Erendil coule lors de la traversée retour de Corse (mais il est insubmersible !)

Bonjour à tous,

Nous partons jeudi après midi de Sagone, en Corse, pour rentrer à Bandol. Nous imaginons faire une étape entre le Lavandou et Giens.

Nous sommes deux, Théo, mon fils de 12 ans et moi. Devant la météo foireuse, on a préféré faire rentrer les filles (Marie, mon épouse, et Lisa) en ferry.

On a raté le bon créneau mardi, et depuis, un flux d'ouest est bien établi, avec une zone de vent un peu trop fort (25 nds) allant grosso modo du sud de porquerolles au nord de Calvi, en forme d'ovale aplati.

J'ai le choix entre monter plein nord, passer devant la zone de vent pour la contourner, avec un long bord au portant, et partir plein ouest quand je serais à la hauteur de Fréjus, mais cela ralonge énormément la route et il n'y aura plus de vent. Météo france annonce du 7 en Balagne (ce que ne dit pas Lamma, ma source principale). Pas très envie de me foutre là dedans.

L'autre solution est de passer derrière la zone de vent fort, en faisant une légère cuillière vers l'ouest. OK, on fait simple, et on retient cette option.

Bon, cela augure une traversée au près, voir au moteur, pour l'essentiel dans 10/15 nds d'ouest.

C'est parti. On remarque dès la sortie du golfe de Cargèse, une forte houle. Bien 2 mètres de haut. Debout dans le cockpit, les crètes me masquent systématiquement l'horizon.

Ca avance tranquille à 5 ou 6 nds, à la voile, à 55° du vent et j'imagine une arrivée le lendemain vers midi. La météo est bien conforme aux prévisions, avec effectivement les 10/15 nds attendus.

Vers 20 h, après avoir mangé, je me retrouve avec un fort mal de mer. Invraisemblable. Si j'étais trés souvent malade à mes débuts, cela fait longtemps que cela m'avais passé. Je ne me rappelle pas avoir été malade sur Erendil, sur lequel je navigue depuis 26 ans.

L'attaque est vraiment sévère, et je me retrouve vite scotché dans mon gros pouf dans le cockpit, juste capable de lever la tête toutes les 10 mns pour vérifier qu'il n'y a pas de bateau dangereux à l'horizon. Il y a deux autres voiliers sous mon vent, qui font route parralèle, un chouia plus rapide que moi.

Vers minuit, le vent se renforce un peu, et je prend un ris.

Théo dors dans sa couchette, et viens me voir de temps.

Bon, on arrivera demain, et ça ira mieux.

Vers 6 heures du matin, Théo se relève, s'occupe un peu de moi, et regarde l'autre coque (celle ou il ne dormait pas).

Il me regarde étonné, et me dit "papa, il y a plein d'eau". Toujours dans le paté, je suis lent à comprendre.

Effectivement, 60 cm d'eau dans la coque, le niveau arrive à ras des couchettes, submergeant le coffre à batterie et tous mes caissons de rangement. L'ordi est sous l'eau.

Je prend un seau et commence à vider, avant de me dire "mais cette eau est bien rentrée par quelque part".

Il n'y a pas beaucoup d'option : 5 passes coques. 2 pour les WC, un pour le lavabo : je me la main dans l'eau, tatonne, non, tout est clair de ce coté.

J'ouvre le coffre ou se trouve le speedo et le sondeu, je vois tout de suite le rond bleu clair de la mer à travers le passe coque du speedo. Il est sorti de son logement. Je le replace.

Il n'y a pas de courant à travers le trou. Erendil est insubmersible (coque en sandwich de 20 mm, et caissons de flotabilité). Je me rappelle, lors de la construction il y a 26 ans une discussion avec Eric Jean, l'archi, qui me disait que l'eau n'atteindrait pas les couchettes en cas de voie d'eau. Il avait raison.

La pompe électrique, trop petite, est quasi inopérante. Elle se bouche tout le temps, notamment avec le PQ et tous les kleenex qui s'échappent du cabinet de toilette.

Va pour le seau. J'arrète de compter vers 60 ou 70 seau. J'imagine que j'ai du sortir une tonne de flotte.

Là, je suis vraiment vidé. Le jour s'est levé, on est à une trentaine de milles au SE de Camarat. Je m'effondre dans mon pouf, Théo déjeune. Un moment après, je me dit que je devrais aller voir si tout va bien. Bonne idée, il y a de nouveau 30 cm de flotte, le speedo est ressorti...

Bon, je le remet, le ressert, le bloque, et reprend mon seau...

On arrivera à Cavalaire vers 14 heures.

Et je passerais mon dimanche à rincer tranquillement à l'eau douce tout le bazar sauvable qui était dans les coffres innondés en me demandant pourquoi le moindre machin inox est toujours vendu sur un présentoir en carton...

Je me demande encore comment je n'ai rien pu remarquer.

Il y avait cette très forte houle, on tapait fortement et c'est comme cela que le speedo a du sauter. Il est fixé par une goupille et une colerette vissée.

Il ne fonctionnait pas (magie de l'électronique Tacktick), et je m'en foutais, naviguant avec l'info GPS. Je n'ai pas pu voir qu'il est sorti. Mais c'est probablement en partant, quand je cherchais à le faire marcher, que j'ai du le sortir pour le gratter et que je n'ai pas du le remonter correctement.

Avec un bateau insubmersible, cela fait une péripétie à raconter pendant l'apéro. Avec un quillard, cela aurait fait juste deux morts.

Ca a été la pire traversée de ma vie.

Jacques

L'équipage
25 août 2014
25 août 2014
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bien content que tout se soit bien fini...mes amitiés..Michel

25 août 2014
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ça a permis de bien nettoyer les plancher ;-) Heureusement que tout est bien, qui finit bien....

25 août 2014
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Content que l'histoire se finisse bien!

25 août 2014
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Wouaou... ça fait froid dans le dos. Content que tout se soit bien fini... Merci pour ce témoignage.

25 août 2014
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Bonjour Jacques,
bien heureux l'issue de cette aventure et merci de nous la partager.
je pense que des questions vont arriver et j'en ai une au sujet du passe coque du speedo:

ce passe coque n'est-il pas équipé de clapets comme le mien et sont ils efficaces? je n'ai pas encore oser nettoyer mon speedo à flot.

merci

JC22

25 août 2014
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bonjour, comme les autres je m'associe au bonheur que tout ce soit bien terminé. Décidément pas mal d'emmerdes cet été pour beaucoup de copains ....
Bon nettoyage
Gilles

25 août 2014
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On l'a toujours dit, la vitesse est dangeureuse et les instruments pour la mesurer encore plus.
Blague à part et surtout étant malade ça n'a pas du être une partie de plaisir.
Jean-Bernard

25 août 2014
4

On a tous eu un jour un passe coque qui "saute"? C'est surement la cause de certains voiliers qui ont coulé récemment, on incrimine en général un OFNI... ;-) Et bravo pour ton humilité qui rappelle que nul n'est à l'abri du mal de mer.

25 août 2014
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Salut Jacques,

Merci pour le courage du témoignage et du coup pour les réflexions qui nous viennent. Cela nous servira aussi de leçon.

Heureusement que tout finit bien.

Michel

25 août 201425 août 2014
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P'tain, ça fait peur ! :lavache:

Un passe coque qui lâche, c'est la hantise de pas mal d'entre nous :-(

En tous cas, bravo pour ta gestion de l’événement ! tu a su gérer ça malgré le mal de mer , et apparemment, ton fiston est resté zen, c'est bien, la relève est assurée :-) :bravo:

Dans ton cas, si je comprends bien le passe coque ne c'est pas cassé, mais la sondeur est sortie du passe coque?
je ne pensais pas que c'était possible! :lavache:

Sur les raymarine il y a un bouchon vissé par dessus pour bloquer la sonde. ça m'avait semblé assez fiable.

