Evacuation du Swan 44 norvégien au large des Açores

Bonjour à tous,

Afin d'éviter les digressions sur d'autres fils, je vous propose d'échanger ici sur les circonstances de l'évacuation du SWAN norvégien au large des Açores la semaine dernière.

Voici la vidéo postée par François2 :

Et un article qui relate les faits, et présente un peu l'équipage, loin d'être des débutants !

www.newsinenglish.no[...]nferno/

La vidéo rend rarement avec justesse la hauteur des vagues...

L'équipage
12 mai 2015
12 mai 2015
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Voici l'article pour ceux qui auraient du mal à l'ouvrir :

Sailboat crew caught in wave ‘inferno’
May 7, 2015
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Four Norwegian men who were sailing a 44-foot boat across the Atlantic said they were caught in an “inferno” of 15-meter-high waves after sailing into a storm hundreds of kilometers southwest of the Azores. They were rescued by helicopter during the night after drifting at sea for 10 hours.
“We had looked forward to arriving in the Azores, but not in a rescue helicopter,” one of the sailors, Jan Krøger, told Norwegian Broadcasting (NRK) on Thursday. He is known as a highly experienced sailor as is fellow crew member on board, Guttorm Guttormsen, who has sailed many times with King Harald and once worked as a bodyguard for the monarch. Krøger, Guttormsen and two others were sailing from the Caribbean back to Norway when they were surprised by a severe storm after 11 days at sea.
After battling the winds and waves, experiencing the boat “go around” and losing motor function, they realized they had to abandon the vessel. They managed to get through a call for help late Wednesday morning and the rescue action was handled by Portuguese authorities.
The storm caught many other vessels by surprise as well, and emergency crews handled eight additional rescue operations that involved a US Coast Guard helicopter conducting exercises in the area.
None of the Norwegians suffered serious injury. Krøger suspects the boat eventually sunk.
newsinenglish.no staff

12 mai 2015
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Donc en résumer.
Un des équipiers est garde du corps d'un roi et qui pense que le bateau a couler et qu'il n'y avait pas de blessés a bord. Bien!

12 mai 2015
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Et accessoirement, qu'ils ont subi un chavirage (go around).

12 mai 2015
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Ok. Comment traduis-tu "go around" ?

21 mai 2015
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Sur un autre fil , ptiplouf avait proposé cette traduction.
je ne lis pas le norvégien non plus. J'ai conclu que le bateau avait chaviré de la lecture de traduction google de l'article. Mais Google ne lit pas le norvégien couramment. Donc, à tort ou a raison, je n'en sais rien !

Ci-dessous la traduction Google du second paragraphe de l'article norvegien :

"Puissantes tempêtes
- Il était un enfer avec probablement 15 mètres de hautes vagues. Certaines vagues étaient tellement agitée et forte que je ne l'ai jamais vu quelque chose comme ça et je l'espère, je ne vois jamais rien comme ça, dit Jan Kröger NRK. Swan 44 est désigné comme un voilier sûr et solide, mais le bateau a été retourné par les vagues. Le sommet du mât était dans l'eau deux fois avant que le bateau a chaviré, enfin, malgré fr que les voiles ont été récupérés. Swan 44 a plus de poids dans la quille, et est plus étroite que les bateaux actuels. Il permet aux onduleurs à refroidissement rapide à nouveau. Il a également fait "Kolibri"."
De me demandez pas à quoi font référence les "onduleurs à refroidissement rapide". Dans tous les cas, la question reste entière. Faut-il attendre l'accident pour porter secours ?

Quand a naviguer sur une cocotte-minute en inox, très peu pour moi. Au large il y a des vagues à affronter, mais à la coté, il y a des cailloux à éviter. A être fort à l'extrême face aux vagues, je ne suis pas sur qu'on se mettent dans les meilleures conditions pour parer la cote.

Bonne journée à tous.

21 mai 2015
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Définition du Larousse (après, on fait ce que l'on veut, hein ?) :

"En parlant d'un bateau, s'incliner fortement et éventuellement se retourner."

21 mai 201516 juin 2020
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1 - Hauteur des vagues: rappel des infos sur l'autre fil
Hauteur significative 1/3 des vagues le 6 Mai à 12 h UTC (image 1)

C'est la hauteur moyenne du tiers des vagues les plus hautes (en m).
Une vague sur 100 aura une hauteur supérieure de 50% (exemple: 15 m si la hauteur significative1/3 est de 10 m, 12 m si 8 m)
On est sans doute proche des valeurs (hauteur de déferlement égale au maître-bau ou 1/3 de la longueur à la flottaison) qui peuvent rouler un voilier quelconque
Voir image du déferlement d'une vague en basin de carène (image 2)

2 - Comment expliquer que 3 ou 4 autres bateaux ont également appelé à l'aide dans la même zone ?
3 - Ma conclusion perso est que rare sont les plaisanciers qui sont capables MENTALEMENT d'affronter cette situation our la première fois: bruit, chocs, matériel et équipements mal arrimés qui volent à l'intérieur, mât presque à l'horizontal, angoisse, fatique et aussi disponibilité des secours)

PS J'ai toujours plaider que la réception d'info météo permettant d'anticiper les tempêtes au large est un facteur de sécurité
Voici le grib du 29 mai prévoyant la situation le 6 mai (7 jours à l'avance !!!)
(image 3)

21 mai 2015
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Je ne lis plus guère la prose de Motu du genre
"il est totalement irresponsable de partir au grand large quelle que soit la destination sans une experience du très gros temps "
et
"pour s'entrainer ici a Marseille c'est facile: on part par fort mistral, il y souvent du mistral force 9 -10 sur une zone tres limité (100miles)..."
Pour moi, la plaisance ce n'est pas la guerre, et je mets tous les moyens (et mon intelligence ???) à contribution pour EVITER le vrai gros temps...
Quand la flotte française a été décimée par une tempête pendant la guerre de Crimée, on n'a pas construit des bateaux plus gros et plus marins; cela a conduit à la création par Le Verrier d'un service météorologique...
documents.irevues.inist.fr[...]_47.pdf

21 mai 2015
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Ce n'est pas la première fois malheureusement qu'il y a des problèmes dans le coin. Presque tous les ans avec parfois des disparitions. Mais effectivement ce sont des centaines qui traversent et fort heureusement beaucoup sans problème.

26 déc. 2015
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en une semaine tu ne traverse pas. je suis parti de Bermuda 12 jours avant et j ai ramasser la pervison pondu 6 jours apres mon depart.

22 mai 2015
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je crois qu'on s'est mal compris: je n'ai jamais dis que je ne tenais pas compte de la meteo pour naviguer, j'ai dit que se convertir a la prevision des amerloc et la consulter obligatoirement sur son matos dernier cri , n'est pas une logique saine...
en mer je passe mon temps s'il le faut , a noircir le livre de bord d'observations meteo et je m'efforce de faire une prevision, si j'ai un bulletin credible je recale mes prevision sur lune situation suppposée valable et ainsi de suite...
Mais ce qui est sur c'est que m'obliger a choper les gribs deux fois par jour est exclu..par contre un baro enregistreur thermo hygro + un papier pour faire des petits crobards ca oui

22 mai 2015
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"Un Romanée (10 m ) des années 70 avec un sextant, un baromêtre et un régulateur d'allure serait arrivé aux Açores."
Poser comme une question, cette phrase pourrait nourrir la discussion. Poser comme un axiome, elle tue toute discussion...

J'ai plutôt envie de poser la question suivante:
Quand on navigue sur un gros Swan, n'a-t-on pas la certitude d'être invulnérable, avec un gros choc psychologique quand on s'aperçoit que ce gros bateau n'est qu'un fétu de paille devant les forces démentielles du vent et des vagues ?

22 mai 2015
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Le progrès n'évite pas les accidents.
Au mieux, il les diminue.
Voir manuguedon.free.fr[...]Mer.pdf

Suivi météo à bord et à terre. Et ca n'a pas empêché d'avoir une météo pas conforme aux prévisions. Et quand ils se sont rendu compte du problème bateau pas assez rapide pour échapper. Et pourtant un classe 40 de régate ...

22 mai 2015
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Je crois me souvenir d'un Romanée qui avait été un peu "aplati" par une vague un peu plus grosse (j'ai bené toutes mes revues donc peut pas fournir l'année et le nom)
Me souviens aussi d'un Damien II qu'une autre vague un peu plus grosse avait aussi un peu aplati, au large de Terre Neuve, l'epontille avait flambée (bon un peu légères les épontilles sur les Damiens II)
mais le mat situé sur cette épontille n'a pas voulu tombé (les épontilles des Damiens construits chez Meta dépassent du pont d'une vingtaines de centimètres) le mat avait pilonner le pont, barrots enfoncés, évacuations des passagers puis finalement tout le monde avait abandonné le Damien.

22 mai 2015
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oui c'est comprehensible , faut dire que moi j'aime la grosse brise et la limite avec le gros temps est aleatoire, lorsqu'il se presente c'est une sorte de test pour voir si tout va bien....mais ces derniere année j'ai du mettre la pedale douce car je recupere moins vite, je viens par exemple de rajouter un foc lourd en plus du solent qui marche sur la barre d'ecoute de trinquette ..., j'ai rajouté de main courrante a m'interieur et plein d'autre trucs de vieux

24 mai 2015
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Ton message est excellent, plein de vérité et de bon sens ...
Gil

12 mai 2015
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Soit! Si c'est dans la même veine que l'article............

12 mai 2015
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chavirage = capsize

12 mai 2015
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go around ça ne veut pas dire grand chose, disons, tres tres chahuté, sur les cousins ils disent que la bateau a été couché 2 fois mat dans l'eau. un tour complet sans problèmes avec le gréement, ça serait un peu étonnant , non ? ça doit etre possible aussi.
pourtant c'est vraiment l'archétype du bateau auquel rien ne peut ariver

21 mai 201521 mai 2015
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Mes OBSERVATIONS:
"probablement 15 mètres de hautes vagues."
Si c'était la première fois qu'il rencontrait une tempête, on peut diminuer de 30 à 50 % pour connaitre la réalité. Les cartes météo donnaient 8 à 10 m.

Pour le journaliste, le fait qu'il ait navigué avec le roi de Norvège en fait un marin de grande expérience... (who has sailed many times with King Harald )

"Le sommet du mât était dans l'eau deux fois avant que le bateau a chaviré..."
Un chavirage, c'est faire le tour soit 360°.
Pour moi, ce serait la première fois :
- Qu'un voilier faisant un 360 ° garderait son mat, ses aériens et ses voiles intactes.
- Qu'un Swan ou un plan Stephens chavire.

"Le Swan 44 a plus de poids dans la quille, et est plus étroite que les bateaux actuels."
Exact et faux: le Swan possède un fort rapport de lest qui doit approcher les 50 %, ce qui est très favorable. Par contre, il a une quille plus large que ses homologues actuels et non l'inverse.

"à la cote, il y a des cailloux à éviter"
Les Acores étaient encore à 350 milles. Il y avait donc de l'eau à courir.

CE QUE JE SAIS:
- Un Swan se comporte remarquablement dans le mauvais temps.
- Que la cape courante y est étonnante de confort.
- Qu'il dérive dans ce cas à environ 2 noeuds. ( soit 175 h pour atteindre les Açores.)
- Que sur un Swan 44, faire route dans ces conditions est possible mais difficile.
- Que la fuite est compliquée et peut être dangereuse.
- Que même chez des navigateurs chevronnés, rares sont ceux qui ont utilisés la cape courante et encore moins ceux qui connaissent la fuite avec des traînards...

UN TEMOIGNAGE de cape courante:
Sur un SWAN 38 dans le golfe de Gascogne avec une mer croisée et 40/45 nœuds de vent :
« Une fois descendu dans les profondeurs du carré nous oublions facilement la mer démontée et les 40 à 43 nœuds qui soufflent à l’extérieur…

Amarinés comme nous le sommes, c’est à peine si nous nous rendons compte que nous sommes sur un voilier qui subit un coup de vent. C’est la première fois que je prends la cape et en suis surpris. Des années après, c’est le principal souvenir qui me restera. »

PS: A noter, que subissant ma première "vraie" tempête, j'estimais les vagues à plus de 10 m. Dans la réalité, elles ne devaient plutôt être de 5 à 7 m, mais croisées avec la mer du vent de sud.

21 mai 2015
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Bosco: Tout à fait d'accord pour un dériveur... mais mettre les barres de flèches dans l'eau, ce n'est pas chavirer.

21 mai 2015
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@ Pytheas54 : et c'est là que motu a raison, dans l'esprit, dans son fil "plaidoyer" (même si je ne partage pas sa vision un peu trop radicale de sa façon de naviguer)

21 mai 2015
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Malin ! Et si notre flotte est attaquee pendant une tempete, ya triche ?

21 mai 2015
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Avec de telles prévisions une semaine à l'avance, il était facile de choisir sa route... D'ou l'intérêt des gribs ou d'un routage, n'en déplaise à notre ami Motu...
Il serait aussi intéressant de savoir combien de voiliers sont arrivés aux Acores durant la même période.
Car depuis une trentaine d'années, des dizaines de voiliers traversent chaque année, et c'est un phénomène récent que d'enregistrer des abandons.

21 mai 2015
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@Pythéas 54
rappèle ce post à...motutunga!
y compris en MP!
li vat paetre tres coneteent mis atat pis!

22 mai 2015
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Motu: Moi non plus, je n'aimerais pas prendre des gribs ne serait ce que chaque jour.
Mais une prévision à 8 jours aussi parlante que celle dont ce Swan et ce Lagoon pouvaient disposer devait alerter et influencer sur la meilleure route à prendre.

Et cela, plus surement que d'observer les nuages 48 h à l'avance et de constater la courbe plongeante du baromêtre.

De plus, avec un téléphone iridium, il est simple de joindre un routeur à terre... pour disposer d'une synthèse des révision météo. :-)

Pour anticiper, le progrès devrait permettre d'éviter des accidents. Malheureusement, il en provoque aussi... :non:

Un Romanée (10 m ) des années 70 avec un sextant, un baromêtre et un régulateur d'allure serait arrivé aux Açores.

22 mai 2015
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ROMANEE: Mon copain André Gentil de Morlaix a effectué un tour du monde en solo par les trois caps dont le Horn . Il a vécu des moments sévères et a été couché plusieurs fois (sans avaries). Mais il avait une solide expérience au préalable.
Son livre: Par les trois caps, t'es pas cap"

SWAN: Non, un Swan 44, n'est pas un fétu de paille même dans les vagues croisées déferlantes qu'ils ont du subir durant la soirée précédente lorsque le front est passé noroît.
Oui, la influence de la psychologie est importante dans un équipage et même des équipiers chevronnés peuvent craquer dans un état de fatigue extrême.

J'en profite pour signaler le cordage que l'on aperçoit sur la vidéo n'est pas un traînard mais une ligne de traîne, ce qui est très différent.

22 mai 2015
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Effectivement, mais ils ont évacué ce Class 40 parce qu'il restait chaviré à l'envers et, là aussi, le cargo qui l'a abordé l'a fortement endommagé.

22 mai 2015
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Prendre un grib tous les deux jours, est ce plus contraignant que de faire un point au sextant ?
Je ne prends d'ailleurs pas de gribs au large. J'ai investi dans un météofax d'occasion, et j'ai un rendez vous quotidien; que j'apprécie beaucoup, avec de vraies cartes météo à 48 et 96 h, avec fronts et tout, qui couvrent tout l'Atlantique...
Je suis content que mon bateau ne soit pas un tank... et à mon âge en solitaire, je ne suis pas sûr de tenir le coup physiquement (et mentalement) avec 50 N de vent et des vagues de 10m, avec ma tête de mât qui trempe régulièrement dans l'eau. Je laisse les stages commando à d'autres. Mon but, je le répète est d'éviter le gros temps, comme les montagnards évitent les couloirs d'avalanche. Je roule aussi doucement sur le verglas et dans le brouillard.
Et si d'aventure, à l'aube, ayant lutté toute la nuit comme la chèvre de M. Seguin, j'appuierai s'il le faut sur le petit bouton rouge...Ma seule honte sera de n'avoir pas su être ailleurs...

22 mai 2015
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" de trucs de vieux".... un déambulateur aussi, non ? :lavache: :mdr: :jelaferme: :acheval: :topla:

26 déc. 2015
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merci d avoir les archives du vent. J ai dematte mon first 345 en faisant du pre au 3eme ris surtoile a l avant, plus au nord le 5 mai, en route vers Flores, en venant de Bermuda, une bonne claque de vague, le greement etait a revoir une fois rentree. j ai remontee tout le matos a bord et regagne Flores en greement de fortune. Le meme jour un lagoon 400s2 a coule. on a retrouve le swan 44 il y a un mois vers Bemuda dematte mais toujours flotant apres 6 mois de derive.

12 mai 201512 mai 2015
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L'histoire se termine sans trop de casse, c'est bien !

Évidement, je ne souhaiterais aucunement être à leur place ! Néanmoins, pour bien comprendre, quelles sont les raisons précises qui les ont poussés à quitter le bateau ?
- le moteur en panne ? (quel est l'impact ?)
- équipage épuisé/blessé ?
- seule la fuite est tenable, et elle les emmène vers des conditions pires encore ?
- de façon générale, le risque est devenu trop grand, et il est préférable de réaliser un sauvetage tant que c'est encore possible ?
-> il ne semble pas y avoir de voie d'eau
-> le voilier semble pouvoir tenir sa route de fuite convenablement

Autre question, pourquoi le voilier se mets-il face à la houle dès que la barre est lâchée, malgré l'ancre flottante ?

Effectivement, le voilier semble perdu dès qu'il s'est mis face aux vagues.

