est-il possible de faire le Havre à Agon-Coutainville en gardant la règles des 6 miles ?

Bonjour,

est-il possible de faire le Havre à Agon-Coutainville en gardant la règles des 6 miles ?

pas trouver d'info dessus je dois aller chercher une carte maritime mais dans l'attente quand pensez-vous ?

L'équipage
08 juil. 2013
08 juil. 2013
0

Dans l'attente d'aller chercher ta carte, tu peux consulter là :

www.navionics.com[...]/webapp

08 juil. 2013
0

En théorie oui, en jouant des marées pour entrer dans les ports, en pratique ça risque de prendre des jours.

08 juil. 2013
0

ça à l'air payant faut aller sur la demo ?

08 juil. 2013
0

ok vu dessus je zoom

08 juil. 2013
0

Oui.
Oui mais...
dans ce style de parcours ce n'est certainement pas la restriction des 6 milles qui est le plus à redouter.
Si les autorités te voient traverser la baie de Seine, virer le raz de Barfleur, enquiller le raz Blanchar et dévaler le canal de la déroute...
Bonne formation à coup sur.

08 juil. 201308 juil. 2013
0

Ça le fait même avec Thàn phô Hô Chi Minh et Capetown... :acheval:

08 juil. 2013
0

NON!
Il faudrait des distances maximales de 12 milles entre deux abris successifs.
Mais la plupart des ports sur la route ne sont pas accessibles à toute heure et ne sont donc pas nécessairement des abris à une heure "H".
C'est surtout difficile à gérer dans ce sens, avec la marée descendante. On peut s'en tirer à peu près jusqu'à St Vaast en calculant ses sauts de puce. mais St Vaast Cherbourg sort des clous et encore plus la suite.

08 juil. 2013
0

Il y a Barfleur entre St Vaast et Cherbourg, et des mouillage sûres comme Montfarville.

08 juil. 2013
0

Personnellement, je ne le ferais certainement pas.
Mais en la jouant fine avec les marées, avec une météo durablement favorable et avec un bateau qui peut échouer et/ou beacher, cela semble théoriquement possible, au moins jusqu'à Portbail. Mais cela prendrait beaucoup de temps de tout façon.

08 juil. 2013
0

oups ca fait peur !
je débute et je viens de prendre un bateau 6,8 m antares avec 115 cv et je voulais prendre la copine et le bébé de paris à aragon containville !!
ca à pas l'air simple sachant que je peux mettre 5-6 jours si besoin

08 juil. 2013
0

Avec un bateau qui va à 25 nds, ça change tout; sur une marée tu peux rejoindre 3 ou 4 ports.
Par exemple le Havre-Grandcamp, Grandcamp-Cherbourg, Cherbourg-Agon en faisant une halte à Dielette.

08 juil. 2013
5

Zethun nous dit qu'il est débutant et tu indiques ces "possibilités". Pratiquer le second degré vis à vis d'un débutant ne me parait pas très responsable car il peut prendre tes "conseils" pour argent comptant.
Et si ce n'est pas du second degré, c'est le pousser à l'imprudence!
Ne pas oublier "moins de 6 milles d'un abri".
Pour un débutant, il vaudrait mieux qu'il fasse ses premières armes en baie de Seine. Faire le tour du Cotentin et redescendre de l'autre côté, c'est une autre affaire, avec en plus le raz de Barfleur et le raz Blanchard qui demandent tout de même une expérience certaine pour ne pas s'y risquer avec risques qui peuvent être importants.
Outre la question des 6 milles, je déconseillerais formellement ce trajet à un novice. Mais je ne navigue dans ces eaux que depuis une petite quarantaine d'années et je ne vois peut être pas bien les choses.

09 juil. 2013
0

Sans compter que l'entrée du Havre de Regnéville ( abri d'Agon) est l'entrée la plus compliquée que je connaisse...

08 juil. 2013
0

Ça le fait en 2 étapes; Le Havre-Cherbourg, Cherbourg-Agon.

08 juil. 2013
0

Bien d'accord avec toi.
Lors de mon premier post, je n'avais pas noté que Zethun est débutant, ni que son bateau est une vedette, ni qu'il serait avec femme et enfant en bas âge.
En substance, je cherchais à le dissuader, sans dire pour autant que c'est définitivement impossible, par exemple par très beau temps et en étant accompagné par une personne expérimentée, par exemple.
.
Mon deuxième post était plus pédagogique et visait a lui expliquer plus précisement les difficultés que tu avais commencé à évoquer.
.
Je persiste à lui déconseiller de le faire.

