équipement côtier VS équipement hauturier réflexions sur la sécurité

salutatous
je comprends la remarque d'Elpeyo :) (dans le post sur le sangria Marseille/sete) concernant le bib et donc tout l'équipement hauturier pour être totalement en règle;
mais cela veut dire que, dans le cadre d'une navigation en côtier, la règle des +/- 6M est une fumisterie et qui si tu n'as pas un abri à 12M maxi de ton port de départ, tu ne fais que des tours dans l'eau devant le port;
donc soit on navigue tous en bateau de catégorie A avec tout le barda hauturier, soit on fait des tours dans l'eau devant le port avec un catégorie D;
et là je rejoints complètement viking35 sur son analyse de la règle du bib ...
il serait bien que les plaisanciers adoptent une position commune pour présenter un front uni et pertinent face à la règlementation
cordialités maritimes
larent le hareng

L'équipage
11 jan. 2014
11 jan. 2014
4

C'est ce que font certains en battant pavillon belge.

C'est vrai que l'utilité d'un BIB est très discutable lorsque l'on a son annexe sur bossoirs gonflée avec le GrabBag pas loin.

Mais la réglementation française est ainsi faite.
Du coup : soit on l'accepte dans son intégralité soit on change de pavillon.

11 jan. 2014
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oui, mais (si je dis pas de connerie) si tu as un pavillon belge, que t'habites et navigue même ponctuellement en france tu dois payer une taxe (de passeport je crois?); du coup autant acheter un bib....pour le même prix au moins t'es en sécurité

11 jan. 2014
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ah bon? j'ai dit que l'achat d'une survie dispensait d'une taxe de passeport?
lis bien quebec, je disais , pour répondre à elpoolet, que l'interet d'etre sous pavillon belge pour ne pas acheter de bib etait nul puisque du coup on se tapait une taxe de passeport; il ne faut pas lire de travers..... ;-)

11 jan. 201411 jan. 2014
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le droit de passeport et l'obligation ou non de détenir une survie sont deux choses qui n'ont aucun rapport.
L'achat d'une survie ne dispense pas le résident en France sous pavillon belge de sa taxe de passeport.

11 jan. 2014
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Pour diminuer le coût d'utilisation des survies il faudrait créer un groupe de pression pour revoir l'équipement des survies.
.....sortir les périssables dans un grab bag bis au bons soins du chef de bord et
..... concentrer la révision uniquement sur la flottabilité de l'engin afin de diminuer la facture.
ceci de façon à :
.....éviter les doublons couteux avec l'armement de bord: pyrotechnie par exemple
.....familiariser l'équipage avec le contenu de l'équipement de survie
D'autre part, il conviendrait d'établir un rapport type de révision, rarement remis , souvent simpliste dont les items de contrôle sont à définir par les utilisateurs et qu'il conviendrait d'imposer à tous les prestataires pour clarifier le protocole de révision et engager la responsabilité du point de contrôle en cas de révision bâclée constatée à posteriori. (lors d'une révision ultérieure par exemple)
D'autre part, la réglementation française actuelle est un peu opaque sur les révisions faites hors territoire sur des stations non agrées par le fabriquant, il s'agit là d'un point administration à creuser car la disponibilité des stations agrées hors territoire est très variable selon les marques hormis SeaSafe

Enfin, exiger de l'administration l'acceptation de toute survie conforme aux normes ISO 9650 (ce qui n'est pas le cas actuellement pour ces survies achetées à l'étranger)

A+ JM

12 jan. 2014
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ce que tu dis est evident a toi de l'appliquer tout simplement

chacun de nous peut exiger d'etre present lors du contole de sa survie .. c'est tout simple et c'est un droit que l'on ne peut te refuser .
donc tu peux mettre le sperissables dans un grab
tu peux concentrer la revision sur la flottabilité
et te familiariser avec l'équipement

il faut simplement se prendre en main et ça personne ne peut le faire à ta place ou alors tu paie

11 jan. 201411 jan. 2014
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attention, imaginer que l'on est en sécurité dans un radeau de survie est une grande erreur; ce n'est pas mieux qu'une piscine pour enfant à laquelle on a rajouté un toit; c'est un pis-aller, ni plus ni moins;
pour avoir fait un stage de sécurité, les infos sont les suivantes :
- sur 3 radeaux percutés (2 bombard et 1 vicking), 1 seul s'est correctement gonflé ...,
- un radeau de survie se retourne en moyenne 7 fois par 24h,
- une fois que tu es bien trempé par le premier retournement, comment vas tu te réchauffer ?
- l'épuisement est hyper rapide quand tu dois retourner à l'endroit le radeau de survie (cf l'aventure de delors dans les mers du sud),
- il vaut mieux être en combinaison de survie dans l'eau que en habit de plaisancier dans un radeau de survie ...
- etc etc ...
le radeau de survie n'est JAMAIS une solution; alors de là à en avoir un quand tu restes à proximité de la côte, c'est une aberration

11 jan. 2014
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d'où le (petit) avantage des survies dites "autoredressables" (du moins en théorie ..mais pas toujours)... la situation sera peut-être moins pire !
d'où l'utilité de la balise + gps (histoire de baigner un peu moins longtemps dans l'eau (froide !)
d'où l'utilité de la lampe flash perso ... et portée en toutes circonstances
....et autres recommandations ... souvent ignorées par manque de prise de conscience du risque
d'où la nécessité de revoir les bases utiles d'un équipement de survie un peu plus adaptées que par la désolante obligation légale actuelle
...
question à larent le hareng : quelle survie s'est correctement gonflée (même si j'ai un peu mon idée .. juste pour confirmer)

11 jan. 2014
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@ quebec : 1 bombard et la viking se sont mal gonflées

11 jan. 2014
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@ quebec : "autoredressables" cela ne veut pas dire qu'elles se remettent à l'endroit quand elle sont retournées, ça veut dire que quand elles s'ouvrent, elles sont toujours dans le bon sens;
autoredressables ou pas, une fois retournées (à l'envers bien sûr), il faut monter sur le cul de la survie pour la faire se retourner

11 jan. 2014
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Pour répondre a adv29
Le droit de passeport est de toute façon perçu même pour les navires francises puisqu'il faut s'acquitter de la DAFN
Ces montants sont équivalents.
Du coup c'est vrai que même moi je me suis posé la question du pavillon belge.

11 jan. 2014
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merci pour la réponse elpoolet

11 jan. 2014
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Franchement les copains, je trouve que ces tirades contre les radeaux c'est faire du foin pour pas grand chose... Quand on réfléchit, le coût amorti sur x années (en incluant les révisions) est relativement négligeable rapporté au coût d'entretien et amortissement global d'un voilier.
Surtout si l'on s'équipe avant tout pour être en règle, ce qui permet de viser le plus bas de gamme possible, puisque on se fout de son utilité réelle.
Amen sur le fait que ça peut se louer pour des cas exceptionnels.

La discussion sur la fiabilité, est d'un autre ordre, qui ne saurait s'appuyer sur quelques exemples ou une expérience immédiate, forcement limitée...
Le pb soulevé par Viking, utilisation non pertinente, c'est encore d'un autre ordre, qui relève, à mon avis, davantage du niveau de compétence & entraînement de l'équipage que de la présence obligatoire d'un BIB...

11 jan. 2014
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@ Quistinic : il me semble que Viking est plus radical que ça; il veut montrer que le radeau est inutile et qu'il vaut mieux une combi de survie à la place, du moins, c'est ce dont je me souviens;

14 jan. 2014
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Effectivement, mais c'est surtout pour éviter d'utiliser le canot de survie alors que ce n'est pas absolument nécessaire?. Ce qui est une cause importante d'accidents mortels.
Je sais aussi que, même pour des équipages aguerris, il n'est pas toujours facile de discerner le bon moment pour abandonner le voilier.

11 jan. 2014
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Tout à fait d'accord sur l'analyse financière de Quistinic, du coût annuel rapporté au budget global du bateau.
Le radeau de survie n'est certainement pas une solution parfaite, mais en existe-t-il une lorsqu'on doit abandonner le bateau en train de couler ou de bruler.
C'est certainement moins mauvais que de barboter dans l'eau froide. Au moins, on est facilement repérable, ce qui n'est pas le cas pour un baigneur, même avec une brassière, ni pour quelqu'un portant une combinaison de survie. On dispose également de moyens pyrotechniques et en hauturier une balise de détresse me semble indispensable.
Je persiste à penser que, même en côtier, voire à 1 mille d'un abri, il est indispensable. Il faut raisonner en temps de survie et possibilité de repérage. Dans nos eaux, même en été, le temps de survie potentielle est limité, probablement guère plus d'une heure. En hiver, cela se réduit à quelques dizaines de minutes tout au plus.
Si le bateau coule même à proximité d'un abri, un port par exemple, et même si on a eu le temps de lancer un mayday ou une fusée, les secours ne seront pas là dans les 10mn.
Quant aux moyens pyrotechniques, certains suggèrent qu'il n'y en ait pas à bord du radeau et qu'on embarque le coffret du bord.
On peut raisonnablement penser que dans 80% des cas, avec le stress, ce coffret sera oublié. Il est de loin préférable d'avoir à bord du radeau tout ce qui est nécessaire. On peut, si on y pense, embarquer, en plus le coffret du bord.
Quant à la solution de l'annexe gonflée suspendue aux bossoirs, c'est certainement une fausse bonne solution. Encore faudrait-il pouvoir la larguer en quelques secondes, qu'elle ne dérive pas immédiatement avec le vent et que l'on trouve à bord un abri, des moyens pyrotechniques...
Evidemment notre ami Viking 35 va nous sortir ses statistiques montrant que ce radeau de survie n'est en pratique que très rarement utilisé. Mais c'est comme les extincteurs du bord. Si on lit les interventions du CROSS comme la revue Sauvetages, on ne voit pratiquement pas de cas de bateau en feu, sauf au port parfois. Est-ce une raison pour ne pas voir d'extincteur à bord?

11 jan. 2014
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Je pense seulement qu'il est sage d'en avoir un quel que soit l'armement côtier ou hauturier.