12 mai 2015
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parce qu'il conteste le fait d'etre abandonner la tout sans savoir ce qu'il a fait de mal, comme le bon chien que l'on emmene a la SPA

12 mai 2015
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Autre question, pourquoi le voilier se mets-il face à la houle dès que la barre est lâchée, malgré l'ancre flottante ?
Bonjour, je ne suis pas sur de l'ancre flottante mais une traîne oui. Je pense que le bateau est maintenu en fuite tant qu'il y a un barreur, mais ensuite la barre libre se met seule d'un côté et entraîne le bateau.
A ce propos je pencherai pour un blocage de la barre en ligne.
Le chavirage semble quelque peu suspect car le haut du mât est intact ainsi que l'arceau arrière avec ces antennes. Peut-être s'est-il fait couché mais un tour complet avec la voile sur le pont .....
Pour le moteur je ne suis pas arrivé à voir sur la vidéo s'il tournait pas évident. On voit bien quelques drisses se balader mais à priori le pataras est en place.
Tant qu'on n'aura pas le témoignage d'un équipier on ne fera que des suppositions.
Gilles

12 mai 2015
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On voit à la fin de la vidéo que le bateau avance contre le vent et les vagues, avec le traînard tendu.
Je ne vois qu'une seule conclusion possible : le moteur était en action.

12 mai 201516 juin 2020
2

Un chavirage qui laisse l'aérien de girouette ??
Image à 1:36

21 mai 2015
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Effectivement, c'est un miracle!
Seuls ceux qui ne connaissent pas la fragilité des girouettes et des aériens peuvent imaginer que ce voilier ait mis deux fois la tête de mat dans l'eau puis aurait chaviré...

21 mai 2015
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je n'arrive pas à remettre la main sur un lien en anglais avec une interview de l'équipage. Ils parlaient d'un bateau couché 2 fois, chahuté en tout cas avec tout mélangé à l'intérieur, les oeufs le sucre les cartes marines etc et un ras le bol
on est tous en vie c'est le principal

21 mai 2015
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J'avais compris qu'il avait mis le mat dans l'eau, mais pas de 180°.

12 mai 2015
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D'autre part, plusieurs liens parlent de DEUX équipiers expérimentés. Or sur la vidéo, ils sont 4.
Faut il en conclure que l'équipage, c'était 2 équipiers (ou le skipper et 1 équipier) , et 2 touristes ?

12 mai 2015
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Sur cet autre lien: translate.google.fr[...]anslate

Toujours seulement 2 personnes expérimentées, mais le moteur et les communications satellites fonctionnent.

12 mai 2015
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En tout cas, a voir les images, le swan a fait le job.
Dans cette histoire d'évacuation, c'est ça qui m’embête un peu, c'est l'abandon d'un voilier qui manifestement a fait face aux éléments, et n'est pas encore perdu.

Mais si l'équipage est ko, ils n'avaient pas d'autres issues. Le pire aurait été ici d'évacuer dans le radeau, guidé par une peur irrationnelle.

12 mai 2015
1

Y a que les gens à bord qui pourraient dire.

Mais la façon dont je peux IMAGINER les choses :

Bateau complètement fonctionnel, mais qui a probablement mis plusieurs fois les barres de flèches dans l'eau :

Gros bordel à l'intérieur.
2 passagers paniqués.
1 équipier contusionné avec suspicion de fracture.

Donc reste UNE personne pour gérer un voilier pas trop prévu pour être mené en solitaire. Avec du bordel à l'intérieur. En approche de cotes. Et déjà passablement fatiguée par la navigation à 2 qu'elle vient de subir.

NB quand il y eu les barres de flèche dans l'eau, les gens étaient probablement à l'intérieur donc sans trop pouvoir juger de l'angle de gite. S'il y en avait sur le pont, ils auraient plutôt été au bout de la longe du harnais, avec une tout autre issue.

12 mai 2015
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que vint foutre cet histoire de moteur, on s'en fout d'un moteur...a mon avis ils ont eu les foies, ils etaient fatigués,ils etaient malades , ils se sont engueulés, ils sont assurés, ils ne sont pas pauvres, ils n'aiment pas le gros temps..
en tout cas tous ces jolis bateaux vont enrichir les pecheurs des acores
oserai -je dire que d'apres moi etre en equipage est plus dangeureux et fatiguant que seul ou a deux (un couple dont un des membre est novice), pas d'ordre a discuter la paix,personne a blesser etc...

12 mai 2015
1

Bien d'accord avec toi sur ta remarque sur l'équipage!

12 mai 2015
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En tout cas, chapeau pour les sauveteurs! Ces gens là sont d'un courage incroyable.

12 mai 2015
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Merci pour vos réponses !
.
Dans une mer pareille, est-il possible et que faut-il préparer pour pouvoir s'enfermer dans le bateau livré à lui-même ?
-> tous dans les couchettes, avec de l'eau, des biscuits, et un sac
.
En supposant qu'aucun pilote auto/régulateur ne peut être fonctionnel, peut-on bloquer la barre, mettre un tourmentin et une ancre flottante, et espérer que le voilier garde la route sans trop de casse ?

12 mai 2015
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"En supposant qu'aucun pilote auto/régulateur ne peut être fonctionnel, peut-on bloquer la barre, mettre un tourmentin et une ancre flottante, et espérer que le voilier garde la route sans trop de casse ?"
C'est LA QUESTION!
Et personne ne pourra répondre car la situation ne sera jamais la même.

12 mai 201512 mai 2015
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ça s’appelle mettre à la cape ce que tu décrit la.
Je n'ai jamais expérimenté, mais c'est une manœuvre bien connue quand on arrive plus à étaler un coup de vent, on mets à la cape et on attend que ça se passe.

Il y a des variantes, "cape courante", cape sèche", ect ... voir par exemple ici, premier lien donné par google en recherchant "mise à la cape"

www.hisse-et-oh.com[...]e-seche

Edit : bon, j'avais mal lu la question de Tup. C'est pas grave. ils auraient pu mettre à la cape dans cette situation la apparemment, mais comme on était pas à bord, on ne peu pas savoir ce qui c'est passé, je me garderait bien de juger leur comportement n'ayant jamais eu à affronter ce genre de situation...

12 mai 2015
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Tu mets a la cap quand physiquement tu n'arrives plus a étaler car ton régul ou ton pilote est HS et que tu n'as plus beaucoup d'eau a courir. Pour la fuite il y avait encore de l'eau avant les Açores après restait encore le Portugal.

Maintenant on ne sait absolument pas ce qui c'est passé.

12 mai 201512 mai 2015
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ca s'appelle la cap seche ( je radotte enfin je repete) , on affale tout barre sous le vent , on ferme tout et c'est tranquille , on joue au carte on bouffe onregarde les video ondort mais on oublie pas la veille.
Bref on se fout de tout mais ( je radotte , je repete) bateau raisonablement solide ..un swan pas de probleme at all.
quand le temps est "maniable" et que l'on ne veut pas perdre au vent (< 50-55nds) on peut prende ma cape courante je fais ca sous GV selel bas ris bordée d'dans l'axe barre sous le vent
quand on est portant ou quand ca devient trop fort , je prefere la cape seche= aucun bordel aucune preparation. le bateau fait ce qu'il veut, la derive tres importante ( plusieurs noeuds selon le vent)et ses remous au vent empechent en partie les deferlantes de casser sur le bateau..au matin on est dispo pour repartir

22 mai 2015
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on parle toujours de barre franche dans ce cas

13 mai 2015
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Il me semblait que la cape c'était barre au vent ? Je suppose que tu parles d'une barre franche ou je me trompe ?

13 mai 2015
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j'ai lu (il y a très longtemps et je ne sais plus trop où) qu'en complément de la cape, certains avaient expérimenté la mise à l'eau d'un foc ( au vent de la coque je suppose) de façon à casser l'énergie es déferlantes.

Quelqu'un a-t-il entendu parler ou mis en œuvre cette technique?

12 mai 2015
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Perso ma seule expérience de mauvais temps : entre les Canaries et Madère, un gibsea 28, le skipper a mis à la cape active et est parti se coucher. On a remis en route quelques 36 heures plus tard ..... pas d'autres souvenirs mais quel était vraiment ce mauvais temps, je ne m'en souviens plus trop. Je sais que lorsqu'on a remis en route sentant que cela avait beaucoup baissé et bien je peux te dire qu'il y avait encore de l'air !!!!
Gilles

12 mai 2015
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C'est probablement mon ancien bateau...
Je suis consterné de voir ces images ! :-(
Le Swan 44 (première version, Sparkmann & Stephens) est un véritable blockhaus capable d'affronter les pires conditions.
Le rapport de lest est de 45% et le mât est un très solide poteau implanté. (ici, c'est le mât Nautor d'origine, avec 1 étage de BDF).
Néanmoins, c'est un bateau extrêmement physique qui demande des bras pour le mener.
Sur la vidéo, je crois discerner que l'étai de trinquette n'est plus en place.
C'est assez critique dans ces conditions.
J'espère avoir plus d'infos.

12 mai 2015
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exact l'étai(volant et non fixe?)de la trinquette parait dégréé du point de drisse et ramené en pied de mat...la trinquette parait( je dirais meme est!)férléé correctement vu les conditions et solidement rabantéé sur le pont....décidemment la vue de la "grosse" amarre filéé à l'arrière évoque un trainard mis en place volontairement...et pas un bout "qui traine" par hasard....
au total un équipage qui fait le job et très bien...!

12 mai 2015
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L'étai de la trinquette est volant et se tend grâce à un système de levier escamotable dans une rainure du pont.
Le gréement est à double bas-haubans (avant et arrière), mais en cas de prise de ris (pour empêcher le mât de pomper en arrière) et/ou de mouvements violents du bateau, il faut le mettre en place et raidir les bastaques.

Sans étai de trinquette opérationnel, il est quasi impossible dans ces conditions d'établir de la toile.

12 mai 2015
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J'ai déjà eu l'occasion de publier ici une expérience de cape courante sur un "petit" Swan.

J'estime donc qu' un Swan 44 peut encaisser du très gros de cette façon, de manière confortable et sèche et cela, même en équipage réduit.

La fuite est beaucoup plus difficile à tenir sur ce type de voilier.

Son abandon m'apparaît donc d'autant plus incompréhensible. D'autant plus que les conditions au moment de l'hélitreuillage étaient maniables.

Mais après tout, le propriétaire, s'il était à bord était peut être l'un des blessés, en avait ras'l bol et le skipper n'avait pas être plus "royaliste que le roi "s'il restait seul à être motivé.

12 mai 2015
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Finalement, non, ce n'est pas mon ancien bateau.
Celui-là, c'est Kolibri, S&S Swan 44/026

classicswan.org[...]s_p.php

12 mai 201512 mai 2015
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A la minute 5.01, on voit le Swan abandonné face à une déferlante; rapportée à la hauteur de l'étrave d'un Swan 44, elle fait peut-être 2 mètres et la suite laisse présager qu'elle va balayer le pont. Or cette déferlante me semble presque ridiculement petite par rapport à celle qu'on voit à la minute 0.37. Il est toujours difficile d'avoir une idée exacte de l'état de la mer en vidéo mais, personnellement, je pense que les conditions étaient dantesques et que face à des déferlantes de plusieurs mètres, la cape était devenue impossible.
Viking35 a raison quand il dit que ces voiliers sont excellents à la cape mais mauvais en fuite (beaucoup de roulis, barre très physique, peu de réactivité, pilote-auto inopérant). Cape impossible et fuite épuisante et périlleuse (nombreux travers), je crois que l'abandon était la meilleure solution.

12 mai 201512 mai 2015
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j'ai pris la cape seche dans 80nds et creux de 12-14 m( estimés les creux) avec un trinidad (15m) = une paix royale.
dans le meme ouragan apres un chavirage un de mes equipier a dit a un autre pres a sauter dans la survie
"nous ne quitterons pas ce navire tant qu'il n'a pas perdu toutes ses qualités de flotabilité"
au matin 45nds on est reparti...si on doit abandonner le navire a chaque tempete y'a interet a avoir un pote feuille epais pour faire de la nav hautiere ..non ca c'est n'importe quoi..OK c'est pas si frequent mais en une vie de marin une ou deux vraie tempete genre 50-60 ou plus c'est le tarif, comme l'a dit alain la mer n'a rien de romantique

13 mai 2015
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motu
la" mer n'a rien de romantique"?
mais si! par exemple dans les pubs des jeanneteaux et bavarhanse..ou l'on peut voir des couples monsieur à la barre,madame semi-allongéé dos bien calé par des coussins revassant par force 2 au coucher de soleil....
avec la banque "hsbc"(de mémoire)une des championnes de la fraude, c'est carrément une créature(de reve!) en solo à la barre d'un 55 pieds....

12 mai 2015
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CapCool sincèrement, des grosses vagues tu restes à l intérieur car elles submergent le bateau. Le but du jeu toutes les vingt minutes est d ouvrir le capot coulissant en haut de la vague, regarder si il y a un truc devant et vite refermer avant que la vague te tombe si la tete, tu repettes cela encore une fois pour la gauche et encore la prochaine vague pour la droite. Si, à la fin de ton quart t as pas les cheveux plein de sel t as gagné. :-)

12 mai 2015
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Lors de mon petit récit plus haut le bateau avait encore une bulle en plexi, cela nous évitait de sortir. On en voit plus et je crois que c'est même interdit

13 mai 2015
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merci pour cette info. Comme je n'en voyais plus je pensai que c'était interdit. En tout cas à l'époque j'avais trouvé cela très pratique.

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@ pendruig
Les bulles en plexi, ce n'est absolument pas interdit !
Le chantier Pichavant de Loctudy (29) fabrique et commercialise l'Aviateur, il en a 2...
:litjournal:
www.pichavant.com[...]/

28 déc. 2015
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oui, mais là, c'est un 44 pieds !
Même des creux de 4 mètres, ça passe !

12 mai 2015
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sur un autre post je vous parlerais du petit bout
entre madère et graciosa entre noel et le 1er de l'an 2004/2005 avec un coup de sud est force 11 non prévu par la météo ,j'en ai encore les poils du dos qui se hérissent quand j'y pense.
alain

12 mai 2015
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en regardant bien la vidéo ,je pense que le moteur est en route dès que la barre a été lâchée le voilier c'est mis à tourner en rond ,je ne pense pas qu'il y a plus de 45nds de vent au moment de l'hélitreuillage .
quoi qu'il en soit une grande maitrise des sauveteurs .j'ai fait du CNC sur les alouettes 3 ..
qu'en aurait'il été s'il n'avaient pas eu de balise ,déjà serait'ils partis .sur ce type de voiliers ce n'est plus les moyens de communication qui manquent .
il y a un récit d'un retour des antilles sur le forum ou l'équipage c'est servi des dépressions pour calculer sa route
et avoir pratiquement le vent qu'ils voulaient .
je ne juge pas l'équipage ,mais ça me fout les boules de voir abandonner un si beau navire qui me parait tout à fait en état de continuer ..
alain

12 mai 2015
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Décidement c'est un coin pourris à cette date.

J'ai eu moi aussi un coup de vent vers le 6 mai dans cette zone. Les gribs donnaient 10-15nds, on en avait 40 mais ça n'a pas durée trop longtemps.

13 mai 2015
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5 jours enfermé a l’intérieur au alentour du 10 juin un peu plus a gauche.

13 mai 2015
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translate.google.fr[...]anslate

Si vous comprenez qq chose, c'est l'interview du skipper du swan, il ne parle pas d'avarie....

13 mai 2015
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C EST MIEUx MAL TRADUIT QUE PAS DU TOut, bateau en pagaille, les oeux dans la bibliothque, la pagaille, la fatique, des vagues énormes

13 mai 2015
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Ni de blesser. Si j'ai bien compris, le sauvetage a été en prévention de peur de perdre un de leur copain.

13 mai 2015
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Sur le fil "les cata sont ils ..etc" un intervenant à mis un lien ou l'on peut lire concernant l'un des 4 voiliers evacués:

" also send a distress signal on 550 nautical miles south off Azores after engine failure in mid-Atlantic"

Qu'un bateau à moteur en panne dans du gros temps commence à s'inquiéter pour sa sécurité , voir sa survie, je pourrais comprendre mais un voilier ?
Dans ce cas plus de Slocum, Bardiaux, Toumelin, Moitessier (dans sa période Marie Thérèse), Auboiroux, Gerbault, ...

D'un autre coté que l'on soit fatigué , malade (comme un chien ..je connais merci :) ), apeuré (je n'ai pas conscience d'avoir peur en mer mais c'est peut être une peur inconsciente qui déclenche parfois mon mal de mer ?! Allez savoir , y a un psy parmi vous ? Non la je blague même les psy de l'armée on rendu les armes en me rendant à la vie civile :lavache: :oups:)

J'espère pour eux qu'ils etaient bien assurés et que leur assurance ne va pas couper les cheveux en 4 à la lecture de ce type d'article !?

13 mai 2015
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bonjour tout le monde
que penser de leurs brassières gonflées qui remontent au niveau du cou au risque de strangulation...Pas de sous cutale?
Pascal

13 mai 2015
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Peut être que avec un harnais d'hélitreuillage, c'est pas si simple.

13 mai 2015
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la sous cutale.....ça nous casse les burnes..plutôt mourir étranglés!

13 mai 201513 mai 2015
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Si je comprends bien, il y avait 2 Swan : Kolibri et Hummingbird ? :reflechi:

translate.googleusercontent.com[...]slate_c

translate.google.fr[...]anslate

13 mai 2015
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Hummingbird, c'est un colibri dans la langue de Shakespeare.

Y a des traducteurs qui sont allé un peu loin, jusqu'à traduire le nom du bateau...

13 mai 2015
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Merci !
J'te jure, j'y perds mon latin :langue2:

13 mai 2015
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plus sérieusement,au prix de 2/4 e de plus( ou sans surcout d'ailleurs!...)
pourquoi ne pas disposer de 2sous cutales une pour chaque "aine" genre baudrier d'escalade...

21 mai 2015
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Bonjour, dans l'interview du journal du coin, le skipper fait état d'une suite d'événement qui l'on conduit à quitter le Swann.
Il parle de vhf hs, de problème pour hisser de la toile, de bateau en état de " guerre" à l'intérieur, d'un équipier tombé à l'eau lors d'un chavirage ( certainement à la barre ) qui a vu passer l'hélice à 30cm et des vagues de 15 m qui recouvraient le bateau....et qu'il ont été sauvé grâce à la balise.
Pour plus d'éléments....
www.agderposten.no[...]1406427

21 mai 2015
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un portugais donne les moyens utilisés

Our Coast Guard is saying conditions were Severe.
There were at least 2 capcized boats

According to our Navy, in this operation were used:
2 C-295M Airplanes
1 EH 101 Merlin helicopter
1 PC-3 Orion Airplane
1 C 130 J from the american coast guard that was in the Azores

The rescue mission took about 12 hours under 50Kn winds and 33ft seas, aparently conditions had been worse but by the time these news images were taken the weather had calmed down to half of what it was.

