Fastnet 1979 et stabilité de formes

Depuis peu je m'intéresse à au Fastnet de 1979 qui s'est soldé par une hécatombe d'abandons et de victimes. Je ne trouve pas d'informations précises, mais il semblerait que l'un des facteurs aggravants ait été l'exploitation extrême de la jauge IOR, menant sur des bateaux à la stabilité de formes discutable (il y a évidemment d'autres paramètres...).
Or nous savons tous que beaucoup de voiliers de l'époque sont des dérivés parfois très proches de protos qui courraient à l'époque. Il y avait également pas mal de bateaux de série en course.
Doit-on déduire que certains/beaucoup de nos bonnes vieilles "valeurs sûres" seraient peu sûres dans des conditions extrêmes?
Peut-on estimer qu'un Nicholson 30 (par exemple) soit moins sûr qu'un first 30JK (pris au hasard également), dans des conditions aussi extrêmes et imprévisibles?
Merci d'avance aux experts, ce sujet m'intéresse particulièrement.

L'équipage
24 fév. 2015
24 fév. 2015

Bonjour,

Fastnet 79, des conditions en effet extrêmes, qu'on n'a pas souvent retrouvées depuis dans les mêmes eaux. Beaucoup de choses ont été publiées ensuite, rapports officiels, dossiers dans les revues. J'en ai encore un certain nombre, je vais regarder ce que je peux faire pour en reproduire les meilleurs. Documents en général précis,sans pathos ni polémiques excessives.
J'en parle en connaissance de cause, j'y étais, en charge d'un Contessa 35 qui s'est fait rouler, et qui a perdu un équipier.
Viking a sûrement des archives plus efficaces que les miennes, il ne va probablement pas tarder...

24 fév. 2015

Nous avons la chance d'avoir des témoins comme nigrisvert et Viking. Il faut lire le livre remarquable de john rousmaniere. Sinon il semble que beaucoup de bateaux ont été abandonnés puis retrouvé ensuite comme GRimalkin.
Je pense au contraire que le fait que dans les alizés un Pogo 8.50 est resté 45 mns à l'envers rend plutôt les carènes de ce type inquiétantes. Quand je regarde mon First 30 classique à sec je me dis qu'il ne resterait surement pas plus de 45 secondes à l'envers !
J’attends les commentaires de Daniel et documents de Nigrisverts devant qui je m'incline avec ma petite expérience.

24 fév. 201524 fév. 2015

Nigrisnivert avait raison... ;-) mais il a tort aussi en écrivant:
"des conditions en effet extrêmes, qu'on n'a pas souvent retrouvées depuis dans les mêmes eaux.".

En effet, je pense que jamais une flotte de voiliers n'a navigué dans des conditions de mer aussi difficiles.

Aucun voilier de moins de 10 m n'a terminé la course. Le seul qui, à ma connaissance, est revenu à terre par ses propres moyens est celui de mes amis dont je relate le récit apocalyptique dans mon blog.

Julnev... :
- Les incontournables sur le Fastnet de 1979:
- Le rapport officiel du RORC
- Fastnet force 10 de J. Rousmanière.
- un V&V de sept 1979 (?) intéressant sur ce sujet.

et bien sur:
karibario.blogspot.fr[...]/

A éviter :
- le livre de C.Ward.

24 fév. 2015

le Contessa 32 Assent a été le seul classe 5 à terminer le Fasnet 79

24 fév. 2015

En effet, ce Contessa 32 a terminé la course mais a laissé passé la dépression en restant au mouillage aux Scilly.
Il a eu le mérite de terminer quelques jours après les autres.

24 fév. 2015

il y a 6/7 ans un copain de ponton de St Valery en Caux au perdu son Pogo retourné par une vague scélérate au large de l'Islande. remarquable stabilité de formes... sur le dos.
il a depuis acheté un Contessa;

24 fév. 2015

Viking 35 pourquoi éviter le livre de C Ward

24 fév. 2015

Assent n'etait pas au mouillage au Scilly mais à continuer à faire route(google: Yachting world oct2009 Alan Ker story)et a terminé en 132 h,Samsara premier en temps réel en classe 4 en 118h .

24 fév. 2015

Merci Mengam d'avoir rectifié cette erreur concernant le Contessa 32 pourtant habituellement écrite dans des récits que j'ai lu et sur lesquels je m'appuyais.

Pour les Bordelais, le She 36 de A. Cathelineau, élu "yachtman de l'année " en 1979 qui a sauvé les équipiers de Griffin se trouve au sec près du bassin à flot de Bordeaux.

24 fév. 2015

Il ressemble à quoi, le She 36 ?

24 fév. 201524 fév. 2015

Le She 36 est un pur Stephens. :-) des années 70 bien connu pour ses SWAN.

C'est à dire un déplacement lourd et une carène axée sur le prés avec un comportement doux.
Voici ce que j'écrivais, il y a quelques années:

Le SHE 36 est un excellent voilier robuste et bien construit. En course, en HN il reste compétitif au près quel que soit les conditions et surement au vent arrière par petit temps.

Par contre, au reaching ou dans la brise médium au portant, il ne sauvera jamais son rating.

Je n'ai pas trouvé son rating dans la table HN mais le Swan 36 est en Gr 18, le Chance 37 et le Carter 37 en 21 ( la différence entre les deux m'étonne).

Par contre, sur ce type de voiliers lourds, les réglages sont simples, voire sommaires, et manquent de finesse, ce qui est un avantage pour des équipages moyens mais frustrants pour des "bons".

Voici ce que j'écrivais sur ce type de voiliers en 2007:

"Les voiliers lourds n'avancent pas dans le petit temps.
Voila encore une idée reçue. Penser cela signifie aussi que vous n'avez jamais navigué sur d'anciens voiliers IOR.

Quand vous aurez navigué, par un temps pétoleux, de risée en risée avec un Stephens ou un Mauric vous comprendrez vite l'intérêt du déplacement lourd par petit temps.

La jauge IOR avait, quand même, comme points positifs de concevoir des voiliers excellents au près mais aussi, et c’est moins connu, au vent arrière par petit temps. Leurs points noir étant le débridé, quel que soit le vent, et le portant dans la brise.

Je pense à des voiliers tels que: IMPENSABLE, DELPH 32, SS 34, NICHOLSON 33, CONTENTION 33, CONTESSA 35, CHANCE 37, CARTER 37, SWAN 36 et 38. Mais aussi, d'une manière générale, tous les Stephens, Carter, Ron Holland, Peterson des années 70 gréés en tête.

D'ailleurs, dans le TOUR DU FINISTERE 2007, un DELPH 32 a terminé deuxième de sa catégorie en laissant derrière lui une meute de First 31.7, ainsi que des SUN FAST 31, et bien d’autres voiliers plus récents que lui.

Entre le Raz de Sein et l’arrivée à Port la Forêt, il a fait jeu égal par petit temps sous spi avec des voiliers plus gros (X34, X332, DEHLER 33, FIRST CLASS 10) ou plus récents ( JPK 9.6, J 105). Dans ces conditions de vent faible ( 5 à 12 nds au portant ), il a laissé sur place le POGO et le BONGO qui ont terminé respectivement 17 ième et 21 ième sur 23 classés de l’étape de portant.

Ne dites plus à ses concurrents qu’un Mauric n’avance pas au portant !"

24 fév. 2015

Hiep!!! Est ce qu'entre les lignes tu n'ou parlerais pas de l'importance de la notion "d'inertie"?! ;)

24 fév. 2015

plan stephens (autre nom ou utre chantier, sagitta je crois)

sinon google pour she 36 !

24 fév. 2015

J'en ai un au port ici, je t'enverrai une photo...il ressemble à un bateau de...79 ;) Ventru le type mais non sans charme!!!

25 fév. 2015

Je pensais à celui que tu cites, celui qui est aux bassins à flot de Bx...

24 fév. 2015

Le bouquin de Ward dégouline de pathos et d'autoapitoiement. On peut en plus le soupçonner de ne pas être totalement exact, en particulier sur les conditions de sa récupération.
Il soutient n'avoir eu aucun contact avec "Fragola", le bateau du GICGlénans qui l'a retrouvé et qui a alerté les secours, et ne pas avoir pu le contacter quand il a écrit, à quatre mains, son livre.
Alors que le rapport de mer de Fragola a été publié aussitôt, et fait état d'un échange oral...
Ce genre d'arrangement avec la réalité relève plus du mauvais journalisme à sensation que de la rigueur qu'on attend d'un rapport de mer.

Tout ça ne retire rien au fait que Ward a passé presque 24 heures seul avec le corps d'un équipier sur un bateau plein d'eau abandonné par le reste de l'équipage...

24 fév. 2015

Nous ne sommes pas concertés mais j'aurais répondu la même chose. Ecrit par un nègre, il a fait du fric.

24 fév. 2015

M.... ça m'avait pas frappé quand je l'ai lu. C'est tout le problème quand on a pas tous les éléments pour juger... N'empêche que je garde un souvenir ému de cette lecture. Même si c'était pour le fric, comme dit nigrisnivert il reste au moins une partie réelle qui fait frémir.

24 fév. 2015

Le dossier le plus complet sur les enseignements tirés du Fastnet est dans le "Voiles et Voiliers" numéro 108, février 1980.
20 pages sous la houlette de Loïc Caradec, traduction quasi intégrale du rapprt du RORC, avec commentaires et photos.
Travail remarquable, d'un temps où la presse nautique faisait son boulot.
Pour julnevermind, pas de conclusion très tranchées sur les types de bateaux, malgré une comparaison très précise des courbes d'un Contessa 32, très classique, quasi First 30 ( en moins bien, évidemment, n!est-ce pas Jeanlittlewing) et un half Ron Holland de 76, "Grimalkin".
Je regarde si je peux scanner tout ça.

24 fév. 2015

@nigrisvert, le contessa 32 et le centurion sont encore un peu plus classique que le 30 ! j'admire ces belles carenes, je serais fier d'en posséder un surtout le contessa, à rappeler que Gigi avec un convoyeur américain fameux a fait new york sfrancisco avec un contessa 32.

24 fév. 2015

www.jeremyrogers.co.uk[...]igi.php

en.wikipedia.org[...]essa_32

au niveau finition intérieure, c'est beaucoup mieux que beneteau 1981 ...

24 fév. 2015

NiGrisNiVert ; le scan du n°108, avec grande joie !

24 fév. 2015

Bonjour à tous

Pour moi aussi le scan

Grand merci

le Moko

24 fév. 2015

Pour moi de même stp :)
Merci d'avance!!

24 fév. 2015

Salut,
Oui c est une question dont la reponse m interesse au sujet du comportement du 30jK dans les conditions de la Fastnet de 79?
En juillet 2013 de retour du TPM j ai passe le raz blanchard 28 a 35 knts de vents, courant de 6 knts contre le vent et au pres sous deux ris GV et chariot ouvert, genois enroule facon facon petite trinquette ( 3 ris dans le genois). La mer etait bien formee d autant plus que de la veille jusqu a 4 heures du matin le vent avait encore ete plus fort. Malgre cela le bateau faisait route sans sourciller, avec une barre que je pouvais lacher le temps de jeter un coup d oeil sur la carte. Cela a etonne mes deux potes, d autant plus que le hasard nous a fait naviguer a une 100 aine de metres d un dufour 34 qui semblait plus a la peine.
Alors bien evidemment ce ne sont pas les conditions du Fastnet de 79, dont je vous invite a lire le recit sur le blog de Viking, mais au vu de l experience de ceux qui ont vecu 79, et du recit de ma modeste experience que je viens de relater, comment peut on imaginer le comportement du 30 JK dans des conditions extremes?

24 fév. 2015

First 30 JK ou Nicholson 30 : Quel est le plus sur dans des conditions extrêmes?
Aucun des deux n'a un rapport de lest important.

Réponse simple : aucun de ces voilier n'est capable d'encaisser les déferlantes qui régnaient avec la certitude d'en sortir indemne.

Le First 30 JK a une faculté à surfer qui peut être dangereuse. Il a aussi la possibilité de rester retourné trop longtemps à l'envers et de noyer son équipage amarré court sur leur harnais.

Il a des formes qui rappellent les Hustler 32 dont j'ai publié les récits. Sur ce type de voilier, (arrière large, léger)la seule solution était la fuite et le problème était de trouver le frein à main.

Avec un First 30 de l' ancienne génération, la cape et même faire route était surement possible

24 fév. 2015

Merci Viking.

24 fév. 2015

question à Viking35.
bien que je sois d'accord avec toi , une phrase me pose question .
Aucun des deux n'a un rapport de lest important.
toujours d'accord , mais les deux quilles étant de conception différentes , quille à bulbe pour le 30 JK , le couple de redressement n'est-il pas plus important pour celui-ci ?
ce qui dans une mer "houleuse" devrait ramener le first plus rapidement dans sa position normale .

24 fév. 2015

Pour apporter des informations, puisque tu parles du bulbe, si j ai bien compris la doc, il fait 1090 kgs, sur mon certificat il est indique stx 25. Le bateau est en categorie B .

24 fév. 2015

Peu importe, ma question initiale n'est pas spécifiquement relative au F30JK: c'est juste un exemple...

24 fév. 2015

Sinon une reponse simple que j ai deja formule a mon epouse. Non, il ne peut pas se retourner, le mat fait 16 metres et il y a 10 metres de fond, donc il ne peut pas se retourner. Ma reponse ne l a pas rassuree.

24 fév. 2015
24 fév. 2015

Un élément souvent sous-estimé est que ce coin est assez dangereux :

Les fonds ne sont pas très importants (entre 100m et 65m) et une dépression de cette intensité (980mb) provoque une houle très forte qui a tendance à déferler. Quelques vidéos sur Youtube sont particulièrement éloquentes de ce que cela peut être.

Poser la question des bateaux ne me semble pas adéquate : la plupart d'entre nous, ne rencontrerons jamais ce type de conditions de mer. Les bateaux sont conçus pour un programme précis avec une plage d'utilisation (hauteur de vagues, vitesse du vent, ...) et l'équipage cède souvent avant le navire. D'ailleurs dans cette tempête du Fastnet, beaucoup de bateaux abandonnés par leurs équipages ont finalement été retrouvés dans le bon sens et flottants.

Je navigue régulièrement en Irlande depuis 1 an et je ne m'aventurerai pas dans ces parages avec cette situation météo. Maintenant, c'était une course avec des navigateurs confirmés.

Mon Dufour 36 classic est certes de catégorie A, naviguer dans 70 noeuds de vent et 10 mètres de creux déferlants n'est pas à ma portée. Peut-être un jour... quoique pas trop envie de m'y frotter !

24 fév. 2015

J'ai scanné le dossier de "Voiles et Voiliers". Je n'arrive pas à l'envoyer aux intéressés par le biais du forum... Demandez-le moi en MP...
Désolé d'être aussi peu efficace..

04 mars 2015

Bonsoir,

Est il possible de m'envoyer le scan de l'article de v&v ?
merci
Philip

24 fév. 2015

Flower, j'entend bien ton propos. Le design des bateaux n'est en effet pas responsable de l'hécatombe, mais c'est malgré tout l'une des questions qui m'intéresse: la formule de jauge a-t-elle mené à des conceptions trop extrêmes?

24 fév. 201516 juin 2020

Pour bien comprendre le phénomène météo, voici les cartes de réanalyse du GFS Américain (l'organisme qui diffuse aujourd'hui les gribs), toutes les 12 heures
Le 13 à 12 UTC
Le 14 à 0 UTC
Le 14 à 12 UTC
Le 15 à 0 UTC
www.wetterzentrale.de[...]ur.html
Une petite dépression (invisible avec les moyens de l'époque: pas de vues satellites, pas de modèle météo sur ordinateur...) se creuse très brutalement (sous l'effet d'un fort courant jet d'altitude) et fonçe NE vers l'Irlande...Son passage lève une mer croisée dantesque. Aujourd'hui, nous aurions au moins 24 h de préavis...