Je me suis souvent demandé si il fallait changer ces passes coque au bout d'un moment sachant que le plastique ça devient cassant avec le temps, mais ceux la ne sont pas exposés au uv donc, ... ??

En tous cas, tout à bien fini cette fois ci, et c'est le principal.

25 août 2014
2

Je pense que j'ai mal remonté le speedo quand j'ai essayé de le faire marcher au départ. Surement que je me suis dit que j'allais y revenir, et après je suis passé à autre chose.

Bonne leçon. Il se bloque avec une goupille et une colerette qui se visse. Impensable qu'il sorte avec ça. Il était forcément mal remonté et il a tenu trois semaines avant de sauter en tapant dans la houle.

Ce n'était pas le passe coque avec le clapet, mais un passe coque "normal".

Ce que j'en retiens, c'est que je vais rendre complétement étanche le caisson sous la couchette où ils se trouvent tous les deux. Si l'aventure se reproduit, l'eau remplira le caisson mais n'ira pas ailleurs.

Jacques

25 août 2014
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Avec un quillard, cela aurait fait juste deux morts.

Tu penses pas que dans un monocoque, vous vous en seriez appercus bien plus tôt?
Avez-vous envoyé un message au CROSS histoire de prevenir de la situation et de son evolution ou bien ne t'es-tu jamais senti en danger. A aucun moment tu ne racontes avoir eu peur...
Merci pour ce partage d'eperience et bon courage pour la remise en état.

25 août 2014
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Non, pas de message au Cross. J'y ai pensé, mais à ce stade, je n'avais pas besoin d'assistance.

Trois minutes après avoir constaté le problème, le passe coque était replacé et je commencais à vider.

Je n'ai pas eu peur. J'étais dans le paté, et je savais mon bateau insubmersible. Et Théo n'a pas eu peur non plus, parce qu'il voyait bien que je n'avais pas peur et qu'on gérait.

Jacques

1

bonne reaction jacques,tu t'en es sortit tout seul dans le calme ,c'est l'apanage des vrais marins :-)

25 août 2014
1

J'aime bien la conclusion : " Ca a été la pire traversée de ma vie."

Heu ... comment dire ... :reflechi: on te crois volontiers :whaou:

25 août 2014
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Bravo a toi et ton gamin!
tu mérites une place à l année au port de Bandol :topla:
belle gestion de crise ! ;-)

25 août 2014
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peus tu preciser comment fait ta sonde pour sauter
car normalement c est un gros ecrou plastique qui doit se devisser sur plusieurs tour avant de laisser la sonde sortir de son logement
si tu pouvais faire une photo ca serrait tres instructif pour nous tous
merci et bon courage pour les petites reparations que ca doit t occasionner

25 août 2014
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Bravo pour la maîtrise ... Mais c'est carrément angoissant !
Ma psychose des passages de coque est encore montée d'un cran ...

25 août 2014
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Whaou! bonne fin pour toi, j'en frissonne.
Mais il est vrai qu'on est jamais assez vigilent et on ne sait jamais d'où les emmerdes vont venir.
Pour l'anecdote, En Juillet dernier, c'est le raccord d'écoulement d"évier qui a laché et la vanne n'était pas fermés. Au près gité du côté évier par mer forte, j'ai embarqué beaucoup d'eau.
Comme Notre Amis, il y a eu quelques instants où j'ai eu des sueurs froides avant d'avoir trouvé l'origine de la voie d'eau et comme lui, la crépine bouchée pour les mêmes raisons donc mêmes remèdes. Le dessalage est une opération longue et "chiante".
JJ

25 août 201425 août 2014
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Merci à tous,

Oui, que ces histoires nous servent à tous.

J'en retiens quelques leçons et idées pour la suite.

Veiller, ce n'est pas seulement regarder l'horizon. Un petit tour du bateau, c'est aussi indispensable surtour s'il n'y a personne dedans.

Même sur un bateau insbmersible, il ne faut pas mégoter sur les moyens d'asséchements. Je vais investir dans une grosse pompe, connectable directement sur la sortie 12 ampère du moteur.

Erendil est trés cloisonné, mais avec le temps, toutes les cloisons sont percées de passes fils et autres trucs. Du coup, j'ai eu de l'eau dans des caissons qui auraient pu rester secs. Je vais étancher tout cela. Il faut bien imaginer que, de l'eau dans un bateau, c'est effectivement une possibilité, et qu'il faut essayer de protéger au maxi ce que l'on a à bord. De même, plus le bateau est cloisonné, moins cela fera d'eau à sortir.

Une alarme détectant l'eau dans les fonds est aussi une bonne solution pour réagir plus vite. Peut être un truc facile à faire avec une pompe à déclenchement automatique.

Voila pour mon histoire.

J'ai retrouvé le sourire en passant Sicié le samedi matin. J'entend un "mayday" à la VHF. Vu le niveau du signal, le bateau ne doit pas être bien loin. C'est un voilier de 12 m, 9 personnes à bord, qui signale une panne de carburant.

Le gars du Cross répond tout de suite (il devait quasiment avoir le bateau sous ses fenêtres). Il indique que Mayday, c'est pour les messages de détresse vitale, que ça, c'est de l'assistance.

Il demande "vous êtes un voilier, vous pouvez les utiliser ?".

réponse : ben non, on n'a pas de voile à bord...

Et je me suis dit que l'on n'a pas tous les mêmes problèmes, ni les mêmes méthodes pour les résoudre.

Jacques

25 août 2014
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Dans mon puisard, j'ai une pompe de cale qui se déclenche par un interrupteur à flotteur.

J'ai monté un peu plus haut dans le puisard un autre interrupteur à flotteur qui allume une lumière rouge au tableau électrique.

Ainsi, si la pompe de cale ne se met pas en route, si elle se bouche, si l'entrée d'eau est plus rapide que la sortie... je suis averti.

25 août 2014
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Respect pour la gestion du "souci" !

Nous avons mouillé en juillet à côté d'Erendil et fait une photo … c'eut été dommage que ce fut la dernière . ;-)

Une bonne pompe manuelle, installée de manière ergonomique (et un gars en forme) ne tombe pas en panne et peut avoir un débit conséquent …

25 août 2014
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pour moi c'est la faute au mal de mer, insidieux il en a profité pour t'envoyer une flèche qui laissera des traces, et comme le dis Cambuse avec un mono...tu t'en rends vite compte car l'assiette du bateau devient lourde et tu te dis y'a une C....E rapidemment
avec un cata je ne sais pas???
c'est dingue comme quoi un détail à la c.n peut foutre le B....L
bon je te souhaite de faire vite une agréable sortie ;o))

25 août 2014
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Bravo Erendil, bravo à ton gamin. Et tout ce travail avec le mal de mer. Une belle leçon de modestie, une gestion calme de l'évènement qui aurait pu être dramatique et un récit très explicite. Meilleures salutations de Hanabi à navy service :bravo:

25 août 201425 août 2014
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En bon marin tu as ramené équipage et sauvé le bateau. Bravo :pouce: :bravo: :bravo:
Jacques

25 août 2014
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Bonjour Jacques, si je comprends bien pendant qu'on te voyait à Envoyé Spécial en pleine forme, tu étais moins à l'aise sur Erendil

25 août 2014
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Encore un grand bravo pour toute cette gestion.
Bien heureux que tout se finisse bien et ne reste plus qu'une anecdote...
Merci pour le RETEX utile à tous.
Bon vent.