21 mai 2015
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C'est bien ce que je pensais : étai de trinquette pété = impossibilité d'envoyer de la toile (même la GV qui ferait pomper le mât à l'envers).

Ensuite, avec un équipier blessé et un intérieur dévasté après chavirage, on peut comprendre le déclenchement de la balise.

21 mai 2015
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Oui, mais non...
J'avais le même bateau, même mât (S&S Swan 44, tall rig, 1 étage de BDF).

Quand on prend un ris, je peux t'assurer que, si l'étai de trinquette n'est pas gréé, le mât pompe à l'envers.
Avec 45 noeuds de vent et une mer grosse, c'est prendre un gros risque que d'envoyer de la toile dans ces conditions.
La seule possibilité, c'est de dérouler quelques tours de génois.

Les drisses de spi étant en tête, pas besoin de l'étai de trinquette pour spier (et il serait plutôt gênant car complique l'empannage).

21 mai 2015
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Le Swan 44 n'a pas de bas-étai : il est équipé de 2 paires de bas-haubans (arrière ET avant), ce qui fait que sa tenue est assurée même sans étai de trinquette, sauf.... quand on prend un ris...
C'est pourquoi l'étai de trinquette est amovible pour, pas exemple, pouvoir virer de bord sans gêne quand on navigue avec un grand génois.

Ce n'est pas le cas du First 30 (Mauric) qui a une seule paire de bas-haubans et un bas-étai (que l'on ne doit théoriquement jamais enlever).

Il faut bien comprendre que ce gréément est assez atypique sur une telle unité : un mât d'environs 19m à un seul étage de BDF, ce n'est pas courant et cela nécessite une reprise d'efforts entre les BDF et la tête de mât (rétreinte) lorsque, par exemple, quand on prend un ris, la têtière de GV positionnée entre BDF et tête de mât tire vers l'arrière.

21 mai 2015
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Compte tenu du dimensionnement du profil de son mat, un Swan peut tout de même naviguer prudemment sans étai de trinquette. Ce n'est pas une avarie majeure.
Cela poserait problème s'il devait spier, ce qui ne me semblait pas à leur programme.

21 mai 2015
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oui mais spier sans étai de trinquette, sans bas étai donc, pose problème pour résister à la pression du tangon. sur mon modeste bateau qui est une miniature du swan avec le même gréement, des copains ont monté le bas étai sur poulie pour le mettre le long du mat par petit temps seulement

21 mai 2015
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Merci étonnant en effet ! 19 mètres et combien de kilos ?

28 déc. 2015
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Il parle de vagues de 20 mètres !
Encore un marseillais |

21 mai 2015
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y a quand même une question à se poser, plus qu'importante à mes yeux :
- l'équipage s'est mis dans la tempête lui-même, personne ne l'a obligé,
- mais par contre, il n'hésite pas à mettre les sauveteurs dans la même merde que lui ...
on ne parle jamais de sauveteurs morts pour la gloire et pour être aller chercher des équipages qui font dans leurs frocs parce que les œufs sont sortis de leurs boites et sont allés s'écraser dans la bibliothèque ... (d'ailleurs ce détail prouve que le bateau n'était pas prêt pour affronter la tempête; encore faudrait il qu'il sache qu'un bateau doit être préparé en vue de l'arrivée d'une tempête ...);

21 mai 2015
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@pierre44000
Propos irresponsables. Pourriez nous épargnez votre prose haineuse. Merci.

21 mai 2015
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pierre44000 dit "l'equipage s'est mis dans la tempete lui meme"....
bien sur bien sur....
.
-toi tu navigues plus vite que les depressions,
-tu as toujours reçu des prévisions ultra justes, tu n'a jamais eu des previsions à 40 noeuds qui se sont transformées en 60 noeuds,
-tu n'a jamais eu d'accident, jamais fait d'erreurs, jamais rien quoi...
.
non, les bateaux ne vont jamais dans la tempete pour voir comment ça fait....arrete avec tes leçons débiles à 2 francs...
.
si une erreur éventuelle de l'équipage devait décider ou pas si on les sauve, je te souhaite de toujours etre parfait, tu pourras toujours attendre que l'on t'aide...
.
le monde marin est en fait peuplé de requins, pret à dechirer la moindre faiblesse.

21 mai 2015
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@ renard : je te conseille de boire une bonne verveine, ça va te calmer; et en plus, ça aide à digérer; que du bonheur

21 mai 2015
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@ hi : dommage, je n'aime pas la verveine mais, dans le même esprit, je vais opter pour une camomille et en profiter pour la boire à ta santé, si tu me le permets bien sûr

22 mai 2015
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@ jacques9 : et tu as été obligé d'attendre de prendre une tempête pour imaginer verrouiller tes coffres et étanchéifier ton bateau ? et si tu avais juste pris le temps de te former à la navigation hauturière, n'aurais tu pas éviter des erreurs naïves de débutants ? la navigation en voilier ça s'apprend (et je ne parle pas d'apprendre à faire avancer et manœuvrer un bateau) mais la vraie réalité de la navigation

22 mai 2015
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@ ptiplouf : sacré argumentaire ...

22 mai 2015
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@ jacques9 : vous êtes un très grand marin et je vous en félicite;
mon cv nautique ? c'est à l'école primaire que l'on joue à qui pisse le plus loin et y a très longtemps que j'ai quitté le primaire;
mais vous avez raison, je suis un marin de salon et, anecdote, je mets une bouée canard pour aller dans ma baignoire

22 mai 2015
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@ hi : je te remercie de l'avoir ecrit en un seul mot :-D;
je pense tout simplement que la sécurité à bord est trop souvent bâclée et quand ça se traduit par des morts, c'est inacceptable;
et H&O devrait être un exemple de promotion des règles de sécurité et je trouve que les reactions sont décevantes;
mais j'ai certainement tord

22 mai 2015
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@ hi : invectives ? alors tu me fais un mauvais procès car l'invective n'est pas mon mode d'expression;
par contre, j'ai été insulté à plusieurs reprises et cela n'a pas eu l'air de t'émouvoir ...;
tu es bien modérateur ?;
si par hasard (je peux toujours rêver), des remords te viendraient tout à coup, surtout garde les pour toi, je n'en ai nul besoin

21 mai 2015
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@pierre44000 : si tu en prépares une, profites-en pour t'en faire une bonne tasse. Parce que balancer des trucs comme "il n'hésite pas à mettre les sauveteurs dans la même merde que lui" :non:

Sans parler de ton autre fait de gloire...

21 mai 2015
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Pierre n'a sans doute jamais navigué en haute mer et connu les retournements de situations météo ou techniques.
Des problèmes comme celui du Swan peuvent arriver à tout bon marin.
Nous ne sommes pas ici pour juger en salon, mais pour comprendre et apprendre.
Un peu de modestie, d'écoute et de respect seraient les bienvenus, Pierre.
Merci.
J'ai moi-même été victime d'une terrible tempête en méditerranée. Depuis, je verrouille mes coffres et mes fonds. La modestie permet aussi d'apprendre !

22 mai 2015
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Dit le petit lu, il y a un moment où il va falloir nous balancer ton cv nautique. Personnellement, j'en ai un peu marre de lire tes jugements à l'emporte pièce à longueur fil. Habituellement, ton genre de zigoto se lasse assez vite, donc pas grave, mais toi, tu as l'air de t'accrocher.

Un peu facile de dire qu'il faut se former à "la vrai réalité de la navigation". Comment as-tu fait pour appréhender "la vrai réalité de la navigation" avant de te lancer dans le grand bain ? Un simulateur dans ta baignoire ?

Bon vent et qu'il te porte loin.

22 mai 2015
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Non, comme 99,9% des plaisanciers, je ne verrouille pas mes fonds l'été en méditerranée. Pour la simple et bonne raison que je les utilise.
Ceci dit, ceci n'a eu aucune incidence pour la tempête. Simplement, dans la transat, je les verrouille au delà d'une certaine vitesse de vent. Mais il ne faut quand-même pas exagérer, le long de la côte Brésilienne, je ne suis jamais verrouillé.
Au fait, Pierre, quelles traversées hauturières avez-vous réalisées ? Je vois que vous avez une grande expérience et que vous n'avez jamais eu aucun pépin. Votre connaissance intéresserait certainement tout le monde. A moins que vous ayez écrit un livre ? Merci, dans ce cas de nous en indiquer le titre.
C'est vrai aussi qu'il y a des marins de salon incritiquables car ils ont un véritable salon sur leur voilier de haute mer, coffres inutiles car verrouillés et qu'ils prennent plaisir à traverser les tempêtes.
Pour ma part je suis plus modeste (1 TdM et demi seulement... et plus d'une vingtaine d'années de navigation que je n'ose plus appeler hauturière après votre aimable message...)

22 mai 2015
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@pierre44000 : en fait, ton cv et la longueur de ton jet, on s'en fout comme de l'an 40. Tout ce qu'on te demande, c'est d'être un peu moins condescendant...

22 mai 2015
2

Ben non, on n'a jamais tort de parler de sécurité, mais y a moyen d'en parler de façon un peu moins désagréable, et même ça a un double effet kisskool : c'est plus sympa à lire et ça rentre mieux dans les esprits. Parce que, de la polémique, on ne retient que les invectives.

22 mai 2015
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Tu as la mémoire tristement courte... Pour le reste, si tu as été insulté, n'hésite pas à contacter l'équipage en donnant les liens vers les posts insultants. Ils seront retirés sans délai.

22 mai 2015
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@pierre44000
Oui, tu as tord.
Et tu cherches les ennuis. C'est clair et désagréable. Et ta condescendance de salon n'a pas sa place dans ce fil. Lève le pied stp.

21 mai 2015
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"l'equipage s'est mis dans la tempete lui meme".... Il faut reconnaitre que si cet équipage disposait des prévisions parues une semaine auparavant (post de Pythéas) cela vient à l'esprit...

Par ailleurs, quand on voit certaines réflexions ici, il est clair que peu de skippers savent ce qu'est la cape, la fuite et leurs dangers respectifs.

Par exemple, j'ai toujours écrit que la fuite sur un monocoque tels que le Swan pouvait être dangereuse alors que sur un catamaran elle me semble s'imposer en limitant sa vitesse.

Et ce n'est pas un permis hauturier qui vous l'apprendra.

21 mai 2015
5

Je continue à penser que la cape est une des meilleures solutions, si ce n'est LA meilleure, la plus sûre quand le bateau est en bon état et qu'il reste de l'eau à courir.
On ferme tout, la porte, les vannes, on va se coucher et on attend que ça passe, quitte à se faire rouler un peu ou beaucoup.

21 mai 2015
0

Quid des Vikings .Tout fou l'camp.

:acheval:

21 mai 2015
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Comme je l ai souligne dans un autre fil, vu que nos champions ont mis le sauvetage a la sauce populaire...
Si on pleure sur les sauveteurs, pleurons sur nos soldats au Mali etc...

21 mai 2015
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Cessons de faire parler les sauveteurs. A mon avis ils sont assez grand pour le faire.

Quand les sauveteurs vont chercher des Alpinistes, des Planchistes, des Spéologues etc... ils prennent aussi des risques.

22 mai 2015
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@ MAGO : ce que tu dis est une vue à très très court terme; le jour où les sauveteurs en mer en auront marre de se déplacer pour des équipages qui confondent sauvetage et "service palace", et que le sauvetage des personnes deviendra payant à cause des abus en tout genre, ton discours sera peut être différent (en mer comme ailleurs d'ailleurs)

21 mai 201521 mai 2015
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Là ou je rejoint Motu, c la facilité avec laquelle aujourd'hui ont peut appeler les secours, le fameux petit bouton rouge, .
Il y a dix ans avec un Swan 44 ils auraient étalé, parce qu'ils n'auraient pas eu le choix. Je ne parle pas de moi, sa c pour les polémistes, je n'ais jamais subis de vent supérieurs à 50nds avec des vagues estimé au maxi à 3 ou 4m et encore vues du cockpit, ont sait quelles sont toujours + impressionnantes que hautes, c'était à 70M au nord de Gijón le 13/08/2008. et je skipper une goélette de 20 tonnes et 17m donc sans trop de mal, pour l'équipage.
:alavotre:

22 mai 2015
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que devient un bateau que l'on abandonne en plein océan ? le swan a t'il été retrouvé?

22 mai 2015
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@ azad : habituellement, les MRCC demandent à ce que le bateau soit coulé au moment de l'abandon (pour ne pas que le bato constitue un risque pour la navigation) et le dernier équipier laisse des vannes ouvertes;
pour le swan, il me semble avoir compris qu'il n'était pas très loin des açores, une boite de remorquage est peut être allé le chercher pour son compte ou pour le compte de l'assurance ? va savoir

16 nov. 2015
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Six mois après... commentaire de Nautor en Finlande :
svenska.yle.fi[...]manader
translate.google.com[...]anslate - "tour de tous les océans du monde sans équipage" :)

16 nov. 2015
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Six mois après, du coté des Bermudes, le Swan flotte toujours dans ses lignes même si, manifestement il a démâté après l'évacuation...

22 mai 2015
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@pierre44000
1/ Il faut raison garder.
Là ce sont des professionnels qui sont intervenus.
Les interventions d'hélitreuillage sont nombreuses. Mais ce n'est pas catastrophique.
Aujourd'hui nombre d'interventions terrestres et maritimes sollicitent l'hélico avec ou sans hélitreuillage. Il y a quelques jours au Marin ils faisaient des démos. Cette fois c'était un exercice en vrai grandeur.
2/ Je pense effectivement qu'il devrait être obligatoire de s'assurer pour ce risque et de faire payer les interventions. Ce serait plus juste. Car il y a toujours un coût, la gratuité n'existe pas et je ne vois pourquoi ma Grand mère devrait participer à ces dépenses.
3/ Qui sommes nous pour juger de l'opportunité ou pas d'évacuer ou pas ?
Il serait plus intéressant de connaître avec précision le contexte et d'en tirer des enseignements pour l'avenir.
4/ Moi aussi je m'étonne de l'évacuation et l'abandon d'un superbe navire qui flottait. Mais je ne juge pas. J'aimerais par contre comprendre.

22 mai 2015
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@ MAGO : parfaitement d'accord avec toi sur tous les points;
le mot jugement est péjoratif et juger n'a aucun intérêt par contre il est important de n'éviter aucun sujet;
la sensibilité est une chose et elle est compréhensible et je la partage;
et mes remarques ne concernent pas un événement en particulier mais un comportement en général;
l'idée n'est pas d'accusé l'équipage du swann, leurs raisons d'abandonner leur sont propres et on ne les connaitra peut être jamais; et ils avaient certainement les meilleures raisons du monde pour abandonner;
mais, par expérience, je peux affirmer que 90% des équipages qui partent en hauturier ne se sont pas formés pour affronter une navigation hauturière; régulièrement, quand une question est posée concernant le matériel sécu, la réponse prouve que le matériel n'est pas essayé et que les limites ne sont pas connues (et je ne parle pas seulement des marins d'H&O mais aussi et surtout des marins croisés sur les pontons); et je ne parle pas de la préparation du bateau et des manœuvres préparatoires en cas d'arrivée du mauvais temps;
alors qu'un simple stage sécurité d'une semaine permet déjà de toucher du doigt réellement les risques encourus;
maintenant, chacun navigue comme il veut ou comme il peut mais quand ça se termine par des morts, je suis désolé mais c'est inacceptable et très souvent l'origine en est un manque de préparation;
mais j'ai certainement tord ...

22 mai 2015
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@ Mickey Mousse :
- "Chacun est responsable de ses actes" : on est parfaitement d'accord;
- "le rendre obligatoire ?" : il ne me semble pas avoir dit ça et je n'ai même aucun avis sur la question;
- ce qui est important, c'est la sensibilisation à la sécurité;
- quand maignan fait son vendée globe personnel, il raconte avoir chaviré 7 fois; certainement que, s'il s'en est sorti malgré tout, c'est que la préparation de son bateau et sa préparation personnelle avait été très bien faites; et cela fait de lui un grand marin, chapeau bas;
- et il n'y a pas besoin de faire le tour du globe pour risquer un 360°;
- les pêchous se forment et ont adapté le matériel idoine pour leur sécurité;
- plaisancier, c'est aussi un métier, même si nous ne sommes pas des professionnels;
mais j'ai certainement tord ...

22 mai 2015
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Pierre 44000 tu t'énerves, tu t'énerves. L'équipage du Swan était expérimenté.
L'expérience vient en allant.
Chacun est responsable de ses actes même si notre société voudrait nous déresponsabiliser à outrance.
Un stage sécurité ? Et pourquoi pas le rendre obligatoire ? Avec un diplôme d'état de navigateur émérite sans lequel il serait interdit de larguer les amarres ?
La liberté est (était ?) sur les mers.

22 mai 201522 mai 2015
4

Nous n'y étions pas, donc impossible de juger.
Par contre, quand la peur vous bouffe les tripes, la tentation doit être bien grande de déclencher la balise de détresse même si vous n'êtes pas en perdition. La vraie peur fait perdre le sens commun et le comportement devient irrationnel. Ces balises de détresses (du verbe baliser) ne sont elles pas des engins du diable ? Peut-être à proscrire ?

22 mai 2015
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eh ben a la lecture de tous ces avis fort coherents , je reitere mon conseil, allez vous mettre au tas volontairement! par etapes de difficulté croissante...tout ce qui doit etre regler le sera lentement et calmement..cela prend plusieurs années, il ne suffir pas de consommer mais je ne vois pas d'autre moyen..
grib lalise tel sat ou pas le calem n'est pas un etat stable pour l'atmosphere et avec le changement climatique les coup de vents vont etre plus traitre et plus forts..
pour info mon bateau incassable et tres rapide est maintenant a 180€ au lieu de 70 :mdr:

22 mai 201516 juin 2020
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175 je suis moins cher :-p

22 mai 2015
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Se mettre à la cape, c'est se retrouver travers aux vagues donc contre indiqué si elles sont déferlantes?!?Seule la fuite évite les déferlantes. Un régulateur d'allure eût il géré sans précipiter le voilier dans les creux ?
Le traînard de Jordan n'a t' il pas été inventé justement pour gérer ces situations?
Les avis pertinents seront éclairants pour le cas où..