08 juil. 201308 juil. 2013
0

Certains ports ne sont accessibles qu'à marée haute et difficilement (Goury, par exemple), ce qui contraint à ne naviguer que quelques heures par marée.
Certains sites ne peuvent être considérés comme des abris que par certaines conditions météo (les Marcouf ou l'anse du Brick, par exemple).
Le tour du Cotentin demande une bonne expérience de navigation en raison des nombreux rochers qui bordent la côte, des courants et de l'état de la mer.
Enfin, the last but not the least, penser au ravitaillement en carburant qui n'est pas possible partout.
.
Ceci dit, en première analyse cela ne paraît pas totalement infaisable par bonne météo (mais peut-être pas tout-à-fait jusqu'à Agon-Coutainville). À étudier de très près et à ne pratiquer qu'avec une grande prudence.

08 juil. 2013
0

Oui, d'après la carte publié dans Voiles et Voiliers lors de l'extension à 6 miles d'un abri...

A la question : quand pensez vous ? un peu tout le temps... :heu:

08 juil. 2013
1

Cette carte est idiote car elle ne tient pas compte des heures d'accès possibles. Autre exemple, elle indique si je me souviens bien, que c'est possible entre Le Havre et Fécamp alors qu'il y a 25 milles au plus court et entre deux le terminal pétrolier d'Antifer qui nous est interdit et n'est donc pas un abri.

08 juil. 2013
0

Bonsoir. Le plus gros danger sur ce type d'embarcation est hormis la panne sèche, la panne moteur ou un orin de casier dans l'hélice et la puissance du moteur n'y pourra rien.
A ne pas tenter quand on est novice et même avec une quarantaine d'années dans le coin, on n'est pas à l'abri.

08 juil. 2013
0

en clair faut oublier !
ou sinon demander a un copain qui fait du voilier de faire avec moi la partie mer et de laisser la famille faire le havre jusqu'à la destination en voiture ?!

08 juil. 2013
0

C'est à peu près çà. Une possibilité est de mettre le bateau sur remorque jusqu'à la Pointe d'Agon mais là encore , il faudra apprendre les bancs de sable qui bougent sans cesse.
Pas simple la navigation dans ce coin.

08 juil. 2013
0

Si tu es entièrement débutant, il faut oublier.
Autrement, les seules difficultés sont de savoir prendre une météo sur 6 heures, faire une route avec 4 ou 5 points tournants, et adapter ta vitesse pour réglementairement arriver aux approches de Carteret à PM-3,5 et St vaast autour de la PM.
Un marin te fait ça dans la journée.

09 juil. 2013
0

sinon mettre une annonce pour trouver une aide du havre a l'arriver contre un peu d'argent !!!

09 juil. 2013
0

Ce n'est même pas la question puisque tu es en dehors des règlements!

09 juil. 2013
0

Excusez mon ignorance...

6 milles d'un abris??? D'où vient cette restriction? Est-ce que c'est général pour toutes catégories d'embarcation?

En voiler, 6 milles c'est plus ou moins une heure de route tandis qu'à 25 nœuds ça se fait en quelques minutes.

Est-ce que chez vous la météo est à ce point changeante pour que ce soit pertinent de rester à tout prix à moins de 6 milles d'un abris?

Il me semble qu'en mer, les dangers ce sont les cailloux, pas l'eau. À moins de 6 milles il y a plus de cailloux qu'au large.

J'ai du mal à comprendre la pertinence de ce règlement. :tesur: :alavotre:

09 juil. 2013
1

Les 6 milles viennent d'une vieille loi du 19eme siècle qui correspond à la portée des canons lance-toulines de l'époque.......
Blague à part, ça correspond à peu près à la portée d'une vhf portable et celui du réseau téléphonique, à part ça je ne vois pas.
Mais il est vrai qu'il vaut mieux se casser le bras sur une Targa 31 que sur un Baroudeur.

09 juil. 2013
0

Si c'est vraiment "la SNSM qui, compte tenu de ses moyens et délais d'intervention a demandé et obtenu cette limite de 6 milles" c'est méconnaitre la réalité du sauvetage .
En effet, à un pourcentage écrasant ce sont les hélicoptères, souvent de la Sécurité Civile, qui effectue une action de sauvetage le plus rapidement.

09 juil. 2013
0

Pour ma part, je parle de sauvetage ... L'assistance est tellement large ... Dans le secteur de Senéquet à Fréhel, la SN Sauvetage en M n'est jamais intervenue dans l'urgence pour sauver des vies... Mais cela est un autre sujet dont nous reparlerons j'en suis sur...

