coté de la descente.
C'était pas l'oeuf de Colomb, mais beaucoup plus sécure qu'une ligne de vie classique courant sur les passavants à l'aplomb des filières.
Je m'étais bricolé une longe sur mesure et,quand ça boulégait,je n'ai jamais éprouvé la moindre honte à arpenter le pont assis en m'aidant des bras pour avancer. Ce que je ne pouvais pas faire assis, je le faisais à genous (prise de ris)et je pouvais être harnaché au plus court(>50cm) sans risque de passer par dessus bord.

04 nov. 2011

Exact J-C.
C'est l'option que je choisie.
Le problème vient de ce qu'on ne pense pas qu'il est plus judicieux de rester à 4 pattes ou sur les fesses et attaché au plus court possible. Ce que permet justement une longe double.
En général on prévoit une ligne de vie avec option "pouvoir faire son jogging le long des passavants".

04 nov. 2011

J'ai l'intention de mettre au point une longe à longueur réglable.
C'est relativement simple de conception.

Croire que le passage par dessus bord avec longe (trop longue) est un fantasme, c'est mettre à la poubelle la démonstration géométrique toute simple de cette éventualité.

Plaqué contre la coque avec un voilier qui fait du 8 noeud grand-largue sur une mer formée, je souhaite le plus grand courage et la plus grande chance au malheureux élu du mauvais sort, pour qu'il réussissent à remonter à bord
Mais c'est évidemment arrivé si rarement que les forums ne peuvent en faire qu'un vague écho.

On peut continuer sur le mode mathématique :
la probabilité de passer par dessus bord avec une longe est nettement plus faible, c'est pourquoi on peut considérer à juste titre que le risque peut être tenté. C'est un choix personnel.
Tout à fait admissible en solo, où l'on est seul maitre à bord, et qu'on ne remet donc pas en l'autre la responsabilité de son sauvetage.

04 nov. 2011

Y a toujours de bonnes raisons (plus ou moins avouables) d être à quatre pattes sur le pont d un bateau.
Et bien sûr les risques sont moindres.

Mais quand il s'agit de prendre un ris (manoeuvre courante), s énerver sur une bosse coincée, un drisse a étarquer au winch sur le mat, ferler un gv dont on ne veut plus tellement la mto est exécrable ... Tout cela est plus délicat a 4 pattes.

Je le sais d autant mieux qu avec mon 1.90m j ai le centre de gravite assez haut.
Sans parler de la densité de mes neurones qui n arrange rien. ;-)

04 nov. 2011

Je ne peux effectivement pas terminer l'affalage de ma GV à 4 pattes, mais la solution est simple: s'accrocher provisoirement à un hauban avec la longe courte (avant de se relever bien sûr). Le reste du temps je me déplace aussi à 4 pattes avec la longe courte passée sous la ligne de vie avant d'être ramenée au gilet/harnais...aucun risque de passer par-dessus bord dans cette configuration.

Ne pas oublier que même par temps calme on peut être déséquilibré par une vague provoquée par un bateau lointain qu'on n'a pas vue. Je me souviens aussi être remontée au vent couchée à l'avant du bateau en tirant sur ma longe parce que la gîte du bateau s'était accentuée pendant ma manoeuvre...le pilote n'aimait pas le vent de travers !

04 nov. 2011

Pour ma part, j'pense que les haubans sont certainement les derniers points d'ancrage que je prendrais pour une longe.
Faudrait que je sois absolument sûr (le peut-on quand ça piaule ?) que l'angle de gîte ne va pas s'inverser brutalement pour une raison incontrôlée ou devenue incontrôlable.
Trop proches du bord.

Ce ne sont pas les "prises" qui manquent au niveau du mât qui est le point central (mât lui-même, drisses, baume, halle-bas, bosse de ris -ça m'est arrivé-...)

04 nov. 2011

Qaund je termine l'affalage de ma GV après avoir largué la drisse depuis le cockpit,réglé le pilote sur le vent apparent boute-au-vent, et que ma longe est plus courte que la distance qui sépare le hauban des filières, où est le risque ? Les opinions diffèrent suivant les bateaux et c'est normal.

04 nov. 2011

Une longue de 3m au sommet de la descente devrait pouvoir couvrir un grand nombre de situation sur des bateaux jusqu'à 12m. Pour des bateaux plus petits, Prendre une longueur inférieure, 2,5m puis 2 m, ils suffit de mesurer les besoins sur son bateau et faire le cerce, pour vérifier la longueur adéquat, non?

Par contre, je pense que le danger le plus grand est bien le port du harnais, lorsqu'il fait très beau, qu'on est en petite tenue, paisible, qu'on va rincer quelque chose, se tremper les pieds dans l'eau, ou uriner.....Pas nombreux sont ceux qui le portent dans ces conditions.

04 nov. 2011

3m sur un 12 mètres ça me paraît beaucoup (largeur d'un bateau de 12 m ?)
De toute évidence, ne pas dépasser la largeur moyenne divisée par deux.

04 nov. 2011

3 metres pour un cata ?
pas pour un monocoque

sur Little Wing j'utilise 2 longes avec mousqueton intermédiaire à mi longueur

04 nov. 2011

Oui, ne pas porter de gilet ou harnais par beau temps est très français... Les Anglais ne le font pas : protection dès la sortie du port !

04 nov. 2011

essaie aux Baléares en été quand il fait 37° dans l'air et 30 dans l'eau ! bon courage pour supporter le gilet !

04 nov. 2011

Non.

Port du gilet dès l'arrivée sur le ponton.
Et ils n'ont pas l'air plus cons pour autant.

.

04 nov. 2011

Et en Irlande, le port du gilet est obligatoire pour aller à terre avec l'annexe!

04 nov. 2011

un 12m fait 4 m de large au moins aujourd'hui, je suppose. La longueur permet aussi de bouger du cockpit au pied de mât.

Mais comme dit plus haut, il est facile de prendre un mètre et de vérifier la bonne longueur adaptée à son propre bateau.

04 nov. 2011

La règle de base est en effet de s'adapter à son propre bateau - aucune solution n'est mauvaise tant qu'on a pris la bonne mesure.

06 nov. 2011

Lors de ma seule chute à la mer, heureusement en équipage, il y avait 5 Kts de vent, 5° et très beau.....Bien sûr ni harnais ni brassière.

C'est le plus grand danger, car la réalité de toutes les nais de beau temps.

06 nov. 2011

toutes les nais ???? pas compris

06 nov. 2011

oups! j'ai dû écrire avec les pieds! Les sorties, je suppose.... :oups:

06 nov. 2011

Clarivoile a raison.