22 mai 2015
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Régulateur d'allure sur romanée pas de problème pour ma part.

24 mai 2015
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Hispania regulateur Hasler jamais barré meme dans du gros temps en revenant de Tahiti via ...le Horn "..cet appareil a permis de maintenir le cap dans les plus fortes tempêtes du Pacifique Sud et de ne jamais barrer ..."
Captain Browne conservateur d'allure maison à la relecture de "si près du cap horn" il aparait que dans les pires tempêtes Captain Browne est toujours sous conservateur d'allure : "...nous fuyons sur une mer énorme...il y a la girouette (du conservateur d'allure) dont la surface reduite est encore trop importante pour la force de ce coup de vent....si elle venaitt à manquer,je devrais en quelques seconds, sortir ,rebrancher la barre, rentrer et gouverner de l'interieur..." (donc iletait bien sous conservateur dans une des pires tempête qu'il ai rencontré )

Donc l'affirmation categorique :" Un régulateur d'allure, aussi bon qu'il soit ne pourra rien dans des conditions extrêmes. Mer croisée par exemple" ...je la trouve un peu trop tranchée, la prevue du contraire ayant deja été faite par (entre autres ) ceux cites ci dessus.

24 mai 2015
4

Ok je ne parlerais alors pas de conditions extrêmes.

Et pour rester le plus objectif possible, juste de la configuration d'un bateau soit. Un romanée, petit tirant d'eau, régulateur atoms, traversée atlantique nord, portant, sous génois déroulé d' environ 60cm, tangoné et souqué a mort, sans trainard, enfermé à l’intérieur cinq jours pour cause de déferlantes, mer non croisée. vent aucune idée, hauteur des vaques aucune idée.
Dans cette configuration le régulateur a fonctionné. Dans les autres configurations aussi d'ailleur mais ce n'est pas du jeu car en quelques années de voyage je n'ai eu que du beau temps. :-)
C'est tous ce que je sais concernant le régulateur et cela n’apportera rien a personne car a chaque fois il y aura d'autres paramètres
:langue2:
Voili

24 mai 2015
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Fougeron (Cpt Browne) comme Graveleau (Hispania ) ne ce sont pas "contentés" de l'Ocean Indien...
Et soit dit en passant les plus grosses déferlantes que j'ai eu l'occasion (pas les plus abruptes vagues ça c'etait en Atlantique sud) c'etait dans ...l'Ocean Indien , au pifomètre appliqué 150 m de long et 40/50m de largeur d'ecume dans le bas du canal du Mozanbique.
Et sinon d'autres fois entre la Réunion et la Malaisie nous avons bien eu l'occasion de voir plusieurs train de houles...

Hispania ne peut pas vraiment etre considérée comme un deplacement lourd sur son livre "L'embellie sur la mer"
15,15 lht,
10,50 lft
3,53m de maître bau,
te 1,83m ,
deplacement 10,5t,
lest plomb 3,9 t
Surface maxi sans spi 173m2
Sa meilleur moyenne 180,3 milles sur 8 jours; meilleur journée 197 milles

Dans les années 2000 elle etaient sortie à Navy Service et elle m'avait semblé : "toute petite" :)

06 août 2015
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Entièrement d'accord avec toi !
Tant mieux si on a un super bateau dans lequel surtout on a confiance, mais les dégâts de la fatigue combinée à l'inexpérience ... oulala !
Pour rester bien humble sur le sujet du gros temps, je mesure à quel point c'est l'intuition et la chance qui m'ont permis "de passer". Car face à la mer énorme, et pris dans un vent de fou, avec un bateau chahuté et bien sûr qq avaries, ... le cerveau a bien du mal à trouver la voie. Il faut alors se faire confiance, et avancer, agir, ne pas s'endormir, ne pas succomber à la peur.

24 mai 2015
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Frindship: Tu trouvera intérêt à lire ce qui a déjà été écrit sur les différences entre cape sèche, cape courante, fuite et fuite avec traînard, ancre flottante.
Tup: Un régulateur d'allure, aussi bon qu'il soit ne pourra rien dans des conditions extrêmes. Mer croisée par exemple.
Un barreur même excellent a aussi ses limites. Je présume que c'est ce qui est arrivé sur ce Swan.

"The boat was abandoned because the crew were simply extremely tired "

Sinon il n'y avait aucune raison d'être épuisé en naviguant à 4 s'ils avaient pris la cape courante.Même si c'était des "vieux" de 50 ans. ;-)

Ecrit en 1975 sur un SWAN "je vois toujours l’aiguille de l’anémomêtre osciller entre 40 et 45 nds.
Amarinés comme nous le sommes, c’est à peine si nous nous rendons compte que nous sommes sur un voilier dans un coup de vent. C’est la première fois que je prends la cape et en suis surpris. C’est d’ailleurs le principal souvenir qui m’en restera."

24 mai 2015
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Il me semble que dans la "Longue Route", Moitessier précise qu'il n'a jamais barré sauf lors de ses (brèves) tentatives de prise de contact ...

24 mai 201524 mai 2015
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Je ne connais pas Hispania... Si c'est un déplacement lourd à quille longue, comme Captain Browne de L.Fougeron ou Joshua à Moitessier dans les quarantièmes je n'en serais pas étonné. Mais tu noteras que j'ai indiqué que j'ai parlé de mer croisée qui sont plus rares dans l'Océan Indien même si les vagues y sont surement plus hautes.

Rappelons que P.Blake a déclaré avoir rencontré sa tempête la plus forte en arrivant sur Ouessant, le dernier jour du trophée J.Verne ou il a utilisé la fuite avec des traînards..
Je me souviens aussi d'une belle vue filmée d' Adventure(Stephens 55) bousculé par une déferlante lors de son passage du Horn.

L'Esprit d'Equipe (plan Briand 17 m ) qui gagnera la Whitbread l'année suivante en 1985 a été couché lors d'un convoyage à l'approche du plateau continental alors qu'il naviguait trop lentement sous trinquette seule.

Pour des voiliers plus modernes et moins lourds, le problème de la fuite est sa propension à tenir des surfs dont on ne sait pas comment ils se termineront dans le creux de la vague mais aussi, de toiler suffisamment pour garder assez de vitesse. L'équilibre à trouver n'est pas simple.

Il existe aussi de rares cas de voiliers qui ont chavirés à la cape à cause d'une vague monstrueuse que certains appelleraient scélérates. Cela dit, il n'y a pas de solutions miracles gagnantes à 100%.

Encore faut il connaitre les expériences des autres pour les adapter à son propre voilier et à la situation rencontrée.

Malheureusement, à l'évidence, sur les milliers de lecteurs d' H&O, guère plus d'une dizaine d'entre nous connaissent ces techniques. Cela n'empêchera pas les autres de partir fleur au fusil et de parler de fatalité le jour ou un accident se produit.

Les accidents sur des voiliers sont plus souvent liés à une mauvaise décision, à une erreur humaine qu'à un défaut structurel du voilier. Chut, il parait qu'il ne faut pas l'écrire.

18 nov. 2015
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Ok, (Tup), ta réponse me plaît.

18 nov. 2015
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Avec 50 nds et 10 m de creux ? Ça m'intéresse.

27 juil. 2015
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D'accord avec frienship, il faut faire la promotion du trainard de Jordan conçu pour de telles circonstances de mer qui conduisent inéluctablement à de la casse. Un trainard 'ordinaire' ne freine pas suffisamment le bateau et la lecture de la dernière édition de navigation par gros temps ne donne pas envie de mouiller une ancre flottante avec une telle mer.

Un bon article sur le sujet www.hisse-et-oh.com[...]-jordan

22 mai 2015
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contre indiqué par qui, l'experience et l'essai est plus parlant.. essai et tu verras ce qui se passe

22 mai 2015
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@ friendship,
Non je suis désolé se mettre à la cape ce n'est pas se mettre travers aux vagues, combiens de fois t'est eu mis à la cape?
En plus avec une bonne, j'insiste, une bonne ancre flottante installée comme il se doit, tu présente l'endroit le plus costaud du bateau, c'est à dire, le tiers avant.
Certains recommandes d'installer l'ancre flottante à l'arrière, l'avantage sauvegarder l'ensemble du système de gouverne.
Si non avec un vent raisonnable et des vagues raisonnables, tu mets ton foc à contre et barre dessous. Attention, il ne faut pas que le bateau risque reculer trop fort, sinon casse assuré du safran ou de la mèche. :alavotre:

22 mai 2015
1

@frienship

extrait de mon article, désolé pour ceux à qui je l'ai déjà infligé, version intégrale dans mon profil avec les liens qui vont bien

Je plussoie Motu sur 2 choses, se tester petit à petit dans des vents et des mers de plus plus fortes pour acquérir confiance dans le bateau (ou non ...) et s'entrainer. et pratiquer la cape, c'est génial

dans notre expérience, on avait des infos météo par mel mais elles n'ont servi à rien

"""
On ne saura jamais ce qu’a fait Hal mais nous nous sommes retrouvés brutalement à contre, bâbord amures. Le bateau reste bien calé. Hal amarre la barre et me propose de voir ce qui se passe, « give it a chance, man ! ». Le bateau semble content PHOTO 23 et finalement nous resterons à la cape courante bâbord amures jusqu’au lendemain matin. S’ensuivirent 17 heures qui resteront un bon souvenir, quel confort après la fuite. Quel bonheur de sécher les fonds, nettoyer, ranger, préparer le premier repas chaud depuis longtemps, trouver des canettes de bière encore intactes dans les fonds (la plupart étaient cabossées et percées, penser à les assurer la prochaine fois !), revivre un peu plus normalement, toutes choses étant relatives bien entendu et dormir du sommeil du juste, la VHF sur le 16 quand même.

22 mai 2015
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c'est quoi cet article ???

22 mai 2015
0

cassé la meche de safran c'est seulement sur les beneteaux..

22 mai 2015
1

certainement fatigue peur peut être panique et la on crie au secours justifié où pas ce n'est pas devant l'écran de l'ordi que l'on prend des décisions !
Et même si certain on déjà vécu cette situation ce n'est pas la même vous n'étiez pas avec le même équipage au même moment !
Aujourd'hui eux seul peuvent dire on à fait une connerie où pas....
Par contre celui qui appelle les secours parcequ'il n'a plus de gasoil alors qu'il peut marcher à la voile où celui qui veut rentrer à l'heure pour le rdv du soir!!!!ceux là oui il faut les faire payer .

22 mai 2015
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Je ne vois pas les photos Jeanlittlewing :reflechi:

22 mai 2015
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@motu et oufki

association-first30.org[...]ng.html

et le site américain

22 mai 2015
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Le site américain ne s'ouvre pas ?

22 mai 2015
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Merci à toi

22 mai 2015
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Conditions réelles ...

www.dailymotion.com[...]-2_news

Quel voilier passe dans une mer pareil ? Perso même pas peur

:acheval:

22 mai 2015
0

Explication de l'abandon du Swan Kolibri sur le site S&S Swan owner association

22 mai 2015
0

@Mengam : où ? Je n'ai pas trouvé sur le site, ni sur le forum.

Tu ne fais pas référence à ça? :
"

Hello
Kolibri, the S&S 44 is Norwegian and own by our friend Guttorn Guttormsen. The boat was abandoned because the crew were simply extremely tired whilst the boat was floating and quite alright. Kolibri is not lost and will, perhaps, be recovered. The issue is being examined. Guttorn is a very experienced and tough sailor. His decision to abandon the ship was correct at the moment when it was taken. As Guttorm said afterwords, "all was in such terrible chaos and we coul not cope anymore"
Cheers//Philippe"

22 mai 2015
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Motu, on peut se tutoyer ?

22 mai 2015
10

Mon pauvre Motu
Avoir ton âge et si peu de compréhension de la psychologie humaine !!!
Il est tout aussi possible que ce skipper ait été pris par la PEUR, lui ou un ou plusieurs membres de son équipage, ou qu'il ait été honteux de les avoir mis dans cette galère, ou qu'il ait perdu confiance en lui et en sa capacité à les ramener vivants ou...
J'ai vu pendant mon service militaire de gros gaillards qui ne craignaient pas la baston refuser en tremblant de faire un tir au lance grenade car l'une de ces grenades (d'exercice !) venait de foirer au départ du coup en lançant des éclats sur notre groupe. Et c'est moi, l'intello trouillard et le pétochard qui s'est proposé à la surprise générale de le faire, tirant ainsi d'embarras le sergent chef responsable du tir. J'ai simplement pensé que la probabilité d'avoir deux engins défectueux de suite était négligeable.
J'ai vu mon grand père fermer tranquillement à main nu une grosse bonbonne de gaz qui avait pris feu, alors que d'autres hommes à l'entour fuyaient apeurés...
Quand on a un peu de culture, on sait que les hommes réagissent de façon différente devant un danger sans que l'on puisse le prévoir, certains paralysés et d'autres trouvant des trésors d'énergie insoupçonnables.
Ne sais-tu pas que beaucoup succombent à la tentation de sauter dans un radeau de sauvetage alors que la bateau est retrouvé flottant plus tard. Et ceci bien avant l'apparition des balises ? N'est ce pas un signe ?
Il est tout à fait possible que cet homme ait faire une erreur de jugement, mais le fait qu'il soit (sans doute) riche n'est pas un circonstance aggravante.
Et en quoi cette erreur éventuelle devrait rejaillir sur tous les plaisanciers ???
Et qui t'a nommé gardien de l'honneur de la secte des plaisanciers ?

22 mai 2015
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Tu aurais fait un bon officier parachutiste, tu en as le discours en tout cas. Une vocation ratée ?

22 mai 2015
10

Je ne suis ni juge ni avocat... surtout pas dans ce cas où on ne sait rien...
Et on ne va pas loin avec des si... il y a 20 ans...
Je rappelle simplement des évidences psychologiques qui PEUVENT se produire...
La dernière fois que j'ai appelé le CROSS pour un pan-pan (j'ai donné le détail sur HeO il y a quelques mois), l'officier de permanence a COMMENCE par me rassurer, puis a rappelé à intervalles réguliers pour vérifier la situation mais aussi mon MORAL. C'est bien la preuve qu'ils savent que le stress et la peur sont des facteurs essentiels et peuvent conduire à prendre de mauvaises décisions.
Quand à l'OMI, je m'en tamponne...
Je ne pense pas non plus que les sauveteurs jugent... Un appel de détresse n'est pas un fait objectif, c'est la décision de la personne qui appelle.
Ce qui est détresse pour l'un ne l'est pas pour un autre. Tous les médecins urgentistes de garde le savent...
Bon, ça suffit, je vous laisse avec vos certitudes....

:goodbye:

23 mai 201523 mai 2015
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Hors de portée des hélicos ?
Proximité d'un navire ?
Heure de l'appel (nuit ? jour ?)

On ne connait pas les positions exactes...

23 mai 2015
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Pas tout à fait d'accord car à l'époque 20 voir même 30 ans ce genre de situation s'est déjà produite ( abandon du bateau , retrouvé flottant, pour la sécurité hypothétique du radeau...).

23 mai 2015
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Mr le chat ta bombe , c'est une blonde , une brune ou une rouquine ? :reflechi:

22 mai 201522 mai 2015
11

c'est donc bien ce qu'on pense , des charlots paresseux...
c'est la fortune de mer la plus revoltante que j'ai jmais entendue , sous reserve que ce soit la verité vraie.

je m'imagine , juste fatigué sans avarie ni blessure, ni danger reel,laisser mon bateau ( en rsiquant ma peau en plus), mon seul bien pour lequel je travaille depuis l'age de 18 ans ( on va dire ca), pas assuré simplement parce que j'ai le blues.
putain de société de feignants gosses de riche...ce genre de comportemnt va se generaliser chez les consommateurs de " tour de l'atlantique" et sans doute aussi chez les ricains au depart de san diego...vive la securité presse bouton de la nouvelle ere du nautisme
que dieu les foudroie pour l'insulte qu'il font a la communauté des manges merde marins cotiers ou hauturiers bricolo clodo ou riches, qui respectent la mer leur biens et leur honneur

22 mai 2015
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et alors la cause est entendue: eh bien ces gars la n'ont rien a foutre sur al mer...ils apprennent d'(abord et s'il voient que c'est pas leur truc ils font du cotier sous couvert meteo , c'est pas une honte ca tout de meme..moi l'été je vais en vacances , je limite la casse au max....il y a une majorité ici qui font pareil et ils ne sont pas sous classés , manquerait plus que ca.
mais si on veut jouer les gros bras ( a son echelle) il faut pas se deculotter quand sont en jeu des sauveteurs, et surtout les politiques et officiels qui regarde ca avec une incompetence totale...
chef de bord hauturier il suffit pas d'avoir le bateau ou d'avoir navigué avec machin.
.
les petochards je les connais biens ils sont dangeureux et tetus, ils entraine tout le monde dans les emmerdes. On doit resté dans son domaine de competence quitte a accroitre cette competence..Faire la transat comme beaucoup se font miroiter ca a eux meme c'est une connerie..pourquoi les caraibes et pas sainte helene ou miami oule rio del plata= parce qu'ils ne veulent pas aller trop loin et le monde present sur le parcours rassure...mais comme j'arrete pas de le dire faire la trasat avec le GPS et les grib y'a zero gloire si tel est le but..par contre le faire dans son coin sans faire chier personne, et montrer les fotos aux copain ca c'est sympa...
.
tu vois ce genre de zygotos n'existent pas par exemple en escalade montagnarde , pourtant le danger est du meme ordre, simplement parce que des les 10 premiers metres si t sais pas faire tu peux te tuer..encore pire pour du base jump ou la il faut en plus etre para...Alors les sports extremes c'est pour les extremistes qui aimeraient bien rester icognito quitte a etre nombreux.
.
et c'es sans compter ce magnifique bateau presque une relique: pour le meme resultat ilsdonnent le bateau a un pauvre extremiste et ils vont en avion

23 mai 2015
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les optimistes ont inventé l'avion ,c'est les pessimistes qui ont inventé le parachute ..
alain :reflechi:

22 mai 201522 mai 2015
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@ Pytheas54 : ton argumentaire sur la peur ne tient pas la route car, il y a 20 ans, peur ou pas peur, fatigue ou pas fatigue, l'équipage aurait bien été obligé de continuer; ou bien ne serait il pas parti ?;
une fois cela dit, on peut aussi envisager que les sauveteurs interviennent à tout moment et pour toutes raisons hétéroclites possibles mais ce n'est pas dans cet esprit que l'OMI organise le sauvetage en mer

22 mai 2015
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Pourquoi le Sar portugais à toi il choisi de sauver les adultes du Swan par hélicoptère et pas les enfants ??