24 fév. 2015

@Julnevermind
C'est bien ce que je veux dire : je considère que la jauge n'a pas grand chose à voir avec le problème (une jauge finalement ne fait que limiter l'innovation).

Dans le cas qui nous occupe, n'importe quel bateau/équipage se serait trouvé en difficultés.

Par contre, pour remettre le sujet en perspective avec les bateaux d'aujourd'hui, on ne peut que s'étonner de certaines conceptions qui aboutissent à des monocoques qui se comportent comme des multi... Dans quel état sortiraient-ils d'une tempête pareille ?

Je considère que le problème n'est pas tant que le bateau se retrouve au tapis... mais qu'il ne se redresse pas.... ou si lentement que l'équipage se trouve en grave danger. Ce sujet n'est pas assez (à mon goût) mis en avant ni dans les essais des revues nautiques, ni dans les catégories de navigation.

Que veut dire être en catégorie A si le bateau reste sur le dos lorsqu'il rencontre des vagues supérieures à 4 mètres... Exemple le Pogo dans la Transquadra.

25 fév. 2015

Pour moi, une jauge ne limite pas l'innovation, elle donne un périmètre d'action. En IRC, tu peux faire tout ce que tu veux. Si une jauge limitait l'innovation, tu n'aurais jamais vu apparaitre un magnum 6.50...

24 fév. 2015

Pour moi on m'a toujours dit que la vitesse et la stabilité de forme étaient des facteurs supplémentaires de sécurité. Je me souviens d'un Jouët 37 équipé d'un rostre proéminent dépassant le tableau arrière. L'archi Tortarolo, connu pour faire des bateaux performants à l'époque, disait que cet élément augmentait grandement la stabilité de ces bateaux...

N'ayant navigué qu'une fois sur un J37, bien barré, je me souviendrais surtout de son excellent comportement à remonter au prés dans une mer TRES grosse au large du Cap Creus. Je parle de ce bateau car comme de nombreux Jouët il est dérivé d'un proto IOR.

Je suis trop jeune pour parler de 79 mais il me semble que l'association de certains facteurs architecturaux soit complètement tombé aux oubliettes de nos jours y compris sur des bateaux de régates!!! Après question résultats...

:heu:

La dernière Quadra n'est pas folichonne :langue2:

25 fév. 2015

La stabilité de forme donnée essentiellement par la largeur à la flottaison et le peu de creux augmente la stabilité initiale aux faibles angles de gîte. Au contraire l'architecture de tels bateaux trouve ses limites dans les grosses vagues où cette largeur peut-être un facteur aggravant au chavirage! En outre la stabilité à l'envers en est grandement augmentée!
Seule une stabilité de poids donnée par un rapport de lest conséquent et un grand tirant d'eau augmente de manière significative le comportement aux grands angles de gîte. Et ils reviennent plus vite "à l'endroit". Le corollaire, ils sont en général moins large, donc moins "confortable" au port et par bonnes conditions de mer.
Pour exemple, les Contessa 32 et autres Chance 37, mais il y en a d'autres, ont une stabilité de poids mais non une stabilité de forme! Mais qui construirait encore de tels bateaux? Tout est affaire de compromis mais il ne faut pas perdre de vue les bases!

17 avr. 2020

"un rostre proéminent dépassant le tableau arrière." s'appelle un bustle , comme sur le Trident du même architecte.
Ce n'est pas la stabilité que cela augmente mais la STABILITE DE ROUTE.

24 fév. 2015

L'exemple cité plus haut:

24 fév. 201516 juin 2020

je vais y arriver...erreur de téléchargement désolé :oups:

25 fév. 2015

Le bustle était une signature de Tortarolo; Jouët 24, Trident 80, Jouët 37... Cela avait tout de même l'inconvénient d'augmenter la surface mouillée et le rayon de giration...

25 fév. 2015

Je confirme! il est en dessous...en ayant 3 J37 dans le coin ici, le skeg est bien sous la ligne de flottaison! De souvenir (et j'en ai qu'un à bord), bateau très capeur avec un excellent passage dans une mer dégueulasse, cependant j'avais constaté que le skipper était rentré dans sa place à fond en marche arrière car le bateau était soit disant dur à manœuvrer à petite vitesse...! Après est ce en lien...?!?!?

25 fév. 2015

Est ce que tel un skeg, c'était considéré comme appartenant au safran et donc non taxé en tant que ligne de flottaison?

25 fév. 2015

Non il est bien sûr en dessous de la ligne de flottaison et son but est d'augmenter la stabilité..... de route! avec son corollaire déjà signalé d'augmenter le rayon de giration!

25 fév. 2015

Le jouet 37 avait aussi la particularité d’être composé de 2 demi coques collées longitudinalement, le bustle étant aussi le plan de joint rigidificateur de la partie arrière

24 fév. 2015

En 79, j'étais moniteur de voile à Port Blanc dans les cotes d'Armor, et autant que je me souvienne je partais vers 8h pour faire une régate de planche à voile à Perros-Guirec. Il n'y avait pas un pet de vent, j'avais ouvert la grande porte du hangar et je sortais ma superbe Jaguar open quand la porte s'est refermée très brutalement. Le vent était monté à une force incroyable et la baie de Port-Blanc était blanche d'écume. Un type était à plat ventre dans son sportiak tenant à 2 mains l'anse de sa bouée. Dans la Manche, un ami était en route pour l'Angleterre sur un Westerly avec le skipper qui était un ancien officier de marine. Ca a été la seule victime française emportée par une vague, mon ami a échoué le westerly sur une plage. Plusieurs bateaux de St Malo étaient en course. Tous sont rentrés. Les équipages français se sont enfermés dans les bateaux et quelques marins ont été blessés par les batteries quand les bateaux se sont fait rouler par la mer. Je crois qu'il y a eu 23 morts anglais et que cette hécatombe était dû au fait que ces marins n'avaient pas d'entraînement, qu'ils embarquaient en sortant du bureau pour une petite ballade tranquille.

24 fév. 2015

15 morts, et pas 23, c'est déjà énorme.
Anglais, oui, et alors ? Quel mépris chauvin, surtout quand on ajoute qu'ils n'étaient pas entraînés, ce qui est faux pour la grande majorité d'entre eux.
Et je sais ce que je dis, je n'étais pas à Port Blanc, joli port au demeurant, mais en mer d'Irlande, sur un classe 4 anglais, engagé dans le Fastnet, aux premières loges donc.
Un peu énervant de lire de telles approximations.

25 fév. 2015

15 en course mais 20 morts au total après vérif sur un site, le Westerly ok, c'était un Mirage 28 je n'ai jamais écrit qu'il était en course. Je n'ai jamais préyendu que ce que j'avais écrit était parfaitement juste. Ce sont mes souvenirs de cette tempête de 1979.
Je crois me souvenir que l'article de Voiles et Voiliers mettait en évidence que les français avaient bien réagi en s'enfermant dans leur bateaux et que les anglais sortant de leurs bureaux, pour beaucoup invités par les propriétaires, n'étaient pas assez entraînés pour affronter ce temps extrème. Je me suis mal exprimé dans mon fil précédent, bien sûr que les anglais sont d'excellents marins et que beaucoup étaient bien entraînés, mais je maintiens ce que j'ai écrit plus haut sur les "invités", je crois me souvenir que c'était dans l'article de V&V.
Quant au " quand on ne sait pas, on se tait" j'ai en effet vu à travers tes fils et le ton que tu adoptes que tu as la science infuse ... Bravo!

25 fév. 2015

Bonjour Viking35,
De mémoire Maligawa III (GK29) a beaucoup souffert aussi : roulé, hublots cassés (pour ceux qui connaissent le GK29 on a un peu de mal à imaginer cela possible...) et finalement abandonné et je crois jamais retrouvé donc sûrement au fond.
"Le bon côté des choses" est que cela donnera naissance à Maligawa IV, mais c'est une autre histoire...
Cdt

25 fév. 2015

Mike: Il n'est pas judicieux de propager des rumeurs fausses ou imprécises.
Le Westerly était en fait un Mirage 28 qui était en croisière avec le commandant P... en route ou de retour d'Irlande.
Les bateaux malouins dans le Fastnet étaient peu nombreux , de mémoire deux et j'étais sur le troisième qui a démâté avant le départ. Et tous ne sont pas rentrés.
Quand au marins français blessés, je n'en connais aucun et tu lira avec intérêt le récit du voilier de celui qui a le plus souffert, Ossian, sur mon blog.
Quand aux marins anglais peu entraîné, il va là aussi que tu révise tes classiques. Je note aussi que pour toi, 23 ou 15, c'est la même chose.
Bref, de l'approximation.
Quand on ne sait pas, on n'écrit rien.

24 fév. 2015

J'aurais pas aimé connaitre ça!!!! Un Westerly c'est pas biquille ca? Attendez mais y'avait quoi comme type de bateau engagé sur ce Fastnet???
On peut pas envoyer un Hunter en régate quand même!!! :mdr:....d'accord je la ferme :jelaferme: :langue2:

24 fév. 201524 fév. 2015

le soir juste avant le coup de vent nous quittions Roscoff pour l'Aber Wrach.
Très vite le temps m'avait paru douteux (trois jeunes enfants à bord sur un 7,5m)
J'avais fait escale à Mogueriec juste après Roscoff, bien loin de penser qu'il y aurait du vrai mauvais temps.
Pour ceux qui connaissent, on rentre au bout de la jetée que l'on suit un moment puis on tourne à gauche dans le fond et on se met le long du quai.
Dans la matinée après avoir entendu à la radio le désastre j'aiessayé de téléphoner à Cherbourg pour rassurer mes parents, mais "pas de téléphone pour l'étranger" m'avais répondu l'hôtelier breton ...

bref c'est surtout l'anecdote suivante qui nous intéresse :
marée basse, bateau le long du quai bien échoué, on ne voit pas la mer qui est retirée presque au bout de la digue, je suis sous le bateau à vérifier je ne sais plus quoi quand j'entends comme un train ... bizarre il n'y a pas de ligne par là ... je regarde vers le coin du quai et .... la mer monte à toute vitesse ! juste le temps de grimper le long de la béquille et le bateau flottait (1,2 m de tirant d'eau) puis l'eau est repartie.

Cela donne une idée de la houle qu'il y avait dehors !

24 fév. 2015

Je suis en possession du rapport officiel du RORC du Fasnet 1979 acheté en 1980. Effectivement ce rapport est très instructif et à la lecture de ce document, on peut se poser pas mal de questions sur les bateaux actuels, que se soit sur la stabilité de forme, que sur les grand cockpit ouvert sur l'arriere et qui donne directement dans les aménagements etc... . J'ai dit des questions, je n'ai pas de réponse.

Est-ce qu'un Fasnet 79 arrivant en Aout 2015 donnerait naissance à un rapport officiel pour analyser les options des skippers et éventuellement les failles des bateaux actuels ?

Patrice.

24 fév. 2015

Ne me dis pas ça je pars bientôt en Grèce avec mon bateau de 30 ans d'âge :lavache: :lavache: :lavache:

24 fév. 2015

J'ai dit un Fasnet, pas une giraglia FunnyWave ;)

24 fév. 2015

sur ce fasnet, un chapitre lui est consacré dans navigation par gros temps d'adlard coles
j'ai aussi vécu cette tempête alors que j'étais dans l'archipel de Bréhat : la météo ne l'avait pas prévu, mais dans la matinée, j'ai vu une barre noire à l'horizon qui arrivait vite : j'ai fait rentrer les bateaux, c'est monté très vite et très fort, et peu après nos grandes tentes se sont déchirée...
heureux d'être à terre !

24 fév. 2015

Pour ce que j'en ai lu, je ne crois pas que mettre en cause les bateaux ou les équipages mène bien loin. C'était simplement du très mauvais temps qui pouvait mettre en difficultés des bateaux de toute taille ou conception.

24 fév. 2015

C'est aussi ce que j'en avais retenu.

25 fév. 2015

On peut aussi retenir de l'édition 79 (et des suivantes) la refonte complète des RSO, critères qualificatifs du RORC pour le Fastnet à la fois au niveau des bateaux éligibles (coeff de stabilité), de l'équipement obligatoire en Cat 2 & 3, que de la préparation de l'équipage.

Pour ce qui est de la stabilité -et du post originel- les coeffs STIX et AVS sont déjà assez élevés, et ne sont en rien liés à une jauge particulière.

Pour ce qui est des RSO, une fois que ton bateau est en Cat2, tu es équipé bien au delà des critères de la div240, et tout ce qui est imposé répond à des situations précises (antenne VHF de secours, pontets dans le cockpit, sécurisation des éléments pour un 180°, etc....) et non administratives.

Enfin, en ce qui concerne l'équipage, les milles qualificatifs pour 50% de l'équipage sur le même bateau, le stage ISAF pour 30%, le PS, etc... montrent qu'on a pensé à élever niveau tout en laissant la place aux amateurs.

Bref, il me semble que le RORC a tiré les conclusions -et fait les changements qui s'imposaient- de cette édition malheureuse, et qu'on pourrait aussi reconnaitre ces avancées.

Les critères actuels n'ayant rien en commun avec ceux d'il y a 35 ans, la comparaison me parait assez hasardeuse.

Par ailleurs, mon examinateur de YM était sur les hélicos en 79, on en a évidemment beaucoup parlé, et pour lui les conditions étaient juste abominables pour ceux qui ont pris la dépression à l'aller, notamment les petites classes. Il ne remettait en cause ni bateaux, ni équipages.

Pour préparer en ce moment l'édition 2015, je peux te dire que c'est un sacré (et onéreux) bordel de mettre bateau et équipage à niveau et que nous prendrons le départ avec un bien meilleur niveau et bateau que jamais.

25 fév. 2015

Dans l'attente -fébrile- de lire les aventures du Fastnet 2015 de notre bon docteur.

25 fév. 2015

C'est gentil, mais vu le niveau, a priori on va juste prendre des coups à l'ego...

Par contre on a toute l'avant-saison qualificative pour se mettre en jambes et éviter un carnage mi-Aout: Cervantes, Myth of Malham, de Guingand Bowl, Morgan Cup, et Channel Race.

Nous ne manquerons pas de vous narrer les petits et grands exploits de l'année. Pour l'instant c'est surtout du bricolage et de la carte bleue.

25 fév. 2015

Super !

25 fév. 2015

Je naviguais ce jour-là de Trégastel à Perros Guirec sur un petit voilier en école croisière, j'avais 17 ans. De retour de Perros, le vent est monté très vite, on était au près. On n'arrivait pas à progresser, la nuit est tombée, le vent était fort (force 8 d'après l'article du Télégramme de Brest). On a déchiré le foc puis on l'a remplacé par un plus petit. Vers deux ou 3 heures du mat, la vedette de la SNSM est venue à notre rencontre. On a fait une fausse manoeuvre et le bateau s'est retrouvé en travers de la vedette. La vedette nous a percuté sur le tribord, le voilier s'est couché, un homme est tombé à l'eau. La coque était déchirée sur 80 cm environ. On a embarqué sur la vedette, le copain a été repêché. On a eu droit à un petit article dans le journal. Je raconte ça surtout pour dire que nous avons été surpris par un changement de temps rapide. Quelques heures avant, le temps était très calme et il faisait assez beau.

25 fév. 2015

J'ai pas lu le rapport du RORC que beaucoup ont commenté.
Je me pose deux ou trois questions : les moyens météos de l'époque avaient-ils vu venir cette énorme dépression et pu prévoir son intensité ? Je suppose que oui dans une certaine mesure. Quels étaient les bulletins météo juste avant ?
Les moyens météos se sont certainement aussi améliorés depuis.
.
Je précise que je ne cherche pas à (re)faire le procès de qui que ce soit (skippers, organisateurs, prévisionistes, ...) mais j'essaie de comprendre ce facteur prévision.

25 fév. 2015

il me semble que météo France avait annoncé du "lourd" à 20 heures, la BBC du moins lourd et ça a été du très très lourd, une bombe avec une dépression principale et une secondaire

qu'en dit nigrisvert ?