Je ne rentrerai pas dans le débat « s’attacher ou pas », chacun fait comme il veut et prend ses risques.
Mais je me permettrais simplement une observation, destinée particulièrement aux débutants, c’est de surtout garder sa vigilance au moment ou justement on à tendance se relâcher.
Dernièrement, de retour d’Espagne, à 1 ou 2 milles du port, 3 heures du mat, nuit noire, temps calme, au moteur sous pilote, je commence à installer tranquilou mes pares-battages et mes amarres, décontracté (trop), lorsqu’un seul coup j’ai pris conscience d’une chose, c’est que si je tombais à l’eau là, si près du but, j’étais foutu.
Tout ça pour dire que le danger n’est pas forcément au large quand ça remue ou on fait naturellement très attention, mais aussi et surtout quand les conditions sont cools, y compris à proximité immédiate de l’escale ou on perd sa vigilance.

05 nov. 201305 nov. 2013

Mini Transat : un Rochelais tombe à la mer
Arthur Léopold-Léger raconte la façon dont il est passé par-dessus bord, ses efforts et son sauvetage, mardi dernier, le soir du départ
Revenu à La Rochelle dimanche soir, Arthur Léopold-Léger préparait une remorque, hier, pour aller chercher son mini, actuellement dans un chantier, à Loctudy (Finistère), rapatrié là par un prestataire missionné par son assurance. Il a rendez-vous mercredi avec un expert pour étudier son bateau, qui n’a plus de mât, ni d’électronique, même si « la carène a l’air saine », pense le skipper, après avoir reçu quelques photos.

« Sud Ouest ». Que s’est-il passé, mardi dernier ?
Arthur Léopold-Léger. C’était le soir du départ, un peu avant le coucher du soleil. Je naviguais à 12 nœuds sous gennaker (une voile d’avant intermédiaire, NDLR), dans une grosse mer, avec un ris dans le solent. Je voulais le retirer, et j’avais presque fini, quand, dans mon dos, j’ai pris une vague.Le bateau s’est soulevé, puis est retombé. Je suis passé par-dessus bord, j’ai essayé de m’accrocher aux filières (câbles tendus horizontalement, NDLR), mais le fil m’a échappé.
J’étais dans l’eau, et j’ai été traîné par le bateau avec le gilet de sauvetage, qui s’est gonflé tout de suite. Mais la commande du bateau est restée coincée dedans. Quand j’ai réussi à l’attraper, et à la déclencher, pour que le bateau se mette face au vent et stoppe, mais celui-ci a viré de bord... Il était très gîté et, à ce moment-là, j’ai été aspiré par le mini. J’étais coincé sous le vent, sous le bateau. Bloqué... Je ne pouvais pas dégager les jambes, je n’avais que les bras de libres.
Heureusement, j’ai pu détacher l’un des deux harnais, et accrocher l’autre. J’ai pu me faire glisser vers l’arrière du bateau, mais j’étais mort de fatigue, je n’arrivais pas à bouger.J’ai pu attraper le bout (un cordage, NDLR) qui tient le mât, la grand-voile était bloquée dedans. Mais cela a fait tomber le mât. Le bateau ne me dérivait plus dessus, sauf que, mort de fatigue, je ne pouvais pas remonter. J’ai eu l’idée d’ouvrir la trappe de survie (à l’arrière, NDLR). J’ai essayé de remonter par là, en virant le radeau de survie, mais je n’ai pas réussi à enlever le gilet, qui m’empêchait de me hisser à bord.
J’ai donc attendu que le bateau se remplisse d’eau pour me faire glisser dedans et déclencher la balise de détresse.Dans le même temps, un concurrent est arrivé et a pu communiquer avec les secours par VHF. En tout, cela a dû durer une bonne demi-heure.
Qu’est-ce qui vous a permis de vous en sortir ?
Trois choses : heureusement que j’étais accroché, que j’avais mon gilet de sauvetage et que j’étais dans une combinaison sèche, car je ne me suis pas refroidi trop vite.Quand le PSP « Cormoran » (un patrouilleur de la Marine nationale, NDLR) m’a récupéré, j’étais au premier stade de l’hypothermie. J’ai connu deux gros passages délicats. Au moment où j’ai été traîné par le bateau, j’étais mal barré. Et quand j’ai réussi à attraper la commande, que le bateau s’est retrouvé voile à contre, je ne voyais pas d’échappatoire...
On imagine que vous êtes encore sous le choc ?
Ça ne m’était jamais arrivé. J’essaye de ne pas trop y penser. Même si, quand je n’ai rien à faire, ça m’arrive, ce qui me donne des petits frissons... Mais les gars du « Cormoran » ont été top. Ça fait partie du truc. Les fichiers météos montraient que si on voulait éviter la tempête au large du cap Finisterre, il fallait aller vite dès le début, et attaquer... Maintenant, il faut voir ce que va être l’avenir.Je ne sais pas encore comment ça va se passer.

Comment s’est passé l’après-sauvetage ?
Ma compagne, dès qu’elle a été mise au courant et qu’elle a su que j’allais être déposé à Sada, en Espagne (là où sera redonné un nouveau départ, notre édition de vendredi, NDLR), est allée directement là-bas. Mais l’organisation – qui était très occupée– ne l’a pas prévenue que je resterais à bord du « Cormoran » jusqu’à samedi matin.Du coup, on a fait la route ce week-end, je suis arrivé hier (dimanche) soir à La Rochelle.

source :www.sudouest.fr[...]391.php

05 nov. 2013

une série de tests fait par PBO sur ce qui se passe sur une personne attachée quand elle est dans l'eau

05 nov. 2013

Moi sur mon petit canot :
-Harnais culotte de planche pour les pb de vetements et pouvoir etre équilibré confort étant pendu au harnais, et pouvoir remonter aussi par les jambes.
-Longes permanentes au centre du cocqpit. et 2 autres prises sur le pied de mat pour aller à l'avant.
-Longe de Kite largable en charge sans aucune mécanique ( géniale invention ), pour m'accrocher sur ligne de vie à poste de chaque coté du coqpit.

Qui a essayé de se pendre à son harnais ? Faites un test.

05 nov. 2013

En juin 2012.
En arrivant aux Sables d'Olonne venant de Yeu un plaisancier a bord d'un RM de 8,80 est tombé à l'eau avec harnais et longe
Il a été trainé sous les yeux de sa femme et mort noyé.
La dame ne devait pas savoir ou n'a pas put arrêter le bateau.
Malgré les secours de La SNSM et d'autres bateaux sur zone
il sont arrivés trop tard.
Le temps était beau , vent au portant 3 / 4 certainement sous pilote? Que c'est-il passé ???
Certainement longe trop longue.
Nous avions entendu l'appel VHF de la femme affolée et lorsque nous sommes arrivé aux Sables le bateau était à quai avec drisses et voiles un peu en vrac.
C'est la capitainerie qui nous a confirmée le décès.
C'était notre premier jour de croisière et cela coupe un peu l’enthousiasme du départ.
comme quoi cela n'arrive pas que par mauvais temps.

