fiabilité des survies......

tout le monde en parle,y a t il eu une veritable enquéte sur la fiabilité de ces engins obligatoires.?

L'équipage
15 déc. 2003
15 déc. 2003

fiabilite
Je ne suis pas au courant d'une enquête à ce sujet, et si une était faite honnêtement elle ne serait pas publiée. J'ai fait perso plusieurs essais avec des matériels, en cours de validité mais fin de parcours pour la saison suivante, dont la dernière classe ll révisée fin juin, tentative (devant temoins) de percussion, par une femme, à terre heureusement le bout lui est resté dans les mains et un beau bleu qu'elle n'a pas désirée nous faire voir. Moralité au large, en vrac, déjà mettre à l'eau 70 kg de container, pas facile, et quand on attend de le voir se gonfler, il part seul en dérive.
On ne voit que des récits de satisfaction à ce sujet (omerta des fabricants ?) En tout cas ceux qui sont morts ne se plaignent pas !!
J'ai eu d'autres essais, le bout noué autour de la bouteille, impossible de la percuter, ne reste pas gonflée, une entaille de cuter, le ravitaillement en liquide en petits sachets alu tres sympa, quand tu en mets dans le pastis et que tu vois une espece de mousse filendreuse brune ou grise qui flotte dans le verre, si tu crèves pas de soif tu t'empoisonnes. On peut aussi parler des démonstrations lors de salons ou de manifestations, ou les survies ne s'ouvrent qu'avec d'enormes difficultes et ou les participants se gardent de verifier le contenu, et l'etat du contenu. Alors la survie et les révisions en France septique septique

sur la vraie raison de l'obligation
Daniel13/73

15 déc. 2003

experience
lors de la dernière "fête du nautisme", j'accompagnais sur une vedette à moteur un groupe de plaisanciers venus voir des démonstrations de survie
plusieurs radeaux étaient percutés, des fusées tirées, etc
sur 5 radeaux de "démonstration" (des radeaux périmés de l'année, mais encore valables légalement qq mois auparavant), 2 ne se sont pas ouverts du tout et un 3° s'est gonflé 3 heures après avoir été percuté, alors qu'il avait été mis dans le coffre d'une voiture (dégats !)

15 déc. 2003

ET IL N 'Y A PAS DE PLAINTES ?
ça devrait arriver,si il y a tant de dechet dans l'utilisation.

15 déc. 2003

Il y a eu ...
un banc d'essais calamiteux des survies fait par V&V il y a qques années, et il fut publié.

Pour moi le véritable problème ne vient pas de la règlementation générale sur le matériel de sécurtié. Le problème vient du monopole des révisions par le fabriquant lui-même, qui fait que le fabriquant est à la fois juge et partie.

Si les révisions pouvaient être faites par une autre entreprise que le fabriquant, il y aurait un effet régulateur puissant, car les mauvaises fabrication - conceptions seraient rapidement détectées et publiques.

Robert.

P.S. j'ai percuté le mien à 13 ans: tout OK, sauf que, après 10 minutes, une valve de surpression à éjecté par le collage défectueux.

15 déc. 2003

Practical Sailor...
a aussi edité des tests complets (offshore,coastal,..) il y a 3 ou 4 ans, avec un dossier sur ce qui avait été utile ou non en cas d'usage :-( .

15 déc. 2003

voila voila
un sujet bien interessant, ns n'avons pas de survie et pour le voyage annuel je culpabilise un peu de ne pas aller voir pour en louer une, donc si j'ai bien compris, les chances que celles ci soit efficaces sont faibles, et réclamer pour mauvais fonctionnement par les noyés se fait rarement...

15 déc. 2003

chance faible et chance nulle ...
Pas si faible que ca puisque Practical Sailor arrivait a recommander certaines marques.
Et puis, si t'avais un cancer et que le chirurgien te disait...???
Yen a quand meme qui doivent la vie a ce genre de bidule :-D Pour moi samsuffi.
La preuve c'est qu'etant en 3em categorie avec un cat, j'en ai aucune obligation et que j'en ai quand meme . Parce que l'administration c'est une chose, ta vie c'en est une autre autrement plus valuable :-D

16 déc. 2003

Il y a "survie" et "survie"...
Le radeau administratif à la française (lorsqu'il se gonfle normalement!)est valable près des côtes, ou en Méditerranée. Là, en cas de pépin tu peux attendre avec un certain optimisme le passage du prochain cargo, ferry, chalutier, voire plaisancier.