09 juil. 2013
0

Lors de l'élaboration de la nouvelle réglementation, cela fut fait en concertation avec notamment les acteurs de la chaîne de sécurité, CROSS et SNSM.
Pour autant que je me souvienne, l'avant projet gouvernemental prévoyait 10 milles et c'est notamment la SNSM qui, compte tenu de ses moyens et délais d'intervention a demandé et obtenu cette limite de 6 milles qui me semble raisonnable.
Pour Tournesol, lorsqu'un bateau à moteur a une avarie importante, il est dans la même situation que le voilier. La question n'est pas la durée du trajet pour rejoindre un abri lorsque tout va bien à bord mais pour porter secours à un bateau qui en a besoin.

09 juil. 2013
1

Quand je lis le blog du CROSS JOBOURG, ce sont au contraire majoritairement les canots de la SNSM qui interviennent. Les hélicoptères de la Protection Civile ou de la Marine Nationale n’interviennent que lorsqu'il y a nécessité de recherches ou d'évacuation d'un malade ou blessé. Mais évidemment dans les interventions de la SNSM, il s'agit très souvent d'assistance plutôt que de sauvetage et c'est de cette réalité aussi qu'il fut tenu compte. Cette demande des 6 milles de la SNSM avait été largement publiée à l'époque. Quant à moi, je ne prétends à aucune compétence dans ce domaine.

0

Une tentative de réponse :
Ce n'est pas, je pense, la distance en elle même qui est significative mais plutôt la réflexion qu'impose cette réglementation.

La notion d'abri est fondée sur le résultat et non sur les conditions (Article 240-1.02 de la division 240 §19) : "Abri : tout lieu où un navire peut soit accoster soit mouiller en sécurité."

Il est clair que cette notion va dépendre du navire, de la météo, de la marée, des courants, de la date, de l'heure etc...

du navire : un quillard ne pourra approcher une plage pour mouiller en sécurité alors qu'un dériveur le pourra sur cette même plage,

de la météo : un abri situé à 6 milles avec le vent dans le nez, représentera une distance d'une dizaine de mille pour un voilier qui tire des bords, distance parcourue dans la douleur et une insécurité accrue.

de la marée : un abri sur nos mers à marée peut ne plus en être un durant quelques heures à marée basse.

des courants : parcourir 6 milles à contre courant représente bien plus de chemin a parcourir sur l'eau.

de la date : ce qui peut être un mouillage sûr par une chade nuit d'été peut être un congélateur mortel l'hiver.

de l'heure : un abri non balisé peut être accessible de jour et inaccessible la nuit.
etc...

A mon sens, mais cet avis n'engage que moi, il me semble que l'esprit de ce règlement est d'imposer au "c'qui peur" de se poser ces questions et que, au-delà de la rigueur centimétrique (surtout destinée à ce que tout navigateur côtier ait le droit de rejoindre, quand c'est possible, les iles côtières françaises) c'est la réponse qui leur est apportée qui est attendue.

Je vois mal sanctionner un marin qui saura répondre que, son abri de repli est ici (sur la carte) pour telle et telle raison alors qu'il me semblerait normal de tancer l’inconscient qui ne serait pas en mesure d'apporter une réponse sensée. :litjournal:

09 juil. 2013
0

Et la mer peut être dangereuse même par beau temps...
3 plaisanciers disparus (éjectés ?) d'un semi-rigide entre Chausey et Cancale dimanche après-midi. :-(

09 juil. 2013
0

"Ce n'est même pas la question puisque tu es en dehors des règlements!"

l’idée c'est de trouver une personne comme pilote qui connait la région et idéalement qui à son permis hauturier !

09 juil. 2013
0

Tu es dans la réglementation.

Il te faut partir du Havre à PM-3, de cette façon tu peux rejoindre tous les ports sur ta route jusque Cherbourg, voire Dielette si tu peux monter à 30 noeuds.
Si tu repars de Cherbourg, il te faudra juste calculer ton départ pour arriver devant Goury vers PM-3
A Diélette, tu peux faire le plein et la sieste. Au lieu d'entrer dans Dielette tu peux en profiter pour passer quelques heures à Aurigny.
Ensuite, tu calcules ton départ pour arriver devant Carteret à partir de PM-3,5 et tu descends tranquillement.
Le seul "point noir", c'est le havre de St Germain. Il ne me semble pas qu'il y ait une cale, tes passagers devront se mouiller les pieds s'ils veulent débarquer.
Voilà ça peut te sembler compliqué, mais avec les explications de ton "pilote", ça va te sembler moins obscure.
Vous restent plus qu'à fixer le bon coefficient de marée avec la belle météo, et non la date en fonction de ton planning.
Pour la remontée, c'est plus simple, les horaires des marées "se décalent" avec toi.