23 mai 2015
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L hélicoptère ???? à été ravitaillé par le C 130 d après un site américain. Même 700 milles il ne peut le faire.

23 mai 2015
1

j'aime bien ce raisonnement ,quand je prend l'avion j'emmène une bombe avec moi ,car deux bombes dans un avion ça ne c'est jamais vu :reflechi:
alain

23 mai 2015
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Oui c'est cet article sur le forum

22 mai 2015
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Donc voila un nouveau type de navigation:
fatigué, on appelle l'hélico qui vous hisse dans des conditions très dangereuses pour tout le monde mais les sauveteurs sont payés pour risquer leur vie, c'est donc tout à fait normal, on va se reposer aux frais du contribuable et après on trouve des sponsors pour récupérer le bateau. On publiera certainement un livre et l'on passera sans doute à la télé pour faire frémir le bon peuple et surtout amortir les frais de cette grosse fatigue.

22 mai 2015
0

Encore une fois, on n'y était pas...
Quitte à me répéter : les balises de détresses sont des engins à éviter. Et si elles devenaient obligatoires, il faudrait les détraquer avant de prendre le large pour être sûr de ne pas les utiliser quand le moral est défaillant mais que le bateau flotte.

22 mai 2015
2

elles sont obligatoires ; tu ne comprends pas la porté de cet evenement...on peut meme imaginer faire ca filmé et le mettre sur youtube ou pire en TV realité; je te jure que les producteurs vont y penser.
a coté de ca il y a eu des gens qui ont poussé leur limtes pour se sauver et sauver leur equipage dans des conditions a coté des quelles cet episodes passe pour un croisiere dans la baie de marseille
www.fleuraustrale.fr[...]nd.html
www.20minutes.fr[...]accoste

23 mai 201523 mai 2015
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Bonsoir,
Quand évacuer un navire ? On peut en effet s’interroger à partir de l’exemple de l’équipage du Swan. Mais la façon dont l’abandon du“ Magnus Zaremba“, de retour d’une navigation hivernale au-delà de Jan Mayen, est mis en scène…
Le spectacle, Motu l’a rêvé :


En pj, le voilier 24h après le démâtage
L'eau est fraîche en cette saison, c'est certain. Compte tenu du programme de ce bateau, il devait y avoir à bord un certain nombre d'équipements de sécurité. Alors?De quoi sans doute faire se retourner Shackleton, Charcot et autre Ross ou Scott dans leurs tombes.
Je ne parle pas de la bande son !
Philippe

Ps il était fait mention de ce voilier dans l’article norvégien relatif au Swan
Le “Magnus Zaremba“ lors d’une autre navigation.

23 mai 2015
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Bonjour d'après ce que j'ai compris, ce super bateau quasi indestructible était en partie la propriété de l'université de Gdansk, embarquait des étudiants et n'était pas assuré. Il est actuellement en chantier en Pologne et une souscription est ouverte pour le remettre en état....j'ai cherché partout la raison de l'abandon du bateau....j'ai rien trouvé.
Le montage vidéo fait peut-être parti de la collecte de fonds...c'est de l'info, ce n'est pas une prise de position.

23 mai 201523 mai 2015
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Pour en avoir parlé hier avec plusieurs amis qui à eux tous cumulent une trentaine de retour Antilles/Europe, j'affirme que ce type d'accident ne se serait pas produit il y a 30 ans.

Ils ont pratiquement, chaque année, tous rencontré des retours musclé et la dépression de ce mois de mai 2015 est "normale" pas exceptionnelle.

Ils auraient anticipé leur route 48 h à l'avance en fonction des indications de leur baromètre et de l'observation des nuages. Il leur est tous arrivé de prendre la cape quelques temps, plus rarement la fuite.

Pour les "jeunes", rappelons qu'il n'avaient à leur disposition qu'un sextant, un récepteur gonio/consol, un baromêtre et une solide expérience.

Ils ne disposaient pas de VHF, de pilote, de GPS, de téléphone, de capote et avant les années 80 d'enrouleurs ou de canot de survie.

Evidemment, à l'époque ceux qui n'avait pas une solide expérience n'effectuaient pas le retour et être récupéré par un appel téléphonique était du domaine de la science fiction.

Ils m'ont précisé qu'ils ne se souvenaient pas de voiliers abandonnés par leur équipage, même avec des raisons valables. Ils n'ont pas non plus en mémoire d'accidents grave sur d'autres voiliers lors de leurs traversées.

Pour ma part, je me souviens que, dans les années 80 le Tina "Orgueuil IV" avec un équipage de location avait été récupéré par un cargo dans le golfe de Gascogne puis remorqué par la tête de mat! Sans casse!

En 1976, une amie a trouvé la mort du coté d'Ouessant, coincée entre le cargo et son bateau après que le Clipper MC sur lequel elle naviguait ait démâté du coté d'Ouessant.

Par ailleurs, être skipper du Dragon royal, croiser au soleil des Antilles ou traverser l'Atlantique par les Alizés ne permet pas d'acquérir l'expérience nécessaire pour ce type de temps. Mais cela permet d'indiquer sur un journal "navigateurs expérimentés.

23 mai 2015
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Il y avait beaucoup moins de traverseurs et beaucoup de ..disparitions. Ben oui, on avait aucune nouvelle.
C'est sur qu'aujourd'hui c'est plus facile de se faire sauver et c'est un grand tant mieux.
La remarque sur la nav sur les Alisés et juste au détail près que traverser le Golf de Gascogne ou l'on peut se prendre une torchée digne des 40 ème, descendre la côte Portugaise avec tous les ports fermés pour cause de mauvais temps et rejoindre les Canaries le tout en décembre apporte quand même un peu d'expérience. Soit une nav que beaucoup de traverseurs pratiquent.
Quand aux Convoyeurs pro je peux dire par expérience que ce ne sont pas tous des flêches !

23 mai 2015
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a viking, qui ecrit "j'affirme que ce type d'accident ne se serait pas produit il y a 30 ans. "...
.
quelle pretention...es tu devin, voyant, grand marabout ?
tu etais la petite mouche à bord qui a tout vu et tout entendu de ce qu'il se passait ?
comme te le dit MAGO, il y a 30 ans, il y avait 5 fois, 10 fois moins de bateaux qui traversaient.
et ce n'etaient pas tous des fleches, il y avait bien quelques "allumés", réveurs non préparés, il n'y a qu'à lire leurs récit de voyage pour ceux qui les ont ecrit avec franchise.
certains tres connus ont perdu 2 ou 3 bateaux,
bref...

23 mai 2015
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il a perdu ses 3 voiliers dans des eaux plus clementes que le 45° nord, notre cher Moitessier...sous les tropiques, et un seul a cause d'un cyclone. les 2 autres, ses propres erreurs comme il le disait (nav au pif, et fatigue).
pour te dire que y a plus de 30 ans, on perdait aussi des bateaux.

tu es coutumiers de genre du jugement à l'emporte piece,
je suis tombé sur ton appréciation du naufrage dramatique du love love il y a 2 ou 3 ans...bravo quelle rapidité de jugement sur un naufrage dont on ne sait rien. insultes au skipper, etc...

23 mai 2015
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Renard, tu as raison, il y avait beaucoup moins de traversées retour qu'aujourd'hui. Tu as raison aussi "il y avait bien quelques "allumés", rêveurs non préparés".
Ceux là, quand ils ne restaient pas en France à améliorer, toujours et encore, leur voilier acier ou ferro-ciment, s'arrêtaient nombreux aux Canaries et ne revenaient que très rarement vers l'Europe. Seuls, les plus déterminés continuaient leur tour du monde.

Par contre, cite moi donc ceux qui ont perdu 2 ou 3 voiliers au retour des Antilles vers l'Europe, ce qui est notre sujet ?

23 mai 2015
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Renard. Notre sujet concerne le trajet Antilles -Europe
Ma phrase est:
"Cite moi donc ceux qui ont perdu 2 ou 3 voiliers au retour des Antilles vers l'Europe."

Quand au naufrage du cata Love Love, je ne peux que regretter qu'ils aient payé cher une erreur... Mais ce n'est pas moi qui ait écrit:
"Ce que je ne comprends pas, dans cette histoire, c'est pourquoi le skipper s'est obstiné à vouloir entrer à Saïdia de nuit, alors qu'il devait être conscient depuis un moment de l'état de la mer et de la hauteur de la houle. Cette hauteur rendait l'entrée dans cette marina à très haut risque, compte-tenu de la faible profondeur qui l'environne et de son orientation travers à la houle. Cela revenait presque à vouloir beacher en plein coup de vent."

Pour Moitessier, il y aurait beaucoup à dire sur la rigueur de sa navigation. D'autres navigateurs de sa génération n'ont pas eu de fortunes de mer.

23 mai 201516 juin 2020
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"Ils auraient anticipé leur route 48 h à l'avance en fonction des indications de leur baromètre et de l'observation des nuages. "

Regardons les faits: hypothèse route sur l'ortho depuis les Antilles, 150 M par jour, 500 M au SW des Açores de 6 à midi.

Le 3 Mai à 12 h UTC: (position triangle rouge) 1017 hPa, 8 N (rafales 11 N) SW, 20°, aucune signe d'une perturbation,

Le 4 Mai à 12 UTC (croix rouge) 1015 hPa, 19 N (26 N) SSW, 20,5 °C, signe d'une perturbation au NW de leur position (Loi de Buys-Ballot)

Le 5 Mai à 12 UTC (croix verte): 1010 hPa, 24 N (30 N) NNW, 19° C: la perturbation avance vers l'E, elle est maintenant au N de leur position. Chute du baro 5 hPa en 24 h, rien d'inquiétant, c'est la saute au NW, on entre dans le secteur froid (baisse légère de t°) (à cette latitude, il faut au moins 1 hPa en 3 h = 8 hPa en 24 h pour signal d'alarme)

Le 6 Mai à 12 UTC (croix bleu): 1011 hPa, 36 N (44 N), 17,6 ° C, NW: c'est Verdun, alors qu'on pouvait s'attendre à l'évacuation de la dépression vers l'E avec affaiblissement du vent. Le baro remonte peu, la température décroit, on est dans le secteur froid mais les isobares se sont rapprochés fortement: raison? une poussée de l'anticyclone à l'W Comme la dépression ne s'est pas creusée en 24 h, cela semble exclure l'influence d'un jet d'altitude.

Le 7 mai à 00 UTC (Croix noire): 1015 hPa 26 N (31) N NW, 18,6°C, ça se termine, le baro remonte fortement, le vent faiblit, la température remonte, la dépression est passée


Verdict: pas prévisible: le fort resserrement des isobares dans le secteur froid ne se signale pas avec le baro et le thermomètre (et sans doute les nuages)
Il faut des prévisions météo...

23 mai 201516 juin 2020
1

"j'aurais mis un peu de sud dans ma route dès le 4 mai (croix rouge). "
Moi, je ne suis pas sûr de ce que j'aurais fait. Je pense que j'aurais attendu...
De plus, le 5 on pouvait penser que le pire était passé et que le vent allait tomber...
Seulement 40 N sur cette route que j'ai choisi volontairement favorable mais comme je l'ai dit, sur l'orthodromie Bermudes - Açores, recommandée dans les guides, il y avait 46 N (54 en rafales, oui les rafales ce n'est pas toujours 30 ou 50 % de plus, heureusement ), triangle jaune, le 6 à midi.

Sur l'intérêt des prévisions, nous sommes en parfait accord (et j'apprécie ta position qui tranche avec celle d'autres sur ce forum :heu:)

Au fait, pour la cape, je suis entièrement d'accord. J'ai une bonne pratique de la cape (courante), mais certainement pas par des temps comme ça. Est-ce que cela marche avec tourmentin à contre, barre sous le vent, mais GV ferlée ? Je crois savoir que tous les voiliers ne se comporte pas de manière identique...
Cape sèche sur un Sunshine, je n'y crois pas, il va se retrouver au travers et ce n'est pas un monstre de stabilité...
La fuite non plus, la probabilité de mettre 'le camion en travers de la route' même sous tourmentin seul me paraît trop grande...

23 mai 2015
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PS Coup de chien bien pire pour les bateaux un peu plus nord, ce qui n'est pas impossible pour ceux qui seraient remontés assez nord au début de le traversée (vers les Bermudes) comme on le recommande dans les guides pour 'attraper les vents d'W'.
J'avais déjà tiré la même conclusion l'année dernière: en début de saison, rester bien SUD avant de piquer N vers les Açores, pour éviter ce genre de tempêtes.
Encore mieux: ne partir que plus tard en saison: en devant rester S en début de saison vous risquez de ne pas avoir de vents portants...

23 mai 201523 mai 2015
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Pythéas: J'apprécie ton analyse mais il me semble qu'en 1975, à l'observation du baromètre j'aurais mis un peu de sud dans ma route dès le 4 mai (croix rouge). 3 jours plus tard, ce décalage aurait contribué à trouver des vents moins forts.

Cela dit, je suis convaincu que c'est lors du croisement des trains de vagues lors de la saute au noroît que la situation est devenue difficile.

Je note aussi que le vent prévu n'est "que" de 40 noeuds ...

Je vous accorde qu'avec des si...

En tout cas, au risque d'apparaître prétentieux aux yeux de certains, en 2015, avec les moyens de communication et de prévision actuels, il est certain que j'aurais anticipé cette dépression 3 ou 4 jours avant et n'aurait subi qu'un coup de vent au portant.

23 mai 2015
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Pythéas. Nous sommes totalement en phase...
Pour le 4 mai, note que j'ai écrit;"il me semble".
La cape sous tourmentin seul ne me parait pas judicieuse mais il s'agit d'un autre débat. Et je te rejoint sur la cape sèche en Sunshine, mais j'ai pratiqué la cape courante sur un Sunshine régate quelques heures pour me reposer.
Quand à la fuite, j'ai déjà écrit ce que j'en pensais et c'est aussi un autre débat.

23 mai 2015
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Quels étaient les gribs à 3, 4 jours.
Le 3 que prévoyaient les gribs du du 4 au 7.

23 mai 2015
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Je suis moi aussi étonné par ce sauvetage. Mais qu'aurions nous fait à leur place ? Nous ne le saurons jamais.

23 mai 2015
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tu sais nombre d'entre nous ont deja ete plusieurs fois a leur place mais n'ont pas jugé bon de s'en plaindre cf viking....j'ai personnellement entre les acores et la france été dans un depression beaucoup plus mechante et au retour on ne m'a pas dit bravo , mais par contre je me suis fait engueuler par le loueur parce qu'on avait cahvié et que l'eau avait un peu tout ravagé suite a la casse de toutes les verrieres du" salon de pont"...vive le flush deck

23 mai 201516 juin 2020
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Je te ferais remarquer un petit "détail" tous les jours par tous les temps des professionnels naviguent avec des "salons de ponts" (ils appellent cela, suivant la taille des timoneries des passerelles et elles restent en place .
Un salon de pont (solidement construit) restera à sa place comme restent les timoneries sur les bateaux de pêche ou sur les canots tout temps de la SNSM, de la RNLI, les pilotes, Idlewild (un tour du monde dont une traversée Afrique du sud/Australie et un passage du NW), Polard Bound tour du monde et je ne sais plus combien de passage du NW 6 ou 7 ),Biglia II un tour du monde...



Ce n'est pas parce qu'au temps de la préhistoire du nautisme les timoneries des bateaux bois étaient rasées au raz du pont qu'il faille pour autant retourner au temps des... cavernes :)

Tu aura sans doute lu l'exemple du Damien II "flush deck" qui avait été un peu "aplati" par la mer avant d'être abandonné.

23 mai 2015
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Pour en partie , lever cette incertitude nous avons (en plus d'un pont "un peu trop" échantillonné") multiplié les épontilles si l'on les comptes toutes depuis les toutes petites 60X60 jusqu'à la 200X200 nous avons ...12 sans compter les deux cloisons étanches qui remontent jusqu'au pont... je sais je suis un peu parano. :)

23 mai 2015
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je pensais a des salon de ponts de nature differente: genre immenses verriere collés ..sur mon boat j'ai finalement renoncé a faire une vraie timonerie a cause du poids probable de cet appendice, quand au pont qui se fait " applatir" c'est une incertitude que j'aimerais bien lever aussi

26 juil. 201526 juil. 2015
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Oui, c'est vrai.

Parfois, je me demande si "l'intégrisme" (oh qu'il est vilain ce mot en ce moment...) de Olin Stephens sur les questions de sécurité n'est pas contre-productif. (en écrivant cela
j'ai l'impression de devenir hérétique à ma propre religion ... :-D ;-) )

Je m'explique...
Je pense qu'une timonerie ou un salon de pont pourraient éventuellement être considérés comme des éléments de sécurité dans la mesure ou elles permettent de maintenir un équipage en bonne forme physique et psychologique : dispositions essentielles lors d'une navigation éprouvante.
Bref : tant que cela ne casse pas, c'est du tout bon à prendre : on reste au chaud et au sec avec vue et compréhension de l'extérieur.
Sur un Swan classique, on est cantonné à la cave (avec boiseries chaudes et musique douce), mais complètement coupé du monde extérieur. Du coup, quand du renfort arrive sur le pont, c'est complètement désorienté et mal préparé aux conditions extérieures.
Mais il faut relativiser les choses : O. Stephens avait fait ses plans sur une base de construction en bois traditionnelle, qui s’accommode très mal de ce genre de superstructures.
Maintenant, avec le GRP, on peut fait à peu près n'importe quoi aussi solide qu'un block-haus.