14 jan. 2014
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Certes, mais avec la liste que tu donnes, tu es dans l'eau sans aucune protection!
En principe, l'hélico de Cherbourg de la Marine Nationale Belligou Rescue décolle dans l'heure, donc déjà le double du temps que tu indiques, à cause des procédures de sécurité indispensables avant décollage. Lors d'une intervention vers la fin de 2013, ils avaient réussi à décoller en moins de 30mn, considéré comme un exploit.
Avec une grosse voie d'eau, un voilier en polyester peut couler très vite et la portée d'une VHF portable est tout de même très limitée. On peut donc désespérément lancer des Mayday dans le vide!
J'ai donc déjà une VHF fixe qui fonctionnera aussi longtemps que les batteries ne seront pas noyées, des flashlights individuelles (une par équipier), mais j'évite de naviguer de nuit (on n'est plus un perdreau de l'année + navigation solitaire) dans la mesure du possible et j'ai en plus une VHF portable. Avec mon bib, j'espère ne pas être trop mal si je dois abandonner mon fier yote.
Quiant au budget du bib, cela représente moins de 200€ par an, 8% de mon budget bateau annuel, loin derrière les frais de port et d'assurance. Dépense raisonnable, si toutefois un budget bateau est raisonnable par nature. Une maîtresse serait peut être plus économique?

15 jan. 2014
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Bonjour Viking

Peux tu développer ton propos un voilier en polyester de série
ne coule Jamais

Merci

Le Moko

11 jan. 2014
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@ ecumeur : donc si je suis ton raisonnement, il faut alors un BIB dans l'armement côtier,

14 jan. 2014
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Ecumeur: Si tu consacrais le budget consacré à l'entretien du bib à l'acquisition d'une VHF portable, d'une balise satellite, de flashlight individuelle et de fluoriscine tu n'aurais pas besoin de te mouiller pour redresser ton canot qui a une chance sur deux de se gonfler à l'envers et 1 malchance sur 3 ou 4 de ne pas se gonfler... De plus, entre Deauville et Cherbourg, en 20 mn, tu aurais un hélico au dessus de toi... D'autant plus, qu'un voilier en polyester de série ne coule jamais... Enfin, jamais si on ne l'aide pas un peu.

16 jan. 2014
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Voiliers de série coulé en équipage de 1976 à 2011: 2 Un Prospect et un Arpège,
En solitaire, par beau temps à 10 milles des cotes : 3
En course et en solitaire : 4.
On m'a relaté un ou deux autres cas mais trop imprécis.

Canots de survie utilisés en cas de danger réel: 15
dont 3 qualifiés de défectueux et 3 qui ne se sont pas gonflés.

15 jan. 2014
1

Extincteur: Il ne me viendrait pas à l'idée de naviguer sans extincteur car, si les cas d'incendies en navigation sont extrêmement rares, les cas de début d'incendie de vaigrage sont fréquents. Il faudrait interdire les fritures... ;-)

11 jan. 2014
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@ Quistinic : peux tu nous dire quel est ton budget pour l'achat et l'entretien de ta survie ? nbr de place à bord ? stp

11 jan. 2014
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@ golfhotel : merci pour tes chiffres; ça doit être une 6 places j'imagine ? ça fait entre 10% et 20% du prix du port; ce n'est pas du tout négligeable

11 jan. 2014
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la survie :1200 €
révisions environ 600 € tout les trois ans

donc 1200+600+600+600+600=3600 €pour 15 ans

ça fait 240 € par an

c est moins que je ne le pensais !

11 jan. 2014
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c est une hauturière moins de 24 h Plastimo 6 personnes

en terme de cout , c est pratiquement le prix de l antifouling que je dois faire tout les ans

11 jan. 2014
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D'autant que si le système est perfectible, il a également sauvé des vies (je me souviens d'une famille avec deux enfants ayant passé 4 jours dans son radeau aux Antilles avant d'être récupéré).
Partant de ce constat, "la réglementation" (les pouvoirs publics) ne pourraient que durcir pour se couvrir, certainement pas libéraliser...

11 jan. 201411 jan. 2014
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@ Oliv44 : on parle de COTIER pas de hauturier

11 jan. 2014
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hauturier : si tu n'as pas en plus une combinaison de survie, le radeau est dangereux

11 jan. 2014
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donc si mon bateau coule en hauturier vaut mieux que je me jette à l'eau plutot que dans mon radeau si je n'ai pas de combinaisin de survie? c'est moins dangereux? :jelaferme:

11 jan. 201411 jan. 2014
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La possession de la survie est obligatoire au delà de la zone des 6 miles. A ma connaissance ce n'est pas une obligation que de l'utiliser. Pire dans la zone des 6 miles on risque peut être une amende. :policier:

11 jan. 2014
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Aux Antilles, ils étaient en vue de St Vincent, si mes souvenirs sont bons.

11 jan. 2014
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@ Oliv44 : ce n'est pas à toi que je vais apprendre que "en vue" ne veut pas dire 6M max de la côte; ça dépend de la hauteur de l'ile

11 jan. 2014
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"Tout ce qui est excessif est ou devient dérisoire" disait Beaumarchais...
Autant signaler le danger d'un abandon prématuré du bord (un bateau ça ne coule pas facilement...) ça me parait justifié. Autant imputer les abandons prématurés (ou le danger d'un abandon prématuré) à la présence d'un BIB; ça me parait établir des liens de causalité un peu "cavaliers".... :heu:
Alors dire qu'il vaut mieux des combinaisons de survie plutôt qu'un BIB, ça me parait totalement irresponsable; dans une combi, au-delà de quelques heures t'est mort...
Par contre, dire que le BIB n'est pas suffisant et qu'il faudrait AUSSI des combinaisons, je vote des deux mains... :langue2:
Et j'ajoute ma petite touche : formation survie obligatoire, comme le CRR
:acheval:
Vous allez voir, on va être habillés pour l'hiver :-D

11 jan. 2014
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C'est certain, le bib a sauvé des gens mal partis.
Sur le plan pychologique il au moins été cité deux pseudo naufrages, car les bateaux vides ont été retrouvés en bon étât, l'un en Med et l'autre en Atlantique, dramatique avec 2 morts, où le bib a constitué un irresistible aimant, bien décrit par les rescapés, les poussant fatalement à abandonner le bateau flottant toujours.
Les combis TPS (ou les combi étanches de plongée) permettent une longue survie mais de façon totalement passive. Une combi de plongée mouillée a permis une survie de 3j en Med.
Le repérage est dans ces cas TRES difficile.
L'association Bib+annexe a permis à toute une famille plus d'un mois de survie active dans le Pacifique, battant je crois le record du Cpt Blight abandonné en canôt avec la partie fidèle de son équipage.

15 jan. 2014
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On ne parle que des pseudo-naufrages seulement quand ils se passent d'une manière dramatique, ce qui est heureusement rare. Mais je connais aussi des cas ou les "naufragés" ont préféré embarqués dans leur bib sans raison objective, surement à cause de la panique.
On m'a aussi relaté l'abandon d'un voilier ou les deux enfants embarqués dans le canot de survie ont été perdu mais pas leur père qui n'avait pas eu le temps d'embarquer. Je connais aussi des cas de vrais naufragés qui, à l'approche des secours, sautent à l'eau et se noient...
Récemment, même si cela se passait dans les années 70, la presse a relaté l'abandon d'un voilier en Corse à proximité de la côte par beau temps. Seul l'enfant avec son gilet de sauvetage a été sauvé, les parents, à la nage sans gilets se sont noyés...

11 jan. 2014
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+1, plus téléphone irridium obligatoire, + annexe de catégorie A de plus de 10m obligatoire, +........

11 jan. 2014
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Surtout que si tu remplace "BIB" par "combinaison de survie", le réglementation va alors t'obliger à en avoir autant à bord que le nombre de personnes que peut contenir ton voilier en fonction de sa catégorie de conception CE (et là on ferait alors le lien entre catégorie CE et armement de sécu qui aujourd'hui n'existe plus). Ce qui équivaudrait à dire: Bateau en catégorie A prévu pour 6 personnes à bord = 6 combinaisons de survie adaptées aux morphologies (je pense aux enfants). Catégorie C prévu pour 9 personnes (ce sont des exemples) = 9 combinaisons etc...
cela reviendrait vite cher...

11 jan. 2014
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@ Oliv44 : désolé tu es hors sujet, on parle de côtier; et en côtier, donc moins de 6M, y a même pas de Bib, pourquoi parles tu de combi alors ?

11 jan. 2014
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@ Oliv44 : parfaitement d'accord avec toi, on peut le résumer comme ça :
- soit tu as un catégorie A avec tout le barda hauturier,
- soit tu as un catégorie D et tu fais des ronds dans l'eau devant le port

11 jan. 2014
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Alors on est d'accord: il faudrait un Bib également à moins de 6 milles d'un abri.

11 jan. 2014
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Tu peux parfaitement avoir un catégorie A et faire des ronds dans l'eau devant le port et un catégorie D avec tout le barda hauturier et traverser la Manche. Tu es alors tout à fait dans les clous.

14 jan. 2014
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Oliv : "le réglementation va alors t'obliger à en avoir autant à bord que le nombre de personnes que peut contenir ton voilier en fonction de sa catégorie de conception CE ..." Si la réglementation allait dans ce sens, le cout des combinaisons ne dépasserait pas le cout d'entretien et d'amortissement annuel d'un bib. Il n'y a pas qu'en France que l'on a des combinaisons de survie. Et celui qui navigue seul ou à deux serait largement gagnant en ayant une meilleure sécurité.