26 fév. 2015

comme on dit aux etats unis, "too little too late"
j'ai connu cela en muscadet entre guernesey et lézardrieux, météo ok au départ et avis de coup de vent avec fortes rafales à 20 heures quand tu es à mi route, on a eu le temps d'affaler la gv et hisser le tMT

25 fév. 2015

De toute façon, même si les bulletins auraient été corrects, lundi 20h c'était bien trop tard pour prendre des mesures.

25 fév. 2015

Je crois que les bulletins n'ont pas correctement prévu cette dépression. Il me semble même que la tempête du fastnet a donné naissance au concept de 'bombe' météo.

25 fév. 201516 juin 2020

Aujourd'hui, on peut donner la recette d'une telle "bombe": prenez la longue traîne WSW - ENE (front occlus par exemple) d'une première dépression, une branche d'un jet streak (= stream) puissant qui coupe cette traîne en montant plus vers le N (au SW-NW ou SSE - NNW ), une petite zone dépressionnaire dans cette traîne un peu à gauche du jet (qui ralentit souvent et se recourbe en ayant coupé la traîne; on appelle cela la sortie gauche du jet (left exit)) et boom, une bombe se creuse.
Je me souvient avoir vu une dépression secondaire de ce type assez N entre l'Irlande et Terre Neuve dans une longue traîne en préparant mon retour du SE de l'Irlande il y a 3 ans. J'ai regardé les prévisions gribs à 200 et 300 hPa: un jet prévu montant du sud vers le N à S à son E. Bulletin météo classique pas clair. J'ai immédiatement quitté l'Irlande direction Falmouth (pas les Scilly !) en calculant que j'avais 48 h devant moi. J'ai pris un premier baston (passage de front) à 20 M de Falmouth, le lendemain après-midi. Mais la nuit et le lendemain de mon arrivée à Falmouth, il y avait force 8-9 en Manche (La météo n'a diffusé le gale warning qu'après mon départ...). Mais je suis passé !
Situation le 8 septembre 2012 à 00UTC: une petite dépression 994 encore très loin de l'Europe.
Le 9 à 00UTC: La dépression s'est déplacée vers l'E, mais sans se creuser, au contraire (996 hPa). Une nouvelle dépression bien N à 994 hPa.
Le 10 à 00UTC: changement de décor: les deux dépressions n'en forment plus qu'une à profonde à 977 hPa, très N: forte et rapide amplification quand elles ont croisé le jet streak: les 3 fronts associés balayent les Îles britanniques, et ça souffle en Manche.
Rien à voir en intensité avec le Fastnet, mais à éviter tout de même.
Et sans l'aide des prévis du jet, pas moyen de savoir ce que vont faire ces petites dépressions...

PS je n'étais pas sûr du scénario mais c'était une possibilité qui s'est réalisée. J'ai expliqué ça à un hollandais sympa qui m'offrait une bière à Klimore Quay sur son gros voilier: je partais très vite, car une tempête était possible deux jours après. Il m'a regardé avec des yeux ronds !

25 fév. 2015

Sur les progrès considérables de la météo, Pytheas, il y a 22 heures, est très clair. On ne pouvait pas voir à l'époque ce que concoctait le jetstream à haute altitude, et donc, l'ondulation qui s'est creusée avec une énergie diabolique n'était pas détectable quand nous avons pris le départ.Tout au plus pouvait-on envisager une dégradation au passage de ce qui semblait une dépression pas bien méchante en formation du côté de Terre Neuve.
Je me souviens bien du briefing météo français à Cowes avant le départ. On avait été deux ou trois mauvais esprits à demander si, vu la saison, il n'y avait pas risque que la dépression se creuse et passe plus Sud qu'en été. "Possible, pas sûr, vous verriez alors arriver du vent de Sud, voire de Suet, et une grosse chute de baro".
C'est ce qu'on a vu...

25 fév. 2015

Un survivant raconte que quand la BBC annonçait un 8 Beaufort imminent sur zone, ils avaient déjà 10.
Du coup ils savaient juste qu'il allaient prendre cher, pour un bon moment...

25 fév. 2015

Je confirme.

25 fév. 2015

Etant en école à cette époque, j'écoutais tous les bulletins, c'est arrivé bien plus vite que prévu, une dépression était prévue, mais pas de cette ampleur, ni si rapidement.
ensuite, il semble quand même qu'un des soucis majeur pour les équipages fut la mer, excessivement forte par rapport au vent (!), et si j'ai bonne mémoire, souvent croisée.

25 fév. 201525 fév. 2015

"souvent croisée."
Oui, c'est cela qui explique la hauteur des vagues. Un vent très fort du SW a soulevé la mer dans cette direction, puis très vite (la dépression est passée très rapidement) il a viré NW, levant une mer perpendiculaire à la première (qui n'a pas eu le temps de s'affaiblir) Résultat: des vagues pyramidales gigantesques...Quand une vague de 6 m dans une direction rencontre une vague de 6 m dans une autre direction, la somme fait entre 0 et 12 m.

25 fév. 2015

De mémoire, météo france l'a bien annoncé mais seulement vers 20heures ou 22heures (je ne m'en souviens plus exactement), c'était Force 10 (à la radio) et nous avions cru avoir mal entendu!!!!!
La météo anglaise n'avait, semble-t'il, pas confirmé les prévisions de la météo française (qui leur avait été communiquées).

25 fév. 2015

Bravo Pytheas, et grand merci pour tes explications, tout devient parfaitement clair trente cinq ans après.
"Vagues pyramidales gigantesques", on ne peut pas mieux dire.Il y en avait encore le lendemain matin, on a eu le malheur den rencontrer une.

25 fév. 201525 fév. 2015

Je confirme!!!! Chez nous quand Mistral et Tramontane soufflent fort et de concert, il n'est pas bon trainer dans les parages du Nord Corse...WARNING!!!!

26 fév. 2015

Merci Pythéas. Effectivement le vent "n'a soufflé qu'à" plus de 50 nds durant une douzaine d'heures... mais les vagues étaient croisées dans certaines zones.
Malheureusement, celles où se trouvaient la majorité des Class IV et V...
Toutefois, je serais circonspect sur le fait que les prévisions d'aujourd'hui auraient détectés les fronts 48 h à l'avance.
Celles relative au Fastnet 79 surement mais il y existe d'autres cas où cela se creuse très vite.

C'est ainsi que j'ai observé, de chez moi, à Granville, en hiver, un vent monter de 15 à 60 nds en 20 mn. Et j'ai découvert à cette occasion, que la mer de calme peut devenir forte en 45 mn, ce que je n'imaginais pas.

Avec du recul, V&V en avait relaté le phénomène mais auraient on eu le temps de le détecter à l'avance?
Deux ou trois heures avant surement mais c'est déjà trop tard.
Comme cela avait été le cas le 6 juillet 1969. Date de ma première tempête vécue dans l'avant-port de Cherbourg.( 90 mm de pluie en 24 h)

"la tempête la plus dramatique s'est déroulée le 6 juillet 1969. Mal anticipée, cette tempête provoqua la mort de 30 personnes, essentiellement des vacanciers, certaines rafales dépassant 150 km/h en Bretagne."

26 fév. 201516 juin 2020

Ton article et les illustrations sont la reprise exacte de l'analyse déjà ancienne de René Mayençon dans son bouquin 'Météorologie Marine' p. 100 et 101.
Les météorologues peuvent aujourd'hui prévoir les situations dangereuses à l'avance, même s'ls ne peuvent peut-être pas prévoir le parcours exact d'un tel creusement (comme pour les orages violents).
Les météorologues ne peuvent qu'annoncer une situation à risques...
Mais tu as raison, il existe des phénomènes très locaux imprévisibles.
J'ai pris il y une vingtaine d'années une claque mémorable. Je naviguais sur un Sun Fast 32 entre Yeux et les Sables en été GV haute et génois. Temps couvert, tiède. Le vent est monté d'une petite dizaine de N à 40 (?) N en quelques minutes. La mer était plate et complètement marbrée de larges rayures blanches. Ca a duré une dizaine de minutes seulement. Passage d'un front secondaire local avec forte différence de température de chaque côté (souvent absent des cartes synoptiques, sauf les plus grands, car invisibles sur les vues satellites, exemple: un simple trait perpendiculaire aux isobares) donc gradient de pression énorme sur une petite distance.
Rien de notable aux Sables, mais j'ai entendu en prenant ma douche le soir un plaisancier dire que c'était la pire claque qu'il avait prise de sa vie.
Quelques fois aussi, dans de l'air instable, de gros cumulus en altitude cachés par des nuages bas, qui provoquent des rafales descendantes d'air froid (les micro-bursts redoutés des aviateurs), sans parler des tornades d'été très localisées de nature voisine.

05 mars 2015

Effectivement, je me suis aussi fait surprendre en approchant des côtes espagnoles par conditions orageuses par des phénomènes aussi violents que brusques et éphémères. Sous grand spi en solo, ça c'est assez mal passé!

26 fév. 201526 fév. 2015

galernas aux pays basque espagnol, parfois mortelles, désolé de me citer en 2011
"
Atlantiquenordfirst30littlewing
jeanlittlewing
Pour ma part je craignais bcp plus les sautes d'humeur de la
météo en Atlantique (Pays basque) qu'en MED, les conditions de création du Mistral sont connues répertoriées et annoncées 3 jours à l'avance, pareil pour le vent d'est.J'ai par contre failli disparaitre dans une GALERNA pres de Bilbao - mouillage de Plencia - ou il y avait eu des morts quelques années auparavant. Dans une galerna le vent passe de zéro à 50 nœuds en 2 minutes et retombe en 15 minutes, conditions, très chaud et lourd à terre, nuage lenticulaire non vu car dans le dos ...

C'est vraiment passé tout pres, je suis ressorti du piege avec quelques metres carrés de génoa mal bordé et des coups de gite spectaculaires

06 mars 2015

des voisins m 'avaient alerté des mon arrivée sur ce phénomène inquiétant

26 fév. 2015

"Toutefois, je serais circonspect sur le fait que les prévisions d'aujourd'hui auraient détectés les fronts 48 h à l'avance. "
Ce n'était quand même pas un phénomène ultra-local. Je pense que les prévisions actuelles auraient vu cela au moins 24h à l'avance, ce qui est suffisant pour prendre des mesures.

04 mars 201504 mars 2015

voilà un proto de 78 dessiné par Tortarolo qui a donné le Jouët 37!!!!

www.leboncoin.fr[...]747.htm

05 mars 2015

Joli !

06 mars 2015

Bonjour,
J'ai cru reconnaitre "La Belle d'Yf" Ex bateau de J. M. VIDAL de la Transpacifique en 197x ?

09 mars 2015

Non ce n'est pas la Belle d'If ( qui a été construite avant et qui est dans la même veine ).
Celui-ci était à la Grand Motte depuis des années, j'ai navigué dessus il y a 20 ans mais j'ai oublié son nom.
Je connais bien aussi la Belle d'If qui aux dernières nouvelles est dans les Caraïbes.

05 mars 2015

le Tome 1 de Pierre Gutelle detail et compare les stabilité du Nicholson 30 et du Contessa 32 qui ont fait le Fasnet .

je retranscris un petit passage

"il est particulierement remarquable de comparer les rapports entre le travail avant et apres chavirement .Il faudra que le vent et la mer reunis fournissent un travail 50 fois plus grand pour redresser le Nicholson que pour le Contessa

05 mars 201516 juin 2020

les courbes de redressements

05 mars 2015

Merci Calypso. e ne m'en souvenais plus.
Alors quel serait ce rapport avec un voilier moderne du style du Pogo 8.5, beaucoup plus large!

05 mars 2015

une cata !!!

05 mars 2015

Faut extrêmement relativiser sur les courbes de stabilité :

Le stabilité de CE Contessa 32 www.blur.se[...]972.gif , mesurée par un jaugeur officiel n'est pas folichonne:
Déplacement MESURE = 5571ks, soit plus de 1200kg de plus que le poids de la pub.
Et ratio aire positive/négative = 3.58.
Angle maxi stabilité positive = 121°.

Et ne pas oublier que l'application de normes ISO est de plus en plus stricte. Il y a des voiliers à qui on a attribué la catégorie A il y a quelques années (avant 2000) avec les normes de l'époque , qui se feraient sévèrement recaler s'ils devaient être recertifiés avec les normes d'aujourd'hui.

05 mars 2015

je suis toujours etonné des deplacements plus ou moins fantaisiste énoncés par les archi , a partir de ces chiffres comment les calculs de stab peuvent-ils etre conforme ..

exemple : mon bateau Calypso les documents de l'architecte donne Deplacement 4.2t et un TE de 0.85m ...
je rentre les formes dans l'ordinateur pour un m^me TE je trouve 6.4t confirmé avec une pesée au bout d'une grue ...

05 mars 2015

En 1980, après le rapport du Fastnet, ces voiliers larges mais aussi les Figaro 1 puis 2 auraient surement été interdits à la navigation au large!

05 mars 2015

j'ai un peu regardé, le Pogo 8,50 mètres n'a que 850 kilos de lest, combiné à 3,60 mètres de large, il est en effet très stable à l'envers

X 312 (à peu de chose pres comme le First 30 d'ailleurs) 9 mètres de long 3 mètres se large, 1650 kilos de lest soit environ 45 %

05 mars 2015

donc si le pogo faisait un metre de moins il serait aussi stable à l'envers ?
:reflechi:

05 mars 2015

comprendo merci, le POgo 8.50 a bien un roof spécialement volumineux c'est donc le lest insuffisant, 850 kilos c'est pas grand chose

05 mars 2015

Le voile de quille (avec la poutre acier) pèse combien ?

Et ils sont ou les centres de gravité du voile et du bulbe ?

cortopogo.fr[...]141.jpg

de là :
cortopogo.fr[...]ctures/

05 mars 201505 mars 2015

sur mais prend le 31,7 il a une tonne et un peu plus je crois. 850 kilos c'est peu même en torpille. le X 312 a 1650 kilos !!!!!!!!
pour moi le pogo est disqualifié haute mer après être resté 45 mns à l'envers. c'est anormal, c'est la limite de la stabilité de formes.
je suis surement sévère ce bateau a fait des centaines de milliers de milles sans problèmes d'accord mais suffit d'une fois. c'est un miracle qu'ils s'en soient sortis aussi bien ! en plus ce sont forcément des bons marins super aguerris.

05 mars 2015

T'es sur qu'il ne manque pas un truc dans ton raisonnement?

05 mars 2015

attention ,ce n'est pas la largeur maxi qui compte mais l'inertie de la surface de flottaison dans son ensemble .

flottaison a l'endroit et a l'envers pour le retournement .

05 mars 2015

c'est plus compliqué que celà ..

je vais essais d'etre simple

- 1/ le cgd du bateau ,plus il est bas mieux c'est .
- 2/ la carene , le volume d'eau deplacée

-c'est l'inertie de la surface de flottaison qui determine la position du metacentre (centre de rotation du bateau) est qui est l'element essentiel de la stab

plus la distance entre le cdg et le metacentre est grand plus le bateau est stab .

à contrario pour que le bateau se redresse facilement il faut faire en sorte que l'ecart entre le cdg (a l'envers)qui ne bouge pas soit proche du metacentre a l'envers ...

pour celà il faut dessiner une forme pour qu'une fois a l'envers la surface de flottaison soit la plus etroite possible .
actuce : avoir un bon volume de roof (bateau de sauvetage) , faire un fregatage au niveau du pont ( Pen Deak 3)

evidement il y a aussi le centre de carene qui intervient mais moins

Il faut faire en sorte d'avoir a l'endroit le plus grand ecart possible entre le cdg et le metacentre et a l'envers le plus petit possible .

on voit celà tres bien sur les deux courbes de redressement plus haut

05 mars 2015

850 kg à 1m80 de tirant d'eau c'est pas mal... Surtout vue la tête de la quille.