05 nov. 2013

Ce bateau est aujourd'hui dans le port de ST Denis d'Oléron RM 8.80 ,son nouveau propriétaire m'a conté cette histoire ,sans plus de précision que ce qui écrit sur le post de janyc

05 nov. 2013

A lire à ce sujet, le témoignage d'Arthur Leopold-Léger, concurrent de la mini-transat tombé à l'eau et trainé par son harnais. Il a bien failli ne pas s'en sortir. Happy end néanmoins ! :-) et plein d'enseignements...

www.facebook.com[...]1939421

05 nov. 2013

ya un truc simple,suprimer sa longe et capeler a une drisse,vous n'irez pas plus bas que le pont

05 nov. 2013

Une autre façon de voir , entendue je ne sais où, mais jamais testée :

  • Saisir solidement une aussière de l'avant à l'arrière et de chaque côté de la coque, en laissant suffisamment de mou,

  • Se munir d'une longe à deux mousquetons et d'un couteau (aiguisé, ça va sans dire !)

Si par malheur tu passes par dessus bord, tu saisis le mousqueton intermédiaire sur l'aussière et tu coupes la partie supérieure qui te retiens au canot,

De cette façon, tu te laisses glisser le long de l'aussière et te retrouves immanquablement à l'arrière où tu peux saisir l'échelle salvatrice et sauver ta peau.

Qu'en pensez-vous ?

06 nov. 2013

Je vois que tu as lu ma prose Denis !!!

05 nov. 2013

Il faut impérativement un systeme de larguage en charge sur la longe. Les longes de kites donnent l'exemple, il faut pouvoir se libérer du kite qui te tracte avec violence dans l'eau.

05 nov. 2013

Humm ? C'est une proposition sérieuse ?

L'idée de tomber à l'eau quand le bateau gite un peu et d'être tracté à 5 mètres du bateau, de ne pas pouvoir revenir à bord ne me plait pas à priori...

Après chacun ses fantasmes :reflechi:

Lu le témoignage de Léopold-Léger : IMPRESSIONNANT ! Pas mal le réflexe de rentrer dans le bateau en le "noyant"... :pouce:

05 nov. 2013

Oui ,mais quand même l'idée était de rentrer par la trappe de survie,ce qui était impossible avec son gilet.IL est bon de rappeller que les minis sont insubmersibles.

05 nov. 2013

Je me souviens d'un accident survenu il y a une vingtaine d'années, je crois. Le bateau s'appelait "Pousse Rapière", mené par un couple. Dans le mauvais temps, ils sont passés tous deux par dessus bord, amarrés par leur longe. Je crois qu'ils sont parvenus à grand peine à remonter à bord. La seconde fois, toutefois, l'homme a réussi à remonter, mais épuisé il n'est par parvenu à remonter sa femme qui est morte, traînée par le bateau. Il a finalement abandonné le bord et fut recueilli à Aytré, à bord de son bib. Le bateau ne fut jamais retrouvé.
L'enseignement à en tirer : toujours s'amarrer de manière à ne pouvoir passer par dessus les filières.

06 nov. 2013

9 septembre 1993 : Chavirage - 1 disparu, 1 rescapé - Golfe de Gascogne- Impensable « Pousse-Rapière III» - 9 m - (Usage du canot de survie)
Cet excellent voilier en bois moulé, prototype du First 30, quitte La Corogne, par beau temps, en direction de La Rochelle sans avoir pris la météo. Immédiatement, le couple a le mal de mer. Le lendemain, le vent monte, un ris est pris dans la grand voile. L’écoute du foc inter lâche. N’arrivant pas à l’affaler, celui-ci se déchire. Durant la nuit, une manille du palan d’écoute se dévisse ainsi que des coulisseaux de la grand voile sur la mat. Conséquence, la grand voile se déchire. Le moteur est démarré et la journée du samedi s’écoule avec un vent de force 3 à 4.
Durant la nuit de samedi à dimanche, le vent monte jusqu’à force 9 ! Le voilier est en fuite, sans voiles, sur le cap de La Rochelle. Les deux équipiers ayant peu dormi sont fatigués.
A 19h, une forte vague déferlante les couvre par l’arrière. Le couple est éjecté et l’Impensable chavire. Le mat et la bôme sont cassés. Gérard arrive à se hisser à bord. Sa compagne, Martine, s’épuise à se tirer sur sa longe de harnais trop longue. Son compagnon essaie de la hisser avec un winch puis en posant l’échelle de bain. Gérard est projeté une deuxième fois à la mer par une déferlante. Il essaie en vain, d’aider sa compagne qui se noie sous ses yeux ! Se trouvant au pied le l’échelle de bain, il arrive à la gravir difficilement.
A l’intérieur, l’eau arrive à hauteur des banquettes. Enfermé à l’intérieur, il tombe de sommeil. Le lundi 13, il décide d’abandonner son voilier et embarque sur le canot de survie. Trois jours plus tard, il échoue sur la plage d’Aytré, à proximité du port des Minimes, son lieu de destination ! « source V&V.

05 nov. 2013

vécu convoyage acores bretagne début novembe une année ou le vendé globe est parti avec du retard,environ 350' dans le noroit du cap finistere,furie a sec de toile 15M de creux passé par dessus bord(moi) et par dessus la bomme mat dans l'eau le bonhomme pareil,je vous explique pas le retour de manivelle quand le bateau s'est redressé,arrivé sur le pont vite fait sans rien demander a personne

05 nov. 2013

Un peu avant 1980, lu sur la revue Les cahiers du yachting un gars qui avait récupéré une barque de sauvetage (genre de baleinière d'au moins 8m )en alu et l'avais ponté dérive etc....et il était allé jusqu'à tahiti en cas de chute à la mer il laissait trainer un cordage et il avait monté un système de biellette l'homme à la mer devait bien sûr s'accrocher à la corde et sous la traction cela faisait tourner le safran et mettre le voilier face au vent! bien sûr il fallait être conscient est capable de remonter sur le voilier...

06 nov. 2013

Mais d'abord réussir à attraper le cordage!

06 nov. 2013

généralement les lignes de vie courent sur chaque plat bord........de sorte que,à moins de s'attacher trés court,le risque de passer par dessus les filières n'est pas négligeable......une autre possibilité(si l'organisation du piano et des nombreux retours au cockpit le permettent)faire courir les sangles sur le roof?quitte à ce qu'il y ait discontinuité...et refixer 2 autres sangles sur la pointe avant??....et pourquoi pas un solide anneau autour du pied de mat.....soit un autre point d'accroche mieux centré?