En plein océan, en dehors des grandes routes commerciales (cas de la plupart des vagabonds des mers) bouchonner sans rien faire est une aberration absolue.
Je refuse de confier ma vie aux caprices d'une balise avec le risque de mariner comme un hareng saur ad mortem, dans l'attente passive de secours improbables.

Je fais plus confiance aux alizés et aux courants pour propulser une survie dynamique vers un rivage ou un navire salvateur.
Une bonne annexe suffit, avec la possibilité d'y gréer le tourmentin en livarde ou à la latine sur 2 espars genre tangon et mâtereau.
Pour survivre réellement, quelques provisions énergétiques, de l'eau, du matériel de pêche et surtout de quoi récupérer l'eau de pluie.
Et, pour finir le voyage, un compas, un routier, un gps et une vhf portables dans une boîte étanche.

L'important est de s'entraîner à monter le tout dans le minimum de temps possible et de vérifier, au moins au mouillage, la manoeuvrabilité de l'ensemble.

--
christian.navis.free.fr[...]ex.html

16 déc. 2003

Optimiste hein !
J'aime bien te voir ecrire :
une bonne annexe suffit...lalalère et pécher, un peu d'eau...
Super, ca nous remonte le moral, au cas où ;-)

16 déc. 2003

Risque calculé
Entre deux maux, il faut choisir le moindre.
C'est pourquoi je préconise (et ai pratiqué avant traversées) la préparation dynamique, avec entraînement préalable pour texter le matos et acquérir les réflexes.

Je sais fort bien qu'il faut essayer de se maintenir à bord aussi longtemps qu'on peut, tenter d'appeler des secours si possible, mais si on n'a pas d'autre choix (cela me parait évident, mais peut-être fallait-il le souligner pour les béotiens) alors tant qu'à tenter de survivre dans des conditions précaires, mieux vaut être mobile.

L'optimiste, c'est celui qui croit que les bibs se gonflent toujours et qui, si ça marche, attend dans sa grosse bouée ballotée par les flots, en espérant que sa balise aura fonctionné et que tout ce qui vole ou flotte alentour va se précipiter à son secours.

16 déc. 2003

plainte
pour deposer une plainte il faut
1) etre vivant c'est la moindre des choses
2) pour savoir si la revision a ete bien faite et que tout est en etat il faut la percuter en condition (sur l'eau ou à terre) une fois ouverte tu ne peux plus rien demontrer la plainte n'est plus recevable
qui de l'oeuf et de la poule????

16 déc. 2003

il existe des survies fiables...
Celles pour l'aviation obeissent a d'autres normes que celle pour la plaisance...

Elles sont aussi infiniment plus chères.

Il y a aussi l'alternative de Christian: une "annexe" que l'on controle et equipe soi-meme. On peut aussi l'équiper d'un systeme de gonflement automatique avec une petite bouteille de plongée.

Si on est dégagé de l'obligation d'avoir une survie homologuée a bord (n'est-il pas evenkeel?), c'est celle que je préconiserais a défaut de celle pour l'aviation, plutot que les jouets de plages plastimo et autre...

16 déc. 2003

hmmm annexe ?
je ne sais pas quel genre d'annexe vous avez, mais dans celles que je vois plus souvent, meme de 3m de long, honnetement je n'aurais aucune confiance à y sauter dedans avec du gros temps

si le radeau se gonfle, y etre enfermé dedans et meme se faire rouler par des vagues de 8m me parait decidément préférable que essayer de rester improbablement accroché à une annexe ouverte qui entre vent et vagues se fait balader de 500m

je dis ça comme ça.. du chaud de mon fauteuil
:-)

16 déc. 2003

pas de miracle...
Ou alors la survie aviation...

Mieux vaut s'accrocher a une annexe ouverte qu'à un container qui refuse de s'ouvrir...

16 déc. 2003

Je crains que ...
les récriminations compréhensibles envers notre "chère" administration ne conduise à des solutions irréalistes, juste par esprit d'opposition :-)

Passer du radeau plastimoche obligatoire discutable à une annexe ouverte lambda me semble tomber de Charybde en Scylla, et je suis bien d'accord avec Roberto.

La mise au point d'un équipement fiable et adapté necessite des milliers d'heures de conception, de tests contradictoire, etc ... pas du tout à la portée d'un individu, même génial :-)

Il existe tout de même des équipements de survie autre que les "français discutables", p.ex. aux US, en GB, etc ...