09 juil. 2013
0

Oui, mais tu devras également avoir à bord l'équipement de sécurité correspondant à une navigation au delà de 6 milles d'un abri.
Contrairement aux affirmations de Frablo, je maintiens qu'il est impossible de faire ce périple en respectant la limite des 6 milles avec quelques passages difficiles.
mais enfin si tu es prêt à prendre des risques et à les faire prendre aux tiens, c'est ton problème, ce n'est pas uniquement un risque de prendre une prune. La mer, surtout dans ces coins là, c'est du sérieux!

09 juil. 2013
0

Bien qu'il semble que c'est possible par bonnes conditions en respectant la règle des 6 miles, c'est typiquement le genre de parcours où les connaissances du permis hauturier sont utiles, ainsi que certains équipements plus de 6 miles.

09 juil. 2013
0

Non, surtout la connaissance de la mer.

09 juil. 2013
0

Cela va de soi.
.
Mais calculs de marée, calcul de route avec courant, déviation, déclinaison, etc.
Harnais, fusées, fumigène, matériel pour faire le point, VHF, annuaire des marées, etc.
Tout ça, bien que non obligatoire strictement, me semble personnellement nécessaire dans ce cas.

09 juil. 2013
0

S'il est risqué de prendre la mer pendant 6 ou 7 heures, en partant du Havre et en faisant escale à Cherbourg ou Dielette, il serait temps qu'il se trouve un autre loisir.
Concernant le prune, il a certainement plus de chance d'en prendre une dans la rade de Cherbourg ou devant Le Havre pour un extincteur ou un gilet hors norme, que sur la côte Ouest pour navigation au delà de 6 milles d'un abri, ce qui à ma connaissance n'est pas arrivé aux navigateurs passant devant un port en eau.

09 juil. 2013
5

Zethun nous a dit être débutant et je subodore un permis récent, qui n'est jamais qu'un permis de manœuvrer avec quelques bases théoriques de navigation. Il envisage de partir "avec la copine et le bébé". La copine est vraisemblablement encore plus novice que lui. Quant au bébé...
Voici donc un débutant qui vient sur ce forum car il a la sagesse de se poser des questions sur un périple envisagé.
Je pense que dans un tel cas, la responsabilité des "anciens" est de lui fournir informations et conseils raisonnables et non de le pousser à contourner les règles par des artifices divers.
De surcroit, il y a au minimum deux passages délicats, Barfleur et Blanchard qui peuvent être parfaitement anodins par petit coefficient et pas de vent, mais aussi se révéler infranchissables dans d'autres conditions, ce qui nécessite quelque expérience, ne serait-ce que pour évaluer la situation.
Par exemple pour le Blanchard, il risquerait de s'emmancher dans le Gros du Raz, pour redescendre vers Diélette, la plus mauvaise solution en l'espèce!
Quand il aura acquis de l'expérience, il pourra envisager "de prendre la mer pendant 6 ou 7 heures".
A mon avis, il faut plutôt encourager notre amis à faire son apprentissage progressivement et non à se lancer dans une expédition aux limites qui pourrait se terminer mal ou ecoeurer tout l'équipage.
Je pense faire partie de deux qui connaissent relativement bien ce secteur et je sais ce que l'on peut y rencontrer comme difficultés.

09 juil. 2013
2

C'est vraiment n'importe quoi!
Cherbourg Diélette = 27 milles!!!
A part Omonville La Rogue entre deux, il n'existe aucun abri et c'est en plein dans le Raz Blanchard! Quant à Goury, l'accès est en plein milieu des cailloux et par mauvais temps ou faible visi, à éviter absolument!
Vouloir suggérer à notre ami un numéro de trapèze volant (et sans filet en plus!) dans ce coin ne me semble pas être l'attitude la plus responsable.
Désolé de me fâcher ainsi, mais comment réagir autrement devant de telles affirmations?.