06 nov. 2013

90% des lignes de vie longent les listons (vont souvent des taquets av aux taquets AR en passant par les cadenes de haubans)... Disons qu'une longe qui te permette de faire un mouvement fait au moins 1m (j'ai pas mesure mais je pense que c'est plus) il faut donc que la ligne de vie soit a au moins 1m30 du bord (allongement de l'ensemble donnera au moins 30 à 50cm de plus je pense) . Si j'utilise mes cadènes centrales ça va mais mon bateau fait 4m de large au plus . Quand on se rapproche de l'étrave cet objectif est impossible à tenir même avec la longe tendue a mort pour travailler sur l'etai par exemple, sur les cotes on passe par dessus bord si on se fait embarquer.
.
Donc finalement la ligne de vie centrale ce n'est ni simple ni une si bonne idée .
.
Reste l'option de la ligne continue à l'extérieur , qui permettrait alors de se retrouver à l'arrière du bateau si on glisse bien sans se faire assommer de 25 coups de coque au passage. Et que ça coulisse assez bien en pliant un peu les filières et les chandeliers au passage... Admettons. Il faut bien calculer son coup pour que ligne de vie (allongement)+ longe + torsion/tension du harnais ne nous mette pas après le bateau. Parce que là c'est le mode surf non désiré pas glop du tout. Éventuellement plus court si on peut trouver une longe largable (le couteau il sera toujours dans la poche percée ou impossible a atteindre ou pose sur la planche a découper dans la cuisine) comme celle qu'évoque papy-jame (si tu pouvais nous donner des références en ligne pour avoir des exemples)...

06 nov. 201306 nov. 2013

Appellation de la longe de kite c'est "Leash de kite". Le largage sous forte charge se fait simplement en faisant coulisser la partie renfléé avec un fleche dessus : Simple, tres sur, facile à remettre, pas encombrant ni blessant, élasticité prévue pour l'arrachage violent d'un homme. Le systeme de largage : En faisant coulisser la partie enflée, on libere une aiguille repliée sur une boucle. Ces systemes sont soumis à des normes NF tres contraignantes, et tests de validation imposés.
Suffit d'aller voir dans n'importe quel shop de Kite, les gens sont des passionnés, regardez les harnais, essayez de vous pendre ils sont tous équipés. Harnais de kite c trop encombrant pour le bateau, faut une culotte de planche. Les gens vous expliquerons ce qu'est se faire remorquer plein pot par le harnais dans l'eau. C'est fait pour !

www.vagueetvent.com[...]847.jpg

06 nov. 2013

Bonjour,
de mémoire il me semble que Spinlock équipe ses harnais d'une sorte d'outil avec une lame protégée (pas pointue, ...) qui permet de couper les sangles : j'imagine que ça se vend tout seul, sans le gilet ?

Pour les lignes de vie "recentrées" sur le rouf, ce n'est peut-être pas la panacée mais c'est largement mieux que le long des listons ; c'est en tout cas ce qui est recommandé par les pros de la sécurité, et c'est comme ça que sont équipés les 60 pieds open par exemple. Certes ça n'élimine pas tous les risques, mais ça les limite bien quand même...

06 nov. 2013

Laurents : Tu n'arrivera jamais à couper une sangle en étant remorqué en grosse galere, te battant pour arriver à respirer.
Déjà choper l'outil, ne pas le perdre et ne pas se blesser quand tu es en train de voir la mort te sourire remorqué dans l'eau glacée.....Mon harnais de kite est équipé d'un micro cuter en V avec boucle antiperte pour ne pas se blesser. sécu pour sectionner les lignes si tu es saucissonné dedans, ( ça m'est arrivé une fois , grand merci au gars du club de voile qui est venu de loin pour me liberer) C en plus du leash largable.

06 nov. 2013

Oui, certes, pas facile, je comprends parfaitement tes arguments ; mais quelle alternative - à part ne pas tomber, évidemment ? je me dis que si on tombe, et s'il s'avère à un moment donné que couper la longe est la meilleure (la seule) solution, peut-être vaut-il mieux un outil "conçu pour", même si ça marche pas à tous les coups, que rien du tout ...?
Bon, en même temps, avec des arguments pareils on va vite se retrouver à transporter 20 kg de matos inutile sur nos gilets... ce qui augmente le risque de chute !! ;-)

06 nov. 2013

L'alternative c'est le leash de kite, je te garantie la retenue, ou à l'inverse le largage en pleine catastrophe. Et ça ne pese presque rien, pas tres cher.

06 nov. 2013

bonjour; il y a trois ans perdu un frere passè par dessus bord en solo,pas de harnais!perso dans le passè ejectè deux fois avec harnais( longue longe ; bateau =muscadet les deux fois (deferlantes et bateau couchè( heureusement)je suis remontè dans le cockpit pendant que le bateau se redressait j'etais en solo mais j'etais habituè à ce genre de situation en deriveur!!depuis j'ai toujours un harnais tres court( quelque soit le temps) quand je me balade seul sur le pont c'est toujours un peu penchè sur l'avant et toujours une main aggripèe à quelque chose .si il y a un boulot à faire sur l'avant par mauvais temps c'est harnais qui prend entre les jambes aussi )et tres court sur ligne de vie metallique ,des botillons de plongèe , un minimum de vetements( si c'est un gros boulot combinaison de surf) pour ne pas etre engonçè!!de toute maniere dans ces conditions on est toujours trempè alors autant mouiller un minimum de chose, dans mes fillieres j'ai du fillet( pas du fillet de ship pourri en un an, mais de la joue de fillet de peche(blanc)ça evite de voir les sacs à voile passer par dessus bord et si vaiment les conditions deviennent dure et qu'il faut y aller à quatres pattes le filet peut vous aider à ne pas quitter le pont!!!!ceçi dit en solo en mer on est deux fois plus sur ses gardes! je crains plus les rentrèes de nuit à bord par les pontons quand on est seul !maintenant il ne faut pas non plus engoisser pour tout !si l'on fait un peu gaffe et que l'on ne se met pas dans des situations impossible la navigation est quand meme plus cool que d'etre sur l'autoroute du nord par brouillard !la harnais ou pas......... cordialement

06 nov. 2013

On retombe toujours sur les mêmes problèmes quand on passe par dessus la filière. Si on est remorqué par le bateau, même à 3 ou 4N, impossible de revenir en se déhalant sur la longe et la noyade est proche, sinon épuisement e hypothermie. certains semblent préconiser de pouvoir couper la longe. Cela me semble totalement aberrant car on se retrouve alors séparé du bateau qui va continuer éventuellement sa route et s'éloigner. Ce qui est valable en kite (que je ne pratique vraiment pas!) ne l'est plus avec un bateau.
Dans l'absolu, la ligne de vie proche de l'extérieur du bateau n'est certes pas parfaite, mais il est difficile de faire passer des lignes de vie de l'avant à l'arrière vers le milieu du bateau. Un système au pied du mât serait parfait pour une manœuvre à cet endroit, mais il faut y aller!
Par contre une ligne de vie au milieu du cockpit sur laquelle on s'amarre court est une garantie à 100% aussi longtemps que l'on n'a pas à se déplacer vers l'avant.
Avec les lignes de vie "latérales", on peut se déplacer, éventuellement à quatre pattes, en se tenant aux mains courantes, le hale bas etc... Lorsque je suis en pied de mât pour une prise de ris, par exemple, j'assure un complément autour du mât par exemple.