14 jan. 2014
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Bonjour,
Alors comparons ce qui est comparable: A la place de l'emport d'un radeau 6 personnes, la réglementation ne vous laisserais pas partir avec moins de "rescue" possible: donc six combinaisons, toutes Solas, et en néopréne car des navigation hivernales en Manche, on en fait tous les deux (et la réglementation imagine toujours la situation la pire). J'en ai trouvé sur le premier site qui m'est tombé sous la main (j'ai pas cherché de prix, je n'ai pas d'actions dans cette boutique).
Soit pour les combis déjà 6x323€.
Ensuite les combi seule, cela ne sert a rien, on est pas visible en mer pour un secours qu'il soit aérien ou maritime. Dans l'optique toujours du pire, le bateau à coulé. Je ne conçois pas les combi sans balise: 813€ pour une du bateau. Et encore je suis gentil, car un des avantages du Bib est de garder les gens groupé. Avec un groupe en combi, on peut facilement imaginer qu'il soient séparés obligeant les secours à chercher disons deux groupes sur une zone étendue. Je serais le législateur, avec la dimension individuelle de la combi, je reflechirais à l'adoption obligatoire de balises individuelles. Pour couper la poire en deux, disons une pour deux soit 3x722€ soit 2166€ (mais alors pas besoin de balise pour le bateau).
Rajoutez une VHF étanche pour coordonner les secours une fois sur place (là aussi avec l'individualité des combis on peut se demander si il n'en faudrait pas plusieurs) et enfin divers choses par individus (fluorecine -quoi que c'est assez limité comparé au fumigène-, flash light etc) 400€ pour le tout.
.
Donc, matos + 6 combis + balise bateau = 1938+813+400 = 3150€
matos+ combis + balises individuelles (3)= 1938+2166+400=4500€

Ramené à un 6 place en sac = 1300€ ou est l'interêt économique?
Si vous regardez la combi de près, c'est une 4/5mm. En manche, en hiver... brr.
.
Sans compter les problèmes liés aux combis hors normes (enfants, obèses, handicapés) dont il faudrait tenir compte (le radeau est plus souple à ce sujet)
De plus cela obligerais le législateur à revenir sur une distance à partir de laquelle le système combi prends fin (100 milles d'un abri) et il n'aime guère revenir en arrière (cela ressemble à l'ancienne 2/3ème catégorie).
Après je l'ai dit dans ce fil, je n'ai rien contre une combi + radeau. Mais la combi seule me parait trop "dispersante", "individualiste" pour les secours et dificille à mettre en pratique.
Mais pourquoi ne pas faire un fil qui fait des propositions pour imaginer un Bib (ou autre) qui revoie tout le système. Tous les fils que j'ai vu sur le sujet, les gens sont "pour", "contre", quelques fois avec des arguments (pas toujours) mais finalement personne ne cherche à améliorer le système.
.
En tous cas, pour résumer, votre proposition "tout combi" ne me satisfait pas car si sur le papier elle marche à echelle individuelle (pour un solitaire, là je ne dirais pas non) mais pas dans une optique collective (équipage disparate allant de la grand-mère à l'enfant de 5 ans).
www.oceansportservices.com[...]ste.php
www.uship.fr[...]fr.html

11 jan. 2014
1

quand on n'a jamais eu de soucis tout peut sembler superflu.... c'est comme le montagne en tee shirt.

11 jan. 2014
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la survie c'est l'airbag des voitures tant qu'on en a pas besoin on polémique ...après c'est différent .
mais je ne suis toujours pas pur les survies statiques
pouvoir faire route est exéllent pour le moral ..
évidement la balise perso + la balise pour le bato
et pour quoi pas la balise pour la survie et la survie de la survie on n'en sort plus ...
dans mon grab bag j'ai une combi de plongée au casou
alain

11 jan. 2014
0

@ 60nora : pareil, désolé mais tu es hors sujet, on parle de côtier

12 jan. 2014
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pas du tout pour aller de marseille à sête c'est de l'hauturier d'après vos dires .
mais je ne suis pas d'accord de port gardian à sête oui mais pas le long de la camargue dans la divison 240 du ripam on parle d'un abri pas d'un port
quand je suis à port man au mouillage par mistral je suis dans un abri ,si le vent passe à l'est je vais en face au levant je suis encore dans un abri mais port man n'en est plus un et je suis a plus de 6mn de la côte et d'un port .
le long de la camargue il n'est pas interdit de mouiller le long de la cote si le vent vient de terre es-ce un abri ou pas ?
ces histoires de catégorie avec vagues de moins de 2m et vent inférieur à force 6 c'est de la bétise inconsciente .
pour moi il y a les engins de plage dans la bande des 300m inféodés aux pavillons des m.n.s et les autres
je vois mal un petit voilier en catégorie B se faire prendre par un fort coup de vent de terre poussé au large dire c'est pas du jeu :je ne suis plus dans ma catégorie de navigation .rentrez moi à la maison ....
à force de vouloir légiférer on fait n'importe quoi surtout que nos décideurs parlent de ça dans un bureau à l'abri et au chaud et regardent le film de robert redford .
c'est comme les dents de la mer qui ont foutu la trouille des requins à tord toute une génération et justifié leur élimination .
alain

11 jan. 2014
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@ Quistinic : tu te trompes de post, le sujet n'est pas sur le BIB en général mais sur l'équipement en côtier, il faut que tu discutes de ça avec Viking et le sujet sera très intéressant mais ailleurs, sinon ça va partir en vrille et hors sujet; mais je me permets de te dire que partir en hauturier avec un radeau et pas de combi de survie me semble parfaitement déraisonnable
.
par contre, quand tu dis "dans une combi, au-delà de quelques heures t'est mort... ", c'est faux car pour avoir essayer une combi de sécu en mer et en hiver, je peux te dire que dès que tu bouges un orteil, tu as chaud; et je replace ce débat dans le cadre d'une utilisation en côtier (je ne sais absolument pas ce qui se passe quand tu restes une semaine ou moins dans une combi de sécurité)

14 jan. 201414 jan. 2014
1

"partir en hauturier avec un radeau et pas de combi de survie me semble parfaitement déraisonnable ..." Tout à fait. Malgré ses inconvénients, pour la navigation à plus des 200 milles des côtes européennes, le canot de survie garde un intérêt. De plus, si je ne connais pas de voiliers de série dans des conditions normales * qui ait coulé à moins de 100 milles des cotes françaises, cela arrive de temps à autre à plus de 200 milles des côtes.

A noter, que l'intervention la plus longue que j'ai en mémoire a été effectué par un Super Frelon de la Marine Nationale qui a sauvé de nuit par 40 /50 nds de vent, à 180 milles de Brest, 2 équipiers anglais dont l'Océanis 430 avait chaviré 3 à 4 h après que l'appel ait été effectué.
* (dans des conditions normales) Je veux dire si ce n'est pas en solitaire par beau temps et à proximité des cotes...

11 jan. 2014
4

J'arrive pas trop à te suivre...
Il faudrait peut-être que tu définisse le côtier du hauturier. On peut déjà dire qu'il commence à 6 milles d'un abri (puisque en deçà tu n'as pas besoin de Bib, mais ou fini t-il?
Pour moi le côtier du hauturier est un concept totalement abstrait et entièrement défini par la navigation (vision ou non d'amers), donc de visibilité mais le définir en fonction d'une distance est un non-sens à mon point de vue.
A noter que couler à 6 mille d'un abri, sans bib en respectant la loi, équivaut pour moi à mourir noyé. Je vous entends déjà: portable, vhf, fusées, combi de survie etc... oui mais ce que vous avancez alors est valable dans un monde parfait, avec une seule vision: celle que cet accident se passe devant La Rochelle ou Toulon, avec un reseau Semaphorique, des plaisanciers sur zone etc. Maintenant, le législateur imagine toutes les situations: j'ai mon Tri sur remorque, pavillon Français et je vais en Norvege/Scicille/Turquie etc et il m'arrive la même chose, la nuit et en Hiver...

11 jan. 201411 jan. 2014
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@ Oliv44 : je suis parfaitement d'accord avec toi, sur tous les points de cette dernière intervention; ce qui veut dire que la règlementation telle qu'elle a été rédigée aujourd'hui est soit trop laxiste, soit trop contraignante, au choix; je t'ai même mis une étoile

11 jan. 2014
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Toutes vos contributions montrent clairement que la législation actuelle est trop laxiste, alors pourquoi la règlementation nous fait "chier" EN COTIER quand on a pas un "abri" à 6M ?
on sait tous très bien que ce n'est pas le BIB qui va sauver le chef de bord prévoyant

11 jan. 2014
1

Le danger principal c'est la côte et pas le large!!!!!
Le chef de bord prévoyant a tout l'équipement nécessaire à sa navigation. De plus si la météo s'est dégradée plus vite que prévu il peut arriver qu'on ne puisse atteindre un abris. et qu'au pire des secours auront des difficultés à venir. Le bib (couteux et lourd) on le trimbale en espérant qu'il ne servira jamais à rien mais on apprécie sa présence quand le bateau coule. 6M c'est 11km et à 50m une tète dans l'eau ne se voit déjà pas (vécu). Et mème un bib c'est tout petit. Des naufragés en bib on dû attendre une semaine et ont vu passer plusieurs bateaux pas loin.

11 jan. 2014
3

Perso je suis pour la responsabilité individuelle.
Je fais de l'hauturier et j'ai un bib, qui ne poserait pas de problème s'il n'était pas associé à une forme d'arnaque financière.
Si un navigateur navique tout nû sur une mini planche à voile en plein Atlantique cela ne me gène pas, mais qu'il n'appelle pas au secours si cela tourne mal.

11 jan. 2014
0

@ outremer : donc toi aussi, tu dis que la règlementation est trop laxiste ?

11 jan. 201411 jan. 2014
0

mais qu'est-ce qui te fait "chier"?
Soit tu as un bib, et tu vas (couler) ou tu veux, soit t'en as pas et là à toi d'être encore plus responsable: suivis sécu à terre, moyen de communication, conditions environementales maitrisées, connaissances techniques et maritimes requises ...
et barrière technique en terme de distance imposée par le legislateur (6 milles d'un abri).
Je ne vois pas ce qui pose pbs...
Je me souviens de quelqun qui demandais si il pouvait aller à Chausey en vaurien... Vu que d'ou il partait, il était en deçà des 6 milles, avec l'equipement adéquat il est dans le cadre légal. Mais l'equipement ne fait pas tout: la (bonne) préparation/formation et l'équipement adéquat non obligatoire sont bien plus important que les feux à piles obligatoires (exemple) dont il ne se servira pas.