09 juil. 2013
0

Je ne doute pas que tu sois un expert éminent de la navigation dans cette zone, bien que ton profil ne soit pas renseigné, sans doute par modestie.
Goury, port d'échouage à l'accès difficile ne peut être un abri que par grand beau temps et marée haute. Ce n'est pas la cartographie électronique qui permettrait un accès plus facile!
Port Braye est en dehors de la limite des 6 milles puisque c’est la question initiale.
La question n'est pas d'éviter tous les ports avec des cailloux à l'entrée mais d'identifier ceux qui peuvent être qualifiés d'abris.
Bien sûr qu'entre Cherbourg et Diélette, je ne m'amuse pas à faire des escales, mais ce n'est pas toujours possible par la route la plus directe par le Gros du Raz qui peut s'avérer infréquentable, ce qui nécessite d'aller chercher le milieu du passage.
Ce trajet envisagé par Zethun ne me semble pas insurmontable en soi, mais il est question d'un débutant et d'un armement de sécurité <6milles et c'est cela qui me préoccupe.
S'il se fait accompagner par un skipper sérieux, cela peut faciliter les choses sur le plan technique, mais il sera tout de même en dehors des limites!
Quant à ton avant dernier paragraphe, il est au minimum non acceptable. J'ai pratiqué des entrées sans visibilité et dans le mauvais temps (Aurigny notamment) à une époque où les aides électroniques (Decca, GPS) n'existaient pas encore et où on tentait de se faire aider par une gonio plus qu'hésitante. Par ailleurs, je peux t'expliquer les côtes anglaises jusqu'aux Scillys!

09 juil. 2013
1

Habituellement dans un port à échouage, il y a de l'eau à la pleine mer et c'est sec à la basse mer, à moins que quelque chose m'échappe. Il est évident pour tout le monde qu'entre les deux, c'est variable...
C'est sur que Port Braye est un abri, mais si on part de deux abris certains à toute heure Cherbourg ou Omonville, on est hors limite et ne peut donc joindre Port Braye sans sortir des 6 milles. Goury ne sera un abri que si les conditions (hauteur d'eau et surtout conditions de mer) permettent d'y accéder et quand on vient de Cherbourg (sortie à la PM de CH), il n'y a probablement pas d'eau pour entrer à Goury, donc pas un abri à ce moment, avec des abords particulièrement difficiles, donc inaccessible à un débutant ou a quelqu'un qui n'est pas un pratique de ces lieux.
Il faut vraiment être devin pour comprendre ton parcours, encore que ce ne soit pas là le propos de ce fil.

10 juil. 2013
1

C'e'est tout de même extraordinaire de recommander Goury comme abri, sous prétexte qu'il reste un peu d'eau au bout de la cale à marée basse par coeff. de 80!
Goury est tellement un abri qu'il n'est répertorié ni dans le Marin Breton, ni dans le Livre de Bord (sauf éventuellement édition récente que je n'ai pas en main), ni dans le Reed's, ni dans l'Imray!
Accès particulièrement délicat au milieu de courants et cailloux, pratiquement pas de protection!
Un peu plus bas, Diélette avec peu d'eau devant, délicat par mauvais temps, les fonds aux abords de l'entrée et dans l'avant port sont au dessus du zéro des cartes. Quant à Barneville Carteret, le chenal assèche de 4m (excusez du peu!), les deux ne sont donc pas des abris à toute heure et il faut bien calculer pour arriver au bon moment.
A la portée de n'importe quel débutant, certainement!

09 juil. 2013
0

Même avec un skipper, on sort assez largement de la limite des 6 milles qui était la question initiale.
Une vitesse de croisière de 25 à 30N est tout de même assez rare et on ne peut compter là dessus pour sauter par dessus les règlements et les limites imposées par la mer.

09 juil. 2013
0

Je me permets de rappeler la question initiale :
"Est-il possible de faire le Havre à Agon-Coutainville en gardant la règles des 6 miles ?"
A priori, la réponse est oui dans certaines conditions de marée et de météo. Ceci sans être en infraction, du moins jusqu'à Portbail.
.
Si la question est "Est-il souhaitable qu'il le fasse dans les conditions décrites dans son post "Oups ça fait peur !", la réponse est non, bien évidemment.
.
Personnellement, je lui souhaite de pouvoir le faire en étant accompagné par un "instructeur" et par bonnes conditions. C'est quand même une bonne occasion d'apprendre la mer.
Ceci dit, c'est aussi faisable par la route ...