06 nov. 2013

Triste témoignage captainwat. Tu demontres qu'il faut s'accocher court, et que passer par dessus n'est pas si rare.
Pour ne pas psycoter en permanence, il faut bien refléchir puis s'équiper, puis appliquer ce que l'on a défini.
A l'avant j'ai une longe à poste de 50cm frappée au point d'amure du focque j'accroche à mon harnais ceinture sur lequel j'ai un mousqueton, en plus de la longe fixé au mat qui me permet d'aller à l'avant à 4 pattes. A l'arriere dans le coqpit une longe prise à plusieurs boucles au centre. Et si ça secoue fort je mets ma longe de kite accrochée le long de lignes de vie soit tribord ou babord. Si on oublie de se decroccher au changement d'amure faut pouvoir se liberer d'au moins la ligne latérale d'un seul geste. J'ai aussi des filets.

07 nov. 201316 juin 2020

A la lecture des posts ci-dessus certains ont du découvrir que la vie est un risque.
Je pratique majoritairement la nav en solo et j'ai pas attendu les campagnes "gilets de sauvetage systématiques" pour tenter d'assurer ma sécurité.

Paradoxalement je ne mets pas de gilet de sauvetage, hormis pétole je porte un harnai crocheté soit sur les LV lors de changements de voiles sur l'avant et crochetage dans le cockpit.

J'en vois qui ricanent, mais en cas de mise en travers ou tout autre fausse manoeuvre aboutissant à une gite brutale importante il n'y rien ou s'accrocher dans le cockpit.

Je préfère être accroché à mon bateau en ayant une chance de remonter à bord plutôt que de le voir partir voiles bordées en te laissant en plan au milieu de nulle part.

Il suffit de demander à Florence ARTHAUD ce qu'elle en pense...

07 nov. 2013

J'y vais de ma petite intervention qui a déjà fait couler beaucoup d'encre : "Oui, mais ceci, et cela...." Au diable les sceptiques ! C'est parti.
1. Ne pas tomber à l'eau. ça, tout le monde y avait pensé.
2. porter un harnais. ça aussi tout le monde y avait pensé, mais, si on reste suspendu le long du bord ?
3. Ajouter une longe supplémentaire au harnais avec mousqueton.
4. Avant d'appareiller, mettre de chaque bord un bout, à l'extérieur amarré au balcon avant et au balcon arrière.
5. Toujours avoir dans sa poche (la plus accessible) un couteau bien affuté.
5. Le tableau arrière est équipé d'une échelle dépliable facilement (pas une en bouts de ficelle. Une en inox articulée et qui descend bien dans l'eau)
6. Si vous êtes sous pilote ( ce qui est généralement le cas en solo), le relier à une petite garcette qui filera de quelques mètres derrière le bateau, et un fusible (brin de laine...)
7. Si vous passez par dessus bord et restez suspendu au bout de votre harnais, c'est déjà bien, vous ne voyez pas le bateau continuer sa route sans vous.
8. Vous crochetez le mousqueton de la longe supplémentaire sur le bout extérieur.
9. Avec le couteau, vous coupez la longe qui vous retient au boat.
10. Vous glissez jusqu'à l'arrière, saisissez la garcette, tirez un grand coup, le pilote saute (pour les pilotes à barre franche. Pour les autres, toute solution m'intéresse)
11. Dépliez l'échelle, remontez à bord. Faites vous chauffer un grog si vous êtes en Bretagne, ou servez vous un Ti punch bien tassé si vous êtes aux Antilles....

07 nov. 2013

bonjour

juste une suggestion pour avis

le bout à l'arrière relié à l'écoute de gv
si on tire dessus le bateau loffe et stoppe

07 nov. 2013

@marcop50:
Si il suffisait qu'un bateau loffe pour l'arrêter (avec personne intervenant sur la barre ou sur les écoutes) ce serait bien plus simple.
@ aux autres:
L'histoire de pouvoir couper sa longe alors que l'on est tracté, que ce soit sur le coté parce qu'un chandelier à moitié plié nous retient ou sur l'arrière car filières et chandeliers n'ont pas tenu, moi ça ne me tente guère...
on s'extenue vite dans un cas comme cela et l'idée de couper la seule chose qui vous tient à la vie me parait vraiment déraisonable. De plus, pour qu'elle puisse être coupé, il faut qu'elle soit sous tension, une fois molle, elle deviens difficille à couper...
Par contre, dans la poche une simple garcette avec à une extremité un mousqueton simple et de l'autre une boucle sufisament grande pour y passer un pieds sur lequel on puisse s'appuyer, un peu façon echelle de corde. Si on arrive à le crocheter sur le rail de fargue, autour du balcon, d'un taquet...
Je ne sais pas si cela peut marcher, mais cela n'est pas bien difficile à faire et ça peut aider...
Oliv

07 nov. 2013

Opus106 Ce que tu decris, si tu es dans l'eau ça peut marcher si le bateau va à 3nds, pour avoir déjà été remorqué par mon aile, et exercice de nage tractée en ecole de kite: Au dessus la lutte contre l'eau rend toute operation autre que simplissime (genre tirer sur une boule rouge à ta main c impossible ). Sortir son couteau et couper une longe je n'y crois pas. Choper un bout qui traine.... Si déjà tu peux le voir en buvant la tasse et l'attraper.....
Si on choisi de pouvoir se desolidariser d'une longe, il faut un systeme largable sous charge: Soit un mousqueton largable classique , soit une longe de kite. Il faut oublier le couteau qui va blesser, que l'on va perdre, ou que l'on ne saura pas sortir.
Le point important c'est le centre de gravité d'un bonhome qui est bas, et la puissance des bras insignifiante. Le remontage ou re-equilibrage par les jambes est beaucoup plus probable (en tirant aussi sur la longe). A condition d'un point de tire équilibré et confortable ( harnais culotte ) on peut se faire remorquer sur le dos jambes devant, presque confort ,et revenir au cul de l'echelle juste en tirant sur la longe .Le mieux serait de faire des essais étant remorqué derriere un bateau moteur avec different types de harnais.
Test à la maison , grand classique des salles de muscu: Pendez vous par les bras à une barre et regardez le temps maxi que vous tenez record moins de 2mn: Faut pas compter sur les bras pour remonter.
Je suis d'accord avec Oliv44: Faut pas couper le seul lien avec la vie.