ça vaut peut-être la peine de les regarder de près :-)

Robert.

16 déc. 2003

Survies: Du vécu et l'avis de spécialistes
"Je n'étais pas un touriste aux enfers comme Dante, j'étais un des damnés" écrit Steve Callaghan, concurrent malheureux d'une mini-transat dans les années 80, à bord de "Napoléon Solo", si je me souviens bien.

Cruising World et Yachting World, entre autres, ont largement rapporté les mésaventures de ce marin qui, ayant coulé au large de l'archipel
du Cap Vert, a mis TROIS MOIS (!) pour traverser l'Atlantique, à bord de sa survie statique. Poussé par le courant et les alizés, encore heureux, il est arrivé aux Antilles dans un état physique et psychique déplorable.

Avec un canot dynamique bien préparé, il aurait mis environ un mois, aurait pu mieux se nourrir (pour la boisson, la toile de tente recueillait assez bien l'eau des orages) et surtout garder un meilleur moral.

Très étrangement (ou pour ne pas faire de peine aux fabricants de radeaux administratifs?) la presse française en a parlé sobrement, ne s'étendant guère sur le sujet... Par exemple, en expliquant comment préparer et gréer une survie dynamique, ce que la plupart des revues anglaises et américaines ont largement explicité à l'époque (et dont je me suis inspiré)

--
christian.navis.free.fr[...]ex.html

16 déc. 2003

Tenez moi au courrant
de vos tests en réels :-)
Non j'déconne, je le souhaite à personne (enfin... :-D).
Mais t'as raison Christian , tant que ca flotte, le bateau.
C'est juste le terme "suffit" qui m'a fait :-)
Je pense inévitablement à samsuffi, la p'tite bicoque de TATI. Bon , c'est hors sujet tout ça.
Chacun sa mieldr et si j'vous vois accrochés à votre annexe pendant que Robert se f'ra balloter dans son Liferaft, promis, j'm'arrête et j'vous embarque tous (si j'suis pas moi-même dans mon AVON avec mon double toit de tente et mes ficelles et mes dérives et mon dessal à main et mes hameçons, mes grains de soja...). De toute façon ça ne fait rien, on arrivera bien à trouver une solution entre personnes raisonnables :-D

16 déc. 2003

survie dynamique : ou et quand ???
Bonjour,

A priori je serais plutôt parrtisant de la survie dynamique bien préparée... plutôt que de faire confiance au "réglementaire gadgétisé...".

Toutefois je crois qu'il est nécessaire de réfléchir aux circonstances d'un éventuel naufrage et au stockage de la dite survie dynamique ou pas...

Je pense que dans l'histoire le point critiques est le moment même du naufrage ou il faut passer du gros bateau au petit canot.

Une fois que l'on est "bien installé" dans le cannot... je ne vois ques des avantages à la survie dynamique (près des côtes comme au large), et aussi l'avantage psychologique de continuer à lutter activement, avancer... Je pense et ça a déjà été prouvé à de nombreuses reprises qu'une toute petite embarcation est capable des plus garndes navigations (cf. le livre de jean merrien "les navigateurs solitaires")...les premières transatlantiques ont été effectuées sur des dorris et des canoe... bien sûr 4a reste un exploit, et je ne le souhaite pas...

Le point critique réside donc à mon avis dans le passage dans le canot...
Il y a plusieurs cas de figures qui se présentent selon le type de canot :

1) survie classique (accessible facilement depuis le cockpit)
2) survie dynamique gonflable (je suis sceptique)rapidement accessible facilement depuis le cockpit.
3) survie dynamique rigide (cf. le site de banik), stockée sur le pont (roof, plage avant...) ou en remorque (???).

et les circonstances du naufrage :
1) collision avec un ofni (le plus probable à mon avis)
2) incendie (le pire)
3) gros temps extrême, bateau qui sanci, se retourne...

Tout dépend donc de la vitesse du naufrage et de l'accessibilité du canot...

cas critique : canot sur la plage avant et bateau qui se retourne...incendie avec disparition du canot...les seul cas ou je vois un avantage à la survie classique.

ces reflexions ne sont que des pistes de discussion qui j'espèrent pourront enrichir le débat.

deux conclusions tout de même :
1) un bateau avec des bonnes reserves d'insummersibilité, pas forcément insumerssible mais au moins 4a peut ralentir le plongeons, et avoir le temps de s'organiser.
2) Dans du très gros temps il est certainement extrêmemenent difficile de passer sur la survie quelle qu'elle soit

ne faut-il pas avoir des ceintures et des bretelles ;-)?