05 mars 2015

Bonne question

05 mars 2015

Jean, tu sais comme moi que le % de lest pris comme seul critère n’est pas déterminant. Il faut aussi prendre en compte comment est réparti le poids de ce lest, et aussi le tirant d’eau.
En bref, on peut avoir 50% de lest dans les fonds (comme certain dériveur) ou 30% concentrés dans un bulbe au bout d’un voile carbone à 2 mètres de profondeur.
;-)

05 mars 2015

compare les centres de gravités et calcul les moments de force tu verras que c'est pas déconnant.
Pour info le pogo fait 8,5m tandis que le X et le first font quasiment 10m.
Compare le pogo avec l'A27, le first 285, feeling 850 (quille IOR) tu verras que ce n'est pas déconnant.
Si tu devais créer une quille de la même forme que celle du X, il te faudrait environ (au doigt très mouillé) 1,4T en dessous du bateau.
Ca donne un truc assez proportionnel

05 mars 201505 mars 2015

Le pogo 850 a été classé catégorie A à l'époque (avant 2000) a cause de son insubmersibilité. Il ne serait plus certifié catégorie A aujourd'hui.

De même, le 31.7 était en A. Mais le 30JK est en B. Il faut le 30JK racing (plus légère ET plus lestée) pour avoir la cat A.

05 mars 201505 mars 2015

Sur
www.boatdesign.net[...]69.html
Un fil passionnant sur le sujet (stabilité, STIX, etc).

05 mars 201505 mars 2015

@jean
Je comprends ton point de vue à propos du pogo 8.50, et j’admet que la stabilité à l’envers de ce bateau pose problème, même si comme tu le souligne, des dizaines de milliers de milles ont été effectués par ce bateau sans problèmes, sauf deux cas de chavirage, dont un cas ou le bateau est resté à l’envers.
Par contre je crois que tu fais une fixation sur le rapport de lest sans tenir compte des autres critères. On peut très bien imaginer le même bateau avec le même rapport de lest qui se serait remis à l’endroit plus rapidement.
Celà dit la critique de certains bateaux (la plupart) devrait aussi s’étendre, à par exemple, l’absence de volumes de flottabilité (le pogo est, quand à lui, insubmersible, ou à tout le moins incoulable, du moins à court terme), l’absence de porte de descente étanche, facile et rapide à fermer. A mes yeux tous ces éléments participent autant à la sécurité, qu’au rapport de lest et à l’instabilité d’un bateau à l’envers.
Par ailleurs il y pleins d’exemples de bateaux plus « conventionnels », moins « effrayants » au yeux de la gent plaisancière, dotés de rapports de lest « rassurants », qui ont chavirés et qui sont restés à l’envers un certain temps, entre autre le Damien, également un Romané, dont j’ai oublié le nom qui je crois, à chaviré deux fois et qui a éprouvé quelques difficultés à se remettre à l’endroit, et il y en à d'autres...Alors relativisons …
;-)

05 mars 2015

si j'ai bien compris le probleme du pogo qui est resté à l'envers c'est que lors de son chavirage il s'est rempli d'eau ..

et a l'envers cette eau donc ce poids c'est transformé en lest l'empechant ainsi de ce redresser , c'est a dire (voir plus haut) le cgd initiale plus l'eau a crée un nouveau cdg trop eloigné du metacentre ..

enfin c'est une supposition .

05 mars 2015

ah viking35 !!

grand debat encore sur ces fameuses "carene liquide" ...

une carene liquide ne fera et n'a jamais fait retourné un navire , car c'est une notion statique et non dynamique .

c'est une idée fausse vehiculée dans le public

on confond carene liquide avec la force engendré par l'eau qui se deplace qui elle est dynamique et qui depends de sa masse donc de son volume , alors que la "carene liquide" ne depends que de grandeur de la surface du liquide ...
et si la frequence du deplacement de cette eau coinside avec celle des vagues il va y avoir addition de forces qui va renversé le bateau

05 mars 2015

oui oui viking c'est bien ainsi que je l'entends ...

il serait plus juste de parler d'inertie de l'eau embarqué .. d'ailleurs on comprends bien que plus cette eau a une grande vitesse de deplacement et plus l'effet produit est important

05 mars 2015

Petite précision: sans carène liquide, un bateau à l'envers, sur des degrés d'inclinaison modérés (vagues de taille moyenne), aura un moment de redressement nul ou dans le sens de la stabilité à l'envers, c'est à dire que le centre de carène se déplace plus vite latéralement que le centre de gravité (dû à l'inclinaison de la quille pour ce dernier) créant un moment de stabilité du bateau retourné.
Le bateau retourné rempli à 1/2 ou au 3/4 d'eau, verra son centre de carène se déplacer du côté opposé du côté où la quille s'incline donc du centre de gravité, créant un moment de retournement et cela avec une faible angulation par rapport avec la verticale du bateau retourné, donc une faible vague suffi à cette action de redressement.

06 mars 2015

ce concepte est faut , evidement la carene liquide n'est pas une vue de l'esprit elle est bien reelle mais comme je l'ai dejà dit elle a une dimension statique et non dynamique ..

pour faire simple : dans un reservoir carré de 1m de coté tu auras autant de carene liquide en grandeur avec 1cm d'eau dans le fond qu'avec 1m ....

La carene liquide c'est l'inertie de la surface libre de l'eau quelque soit sa profondeur ou sa hauteur . ce n'est pas une notion de poids ,de masse qui ferait giter le bateau

la carene s'exprime en m4 , ce qui fait redresser le bateau c'est une force qui va dependre de la masse d'eau et de sa vitesse de deplacement

On peut parler de création d'une vague qui va pousser ,heurter le bordé avec d'autant plus de force que cette vague est volumineuse et rapide...

Si on avait une barrique qui roulerait dans le bateau celà engenderait le m^me effet

Mais dans le langage commun tout le monde parle de carene liquide , mais à tort .

06 mars 2015

bien sur ...
comment expliqué ?

tu prends une cuvette , (la cuvette c'est le bateau) tu l' a met horizontale ,à plat , il ne se passe rien ...elle est m^me lesté par le poids de l'eau , bien

tu penche ta cuvette doucement ( qui corresponds à une vague) tu auras plus d'eau ,de poids sur un coté que de l'autre , c'est du poids ...( la carene ce n'est que l'inertie de la surface de l'eau)

maintenant tu penche ta cuvette rapidement du m^me angle ... l'eau va avoir une force proportionnelle a sa vitesse et a sa masse ,elle va m^me sortir de la cuvette ...

c'est cette force qui casse tout sur son passage et qui va heurté le bordé et parfois faire donc redresser le bateau SI la force coincide juste avec une vague ça peut etre bon pour redresser le bateau

06 mars 2015

là j'arrete d'expliquer car je suis a bout d'argument ...

la carene liquide n'est pas une masse , n'est pas un poids ,n'a rien a voir avec le deplacement d'un liquide ..

c'est simplement une caracteristique de la surface d'un liquide , pas autre chose

c'est pas facile a comprendre j'en conviens mais c'est comme celà

08 mars 2015

Euh... Si un physicien traîne par là et peut éclairer le débat??
Cdlt
JM

09 mars 2015

Certainement
Au point où on en est tu peux te lancer sans scrupule!
Cdlt
JM

09 mars 2015

jusque là t'as bon
;-)

05 mars 2015

Calypso, ce n'est pas ce que j'ai compris. Son coéquipier avait aussi essayé de jouer avec les vagues pour le redresser en tirant sur la quille.
Au contraire, ce Pogo 8.5 a fini par se redresser grâce à l'eau à la carène liquide qui s'est infiltré. Comme tous les autres dériveurs intégraux qui ont déjà chaviré.

05 mars 2015

Calypso: C'est le professionnel qui parle...
Mais dans mon esprit et surement dans celui de ceux qui l'ont vécu, ils parlent d'eau qui se déplace en fonction des vagues qui est, comme tu l'explique, dynamique.

Mais quels mots doit on employer pour en parler?

05 mars 201505 mars 2015

Bonjour Calypso,
la carène liquide n'est pas une vue de l'esprit, mais bien une donnée réelle (physique) qui permet le déplacement du centre de carène à l'opposé du côté de l'inclinaison de la quille induite par une vague et ainsi crée l'instabilité (moment de retournement) permettant le redressement du bateau.
Sans carène liquide (sans eau dans la coque), le centre de carène se déplace du côté de l'inclinaison de la quille lors du passage d'une vague, empêchant donc le redressement (moment de redressement quasi nul).

06 mars 2015

Tu as raison, José, mais comment ce phénomène d'eau qui se déplace?
J'ai d'ailleurs le souvenir d'un naufragé qui expliquait que la masse d'eau projetait tout sur son passage et avait même cassé des équipements avant que son voilier ne se retourne.

06 mars 201506 mars 2015

Bonjour Calypso,
La carène liquide évolue de façon dynamique (l'eau se déplace avec les mouvements du bateau), c'est une donnée de physique incontournable, qui n'a rien à voir avec l'inertie, et c'est elle (la carène liquide) qui crée le "moment" de force engendrant le retournement du bateau, par déplacement du centre de carène du côté opposé au déplacement du centre de gravité du bateau qui est à l'envers.
Relis mes messages précédents, ce sont des données d'architectures navales.
Je ne comprends absolument pas "la surface de l'eau", "masse de l'eau", ni les "m4", termes que tu utilises, pour expliquer le principe de la carène liquide dans le redressement d'un bateau.

06 mars 2015

Non pas du tout, la carène liquide c'est une modification du volume de carène (volume de flottabilité) par l'intrusion d'eau dans la coque, cette modification est dynamique avec les mouvements du bateau (induit par les vagues), le centre de carène va ainsi se déplacer latéralement dans le sens opposé du déplacement du centre de gravité créant le "moment" de force de retournement.
Sans eau dans la coque, le centre de carène se déplace du côté du déplacement du centre de gravité induit par une vague, et donc maintien de la stabilité à l'envers.

09 mars 2015

Un apprenti architecte naval ferait l'affaire?

11 mars 2015

tu n'as qu'à regarder le profil de calypso et tu comprendras mieux.
Un petit clic vaut mieux que de poser des questions.
Pour s'en souvenir; quand on refait sa carène au printemps on nettoie une surface ou on lave le volume de la mer qui le porte? :reflechi:

09 mars 2015

Oui, on appelle ça l'effet de carène liquide.

05 mars 2015

@jean
Je comprends ton point de vue à propos du pogo 8.50, et j’admet que la stabilité à l’envers de ce bateau pose problème, même si comme tu le souligne, des dizaines de milliers de milles ont été effectués par ce bateau sans problèmes, sauf deux cas de chavirage, dont un cas ou le bateau est resté à l’envers.
Par contre je crois que tu fais une fixation sur le rapport de lest sans tenir compte des autres critères. On peut très bien imaginer le même bateau avec le même rapport de lest qui se serait remis à l’endroit plus rapidement.
Celà dit la critique de certains bateaux devrait aussi s’étendre, à par exemple, l’absence de volumes de flottabilité (le pogo est, quand à lui, insubmersible, ou à tout le moins incoulable, du moins à court terme), l’absence de porte de descente étanche, facile et rapide à fermer. A mes yeux tous ces éléments participent autant à la sécurité, qu’au rapport de lest et à l’instabilité d’un bateau à l’envers.
Par ailleurs il y pleins d’exemples de bateaux plus « conventionnels », moins « effrayants » au yeux de la gent plaisancière, dotés de rapports de lest « rassurants », qui ont chavirés et qui sont restés à l’envers un certain temps, entre autre le Damien, également un Romané, dont j’ai oublié le nom qui je crois, à chaviré deux fois et qui a éprouvé quelques difficultés à se remettre à l’endroit, et il y en à d'autres...Alors relativisons …
;-)

05 mars 2015

En parlant de stabilité de forme, j'ai déjà lu dans ce forum qu'il y aurait eu dans le parage du Fasnet durant cette tempête un Heavenly twins: est-ce que cela tient de la légende, ou bien ?
Merci pour vos réponses.

05 mars 201505 mars 2015

il y a un exemple de cat survivant une tempête effroyable au Mexique avec fregate us navy à la cape, abandon par skipper archi réputé. bateau retrouvé pillé dans une ile ensuite
www.latitude38.com[...]r7.html

05 mars 2015

Fastnet 1979: Il y a eu un trimaran qui s'est perdu au sud de l'Irlande lors de cette dépression.
J'ai entendu parlé de ce Heavenly twins, n'y aurait il pas une confusion avec celui qui a chaviré lors d'un tour d'irlande et de l'Angleterre?
Un Mirage 28 a perdu son propriétaire dans cette zone et un Prospect 29 a coulé près de Newquay dans la même semaine.
On a tendance à dire lors du Fastnet alors que c'était en mer d'Irlande durant la même semaine ùmais pas avec la même dépression.

05 mars 2015

www.sail.ie[...]/wp222/

Pour le pogo, il y'a cet exemple.
le bateau a chaviré après avoir démâté, le skipper était à l’intérieur en train de chercher des outils.

05 mars 2015

c'est justement le copain de ponton dont je parlais plus haut.

06 mars 2021

Intéressant ce lien.

On y découvre que, après avoir chaviré en Pogo, P-A Huglo est passé ensuite au Contessa 32 .

06 mars 2021

Hey...coucou Viking, c’est Francois de Saute Moutons.
Ca fait un bout de temps que je ne venais plus sur le forum.
Comment vas tu?

05 mars 2015

jeanlittlewing@merci pour ta réponse, je connaissais ce récit de Richard Woods mais je n'ai jamais rien retrouvé concernant cette éventuelle présence de HT en 79 au Fasnet ?

05 mars 2015

rousmaniere parle d'un marin solo américain sur un J 30 qui est passé au travers mais pas dans le pire. c'est seulement en arrivant qu'il a appris qu'il avait frolé le pire

05 mars 2015

Tiens y’a t’il des récits de figaro 1 coulé ou chaviré? Je comparais les caractéristiques avec celles du pogo 8.50...y a pas grand chose en commun et pourtant leur usage est plutôt course au large! En restant objectif et ce même si on a un fig dans la famille je me dis qu un pogo 8.50 sera toujours plus sécurisant car insubmersible. ...

Salut Calypso,
Nous sommes d'accord que la carène liquide est une donnée statique.
Toutefois, si une quantité d'eau embarquée est suffisante pour affecter la pente initiale de la courbe de redressement, elle a des conséquences dynamiques, à savoir que l'énergie nécessaire à redresser la bateau sera bien moindre.
.
Ce qu'on oublie ici, est que cette même quantiité d'eau va affecter la stabilité du bateau redressé, et possiblement causer un second chavirage.
Admettre de l'eau volontairement pour redresser la bateau n'est pas un bon plan.

06 mars 2015

non non mon ami !!

c'est le contraire ... ne pas oublié que ton bateau est a l'envers .

si tu embarque de l'eau , l'eau va etre un LEST et ce poids va amelioré la courbe de redressement ,la courbe qui est en negatif lorsque le bateau est droit ... je parle de la petite partie qui est sous le trait horizontale , celle du bateau a l'envers ..

et pour le nouveau chavirage du à l'eau ,tout va dependre de sa quantité , de sa hauteur ... si l'eau est dans le fond ,c'est un lest qui va descendre le CDG , si'il y en trop ,le cdg va monté ..

06 mars 2015

rebonjour mickmarker

c'est comme tu veux...mais tu te trompe

06 mars 2015

Bonjour Calypso,
Ce n'est pas le "poids" de l'eau qui aide à redresser un bateau retourné, mais bien la carène liquide, qui permet le déplacement du centre de carène du côté opposé du déplacement du centre de gravité et cela créé le "moment" de force permettant le retournement (changement de la courbe de stabilité).

06 mars 2015

"et possiblement causer un second chavirage. " Non, car le lest fais toujours son travail...