07 nov. 2013

Je retiens que la télécommande sous pilote peut constituer un plus pour mettre le bateau bout au vent une fois qu'on est à l'eau tiré par le harnais.

07 nov. 2013

bonjour;bonne idèe la boucle de oliv 44! le probleme ce sont les circonstances! si l'on arrive à remonter relativement façilement sur un muscadet renversè il n'en est pas de meme sur un bateau de 15 m qui fait route sous pilote!! si le bateau est equipè d'une jupe et que vous etes tombè sous le vent il y a une petite chançe! la mer va vous entrainer vers l'arriere du bateau si le bateau est gitè avec une main il faut tenir le rail de fargue et faire passer le mousqueton à chaque chandelier sur la ligne de vie jusqu'a l'arriere du bateau!quand vous etes au niveau de la jupe qui si le bateau est gitè doit etre tres basse sur l'eau ,il y a peut etre moyen avec une bonne vague de remonter..... mais ce ne sont que des si....... je rejoins assez opus 106 j'ai toujours un harnais complet tres solide pas de gros cirè et jamais de bottes! si il faut etre transformè en astronaute ou en bibendum pour remonter la c'est vraiment mal barrè!!!!!! quand c'est du temps peu rejouissant je suis calè dans le mini roof metalique de descente et sous pilote de la je peux suivre radar et instruments et evite de faire le zebre sur le pont au maximum! sur les distances moyennes jusqu'à 30/35 noeuds de vent je traine souvent mon zodiac ( toujours pret à demarrer)au bout d'une longue haussiere( c'est pratique pour aller à terre ou se rapprocher d'un quai si la marina est tres exentrèe) accessoirement si vous volez à l'eau vous coupez l'aussiere avec votre couteau et montez dans le zodiac arretè, il ne reste plus qu'à rattraper le voilier( possible avec un hb de10/15 cv) en croisiere ce n'est pas trop genant à remorquer (j'ai un vieux bombard c3 avec un hb de 15 cv) il me sert aussi à transporter mes poubelles jusqu'à la prochaine escale voila voila cordialement

07 nov. 2013

Je navigue seul avec pilote sur un 24 pieds, je n'ai pas le droit de aller plus loin que les filières ou, en cas de chute je suis perdu, a mon age,remonter a bord serai impossible, même avec toutes les astuces disponibles.
Je dois donc, m'attacher dés le départ, mer calme ou pas.
Le point de sécurité dans un voilier est le pied du mat. J'ai une boucle dyneema de 14 qui fais un cercle de 50 cm. de diamètre autour du mat, avec longue courte je fais le pont et avec longue longue le cockpit, les deux accrochées a mon harnais qui porte aussi un couteau dans son étui.
Cette boucle me suive autour du pont en tournant d'un bord a l'autre, je la remplacerai par un câble inox pour mieux faire glisser la longue. Mes lignes de vie en sangle, même a l’intérieur des haubans, ne me servaient a rien, trop prés du bord...

07 nov. 2013

re ; petit additif à mes choix( qui n'engage que moi) tout ça bien entendu si l'on a pas ete blessè avant de tomber à l'eau( ce qui malheureusement a du arriver à mon frere) cordialement

07 nov. 201307 nov. 2013

À ce sujet, allez voir le poste voisin : "Tabarly en Trimaran - 1981". Ils ne sont pas attachés dans le gros temps !!! C'est la meilleure façon de ne pas se noyer en traînant dans l'eau, attaché par son harnais... :oups:

08 nov. 2013

En gros, si tu tombes à l'eau tu as le choix :
- Mourir noyé traîné par son harnai
- Mourir de froid au milieu de la mer
Effectivement Pépé a choisi la deuxième...

07 nov. 2013

je reviens sur le cas d'une capote, ou d'un hard top. où passez vous la ligne de vie?

07 nov. 2013

pour tom of; bonjour quand je suis dans mon roof de descente( petit roof metalique à la plaçe d'une capote en toile ,ne couvrant que la descente, avec un petit siege amovible ! on voit mieux sur les cotès et l'on est calè en cas d'embardè! je n'aime pas les grands biminis en toile qui à la premiere deferlante serieuse......... pour repondre à la question j'ai plusieurs gros anneaux vissès dans le coockpit pour accrocher le harnais .quand c'est la" piaule"je suis accrochè tres court! malgrè que mon romanèe et le garçia ont aussi ete plusieurs fois au tapis, contrairement au muscadets( longe plus longue) je ne me suis jamais retrouvè hors du bateau! mais c'etait seulement le mat dans l'eau! jamais plus! apres on entre dans une autre dimension et il faut mieux pudiquement garder ses avis pour soit! heureusement dans 90 pour cent des navigations il n'y a rien à raconter cordialement

08 nov. 2013

merci wat ;) (seulement le mât dans l'eau)...bah c'est déjà bien de rester à bord hein^^ je n'aime pas trop l'idée de capote toilée, et pense ajouter un mini hard top (j'ai juste ma hauteur sous bôme) donc peut être fixer une ligne de vie au centre du toit pour rejoindre celle ralliant le mât pour d'éventuelles excursions rampantes en dehors du cockpit...

08 nov. 2013

les OSR les règles pour les courses requièrent que la longe ait un mousqueton ouvrable sous charge du côté du harnais; à l'époque la norme a été introduite pour pouvoir se libérer en cas de retournement du bateau, car l y avait eu des décès par noyade de gens restés coincés dans le cockpit avec le bateau sens dessus dessous

08 nov. 2013

ça, c'est une bonne suggestion que je rajoute à mon système de longe de secours que je n'ai pas testé (suis pas fou et l'eau est trop froide en Bretagne) mais qui a le mérite d'exister.

08 nov. 2013

C'est vrai ce n'est pas immédiat de se voir avec genre un mousqueton de drisse à la longe, mais bon j'ai un ami ministe qui a fait naufrage pendant une course, une vague lui a rempli le bateau qui s'est couché très rapidement, il est resté coincé accroché sous l'eau avec le gilet gonflable aussi qui le poussait à l'envers, il a raconté que par miracle (et un grand effort) a réussi à détacher la longe à mousqueton "carabinier" du harnais, mais c'était à la seconde près.

08 nov. 2013

Salut a tous, il y a des moments où j'ai peur quand je lis ce forum... Je navigue seul toute l'année sauf en été, par petit temps je ne mets jamais ni harnais ni gilet, je sais que c'est une connerie... Par vent fort j'ai un harnais avec gilet autogonflant. Après avoir lu les différents posts sur ce fil je retiens surtout :
- longe la plus courte possible.
- se déplacer plutôt au vent, ça réduit les risques de tomber à l'eau sous le vent, la longe arrivant vite en bout de course, et tomber au vent me paraît peu probable à la gîte.
- toujours garder sur moi un couteau me permettant de couper la longe si nécessaire (et seulement si...) et ma VHF portable, étanche, qui fait GPS pour un éventuel appel au secours. Je n'ai pas de télécommande sur mon vieux pilote auto et aucune chance de remonter seul à bord avec le bateau en route.
- un truc pas relevé dans les posts à première vue : les lignes de vie en sangle nylon doivent vieillir du fait des UV, même si en apparence elles restent en état, j'imagine que leur résistance peut sérieusement s'amoindrir. Par sécurité, les changer tous les 2 ans à vue de nez.