25 août 2014
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Bonjour Jacques
content que vous ayez (enfin) pu rentrer.... et que cette (sale) histoire ce soit bien terminée !
Perso, j'ai installé un buzzer sur ma pompe de cale, après une petite mésaventure flippante : retour de Corse, au moteur, dans un bateau que je convoyai, après une sale nuit, l'équipage avait le moral dans les chaussettes ; je descends chercher un petit remontant (croissants pour petit dej) quand, en passant devant la table à cartes, je vois le voyant de la pompe de cale allumé
avec le bruit du moteur, on avait rien entendu...
au final, aps vérification, on a pu continuer ainsi, en surveillant... (petite voie d'eau d'env 50cl toutes les 30 min qui entrait par le presse étoupe défectueux...)
maintenant quand la pompe se déclenche sur Bibar II, je t'assure qu'on ne peut pas faire l'impasse !!
Le buzzer a été acheté sur Conrad.fr (- de 10€), et branché sur le + de la pompe : quand elle est alimentée, le buzzer l'est ausi....
Bonne rentrée
Frédéric

25 août 201425 août 2014
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Salut ,content pour toi que ton bateau soit insubmersible (bon te retrouver dans un bip ne vous condamnait pas à une mort certaine :langue2: :langue2:
Peut tu nous en dire plus au sujet du passe coque , par ce que là tu m'inquiète :lavache:, bien que nous ayons limiter au minimum ce genre de "point faible" nous avons quand même un passe coque pour le sondeur et un pour une évacuation (qui nous a déjà donné du soucis , voir notre pil au sujet d'une pu... de branche qui n'a rien trouvé de mieux à faire que de s'enfiler dans ce passe coque au moment d'une entrée d'écluse !!Prochain carènage = supprimée !!)
Par contre pour notre sondeur...à part faire comme sur les Damiens , enfilé la seule partie émettrice dans un tube montant au dessus de la flottaison, mais avec le risque de ne pas voir ce qui se passe dans ce tube et une difficulté certaine à sortir la sonde...
Tiens nous au courant , à oui une phrase nous a particulièrement fait plaisirs, (à nous possesseur d'une "caisse à boulon") :
"Bon, cela augure une traversée au près, voir au moteur, pour l'essentiel dans 10/15 nds d'ouest" pour une fois qu'un possesseur d'un voilier, qui plus est assez léger, a l'honnêteté de dire qu'il utilise son moteur, nous ne pouvions pas laisser passer :langue2: :lavache: :jelaferme: :acheval:

J'avais oublié , pour le mal de mer : bienvenu au club !!
La dernière fois après près de 10 ans sans" vomir mon 4 h ET mon minuit aussi" je croyais etre tiré d'affaire cpensant etre devenu assez vieux pour que la qualité de mon oreille interne soit assez entamèe pour enfin me liberer de ce fléaux...et bien non après une traversée assez secouée j'ai eu un relachement à ....1 mille de l'arrivée...et c'est les poissons qui ont été contents ,
:doc: :doc:

25 août 2014
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des voileux qui ne mettent jamais le moteur??? alors ils naviguent pas en méditerranée.
15 jours de croisière Sete Baléares et 76 heures de moteur.
le clapet dans le passe coque du speedo empêche l'eau de rentrer mais pas complètement. lorsqu'on retire le speedo faut même être assez rapide, car sinon comme le trou est réduit par le clapet, avant qu'il soit presque fermer ca gicle avec un peu de pression. genre bien te rincer les lunettes.
je ne suis pas persuadé qu'il empeche l'eau de passer en cas de perte de l'apareil dans une mer formée.

super gestion M. Erendil, :pouce:

Didier

26 août 2014
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Exact, j'ai ce système qui permet juste de "rentrer un peu moins d'eau" ... et vu que j'enlève le capteur une fois arrivé à mon ponton, c'est un réel + ... on éponge un peu moins mais cela n'empêche en rien de remplir le bateau si c'est pas rebouché ! ! !

25 août 2014
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Chapeau bas sur la gestion de cette crise, clt

25 août 2014
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Hello Jacques,

En lisant le titre de ton fil, j'ai eu une sacrée sueur froide !!!
Mais bon, c'est vraiment super d'être rentré sans plus de dommages.

Ce que je retiens c'est surtout le ton zen sur lequel tu nous raconte ça. D'autres en aurait fait un roman d'aventure ou un film catastrophe.
Quel humilité et quelle efficacité !

Ton fiston peut être fier de son papa.

Amicalement.
FX

25 août 2014
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merci pour les éclaircissements pour les clapets .

Peut être une solution est de coller un bout de PVC de bon diamètre et d'une hauteur au dessus de la flottaison.
j'y réfléchirais ainsi qu'une détection d'eau au fond de calle.
encore des bricoles à faire.
cdt

25 août 2014
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Bonjour Jacques, merci pour ce récit.....
L'expérience est une lanterne, que l'on porte accrochée dans le dos , et qui n'éclaire que le chemin parcouru.....c'est déjà ça.....mais ça fait aussi des souvenirs........bon courage.

25 août 2014
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Dans un de mes précédents bateaux (Un Karaté MK1) j'avais fait flotter les planchers à cause d'un tuyau de refroidissement moteur qui s'était déconnecté cause également d'une négligence impardonnable de reprise fiable...
J'avais installé par la suite (évidemment après, pas avant) une petite sirène 12 V branchée sur les bornes d'alimentation de la pompe de cale automatique, Si la pompe se déclenche discrêtement dans les fonds et sous l'eau, le bruit peut ne pas être décelable alors que le bruit évident et strident de la sirène laisse aucun doute.

25 août 2014
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Content pour toi que ça se termine aussi bien, bien sûr grace à ton sang froid.
Sinon, as-tu osé raconter ta mésaventure à ta femme?
(JOKE!, ta vie privée ne me regarde pas, mais j'imagine la réaction de la mienne après un coup pareil!)

25 août 2014
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Bravo Jacques ! A coup sûr tu es 1er sur la liste des gars qui gèrent les emmerdes en souffrant de mal de mer !! :-D :bravo: :-p

Ça fait peur ces passe-coque, dire qu'on en a 4 ou 5 sur Corail alors qu'il n'y en avait pas sur le Sam... :-(

25 août 2014
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bonjour Jacques
tres content que tu sois revenu avec ton gamin et en entier
eric

25 août 2014
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Bravo au Capitaine et à Mr Théo.

25 août 2014
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Bonjour Jacques et bravo pour la gestion des évènements. Ton choix météo vous a certainement évité le pire. La loi de l'emmerdement maximum est encore vérifiée. Un des problèmes à résoudre est bien la fiabilité des speedos. Il faudrait les démonter tous les 15 jours pour les nettoyer. Hier je suis sorti sans speedo, je me doutais bien qu'il ne fonctionnerait pas.
Alain

25 août 2014
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Bonjour. Heureux du dénouement de l'histoire.

Un passe coque ouvert, çà en laisse passer des litres!! même pour quelques secondes! enlevé ma sonde de speedo récemment et remise après nettoyage = plusieurs litres d'eau et pourtant, j'ai fait vite avec le bouchon d'attente alors, j'imagine pendant quelques heures et avec le mal de mer .

25 août 2014
10

Bon, devant ce concert unanime de louanges, et vu que tout c'est bien terminé, il faut bien que quelqu'un rétablisse un certain équilibre, alors je m'y colle :

Si je résume la situation, Jacques :

  • 1/ t'es pas foutu de remettre correctement un "#$!"'!" de bouchon sur un passe coque
  • 2/ Une simple houle de 2m te mets HS
  • 3/ il faut que ça soit ton fiston qui s'occupe de toi pendant la traversée

pfffff, tu parles d'un grand marin ! :heu: :langue2: :mdr:

:oups: pas sur la tête, me cherchez pas, je suis déjà loin ... :acheval: :acheval: :langue2:

25 août 2014
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Oh, et encore, Harry, je n'ai pas tout dit !