06 mars 2015

ok Viking , je n'avais pas vu ton intervention avant d'ecrire

06 mars 2015

Pas de problème Calypso. C'est même le contraire qui se produit. Un voilier à moitié rempli d'eau ne risque plus de chavirer. Par contre, il est balayé par les déferlantes. De là, à préconiser que dans des conditions apocalyptiques et exceptoionnelles on remplisse son voilier de 20 % d'eau, il n'y a qu'un pas ...que je ne franchirais pas. ;-)

06 mars 2015

on est d'accord , lorsque l'on remplit les reservoirs d'un bateau on ameliore sa stabilité .... mais ton raisonnement est aussi valable lorsqu'il est a l'envers ...

le poids de l'eau ameliore la stabilité ... reste l'effet de "vague" produit par le deplacement de cette eau qui peut faire retourne rle bateau , à l'envers surtout car sa stabilité initiale est petite

06 mars 2015

mais qui a été franchi par un skipper des glénans, et à juste titre, je ne me souviens plus des détails mais craignant le chavirage il avait partiellement rempli le bateau qu'il avait sauvé

08 mars 2015

Bon ben là au moins je suis d'accord avec Viking.
Sur le reste du fil j'avoue que j'ai un peu de mal les gars : je veux bien que "c'est comme ça point barre" mais je pige pas toutes les explications... Vite... un prof de physique!!!
Cordialement
Jacques

Ah Carramba, faudrait que je fasse une simulation.
Je me rappelle avoir fait le calcul gain (ballast) / perte (carene liquide) pour des doubles fonds et cargo tanks, il y a longtemps sur un tanker.
Le gain se transformait en perte assez vite dans les cales.
Personnellement, dans le doute, j'ai toujours prêché l'étanchéité des bateaux océaniques, même retournés.
Je suppose que le lest sera surtout constitué de boites de conserve, cubis de pinard et batteries mal amarrées qui se retrouveront au plafond ;-)
:alavotre:

06 mars 2015

desolé ce n'est pas possible

les dimensions des soutes (surtout largeur) sont telle ( et controlé par les bureaux de certification) que l'elevation du cdg general du bateau dû aux carenes liquides soit toujours inferieur au gain dû au poids du liquide mis dans ces soutes .

C'est surtout ainsi pour eviter des incidents possible par une mauvaise repartition des liquides effectué par l'équipage ... c'est une precaution du constructeur

l'eau dans la cale c'est une autre histoire

06 mars 2015

dans ce cas ça ne m'étonne pas ....

le grain c'est vraiment un truc particulier qui pose des sacrés probleme de stab ..

on trouve des fois des vraies usines à gaz concernant la stab .Par exemple les thoniers senneurs avec leur cuves qui monte jusqu'au pont et ce sont des bateaux qui a lege ont une stab negative il doivent etre constamment lesté avec du carburant ou d el'eau dans les cuves ...

les dragues c'est pas mal non plus ..

mais bon on s'eloigne du nos bateaux

Je te raconte en bref
C'était un bateau combiné chimiques/grain.
les cales étaient full beam sauf les 760mm de double coque, et on devait violer sauvagement les prescriptions de la classe.
en gros, quatre cales slack et quatre pleines, huile de palme donc impossible de ballaster dessous sinon durcissement.
bien sur, les cales pleines doivent être déchargées en premier car propriété du gouvernement dans une république bananière... résultat huit cales slack hors des quatre autorisées..... et les doubles fonds slack pour ne pas toucher le fond de cale...
longue histoire qui c'est bien terminé sauf que je n'ai pas beaucoup dormi pendant une semaine.
Mais c'est ce qui m'amène à l'analogie avec un voilier. Un nombre limité de cales slack est acceptable, mais le voilier rempli se rapproche plus de la situation ou tout est slack sur toute la largeur.
En fait, le moment de surface devient un pourcentage important du moment de la flottaison.
Par curiosité, je ferai une simulation un de ces jours.

06 mars 2015

Euh... moi j'essaye de suivre parce que vraiment ça m'intéresse, mais "cale slack" et cie ça devient chaud pour moi, et j'imagine pour d'autres... Vous voulez bien veiller à rester "accessibles" ?

08 mars 2015

OK avec bleuzio :
quand on aura tout compris pour un 32 pieds on sauvera les cargos, promis.
Il est où le prof de physique???
Cdlt
JM

06 mars 2015

Tout à fait d'accord et, en plus, c'est hors sujet.

Ben oui, c'est hors sujet ce pourquoi c'est indenté comme réponse à Calypso,
quoi que pas vraiment hors sujet puisque nous comparons des expériences professionnelles afin d'éclaircir un point qui est dans le sujet.
(J'ajouterais que si on ne peut utiliser un vocabulaire technique, vous pouvez rayer tous les sujets genre tablettes, gribs, interfaces et protocoles de science de l'information qui pour moi restent du chinois.)
Enfin, escusez c'ke je utilisez des mots techniques étrangez. J'lè connais pas en français et Calypso les comprendst.
:alavotre:

08 mars 2015

Ben on est content pour Calypso

06 mars 2015

Ben moi Pythecanthropus Erectus, je te dis que ce que tu dis m'intéresse, mais que j'aimerais bien le comprendre. Que si t'expliques ce que "cale slack" veut dire ça permettrait à tout le monde de comprendre.
Ce qui serait pas mal vu qu'on est sur un forum de plaisance et pas de cargos.

Pour les tablettes et autres gribs, je suis à ta dispo pour toutes explications (dans la mesure de mes connaissances), comme la plupart d'entre nous ici.

Bon, c'est quand même simple : ça veut dire quoi cale slack ?

une citerne est "slack" quand sa surface est entre deux, soit pas assez pres du fond ni assez près du plafond pour diminuer significativement la carène liquide.
voili, voilou

08 mars 2015

Yesss

06 mars 2015

c'est malin!!!

06 mars 2015

c'est une déformation pratico pratique de ce qu'on appelle l'étale de la marée en français

06 mars 2015

il me semble me souvenir ! :reflechi:
que le maxi de la démonstration a été faite ! :heu:
lorsqu un bateau a moteur tout neuf a un million de roros ! :whaou:
c est retourné a sa mise a l eau ! :whaou:
car les réservoirs de gasoil et citernes d eau étaient vides ! :oups:
:pecheur: :scie: :-p

08 mars 2015

Pour beaucoup d'entre nous slack c'est l'étale (de la marée)... Après...

Ca arrive et ils ont l'air un peu idiot.
Cela dit, et calypso le confirmera, un bateau doit flotter droit et stable, même tout vide
vous avez dit erreur de calcul?
:alavotre:

06 mars 2015

Je ne comprends pas comment une masse d'eau à l'intérieur du bateau améliore sa stabilité.
Cette masse abaisse le centre de gravité et donc le couple de rappel.
Á la gîte le moment créé par cette masse d'eau s'oppose au couple de rappel.

Qq chose m'échappe sans doute.

06 mars 2015

Il n'y a pas de moment de force généré par cette masse d'eau

06 mars 201506 mars 2015

Trop drôle cette discussion, où personne n'emploie les mêmes termes de la même facon...
Considérons un bateau à l'envers, sans eau à l'intérieur. Les seules forces qui peuvent rétablir le bateau à l'endroit sont les forces extérieures (les vagues) agissant comme un couple mécanique de brève durée sur le bateau, qui pivotera temporairement autour d'un axe de rotation avant-arrière (axe de roulis)
S'il y a de l'eau à l'intérieur, cette eau est progressivement mise en mouvement par le choc des vagues à une fréquence (période) qui dépend largement de son volume (poids). Ce mouvement de l'eau intérieure crée lui aussi un couple alternatif de roulis sur le bateau.
Dans le cas où le couple exercée par le choc d'une vague et le couple exercée par l'eau en mouvement dans le bateau sont par hasard en phase à un instant donné, ils s'additionnent et contribuent à redresser le bateau... Si les phases sont opposées à un autre instant, ils stabilisent au contraire le bateau à l'envers. C'est pourquoi il faut souvent attendre un certain temps pour que les phases deviennent favorables au retournement.
Plus un bateau est instable dynamiquement à l'envers, plus les forces (couples) nécessaires pour le remettre à l'endroit sont faibles. L'instabilité dynamique s'estime en faisant le rapport entre la surface des aires positives et négatives sur le diagramme de stabilité du bateau (= les aires de part et d'autre de l'angle de stabilité nulle, vers 110-140°...)
Ce rapport est fort sur un Contessa 32 (voir un post au dessus) (= forte instabilité dynamique) et bien plus faible sur mon Sunshine (environ 2.8 de tête, = faible instabilité dynamique) qui risque de rester plus longtemps à l'envers...

08 mars 2015

Merci Pytheas on va pouvoir repartir sur de bonnes bases

06 mars 201506 mars 2015

Bonjour Pytheas et rebonjour Calypso.
La vrai définition de la carène liquide est le volume d'eau à l'intérieur de la coque du bateau.
Ce qui nous intéresse, c'est un voilier retourné en stabilité à l'envers.
La masse d'eau de la carène liquide n'intervient pas en effet directement dans le retournement du voilier, et ce n'est pas une question d'inertie de cette eau ni de synchronisation avec les vagues (même si cela peut aider au retournement).
Par contre cette carène d'eau liquide (masse mouvante dans la coque qui garde une surface horizontale) modifie la forme du volume de flottabilité (volume d'air) selon les mouvements de roulis liés aux vagues, le centre de cette carène de flottabilité (d'air) va se déplacer du côté opposé à l'inclinaison de la quille (donc du centre de gravité) et donc créer un "moment" de force de retournement et le bateau se redressera avec une "petite vague", il y a un changement de la courbe de stabilité avec quasi disparition de la stabilité à de très grands angles de retournement (il n'y a quasi plus de stabilité négative).
Tout cela fait partie des principes d'architecture navale.

06 mars 2015

non la carene liquide n'est pas un VOLUME ...

Pytheas a bien resumé et fait la synthese de mes interventions

06 mars 201506 mars 2015

Reprends la définition dans ton manuel d'architecture navale, c'est bien un volume.

06 mars 2015

la definition :

la carene liquide est l'inertie de la surface LIBRE d'un liquide ...

aucune notion de volume , je repete dans un reservoir d'1m de coté la carene liquide sera absolument identique avec 1cm d'eau dans le fond qu'avec 1m c'est strictement identique ...

quand l'on parle d'inertie c'est la m^me inertie qu'en Resistance des Materiaux ça ce calcul de la m^me façon ( bh3/12) ...

06 mars 2015

Pourquoi compliquer des choses simples, c'est une question de centre de carène, centre de gravité et des forces appliquées dessus (poussée d'Archimède et attraction terrestre).
Pour la définition de la carène liquide fr.wikipedia.org[...]liquide

06 mars 2015

j'ai lu " la carene liquide designe un volume "

et bien c'est une mauvaise formulation , je la changerai lorsque j'aurai deux minutes

06 mars 2015

mic.dim.free.fr[...]de.html

voilà la bonne explication si ça t'interesse

06 mars 2015

Je lis "effet de carène liquide", qui n'est pas la définition de "carène liquide", dans le cas décrit cela s'applique à un supposé cargo, sans quille comme sur un voilier, et à l'endroit.
Sinon, faits un schéma avec les forces appliquées, sur un voilier retourné, sans et avec de l'eau dans la coque et avec un petit angle d'inclinaison par rapport la verticale, c'est assez clair.

07 mars 2015

c'est bien là qu'est notre probleme .

toi tu parle de "carene liquide " au sens litteraire du terme ,moi ce qui m'interesse c'est l'EFFET de carene liquide au sens mathematique ...

donc on ne se comprends pas ...et du temps de mon boulot de plus en plus lointain je devais me preoccuper de l'EFFET sur la stabilité ... le reste... litterature

06 mars 2015

Je ne connais rien à la théorie des carènes liquides, je ne sais pas si on peut faire l analogie ou le parallèle, mais la carène en plastique de mon bateau est une surface, alors quand on me dit que la carène liquide est une surface je le crois volontiers. Merci en tout cas de nous faire découvrir cette notion. Poursuivez la discussion qui est intéressante.

06 mars 2015

Bonjour Ftiti,
J'ai une expérience simple pour comprendre: tu prends un bol vide que tu recouvre de cellophane pour le fermer de façon étanche, tu le mets à l'envers dans ton lavabo rempli d'eau, il reste à l'envers.
Maintenant tu enlèves la cellophane, tu mets environ 1/3 d'eau dedans sans mouiller les bords pour remettre la cellophane de façon adhérente, et tu le remets dans l'eau à l'envers, et bien que fait-il?....
Le bol se retourne bien sûr.
Je viens de le faire, et vous pouvez le faire chez vous.
Voila comment l'eau entrant dans une coque à l'envers facilite son redressement.

07 mars 2015

Vous devriez faire des dessins...

07 mars 2015

Je viens de mettre une étoile à Mickmarker car je viens enfin de comprendre via sa démo le sens de son intervention :-)

07 mars 201516 juin 2020

La demonstration de mickmarker est extrème, car le moment d'inertie de la surface du liquide est identique à celui de la surface de la flottaison qui donne la stabilité de forme.
Voici un petit croquis.
1. bol inversé.
- le centre de gravité reste haut à cause du lest fixe et du faible poids du couvercle en cellophane.
- le moment d'inertie de la carene liquide est identique, voire supérieur à celui de la flottaison, perte totale de stabilité.
2. le bol droit.
- centre de gravité bien situé, presque sous le centre de carène.
- la surface du liquide est devenue plus petite, donc seulement perte partielle de stabilité.
.
Bien entendu, ceci est un bol en eaux calmes, pas un voilier dans une tempête

07 mars 2015

si le bol se retourne c'est que cdg est audessus du metacentre . rien a voir avec les carenes liquide .

07 mars 2015

non s'il ne se redresse pas c'est que le metacentre est audessus du cdg ...tout simplement ...

07 mars 2015

je reviens sur cette experience .

si l'on veut etre serieux "scientifique" faire une veritable demonstartion . On prends son crayon , on calcul le cgd du bol ,son poids , on calcul le poids de l'eau ,son cdg , on calcul le metacentre , on calcul le centre de carene et celà a l'envers et a l'endroit , on calcule les carenes liquides a l'endroit et a l'envers

on pose les additions les soustraction et on en tire les conclusions ...

tout le reste n'est qu'hyphotése ....

Bien sur, c'est pourquoi je cite les deux facteurs.
Toutefois si, comme dit mickmarker, le bol vide ne se redresse pas, c'est bien la carène liquide qui cause le redressement, et le CdG est sous le métacentre sans correction pour le liquide.

Heu... José, relis ma dernière phrase. idem ditto.
toutefois, en ajoutant le liquide, on abaisse le CdG, et pourtant, le bol se redresse.
totalement du a la carène liquide, le GM corrigé devenant virtuellement plus petit et le métacentre "prime" se retrouve sous le CdG

07 mars 2015

on n'en sait rien , c'est une hypothese et moi je peux en emettre une autre ,sans aussi rien savoir ..

il faut faire les calculs et apres on dit ... c'est toujours pareil on "suppose" et je suis desolé mais sur un bateau on ne doit pas "supposé" on doit etre sûr ...

07 mars 2015

et je rajouterai que dans ce cas "intellectuellement" je ne refuse a tirer une conclusion quelle qu'elle soit dans un sens ou dans l'autre sans calcul variable sans verifiéer le pourquoi car sinon dés le depart j'ai un parti pris et ça ce n'est pas bon ,c'est une source d'erreur ...

C'est là le noeud du problème.
Toutes ces théories s'appliquent a des cas modèles totalement inexistants dans la réalité.
le fameux volume d'eau introduit a une surface interrompue par un paquet de meubles et autres, potentiellement déplacés par le chavirement, les portes sont elles ouvertes, les cloisons ont-elle résisté.
D'autre part, la théorie des deux périodes en phase ou non est belle, mais est décrite pour un bateau qui roule autour de son axe. Dans la réalité, le bateau passe de l'immobilité totale à des déplacement horizontaux et verticaux a des vitesses supérieures à 1O noeuds, et est soumis aux accélérations qui en résultent.
Enfin, l'assiette du bateau change sans cesse, modifiant encore le comportement du liquide hypothétique.
.
Dans le doute, et sachant que rien de tout cela n'est calculable, ma vision est de garder le bateau sec, ultrasec.
J'avais commis en son temps un petit précis de stabilité pour les nuls dont c'était, je crois, la conclusion.