09 juil. 2013
0

Omonville, Goury et Aurigny, ce qui nous fait 3 abris.
Ce qui te semble insurmontable est pratiqué tous les jours par d'autres.
Si on commence à éviter tous les ports avec des cailloux à l'entrée, tu peux oublier pratiquement tous les ports de la Manche Ouest et de Bretagne.
Fini de temps de la marine avec des cordages en chanvre, le temps où il fallait un pilote pour se frayer un passage entre les perches en bois. Il y a à présent du balisage, des cartes très précise et cerise sur le gâteau de la cartographie électronique.
Alors si faire Cherbourg Dielette ça t'effraie, je comprends mieux ta réticence de faire la tour de la Manche.
N'oublions pas que notre ami compte aller d'un point à un autre, accompagné d'un "pilote" ou skipper, et non visiter tous les ports du coin.

09 juil. 2013
0

Le port de Goury est un port à échouage. Sachant cela, pourrais tu m'expliquer par quel phénomène il y a de l'eau à pleine mer, puis soudain plus d'eau, ce qui le rend alors inaccessible...
Il se trouve que je suis déjà allé à Goury, en bateau, et très souvent en vélo (je déconseille) pour avoir travaillé dans une tour que tu cites souvent, à quelques centaines de mètres au dessus.
Donc de mémoire, je n'ai pas le pilote côtier comme source, il y a au moins de l'eau pendant 4 heures, et je ne pense pas me tromper en disant que pour un navire qui cale 1m, il y a de l'eau pendant 6 heures, mais en restant prudent, n'allons pas au dessus des +-2 heures de PM pour un port aussi dangereux que tu le dis.
Maintenant que le décor est planté, il y a 10 milles entre Port Braye et Goury, ce qui fait bien d'Aurigny un abri puisque c'est un port en eau profonde.
Concernant ton dernier paragraphe, on ne va pas jouer à la plus grosse, mais sache que j'ai connu les début des GPS (SAGEM ou BEN pour ceux qui auront compris mon parcours) à 1 ligne, qui n'était utilisé que lorsqu'on ne pouvait sortir le sextan.
Quant à la dernière phrase, ça a surement dû faire sourire ce qui me connaissent ou fait le rapprochement au vu de ce que j'ai dit précédemment, mon fil étant made in Scillys...........

09 juil. 2013
0

Ah tu me rassures, au vue de tes explication précédentes, j'ai cru qu'il y avait un phénomène local qui empêchait l'eau de monter avant la pleine mer.
Lorsqu'on a un navire qui va à 25 ou 30 nœuds, on ne s'occupe pas des courants lorsqu'on a un timing à respecter. Mais si tu veux sortir à la PM de Cherbourg, Goury étant à 15 milles, je te laisse calculer l'heure d'arrivée...
Nul besoin d'être devin pour faire comprendre un tel parcours; une formation maritime correcte et un peu de sens marin suffisent.

10 juil. 2013
0

C'est tout de même extraordinaire déformer ainsi mes propos et faire semblant de ne pas comprendre.
Je n'ai pas recommandé Goury, j'ai dit que c'était un abri à certaines heures de la marée, et je l'ai encore moins invité à y aller manger une crêpe.
Au vue de tes recommandations de routes dans le coin, qui sont souvent au degré près celles des bouquins que tu cites, j'avais bien compris que tu étais pas beaucoup sorti des sentiers battus.
Alors on va les prendre dans l'ordre. Est tu déjà allé dans le port de Quinéville ? dans le port de Barfleur ?? dans le port de Lévy, dans le Port Racine, dans le port de Goury ?? Tous ces lieux pourtant non cités dans tes bouquins sont des abris lorsqu'on sait calculer une hauteur marée.
La vie de marin ne consiste pas à visiter les yachts club et noter les douches.
Ah, la Manche Ouest est vraiment mal foutue, y a plein de port qui assèchent. Quand on enregistre jusque 13m de marnage, ce n'est plus aussi surprenant. En plus l'été ils sont exposés au vent dominant. Et pourtant, il y a des centaines de plaisanciers qui y ont leur bateau. Si tu ne veux pas avoir à gérer les marées, va naviguer en méditerranée, tu peux sortir et entrer comme tu veux, et contre un billet de 100€ ils vont te donner le code des douches et du Wifi.
Enfin Carteret. C'est vraiment pas de bol pour toi, je connais un peu la Manche Ouest, et un peu plus Carteret pour y avoir habité mes 16 premières années.
Donc tu me dis que ça assèche à 4m, peut-être je n'en sais rien. Je crois comprendre que la sonde est positive de 4m. Prenons l'horaire de marée de ce jour. A basse mer, nous avons 2m. Ah mince, il manque encore 2m, c'est donc vrai il n'y a pas d'eau à marée basse à Carteret. A pleine mer, nous avons 10m. La vache, 8m de marnage pour un coeff de 79, ça cause. Donc si je ne me trompe pas, ça nous fait 6m d'eau à pleine mer, et 1 à mi-marée, 3 heures avant le plein, la raison pour laquelle j'ai conseillé au skipper de notre ami d'être à PM-3 devant Carteret. Pour les faibles tirant d'eau, vous pouvez même débarquer du monde à 4 heures +-PM, ce qui laisse 16 heures par jour pour débarquer du monde, effectivement, il faut bien calculer son coup. Et à basse mer de petit coef, il y a de l'eau dans le bout de la digue à marée basse. C'est pas dans L'imray et autres, c'est un local qui vous le dit.
Attention, il y a Portbail juste dessous. On pourrait penser que les heures d'entrées sont les mêmes, il n'en ai rien. Il ne faut pas compter accoster avant pm+-2,5. Il y a un contre courant au ponton, un joli banc de sable, et c'est exposé aux vents dominants. En plus ce sont des sauvages, il n'y a pas de yacht club, et pas de wifi. Si toutefois vous décidiez d'y aller, j'espère que vous avez de la menthe à bord pour l'harbor master.....