11 jan. 2014
0

@ Oliv44 : parfaitement d'accord avec toi sur tout les points, c'est bien la préparation de nav et sa parfaite réalisation qui est primordiale;
le problème vient du fait que, avec un armement côtier, on dit que s'il n'y a pas un port tous les 12M, tu ne fais pas de navigation côtière;
et c'est cette interprétation de la règlementation que je veux combattre (et pas l'utilité ou pas d'un BIB)

12 jan. 2014
0

@ Oliv44 : si, justement, le BIB a à voir avec le fait de naviguer à + de 6M d'un abri, puisque si tu n'en as pas, tu ne peux pas

11 jan. 2014
1

Le problème vient du fait que, avec un armement côtier, on dit que s'il n'y a pas un port tous les 12M, tu ne fais pas de navigation côtière;

et c'est cette interprétation de la règlementation que je veux combattre (et pas l'utilité ou pas d'un BIB)

Ah ben voilà ! Il te faut alors refaire un post complet, car dès le début tu parles de Bib. Mais le Bib n'a rien a voir avec le fait de pouvoir naviguer (ou non) à 6 mille d'un abri. C'est juste que le législateur décide à ta place de cette distance...
Oui mais alors imagine qu'il ne mette pas de notion d'abri... cela reviendrais à te laisser traverser l'Atlantique, voir faire un TDM sans escale avec l'armement cotier...
Il faut bien qu'il fixe une limite arbitraire à partir de laquelle un équipement devient obligatoire... sinon dans notre pays latin, c'est la porte ouverte à toutes les dérives...
Quant aux assureurs...

12 jan. 2014
0

Oui je sais bien, mais je veux dire que je comprends seulement maintenant sur ce long fil que c'est juste les six milles qui te gêne, pas le fait du bib ou pas (c'est ce que tu dis).

11 jan. 201411 jan. 2014
2

Je pense que parler de côtier ne veut rien dire , parce que à 5 milles d un abri si tu as un vent de terre un peu fort , tu n es pas mieux qu'en hauturier !
Moi , j ai perdu un voilier à la suite d une voie d eau importante , j étais à 2.5 milles de l entrée du port de Ouistreham ,et bien heureusement que les Corsaires sont insubmersibles , parce que autrement , n'ayant pas de survie j y serais resté .

Alors certes une survie coute (240€/an),mais , même en côtier , le jour ou ça part en vrille , on peut être content de l avoir , aussi imparfaite soit elle
Ce n est pas une assurance tous risque , mais , elle peut nous faire gagner suffisamment de temps pour être retrouvé par les secours !

11 jan. 2014
0

@ golfhotel : parfaitement d'accord avec toi

11 jan. 2014
1

Dans les années 80, je naviguais avec mon paternel sans survie à bord. En Belgique, ce n'était pas obligatoire. Et ça ne l'est toujours pas d'ailleurs. Ca ne nous est jamais venu à l'esprit qu'une survie était indispensable. Et pourtant nous faisions régulièrement de véritables navigations hauturières, quelques fois jusque force 8 ou 9.

11 jan. 2014
2

Je ne suis pas certain qu'elle soit trop laxiste. Par contre, cela montre que la notion "sous la responsabilité du chef du bord" n'est pas saisie dans sa totalité...

11 jan. 2014
0

@ Quistinic : explique ce que tu veux dire stp et que tu laisses en suspens dans tes points de suspension

12 jan. 2014
0

Rien de compliqué. Mais, pour résumer: ce n'est pas par ce que ce n'est pas obligatoire, en moins de 6, qu'il ne faut pas ou qu'il n'est pas utile d'embarquer un BIB...
Pour ta question au-dessus, que je n'avais lu. pour un calcul d'amortissement, d'un BIB rapporté au prix global d'un voilier, il n'y a pas besoin de se rapporter à son propre voilier. Il suffit de prendre le prix d'un BIB + vérif / x années ceci rapporté au prix du voilier / x années + coût (moyen) d'entretien (port, assurance, carénages etc) Evidemment variable selon le voilier, mais ça ne change pas globalement le raisonnement.
En ce qui me concerne, je ne vais pas me dérober, comme je l'avais précisé lors de ma présentation, je n'ai pas de voilier actuellement. Mais, je te l'assure cela n'empêche pas les neurones de fonctionner. Dans les temps plus reculés, l'armement du bateau se résumait à: un loch, un compas, un compas de relèvement, les cartes qui vont bien, un autoradio à piles, une espèce de dinghy deux places qui servait d'annexe, quand elle voulait bien rester gonflée jusqu'à la plage, un régulateur d'allure bricolage maison et pis c'est tout. Il devait y avoir des brassières, mais je ne les ai jamais mises. Je dois avouer que l'on était un peu fous, voir joyeusement inconscients, de faire des traversées dans cet équipement et si l'on n'est pas mort c'est pas pour autant un exemple à suivre
Voila, satisfait? :heu:

11 jan. 2014
0

Pour beaucoup de plaisanciers , dont moi , le cout de la sécurité est un frein car ne naviguant plus depuis deux ans au delà des 6 M , je n'ai pas remplacé ma survie quand elle est arrivé en fin de vie alors que comme certains je pense qu'elle peut être utile en dessous des 6 M .
Maintenant s'il existait des BIB dont la durée de vie serait beaucoup plus courte ( 3/5 ans ) , que l'on jetterait à la date d'expiration et dont le prix annuel reviendrait à moins de 240 € , peut-être que naviguer à plus de 6 m en côtier poserait moins de problèmes .

12 jan. 2014
5

donc, la majorité est pour un renforcement de la législation et donc un armement hauturier obligatoire dès la sortie du port si je vous comprends bien ...; cela me déçoit fortement;
pour reprendre l'exemple à l'origine de ce post, devoir être obligé d'embarquer un BIB pour faire Marseille/sète en côtier me semble être une aberration et un non-sens;
ne venez pas vous plaindre, après cela, de l'arnaque à l'achat et l'entretien des BIB, dénoncée en permanence sur H&O;
cordialités maritimes
larent le hareng

12 jan. 2014
0

Je pilote deux types d'avion: un type très fiable mais sans parachute-fusée et un type (ULM) nettement moins fiable avec parachute-fusée (couteux et non obligatoire). Les deux permettent de se poser en campagne. Et curieusement il y a eu des morts pour ne pas avoir voulu utiliser le parachute qui à 100% les aurait sauvés! La aussi chacun voit sa sécurité à sa façon.

12 jan. 2014
2

surtout que la notion d'insubmersibilité d'un bateau a disparu et pourtant, je me sentirai bien plus en sécurité dans un bateau insubmersible, même plein d'eau, que dans un BIB

12 jan. 2014
1

et avec ton bateau insubmersible comment tu fais en cas d'incendie sans BIB ?

13 jan. 2014
0

et bien je regrette très fort de ne pas avoir de bib !

12 jan. 2014
0

et comment tu fais dans un bateau submersible en cas d'incendie et à 5.99M du port et sans BIB ?

12 jan. 2014
0

Je crois que tu melange deux choses distinctes: être à six milles max d'un abri et l'utilité d'un Bib en deçà/au delà de ces 6 milles.
La catégorie côtière concerne bien plus les voiliers de 7/8m et moins (même si rien ne t'empeche de le faire avec un 24m) que les "gros", en majeure partie. Disons que ton bateau puisse marcher au prés (condition la plus défavorable) à 6 nds (il est alors champion) ce qui équivaut au législateur de dire que tu ne peut pas naviguer à plus d'une heure de te mettre à l'abri d'une condition météo qui vire au cauchemar.
Et on parle d'un vrai abri, celui qui te protège d'un coup de W/SW dans le golfe de Gascogne ou SE dans le golfe du Lion.
C'est là le premier comportement sécuritaire envisagé par le Legislateur, pas l'extrême utilisation du Bib dont l'origine de son utilisation est assez différente du fait de s'abriter du vent et de la mer.

12 jan. 2014
2

pour ce qui est du bib nous sommes tous des cons...

et surtout des indivitualistes ..on ferait bien mieux de s'organiser et avoir une mutualisation de bib que l'on prendrait tout d'abord lorsque l'on navigue (ce qui est finalement assez rare) et lorsque l'on va audelà de 6milles .

je suis sûr que ça peut se faire dans un club nautique par exemple

12 jan. 201412 jan. 2014
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@ Oliv44 : je ne mélange rien du tout, c'est toi qui pense que je mélange; et c'est surtout la règlementation qui mélange;
relis mon post de départ et tu te rendras compte qu'il n'est pas centré sur le BIB mais sur la navigation en côtier avec le risque de ne plus être à 6M max d'un abri

12 jan. 2014
0

@ Oliv : non, je ne râle pas pour le reste car le prix d'achat n'est pas exorbitant, le coût d'entretien est très correct et un chef de bord digne de ce nom doit avoir ça à bord en hauturier comme en côtier;
je ne dis rien à propos du BIB, je constate que la différence entre le côtier et le hauturier, c'est le BIB

12 jan. 2014
1

@ Oliv44 : tu peux arrêter de prendre les personnes qui interviennent sur ce fil pour des débiles sans expérience ? il y a aussi des personnes sensées et avec de l'expérience, tout autant que toi en tout cas; si tu interviens sur ce fil pour nous dire que le BIB est indispensable dès la sortie du port, on l'a compris pas la peine d'en rajouter; par contre si tu viens participer au débat sur la règle des +/- 6M d'un abri, alors soyons constructif et ouvert stp;
par ailleurs, je ne parle pas de navigation hauturière VS navigation côtière mais de l'armement côtier VS l'armement hauturier au sens de la div. 240 et pour une navigation COTIERE; désolé mais ce n'est pas moi qui ait fait la règlementation et qui ait inventé la terminologie afférente

12 jan. 2014
1

Alors si tu ne mélange pas, pourquoi pense tu que la présence du Bib à bord est la clé qui te permet de passer du côtier à l'hauturier? Ce n'est nullement le cas, c'est juste qu'il fallait une limite administrative entre ces deux. Si tu te bloque sur le Bib, que dire alors d'un harnais par personnes, des fusées, des fumigènes, du matos pour faire le point, tracer la route, d'une radio permettant de recevoir la Mto, du livre des feux, d'un journal de bord ou d'une trousse sécu? Tout ce matos n'est nullement obligatoire en cotier, cela te fait aussi râler?
www.developpement-durable.gouv.fr[...]Web.pdf
.
Il faut ramener à la réalité: le "cotier" terme utilisé d'un point de vue administratif, c'est de la sortie à la journée, par beau temps, sur un petit bateau et dans un cadre maitrisé.
.
Traverser le Golfe du Lion, c'est pas de la cotière même si tu reste en vue des côtes, c'est un programme hauturier car tu:
- fait une route (nav sur la carte)
- est suceptible de naviguer de nuit
- est suceptible de rencontrer du mauvais temps sans avoir la possibilité de t'abriter.