Pendant la nuit, il y avait deux voiliers qui faisaient route parrallèle avec moi.

Au petit matin, ils étaient encore là.

Après le sketch du vidage à coup de seau, je remarque qu'ils sont maintenant à l'horizon, avec une route à 50° de la mienne.

Je me dis évidement "tiens, ils ont tous les deux changer d'avis et ils vont ailleurs". Bon, je ne cherche pas où ils peuvent aller, alors que l'on voit bien la côte.

Un moment plus tard, on est au moteur, ca va un peu mieux, et je regarde le paysage "donc ça, c'est Camarat, là on doit voir le Levant, là bas ca doit être le bout de Port Cros, là le Lavandou et Bénat. Ok. Bon ben ça va, dans 2 ou 3 heures on pourra se poser. Tiens, pourquoi il y a l'Esterel juste devant moi ? ...."

Je regarde un peu plus attentivement, et je me rend compte que ce que je prenais pour le Levant est en fait la cote devant Pampelone, et le compas me confirme que je monte quasi plein nord, au 330", droit vers Fréjus...

Je ne sais pas à quel moment j'ai du vouloir corriger quelques degrés au pilote, pour finir par m'écarter de ma route de 40°...

Vu où je me suis retrouvé, cela devait bien faire 2 heures que cela durait.

Quand ça foire, ça foire...

Jacques

25 août 201425 août 2014
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une idée comme, cela tu n'aurais pas "déplacé" une masse métallique près du compas dans tes manœuvres d'écopage !
Les autres bateaux ne se sont pas rendus compte de tes soucis. Cela me rappelle une perte de barre au large de Calvi par mer formée et bien là le voilier qui était à vue s'est dérouté nous voyant à la cape, après l'avoir rassuré et remercier chacun a repris sa route. Encore merci à ce skipper.
Il faut que je vérifie mon passe coque de speedo car pour moi j'ai une collerette et aussi une goupille qui empêche la sonde de sortir.
A celui qui se pose le problème de passe coque pour le sondeur il suffit de le mettre en traversier sauf sur du métal.
L'idée de mettre un tube pvc étanche est bonne mais pas réalisable car tu ne peux plus remettre la sonde.
Par contre de rendre étanche le coffre ou se trouve les sondes peut s'envisager du moins jusqu'à la hauteur de flottaison.
Gilles

25 août 2014
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Voir plus haut mon post .
Pour les sondeurs sur certains Meta cela était fait comme cela (sauf que bien sur sur un coque métalliques c'était un tube soudé)

25 août 2014
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oui cela peut le faire mais je pense à ma sonde speedo qui est bloquée par une goupille et je me vois mal la mettre en place au fond d'un tube qui devrait être très large. Mais il y a d'autres modèles ou il suffit de visser et là c'est effectivement possible.
Gilles

25 août 2014
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L'idée de mettre un tube pvc étanche est bonne mais pas réalisable car tu ne peux plus remettre la sonde.

Si, je l'ai déjà vu sur un bateau en construction. Deux tubes PVC de plomberie diam 100 stratifié à l'epoxy sur la coque (qui etait en CP) entourant un passe coque. L'extrémité etait simplement fermée d'un bouchon (toujours de plomberie) à vis sur un joint caoutchouc.
Seul un U pour laisser passer le câble etait sous le bouchon, étanchéifié avec un joint polyu. J'avais trouvé cela un peu parano, mais maintenant...

25 août 2014
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de mon côté,
je suis allé au bateau cette après midi, mon plancher au dessus de la sonde du speedo est en dessous de la flottaison, donc pas possible de mettre un tube sauf si celui-ci est fermé par un bouchon étanche

25 août 201425 août 2014
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Pendruig, non, ils etaient au moins a 2 milles, ils ne pouvaient rien voir ou comprendre. Par contre, tu me fais penser que vers le matin, 4 h ou autour, je me rappelle avoir vu que je ralentissais. Ils etaient tous les deux en train de me doubler. Je comprends maintenant que c'est la que mes problemes ont commences.

Sans le mal de mer, j'aurais a tous les coups ete debout, et je me serais ballade a droite pour aller pisser ou regarder les instruments, ou a gauche chercher un truc a boire ou a manger.

La, j'avais l'ipad avec moi, alors je pensais avoir toutes les infos route, et avec la telecommande tacktik toutes celles sur la marche du bateau et le vent.

Pas suffisant pour comprendre d'ou venait ce ralentissement, alors qu'a ce moment j'etais au moteur.

On est barde de machins, j'avais un gilet, harnais, flash light, frontale, vhf portable asn, l'ipad dans son caisson etanche et la telecommande, et avec ca, rien qui me fait percuter que nous venons de prendre une tonne de flotte et que c'est pour ca que l'on se traine.

Je pense aussi que toute cette flotte nous empechait de taper dans la grosse houle. Ce qui a sans doute contribue a baisser ma vigilance, d'autant que j'etais vraiment malades.

Il n'y a que dans le pouf que j'etait pas trop mal, mais je vois bien maintenant que j'etais conscient, mais loin d'etre clair.

Pour l'erreur de cap, c'est a tout les coups une confusion des touches +1 et +10 lors d'une correction de cap, et je n'ai pas fait attention au cap affiche, 330, incoherent avec la route a 280 que nous suivions. La encore, malade, je ne pensais qu'a vite retourner dans mon pouf, sans prendre le temps du controle. C'etait en meme temps que le pompage de la flotte.

La connerie reele de l'histoire, c'est qu'en regardant la meteo sur lamma, j'avais bien vu la zone de forte houle en plein sur la route directe. Je n'avais pas copie l'image, et j'ai zappe l'infos quand apres j'ai choisi de partir en route directe en tenant compte seulement du vent.

Et toujours pareil, c'etait la fin des vacances et il fallait rentrer a la maison.

Merci pour vos encouragements. Paradoxalement, pour moi, la voie d'eau n'est de loin pas le pire. Ca a ete un episode fatiguant, mais je savais Erendil insubmersible, et j'avais bien releve qu'il n'y avait pas de courant dans le passe coque. Le niveau d'eau etait au maxi, et loin de poser un vrai probleme. Il est reste sous les couchettes.

Le pire, ca a ete ce mal de mer, qui, en plus d'avoir ete vraiment penible, est en plus une partie de la cause de toutes ces conneries. Sans lui, cela aurait une traversee un peu chiante, avec peut etre une peripetie ou deux...

Merci encore, c'est cool d'avancer sur la comprehension de l'arrivee d'un probleme.

Jacques

25 août 2014
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Hola Jacques !!

Ben M... alors !!!!!!!!! :lavache:
"Pris" par les malheurs d'un autre héossien je n'avais pas vu ton message.
Bravo à toi et ton mousse pour la gestion des évènements. Je pense que l'on ne peut pas s'imaginer tout ce qui a du te passer dans la tête pendant ces moments là, surtout avec ton fils à bord !!!
Heureux que tout se soit bien terminé. Celà te fera des souvenirs à raconter le soir, à la chandelle, quand tu seras bien vieux :-D
Comme dit la chanson ... "encore heureux qu'il ait fait beau et que la Marie-Joseph (Errendil) soit un bon bateau" ...
Amitiés et ... bon vent !
Patxi

25 août 2014
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C'est bien ça, en tout cas ça y ressemble...tous ceux qui vont sur l'eau la connaissent ou la connaîtront un jour, la LEM, loi des emm... maximum, revue et corrigée par Murphy ! Tout est bien qui finit bien, c'est evidemment le plus important, et chaque expérience est porteuse d'enseignements.

