Etai à gorges

Bonjour,

Les solitaires du Figaro comme les ténors de la "course des iles" utilisent me semble-t'il un étai à gorges.

Mais comment font-ils pour s'en servir ? En l'occurence, c'est plutôt l'affalage qui doit être délicat.

Merci d'avance pour vos réponses.

Tiama

L'équipage
22 juil. 2013
22 juil. 2013
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Bonsoir,
ben déjà ,c'est un étai creux à deux gorges, une gorge dans l'axe, et l'autre décalé sur l'extérieur.
Alors le comment s'en servir, ben autant de marin, que de réponse, factorisé par les circonstances du moment, et le résultat à obtenir...
Autant acheter le manuel du régatier débutant que le réécrire ici...pas le courage désolé, mais certainement des personnes plus qualifié te répondront, ce que j’attends avec impatience.

22 juil. 201322 juil. 2013
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J'ai eu un étai de ce type sur mon Class 8 et j'en ai un sur mon Class 12. Cela marche plutôt bien MAIS

  1. le côté "facilité d'affaler" n'est je pense, pas ce qui dicte le choix des figaristes. Un étai creux est plus difficile à hisser et à affaler si on n'a pas le vent dans l'axe... mais il permet de faire du "voile dans voile" avec ses deux gorges et c'est sans doute cela qui les motive... A l'arrivée l'équipe est là...

  2. l'étai creux est un peu plus pénible pour les affalages de voiles sous spi par exemple... Il faut rabanter la voile puisqu'elle ne tient à rien et ce n'est pas toujours ce que l'on rêve de faire... mais à nouveau, j'ai vu de nombreuses photos de figaro avec spi et ORC ou Solent: facilité ou utilité, je ne sais...

  3. au port et en équipage "normal", un étai creux ne pose aucun problème. le "bout au vent" dure un chouïa pus longtemps mais rien de grave... en équipage réduit, c'est autre chose..

B.

23 juil. 2013
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Bonjour,

Une question de néophyte : Qu'es ce que du voile dans voile ? et quel est son intérêt ?

Seb

24 juil. 2013
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Merci pour les précisions!

23 juil. 2013
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Tu hisse le deuxième foc avant d'affaler le premier. Le bateau n'est jamais sans foc/génois. Donc n'est jamais arrêté lors du changement de voile.

Ca se faisait beaucoup en IOR quand il y avait des grands génois (150%) et qu'il y avait au moins 3 génois / 3 foc.

Maintenant, avec les textiles actuels, les faibles recouvrements, et les ris dans les solents, je ne sais pas si ça a autant d'intérêt, car le nombre de changement de voile d'avant a bien diminué.

23 juil. 2013
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Bonjour,

Merci pour vos réponses.

Je n'ai pas l'expérience directe des étais à gorges, mais je suppose que pour affaler, il est indispensable d'aller au pied de l'étai et de tirer sur la ralingue entre la "sortie" de la gorge et le point d'amure, après avoir largué la drisse. Peut-on se contenter de filer la drisse depuis le cockpit avant d'aller à l'avant (je suppose qu'à cause des frottements, le foc ne "descend" pas tout seul dès que la drisse est larguée) ?

En ce qui concerne les changements "foc dans foc", je suppose que cela ne pose pas de problème en solo si on combine la manoeuvre avec un virement de bord. Mais sans virer de bord, est-il vraiment envisageable (toujours en solo) de hisser un foc avant d'aller l'autre ?

Bonne journée

Tiama

23 juil. 2013
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Il y a combien de changement de foc sur une course ???

23 juil. 2013
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Une bonne douzaine de fois dans la nuit dans une course en baie de Quiberon par des acharnés, mais c'était il y a longtemps ...

23 juil. 2013
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Effectivement, en régate, on change rarement de foc ; mais en course côtière, cela doit être plus fréquent ...

23 juil. 2013
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pas d'accord, si tu fais une régate qui commence le matin...
T'as de grande chance de passer sous solent.
En tous cas tout dépend si équipage ou non. Si équipage alors étai creux sinon solo ou duo, etai avec mousqueton, c'est une formule ou tu n'es jamais embêté, et qui marche tout seul...pas de déralinguage, de voile qui peut partir à l'eau, de ralingue qui se coince ou qui sort des couilles de chat......
Si en plus c'est pour de la croisière, aucun intéret de mettre un etai creux, tu prends ton temps pour le changement de voile et tu seras jamais ennuyé...et au port avec du vent, c'est insupportable le bruit des vibrations même avec leur ptit fanion dessus...
Vers chez nous, je ne connais pas un seul régatier / plaisancier qui pratique solo ou équipage réduit avec un étai creux.

23 juil. 201323 juil. 2013
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Je confirme, il faut un equipier a l'avant pour affaler et rabanter (ou utiliser l'araignee).
Le virement de bord est toujours plus rapide que de hisser ou affaler sous le vent, et les voiles ne raguent pas sur le balcon. Si tu est au pres sur une banane un rapide contre bord pour suffit, au debride en cotier/hauturier, c'est une autre affaire...
Pour le changement de voile, ca depend, des que tu arrive a la limite basse ou haute du range de ta voile il faut changer (genre leger de 0 a10' medium de 10 a 18, solent 18 a 24, etc... ).
Sur une banane tu essayes de trouver la voile moyenne pour le vent prevu, mais vaut mieux reduire que flinguer une voile.
Hors equipage et gros niveau les mousquetons paraissent plus faciles.

23 juil. 2013
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Petite question : qu'appelles tu une "araignée" ?

23 juil. 2013
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Deux elastiques courant du pied du balcon avant a celui du premier chandelier avec un crocher plastique (un de chaque cote)
Ca permet de rapidement plaquer le genois au pont en faisant une sorte de toile d'araignee et eviter que la voile maintenant sortie de sa gorge ne se fasse la malle.
C'est beaucoup plus rapide et simple que rabanter dans la piaule pour l'equipier d'avant.

23 juil. 2013
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Merci pour la précision !

24 juil. 2013
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en pratique cela sert effectivement a faire foc dans foc ou take change, ca sert encore pas mal en IRC mais plutot sur des courses assez longues hauturiere ou semi hauturiere car sur des petits parcours le temps de la manoeuvre est trop important pour y gagner quelque chose et l'ont prefere naviguer surtoilé et attendre le prochain bord de portant pour changer de voile d'avant

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