12 jan. 2014
0

Parce que tu te place d'un point de vue économique pour juger une réglementation. Mais si c'est cher, ce n'est pas la faute de la réglementation, mais des acteurs de la filière.
.
La différence entre cotier/hauturier c'est de faire sa nav de jour et de nuit (moyens techniques, information sur les feux et suivis météo à bord) et pouvoir ne plus être proche d'un abri, donc faire face au mauvais temps (harnais) tout en augmentant la sécurité pour pouvoir appeler les secours (Feux/fumigènes/ASN) et même perdre ton bateau tout en restant au sec, groupé et visible (Bib) sans compter les premiers soins (pharmacie)

12 jan. 2014
6

encore un fil endiablé sur le bib.

ayant pris la peine de tout lire je me permet d'y meler mon grain de sel.

l'utilité du bib n'est à mon sens pas discutable, que ce soit en cotier ou en hauturier.
par contre ce qui l'est beaucoup plus c'est le cout d'un tel engin et celui de son entretient qui ressemble quand meme fortement à un racket legalisé.

pour ma part je serais tout à fait favorable à l'obligation d'un bib nu (c'est à dire vide) dès la sortie du port mais seulement si sa durée de vie est étendue jusqu'au moment ou son état nécessite réelement un changement duement justifié par le réviseur et son entretien réduit par exemple à une révision tous les 5 ans jusqu'à 15 ans (limite d'age actuelle) pour controle géneral et de la bouteille puis au dela un controle visuel sans gonflage ( donc simple et peu onéreux) tous les ans en plus des révisions quinquénales.

apres, en fonction du type de navigation (cotier / hauturier +/- 6 m) c'est le contenu d'un sac externe qui variera.
cela evitera de devoir reviser un radeau juste pour changer des fusées ou des rations. ce sac devrait aussi contenir en hauturier des combinaisons de survie permettant de reste à peu pres protegé du froid et de l'humidité dans le bib.

pourquoi cette distinction ?
parce qu'en cotier et ce pour la majorité d'entre nous le cotier est le mode principal de navigation et que les secours ne sont jamais bien loin (les 6 m sont une demande de la snsm pour pouvoir intervenir dans des delais raisonnables).
au dela le temps des secours peut vite s'allonger et le froid et l'humidité deviennent alors l'ennemi principal.

par contre rien n'empeche un skipper se rendant dans des regions ou les secours ne sont pas aussi denses que chez nous de s'equiper en fonction de sa navigation meme si elle reste dans les limites reglementaires du cotier, cela releve de sa responsabilité.

enfin et surtout je ferai une place à l'apreciation des autorités du danger réel couru. passer le raz de sein par beau temps ne represente par exemple pas un danger tel qu'il faille obligatoirement le matériel pour naviguer au spitzberg... une telle souplesse permettrait de réduire des cout exhorbitant et d'ouvrir des possibilités de navigation à chacun.

en bref que chacun prenne ses responsabilités et soit en mesure de justifier ses choix.

cordialement
jpierre

12 jan. 2014
1

@ diaoulig : ce n'est pas un fil endiablé sur le BIB, c'est un fil sur la règle des 6M d'un abri

15 jan. 2014
0

il faut préciser aussi que 6M, c'est grosso merdo la distance à l'horizon pour un observateur grosso merdo au niveau de la mer; au-delà, ton boat disparait à l'horizon (oui, je sais ça dépend de la hauteur du bateau, de la hauteur de l'observateur etc etc ... j'ai dit GROSSO MERDO)

15 jan. 2014
1

Ca, c'est ton interprétation!
L'élaboration de la division 240 n'est tout de même pas si ancienne. Effectivement, la SNSM avait insisté sur cette distance de 6 milles et en cas de Mayday, la SNSM est engagée par le CROSS dans la plupart des cas. Il suffit de lire le blog du CROSS pour le constater.
En cas d'urgence vitale, effectivement, le CROSS engagera un hélicoptère de la Sécurité civile (les "Dragon xx") ou de la marine (Belligou Rescue à Cherbourg qui allie puissance et rayon d'action importants). En ce qui concerne les "Dragon", ils sont engagés dans quantité d'interventions terrestres, notamment sur accidents routiers, transport urgent de malade vers Paris éventuellement. En ce qui concerne ma région de navigation, le pilote de Dragon 76 avise le CROSS de tout départ de sa base pour une mission et de son retour pour disponibilité, tout cela sur VHF16.
Alors finalement le CROSS optimise en fonction des moyens disponibles au moment de l'appel, qu'il s'agisse d'un voilier ou autre. Le CROSS ne fait pas de distinction entre voiliers, bateaux à moteur ou car ferry. Ils sont avisés d'une urgence et réagissent en conséquence quel que soit le type de navire concerné.

15 jan. 2014
1

"les secours ne sont jamais bien loin (les 6 m sont une demande de la snsm pour pouvoir intervenir dans des delais raisonnables)...
Tout à fait Diaoulig. Sauf que les temps ont changé et la SNSM n'intervient quasiment jamais pour effectuer un sauvetage de voiliers dans l'urgence.
Quel est donc l'intérêt de ces 6 milles si, en cas d'urgence vitale, c'est l'hélico basé à 30 ou 60 milles qui intervient?

C'est le sujet de ce fil. Cette barrière de 6 milles n'est pas adapté à la navigation des voiliers et à la réalité du sauvetage de 2014.

12 jan. 2014
3

Ahhhh la France et sa prolifération de règlements. Tout aussi typiques que le fromage et le bon vin.
Je me souviens d'avoir entendu une blague (de l'étranger !) disant à peu près ceci "Les français sont-ils à ce point bête qu'il leur faut un règlement écrit à leur place pour tout et n'importe quoi".
Une bonne part de ce forum est consacrée à des questions relatives à la réglementation, son interprétation, son application, … Chez certains, c'est même la question n°1 avant tout le reste. C'est un peu dommage pour une activité de loisir dont l'attrait premier est une forme de liberté que l'on a plus dans notre vie quotidienne.
.
Je suis aussi très fervent de la responsabilité individuelle dans une acception non latine de la chose. Quant on parle de responsabilité individuelle à des latins, ils pensent "OK, sinon je risque quelle sanction de la part de l'autorité". La responsabilité est vue comme un risque de sanction juridique.

Dans d'autres cultures, c'est plutôt "Je suis conscient des risques que je coure pour mi-même et pour les autres et je les assume". La responsabilité est plutôt envisagée comme la capacité à assumer des risques et une certaine forme de fatalité.
Je n'écris pas qu'une conception et meilleure qu'une autre mais je suis toujours très amusé de ces différences culturelles (lesquelles sont liées à ou issues de pleins de facteurs historiques et traditionnels)
C'est un truc qu'on étudie assez souvent dans les cours de philo du droit et/ou de droits comparés.

12 jan. 2014
1

ça c'est sûr ... le gros probleme c'est que en regle generale nous nous comportons comme des enfants a qui ils faut tout dire ou imposé

nous ne sommes pas assez grand ,adulte ,responsable pour équiper nos bateaux (entre autres) afin d'assurer la securité des personnes embarqué et la notre. il faut que l'on nous l'impose et encore on rale, on triche,ou cherche des astuces ( pavillon Belge) ..c'est ainsi , il suffit de lire ...

12 jan. 2014
0

La réglementation est, peut-être, le contre-point de l'individualisme.
Dans certains pays il y a peut-être moins de règles, mais les gens appartiennent à des clubs, associations, qui régulent les pratiques.
Quand l'auto-organisation (sociale) est absente ou faible, c'est l'Etat qui fait fonction d'instance régulatrice.

12 jan. 2014
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@quistinic:
La réglementation à sa façe cachée dont on parle souvent assez peu: la justice et toutes deux sont les réferents d'un autre monde qui nous concerne tous: les assurances.

12 jan. 201412 jan. 2014
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en THEORIE, ce que dit la règlementation aujourd'hui, c'est que :
- avec un catégorie C et un BIB, on peut faire le tour du monde à la condition que l'on ne rencontre pas un vent supérieur à 6B et des vagues de hauteur significative sup. à 2m;
- avec un catégorie A sans BIB, tu ne peux pas aller à plus de 6M d'un abri

!!!

j'ai bien dit EN THEORIE

12 jan. 2014
0

Pour alimenter le débat

www.domactu.com[...]bateau/

12 jan. 2014
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euh soit dit en passant...

le français étant le français les mots ont un sens:
:litjournal:
cotier signifie une navigation le long des cotes sans aucune notion d'eloignement d'un port ni de jour ou de nuit.

hauturier quand à lui signifie une navigation au large.

réduire la navigation cotiere à des sorties à la journée autour d'un port est une négation de la réalité. il est tout à fait enviseageable d'effectuer une navigation cotiere de plusieurs jours sans faire escale.

dire qu'une telle navigation est du hauturier parcequ'il faut etablir une route et mettre un systeme de quart en place est une fois de plus une shématisation scolaire et pedanto-pedagogique destinée a faire mousser quelques enseignantsimbus de leur savoir
:oups:
olive44 si tu te sens visé par la fin de mon post, tu n'as pas tord. :langue2:

cordialement
jpierre

12 jan. 201412 jan. 2014
2

Et allez, c'est reparti...
t'es rancunier?
.