A tout hasard, si tu as besoin d'aide je suis près de Bandol pour quelques jours.
Jean Luc

25 août 2014
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Bonne analyse, bonne reaction ! :pouce:
Comme tous, content de l'issue de cette histoire
Plus qu'a tout renoyer... mais a l'eau douce...

25 août 2014
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Merci pour le récit et le retour d'expérience :pouce:

25 août 2014
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Bravo au Papa et au Fiston! Quel sang froid! Ca fera une belle histoire glacée à raconter pour les vieux jours!!

25 août 2014
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Merci pour ce retour d experience. J imagine ton inquietude, moi pour un demi litre de flotte qui au final venait d une coupure dans le soufflet d un de mes safrans qui sont au tableau arriere, ca m avait donne des inquietudes que j ai gardees pour moi. Il existe des speedo sondeur dont le passe coque est muni d un clapet anti reflux, ca c est pas mal. Et si j ai bien compris Erendil est un catamaran?! Pour surveiller l eau dans tes fonds tu peux mettre une alarme avec un contact qui ferme le circuit au contact de l eau salee, celle ci etant conductrice. Il y avait des montages electroniques de ce type dans des revues specialisees il y a quelques annees, ca doit encore se trouver, voire meme des kits a monter avec circuit imprime prefabrique.

25 août 2014
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"ça aurait été un quillard ça aurait fait deux morts"

pas forcément, dans ton cas une coque est restée "sans surveillance" du moins personne dans ce coin là,

un monocoque , l'apparition de l'eau se serait vu plus vite, expérience vécue lors d'un convoyage de bateau neuf ...

25 août 2014
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Pour les intéresses il existe des contaçteurs à eau, sans flotteurs, ce sont 2 électrodes qui au de l'eau peuvent déclencher une pompe ou une alarme.
Pas besoin d électronique ou chose comme ça, çéla fonctionne comme les nouveaux feux à retournement

25 août 2014
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Bravo Erendil pour ta gestion de l'avarie

Amitié
Yves

25 août 2014
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Bravo pour le sang froid et merci pour ce partage.
Bonnes navs,

25 août 2014
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Bravo monsieur, bravo au mousse Théo d'avoir eu confiance en papa qui heureusement n'a pas paniqué.
Comme quoi un mal de mer nous met dans une position, un état d'esprit, une façon d’appréhender les chose parfois à la limite du danger. On est KO, out of order, carpette-chiffon, et perso, c'est une leçon que je tire de ce fil.
Merci Jacques.

25 août 2014
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Le mal de mer rend KO et peut mettre en danger mais j'imagine qu'à l'inverse l'adrénaline lui a permis de se surpasser et de gérer la situation.

26 août 2014
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Merci d'avoir partagé cette expérience difficile
Bravo pour la superbe gestion de crise et surtout ...
Content que tout se soit bien terminé...

26 août 2014
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Récit très instructif,
bravo!
:bravo: :bravo: :bravo:

26 août 2014
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Normalement les pompes de sécurité vide cale sont pilotées par un circuit, branché direct sur la batterie, qui déclenche la pompe ET l'alarme dès les premiers centimètres d'eau dans les fonds. Sur mon 11m il y en a 2 (cloisonnement du compartiment moteur). Comme sur les bateau Méta, toutes mes prises d'eau et accès sondes remontent au dessus de la flottaison, mais ce montage est rarement utilisé ailleurs.

26 août 2014
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Comme sur les bateau Méta, toutes mes prises d'eau et accès sondes remontent au dessus de la flottaison, [...]

Sur un mono, cela ne sert pas à grand chose si ce n'est pas bouché sur le dessus, car le niveau de flottaison varie que tu sois à la gite, à plat ou à la contre-gite.
Et même bouché, il ne s'agit que de retarder / limiter les entrés d'eau, car il y a toujours le fil qui doit sortir du tube ce qui rends l'ensemble pas complètement étanchéifié.

26 août 2014
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merci pour le recit ,bonne leçon

c'est pas tres normal d'etre obligé de retirer et remettre les speedo en place a chaque sortie , je n'utilise donc plus le mien depuis quelques années ça n'apporte pas grand chose.

Mais sur nos bateaux nous avons ainsi pas mal de points à risque sur la coque .

26 août 2014
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Fichtre! Impressionnant ce récit! Quelle aventure! C'est très instructif, merci pour le partage. Bravo pour le self contrôle aussi.
Je vais peut-être me procurer ceci :
www.uship.fr[...]58.html

26 août 2014
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Heureux de vous savoir bien arrivés a peine humides finalement
Vive les multi insubmersibles
Roland

26 août 2014
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Je crois que tu as eu de la chance que la fuite soit assez simple à colmater. J'ai eu un Corneel 26 au mouillage, ce qui a simplifié considérablement les choses, que j'ai retrouvé un matin une coqueremplie d'eau au moins à mi coque mais flottant. En particulier, le capot d'entrée dépassait encore de l'eau d'une dizaine de cm ! Il est donné insubmersible. Comme toi je m'y suis attaqué au seau, et en 1/2 heure ou plus, je ne me souviens pas, l'eau était suffisamment basse pour que j'essaie de déterminer la fuite. Pas vraiment évident. Là, c'était lié au fait qu'un bateau était venu mouiller à l'ancre près de mon corps mort et dans la nuit avait tapé sur l'arrière de la coque et avait créer une fissure. Pas simple à réparer, mais comme j'étais au mouillage, j'ai chargé tout l'avant sur la coque opposé jusqu'à mettre la fissure hors d'eau où j'ai bricolé une réparation avec un de ces produits bi composants qui prennent partout. Ceci pour dire qu'en mer la réparation aurait été très compliqué. La difficulté principale, c'est le repérage de la fuite. Le fait d'être insubmersible permet de ne pas stresser. Une question : comment se comporter le bateau ? Aurais tu pu faire route ? Comment ? Parce que le volume d'eau doit quand même peser très lourd..

26 août 2014
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C'est clair François que c'était facile à résoudre. Rien n'était cassé, le speedo était juste sorti. Il suffisait de le remettre.

Dans mon état, c'est d'ailleurs quasiment tout ce que j'était capable de faire :-).

J'explique dans un message un peu plus haut que j'avais remarqué, sans en tirer d'enseignement, que les deux bateaux qui m'accompagnaient à l'horizon avaient pris de la vitesse et commençaient à me doubler.

Je comprend en fait maintenant que c'est là que mes ennuis ont du commencer.

J'ai du charger une tonne de flotte au max (j'ai arrété de compter à une soixantaine de seau, et j'avais déja retiré pas mal de ce qui était rentré).

Le bateau ne se comportait pas mal. Par la config des différentes cloisons, l'eau était contenue dans la partie centrale de la coque babord (disons entre 2,5 m de la poupe et 4 m de l'étrave).

J'ai maintenant le sentiment que les mouvements étaient beaucoup plus doux, le bateau ne tapais plus. Evidement, d'une part j'avais ralenti (vitesse autour de 4 nds) et d'autre part, j'avais plus d'inertie.

Je n'ai pas remarqué la gite (il devait y avoir 15 ou 20°).

Je ne barrais pas, donc pas d'info de ce coté.

La aussi, une autre configuration (par exemple sans cloison, avec l'eau qui circule en coup de boutoir de l'étrave à la jupe) aurait donné un autre résultat. L'eau à l'étrave aussi.

La solution d'un pot de mastic collant prenant sous l'eau est une bonne idée dans ton cas.

Jacques

26 août 2014
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Comme tout le monde je vous félicite , les marins ont bien réagis et Erendil semble être un bon bateau bien construit .
En lisant les commentaires j'ai commencé à rire en pensant que la plus part de ceux qui ont lu ce sujet , moi y compris , sont ou vont aller jeter un coup d’œil à leurs passes coque .