Pour ceux qui prennent le fil en route, je rappelle qu'il s'agit de faire Le Havre Agon, en vedette, à moins de 6 milles d'un abri, et qu'il recherche un skipper pour l'accompagner. IL y a environ 6 heures de moteur à faire, et autant à glander au mouillage ou au port.

09 juil. 2013
0

Si je ne me trompe, il ne parle plus de descendre tout seul, mais avec un "pilote" voire même un skipper.
N'importe quel vrai marin est capable de faire une telle sortie, à fortiori avec un bateau qui a une vitesse de croisière de 25 à 30 nds. La seule difficulté étant de prendre une météo sur 6 heures, et de ne pas se tromper de jour pour les calculs de marée.

09 juil. 2013
0

La seule zone limite est Grandcamp à Quinéville, où il y a 12 milles.
Je te l'accorde, 30 nds c'est rare pour un voilier, beaucoup moins pour une vedette.
La vitesse ne sert pas à sauter par dessus quoique ce soit, juste à aller vite d'un point à au autre, sans subir la marée et attendre à 6 milles d'un port le temps qu'il se remplisse.

09 juil. 2013
0

Autre question au vu de vos réponses est :
comment trouver un skipper ? et combien cela peux couter ?
Pour les 6 miles j'ai un VHS intégré me manque un peu d'équipement que je peu acheter.

(pour la maman et le bébé je peux les laisser aux havres et demander à la famille de les prendre pour faire cela en voiture.

Partant de paris cela nous fait une croisière de 3 jours sur la seine.
je n'ai pas de remorque et le remorquage me semble cher pour une semaine en normandie

09 juil. 2013
0

"Pour les 6 miles j'ai un VHS intégré".

kesako ? un VHS intégré ?

09 juil. 2013
0

oui pas claire.
j'ai une radio, qui est pas une portative.

09 juil. 2013
0

J'avais un doute, renseignement pris, il y a de l'eau au bout de la cale même à basse mer jusqu'au coef de 80, au dessus ça assèche, ce qui en fait donc un abri pour ton embarcation à toute heure pour des coeff inférieurs à 80.
Il va s'en dire que puisque c'est un des endroits les plus dangereux du monde, si tu te plantes un hameçon dans le doigt, tu ne demandes pas à ton skipper de t'y emmener, tu vas à Dielette à 15mn plus loin.
Pour trouver un skipper, il a des bourses aux équipiers. Je ne pense pas que tu puisses rémunérer un particulier, aussi, tu peux lui rembourser ses billets de train et lui payer une bouffe le midi à Aurigny, ça peut t'aider à en ferrer un. Tu peux aussi lui proposer d'amener ta voiture sur Le havre, ton épouse ramenant la voiture sur Agon, ça arrange tout le monde.
Par contre, ne sois pas surpris qu'il te demande la facture de la visite du moteur. C'est en tout cas ce que je ferais sachant qu'il s'agit d'une acquisition récente.

09 juil. 2013
0

Bonsoir
Ayant "fait" les Anglo-Normandes en First 18, je confirme que ce type de navigation est 1) pour navigateur confirmé et 2) pour un bateau correctement armé et préparé. Surtout s'il est petit, ce qui est vraisemblablement le cas lorsqu'il s'agit de débutants.