Prends le temps de relire tous le fil, et notament la ou il est ecrit :

le "cotier" terme utilisé d'un point de vue administratif

A mettre en parralélle avec ce que je dis plus haut, en préambule:

Pour moi le côtier du hauturier est un concept totalement abstrait et entièrement défini par la navigation (vision ou non d'amers), donc de visibilité mais le définir en fonction d'une distance est un non-sens à mon point de vue.

Ca y est? c'est clarifié?
.
Maintenant, si tu regarde le tableau de différence de matériel obligatoire entre le cotier (administratif) et le hauturier (administratif), en filigramme, tu vois la différence que le législateur fait entre ces deux domaines de pratique.
Le fait que tu n'ai pas besoin de harnais, de matériel pour tracer ta route et faire le point, de moyen de prendre les previsions MTO ou encore du livre des feux est suffisament parlant pour comprendre les limites de ce type de navigation.
Mais puisque tu est toi même skipper Pro, je pense que tu est plus que tout autre à même de le comprendre, sinon, faut retourner à l'école.

12 jan. 2014
0

tu sors le reglement et ses sous entendus

C'est bien normal, c'est le thème du fil

alors je te parle d'etimologie...

Alors adresse toi au Legislateur, car lui n'a pas la même étymologie que toi ou moi.

12 jan. 2014
0

Faut dire que ton sujet meriterait certainement d'être clarifié, car tu y met pêle-mêle : reglementation côtière , hauturière, Bib mais pas le reste, et catégories de conception (dont on se demande un peu ce qu'elles viennent faire là).
Et si on décortique la réglementation et ses limites (du point de vue du Legislateur) pour analyser ce que lui entends par cotier ou hauturier on est hors sujet?

13 jan. 2014
3

D'abord parce que quand tu lance un fil, il ne t'appartient plus. Chacun peut disgresser à loisirs et répondre à d'autres que toi. Ensuite, d'autres peuvent simplement lire et avoir envie de répondre non à ta demande, mais à la disgression.
.
Maintenant, j'essaie de te répondre en décortiquant ta pensée de départ, c'est aussi pour t'aider. Maintenant, si les réponses ne vont pas dans le sens de ce que tu aimerais entendre, là il ne fallait pas poser la question.
.
Tu balance des bons et mauvais points avec tes "hors sujets". Je n'ai vraiment pas l'impression de parler "haubans" ou "cocote-minute", mais bien de "réglementation des 6 miles". Donc tes "Hors- sujets" je m'en balance.

12 jan. 2014
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c'est tout le probleme tu sors le reglement et ses sous entendus alors je te parle d'etimologie...
quand au fait que je sois ou ai ete skipper pro c'est une information que je t'avais dis ne pas souhaiter diffuser sur le forum merci donc.
quand à l'ecole ....
jpierre

12 jan. 2014
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@ Oliv44 : tu es hors sujet

13 jan. 2014
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@ Oliv44 : si tu ne comprends pas mon post, pourquoi y réponds tu ?

12 jan. 2014
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@ diaoulig : ah enfin, je te remercie d'avoir compris et recentré le débat sur la navigation côtière

13 jan. 2014
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entièrement d'accord ,en plus c'est une navigation plus difficile qu'au large ou toute faute d'innatention est payée cash
alain

12 jan. 2014
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c'est sûr que si on possède un 50 pieds, la dépense liée à un BIB est une goutte d'eau risible dans l'océan des dépenses mais tout le monde n'a pas les moyens ni d'avoir un grand bateau ni de pouvoir se payer des navigations hauturières;
un chiffre a été avancé plus haut concernant l'achat et l'entretien d'un bib et cela représente 15% à 20% du prix annuel du port d'un petit bateau et c'est énorme

12 jan. 2014
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Alors si tu ne souhaite que rester uniquement sur le plan économique, la meilleure des solution est d'aller naviguer en association, voir de louer. Comme ça t'es tranquille.

13 jan. 2014
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@ Oliv44 : réponse complètement hors sujet

12 jan. 2014
2

Bonjour : Rappel issue du code wagnon
Fastnet 1979 : 24 abandons de navires dont 4 seulement ont coulé reellement.
resultat 7mort dans les survies dont :
- 3 morts apres desintegration du radeau alors que le bateau n'avait pas sombré.
- 3morts survie retournée, bateau retrouvé non sombré.
-1 en embarquant dans la survie, voilier non sombré.
i
Je pense que ceusses qui font le fasnet ne sont pas des novices comme moi. Et ont grand niveau par rapport au plaisancier moyen avec sa petite famille.
i
Bref la survie semble l'endroit le plus dangereux d'un bateau en perdition.
i
Vaudrait mieux à mon sens rendre obligatoire ou possible l'imsubersibilité à la conception.
Question : Pour maintenir un bateau de 1t rempli d'eau à 80% combien faut il de volume de mousse ou de bidon vide ? Ou de compartiments de rangement étanches à fermetures imposées ? De pompes air et eau bien placées.
Bref je suis plutôt contre le bib, mais repenser les obligations de conception.
Cordialement

12 jan. 2014
0

faut se mettre à jour;
est-ce que les radeaux de 79 sont comparables à ceux de maintenant? ça date quand meme de 35 ans.....

13 jan. 2014
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@ Papy-jame : oui mais la règlementation a évolué et l'insubmersibilité n'est plus reconnue

13 jan. 2014
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@ Steredenn : oui pour les anciens bateaux ou ceux qui sont construits aujourd'hui sur la base de plan ayant obtenu la certification d'insubmersibilité avant le 01/01/2005;
en dehors de ces 2 cas particuliers, un bateau neuf ne peut plus avoir la certification d'insubmersibilité

13 jan. 2014
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L'article 240-3.11 de la Division 240 (encore elle!) précise les types de navires qui, considérés comme insubmersibles, sont dispensés de l'embarquement d'un radeau de survie:

" [b]II. Les navires bénéficiant de la reconnaissance d’insubmersibilité, neufs et existants, ne sont pas tenus d’embarquer le radeau de survie gonflable prescrit par l’article 240-3.09, tant qu’ils naviguent dans les limites, en termes d’éloignement d’un abri, de la catégorie de navigation pour laquelle l’insubmersibilité a été reconnue. Un navire neuf identique à un navire reconnu insubmersible continue de bénéficier de cette reconnaissance tant qu’il est fabriqué par la même personne.[/b]"

13 jan. 2014
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24 abandon de navires, et 4 seulement ode sombré : Avec les survies d'aujourd'hui à priori plus secure, ton avis : y aurait il plus ou moins d'abandon de navire ?
Qu'en est il des stats de mortalité des plaisanciers s'accrochant à une baignoire et ceux embarquant dans une survie ?
i
Quand on pense que ce sont des marins aguerris entrainés et pleine forme qui font un pareil taux d'abandon de navire, ça fout les jetons pour les plaisanciers famille en panique.
Cordialement

13 jan. 2014
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" ça fout les jetons pour les plaisanciers famille en panique. "
Certes, mais un plaisancier normalement constitué avec sa famille à bord ne serait pas sorti alors que la tempête violente est annoncée dans une zone où la météo reste prévisible.

14 jan. 2014
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Pour autant que je me souvienne, dans le cas du Fastnet 79, ils ont ramassé un coup de vent non prévu. Heureusement, les prévisions météo se sont considérablement améliorées depuis!

13 jan. 2014
2

Suivant le bassin de navigation certains d'entre nous ont la chance d'avoir une succession d'abris dans les 12 M mais cela n’empêche pas de naviguer de nuit , de rencontrer un coup de vent pas annoncé , de devoir s'attacher etc , ce qui fait qu'une partie de l'équipement hauturier est devient utile en côtier .
On dit que la sécurité est de la responsabilité du chef de bord , pour moi cela signifie aussi avoir à bord de quoi faire face à une situation et peu importe la distance avec un abri .

13 jan. 2014
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"on ne dit pas ":
le legislateur a avant tout precisé que l'équipement du bateau est de la responsabilité du skipper qui doit apprecier ce qui est necessaire pour la securité de son équipage et de lui-m^me .
Par exemple a lui de savoir s'il lui faut une vhf (et savoir s'en servir) ou non .. il y a mille autres exemple :carte en papier,fusées bib etc

Mais lorsque l'on entends les demandes d'assitance à la VHF l'été on doute que cette decision du legislateur soit pertinante et ici lorsque l'on met systematiquement le bien fondé du minimum d'équipement imposé il y a de quoi ce poser des questions sur le terme "RESPONSABLE" .

je vais encore me faire des "copains" mdr

josé

13 jan. 201413 jan. 2014
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+1 Hungry Bird.
En fait, on confonds "Navigation cotière" et "réglementation cotière" et c'est de la faute de la réforme du matos de sécu qui a utilisé cette appelation qui ne fait qu'apporter de la confusion dans l'esprit des gens. Ils auraient mieux fait de l'apeller Y ou Z.
Dans l'esprit de la réforme (car c'est bien de cela qu'il s'agit) quand tu fait de la "navigation cotière", en fait du point de vue réglementation, tu est déjà pour bonne part, dans la "réglementation hauturière".

13 jan. 2014
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@ Oliv44 : non si tu es à 6M au max d'un abri;
et il serait bon, justement, que l'on ait tous une lecture équivalente de la Div 240

13 jan. 2014
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ben pour une fois oliv je suis d'accord avec toi (tu vois cela arrive...)
et le pire c'est que tu dis exactement ce que j'ai dis plus haut mais en d'autres termes
donc on pense lbien a meme chose en l'exprimant différement.
on se complete quoi.....

jpierre

13 jan. 2014
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La peur n'a qu'un seul intérèt physiologique: une grande décharge d'adrénaline qui vous booste pour 10mn max, puis très grande fatigue. La peur paralysante ou la panique (redoutée par tous les marins) sont une catastrophe.
Ce qui doit arriver arrive surtout si on a tout fait pour que cela arrive effectivement. A moins d'ètre totalement irresponsable, la présence d'équipiers ou de familiers, ne fait qu'augmenter encore plus le degré de préparation et de vigilence du Skipper, dans tous les cas totalement responsable du bateau et de ses passagers.
Dans le dramatique abandon médiatisé d'un voilier dans une tempète dans le Gascogne, avec au final sa mort et celle de sa fille, son ex femme ayant survécu, la très grande faute du skipper est d'avoir cédé aux demandes absurdes son ex totalement paniquée. Le bateau a été retrouvé presque intact. Un autre cas extrème est la noyade de tout un groupe de Marines très entrainés. Ils attendaient tous que le gradé donne l'ordre d'évacuation alors que l'hélico, après s'ètre posé sur l'ocean, sombrait. Cela a d'ailleurs interpellé le haut commandement.