26 août 2014
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j'ai changé mes passes-coque cet été avant de partir, sauf celui du loch, j'en ai profité pour mettre des pinoches reliées à chaque passe coque.
j'ai mis des randex pour info.
Suite à ce récit, je vais revoir une pompe de calle auto et une alarme.
j'ai déjà changé mes membranes de pompe de calle manuelle double effets.
merci encore pour les lessons que j'en tire.

27 août 2014
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Bonjour Erendil,

Bravo pour le sang froid et à ton fiston de même ...

Pour alimenter les discussions sur le fil www.hisse-et-oh.com[...]choisir , pourrais-tu nous en dire plus à propos des batteries ?

Tu indiques que le coffre à batteries était submergé, et aussi que ta pompe de cale est quasi-inopérante car trop petite.

Cela laisse penser que les batteries, bien que dans l'eau de mer, ont continué à fournir du jus.

Est-ce bien le cas ? (il semble que oui puisque tu parles de d'écoute à la VHF lors de ton atterrissage, à moins que ce ne soit une VHF portable).

Ce retour d'expérience à propos de batteries submergées à l'eau salée sera utile à tous.

Merci d'avance.

27 août 2014
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Salut Gilles,

Les batteries sont des Vetus à priori étanches. Elles sont dans des bacs, l'une au dessus de l'autre.

Celle du dessous était sous l'eau, celle du dessus devait avoir peut être encore les cosses hors de l'eau.

Il faisait nuit, puis petit jour sous des nuages, les panneaux ne donnaient pas. Par contre, j'étais au moteur, et le HB donne du 12A/H.

Le tableau électrique est resté lui hors de l'eau.

Avec tout ça, aucun souci remarqué. Toute l'instalation électrique a fonctionné normalement. Les connexions n'étaient pourtant pas protégée (essentiellement des cosses serties, boulonnées sur des contacteurs).

Je pense à postériori que l'incident a duré environ 2 ou 3 heures. La batterie du dessous a bien été submergée 2 heures.

Je constaterait peut être dans quelques jours qu'elle est morte, remplie d'eau salée.

Jacques

27 août 2014
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Merci Erendil pour ces précisions. Concernant les batteries soit-disant étanches comme les Vetus (que j'ai à bord en version 108 Ah), elles ont un petit orifice de dégazage sur le coté. Il est doc possible qu'elles aient bu la tasse, mais ce n'est pas sûr (il suffirait d'un tuyau vers le bas pour garantir la chose) .

Je redoutais surtout un court-circuit, l'eau salée étant conductrice. Je ne trouve pas d'informations à ce propos sur le web. Des essais à faire en perspective avec une batterie que l'on dépose ... Des volontaires pour poster une video sur Youtube ?

27 août 2014
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Désormais, on ne regardera plus les passe-coques avec les mêmes yeux.
Erendil coulé puis remonté, ça me rappelle l'histoire du cargo qui a été observé en train de couler devant Marseille, disparaitre, puis revenir à la surface, plusieurs fois de suite.
On a eu l'explication: il était chargé de yoyos.
OK, je :acheval:

27 août 2014
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R E S P E C T ...

comme tous félicitation pour la réaction...et la gestion
Pareil pour le fiston ! :pouce:
saloperie de passe coque...

quant au mal de mer ... vu que ça t'arrive jamais t’aurais pas bouffé un truc "avarié" avant de partir ?

27 août 2014
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Sacrée histoire, c'est bien d'avoir gardé le calme et gérer ça. Bien joué pour le fils qui est aussi resté calme. C'est le plus important dans ces situations la pour trouver une solution rapidement.
J'ai également un insubmersible mais quillard (Etap) et j'ai également des problèmes avec le speedo (airmax) pour mon tacktick raymarine. J'ai du le sortir et le nettoyer plusieurs fois parcequ'il ne fonctionnait plus (coquillage qui bloque la roulette, algues, etc..). Effectivement j'ai un bouchon pour le passe coque et si il est mal vissé, cela pourrait poser problème. Quand je vois l'eau qui sort en 2 secondes le temps que je sorte le speedo et mette le bouchon, je veux bien croire que tu as pu vider une centaine de sceau!
Je compte investir dans un pompe puissante et solide. Ton post me conforte dans mon choix, ça peut être bien utile un jour.
Faire un tour des vannes, évier, passe coque de temps à autre peut être toujours utile. Merci pour l'info!

27 août 2014
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Salut Ficelle,

Pour le mal de mer, cela reste un mystère.

Je ne pense pas un pb alimentaire, mais un pote médecin me dit qu'il y a peut etre une histoire d'insolation derrière tout ça.

Mais peut être aussi bétement un mal de mer tout con, mérité par cette putain de houle vraiment forte et courte, et activé par le stress du départ. Je ne sentais pas bien cette traversée, je venais d'envoyer ma femme et ma fille en ferry.

Jacques

27 août 2014
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parait il que Froid Faim et Frousse ça suffit pour le mal de mer...
mais bon t'es quand meme pas un froussard qui n'a pas mangé depuis 3j et qui navigue sur un cata de plage dans les 60ieme.... :whaou: :-D :-D :-D :-D ;-)

les speedo actuels sont quand meme bien foutus, avec la petite jupe qui remonte on ne sort qu'un demi verre d'eau à chaque fois qu'on le met ou l'enlève..

pour la pompe puissante peut etre un prochain achat groupé ???
en tout cas si vous en faites un j'en serais !:litjournal:

mode déconne on:
comme pour les cyalumes ???
jaques: Jaune pour moi la pompe.... :mdr: :mdr: :mdr:

27 août 2014
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Tu oublies le quatrième "F" des facteurs déclenchants le mal de mer :

la FOIF !

Je vais chercher la bonne pompe, et on en reparlera.

Jacques

27 août 2014
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Je vais poser une question peut-être idiote mais bon... :cheri:
Ton mal de mer ne pourrait-il pas être imputé au comportement différent de ton cata (un certain déséquilibre) dû à la prise d'eau ?
Bien sûr la forte houle est déjà à elle seule une bonne raison !
Le fait de t'agiter et d'avoir l'esprit occupé a atténué le malaise ou au contraire l'a amplifié ?

27 août 2014
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Salut Calou,

Le mal de mer a commencé bien avant, le soir après avoir mangé un peu.

Alors que l'histoire du passe coque a commencé probablement vers 4 h du mat (Théo a vu la coque pleine d'eau à 6 h).

Ca allait plutot mieux pendant que j'écopais, étant dans l'action. Et aussi, c'était le matin, il faisait de nouveau jour, tout ça contribue aussi à ce que cela aille un peu mieux.

Encore une fois, on n'a pas vraiment eu peur. j'étais dans le paté, mais j'ai bien vu que l'eau n'entrait pas plus, confirmant qu'Erendil est insubmersible. J'ai vidé avec le seau, ce qui a du me prendre une demi heure max. Je me suis refoutu dans mon pouf pour récupérer, et j'ai recommencé quand j'ai vu que le passe coque avait ressauté.

Mais j'étais encore bien en mauvais état l'aprèm, une heure après avoir mis le pied à terre à Cavalaire... J'ai mis un moment à pouvoir manger quelque chose.