C'est tout pour le moment, et mon prochain pilote aura une télécommande (étanche) c'est certain. Je commence ce week end, 5 à 7 de Mistral annoncés sur mon parcours de Port Grimaud à Port Man.
Amicalement à tous, Pierre

08 nov. 2013

Combinaison seche...

08 nov. 2013

Pour ma part je suis assez fataliste...quand c'est ton heure tu a beau avoir le meilleur matos du ship, la longe en kevlar-dyneema à crochet auto-largable et tout le reste, c'est ton heure.

Est ce que quelqu'un a imaginé la chance qu'il faut avoir pour vivre ce qu'a vécue Florence ARTHAUD? Et bien ce n'était pas son heure...

08 nov. 2013

Inch Allah !!! Ouais si tu veux !

12 nov. 2013

Albert EINSTEIN a écrit : ""hasard" est le nom que prend Dieu quand il veut rester anonyme...."

09 nov. 201309 nov. 2013

AL66 et Captainwat : Qui a écrit le grand livre dans lequel est inscrit, pour chacun, le moment de mourir ?
Donc, d'après toi, "il était l'heure" pour tous ceux qui sont tombés à l'eau pas attachés ? Ainsi que pour ceux qui brûlent les feux rouges à 100 à l'heure ?

Bien sûr, il y a la chance et le hasard... ça existe. Exemple : une météorite arrive du fond du système solaire, tombe sur la terre, et juste sur la tête d'un mec qui passe par là... Le hasard à fait qu'il n'a pas eu de chance.

Sinon, il n'est plus utile de demander aux enfants de regarder si il y a des voitures avant de traverser la route... c'est l'heure qui décide !
:tesur:

08 nov. 2013

bonjour: une fois que l'on a fait tout le necessaire raisonnable pour naviguer en securitè et ne pas enmerder les autres(familles, snsm, pompiers etc) je suis aussi pour la philosophie de al 66!!si l'on commençe à penser à tout ce qui peut arriver la vie devient vite un enfer cordialement

08 nov. 2013

je le répete,une drisse c'est une tres bonne solution,tu n'iras pas plus bas que le pont

08 nov. 2013

Le problème de la drisse, c'est que sur un coup de gite violent, tu te balades au bout de ta drisse à plusieurs mètres du bateau, avec un éventuel choc non contrôlable au retour du pendule!
Donc pour moi une des pires solutions!

08 nov. 2013

Tiens, c'est pas con comme idée. Je la note. Le soucis, c'est pour passer de Bd à Td. Mais aucune solution n'est parfaite.

08 nov. 2013

et si tu avais les deux,tu devrais pas aller loin

08 nov. 201316 juin 2020

@ targaz:
tu n'a jamais joué à ça?
Mais avec du gros temps, en solo... c'est certainement moins rigolo.
(Les photos ne sont pas de moi)

08 nov. 2013

Là, tu es sous le vent, mais quand on manœuvre on est généralement au vent et ceci ne risque pas d'arriver (poil au ...)

09 nov. 201309 nov. 2013

Non, moi quand je manoeuvre je passe d'"au" à "sous" le vent (virement / empannages) et il n'y a pas moins de raison de passer à l'eau dans ces moments.
D'autant plus qu'une drisse descendant de tête de mât, au vent de la voile, me fauche au premiers vriement/ empannage sauf à aller se réfugier devant le mât quand elle passe.
Et si on parle de manoeuvre de spi/ changement de voile d'avant sur petits bateaux, pareil je travaille tant "au" que "sous" le vent.
Quand à aller a l'avant avec une drisse attachée sur moi, je dois donc faire le tour des haubans...
C'est ridicule comme idée.
Oliv

09 nov. 2013

Ouais, pas faux. De toute façon, comme dit plus haut j'ai ma technique, que j'espère n'avoir jamais à expérimenter, et que je trouve adaptée aux circonstances. Naviguer seul n'est pas plus dangereux que naviguer avec quelqu'un d'inexpérimenté et qui a deux mains gauches. On a vu un type se noyer attaché à son harnais, le long du bord, sans que "l'équipier" soit capable de le récupérer. C'était en Manche, il y a environ un an.

09 nov. 2013

récit d'arthur suite a sa chute à l'eau, très intéressant le passage avec le harnais + combi (lien vers VetV)

09 nov. 2013

récit d'arthur suite a sa chute à l'eau, très intéressant le passage avec le harnais + combi (lien vers VetV)

09 nov. 2013

Plein d'enseignements et de suggestions évoquées ici : Pouvoir larguer la longe du harnais après en avoir crocheté une autre. Glisser jusqu'à l'arrière. Débrayer le pilote auto. Un couteau. Pouvoir remonter à bord... Tout est dit, reste à en prendre bonne note n'en déplaise aux sceptiques qui pensent qu'on ne peut pas faire ci ou ça quand le bateau avance, que la mer est formée...

09 nov. 2013

La solution que j'ai adoptée : lignes de vie sur le roof et pas sur les passavants, longes courtes.
Avantage : en principe impossible de passer par-dessus bord.
Inconvénient : 1,50 mètres à parcourir entre le cockpit et la ligne de vie.

09 nov. 2013

Une autre raison de s'attacher : Dormir d'un sommeil réparateur !
En effet, quand nous naviguons en longue traversée, nous savons que nous ne dormons bien que si nous savons que celui qui veille, tout seul dans le cockpit, est attaché. Celui qui est dehors le sait, et il ne manque pas de le confirmer aux autres.

09 nov. 2013

Je connais quelqu'un qui m'a dit être tombé, attaché à l'arrière, bateau sous pilote : il est arrivé à remonter mais il m'a dit que c'était surhumain...

12 nov. 2013

Je n'ai aucun intérêt mais j'ai trouvé sur Private Marine un système (dont le défaut semble d'être assez compliqué à utiliser) mais voire la vidéo grâce à cet engin le MOB parvient à remonter à bord sans aide ou en tout cas il se hisse au dessus de l'eau dans un premier temps sans trop de difficulté ce qui est déjà un premier pas vers le salut.
www.private-marine.com[...]s-.html
Je crois qu'il faut être inscrit sur le site.

12 nov. 2013

Oui il faut s'inscrire.
Tu aurais un explicatif?