13 jan. 2014
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@ Hungry bird et Calypso2 : merci, le fil commence à devenir intéressant; donc la notion d'abri vous semble vous aussi très ouverte ?

13 jan. 2014
2

bien sur .

exemple ici à Lorient : entre Lorient et Belle Ile il y 16 milles environ entre les deux il y a un port super équipé , neuf :Etel on peut y accedé suivant certaine condition de marée ,de vent, de resac , pas toujours evident ...

tantot il sera un ABRI ,tantot il sera un naufrage ... donc au Skipper qui fait Lorient/Belle ile de prendre SES responsabilité ... Bib ou pas a lui de voir apres tout

13 jan. 2014
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@ Calypso2 : ah enfin, on avance merci à toi; et il n'y a pas que ce cas : la traversée de la baie d'Audierne (il doit y avoir 12.6M ....) etc etc ...

13 jan. 2014
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je pense que si l'on veut faire avancer le débat et montrer un front uni vis à vis de la règlementation et des "pouvoirs" de contrôle, il faut définir très clairement notre vision de la navigation côtière à 6M max des côtes

13 jan. 2014
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c'est impossible , cette notion de 6 mille des cotes et mal comprise me semble-t-il

il s'agit de 6milles d'un ABRI

et la notion d'ABRI peut etre tres differente peut evolué suivant de multiple facteurs pour les uns celà sera un abri et pas pour les autres

suivant le bateau , suivant la météo surtout etc ..

exemple encore : à Groix lors du mauvais temps passé le Ferry n'a pas pu rentré dans le port et a dû faire demi tour avec ses passagers compte tenu de la houle ....ce jour là Groix n'était pas un ABRI

13 jan. 2014
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@ Calypso2 : et bien si, justement, c'est possible puisque, toi même, tu donnes la définition d'un abri et tu dis que cela sera fluctuant suivant les points que tu cites;
donc on fait quoi à ton avis pour conclure ?

13 jan. 2014
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La Division 240, article 240-1.02 §19 définit ce qu'est un abri:
"Abri: tout lieu où un navire peut soit accoster, soit mouiller en sécurité".
.
Précisions (officielles):
www.developpement-durable.gouv.fr[...]ri.html

13 jan. 2014
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Le danger c'est la côte, la preuve: Cela avait été longuement évoqué su HeO, avec son bel OVNI tout neuf un plaisancier avait relié en VRAI direct Les Sables à Bourgenay. Il n'a mème pas eu besoin de son bib. Il a curieusement été très étonné de finir sur les cailloux, le bateau détruit.

13 jan. 2014
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ok, et quelle est ta préconisation en terme de sécurité à bord d'un bateau navigant à 6M max de la côte ?

13 jan. 2014
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le legislateur l'a dit :

au skipper de decider ,c'est lui le responsable et ça c'est un sacré piege car on est bien em....

13 jan. 2014
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Je ne préconise rien, à chacun de voir. Ce qui est absolument certain mais hélàs pas admis par une majorité de plaisancier:
Un bateau de mer prenant le large doit ètre en toutes circonstances prèt à pouvoir rester au large le temps qu'il faut si l'évolution du temps vient à lui interdire de regagner un abris en sécurité, car la sécurité (relative) est alors au large!!!!!
Autrefois mon loueur en avait fait la difficile expérience ayant voulu
faire une démo en fin de saison, le bateau en cours de desarmement. Il a dû tenir 24h au large avec une bouteille d'eau et son passager ancien de la Marine Marchande, à fond de cale.
A noter que pour les vedettes on part du principe que leur vitesse leur permette de regagner rapidement cet abris.
Mais je me souviens à Hyères du retour de convoyage d'une vedette par un marin expérimenté. Il n'avais pas du tout apprécié la situation, bien qu'il soit arrivé à bon port.
Perso, la seule variable entre une petite virée et un grand voyage est le niveau des réserves alimentaires.
Si on veut ètre minimaliste il faut surtout fortement anticiper sur la météo et rester en visu côte et avoir tous les moyens de se signaler efficacement. Et encore. Il n'y a pas très longtemps une plaisancière à mis le feu au bateau qui a coulé rapidement en tirant une fusée de détresse!

13 jan. 2014
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Un bib en container 6 personnes (le bateau étant un DI acier Caroff, Exploration (38) ancienne 1° catégorie de nav. homologué 6/10 personnes.
Il est placé à l'arrière dans la jupe, de manière, si besoin, à tomber tout seul à l'eau. Son poids en effet rend illusoire de sa balader avec en pleine baston (Caroff avait curieusement dessiné une baignoire en fond de cockpit pour le ranger. Elle sert maintenant pour des réserves de GO). Il était avant sur le roof mais cela est mauvais pour le CG. Il y a naturellement aussi tous les éléments obligatoires de sécurité., balise, etc.. On a rajouté 2 TPS, et le dinghy reste toujours gonflé, solidement fixé à l'envers sur le pont avant. Il pourrait ètre facilement balancé à l'eau.
Il y a toujours les deux containers étanches (un pour les vivres un pour divers nécessaires utiles (médic, couverture de survie, éléments de nav, de repérage, compas GPS et VHF portables, piles, lampe, nécessaire de pèche, etc..) prèts à complèter le bib et de l'eau douce en bidons de 5l remplis de façon à pouvoir flotter. On se met dans l'hypothèse qu'en cas d'abandon on espère avoir le temps de pouvoir en balancer le maximum et de pouvoir emporter les papiers. Mon prédécesseur avait pris l'option survie active avec une annexe en polyesther avec voilerie. Mais après essai je trouve cela trop lourd et donc trop dangereux à manipuler et trop difficile à mettre à l'eau en mer démontée.
Un petit côtier ne peut pas avoir tout cet équipment. Il doit donc beaucoup plus qu'un hauturier rester très lucide, connaitre ses limites et anticiper sur la météo et encore plus si on a la charge d'une petite famille (j'ai été jeune et donc aussi pratiqué seul et avec beaucoup d'innocence maritime des virées côtières limites: cela n'était pas toujours raisonnable.)

13 jan. 2014
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et j'ai des copains il y a deux ans qui sont allé à le peche à Chausey au mois de fevrier juste pour quelques heures et vu la brume et faute d'instruments sont resté toute la nuit au mouillage sans couverture ,sans nourriture , juste une bouteille d'eau ....

là ils ont un souvenirs ...

13 jan. 2014
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@ outremer : tu as quoi sur ton bateau ?

13 jan. 2014
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oui Calypso2, mais le problème qui vient se greffer en plus, c'est, qu'en cas de contrôle, on est soumis aussi à l'interprétation que fait la personne qui contrôle ... et c'est bien là qu'est aussi le problème;
on le voit particulièrement bien ici puisque personne n'arrive à affirmer une conduite qu'il va tenir en terme d'armement et de conduite de sécurité de son bateau

13 jan. 2014
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on peut déjà se mettre d'accord sur la terminologie, ça fera peut être avancer le débat :
- navigation côtière : navigation à 6M max de la côte;
- navigation hauturière : navigation au-delà de 6M de la côte;
- armement côtier et armement hauturier : armement sécu tel que défini par la Div 240;
- abri : tel que défini par la div 240 mais qui sera ou ne sera pas vérifié suivant la météo, les caractéristiques du bateau, l'âge du capitaine etc etc ... (et il y a beaucoup à dire);
tout le monde est d'accord ?

13 jan. 2014
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" - navigation côtière : navigation à 6M max de la côte; "

Côte n'est pas forcément synonyme d'abri...

13 jan. 2014
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Tu demandes si on est d'accord avec la terminologie que tu proposes. Ben sur ce point je dis non. Mais j'ai peut-être raté un épisode. Ce fil est très confus, amha.

13 jan. 2014
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@ Vito : c'est bien pour ça que j'ai mis côte et pas abri

13 jan. 201413 jan. 2014
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L'important dans la réglementation n'est pas de respecter un point plus qu'un autre, mais de pouvoir JUSTIFIER de la pertinance de tes choix en termes d'armement, mais aussi vis-a-vis de la notion d'abri face à un contrôle, mais également face à la justice si besoin. Seul ton assureur n'aura aucune oreille a tes arguments et choisira d'établir les siens.
C'est en cela que tu est responsabilisé.
Il faut faire des choix, mais surtout les assumer. Ces choix sont fonction du cadre réglementaire, du type de navire, des conditions environementales et le l'expèrience de chacun.

13 jan. 2014
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horreur Oliv44

les choix ne doivent pas etre dictée par la repression ou la peur du gendarme mais par le bon sens et la securité que TU dois apporté à ton équipage .

on s'en fout de la reglementation , on doit en tant que skipper decidé , ...
par exemple dans certaine condition il sera bon d'avoir un bib (pour resté dans le sujet) à 3 mille d'un abri ...

aujourd'hui ce qui est imposé comme materiel de securité est le minimum, sans obligation on devrait avoir tout ce qui est prescrit et bien plus : ne pas avoir de carte papier parce que l'on a l'electronique est une CONNERIE je le dit fort et clair ...ne pas avoir de bib c'est du n'importe quoi ...

enfin chacun fait comme il veut ,mais on ne peut plus se refugier derriere la reglementation et là on est bien baiser

13 jan. 2014
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definition d'un abri par les autorités

"Qu'est-ce qu'un abri"

"il s'agit de tout lieu ou un bateau peut ,soit accoster soit mouiller en toute sécurité.
la notion d'abri doit coîcider avec celle de halte ,de maniere à ce que l'équipage dispose d'une capacité d'attente et de recupération face à une meteo dégradée.
Pour un bateau qui ne dispose pas de ligne de mouillage ,gagner un abri correspond à rejoindre un port ou un mouillage organisé.Quand on dispose de lignes de pouillage ,l'abri peut etre un lieu permettant un mouillage securisé.
Comme on le sait ,la proximité de la cote n'est pas necessairement un facteur de sécurité. On peut m^me dire que plus le navire est grand, plus la proximité de la cote est un facteur de danger. A l'inverse ,une cote sableuse peut constituer un abri pour un pneumatique ou un deriveur que l'on peut beacher si les conditions de mer le permettent."