09 juil. 2013
0

Laissons le déjà "descendre" la Seine entre les péniches et les portes containers, entrer en crabe dans l'écluse d'Honfleur, et on en reparle au calme.

10 juil. 2013
0

Je n'avais pas compris qu'il descendait la Seine.
Effectivement, c'est certainement plus dangereux que de faire le tour de la Manche.

10 juil. 2013
1

Je connais bien la Seine entre Rouen et l'estuaire.
C'est une magnifique balade, vraiment sans problèmes. A te lire, on a l’impression qu'on croise à chaque virage des porte conteneurs et barges diverses.
Il y circule effectivement de navires de commerce, les vraiment gros ne sont pas fréquents du tout,mais ce n'est pas un trafic intense et il suffit de serrer la rive droite en descendant et d'être attentif. Veiller VHF 73 est obligatoire.
Quant aux barges, il y a largement de la place et ce n'est pas un problème.
Je n'ai jamais vu "entrer en crabe" dans l'écluse de Honfleur qui m'est familière. Le seul point est qu'on doit naviguer à l'extérieur du chenal que l'on doit traverser avec un courant traversier pour approcher de l'écluse.
Quant à l'écluse elle même, on s'amarre sur des bollards mobiles dont j'avoue que la forme n'est pas des plus pratiques. Mais si on arrive entre PM -1h30 et PM du Havre en gros coefficients et PM - 30mn et PMdu Havre par petits coeff. , le sas est généralement grand ouvert et on passe directement, mais ce n'est pas garanti.
Alors, du point de vue de la simplicité, entre une descente de la Seine et une navigation à l'ouest du Cotentin, il n'y a pas photo!

10 juil. 2013
0

" Le seul point est qu'on doit naviguer à l'extérieur du chenal que l'on doit traverser avec un courant traversier pour approcher de l'écluse. " C'est pour ma part ce que j'appelle " entrer en crabe" il n'est que de voir les bateaux de promenade pour s'en faire une idée, sans prétendre que c'est dangereux, je pense que pour des débutants, c'est déjà un peu compliqué, et peut conduire à réfléchir quand à la suite qui, et là d'accord avec toi écumeur, s'avère beaucoup plus "technique".
Sur ce je m'en vais à Guernsey!
Bonne nav à tous

10 juil. 2013
0

rien est simple mais 3 jours de nav sur la seine me formera, enfin c'est ce que je pense faut bien démarrer.

Après pour le tour de normandie je pense laisser tomber, je verrai plus tard, car entre y aller, le stationner etc cela risque de me demander une organisation un peu trop complexe qui ressemblera plus a de la gestion de projet que a des vacances!

10 juil. 2013
1

Bonne démarche!
A partir du moment où tu seras au Havre (attention à la sortie entre Honfleur et Le Havre en dessous de mi marée), tu pourrais faire des petites navigations en baie de Seine, ce qui te permettrait une première familiarisation avec la météo, la prise en compte des marées et des ouvertures de portes. A partir de Ouistreham, possibilité de remonter le canal jusqu'à Caen. Tout dépend également du niveau de tes connaissances de base. Tu as simplement indiqué que tu étais "débutant". As-tu déjà les bases théoriques de la navigation o bien le terrain est-il totalement vierge? En y allant progressivement et dans de bonnes conditions météo, ta copine et toi allez acquérir ensemble de l'expérience. Vous pourrez ensuite élargir le champ de vos aventures nautiques;

10 juil. 201316 juin 2020
0

Attention, je me suis trompé concernant Goury. J'ai eu un doute avec l'interlocuteur que j'ai eu au téléphone et on s'est mal compris.
Il n'y a pas d'eau au bout de la cale du port. Il y a bien de l'eau au bout d'une cale, mais celle réservée à la SNSM.
Par contre, au pied de la marque bâbord, il y a au moins 1m50 à PM+5 d'aujourd'hui, coef de 79. Par petit coef, il y a de l'eau à toute heure au pied de cette balise. Pour descendre, il y a soit l'escalier en pierre (propre), soit une grosse échelle. Il va s'en dire que par mauvais temps, on oublie cette option et on débarque à Dielette, mais de toute manière, qui oserait emprunter le Raz Blanchard passé force 2 ?
D'autre part, à 20m de la cale, il y a 2 gros mouillages en plus de celui de la SNSM, ce qui permet de faire des mouvements de personnel si vous avez une annexe.

Québec, le cap Gaspé

Phare du monde

  • 4.5 (93)

Québec, le cap Gaspé

2022