Un Swan S&S (Swan "classique" de première génération), c'est un block-haus à l'intérieur duquel il fait bon-vivre pendant un fort coup de vent, mais c'est une salle de musculation très exigeante à l'extérieur dans ces mêmes conditions. Le piège, c'est de faire trop confiance au bateau et aller s'exposer à des conditions difficiles avec un "équipage" (passagers ?) qu'on veut trop choyer et protéger : quand il faut du monde sur le pont, on voudrait une escouade de gorilles à gros bras, et pas des retraités malmenés par 48h de shaker. Du coup, on improvise...
Maintenant, le problème de solidité des bateaux, ce n'est pas au niverau du pont qu'il se situe, mais bien au niveau des oeuvres vives, avec des coques modernes qui arrivent à peine à gérer des rapports de lest de 25% sans travail excessif de la structure dans des conditions difficiles.
Un Swan 44 avec 45% de rapport de lest et une structure à toute épreuve est un bonheur pour la tranquillité du skipper.

Je pense que, sur ce coup là, l’erreur du skipper a été de surestimer son "équipage", certainement pas d'avoir appelé les secours...

23 mai 2015
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Pour avoir été à leur place il faudrait savoir exactement :
-quelles étaient leurs compétences, leurs expériences,
-ce qui s'était passé les derniers jours,
-dans quel état était le bateau,
-de quelles informations ils disposaient,
-quelle étaient leur condition physique et psychologique,
-quelles étaient l'évolution de leurs relations entre eux à bord.
Ca fait beaucoup de paramètres qu'ils sont les seuls à connaître.

D'autres ont connu d'autres expériences, plus dure, moins dures, avec un autre choix mai probablement pas comparables.

23 mai 2015
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La panique, et particulièrement celle des passagers, a toujours été redoutée à bord des bateaux en difficulté car elle pouvait devenir la cause principale d'un chavirage (exemples encore très récents). La panique a aussi été la cause d'abandon injustifié du bateau toujours flottant, condamnant souvent ces naufragés "volontaires" à une mort lente en l'absence de secours.
Ce qui est anormal dans le type d'épisode relaté n'est pas un mouvement de panique initial mais son absence de maitrise par aucun des présents et son manque total d'altruisme en mettant volontairement en danger d'autres personnes, réduites à des objets de secours. C'est consternant.
De nombreux navigateurs solitaires ont dû affronter seuls de telles situations et s'en sont sortis alors qu'ils étaient sans doute plus "vidés" que l'équipage dont on parle (revoir les films en "life" de Jean du Sud et de Alain Kalita, par exemple) .

23 mai 2015
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et dans le genre pire il y a aussi alessandro benedetto qui rasfistole son mat en plein ocean apres chavirage et qui a cette occasion fait de la resine " en plein air" en se bricolant un abris plus ou moins chauffé....et bein sur jean du sud comme tu le dis qui ne l'oublions pas est le fabriquant encore aujourd'hui des regul cap horn ( le mien bientot sur l'eau j'espere)....
je trouve plus sain d'essayer de s'identifier chacun a son niveau a ce genre de personnage que de ceder au miroir aux alouettes qu'est le nouveau paradigme branché /connecté.

23 mai 2015
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onp eux discuter de tout, et oui je suis derrière mon PC, mais sauf feu à bord ou trou dans la coque ... on dois être en mesure quoi qu il arrive d assumer ce que l on fait ;;; et quitter un bateau comme cela, je trouve cela honteux; vous pensez au sauveteur qui met sa vie en danger ???
j ai fais des manœuvre d hélitreuillage, j ai eu cette chance, je dis bien manœuvre, donc tout le monde zen, et bien récupérer le gars de l hélico sur notre bateau c était plus que dangereux, du coup en pleine tempête, .....

23 mai 2015
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Il me semble que partir fin mai c'est plus sur pour le retour des Antilles !
On arrive aux Açores fin Juin. C'est le début de la saison cyclonique. Mais fin Juin ce doit aller ?

23 mai 201516 juin 2020
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L'article de Wikipedia est bien fait (en anglais seulement)
en.wikipedia.org[...]rricane
Voici la distribution du nombre de cyclones et tempêtes tropicales sur 100 ans en fonction de la date, et les zones impactées en Juin.
La transat retour est bien sûr possible avec un minimum de précautions au départ....
A comparer avec septembre... (voilà pourquoi il faut quitter les Açores à la fin août au plus tard)

23 mai 2015
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On va dire que sur H&O (et c'est certainement applicable au reste de la plaisance française), on trouve 3 écoles :
- le pousse bouton rouge un peu impulsif qui considère qu'un sauvetage est aussi un service,
- le préparé, qui quitte son bateau seulement quand il coule et qui presse le bouton rouge seulement quand il est dans sa survie,
- le jusqu'au boutiste qui nie l'existence d'un salut extérieur possible et sera prêt à mourir les armes à la main face à l'adversité sauvage;
choisi ton camp camarade

23 mai 2015
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si un jour je doit être dans une de ses 3 catégories, j'aimerai avoir le courage d'être dans la 2°, la réponse, j'espère ne jamais la connaitre

23 mai 2015
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Des différents articles sur ces fortunes de mer, je crois comprendre que l'iridium ne fonctionne que très difficilement pendant les tempêtes. Je n'ai aucune expérience de ces matériels. Quels sont vos retours sur l'utilisation de ces matériels ?

23 mai 2015
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En temps normal cela fonctionne très très bien en messagerie.
Pour la voix c'est pas toujours terrible !
Surtout ne pas l'utiliser en Internet (bonjour les coûts)
Je n'ai pas eu de tempête pour tester son fonctionnement.

27 juil. 2015
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j'ai traversé les mêmes jours, départ début mais de la côte Est US vers gibraltar, entre temps en contact avec deux amis qui traversaient des antilles vers les Açores; je suivais la météo depuis mi-avril.
Ce que je ne comprends pas est que on voyait très clairement un gros artichaut cut-off en altitude sur les Açores, dont la durée est difficile à prévoir mais qui peut aller disons à une semaine voir plus, il fonctionne comme une espèce d'aspirateur pour les dépressions: pourquoi continuer par là ?
Sur le départ nous avons même envisagé une transat sur 30N (un gros jet exactement sur Floride/Georgia qui a duré un moment) en sautant direct les azores, puis la chose a évolué.
;
Je me pose des questions: pourquoi les gens vont rentrer dans des conditions pareilles? (Je parle specifiquement de ce cas qui était absolument évident depuis des jours)
1. Ils ne prennent pas de météo
2. Ils prennent une météo insuffisamment détaillée, ou ils n'ont pas la capacité de la lire
3. Ils regardent un grib qui dit 35 noeuds, pensent "c'est bon une fois on a pris des rafales à 40 ça va le faire"
4. Ils suivent les "conseils" des guides de navigation donc on continue à viser 40N;;
.
Question génuine: j'aimerais bien avoir des avis sur le pourquoi il y a des gens qui rentrent dans des situations dangereuses prévues bien à l'avance (donc en excluant les évolutions imprévues)

27 juil. 2015
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Très bonnes questions Roberto !

Perso, j'ai l'intime conviction que c'est dû à un excès de confiance.
Pas dans le bateau, mais dans l'équipage.

Mais je n'étais pas non-plus dans la tête du patron de bord, et on peut broder indéfiniment sur le sujet du "pourquoi il y a tété, alors qu'y avais du lourd prévu" ?

27 juil. 2015
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@Swanee
bien sûr on essaye d'extrapoler, dans le cas spécifique on n'a pas d'infos sur le pourquoi et comment donc on ne peut pas dire grande chose, mais comment cela se fait que du pdv statistique il y a plusieurs cas d'accidents graves qui se produisent dans des conditions dures, (plus ou moins bien) prévues à l'avance.
.
Je rajoute l'excès de confiance, tout à fait cela peut être une autre bonne explication.

27 juil. 2015
6

je ne pense pas que ce soit un exces de confiance....j'ai cotoyé un americain en 1998 qui a perdu sa femme dans des circonstance proche de celles du lagoon ( autre fil), nous on n'avait rien lui avait tout le fatra moderne de l'epoque, il etait au courant de l'arrivée d'un cyclone tropical, il n'a ni essayé de se derouter ni preparé le bateau e ne s'est pas preparé lui meme, resultat plus de bateau et plus de femme..
A mon avis c'est un genre de blocage d'incapacité a realiser que la nav meme sur un trajet tres frequenté peu etre dure s'il l'on ne prend pas les mesures en temps utile..
l'incapacité a intepreter la meteo va de pair avec l'incapacité de prevoir sa meteo sans l'aide des bulletin / grib / fax, et donc une certaine "deconnection entre la realité de la situation et ces renseignements tres theorique puisque a venir ( peut etre)..
.
on pourrait avoir la meme situation avec quelqu'un qui fait une confiance aveugle aux previsions..
.
d'autre part "prendre les mesures qui s'imposent" peut ne rien vouloir dire d'utile pour quelqu'un qui n'a pas l'habitude du gros temps, ou de la menace de gros temps.
.
on n'insistera jamais assez que dans le cas de ce swan comme dans le cas du Lagoon, les bateaux n'avaient aucune avarie et se comportaient normalement , l'equipage n'etait ni blessé ni malade AVANT que l'on decide d'appuyer sur le bouton...
.
lorsque le processus "mayday" est initié , rien ne va plus , danger maximum.
.
en 1985 dans un tres forte tempete au large du golfe de gascogne , et apres un chavirage un de mes equipiers a dit , en reponse a l'affolement d'un autre
"il n'est absolument pas question de quitter ce navire temps qu'il n'a pas perdu toutes ses qualités de flotabilité"...simple indiscutable
philippe

27 juil. 2015
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@mayko
"un genre de blocage d'incapacité a realiser que la nav meme sur un trajet tres frequenté peu etre dure s'il l'on ne prend pas les mesures en temps utile."
.
psychologiquement c'est une typologie intéressante: un regard un peu béat sur l'environnement autour, sans se poser beaucoup de questions.
Pourrait-on penser que ce soient des cas plus ou moins uniques, ou bien il est possible qu'il y ait un bon pourcentage de personnes qui vivent les choses comme cela ?

27 juil. 2015
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Mayko,ex,ex, pas convaincu par ton exposé.
Il est difficile de parler et danalyser une situation comme celle la.

28 juil. 2015
4

c'esdt tres facile quand on en a une bonne experience

27 juil. 2015
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Le bateau était en état de naviguer lorsqu'il a été abandonné. L'équipage n'était probalement pas dans un état moral suffisant pour affronter le mauvais temps. Les facultés de discernement du skipper étaient peut être affectées par la fatigue ou les tensions à bord. Il n'est pas facile de quitter une route directe pour s'éloigner d'un danger météo alors que l'équipage est "usé" par 15 jours de mer et veut arriver au plus vite.

27 juil. 2015
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"et veut arriver au plus vite." ..... Je crois que l'on aborde une question du problème de la navigation actuelle. On monte à bord d'un voilier en ayant une exigence de temps ce qui est totalement en contradiction avec le mode de transport choisi.

27 juil. 2015
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+1 pour PtitLu
C'est bien ce qui différencie notre monde 'moderne' de celui de nos grand-parents et avant : l'exigence nouvelle de faire tout (au plus) vite ...

27 juil. 201527 juil. 2015
4

"Dans son rapport annuel, la préfecture maritime de la Méditerranée évoque une population consommatrice de secours. Pour la Préfecture, cette population est souvent ignorante des choses de la mer. Inexpérimentée et peu autonome, cette population, à l'origine de nombreuses opérations de sauvetage, développe une certaine forme d'assistanat et les opérations d'assistance sont le plus souvent déclenchées en vue de prévenir un danger prévisible. A l'image des autres modes de consommation, le sauvetage devient perçu comme un service intégré au sein d'un espace de loisir"
.
tout est dit

28 juil. 2015
0

d ou l'interet d'une formation serieuse et de ne pas louer des voiliers comme des bateaux a moteur

28 juil. 2015
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comme je le prone souvent : faut aller volontairement dans le gros temps de façon progressive et reflechie en se menageant a chaque etape de difficulté une echappatoire a la hauteur de la competence acquise lors des "exercices precedents".
vouloir a tout prix eviter les gros temps en se couvrant par les previsions est un danger potentiel pour l'avenir.
Aller dans le gros temps peut consister simplement pour commencer, a manoeuvrer sur l'etang de berre par 40nds( pour ceux qui sont du coin) ce qui est assez frequent, puis pareil dans le golfe de Fos ..ensuite toujours pour les marseillais et alentours faire martigues - Frioul par vent d'est fort ( depression) donc au pres et retour au portant.
.
c'est la demarche que l'on avait dans les formations glenans hivernales "dans le temps": froid mouillé mal de mer , mais apres tout est plus simple.
.
pour ce qui est du mal de mer je sais , pour l'avoir eu serieusement pendant 15 ans et a un degré moindre pendant 10 ans de plus que c'est LE principale handicap..il faut travailler son inconscient, son etat physique et psychologique pour vaincre ce mal, il est contournable mais pas par des gadjets a la con.
.
une fois qu'on est plus malade , que l'on sait se reposer, que l'on sait manoeuvrer dans toutes les conditions de mer et de vent il n'y plus comme danger que les atterrissages et la veille.
Cependant ne pas pecher non plus par exces " d'orgueil" et ne pas croire parce qu'on est a l'aise que l'on peut se dispenser du harnais par exemple. se deplacer a 4 pattes n'est pas degradannt pour aller mettre la trinquette par grosse mer et 35-45- nds.
.
dans le volet repos: par gros temps se maintenir loin des cotes et ne pas hesiter a prendre la cape pour dormir.
.
pour le volet assistance : ne jamais agir ( nav , manoeuvre, depart, arrivées, traversée etc.) en prenant en compte la possibilité d'une assistance...depuis toujours je n'ai volontairement jamais eu la possibilité d'appeller au secours au large , c'est ma politique securité. s'il y a un jour ( par obligation legale) une balise, elle sera en dehors des controles ,enfouie /ignorée, au meme titre que le bib qui pourrit gentillement sur le pont pour plaire au legislateur.. je n'aurais pas de tel sat pour la meme raison
Voila je fais encore le je sais tout, c'est pas ma faute
philippe.

16 nov. 2015
0

Je te souhaite, non c'est ridicule, je t'interpelle sur ton refus de balise ou de tél satellite à bord :
Soit tu n'as jamais eu de grave pb, soit il n'y avait personne de cher à ton bord...
A mes yeux, dans le cas contraire tu es au-delà de l'inconscience, et même, juridiquement, tu serais dans un cas de non assistance à personne en danger avec préméditation (ce forum en devenant la preuve écrite) !
OK on fait des choix de skipper, et on peut en causer ici, à terre.
Mais comme ça m'est arrivé avec ma femme (que j'aime - car il faut préciser :-p) avec une rupture partielle de bras sur mon tri... j'étais bien content d'avoir le Cros Gris-Nez au tél qui suivait mes manœuvre pour rallier la terre. Car en cas de pb, on était très mal.
Et si "tu sais tout", non, c'est bien ta faute et ton choix. Sauf que tu te plante.
Solution pour toi : effacer ce message du forum, ne pas avoir de pb, et n'embarquer que des gens que tu n'aimes pas :whaou:

17 nov. 2015
0

de toute facon d'ici quelques années terminé ces gadjets si precieux, il faut vivre avec l'avenir.
mais oui si ton probleme se resume a un ennui au large du cap gris nez suite a une fragilité de ton embarcation, tu as vecu effectivement une situation de danger mortelle immediat, je suis loin d'avoir une telle experience :tesur:

28 juil. 2015
4

motu, parfaitement d'accord avec tous tes propos;
je rajouterai une approche bizarrement romantique de la voile, vue de loin;
les gens parlent de coucher de soleil, de dauphins, de rencontres amicales et chaleureuses etc etc ... d'alizés gentils et coopératifs pour la transat aller; de la fort sympathique bordure nord de l'anticyclone des açores pour la transat retour etc etc ... et tout à coup le paradis n'est plus là et c'est alors que le danger réel guette l'imprévoyant;
cette vision idyllique de la voile favorise le départ de candidats mal préparés et cela donne ce que l'on sait ...
se rappeler de la formule :
" qui va en mer pour son plaisir, irait en enfer pour passer le temps";
si on rajoute le fait que l'immense majorité des candidats au voyage et en mal d'horizons lointains se focalise d'entrée sur un tour du monde et sur l'achat sur le champ d'un voilier, on imagine facilement le gouffre qui s'ouvre devant eux;
avant toutes choses, si on a des ambitions d'aller loin avec un voilier, je conseille le gascogne en novembre entre brest et la corogne; ça donne une vraie expérience de ce que l'on peut rencontrer quand on navigue loin et pourquoi il faut que le bateau ET l'équipage soient minutieusement préparés

28 juil. 2015
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Je suis d'accord pour "l'approche bizarrement romantique...etc".

Je m'étonne toujours des récits de blogs où on n'évoque presque jamais les difficultés et les peurs que l'on a rencontrées ; pour justifier ses choix ou rassurer les lecteurs de la famille ? Pas étonnant que certains se lancent sans réfléchir ensuite !

17 nov. 2015
1

ce joli swan attend toujours un maitre, il est bien seul, apparement meme les proprio ne se preocupent pas de son sort, sans doutes ont ils mieux a faire dans les salon..
si a l'epoque j'avais rien eu d'autre a foutre j'aurais ete le chercher

17 nov. 2015
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Curieux ces espèces de traces de rouille sur la coque.

17 nov. 2015
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Du fait de son couple de redressement important, il n'a pas dû rester longtemps à l'envers, en supposant qu'il ait chaviré. Alors 500 ou 1000 l d'eau embarqué n'est pas grand chose.

17 nov. 2015
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Peut-être qu'une pompe de cale automatique était activée : après le retournement, l'eau qui était dans les fonds a été évacuée ?
Rien qu'avec la pluie et les embruns, il continue à prendre de l'eau.
Avec le mat et moins, peu de possibilités de chavirage
Lorsque la batterie sera KO ...