07 mars 2015

@ "Dans le doute, et sachant que rien de tout cela n'est calculable, ma vision est de garder le bateau sec, ultrasec."

Voilà un avis que je partage sans réserve.

07 mars 2015

on est d'accord ... tout le monde emet des theories , on lis quelques choses ,c'est bien et on en tire des conclusion universelle , mais lorsque l'on passe de la lecture à la pratique , on s'aperçoit que les choses sont bien differentes , plus pragmatique

cette discussion est interessante car elle n'a pas encore tourné en eau de boudin ..mais je vais arréter là avant de devenir ennuyeu ... juste une derniere chose .. pratique ,reelle sur nos bateaux

-1/ on calcul la stab de notre bateaux lege ,on trace la courbe de redressement avec tous les points remarquable , on calcul les angles d'envahissement ( seuil de descente par exemple ) ... on y ajoute les force inclinante du à l'effet du vent plus un roulis important et on compare les surfaces pour connaitre la reserve ...bien ...

2/ deuxieme calcul : on remplie nos reservoirs de carburant , d'eau , .. on recalcul le deplacement du bateau et son nouveau cdg ... toujours par précaution et par réalité des choses on introduit dans le calcul les effets des carenes liquides dans les reservoirs qui va rendre le cdg plus haut ,moins bon ...

et on recalcule le module de stabilité , on refait les courbes ....

toujours ,toujours on aura amelioré la stab et la courbe de redressement du bateau ... et le rapport force inclinante / carene sera meilleur, par contre les angles d'envahissement eux seront plus petits ...

Maintenant si on veut tenir compte de l'eau et des effets des carenes liquides en cas d'envahissement on va s'apercevoir que compte tenu de la structure du bateau ...les carenes sont tres tres petite ..... c'est presque negligeable ...

et tout celà ce ne sont pas des "suppositions" ce sont des calculs que j'ai fait sur mon bateau Calypso 2 ,par curiosité , tout simplement parce que s'était mon metier et qu'au cours de mes 30 ans de BE j'ai fait ce travail des milliers et des milliers de fois ...

07 mars 2015

J'ai sans doute une vue simpliste du phénomène mais l'angle de chavirage est donné lorsque le centre de gravité du bateau est à l'horizontale du centre de cadène. Il n'y a plus de moments et le bateau chavire ou pas...

Une fois chaviré, le centre de gravité du bateau se trouve en dessus du centre de carène, l'équilibre est stable (le,bol vide à l'envers).

Lorsque l'eau entre dans la coque, le centre de gravité du bateau va descendre en fonction de la masse d'eau.
Le centre de carène va donc monter puisque la masse de l'ensemble augmente du poids de l'eau.

Les deux centre se rapprochent et le bateau se redresse lorsque le centre de carène monte au dessus du centre de gravité... Ou avant car les,oscillations de l'ensemble provoquent le moment du redressement.

Ça tient la route ?

Par contre j'ai beau faire tous les dessins, je ne vois pas en quoi une masse d'eau libre dans une coque de bateau (à l'endroit) augmenterait sa stabilité, bien au contraire.

Je suis curieux de connaître la suite...

07 mars 2015

A titre de consolation on peut se dire qu'en coulant le bateau devient un sous-marin et va sans doute se redresser pour poser à l'endroit sur le fond (cf le Bismarck après avoir perdu ses tourelles)

Retrouvé!
ce que c'est que d'avoir de l'ordre :-D
(ca fera bien rire ceux qui me connaissent un peu)

La carène liquide est a peine évoquée, mais pour le fun, je tenterais bien un petit traité de carène liquide (avec des calculs pour faire plaisir à José ;-) )

07 mars 2015

pour rire tu as eu quelle note ?

je noterai 12/20

l'experience de stab : a revoir

08 mars 2015

j'ai relu ... ce n'est pas mal 18/20

j'aime bien la courbe dû au vent sur celle des bras de redressement , courbe toujours oublié en plaisance

À revoir?
C'est une méthode simplifiee pour plaisanciers curieux, mais elle est correcte
J'en ai fait un certain nombre pour bureau Veritas, c'est différent
Bien sur pour un vrai navire il y a trois pendules et des masses de logiciels impliqués, mais je serais curieux que tu m'indique la faute dans les formules données.

08 mars 2015

@ Calypso
C'est un prof de physique que j'avais demandé
Prof dans le genre du mec qui se mets vraiment à ta portée parcequ'il a tout intégré et qu'il a à une période vécu tes interrogations.
Pas prof dans le sens du mec qui note après avoir lu son pwpt en amphi...
C'est pas du tout méchant mon intervention c'est juste parce qu'on est qquns à avoir du mal à suivre!
Cdlt
JM

07 mars 2015

Calypso2@ Les êtres humains ont commencé à aller sur les océan bien avant d'être sur de quoi que ce soit :-)

07 mars 2015

Mais c'est quand ils ont été sur , qu'ils ont décidés d'y retourner . ;-)

07 mars 201507 mars 2015


Voir à 2:30 min l'explication de la perte de stabilité lorsqu'une masse d'eau (libre) se trouve à l'intérieur du bateau (qui flotte).

C'est bien ficelé ce truc. Difficile de le prendre au sérieux au début, mais clair et concis.

08 mars 2015

Donc sur un bateau chaviré la masse de l'eau à l'intérieur (sa force dirigée vers le bas et décalée du centre) va s'additionner au couple de la quille mais à condition qu'il y ait un angle (forcément existant vu les condions de la mer).
Ça tient la route ?

Le cas du bol en statique, je ne pige pas...

08 mars 201509 mars 2015

Bonjour Setubal,

Le bol retourné, fermé et sans eau à l'intérieur, est stable à l'envers par sa stabilité de forme (courbe de stabilité négative).

Cela est dû à la forme du volume d'air, sous le niveau de l'eau, à l'intérieur du bol, qui découle elle-même de la forme de ce bol (cela correspond plus exactement au volume d'eau déplacé)

Le centre de ce volume d'air ou volume d'eau déplacé (centre de carène ou métacentre, où s'applique la poussée d'Archimède), se déplace selon l'inclinaison latérale du bol, à gauche si on enfonce le bol du côté gauche et à droite si on enfonce du côté droit, et ce déplacement en latéral est plus important que le déplacement en latéral du centre de gravité (qui est plus haut que le centre de carène pour le cas du bol ou pour un bateau à l'envers, en dehors du cas de certains dériveurs), créant un moment de maintien de la position à l'envers du bol et donc de stabilité à l'envers (fait un schéma avec les forces: attraction terrestre et poussée d'Archimède, sur ton bol légèrement incliné et tu comprendras vite), et plus la forme immergée est large plus ce déplacement latéral est important, donnant donc une stabilité plus grande, car le centre de carène se déplacera d'autant plus en latéral.

C'est la même chose pour un bateau à l'endroit (les lois de la physique s'appliquent de la même façon), plus un bateau est large, plus il a une stabilité de forme importante, cela est dû au déplacement en latéral du centre de carène à la gite, contrant celle-ci.

L'instabilité à l'envers du bol avec de l'eau à l'intérieur est liée à la modification de la forme du volume d'air, toujours sous le niveau de l'eau (niveau de l'eau de l'extérieur du bol bien sûr) volume d'air qui donne la flottabilité, le déplacement en latéral du centre de ce volume d'air ne se fera plus du côté de l'enfoncement, soit il reste au milieu (s'il y a beaucoup d'eau dans le bol, il se déplacera même du côté opposé de l'enfoncement) alors que le centre de gravité se déplacera toujours en latéral du côté de l'enfoncement, créant ainsi le moment de retournement.
L'explication exacte est que l'eau interne libre (non cloisonnée) dans une coque = carène liquide, se comporte de telle façon qu'on peut la soustraire au volume d'eau déplacé de la coque pour estimer la stabilité de forme.
La poussée d'Archimède s'appliquera sur le métacentre du volume d'eau déplacé déduit du volume d'eau de la carène liquide, donc sur le volume d'air sous la flottaison (plus l'épaisseur de la coque sous la flottaison si on veut être précis).

09 mars 2015

Petite précision:, on peut déduire le volume de la carène liquide pour estimer la stabilité de forme uniquement si elle se situe sous le niveau de la flottaison.

09 mars 2015

desolé

"le centre de carene ou metacentre"

non ce n'est pas du tout la m^me chose

le centre de carene c'est le cdg du volume d'eau deplacée

le metacentre ,c'est le centre autour duquel le bol va giter .

le premier va se situé sous la flottaison , le second plus au moins au dessus il va dependre justement de l'inertie de la surface de flottaison et du deplacement

deux choses totalement differente .

09 mars 201516 juin 2020

Pour encore éclaircir:
Il n'y a pas que les navires qui ont un métacentre
.
(désolé Jminet, il y a um moment où les choses deviennent difficile a vulgariser en une douzaine de lignes. le traité de stabilité le plus court et clair que je connaisse en français est un chapitre entier dans un hors série LN. Cela dit, le cours dont je done le syllabus plus haut se donne en petit comité en quatre heures et est suivit de démonstrations en bassin et grandeur nature dans le port)

09 mars 2015

Bonjour Calypso,
Oui, je me suis trompé, je voulais bien dire centre de carène (là ou s'applique la poussée d'Archimède), au lieu de métacentre (terme que vous utilisiez et que je ne connaissais pas).
Cela ne change rien par ailleurs à l'explication qui reste valable.

09 mars 2015

c'est bien ce qui me semblait ...tout nos histoire de stabilité tourne autour de la notion metracentrique ...

c'est la base , le point de depart de la stabilité , lorsque l'on conçoit une forme ,une carene le premier parametre que l'on surveille est le metacentre , c'est l'essentiel ... c'est lui qui determine la largeur du bateau , la courbe de redressement , la faculté de se redresser etc etc ..

l'autre facteur étant le cdg de la construction ....

09 mars 201509 mars 2015

Le métacentre est le point d'intersection de la projection verticale du centre de carène avec l'axe de symétrie du navire (passant par le centre de gravité).
il dépend donc directement de la position du centre de carène.
Si le centre de carène se déplace de "x" latéralement avec la gite, le métacentre se déplacera de façon identique latéralement.
Et c'est bien sur le centre de carène que s'applique la poussée d'Archimède, non sur le métacentre (mais cette poussée passe "par" le métacentre).

09 mars 201509 mars 2015

Heu... José, BM = I/V

inertie de la surface ou moment de surface du second ordre.
LB3/12
(ou le 3 est "cube")

09 mars 2015

Après vérification, j'ai bien donné la bonne définition du métacentre, en oubliant de dire qu'on le définit sur des petits angles d'inclinaison (de gite) à partir de la stabilité initiale du navire.
Il définit donc l'importance de la stabilité initiale, d'autant plus stable qu'il est placé haut p/r au centre de gravité (valable sur des bateaux qui gitent peu : bateaux à moteur).
En cas de gite marquée, il va forcément se rapprocher du centre de gravité, et n'apporte pas plus d'information que le centre de carène dont il découle.

10 mars 2015

"Enfin quelqu'un qui précise que la notion de métacentre (connue depuis le XVIIIe siècle) n'est valable que pour les petits angles. Pour les grands angles, il faut RECALCULER à partir des plans la position du centre de carène, du centre de gravité, le GZ etc..."
Non, la notion de métacentre est valable pour tous les angles, simplement au-delà de 5 à 12° de gîte (les avis des experts divergent, très dépendant aussi de la forme de la carène) le métacentre se déplace.

10 mars 2015

Bon, bah apparemment on a pas les mêmes vues d'un bureau d'archi nav à l'autre... ^^
Dans notre bureau, on estime que pour de petits angles (<5°), la surface de flottaison change suffisamment peu pour que M ne se déplace pas. On laisse la simulation aux petits angles à MAAT, qui nous donne un résultat très proche de cette première approximation.

10 mars 2015

Je dirais plutôt que ta définition :" je repete : le metacentre est inertie de la surface de flottaison divisé par le volume d'eau deplacée ...point " définie plutôt le Rayon métacentrique.
Formule de Bouguer
anas.m.free.fr[...]ire.pdf

10 mars 2015

Non, l'eau libre à l'intérieur n'augmente pas la stabilité d'un bateau à l'envers, ni à l'endroit d'ailleurs, calcule les moments des forces appliquées et tu comprendras vite.
Cela est confirmé par l'expérience du bol retourné que j'ai expliqué ci-dessus.

10 mars 201516 juin 2020

Je suis bien d'accord avec Capyso2
Et si on regardait des données réelles ?
Voici la courbe de stabilité d'un Sun Odyssey 36 i dans les 2 conditions qu'exige le calcul du STIX, déplacement léger (mini CE) et lourd (Max CE)
On est bien d'accord, elle est donnée en moment de redressement, pas en GZ !!!
Or la condition 'lourd', c'est grossièrement l'équivalent d'une certaine quantité d'eau dans le bateau.
Comme je le disais, dans la condition 'lourd', le pente de la courbe de stabilité quand le bateau est à l'envers est plus raide: le bateau est plus stable (et de même quand il est à l'endroit !).
J'ai toujours pensé que c'était la raison d'être des ballasts

PS Il est clair aussi que l'angle de chavirement est inférieur pour la condition 'lourd', et que la rapport aire négative / aire positive est plus défavorable pour cette condition. Mais l'énergie d'une déferlante pour chavirer ce bateau devra être plus grande (aire positive plus grande), de même pour le remettre à l'endroit (on ne gagne pas sur les deux tableaux)

10 mars 2015

Mais si, j'ai précisé que je parlais des angles faibles: j'ai écrit LA PENTE de la courbe de stabilité. C'est bien de la pente initiale dont je parle, pour des angles proches de 180°, dans les conditions où l'eau se comporte approximativement comme un ballast fixe !

J'ai aussi écrit plus haut que pour les grand angles, l'eau envahissante DIMINUAIT la stabilité. C'est évident
Mais je me suis fait reprendre sur mon affirmation que pour les PETITS angles, l'eau AUGMENTAIT la stabilité, comme le disent Calypso et d'autres
Quand au bol inversé, j'attends de vrais calculs...

Les autres commentaires sont généraux, ils sont en PS, pour ceux qui auraient le courage de lire jusqu'ici et l'envie d'apprendre et ils ne concernent pas le problème des bateaux envahis, mais intacts. Tous les bateaux qui chavirent ne se remplissant pas d'eau, donc des commentaires sur les bateaux intacts sont intéressants, non ?

10 mars 2015

Et non le bol vide ne se retourne pas, et cela grâce à sa stabilité de forme.

09 mars 2015

desolé non

la stabilité laterale ( GM ) est egale a la distance entre le metacentre et centre de gravité .

10 mars 2015

Oui votre honneur, dans le cas de la carène liquide, ce n'est pas seulement les forces dynamiques des déferlantes qui retourne le voilier à l'endroit.
L'expérience du bol est clair, il se retourne sans l'aide de vague, simplement avec l'instabilité créée par la carène liquide.

09 mars 2015

Non, j'ai utilisé le terme métacentre au lieu de centre de carène (pensant que cela désignait la même chose).
Mais c'est bien à partir du centre de carène et du centre de gravité du bateau que l'on détermine sa stabilité latérale et non à partir du métacentre.
Tout ce que j'ai écris, par ailleurs est valable.
Le métacentre étant utilisé pour déterminer l'importance du roulis et du tangage d'un navire.

09 mars 2015

desolé non (decidement)

le metacentre ne depends pas du centre de carene ... il depends de l'inertie de la surface de flottaison et du volume de la carene

KMT = I/V

10 mars 2015

Pythecanthropus Erectus a raison ici. A ceci près qu'on parle bien de l'inertie transversale de la flottaison dans notre cas.