12 nov. 2013

www.private-marine.com[...]legales

Ci-dessus les mentions légales du site.
Pour s'inscrire suffit de fournir un identifiant et un mot de passe comme tous les sites de ventes pour avoir accès aux offres.
Leur longe à géométrie variable avec cale pieds est vendue 128€.
Il y a parfois des offres intéressantes sur du matériel standard.
C'est du même genre que ventes-privées.com orienté plaisance.

12 nov. 2013

J'ai trouvé le lien sur you tube sans passer par le site


Doit falloir s'entrainer sérieusement pour avoir une chance. Et c'est n'est qu'à 4 noeuds!
Ca fait un peu gadget concours Lépine. Faudrait le sentiment d'un utilisateur objectif pour savoir si c'est jouable en tout cas il remonte à bord ce qu'il lui aurait été quasiment impossible autrement.

12 nov. 2013

Le même filmé par le MOB.


C'est sûr qu'il doit falloir s'entraîner sérieusement pour avoir une chance de remonter à bord en conditions réelles. Rien que l'utilisation des deux pédales, même à l'arrêt ce n'est pas évident.
C'est mieux que rien, mais je reste partisan de la ligne de vie centrale dans l'axe longitudinal du bateau pour ne pas tomber à l'eau.

12 nov. 2013

Merci.
Oui, c'est mon idée indiquée plus haut d'un bout + noeuds pour faire echelle de corde... Bon lui à en plus une sorte de palan sur sa longe (et c'est pas mal non plus)
Deux bémols:
- il faut réinitialiser son speedo: 4 nds, ils y sont pas! moi je dirais 2 nds. En "vrai" il ne pendrait pas sur le coté mais en arrière du bateau...
- son ancrage est passé par l'extérieur. en "vrai" la longe aurait explosé les fillières au mieux, amené quelques chandeliers avec au pire... cela rendrait la "manoeuvre" plus délicate...
Mais je dois aussi dire que c'est le meilleur système que j'ai vu, même si cela revient à avoir un bout avec un mousqueton et des noeuds pour y passer les pieds...
Oliv

22 fév. 2015

Bonjour,

nous sommes les concepteurs de la longe auto-sauvetage.
je viens de lire ce fil de discussion avec bcp de retard, mes excuses. Voici quelques précisions:

1) vitesse des demos filmées: c'est bien 4 noeuds, mesuré au GPS durant toute la remontée. Il y a aussi une video a 5 noeuds, et le record est une remontée a 8.5 noeuds, sur le voilier de J-P Brouns, en présence d'un journaliste de voiles et voiliers.

2) le cas de test est le pire: la longe prise sur une de vie lâche, et en passant par la porte ou sous les filieres. Équivalent a l'absence de filières. Un journaliste de voile mag a même fait l'essai sans filières. Mon expérience vécue: les chandeliers se tordent complètement ou s'arrachent, donc longe au ras du pont.

3) le dispositif demande effectivement de pratiquer avant, et nous incitons nos usagers a faire une pratique d'essai sur le pont.

4) il faut produite un effort: selon mesures, 5 tractions a 40% de votre poids pour finir la remontée, ex 74 kg -> 5 tractions de 30kg. Avantage: la friction de la sangle permet de se reposer entre tractions

5) échelles, étriers, cordes pendantes et filets: ça fonctionne seulement a partir du moment ou le corps est hors de l'eau: bateau en marche et corps immergé, c'est presque impossible de s'en servir. Et si la ligne de vie passe près du bord, on est immédiatement immergé, même avec une longe courte.

Le principe de la longe auto sauvetage est de se hisser le plus vite possible avec les bras (pour éviter de vous noyer dans votre propre vague), et d'utiliser les étriers seulement à la fin, une fois le corps sorti de l'eau.

plus d'info sur les efforts a produire:
www.design4sea.com[...]her-fra

et au risque de faire quelques redites avec ce fil:

bon sens...
sites.google.com[...]ety-fra

... et risque
sites.google.com[...]ing-fra

bonnes navs

Eric

22 fév. 2015

Pour une meilleure pédagogie, il faudrait peut-être arrêter de diffuser ces images de promo des 60 pieds ou autres embarcations lancées à fond, avec gerbes d'écume qui va bien à l'étrave et le skipper jouant les caikos à l'avant sans aucun dispositif de sécurité.
Ce n'est pas la meilleure façon de sensibiliser le quidam voileux moyen de porter un gilet et de s'attacher! :reflechi:

22 fév. 2015

@Aliguen dans le genre celle là :

:jelaferme:

22 fév. 2015

Oui, j'ai lu une fois en régate chez les Anglais un équipier tombe à l'eau attaché, il s'est noyé en très peu de temps avant de le remonter.
JJ

22 fév. 2015

Mieux vaut être un crabe vivant qu'un acrobate mort. La frime tue, pas de honte à aller à 4 pattes à l'étrave.

Pour info, cas de personnes à la mer bien documentés (UK): www.maib.gov.uk[...]dex.cfm .
En Espagne, plus difficile, il y a des cas documentés par la Guardia Civil (chercher sur le site du ministère des transports, asuntos maritimos).
En France, la SNSM ne donne que des stats, pas eu accès aux rapports d'accidents.

Cependant, il y a des cas connus: Avocette (asso voiliers RM), Frequence Jazz (Riguidel, cf son bouquin), derniere mini transat (pas de nom), et deux coureurs durant entraînements, repêchés morts (pas de noms). Sans nous oublier, joli chavirage en 2010.

22 fév. 2015

Il y a la triste affaire de "Pousse Rapière 2", qui remonte à plus de 20 ans. Navigation en couple au sud ouest de La Rochelle si je me souviens bien. Mauvais temps, harnais capelés.
Le bateau couché une première fois, l'équipage éjecté réussit à remonter à bord à grand peine. Second chavirage, l'homme réussit à remonter à bord, mais épuisé ne réussit pas à remonter sa femme qui meurt le long de la coque, accrochée au harnais. Finalement, l'homme a quitté le bateau à bord de la survie et fut récupéré sur la plage d'Aytré après une longue dérive. Bateau jamais retrouvé.
Elle s'appelait Martine si mes souvenirs sont bons.

22 fév. 2015

@ ecumeur Déjà évoqué plus haut :jelaferme:

22 fév. 2015

Et en plus, c'est moi qui l'avait évoque le 5 novembre....2013!!!!
Mon unique neurone luttant difficilement contre les attaques perverses d'Aloïs, j'espère que ce doublon me sera pardonné par mes pairs!

22 fév. 201522 fév. 2015
22 fév. 2015

l'avantage du harnais c'est que le mort n'est pas déclaré disparu et ses ayants droits peuvent toucher la prime d'assurance vie .
sur le mien j'ai collé un panneau dans le cokpit .
"défense de descendre en marche"
avec ça je suis paré ...
alain :doc:

Peniche, Portugal

Phare du monde

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Peniche, Portugal

2022