17 nov. 2015
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moi ce qui m'intrigue, c'est que le bateau paraisse à peu près dans ses lignes alors qu'il aurait fait un 360 avec le capot de descente ouvert !

17 nov. 2015
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ce doit etre le mat qui a frotter peut etre

17 nov. 2015
1

Je ne pense pas que ce soient des traces de rouille, mais plutôt les endroits où le gelcoat a été enlevé suite au ragage du mât contre la coque.

J'ai toujours la boule au ventre quand je repense à cette histoire et plus encore quand je vois ce bateau dans cet état, mais je ne veux pas porter de jugement sur le comportement de l'équipage ayant conduit à abandonner Kolibri.

J'espère qu'il sera sauvé et pourra retrouver un acquéreur qui le remettra en état, dans le respect des préconisations de Olin Stephens.

17 nov. 2015
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Est-ce que le mat est traversant sur le swan 44 ? Je ne comprends pas comment la base du mat a pu rester sur le bateau.

17 nov. 2015
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Oui, le mât est traversant.

17 nov. 201517 nov. 2015
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Bon, les temps changent. Le secours presse bouton est en marche. Il va falloir s'habituer à ce qu'un prodigieux funanbule traverse l'Atlantique sur un trapèze volant financé par une compagnie d'assurances, qu'un navigateur sans le sou laisse partir à la dérive son bateau qui le porte et le protège en sautant en ciré/cravate et avec son chat sur la poitrine sur un navire d'une compagnie pétrolière venu le sauver. Compagnie que par ailleurs il abhore. Et que sitôt à bord il lance sur un internet le financement de son nouveau bateau,
- que les alarmes du bord déclenchées par des détresses supposées finissent par vous laisser indifférent ....
Sans doute une évolution obligée mais tellement éloignée de ce qu'exige la vie en mer.

18 nov. 2015
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On voit que les fiers navigateurs qui critiquent depuis leur clavier ne connaissent pas les effets du stress sur le cerveau - voir le dernier paragraphe de cet article par exemple :
www.huffingtonpost.fr[...]11.html ("en plus de celà le cerveau...")

18 nov. 2015
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Où je suis plus que surpris, c'est que les secours n'aient pas obligé de couler le bateau...merci pour les autres !!!
Je trouve ça inadmissible !!!
Le bateau a t'il chaviré ??? Radar bien en place et tout "nikel" au niveau mature sur la vidéo

18 nov. 201518 nov. 2015
2

mon pti gars les stress dont tu parles je le connais bien...j'appelle ca la petoche. les petochards sont un grand danger pour le reste de l'equipage et aussi pour eux meme. j'en ai connu una mon bord, le con il en est mort..mais si on n'assure pas on reste sur son clavier
le petochard prend toujours des initiatives tourdues et irreflechies, et est impossible de le raisonner..y'a pas d'autre solution que de le ligoter si on veut s'en sortir
et puis il y a aussi ceux qui maitrisent la com, ca c'est une tout autre competence, tres up to date

18 nov. 201518 nov. 2015
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@ mayko
Tu es sûr qu'il ne manque pas un 'n' à ton pseudo ?

18 nov. 2015
0

Tu peux développer?

18 nov. 2015
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Le stress et la peur ne sont pas forcément liés. Il faut lire et réfléchir avant d'écrire !

18 nov. 2015
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he non, c'est pas ma faute, mais je peux retourner le compliment , si c'etait possible.
mais ne pas avoir peur peut etre aussi un handicap, il faut etre vigilant

18 nov. 2015
1

Je rejoins partiellement l'avis de mayko (j'ai bien dit partiellement!)...

18 nov. 2015
2

Les situations anxiogènes en mer sont nombreuses et aucun skipper ne peut se vanter de n'avoir jamais eu la trouille. La peur ne naît pas du danger actuel mais de celui que l'on imagine. La peur est une émotion qui se propage très vite sur un bateau. Nous ne sommes pas tous égaux face à l'anxiété. C'est le skipper, par des petits signes infimes mais qui sont captés par le reste de l'équipage, qui "règle" le niveau d'angoisse collective qui règne à bord. C'est quand la peur se transforme en panique que la facilité du recours à la balise pose problème.

18 nov. 2015
4

"aucun skipper ne peut se vanter de n'avoir jamais eu la trouille."
Désolé Gradlon mais s'il m'est arrivé d'avoir des doutes , de l'anxiété, je n'ai jamais eu la "trouille".

18 nov. 2015
1

@viking35
Navigue un peu, et tu verras :heu:
pytheas.heoblog.com[...]dex.php

18 nov. 2015
0

ben ca alors , comme tu es pretentieux :bravo:

18 nov. 201518 nov. 2015
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Mayko: Raconte nous plutôt dans quelles circonstances tu a rencontré la peur sur un nouveau fil. Qu'en pense tu?

18 nov. 201518 nov. 2015
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ben non puisque j'ai pas peur :heu:
depuis que je suis sur le forum j'ai evoqué ces circontances plusieurs fois en illustration a des accidents, situations de danger diverses dont nous avons parlé...mais soit on s'en foutu de ma gueule soit il n'y a eu aucune reaction alors je en suis plus motivé pour ce genre de show, meme en privé j'en parle rarement.
ici c'est un peu une communauté d'autruche face au danger et lorsque ca merde la reflexion universelle est "c'est facile de parler devant son ecran"...
evidement on est devant l'ecran au moment de le dire :reflechi:
.
enfin a ce propos sous peu je vais vous proposez un fil pas piqué des vers....on va bien se marrer. parce que dans le genre danger maximum j'ai encore quelques domaines a l'etudes :litjournal:

18 nov. 2015
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Moi, je suis très partagé sur l'évaluation de la situation.

Je comprends la décision du skipper, dans la mesure où :
- Le bateau avait déjà chaviré, chavirage entraînant le perte du bib.
- L'équipage était physiquement épuisé, commotionné et... d'un certain âge...
- Les conditions météo étaient très dures.
Dans ces conditions, le moindre pépin supplémentaire aurait conduit à une catastrophe aux conséquences probablement fatales.
De plus, avec l'utilisation d'une EPIRB, c'est du tout où rien et quand on déclenche ce genre de moyen, on se met ipso-facto sous l'autorité des sauveteurs qui peuvent exiger l'évacuation du navire.
Perso, en ce qui me concerne, je pense que je serais resté seul sur le bateau, mais je me garde bien de fanfaronner...

Mais...
De toutes évidences, l'erreur ayant conduit à cette situation se situe bien en amont :
- équipage manifestement peu apte à gérer ce genre de situation.
- bateau ayant manifestement été malmené : sur la première vidéo, on voit une voile d'avant affalée sur le pont, c'est la trinquette.
Dans les conditions de vent qui étaient annoncées, le TMT aurait été nécessaire et cela a probablement contribué à la rupture du bas-étais.

18 nov. 2015
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Chavirage ??? pas convaincu ...

18 nov. 2015
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On ne va pas refaire le débat, tout a été écrit plus haut...
Chavirage et bateau couché sont deux choses différentes.

Mais rappelons que l'aérien était toujours en place lors de l'hélitreuillage alors , parler de chavirage me parait excessif.
D'ailleurs lors de l'interview de l'équipage norvégien en Anglais "Ils parlaient d'un bateau couché 2 fois, chahuté en tout cas avec tout mélangé à l'intérieur, les oeufs le sucre les cartes marines etc et un ras le bol "

18 nov. 2015
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y zavaient qu'a faire des crepes les bataves, serieusement quelle rigolade
" on quitte le navire parce que les oeufs se sont cassés dans le carré"
pour commencer en mer agité rien ne doit bouger , pas une batterie bien sur ni le moteur mais pas non plus une bouteille un stylo ,...ou un oeuf :whaou:

18 nov. 2015
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J'avais pas tout lu...mais il n'a pas chaviré, au vu de l'état du bateau.

18 nov. 2015
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Si on en croit cet article, toujours à la dérive?

www.actunautique.com[...]ue.html
...
Bon, qui vient le chercher?

18 nov. 201518 nov. 2015
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C'est bien ce qui confirme mon impression...
Si "tout était mélangé", les oeufs, le sucre (manquait plus que la farine et ils auraient pu allumer le four... :mdr: ) et les cartes marines... c'est probablement que la préparation aux conditions rudes qui étaient annoncées manquait de sérieux.
idem pour la perte du bib, qui n'aurait jamais dû se barrer quelque soit l'état de la mer.

Maintenant, la situation étant ce qu'elle était, et avec cet équipage, je pense que j'aurais aussi pris la même décision d'évacuation.

18 nov. 201518 nov. 2015
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Soyez un peu conquerants et responsables, mince...
"Maintenant, la situation étant ce qu'elle était, et avec cet équipage, je pense que j'aurais aussi pris la même décision d'évacuation"
sans doute pour parler ainsi n'as tu jamais eu a faire face a du gros temps...avec cet equipage je lui aurait collé une baffe (et non je ne parle pas dans le vide faut vous y faire). le chef de bord doit maitriser son equipage, et au pire si un ou deux branleurs veulent evacuer qu'il le fasse et le skipper competent reste a bord et s'approprie le bateau , une bonne affaire s'il n'est pas le proprio...
je crois bien que la voile est l'activité typique ou, lors d'une difficulté on baisse les bras, car il y a l'espoir de s'en remettre aux secours..dans d'autres domaines en particulier l'alpinisme ou l'escalade engagée, il n'y a pas de secours a attendre l'erreur est sanctionnée immediatement generalement par la mort ou la blessure grave ..le bouton rouge ne sert qu'aux imprévoyant qui sont partis avec une plaque a vent , et encore la il ne s'agit pas d'alpinisme mais plus de loisirs.
c'est le lot d'une activité ou beaucoup pensent en termes d'argent , d' achat , de technologie plutot qu'en termes d'experience , d'experimentation, de preparation

contrairement a ce que beaucoup me disent: on ne part pas au grand large en occultant la possibilité de gros temps ou d'accident grave Ceux qui pretendent s'en remettre pour ca au tel sat devraient jouer au jeu video plutot que d'exposer leur equipage et eux meme a des dangers dont ils n'ont aucune conscience

putaing quel bavard

18 nov. 2015
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Je serais le propriétaire du Swann, je serais quand même un tantinet agacé (litote) de savoir que mon bateau flotte toujours.
Cela dit aucune chance que je sois un jour à sa place, je ne sais pas gagner d'argent...
:acheval:

18 nov. 2015
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D'accord, mais tu peux trouver un voilier abandonné...
:-D

18 nov. 2015
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Tu parles, avec mon bol, je serais foutu de tomber sur un Oceanis 38 abandonné suite à panne de frigo...
:acheval:

18 nov. 2015
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Maiko,

Quand j'ai écrit "Maintenant, la situation étant ce qu'elle était, et avec cet équipage, je pense que j'aurais aussi pris la même décision d'évacuation", j'avais oublié de re-préciser que je serais ensuite resté (probablement) à bord pour continuer à m'occuper sereinement du bateau, comme je l'avais déjà précédemment écrit plus haut.

C'est assez "conquerant et responsable" pour toi ça ? :mdr: :litjournal: :heu:

18 nov. 2015
1

Tu ne peux pas choisir l évacuation est a 100 pour 100 même pour le capitaine courageux mayko.sinon j ai jamais eu peur en bateau,même feeling que viking.en avion j ai peur car je n ai aucun contrôle sur les événements

18 nov. 2015
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j'ai plus d'etoiles

18 nov. 2015
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Et si tu es au point NEMO, tu fais comment pour évacuer?

18 nov. 2015
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Oui, théoriquement tu ne peux pas choisir.
Mais si tu refuses d'évacuer, je ne crois pas qu'ils viendraient te chercher manu-militari...

18 nov. 2015
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Si si militaires en mission

18 nov. 2015
1

Ben si, si tu déclenches les secours ( balise ou vhf ou autre), tu n'as pas le choix,
C'est arrivé à un copain en gallice, équipiers paniqués, hélico, le copain voulait rester à bord de son bateau, il a du l'abandonner, manu militari comme tu dis...

18 nov. 2015
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J'aimerais bien savoir, en dehors de toute polémique et sur un plan strictement légal, quelle autorité a pouvoir de m'ordonner, dans les eaux internationales, d'abandonner mon navire...

18 nov. 2015
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Sorry tu as déclenché ta balise.c fini ils te sauvent

19 nov. 2015
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Pas si sûr...

18 nov. 2015
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Il y avait eu dans V&V il y a un moment un compte-rendu d'hélitreuillage dans le golfe de Gascogne, je crois. Le gars voulait rester à bord du voilier, et devant femme (et enfant, si quelqu'un peut confirmer ?), les gars lui avaient dit en substance : "pas de souci, mais on ne reviendra pas si vous rappelez...". Ils ne peuvent le faire, là, à froid à mon bureau, c'est une évidence. Mais en mer, quand vous avez qq minutes pour agir, que madame demande avec insistance, que la petite hurle de ne pas l'abandonner, je pense que mon choix serait assez évident...

Maintenant on sait qu'ici il y a des marins qui n'ont jamais peur et qui peuvent casser la gueule d'un équipier qui ne jouerait pas au bon petit soldat (ferme ta gueule et obéis-moi !) mais je fais attention de ne pas être à leur bord, ni de les avoir dans mes équipages... :goodbye:

18 nov. 2015
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Effectivement, c'était dans un "ça vous est arrivé".
Il me semble qu'il s'agissait d'une avarie de barre. Sur un Sun fizz ou équivalent. Il me semble que la fatigue avait là aussi joué un certain rôle...

19 nov. 2015
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C'est bien ce que je pensais... Il n'y a pas d'autorité qui peut vous imposer de quitter le navire dans la mesure où vous êtes dans les eaux internationales.
Evidemment, il est compréhensible que, dans ces conditions, ils (les sauveteurs) cherchent aussi à se dégager de toute responsabilité pour la suite...

18 nov. 2015
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Bonsoir,
vu sous cet angle, une balise PEUT se révéler extrêmement dangereuse, pour l' équipage, pour le bateau ET pour les autres usagers de la mer qui peuvent se prendre la pseudo-épave-flottante et se retrouver à leur tour dans la merde!
Gorlann

18 nov. 2015
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Je suppose que si tu évacue, on te demande d'ouvrir les vannes !
:policier:

18 nov. 2015
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Dans le cas de mon pote, son bateau, un dufour 4800, a été retrouvé par des pêcheurs espagnols quelques semaines plus tard, en parfait état.

Il partait prendre le départ de la transat des alizés, et embarqué deux équipiers qui ont paniqué, vent d'est un peu frais dans le golfe,s'en est suivi un enchainement de circonstances conduisant au mayday et à l'arrivée des secours espagnols.
Je ne connais pas les subtilités du droit maritime international, mais la peur puis la panique ont certainement été déterminants dans ses décisions, la présence d'équipiers fragiles ou, pire, d'enfants, provoquant une culpabilité légitime qui n'arrange rien.(drame du lagoon).

18 nov. 201518 nov. 2015
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tiens puisque vous demandez quand appuyer sur le bouton..pour moi ca marche pas j'en ai pas ( encore :jelaferme:)
on reviens de sardaigne avec madame vers marseille , vers le milieu de la traversée madame se casse le bras,on tire des bords, il y a force 8 à 9 , une mer croisée de 4-5m pas dangeureuse mais qui bouge...
on s'est mis a la cape et le lendemeain direction espagne au travers, le vent a baissé vers 30 nds puis tranquille aux abords de palamos..
vous faites quoi vous aut les possesseurs de moyens d'alerte. et je ne demande pas ca pour me foutre de vous ou vous feliciter, simplement parce que ma logique s'est formée en dehors de toute influence exterieure, et donc ceci explique cela.
.
ma logique est que l'on doit souffrir pour etre beau :cheri:, c'est peut etre trop judeo chretien, militaro /buté
:policier:
dans un autre fil on a dit "mayko n'a pas peur mais peut faire peur"

18 nov. 201518 nov. 2015
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Et on peut avoir le ressenti de Madame ? Juste comme ça ? :jelaferme:

Sinon, y a aussi le type qui s'est coupé l'avant-bras pour se sortir de son piège mortel et rentrer à la maison... Mais je suis pas bien sûr que tout le monde (Motu compris) puisse le faire... :cheval:

Pas cool de modifier ton message après-coup......... :non:

18 nov. 2015
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on peut aussi faire demi tour direction la Corse ou La Sardaigne et trouver de quoi soulager Mme...

19 nov. 2015
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Ce que je fais, c'est simple: je me fous pas dans un force 8 à 9 sur une traversée aussi courte en prenant la météo et surtout je ne viens pas m'en vanter sur un forum quand ma compagne s'est cassé le bras et que j'ai oublié de prendre des morphiniques à bord.
Degré zéro de l'imprévoyance en mer et tu nous rebats les oreilles en permanence avec ta "préparation".

18 nov. 2015
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madame a pas pu faire d'escalade pendant plus de six mois, et comme j'avais oublié les morphiniques..ouille maman bobo , c'est le cas de le dire...bonne fille

18 nov. 2015
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No comment, cela ne m'étonne pas de toi.......... :aurevoirdame:

19 nov. 2015
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Tout le monde connait le côté curé-militaire-douleur-rédemption de Mayko, mais le côté macho m'avait jusque là échappé.

19 nov. 2015
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mais vous ne repondez pas a ma question, elle est pourtant simple :non:

19 nov. 2015
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"vers le milieu de la traversée entre la Sardaigne et Marseille, madame se casse le bras,... il y a force 8 à 9 , une mer croisée de 4-5m pas dangeureuse "
Tu ne précise pas sur quel voilier.
Avec un voilier marin , je serais parti en fuite sous tourmentin vers Ajaccio ou Bonifacio ou la Sardaigne... Elle aurait moins souffert et moins longtemps.

19 nov. 2015
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ben sur le mien lequel veux tu que ce soit....merci pour ta reponse, j'ai besoin de quelques reperes

20 nov. 201520 nov. 2015
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Mayko: je n'avais pas visité ton profil, avec un Etac 43 comme avec un Swan 44 ;-) la cape courante est confortable, cela change les données... Par contre, tirer des bords cela ne devait pas être évident. Il est étonnant aussi, que ce coup de mistral n'ait pas été anticipé.