Je ne vais pas intervenir sur ce sujet, je manque malheureusement de temps pour rédiger une réponse complète, mais je crois que je vais compter les points... ^^

10 mars 2015

et là on se rends compte de l'importance de la largeur , au cube l'augmentation du metacentre va tres tres vite ...

et si on a une grande largeur dans l'eau lorsque le bateau est a l'envers le metacentre peut etre trop grand par rapport au cdg et ne pas se redresser ... c'est surement le probleme du voilier a l'envers sur une photo plus bas

10 mars 201510 mars 2015

oh merde BMT et non KMT

10 mars 201510 mars 2015

Enfin quelqu'un qui précise que la notion de métacentre (connue depuis le XVIIIe siècle) n'est valable que pour les petits angles. Pour les grands angles, il faut RECALCULER à partir des plans la position du centre de carène, du centre de gravité, le GZ etc...

Remarques générales
Quand un bateau est droit à l'envers, de l'eau à l'intérieur AUGMENTE la stabilité (même effet de lest qu'en balastant un cargo).
Mais quand le bateau gîte fortement, cette eau se déplace beaucoup (pas comme un lest !) et DIMINUE la stabilité.
Qu'est ce qui peut faire gîter fortement un bateau à l'envers pour le remettre à l'endroit ? Pas la pente des vagues (houle) qui est trop faible.
Seules des DEFERLANTES (comme celles qui ont mis le bateau à l'envers) peuvent le faire, par effet dynamique (choc latéral sur la coque).
En très gros, pour un bateau à l'endroit, la muraille de la déferlante doit être d'une hauteur supérieure à 1/3 de la longueur du bateau (théorie et expériences en bassin faites après le Fastnet, voir par exemple l'annexe du bouquin d'Adlard Coles). Si la hauteur est plus faible, le bateau va être couché à plat, mais pas se renverser (pas assez d'énergie pour passer de 90° à disons 120°, l'angle limite de stabilité)
Pour un bateau envahi d'eau à l'envers, sa stabilité quand il est incliné est moindre. Une déferlante de moindre hauteur va donc le remettre à l'endroit. C'est pourquoi les bateaux à l'envers se remettent souvent à l'endroit. Il faut 'juste' attendre le temps qu'une déferlante frappe à nouveau le bateau. Or les petites déferlantes sont plus nombreuses que les grandes, donc la probabilité est forte.
Enfin, c'est dans ce cas que les mouvements d'oscillation de cette masse d'eau intérieure PEUVENT aider au retournement dans le cas où la déferlante seule n'est pas assez puissante, comme je l'ai écrit plus haut...
Ceci est connu depuis des dizaines d'années...

10 mars 2015

c'est incroyable ..

je repete : le metacentre est inertie de la surface de flottaison divisé par le volume d'eau deplacée ...point

que le bateau soit droit ou qu'il soit à l'envers ou a 90° on ce que l'on voudra le metacentre existe constament et toujours .

le metacentre est le centre de rotation du navire et il varie constament il se deplace constament il se trouve perpendiculairement à la surface de flottaison et en son cdg

dés que la surface de flottaison varie ne serait-ce que qu'un degré le metacentre varie puisqu'il (encore une fois) depends de la surface de flottaison

10 mars 2015

d'accord dans la pratique

il y a d'ailleurs une chose acceptée :les experience de stabilité .. pour qu'elle soit bonne l'angle de gite doit faire autour de 3° angle auquel l'on concidére que l'inertie de la surface de flottaison est identique lorsque le bateau est droit donc metacentre inchangé donc GM constant .

10 mars 2015

Car c'est rester dans les limites du théorème d'Euler
,
" qui reste exact que pour des inclinaisons "infiniment petites" ,, la pratique prouve que pour des inclinaisons faibles, le résultat obtenu est correct" dixit un court de stabilité

10 mars 2015

oui longcours si tu veux

10 mars 201510 mars 2015

@ malevolence: Oui, je me suis mal exprimé, comme toi d'ailleurs, je pense ;-)
"...métacentre, en oubliant de dire qu'on le définit sur des petits angles d'inclinaison (de gite) à partir de la stabilité initiale du navire"
En fait son calcul est facile pour les petits angles à partir des valeurs expérimentales des forces mises en jeu pour les petites inclinaisons à l'aide de poids posés près du liston
Pour les angles important, on RECALCULE TOUT à partir des plans d'architecte (plus facile que de coucher un gros bateau à l'horizontale !)

10 mars 2015

excuse moi mais ça n'a pas de sens ce que tu dit ..

l'eau que tu met dans le bateau est bien dans le fond de celui-ci , c'est donc un poids , cette eau va bien descendre le cdg global du bateau donc amelioré la stabilité ...

c'est le pourquoi on met des ballast eau de mer sur les cargos notement pour amelioré leur stabilité et leur assiette aussi lorsqu'il ne transporte pas des marchandises

pour ton bol , tu vide l'eau et tu recommence l'experience ça fera exactement le m^me effet ,le bal va se retourner

10 mars 2015

Ce que vous n'avez pas compris, c'est que l'eau qui rentre dans une coque est une carène liquide, ça veut dire qu'elle est mobile avec l'angle de gite, rien avoir avec un ballast (même si c'est toujours de l'eau) qui est un lest fixe.
Les courbes de stabilité ne sont pas du tout celles que tu présentes entre un ajout de lest fixe et un ajout de lest mobile telle qu'une carène liquide.

10 mars 201510 mars 2015

Vous avez raison tous les deux. Malevolence décrit la pratique des architectes pour les voiliers pour des angles faibles: le métacentre est invariant aux angles faibles
Calypso, tu décris ce que font les bureaux de calcul pour les grosses unités, ce qui implique un calcul systématique sur plans, sans approximations.
Le métacentre considéré comme fixe ou mobile aux faibles angles n'a pas d'incidence sur la discussion sur le retournement des voiliers.
Ce sont les forces DYNAMIQUES dues aux déferlantes qui sont en cause...
Contestation de ce point ???

09 mars 2015

Bonjour,
dans le cas d' un bateau quillard avec une grande stabilité de forme (large) et peu lesté, ne pourrait-on pas imaginer un ballast complètement d' un côté que l'on ne remplirait que si l' on se retrouve à l' envers, ce qui pourrait sûrement créer un peu de gite et donc faciliter le redressement sans inonder tout l'intérieur (si étanche à l' envers)?
Gorlann

09 mars 2015

Bonjour Gorlann,
Oui cela serait très efficace.

09 mars 2015

et une fois le abteau a l'envers , tu remplie comment ce ballast ? car il va se trouvé audessus de la flottaison

09 mars 201509 mars 2015

En fait en y réfléchissant, il faut que l'eau soit libre au-dessus du pont du bateau (à l'envers) pour le retournement, si on la met dans un ballast latéral, donc fermée, elle initiera le redressement mais empêchera ensuite le retournement complet.
Donc c'est bien une carène liquide qu'il faut.

09 mars 2015

Réfléchis, tu mets le ballast juste sous le pont latéralement, un bateau retourné a bien le pont dans l'eau, non.

09 mars 2015

Avec une pompe électrique peut-être ?
:-p

09 mars 2015

Intéressant votre fil. Pour les canots snsm, je ne sais pas s'ils ont un lest dans leurs fonds, mais c'est avant tout le volume du rouf qui les rend en principe auto redressable ? Pour un voilier à l'envers, quel est l'effet du grément, qu'il soit en place ou à moitié cassé ? Frein au redressement, je suppose si on se fie à ce qui était arrivé à Poupon dans un Vendée Globe (encore que lui, il était couché..) ?

09 mars 2015

Pour les bateaux de la SNSM, moteurs situés très bas dans les fonds, superstructures volumineuses en composite...
Le chantier où je travaille en a construit un une fois... On en a chié pour le mettre à l'envers pour le test de retournement. La grue avait pour capacité le poids du navire au final! ^^

09 mars 2015

Dans le cas du 60 pieds de Poupon lors du Vendée Globe, c'est que les poids rajoutés dans les hauts, l'équilibrait une fois couché, le couple de rappel étant insuffisant.

09 mars 201509 mars 2015

Il avait été conçu en sloop et finalement gréé en ketch.

Loïck Peyron qui à donné le "coup de main" l'avait fait pivoté bout au vent pour que finalement il se redresse; la pression du vent sur la surface des œuvres vives exposées suffisait à le maintenir dans cette fâcheuse position.

www.histoiredeshalfs.com[...]/A8.htm

10 mars 2015

Et cela n'avait pas suffit, le bateau s'est redressé quand P. Poupon à largué son mat d'artimon.

09 mars 201516 juin 2020

Thierry Dubois, démâté suite à un chavirage. Le démâtage aussi augmente le risque de chavirage, comme la suite le prouve.
Ils se redresse, et dans la nuis suivante, se retourne définitivement.
Le bateau restera plusieurs jours stable à l'envers malgré que le voile de quille n'a pas cassé et l'absence de mât pour faire frein au redressement.

09 mars 2015

Pour aider le redressement des grands tri qui sont sur le toit, on les remplit en grande partie d'eau.
Dernier exemple avec le MOD70 Virbac, qui a été remis à l'endroit à Lorient.
Cela aussi s'est fait en plein Océan pour d'autre tri pour faciliter le travail du bateau d'assistance (malgré sa grue)

10 mars 2015

Pour Virbac, on avait juste remplis le flotteur "sous le vent", qui devait servir de point de pivot au redressement.
Après, ce sont des gueuses reliées au flotteur "au vent" par des câbles qui ont fait le boulot.
Les effets de carène liquide n'ont pas la même influent quantitativement parlant sur un multicoque que sur un monocoque, rapport au module de stabilité transversal initial.

10 mars 2015

bizarre cette discussion sur la carène liquide, très alambiquée et très confuse, alors que c'est expliqué au premier matelot qui se forme (à partir du CIN) et en des termes très pratiques;
l'effet de carène liquide joue en statique et en dynamique (que ce soit de l'eau, des poissons, du blé, une charge mal arrimé en cale ...);
- on conçoit aisément que si on embarque 2l d'eau ou 2m3 la conséquence sur la stabilité est bien différente,
- centre de gravité (cdg) : là où s'applique le poids du navire donc force verticale exercée vers le bas,
- centre de carène (cc): là où s'applique la poussée d'Archimède donc force verticale vers le haut,
- à l'équilibre, les 2 centres sont au dessus l'un de l'autre, les forces s'égalisent, normal le bateau flotte,
- si pour une raison ou une autre (le vent (gite du bateau), le chargement (bande du bateau)), le bateau penche, le centre de carène se déplace dans le sens du mouvement, il y a donc apparition d'un écart latéral entre le cdg et le cc, et donc apparition d'un moment de redressement qui rétablira l'équilibre du navire;
- la carène liquide par son poids (donc son volume) provoque le déplacement du centre de gravité du navire et cela peut être tel que le cdg se déplace en latéral au delà du centre de carène; le moment de redressement sera alors dans le mauvais sens et provoquera le chavirage du bateau;
- en dynamique, car l'inertie de la carène liquide fait que le mouvement est amplifié par la longueur du déplacement; c'est pour cela qu'un bateau qui transporte des liquides (ou assimilés) est cloisonné pour limiter la longueur du déplacement

10 mars 2015

Bah tu as faux sur certains points...
A commencer par le fait que l'effet de carène liquide ne dépend absolument pas du poids ou du volume, uniquement de:
-moment d'inertie de la surface libre du liquide
-densité du liquide
-déplacement du navire.
Donc qu'un réservoir soit à peine rempli ou presque entièrement rempli, l'effet sera exactement le même, à l'effet de plancher/plafond près.
Je sais, le fait que le volume ne rentre pas en ligne de compte est dur à comprendre, je me suis escrimé à l'expliquer à des étudiants en école d'ingénieur la semaine dernière lors d'une présentation...

10 mars 2015

J'avoue qu'ils avaient toujours l'air dubitatif à la fin...

10 mars 2015

tu as raison ... et le chavirage n'est qu'une petite chose ...

par exemple dans les cuves à thon qui elles font la moitié de la largeur du bateau ,on tient compte de la force du deplacement de l'eau pour determiner l'echantillonnage de la cuve et c'est loin d'etre negligeable

Heureusement que c'est interdit sur les cargos depuis des années.
L'US navy s'assure surement que ses navires récents sont stables même avec les bunkers vides, mais sur certains vieux navires, ça se faisait.
Toutefois, on ne peut compenser la carène liquide avec de l'eau de mer, sauf à la mélanger avec le fuel.
Ils remplissent les caisses une fois vides de gasoil.
Il y a aussi ce cas d'école célèbre ou un architecte a résolu les problèmes de stabilité d'un navire de guerre en ajoutant plusieurs tonnes d'acier en haut du mât.
revenons sur terre ;-)

10 mars 2015

José: Peux tu nous expliquer en quoi placer du poids dans les hauts améliore la stabilité?

Même chose en voilier : on est bien plus rudement secoué sur un voilier sans mât qu'avec mât.
C'est comme quelqu'un monte au mat la période de roulis augmente, si cette période devient très longue c'est que le bateau va chavirer !

11 mars 2015

Merci Calypso pour l'anecdote, voila au moins du facile à comprendre!
:-)

10 mars 2015

Je crois qu'il y a divergence sur "l'effet de carène liquide" ou tu parle de volume .

" La perte de stabilité due à une carène liquide n'est donc fonction que de la densité du liquide considéré et du moment quadratique de la surface libre qui varie selon sa forme.Par conséquent la perte de stabilité sous les faibles inclinaisons est indépendante du volume du liquide et donc de l'épaisseur de la couche si sa surface est constante"
dixit cours de stabilité ENMM

10 mars 201510 mars 2015

Si, c'est même très approprié. Là longcours a limité cet effet aux petits angles parce qu'il a bien appris sa leçon, et il a tout à fait raison.
L'extension aux grands angles nous dit que la surface va changer d'inertie de manière significative (contrairement aux petits angles où papa Euler fait la loi), généralement en mal dans un premier temps, accentuant encore la perte de stabilité (au déplacement de M près, qui change d'un navire à l'autre). Ensuite vont intervenir les effets de plafond ou de plancher, qui vont limiter un peu le phénomène. Et après... bah tu commences à embarquer encore plus d'eau. Et là on quitte mon champ de connaissances/compétences. Ça dépend énormément de la construction du bateau (cloisonnement, insubmersible ou non, ...).

10 mars 2015

Jusqu'à ce qu'il atteigne son bras de redressement maximal (courbe des GZ), non?

10 mars 2015

Bon, scrito sensu, dans le domaine de l'architecture navale, l'effet de carène liquide ne concerne que la statique, et l'effet associé en dynamique est le sloshing, comme l'a bien fait remarquer Pythecanthropus Erectus.
Or, pour l'effet de carène liquide, le volume et la masse n'entrent absolument pas en compte.
Maintenant je vais te citer:
"la carène liquide par son poids (donc son volume) provoque le déplacement du centre de gravité du navire et cela peut être tel que le cdg se déplace en latéral au delà du centre de carène; le moment de redressement sera alors dans le mauvais sens et provoquera le chavirage du bateau; "
Là où tu te trompes (tu n'as jamais travaillé avec un architecte naval, si?), c'est que si le centre de gravité se déplace en réalité d'un bord sur l'autre, en pratique on considère qu'il prend de l'altitude en se rapprochant de M, ce qui diminue la stabilité du navire.
Sur ce point, longcours, Calypso et moi-même sommes d'accord, le volume n'entre absolument pas en ligne de compte dans l'effet de carène liquide
Sur ton dernier point:
"en dynamique, car l'inertie de la carène liquide fait que le mouvement est amplifié par la longueur du déplacement; c'est pour cela qu'un bateau qui transporte des liquides (ou assimilés) est cloisonné pour limiter la longueur du déplacement"
En fait, là encore tu restes dans la statique et l'effet de carène liquide...