Salutations
Julien

16 déc. 2003

Expérience vécue
L'ancienne survie 3ème catégorie était une annexe ouverte avec tente amovible et bouteille de gonflage à commande manuelle.
On pouvait bien sûr l'utiliser également comme annexe, et c'est ce qui a conduit l'administration à la supprimer, considérant que cet usage pouvait l'user ou la détériorer et la rendre peu sûr au moment de remplir son rôle de survie.

A la suite d'un naufrage au large du Brésil, j'ai parcouru les 300 milles me séparant de la côte, à la moyenne de 2 noeuds (et sans me sentir réellement en position de naufragé), sur ce type d'annexe équipée d'une petite voile latine (foc recyclé).

Aujourd'hui, même si je dois m'équiper d'un très règlementaire radeau, je ne confierai ma survie qu' à un engin manoeuvrable (et insubmersible), quel qu'il soit; même une simple annexe en dur me paraitrait préférable.

16 déc. 2003

survivre
voir le livre de dougall robertson "survivre" ou l'annexe en dur (canot en bois de 3m)a permis de tenir deux mois de dérive, alors que la survie gonflable s'est dégonflée au bout d'une semaine.

un canot "marin" tient finalement bien la mer. mais il faut un bateau de 15m pour avoir une annexe en dur de 3m..

16 déc. 2003

autre reflexion
la statistique de fiabilité sur des survies réformées ou presque (12 ans)n'est pas trés valable: il faudrait une statistique sur des survies de 5 ans (age moyen), et surtout pas les anciennes sans sac étanche, qui étaient en général bouffées par l'humidité.

et je pense vraiment que la stat est meilleure que 9/10 pour le gonflement. Mais il y a souvent des survie qui se gonflent a l'envers, des reserves pourries, etc, ce qui incite a d'autres précautions: savoir retourner le machin, avoir son coffret de reserves séparé, ses bidons de 5l attachés préts a larguer etc

et puis la soigner un peu: beaucoup de plaisancier considerent la survie comme un simple poids mort, utilisable comme marche-pied ( aie pour les survies en sac!), stockables dans le coffre le plus humide ..même bien conçu, elles ont leurs limites.

si elles avaint en plus une capacité de nav limitées , ce serait bien, hélas le modèle "dynamique" commercialisé dans les années 70 a été retiré.. pourquoi? parce qu'il était breveté par un fournisseur unique? parce qu'il ne marchait pas?

le paradoxe, c'est que l"heretique" de bombard, créateur de la survie moderne était navigant lui,(2m2 de toile au portant seulement..)

16 déc. 2003

Robert dit:
"La mise au point d'un équipement fiable et adapté necessite des milliers d'heures de conception, de tests contradictoire, etc ... pas du tout à la portée d'un individu, même génial"

La question est:
Quel but poursuit plastimo durant ces milliers d'heures.

Je pense que 95% des plaisanciers se soucient de leur bib comme d'une cerise et la considèrent comme une contrainte administrative de plus. :-(

D'ou le but de plastimo: Faire le moins cher et le moins encombrant pour satisfaire ces 95%.

D'ou la stupidité du système...

Donc a part a trouver un producteur qui fabrique sans soucis de répondre à une legislation contraignante (USA, GB) qui fera payer un vrai service au prix ou il coute, cad bien plus cher que le "service minimum" plastimoule (a gauffre).

L'annexe avec systeme de gonflage auto a ces deux avantages:

-prix reduit car revision "home made"

-encombrement reduit car c'est l'annexe du bateau.

De nouveau, ca n'est pas une solution miracle. Si on a l'argent et la place, une survie aviation est probablement meilleure.

Pour ma part, je me sentirais plus en securité sur mon yacht (si j'en avais un...) avec une annexe bricolée par mes soins dont je connais parfaitement l'état et la procedure de mise a l'eau que sur un bateau avec une simple survie révisée tous les ans...

16 déc. 2003

Marketing?
Le pb avec le materiel de sécurité OBLIGATOIRE, c'est qu'il n'y aucune motivation d'achat autre que la peur du gendarme.
Donc on achéte le moins cher possible! et les fabriquants l'ont bien intégré.
Survie aviation: j'veux bien mais c'est 3 fois le prix d'une version plaisance, pas homologué, pb d'assurances ect...