20 nov. 2015
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il a ete anticité bien sur, je ne fais pas le mariol a propos de meteo sans savoir de quoi je parle
le but etait de montrer l'element a ma compagne, et de lui montrer la qualités du bateau dans ce genre de mer, en vue de navigations plus dures qu'elle n'a jamais connu.. mon esprit confort securité est de savoir a quoi s'attendre. le probleme n'etait pas le temps fort car le bateau lui il s'en fout. la bras cassé n'etait pas prevu= elle est tombée a l'interieur en enlevant son ciré sans se tenir ou s'assoir.
ceci dit il n'y a aucune inconscience la dedans et ceux qui pratiquent un sport a risque comprendront la demarche..........
Mon interrogation est legitime n'ayant pour moi meme aucune limite mais ayant besoin de connaitre celles de l'autre..un point positif cependant , j'ai rajouté des mains courantes partout et expliqué les bases du "confort" en mer dure = une main pour toi une pour le bateau ( entre autres preceptes).
.
et bien sur je ne me vante pas ni ne ma lamente...pour toute activité a risque ma conviction et mon experience me disent que s'il l'on a jamais eu d'accident un peu serieux on en subira un plus tard plus grave en croyant etre a l'abri.

20 nov. 2015
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Tu écris n'"avoir pour toi-même aucune limite", pour ma part, je connais les miennes... ;-)

20 nov. 2015
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bon aller laissez tomber j'me demerdrai..n'est il possible sur ce forum que de poser das questions de debutant terrorisé.
les autres dovent t ils evacuer la scene :policier:

20 nov. 2015
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Malgré les quelques milles que j'ai sous la quille, je suis un éternel débutant. Terrorisé par les éléments, pour le moment ça ne m'est pas arrivé, mais je n'en suis pas à l'abri.
Par contre terrorisé par des "skippers" testostéroné à l'excès, imbu de leur personne, macho, ne faisant preuve d'aucune humilité, ça oui, je peux dire que j'en ai la trouille.

20 nov. 2015
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hello
halte au feu...........
restons dans le sujet
si possible
domage pour le bateau
loulou

20 nov. 201520 nov. 2015
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Je trouve que Mayko pas pas tord . Bien sur il faut lire entre les lignes .
Il a un super voiler , comme le swan 44 et surtout il a confiance dans son bateau ce qui est pour moi une grande qualité car elle arrive avec une bonne connaissance de son voilier . En fait , tout le contraire des anciens viking qui pour moi son de gros ........... vous pouvez choisir le qualificatif péjoratif qui vous convient . Je porte ce jugement sur les éléments mis à notre disposition. Je crois qu'il est temps de toujours trouver des excuses et ceci et cela . Si tu as un bec de canard , des pattes de canard , et un corps de canard , ne te pose plus de question tu es un canard.

Donc avant de vouloir monter l' Himalaya , essaye d'abord la bute prés de chez toi , ensuite le ventoux , et le monts blanc. Et si tu fais le contraire ne viens pas pleurer et assume tes responsabilisées.

20 nov. 2015
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Dans la première phrase . Lire , n'a pas tord . Exit un pas . :acheval:

20 nov. 2015
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he bien pour ce qui est( de l'alpinisme c'est exactement ce que j'ai fait, et si je vous en parlais aujourd'hui ( meme si j'ai en partie cessé) vous diriez encore que je suis inconscient.... Et je me demande bien pourquoi, dans ces condotions on va aduler tel skipper hero sponsorisé .
c'est cette persistance a penser que nous faisons de la plaisance: ce mot a ete inventé par les pouvoirs et les marchands,. Nous allons en mer , la mer est la meme pour tous, unmilieu hautement dangeureux. Ce n'est ni un jeu ni une distraction, a peine une passion..la promenade du dimanche en famille , le mouillage idyllique ca c'est l'exception, un etat instable

20 nov. 2015
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La montagne et la mer on ne triche pas.Ce sont des milieux instables ou l'homme est en danger; et ce n'est pas parce qu'on en a marre que cela va arrêter.Dans ces milieux hostiles , on peut toujours ce faire cueillir par quelque chose d'imprévu et se retrouver dans la panade alors que tout allait bien 5 minutes plus tôt. Alors ii faut agir juste et agir vite et ne compter que sur soi.La balise et les secours c'est bien mais ça empêche pas de geler ou de couler en moins d'une heure....

20 nov. 2015
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En parfait accord avec toi.

20 nov. 2015
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putaing cong on va y venir, bientot un consensus :bravo:

20 nov. 2015
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Ouaip, comme d'hab.
Un bon consensus avec de bons vieux lieux communs.

20 nov. 2015
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Ce fil est vraiment jouissif. J espère bien qu il n y aura pas consensus.
Tribal, observateur de l onu. :doc:

20 nov. 2015
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c'est pas des lieux communs, j'ai des temoins !!!!

20 nov. 2015
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Témoins de quoi? De ton manque d'humilité? De tes certitudes?
En navigation comme dans la vie, je suis plutôt dans le doute.
Et pour le moment, au moins sur le plan de la navigation, ça ne m'a pas trop mal réussi.
Sur ce, je laisse tomber, on va pas y passer la vie.
On n'est pas d'accord. Point.

26 déc. 2015
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Bonjour à tous,
Je découvre cet articles et voudrai relancer le débat sur la responsabilité du skipper, bien sur ont ne peut pas jugé sur ce que l'ont ne connait pas et puis quand il y a un bouton stop ça doit être tentant d'appuyer dessus, bref chacun fait comme il peut, mais abandonner son navire et mettre la vie des autres navigateur en danger ça c'est irresponsable je ne connais pas de bateaux qui aurait des vannes qui ne permettrait pas de le faire couler, et si ont n'est pas préparer pour cela dans ce cas on reste à bord. il m'est arrivé de me retrouvé face à un bateau fantôme une nuit heureusement il faisait clair mon équipier a pu le voir à temps. Pour ce qui est du cata dans le naufrage à la même date il me semble qu'ils avait un routeur par conséquent prendre la météo ne suffit pas toujours . Pour ce qui est des diplômes je connait des skippers avec permis hauturier qui ont appeler au secours par force 6 , ce n'est pas un diplôme qui fera le navigateur, par contre je suis pour l' obligation de base, comme connaitre la marche a suivre en cas d'abandons du navire. car la sécurité des autres ne doit pas venir de sa propre initiative mais d'une obligation l'égal. Pour ce qui est de sa propre sécurité je suis contre toutes obligations car une législation pourrait être inférieure à ce que le chef de bord aurait prévu, ou prendrait comme décisions.

26 déc. 2015
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J ai passé le permis B hauturier moteur sur la Seine !!!!!!!

27 déc. 2015
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Bonjour,

Oui c'est comme cela en général que l'on passe son permis hauturier, c'est pourquoi je ne l'ai pas passé, un ancien formateur est mon voisin de ponton je suis toujours surpris qu'il me demande des conseil pour pouvoir naviguer seul.

27 déc. 2015
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oui donc en quoi est ce surprenant que le skipper archi nul disposant d 'un permis moteur sans valeur appelle sa maman à force 6 ?

27 déc. 2015
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j'avais passé le permis pour skipper une guy couach sinon je venais de faire la Bretagne la corse a la voile pure en requin don je n'attendais rien du hauturier ..

27 déc. 2015
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Juger dans son fauteuil!!

27 déc. 2015
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je us dans mon fauteuil, pk
mais ayant du porter secours au gars qui m a fait passer mes permis cotier et hauturier, ils me les fallait cf je fais aussi du bateau à moteur, je peux dire que c est la mer qui fait le marin

27 déc. 201527 déc. 2015
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Pour avoir navigué sur tous type de bateaux, j'ai souvent eu l'impression à tord ou à raison que les équipages des bateaux chers (Swan par exemples) ont une probabilité plus importantes de mal supporter le manque de contrôle. Notamment celui lié aux aléas d'un fort coup de vent. Plus on monte dans l'échelle des revenus/patrimoines, plus la perte de contrôle sur les choses/humains est difficilement tolérée et le stress qui résulte de cette perte partielle de contrôle est élevé. Il ne me semble pas voir dans cette vidéo un voilier suffisamment endommagé pour l'abandon ni une mer totalement démontée.

28 déc. 2015
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Un petit bémol quand même : en ce qui concerne les Swan classiques (Sparkman & Stephens), ce sont avant tout des bateaux de passionnés, exigeants en entretien et en manœuvre.
C'était le cas pour ce Swan 44.
Pour avoir côtoyé beaucoup de proprios de ces bateaux, la grande majorité sont d'excellents marins qui sont raide dingues de leur bateau et en assurent l'entretien courant eux-mêmes.
On est loin du cliché du "yachtman" oisif, exigeant et consommateur de confort...

28 déc. 201528 déc. 2015
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c'est sur le plus riche est moins tolerant a l'inconfort et au danger potentiel , a moins que ce soit son mode de vie..mais je n'en dirai pas plus , je suis assez mal vu a ce sujet, mais je suis sur que les resultats d'une etude statistique accident- abandon / niveau de vie serait surprenants

28 déc. 2015
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ar exemple le createur de Virgin et ses exploits en ballon a haut risque ou steve fossett ou le proprio mexicain de Sayula vainqueur de la premeire whitbread !!!!!!!!!!!!!!!!!
parfois les bornes des limites sont dépassées

28 déc. 2015
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Salauds de riches !!!
Faudrait tous les tuer, ils se croient tout permis, même faire du bateau ...
Mayko, ça tourne a l’obsession tu es atteint de melanchonite aiguë, il faut te faire soigner d'urgence!

28 déc. 2015
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chacun ses obsessions , les miennes ne sont pas pires que les autres,..et ce n'est pas de m'obsession mais de la perceverance, et aussi un petit jeu malsain :reflechi:, souvenons nous de la chanson de brassens :policier:
Mais vous serez tous exités quand on vous soumettra es obligations financieres. Ce sera comme l'ecologie, la chose a 50 ans mini et ca ne devient grand public que maintenant. comme je l'ai souvent dit la prochaine etape est "obligation que le bateau ai moins de 20 ans '(par ex), greement moins de 10 , construit par un chantier et non modifié par un non pro agréé"..ce jour la vous rigolerez moins :oups:

28 déc. 2015
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La prise de risque que suppose la création d'une entreprise ( et donc la capacité a s'enrichir ), le fait de supporter bcp d'aléas, d'inconnues, d'obstacles rend cette hypothése trés hasardeuse.

28 déc. 2015
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Je suis ni psychologue ni psychanalyste mais cette description comportementale des personnes á hauts revenus me laisse pantois.

28 déc. 2015
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Je vois mal un pêcheur du tiers monde, sans AIS, tel sat et poste de secours à porter d'hélicoptère, venir ici nous conter son aventure.

28 déc. 2015
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et le marin sympathique avec son chat qui a abandonné son bateau en alaska ? IL était riche ???
je crois que dans certaines situations l’instinct de survie facilité par la technologie entraîne la multiplication des appels au secours

28 déc. 2015
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Il a enormement panique bien qu Il ait une Grosse experience

29 déc. 2015
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Je ne juge pas je repondais au delire de mayko.riche ou pauvre on panique !

28 déc. 2015
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lui a mon avis il faut se poseer quelques questions, j'ai parlé en privé avec un de mes amis du forum ( anonyme je ne suis pas delateur) qui est du meme avis

28 déc. 2015
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le loustic en question n'est plus vraiment un sans expérience, il était sur un voilier solide, je doute que sa demande de d'aide était car "il a un peu paniqué" ...

28 déc. 2015
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Je suis d'accord mais peut être qu'il y avait des raisons de paniquer tout simplement ?
Pour rappel, chacun d'entre nous juge (à sa maniere) sur des récits, des témoignages, des vidéos, nous n'étions pas dans la situation en question...
Je doute que tout ceux qui abandonnent leurs bateaux ne soient que des lopettes faisant le mauvais choix.

Jeanlittle, je ne m'adresse bien sûr pas à toi plus qu'un autre !

29 déc. 2015
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la n'est pas la question

28 déc. 2015
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La question essentiel est d'abandonner son bateau sans le coule, c'est la seul chose qui remet en cause la responsabilité du chef de bord, pour le reste on ne sait rien ont ne peut donc pas juger, par contre étant donner que le bateau est été retrouvé là il y a un manquement il faut ce mettre a la place de ceux qui non rien demandés et qui aurait pu faire naufrages a cause d'un irresponsable, c'est trop facile de prendre un hélicoptère pour rentrer au port en heures et en temps et attendre que le bateau rentre tous seul,il y a déjà assez de conteneurs balancer par dessus bord pour délester les bateau de commerce dans le gros temps.

29 déc. 2015
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Bonsoir,
100/100 d' accord avec Skipper312, je trouve que quand on prend la décision d' abandonner un bateau,, on devrait avoir l' obligation( au moins morale) de le couler et çà devrais aussi être valable pour les skippers de course au large!
Gorlann

29 déc. 201529 déc. 2015
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Pour nuancer mon propos ci-dessus qui a fait polémique. La capacité de résilience est une qualité importante qui permet de faire face aux épreuves de la vie. Un gros coup de vent par exemple. La résilience s'entraîne. la tolérance au chaos aussi. Un cadre de banque de haut vol à Paris sera probablement moins "entrainé" qu'une mère célibataire de faibles revenus vivant à Moscou par exemple. Pour elle la capacité de résilience et de faire face au chaos est primordiale, la mise à l'épreuve quotidienne. Le cadre de banque de haut vol sera par contre beaucoup plus à même qu'une femme de ménage mère célibataire de subvenir à l'achat et l'entretien d'un Swan 44. Pour rebondir sur ce qui a été écrit plus haut, le chef d'entreprise à lui aussi une grande habitude de gérer le chaos et, bien évidement, accepte le risque. C'est cependant un animal devenu relativement rare. Le rencontrer en mer est une chance. Donc en résumé, sur un bateau "cher", la probabilité d'y rencontrer des profils ayant une capacité de résilience moyenne/faible est à mon avis plus élevée que sur un bateau plus modeste. Sans oublier que c'est souvent le maillon le plus faible d'un équipage qui rend l'appel aux secours nécessaires. Ceci est mon expérience ayant formé beaucoup de monde à la voile. On ne peut pas être bon dans tout, encore heureux.

30 déc. 201530 déc. 2015
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réduire la psi d'une personne à ce qu'on imagine être son activité professionnelle....allez, je donne 1€ parce que c'est Noël, que l'€ a baissé, et que je suis d'un naturel généreux!

30 déc. 2015
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En toute modestie, je crois que c'est le chaos qui nous gère. Même les chefs d'entreprise ont compris que lorsque les choses les dépassent, il faut feindre de les organiser.

30 déc. 2015
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Les chefs d'entreprise comme tous les chefs de groupe depuis toujours, appliquent une règle fondamentale du commandement. Pour rester chef, en aucune façon un chef ne doit donner l'impression qu'il doute, puisque par définition le groupe attend tout du chef. Nous sommes des animaux grégaires, et vivons en troupeau, en meute, où un dominant donne la direction à suivre, un isolé n'ayant pratiquement aucune chance de survie.
Le service militaire étant alors obligatoire, autrefois les ingénieurs Grandes Ecoles terminaient toujours leur formation de commandement à l'armée.

29 déc. 2015
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he ben ...Pierre 3 ..t'es bon pour une chaire de psycho..

non je déconne : retourne au bar !

29 déc. 2015
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c'est assez brillamment exposé mais ça reste discutable, on dirait du nemo ...

29 déc. 2015
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J'y vais de ce pas y partager mes théories ;-).

29 déc. 201529 déc. 2015
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Il y a une règle de navigation anglaise dont je ne me souviens plus des termes exacts mais en gros elle dit que "one should climb UP in a life raft, not down".
En gros il faut monter sur une survie, pas y descendre. Donc on abandonne le bateau au dernier dernier dernier moment. Ces vingts dernières années, beaucoup de cas d'abandons "climb-down".

30 déc. 2015
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Bonjour à tous...

Vous croyez réellement à tout ce que vous racontez ??!! ou c'est juste pour faire comme les "experts" à la télé ?

Meilleurs année 2016. :lavache:

30 déc. 2015
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Excellent arnacosi !
Et oui,on a des experts en voile, en psychologie maritime et aussi en statistiques hazardeuses ;-)
Bonne année

30 déc. 2015
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Assez d'accord avec arnacosi.
Je m'explique: qui est sûr et certain qu'au pied du mur, sa réaction ne sera pas celle qu'il a reproché à d'autres?
Moi..pas!

08 juil. 2017
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Feriez mieux de naviguer un peu plus et parler moins.

08 juil. 2017
4

Alerte Troll !
Sur ce forum, on parle beaucoup des trolls, c'est une attaque rapidement utilisé au moindre message un peu trop naif.
Bon, ben, voilà, le message de Tramontane, CA, c'est un troll.
(indices : message très court, très insultant, contradictoire, sur un fil déjà polémique, avec bonus déterrage de topic)
Ne le supprimons pas, cela servira de formation aux utilisateurs, sur la conduite à tenir en cas de troll :
-> on ne réponds pas, on ne rebondit surtout pas sur sa provocation, on laisse faire, et on n'adresse pas la parole à son auteur (à la rigueur, on l’envoi à la cave)
Bon, là, je suis obligé de faire ce message, mais ce n'est pas pour répondre, c'est pour éduquer les autres)
Le troll, dégoutté de son échec, repartira dans sa grotte. Dans le cas contraire, il serait tenter de continuer à troller, ici ou ailleurs.

09 juil. 2017
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Le capitaine de ce navire a choisi de sauver son équipage, il n'y a rien d'autre à dire et c'est sa décision de capitaine seul maître à bord, c'est tout ce que je veux dire. Le reste, du bla bla de yacht club sortie annuelle par force 1....

09 juil. 2017
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Et j'insulte personne, je ne fais que relayé les Stats des capitaineries sur la moyenne des sorties des bateaux en France.

09 juil. 2017
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Un dernier mot : il faut être aussi très courageux pour en plus abandonner son navire et je sais par expérience que monter par une élingue dans un hélico genre Puma au-dessus de la mer en furie c'est pas de la tarte, ut être courageux
CA monsieur l'éducateur , c'est pour votre éducation à vous.

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