10 mars 2015

et va expliqué celà , c'est mission impossible

Malévolence, tu as tout à fait raison si on considère uniquement la stabilité statique, le cas d'école, en somme, la théorie.
.
Toutefois, un certain nombre d'intervenants ont abordé la question de l'inertie de la masse d'eau en mouvement. ce qu'en termes professionnels nous appellerions le sloshing, facteur de dégâts structurel dans les cales. Ce facteur n'est pas négligeable et peut (ils ont insisté sur peut) contribuer à un redressement, autant qu'à un second chavirage.
.
Entendu qu'on ne peut plus dans ce cas parler de carène liquide.

10 mars 2015

Cas d'école: l'US Navy utilise encore le système de compensation à l'eau de mer des caisses de gasoil pour annuler l'effet de carène liquide, et diminuer la perte de stabilité liée à la consommation du gasoil (G a tendance à remonter quand on vide les réservoirs, ce qui est gênant)

10 mars 2015

Phthecanthropes

je souris concernant ton cas d'ecole celebre .

Pour info

Sur le chalutier Grande Hermine ,port d'attache St Malo ,pour des raison de stabilité j'ai fait placé 34 t de plomb dans une poutre audessus du toit de la timonerie ... lorsque j'ai proposé celà à l'armateur et a la direction de mon chantier j'ai failli me faire lyncher , ça a été dur ,dur ..plus que dur de faire admettre la chose ... le bateau navigue ainsi depuis 1982 a la grande satisfaction de l'équipage qui peut travailler à bord facilement

10 mars 2015

ah mon pauvre ami :une sacré histoire .

soyons clair : amélioré la stabilité ne veut pas dire l'augmenté , trop de stabilité peut etre nefaste , nefaste pour le confort ,pour la securité des marins , etc

or ce navire est un navire ou l'on travaille , on remonte un chalut, on traite du poisson , on fait des filets ...

je suis allé sur les Bancs de Terre Neuve pour sa premiere campagne de pêche car l'équipage et le commandant était "propulsé" toutes 10 secondes et ils n'avaient de cesse de s'accrocher partout pour pouvoir tenir debout vu la vitesse d'accelation prise par le bateau pour passé d'un bord à l'autre . A bord tout était malmené ,la vie était impossible , m^me alongé dans la bannette .Et personne n'était rasurré à bord ,j'y suis donc allé voir de visu si je puis dire

lorsqu'ils remontaient le chalut les boules qui pesent bien dans les 10kg étaient propulsé dans les jambes , le gars qui était a la "badder" pour coupé les têtes il devait tenir le poisson d'une main (10/15kg) et se cramponné de l'autre , au risque de se trancher aussi la main ..

donc la solution a été de diminuer la stab pour avoir une periode de roulis plus grande de passé à 8/10 s à 12/13 ... d'ou ce lest dans les HAUTS ...

pour etre complet , au retour de cette fameuse campagne on a placé un peu partout 50t de tole dans les hauts ,car il fallait faire vite pour permettre au bateau de repartir et celà a servi aussi de test .ensuite on a fait les choses correctement en fabricant une poutre pour y mettre 34t de plomb puisque tout le monde était satisfait de l'effet produit

pour l'anecdote , j'ai eu le mal de mer comme jamais durant les 15j que j'ai passé à bord .

10 mars 2015

Ça se fait encore sur les récents, y compris les destroyers de type DDG51 (toujours en construction aujourd'hui), les porte-hélicoptères de type Wasp et les LPD17.
En fait, sur les navires de guerre américains tu as x systèmes de 6 réservoirs interconnectés. Il y a une vanne de remplissage sur le premier, un passage de coque sur le dernier (qui ne sert que de vase d'expansion et à ce titre est, à pleine charge, rempli d'eau de mer et de gasoil). Au fur et à mesure de la consommation, l'eau prend la place du gasoil en compensant ainsi la perte de stabilité.
Là, où tu n'as pas une vision d'ensemble du tableau, c'est que l'US Navy a des spécifications internes pour le gasoil, entre autres sur sa biodégradabilité et sur sa miscibilité avec l'eau, qui doit être très faible.
Donc tu as bien dans ces 6 réservoirs (en pratique un seul même réservoir) en permanence de l'eau de mer et du gasoil, avec dans un des réservoir du gasoil en haut et de l'eau de mer en bas.
Ne t'en fais pas, j'ai foutu un service d'architecture navale entier sur les fesses quand ils ont appris ça (preuves très solides à l'appui sous la forme d'une partie du règlement de l'US Navy sur les carburants et le ballastage)... Eux croyaient que cette pratique avait disparu avec les pétrolier des années 70-80.

10 mars 2015

@ Malevolence : et en quoi j'écris le contraire de ce que tu écrits ? je pense que tu as très mal lu mon fil; je ne pourrai pas l'écrire car, contrairement à tes élèves ingénieurs, je l'ai parfaitement compris ...
tu as tout à fait le droit de me présenter tes excuses

10 mars 201510 mars 2015

Bonjour longcours,
Le sujet de ce post, ce n'est pas le fastnet 1979, et les voiliers qui ont chaviré?
Donc la perte de stabilité sous les faibles inclinaisons ne semble pas vraiment appropriée, qu'en penses-tu?

10 mars 2015

biensur ...

j'ai reflechis ,pas facile de trouver un exemple concert.

L'experience de stabilité qui consiste à controler la position du cdg est un cas concret de la problematique "carene liquide " et "effet de la carene liquide" .

Pour faire l'experience on place des poids alternativement sur chaque bord du bateau et on releve sa gite . la gite sera d'autant plus importante que le moment des poids sur un coté sera grand . Moment egal distance à l'axe du bateau multiplé par la masse .

Mais il arrive dans la pratique que l'on ait parfois (assez rare) des "impompable" dans les ballasts , et ce liquide (go ou eau) va aussi se deplacer du coté de la gite et va donc aussi contribué à faire gité le bateau . Il faut donc en tenir compte , et faire le calcul du moment qui va s'ajouter au moment inclinant des geuses . Maintenant avec les ordinateurs c'est un jeu d'enfant.

Voici donc pour les "carenes liquides "

Maintenant pour les" effets des carenes liquides "

qui elles dependent de l'inertie de leurs surface libre . cette inertie diminue l'inertie de la surface de flottaison au m^me titre que lorsque l'on fait un trou dans une planche qui diminue l'inertie de cette planche , c'est la m^me chose .. l'inertie de la flottaison est l'empreinte dans l'eau mais dans cette empreinte il y a des trous que sont les surfaces libre de l'eau dans les reservoirs.

Mais dans la pratique on ne va pas soustraire de l'inertie de la flottaison ,l'inertie de l'eau des reservoirs , ce serait mission impossible. Donc on fait l'astuce mathematique suivante ,on augmente le cdg ,plutot que de diminuer le rayon metacentrique ce qui se traduit par un GM (module de stabilité ) plus petit .

en faisant une experience de stab on a les deux consequences : deplacement du liquide ,du poids qui agit sur la gite et l'effet qui diminue la stab .

je rajouterai , ce n''est pas parce que le bateau gite qu'il est moins stab , c'est le plus souvent le contraire jusqu'à un ccertain point bien sur .

10 mars 2015

Pour ceux qui réclamaient des dessins et des explications "simples" voir le fichier joint

Oups il semble que cela soit trop gros

voila un lien après téléchargez
www.fao.org[...]e00.htm

safety practices related to small fishing vessel stability fao

10 mars 201510 mars 2015

Le débat me donne l'impression d'une volonté de vouloir appliquer les principes de l'architecture navale des cargos ou autres bateaux à moteur à nos voiliers.

11 mars 201511 mars 2015

pourquoi il y a plusieurs sorte d'architecture navale? plusieurs lois physique ? la mer se comporterait-elle differament entre un cargo , un voilier et un bol ?

11 mars 201511 mars 2015

Je suis ravi de t'apprendre qque chose.
Un cargo, un voilier, ou un bol se comportent différemment à la (dans une même) mer...

11 mars 201511 mars 2015

J'ai essayé d'expliquer simplement comment l'eau entrée dans une coque à l'envers facilitait son retournement (par modification de la courbe de stabilité: diminution de la stabilité négative).
On m'oppose des principes d'architectures navales très complexes sur la stabilité de bateaux à moteur naviguant à l'endroit.
Pour comprendre et expliquer un phénomène, on applique la loi de physique concernée par celui-ci, pas n'importe laquelle (même si cette dernière se révèle exacte dans une autre situation).

11 mars 2015

de toutes manières vous avez largué l'immense majorité des participants à ce fil mais je m'incline devant vos compétences impressionnantes, c'est aussi toute la grandeur d'HEO

11 mars 2015

Clic sur le lien que j'ai mis plus haut , tu verras l'on peut difficilement faire plus simple comme explication et surtout avec les dessins qui sont explicites.

12 mars 2015

"On m'oppose des principes d'architectures navales très complexes sur la stabilité de bateaux à moteur naviguant à l'endroit.
Pour comprendre et expliquer un phénomène, on applique la loi de physique concernée par celui-ci, pas n'importe laquelle (même si cette dernière se révèle exacte dans une autre situation)."
.
Comme l'a dit Calypso, ces règles s'appliquent à tous les navires, et ne sont pas le moins du monde complexes... Là je souscris à tout ce qu'il dit.

11 mars 201511 mars 2015

Je suis surpris que personne n'ait encore parlé des réservoirs stabilisateurs :

Mais c'est un peu plus adapté aux cargos et autres HLM flottants que sur un voilier de 10m.

Sinon, la question de base du fil , c'était :

"Doit-on déduire que certains/beaucoup de nos bonnes vieilles "valeurs sûres" seraient peu sûres dans des conditions extrêmes"

11 mars 2015

si l'on s'engage sur les stabilisateurs passif a effet de carene liquide qui ont pour but d'ameliorer la stabilité du navire on est repartie pour 100 autres interventions

11 mars 2015

Tiens comme cela il n'en reste plus que 99 à poster pour cette nous nouvelle "sous rubrique" :mdr:

www.tc.gc.ca[...]fra.htm :langue2:

12 mars 2015

Ces réservoirs sont à la fois encombrants et très bruyants. Aucun intérêt en voile.

11 mars 2015

@"Doit-on déduire que certains/beaucoup de nos bonnes vieilles "valeurs sûres" seraient peu sûres dans des conditions extrêmes"

Il y a quelques éléments de réponse dans la dernière édition du bouquin « navigation par gros temps » qui fournit une analyse des comportements des bateaux engagés dans la Sydney Hobart 1998. C’est d’autant plus intéressant que tous les types de bateaux y sont représentés.

11 mars 2015

Pas du tout évident à suivre cette notion d'effet de carène liquide indépendant du volume total et qui va à l'encontre du "bon sens premier".


À 3:40

C'est en anglais malheureusement, mais très bien expliqué.

Merci en tout cas aux spécialistes dans ce fil pour cette nouvelle découverte !

11 mars 201516 juin 2020

Pour rebondir sur les stabilisateurs passif, il s'agit plus de maitriser le roulis que d'augmenter la stabilité.
au fond, le principe est le même que rajouter du poids dans les hauts. On diminue le GM (la hauteur du métacentre)
.
Voici un exemple appliqué sur le navire qui m'occupe en ce moment.
deux paires de réservoirs reliés en bas par un large canal de section rectangulaire pour l'eau, et en haut par un gros tube pour l'air.
Il y a des tables compliquées pour ajuster le fonctionnement en fonction de l'état de la mer et de la période de roulis. On peut ne remplir qu'un niveau, on peut ajuster le niveau dans les deux citernes etc...
.
Lors de la conversion de ce remorqueur en yacht, ces caisses ont été décommissionnées pour en faire du stockage, et remplacées par des stabilisateurs actifs.
.
Le Star Clipper et le Star Flyer, grands voiliers, avaient également un système passif. Il a été décommissionné pour faire des cabines d'équipage supplémentaires.

11 mars 2015

bon c'est repartie : Je faisais calculer ses reservoirs par le bureau Flume en Angleterre qui nous donnait le nombre de cloisons et les passages de l'eau en position et section en fonction des stabilités prevu et nous donnait le tableau du volume d'eau .Pour que l'eau soit à la contre gite

L'un des problemes était de neutraliser le stabilisateur tres rapidement en cas de gros pepin , naufrage, collision etc ...

12 mars 2015

Oui, c'est pour ça que ce type de réservoir est désormais situé dans le hauts, associé à un système de vidange rapide...
En cas d'urgence, on purge un grand coup ce réservoir, la stabilité du navire augmente mais les mouvements deviennent plus brutaux.

11 mars 201516 juin 2020

Aussi pour revenir au sujet principal, cette intéressante conclusion suite au chavirage d'un Oceanis 390 en 1997:
.
The Oceanis 390 is a safe, comfortable, yacht suitable for pleasure sailing and charter work. Her light weight design, however, together with her stability characteristics, introduce a high risk factor in the type of extreme sea-state conditions encountered by Ocean Madam. The yacht is not designed for crossing oceans in bad weather.

En gros, :"vu son design léger et ses caractéristiques de stabilité, l'Océans 390 n'est pas fait pour traverser un océan"


11 mars 2015

@pythecanthropus
"Vu son design léger", tu forces le texte, "light weight design", c'est en fait "design, (on peut préférer conception) de déplacement léger", ce qui est moins méprisant pour l'architecte.
Ça ne change rien au fait que ce bateau n'était pas du tout à sa place ce jour-là

11 mars 2015

Dans ce document, on s'aperçoit qu'un architecte connu n'a pas jugé bon en 1991 d'établir une courbe de stabilité complète, qu'il a négligé de calculer le rapport aire positive / négative, que Bénéteau ne donnait aucune indication sur l'angle de retournement (AVS) qui est bien faible, 110°.
Cet angle est inférieur au minimum exigé par ISAF pour les courses au large
minimum = 130° - 0,002*D (déplacement en kg)
si on prend le D lège (6500 kg), on obtient 117°, avec un D en charge de 8000 kg, 114°
De plus, ces chiffres sont sans doute optimistes: Prennent-ils en compte la présence possible d'un enrouleur, d'une capote, d'un radar près des barres de flèche, d'un portique avec des panneaux solaires, des bossoirs (je ne parle pas même pas de l'annexe sur bossoirs), d'un HB sur chaise etc...
Heureusement donc, le STIX ancienne manière (depuis 1998) et surtout le nouveau STIX (2014) impose des calculs plus fouillés (mais qui ne font pas intervenir plusieurs facteurs que j'ai mentionnés).
Mais l'utilisateur devra se contenter de la catégorie (en A, STIX > 32), sans recevoir obligatoirement les données complètes... Et je ne suis pas certain qu'un tel bateau serait aujourd'hui en catégorie A, ou alors de justesse...
Moralité: ne JAMAIS affronter du vrai mauvais temps avec un bateau grand public des 30 dernières années. La route des Alizés, oui, à la bonne saison, l'Europe en été en veillant la météo.

PS Mon Sunshine a un AVS de 118°... mais avec portique, radar, enrouleur, HB, capote etc..., je suis certain que son AVS est compris entre 100 et 110°, pas plus...

11 mars 2015

Si j'ai bonne mémoire, il est précisé dans ce rapport que l'AVS de cet Océanis, 108 ° est insuffisant.
A noter, que chaviré au milieu du golfe de Gascogne, de nuit, par gros mauvais temps, ils ont été secouru en 2h30 par les hélicos de Lanvéoc.

11 mars 2015

c'est très intéressant toutes vos descriptions mais un chef de bord, un matelot, un patron ... si tu lui parles de métacentre, de moment de redressement, de CDG etc ... il va te dire qu'il s'en fout royalement;
par contre, si tu lui dis que du givre dans la superstructure, de l'eau qui envahit le bateau, une marée de poisson mal cloisonnée, une charge mal arrimée, etc ... va faire chavirer le bateau, ça va plus l'intéresser et il va tout de suite réfléchir à comment ne pas en arriver là;
enfin, AMHA

11 mars 2015

bien sur , a chacun son boulot : le concepteur il s'occupe du metacentre , le patron a correctement arrimer sa cargaison , c'est normal

la cargaison, pas de soucis...
... mais la belle mère?
:alavotre:

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