16 déc. 2003

Benoît ...
Plastimo fait aussi des survies vendues aux US en GB et autres pays moins règlementés et avec un système plus concurrentiel que la France !

C'est donc qu'ils savent faire des survies correctes, non ? Je pense même que si elles ne fonctionnent plus lorsque'on les teste à 12 ans, ce n'est pas à cause du fabriquant, mais à cause des "vérificateurs" plus ou moins soigneux ou truands qu'on a croisé pendant 12 ans :-(

A mon avis, (mettons de coté le débat "statique" versus "dynamique" qui est d'un autre ordre), le problème central en France n'est pas chez les producteurs, ni dans la règlementatio générale imposant la liste des équipements de survie.

Le problème central est dans le monopole des constructeurs sur la révision de leur matériel par eux-même. Ce qui les rend à la fois juge et partie, ça opacifie totalement la chaîne des évènements, ce qui est toujours très mauvais pour la qualité d'un système.

En aviation amateur (similaire à la plaisance), pourtant beaucoup plus "sécurisé", les contrôles (parachutes, avions, planeurs, ULM)ne sont pas faits par les constructeurs , mais par des indépendants (entreprises, clubs et particuliers tous agréés par Véritas). Révisions supervisées par Véritas in-fine

Il en résulte une détection facile des équipement mal conçus par leur fabriquant, et un assainissement de facto du marché par une information réciproque des clients utilisateurs-vérificateurs.

A mon avis, le premier combat à mener contre l'administration ne porte pas sur la liste ou le mode de fonctionnement des survies, mais sur le protocole de leur contrôle.

Combat d'autant plus faisable que ce monopole est probablement en infraction avec la règlementation européenne sur la liberté de marché des biens et des services.

Le choix statique-dynamique est un problème à mon avis indépendant de tout ça, chacun ayant sa religion sur la chose.

Robert.

16 déc. 2003

j' ajoute ...
qu'une survie dynamique qui serait fabriquée en France sous l'égide de la règlementation actuelle serait probablement aussi peu fiable et foireuse que les radeaux statiques actuels.

CQFD :-)

Robert.

16 déc. 2003

Faux problème?
Veritas, indépendant ou pas, il me semble qu'il n'y a aucun moyen de savoir comment sa survie est vérifiée sauf a la percuter!

Ceci arrivera a 1 plaisancier sur 100'000. Tous les autres seront condamnés à être satisfait du service puisqu'ils n'auront aucun motif de se plaindre...

D'accord avec ta dernière phrase Robert mais, la survie dynamique (ex classe IV) qui sert d'annexe du bateau est vérifiée tout les jours par son utilisateur que se rends à terre avec!

Certe, une dynamique en container aurait les mêmes problèmes qu'une statique ;-)

Donc pour moi, le problème est le "scellé" qui est mis à un bib dès qu'il sort d'usine ou du vérificateur.

J'aime être acteur de ma sécurité sur l'eau. Faire confiance à un service dont personne ne peut se plaindre me semble une sorte de roulette russe.

Enfin, j'ai lu une fois un V&V (ou bateau) qui faisait une comparaison entre survie statique et dynamique.
Ils avaient percuté un bib en container neuf. Résultat: L'arceau de la tente n'avait pas tenu le pression (!), le gonfleur manuel n'avait pas l'embout adapté pour le regonfler(!!!!) et le fond isolant avait fini par subir une délamination au bout de quelques heures :-( :-(

Bref, c'est plus de l'usure, c'est clairement des problèmes de conception...

16 déc. 2003

benoît ...
tu lis trop vite, ou j'écris mal :-)

Relis: en aviation, ce ne sont PAS les constructeurs qui font les révisions, mais des indépendants , privés, amateurs ou pro, agrées et supervisés par Véritas. Et c'est toute la différence. J'ai expérimenté la chose en mettant des centaines de fois un parachute sur le dos sans angoisse quant-à la fiabilité de l'engin pour cette raison venant du protocole de vérification indépendant.

Le même exemple vaut pour les voitures, le parc a été considérablement assaini en 15 ans par un système de vérification indépendant des constructeurs.

Ce qui nuit à la clarté du débat, c'est de mélanger des problèmes d'origine différentes, ayant des solutions différentes:

1.la qualité de fabrication,

2.le monopole des révisions,

3.le type de survie.

Le problème principal en France est le numéro 2 :-)

Robert.