Le cata allait plutôt mieux rempli d'eau. Il passait dans la houle sans taper. C'est une idée pour la prochaine fois qu'il y a baston, je fous une tonne de flotte dans chaque coque et roule :litjournal: :policier: :acheval:

Jacques

27 août 2014
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Souvenir, souvenir ......
Il y a une petite dizaine d'année, au port, amarré à un ponton (sic). Après m'être réveillé, je fais une petite pause prostate; l'affaire fini, et juste avant de vidanger, je cherche à ouvrir les deux passes coques "entrée-sortie" situé à droite et gauche.
Sensation manuelle bizarre sur celui de gauche, celui "entrée eau de mer" il a l'air d'avoir un peu de jeu.... pas mal de jeu.
Nom de Dieu, mais je l'ai dans ma main, avec le tuyau plastique au bout !!!
Me levant (vite), je constate qu'à la place du passe coque, il y a un petit geyser de dix centimètres de haut ... séquence émotion.
Ma première réaction, d'une hallucinante bêtise fut : "pô grave, mon Etap 28 est insubmersible"

:jelaferme: :jelaferme: :jelaferme:

Reprenant mes esprits, je cherche les pinoches en bois, vous savez, ce petit sachet en plastique avec des cônes en bois de différentes tailles, matériel de sécurité qui est soigneusement rangé ..........scogneugneu rangé où ça déja ??????

Au final, la solution fut simple : un bout de tissu enfoncé en force dans le trou du passe coque, et cela avec un tournevis et un marteau venant de la boite à outils située à 20 centimètres des WC.

La séquence "vidage / dessalage" ne fut pas trop pénible, juste quelques sceaux.

La morale de cette histoire ?

Cela serait étonnant si pas mal d'entre vous ne soient pas en train de se poser une question identique au sujet du rangement d'un petit sachet en plastique sur leur cher boat ...

:mdr: :mdr: :mdr:

27 août 2014
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Pas de question pour moi !! Un coin dédié sécurité très accessible, le sachet est là. Plus un pot de Stay Afloat à portée de main ( www.hisse-et-oh.com[...]-afloat )
Mais en même temps, l'organisation n'est pas très ancienne, changement de bateau en début d'été et donc rangement très "frais" !! :whaou:

27 août 2014
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pour ce qui est des pinoches... j'ai suivi scrupuleusement les conseils d'Alain (Fritz The Catz)
la pinoche qui va bien, amarée à un petit fil fluo près du passe coque... +... pour les contrôles maritimes... le petit sachet réglementaire rangé avec les autres apparaux
Depuis je dors mieux...
Chaque passe coque dispose de sa pinoche de bonne taille à proximité... au cas où
Pour la vanne d'évacuation des WC (env 8 cm de diamètre), j'ai acheté à Leroy Merlin un ensemble de 4 pieds de lits coniques en bois... à 12€ les 4...
Bien moins cher que la pinoche souple proposée par le ship (+ de 100 € !!)
frédéric

28 août 2014
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Lors de chaque stage de l'école des Glénans que j'ai effectué (à Marseillan, Paimpol et Concarneau...), les procédures de vérifications avant départ en croisière comportait la visite des fonds (planchers non vissés aux Glénans, of course!), la vérification de tous les passe-coques et surtout la vérification que chaque passe-coque possédait bien sa pinoche en bois attachée avec un petit bout !

27 août 2014
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bonjour,
je n'ai pas pensé au fluo, mes pinoches sont amarrées au vannes, peut être mettre de la peinture fluo directement sur les pinoches.

en attendant une commande groupée pour une grosse pompe. :scie: :bravo:

27 août 2014
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@Gilles et tous,
Pour les batteries sous l'eau de mer, il n'y a pas à proprement parler de court-circuit mais une décharge (et production d'oxygène et hydrogène par hydrolyse) qui peut leurs être fatales si décharge profonde, sans compter que l'une des cosse étant l'anode et l'autre la cathode, l'une va se ronger très vite (ou alors la connection en bronze). A vérifier au plus vite et rincer à l'eau douce très chaude.
Refaire une charge lente au 1/10eme de la capacité pour essayer de récupérer la batterie.
Comme pour Erendil, ce sont des batteries "étanches", il y a un évent, parfois prolongé d'un petit tube cristal clair qui permet l'évacuation des gaz d'hydrolyse lorsque la batterie se charge et se décharge, donc normalement, pas d'eau de mer dans la batterie, ce qui la tuerai immédiatement.
Vérifier aussi, dans le cas du montage Erendil, avec une batterie au dessus de l'autre, que si les batteries sont en parallèle celle du dessus ne s'est pas déchargée à cause de celle qui était sous l'eau.
Ces phénomènes peuvent apparaître avec un certain temps, on pense que les batteries sont OK puis elles perdent de leur capacité...

27 août 2014
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Pour la commande groupée de pompes (1 gallon US = 4,7 litres)

27 août 201416 juin 2020
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J'ai une proposition pour cette pompe 4700 GPH livrée en France 40 dollars si on en commande 30 exemplaires.

40USD = 30EUR. Comptons 50€ piece avec les taxes (tbc).

Lance-t-on l'opération de la commande groupiert ? Comment gère-t-on (qui) ?


28 août 2014
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Désolés nous avons déjà 4 de ses petites souers à bord ,(une par compartiment etanche)
Mais "tristesse" achetées en France elles nous avaient couté bien plus cher ! :jelaferme:

28 août 2014
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voila , j'ai posté une suggestion d'achat groupé comme indiqué par bil56, mais rien n'apparait sur la page des achats groupés .... aurais-je fait une fausse manip :reflechi:

30 août 2014
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Je fais remonter un peu ce recit interessant .

On a là un cas d'ecole en stabilité du navire interessant .

Dans un premier temps lorsque l'eau est rentré par le passe coque le bateau a vue sa carene donc la poussée d'Archimede se modifié et gité dans ce cas (cata), le volume deplacé dans l'eau étant le m^me , la grandeur de la stab n'a surement guere varié .

Puis Jacques a bouché le trou , tout a coup le volume embarqué est devenu poids ,masse et lest ,ce poids d'eau s'est ajouté au poids du bateau au m^me titre que le remplissage d'un reservoir . le deplacement par rapport au cas initial n'a pas varié mais ce poids d'eau étant dans le fond du bateau a amelioré le centre de gravité et a augmenté le module de stabilité ameliorant ainsi la courbe de redressement du bateau .

comme quoi rien que ce petit geste d'obturé le passe coque a dejà été un grand chemin vers le sauvetage ...

bonne journée

josé

30 août 2014
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content que le problème ce soit bien fini.......
mais j'ai toujours à bord un boite de STAY AFLORAT !
ça peut servir !!

30 août 2014
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Tant qu'à parler des pompes de cale : j'ai préféré sur mon voilier une pompe Flojet et non pas une pompe submergée. J'ai mis la pompe à hauteur d'homme dans une armoire et AVANT la pompe un filtre indépendant.

Cela permet de régulièrement vider le filtre des déchets, poussières, papier carton, qu'une telle fortune de mer engendre.

Si le filtre se bouche toutes les minutes cela ne sert évidemment à rien, mais dans le cas contraire, nettoyer le filtre devient une opération de routine facile à faire, accessible.

30 août 2014
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Au sujet de l'usage de la pompe, relisez sont récit, et c'est la même chose qui m'est arrivée. Pompe inutilisable car bouchage constant. La raison ? c'est la dilution du papier carton etc dans l'eau qui réduit le papier en un drôle d'amalgame .

Devant ce scénario stressant , je ne sais pas encore comment résoudre ce problème.
JJ

30 août 2014
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@micmaroin : Bonne chance en cas de grosse fuite, il manque un x10 ou x20 pour que le débit d' une FloJet ait une chance détaler une fuite.

Par contre, le fait d'avoir un filtre de bonne taille en amont de la pompe donne de l'intérêt aux pompes de filtrage piscine qui commencent à bien debiter avec 600w, accessibles à un convertisseur un peu costaud

30 août 201416 juin 2020
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@gribou25 :
Soit gros filtre (genre pompe piscine), soit vide-cave 'eaux chargées'

31 août 2014
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Une pompe piscine à bord?
1kW donne à peu près 14m3 de débit, faut la place et le GROS convertisseur.
Plus l'Amirauté qui pédale pour recharger les batteries !
:acheval:

08 sept. 201408 sept. 2014
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j'avais jamais vu ernedil; on s'est vu vite fait a asinarra quand nous sommes arrivé le 16 aout ....il renrait..ben il a failli pas rentrer....heureusement sinon ...
j'ai eu il y 20 ans environ exactement le meme plan avec correlation au venez (sonde de sondeur platoc , mal de mer a la con) mais je n'en etait apercu plus tot car le clapoti de l'eau sous les planchers etait suspect: faut dire que je fais mes quarts a l'interieur on dort mieux
:-D

08 sept. 2014
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Hello erendil...
bravo pour ton sang froid et ce récit.

Finalement, il faudrait effectuer des stages "mal de mer".
Perso j'ai un net avantage ... je suis souvent malade dès que ça brasse un peu.
Du coup je sais que je reste relativement "opérationnel"- équipage réduit oblige.

08 sept. 2014
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En plus ça m'a foutu la nostalgie des sorties en sangria avec "mon théo" (il s'apelle aussi comme ça!) quand il avait 12 ans.
Dommage, aujourd'hui à 21 ans il ne vient plus...

02 oct. 2014
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Bonjour, je fais remonter ce fil afin qu'Erendil nous dise où en est la batterie qui a été submergée lors de sa mésaventur. Est elle toujours opérationnelle ?

J'en profite aussi pour attirer l'attention des modos sur la proposition d'achat groupé de pompe gros calibre.

02 oct. 2014
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Salut, j'avais pas vu ce fil...
Histoire émouvante et bien racontée ! Aventure inoubliable partagée avec ton fils... Moi qui ai beaucoup navigué avec mon fils (grand maintenant), je comprends...

Il y a deux ans, en revenant de Corse avec ma femme, comme j'ai très rarement le mal de mer, je n'avais même pas de cachets à bord. Partis vers 7h du matin de Girolata (vers Cannes), nous avons navigué toute la journée vent travers 10 nds, impeccable. À la tombée de la nuit, le vent est monté jusqu'à 20 nds, toujours de travers. Avec la houle, j'ai eu le mal de mer... à 3h du matin, s'est passé, mais j'en ai un peu chié. Enfin, je veux dire plutôt "dégueulé"... Il fallait bien que j'assure, ma femme ne sait pas suffisamment manoeuvrer.
Depuis, pour les longues navs, si le temps se gâte, en prévention je prends un demi Mercalm. C'est pas indispensable, mais au moins, je suis tranquille...
J'ai pu vérifier l'efficacité de Mercalm sur des amis très sujet au mal de mer. C'est miraculeusement efficace, même en curatif : Il faut juste que la personne garde le cachet dans son estomac au moins une demi heure (sans vomir), et après c'est bon.
Encore bravo Erendil !

02 oct. 2014
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« Il ne fonctionnait pas (magie de l'électronique Tacktick), et je m'en foutais ».

Et çà aurait changé quoi s'il avait fonctionné auparavant ? Le mien, un Plastimo, fonctionnait, et m'a fait ce coup, ne plus fonctionner, en tapant pendant 5 heures. Je me suis dit, il est mort, ou une algue, et n'ai pas cherché plus loin.

C'est plusieurs jours après que j'ai constaté qu'il s'était rétracté, fonction que je ne connaissais pas. Le bouchon visé aurait sauté, c'était pareil, je n'aurais pas été vérifier pourquoi il ne fonctionnait plus. Et moi je ne suis pas insubmersible.

Il faut absolument que je pose mon contacteur alarme de présence d'eau acheté il y a 5 ans

02 oct. 201402 oct. 2014
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Alors où on en est aujourd'hui, un mois après le "naufrage" ?

  • Les batteries fonctionnent apparament normalement, elles tiennent la charge, se rechargent. Une était sous l'eau, l'autre au dessus.

  • Tous les contacts qui ont été sous l'eau (en particulier les deux coupes batteries) se sont oxydés en quelques jours, au point que je n'avais plus d'électricité à bord. En fait, il suffit d'un peu d'oxydation, et le régulateur qui distribue l'énergie des batteries mesure une tension inférieure à 11,5 v et coupe tout. Dans mon cas, une semaine après, les batteries étaient à 12,7 v mais la tension à l'entrée du régulateur était pour l'une à 10,2 v et pour l'autre à 3 v. Deux pulvérisations, à 2 jours d'écart, d'un truc pour contact en bombe ont réglé le problème.

  • L'ordi n'a jamais redémarré. Le lecteur DVD est mort, et il boote dessus dans la phase de démarrage. Par contre, j'ai facilement sauvé le disque en le démontant, en le mettant dans un berceau extérieur et en le connectant sur un autre disque.

J'en ai tiré une liste de travaux à faire cet hiver :

  • déplacer les batteries et les coupes batteries pour qu'ils restent au sec. Le tableau électrique est suffisament haut pour être à l'abri.

  • étancher le coffre qui contient les deux passes coques (sondeur et speedo). Si l'aventure se reproduit, il n'y aura que le coffre innondé, et cela ne fera quasi rien en volume, le coffre étant quasi rempli par un réservoir d'eau douce.

  • installer dans chaque coque une pompe 4m3/h connectable directement sur la sortie 12 A du moteur HB. Et l'idée d'achat groupé est bonne.

  • étancher tous les coffres contenant du matériel. Outre que cela protège ce qui est dedans, cela limite aussi le volume d'eau embarqué.

Et je viens de penser à un truc étonnant. J'avais quatre gilets gonflable (pastille de sel) dans le coffre qui a été inondé. Aucun ne s'est gonflé. Je vais les tester pour vérifier ce qui s'est passé.

Pour Capucin, le speedo ne fonctionnait pas, donc je n'ai pas pu voir qu'il avait sauté. Après, ta question est absolument au coeur du problème : qu'est ce que j'aurais fait si le speedo se serait arreté de fonctionner vers 4 h du matin ? Vu mon état, probablement rien. J'avais le GPS pour me donner la vitesse. J'aurais ralé contre le speedo, mais pas certain que je serais allé le voir.

C'est une dernière leçon à tirer : ne pas laisser de zone d'ombre. Si un truc qui marche ne marche plus, il faut aller voir si la cause n'est pas dangereuse pour le bateau. Pas forcément réparer, mais juste checker s'il n'y a pas un court circuit, un speedo qui a sauté, ou je ne sais quoi du genre.

Jacques

02 oct. 2014
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Et dans ce cas, l'assurance rembourse quelque chose ?

02 oct. 2014
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Probablement, si j'avais subi des dommages et que j'aurais déclaré le sinistre à mon assureur.

Les dégats sont limités à l'ordi, à une perçeuse portable et à quelques bouquins. Vu les vétustées applicables et le montant de la franchise, je n'ai pas déclaré le sinistre.

Jacques

02 oct. 2014
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Oui, surtout si ton assurance fonctionne comme la mienne : Dégressivité de la cotisation chaque année si pas de sinistre.

02 oct. 201416 juin 2020
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Merci Erendil pour la mise à jour.

Pour ce qui est d'inciter à "aller voir", j'ai approvisionné ce truc, à brancher sur le contact de pompe de cale (avec un inter pour éviter de trop pester contre l'alarme) : www.aliexpress.com[...]65.html

02 oct. 2014
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Par contre retrospectivement, tu as évité une panne éléctrique généralisée et en cas de sur-accident tu n'aurais plus pu joindre les secours.
Tant que ta VHF fonctionnait, un petit appel au Cross pour signaler ton avarie et dire que pour le moment tout était sous contrôle et convenir d'un rappel ultérieur ça aurait pas mal, non?

2013-05-31 - Près de Stokksund (Norvège) Phare Kjeungskjær

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