P.S.: pardon de me répété, mais je ne devais pas être clair la fois d'avant :-)

16 déc. 2003

j'avais bien compris mais...
pour le parachute, tu es obligé de faire confiance aux vérificateurs. Les parachutistes, eux, vérifient leur matos eux-même sans trop de problème (je suis pas expert, je dis peut-etre des aneries)

Je concède qu'un indépendant jugera plus séverement un produit qu'il n'a pas concu mais je pense que tu as tort de penser que le prob. n°2 est beaucoup plus grave.

Le n°1 me semble important aussi dans la mesure ou les fabricants ne cherchent pas a satisfaire le besoin de sécurité des plaisanciers mais a remplir les conditions de normes légales. P.ex. si la norme demande un gonfleur manuel, le constructeur va en mettre un (le moins cher) sans se soucier que l'embout soit adapté à la valve :-D
(ce n'est qu'un exemple...)

Enfin le problème n°3 est un autre problème
MAIS:
la survie dynamique classe IV règle les problèmes 1 et 2 puisqu'elle est aussi l'annexe du bateau, vérifiée tout les jours et pour laquelle j'ai de vrais critères de qualité que je peux vérifier chaque jours (au contraire d'un bib qui ne quittera probablement jamais son container)

voila mon point

16 déc. 2003

La cause et la conséquence ..
Un contrôle de vérification annuel indépendant et sérieux entraine de facto une amélioration de la qualitié de production initiale grâce la divulgation des défauts.

Une production initiale de qualité n'entraine pas nécessairement un contrôle annuel sérieux . Le contrôle peu sérieux peut endommager la fabrication initiale de qualité.

C'est pour cette raison structurelle qu'il faut d'abord assainir les mécanismes de contrôle.

Laisser au plaisancier la liberté totale des choix et contrôles de sa sécurité est une option faisable. Pas très habituel dans la mentalité française en général, mais faisable. A mon avis, si c'était le cas, les assurances prendraient rapidement le relai de la règlementation, en refusant de couvrir un bateau en dessous de certaines réquisitions, ou alors avec des surprimes si on part sans tel ou tel matériel. Et ce serait peut-être pire, car ce serait une démarche d'échapatoire juridique pour elles.

Robert.

P.S.: en aviation-parachutisme, tu peux vérifier ton matériel toi-même, mais tu dois pour cela subir une formation spécifique et passer un examen de "certification de vérificateur".

Les plaisanciers seraient-ils prêt à se soumettre à cela ?

16 déc. 2003

Les survies sont approuvés ,
et homologués c'est pompé sur les anciens réglements de la Royale.
En clair ça veut dire que le fabriquant à présenté une liasse de plans, et une chaine de fabrication aux Affmar, et qu'il doit s'y tenir.

Mais la demarche n'est pas appliquée completement:
Pour les produits militaires il y a des recettes (controles destructifs ou non)à tout les stades de la fab.
Pour le civil, l'industriel est libre de choisir ses procédures qualité :)

Bien d'accord avec Robert c'est le monopole des révisions qu'il faut attaquer( et pourquoi pas à Bruxelles)

16 déc. 2003

on peut aussi
les réviseurs acceptent en général qu'on assiste a la révision: pour un grand départ, ça vaut le coup

quand on a vu une fois ce qu'il y a dans le truc pour survivre, on prépare le coffret perso complémentaire!:
couteau qui ne coupe pas,
pagaies en bois qui cassent au premier coup de rame
boites d'eau avec un seul ouvre-boite (si on le perd on ne boit pas!)

pour mémoire, la survie est destinée a tenir maxi une semaine en reserves et en fiabilité..et c'est normal , puisque vous serez récupérés en moins d'une semaine!

hum..

16 déc. 2003

Pas très ...
Pas très affriolant tout ça, et même affolant. Une fois de plus, la france est le mouton noir, engluée dans ses lois que de vieux poltiques refusent de réviser. L'Europe va peut-être permettre à cette vieille monarchie de s'ouvrir, vers un peu plus d'intelligence. Je suis quant à moi convaincu que la mobilité, en cas de survie, est bien préférable à un "pourrissement" sur place. Je suis également décidé, lorsque la règlementation le permettra, d'aller immatriculer mon bateau à Malte, qui privilégie apparemment le bon sens, en laissant le libre choix de la survie, et de l'équipement de sécurité, par l'utilisateur, contrairement à nous, qui préférons placer un gendarme derrière chaque citoyen, au cas où... Bref, vive la liberté, et vive la responsabilité individuelle ... Non mais alors !

phare des Baleines, ile de ré

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