ça semble assez clair

13 jan. 2014
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et a travers la definition on trouve la notion d'équipement du bateau , un abri ne sera pas le m^me pour un bateau ayant un mouillage adapté que pour celui qui n'en a pas ou qui a une m...

13 jan. 2014
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@ Larent:
ben, bien sur qu'une plage peut être un abri. Tant quelle abrite!
Un abris, en tenant sur ancre ou sur coffre, tu peux le définir comme étant un "bon" mouillage:
EXTRAIT:
Le mouillage idéal peut être caractérisé de la manière suivante :

  • Estuaire, baie, anse ou rade fermée sur plus de 180 degrés, coupant la houle et la mer
  • Profondeur suffisamment importante à marée basse compte tenu du tirant d'eau du bateau,
  • Présence de hauteurs sur la côte permettant de réduire la force du vent (quelques mètres suffisent),
  • Dimension permettant un évitage suffisamment important compte tenu des caractéristiques du bateau (taille, fardage…),
  • Nature des fonds facilitant l'accrochage et la tenue de l'ancre (fond vaseux ou sableux plutôt que rocheux),
  • Des amers remarquables, voire un alignement de présentation, permettant une approche aisée, parant les dangers éventuels et facilitant une localisation précise du lieu de mouillage, mais aussi la surveillance de la tenue de l'ancre.
13 jan. 2014
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J'ai de plus en plus de mal à TE comprendre. La notion d'abri est enseignée dès le niveau 1 (stage terre) d'une école comme les Glénans. Et à tout stage embarqué de toute école de croisière on enseigne cette notion chaque fois que l'on mouille l'ancre.
Même sans notion de "s'abriter face à du mauvais temps" la notion d'abri est présente dès que l'on passe une nuit au mouillage...

13 jan. 2014
2

mon ami je n'ai aucune competence sauf concernant la retraite

seulement la reglementation que j'ai sous les yeux (faute de competence je me documente) dit que

-1 ligne de mouillage OU 1 ancre flottante SAUF embarcations dont la capacité est inferieur à 5 adultes ( sous la responsabilité du chef de bord) donc 6 à bord

pour tous les categories (basique,cotier,hauturier)

va mouiller avec une ancre flottante !!!!

13 jan. 2014
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et par ailleurs ma definition d'un abri est celle que j'ai sous les yeux edité par le Quide du Plaisancieruite à la parution d ela division 240 page 25

13 jan. 2014
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et bien il ne sont pas complet

et malgré tout le mouillage est OBLIGATOIRE à partir d'un bateau de 7 personnes

il est bien precisé 5 personnes sous la responsabilité du chef de bord donc 6 à bord

13 jan. 2014
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"Abri : tout lieu où un navire peut soit accoster soit mouiller en sécurité."

il me semble avoir ecrit exactement en ses termes ,non ?

13 jan. 2014
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Sur mon 6m hors d'age un bib vaut plus cher que le bateau, et ensuite ...Je me le range où ?
Et en kite il faut emmener un bib ?
Cordiale rigolade

13 jan. 201413 jan. 2014
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@Calypso2
Oui, je suis d'accord avec toi. Mais tu dois pouvoir concillier à la fois la réglementation ET le sens marin. Heureusement, ils vont tous deux dans le même sens...
C'est l'avantage de cette réforme sur la précédente: elle t'oblige à t'adapter. La précédente (1ère à la 5ème catégorie hors engins de plage) etait plus simple: tu avais X armement, donc droit à X milles d'un abri, mais elle ne responsabilisait pas.
La seule chose qui ait finalement reculé (a mon sens) c'est justement la définition d'un abri qui aurait mérité une plus grande précision.

Par contre quand tu dis:

on s'en fout de la reglementation , on doit en tant que skipper decidé , ...

Alors là je ne suis pas d'accord du tout. Je te rappelle que devant la Loi, en tant que chef de bord, tu est responsable civilement ET pénalement. Ce qui veut dire qu'en cas d'accident sur autrui entrainant au minimum une incapacité physique, au pire la mort, tu peux toujours essayer de justifier tes choix: si tu est hors réglementation, c'est la seule chose qui sera retenue comme étant une circonstance agravante: ce ne sera plus la "faute à pas de chance" mais clairement la tienne: c'est la prison a vie (au max)

13 jan. 2014
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@ Calypso2 : c'est même très clair merci;
quand on peut beacher, une plage sableuse est un abri, si les conditions de mer le permettent;
on avance, on avance ! merci calypso !

13 jan. 201413 jan. 2014
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@Calypso2:
.
Alors tu vois, je croyais discuter avec quelqun de compètant sur le sujet, mais je m'aperçois que tu est a coté de la plaque:
- Une "ligne de mouillage appropriée" est OBLIGATOIRE dès la catégorie dite "basique" pour pouvoir t'éloigner de 2mille d'un abris. Ne pas avoir de mouillage est donc de ne respecter AUCUNE des catégories d'armement de sécu.

13 jan. 2014
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@ Oliv44 : merci, ça avance, ça avance ! on commence à toucher à des notions très intéressantes

13 jan. 201413 jan. 2014
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Oui concernant la def de l'abri, j'ai mal lu et j'ai retiré ma remarque. Mes excuses.
.
Par contre, dans le doc du ministère de la mer qui date de Novembre 2013 (récent donc) il n'est nullement fait mention d'une ancre flottante, mais juste d'une "ligne de mouillage appropriée".
www.developpement-durable.gouv.fr[...]Web.pdf
.
Quant à la notion de "sauf embarcation de capacité < à 5 adultes" on parle de la "Catégorie de conception" qui fixe le nombre max de personnes à bords en A,B,C ou D.

13 jan. 2014
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@ Calypso2:

et bien il ne sont pas complet

Non, tes tablettes ne sont pas à jour:
Sur une version de la Division240 qui date de Juillet 2012, le mouillage flottant à déjà disparu:
.
Article 240-3.07
(Arrêté du 04/12/09)
[...]
8. une ligne de mouillage appropriée. Toutefois, les navires dont la capacité d'embarquement est
inférieure à 5 adultes peuvent être dispensés de ce dispositif, sous la responsabilité du chef de bord.
.
Ensuite il est bien stipulé 5 adultes. C'est chef de Bord compris.
Et cette "capacité d'embarquement" est définie par la catégorie de conception du navire en fonction des conditions. mais dans les faits, en C ou D, le moindre Day-boat dépasse les cinq adultes.

13 jan. 2014
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Oh! Calypso!...
Cette définition d'un abri est celle de la Division 224 ! :non:
Celle de la Division 240, que tu connais pourtant bien:
"Abri : tout lieu où un navire peut soit accoster soit mouiller en sécurité." :topla:

13 jan. 2014
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Oui, tu as parfaitement raison. J'ai mal lu: excuses moi pour cette intervention sans fondement ! :topla:

13 jan. 201413 jan. 2014
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@ Oliv44 : ok, mais quels sont TES choix ? (et c'est là que ton témoignage va devenir intéressant);
pour l'instant, le seul choix dont tu nous a parlé, c'est d'avoir l'armement hauturier complet, dès la sortie du port, tu confirmes ?

13 jan. 201413 jan. 2014
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Mais personne ne peut répondre à ta question, car elle se discute en lieu et heure (par exemple du contrôle) et trop de paramètres sont en jeu.
reprends ton exemple du Marseille-Sète à moins de 6milles. Impossible car pas d'abri... pour tous les vents. Mais si tu fais le trajet avec un mistral/Tram (faible) avec la certitude que le vent ne changeras pas au cours du trajet, tout en restant dans la bande de 6 milles de chacun des ports, là ils sont tous un abri. Maintenant le même trajet par coup de vent (faible) de Marin (SE): là il n'y a aucun abri possible.

- Je prends cela en exemple, je n'ai pas vérifié que chacun des ports ne soient pas distants de plus de 12nautiques -

le seul choix dont tu nous a parlé, c'est d'avoir l'armement hauturier complet, dès la sortie du port, tu confirmes ?

Je te confirme que c'est la plus simple des solutions: ainsi paré à tout d'un point de vue réglementaire, tu n'auras plus que ton comportement à justifier et le respect des règles (Ripam- Marpol - decrets locaux etc...)

13 jan. 2014
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comment ça personne ne peut répondre à ma question ? tu as quoi sur ton bateau ? personne ne sait répondre à cette question ?

13 jan. 201413 jan. 2014
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Par exemple, avec un bateau à l'armement "cotier" tu pourrais avoir une carte de la zone de nav (obligatoire) sur laquelle sont tracés tous les abris possibles POUR LE JOUR DE TA NAV pour les prévisions météo en cours durant ta période de nav (a toi de le refaire un autre jour en fonction d'une autre météo).
.
Tu me donne l'impression de vouloir faire coller une réglementation qui soit ADAPTEE à tous, tous type de navire mais encore plus fort pour toutes les conditions de mer/vent/visi/température/saison etc...
C'est impossible! ou plutot c'etait le cas de l'ancienne réglementation.
.
C'est comme si tu légiférais pour dire qu'en montagne, il te faut OBLIGATOIREMENT des cordages, mousquetons, snow boots, raquettes, ski, et lunettes de soleil pour toutes les saisons (été comme hiver) passé 600m de hauteur

13 jan. 2014
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enfin il me semble qu'un peu de bon sens ou suite a des problemes on en tire un enseignement ..

à bord de Calypso par exemple il y a toujours dans un sac plastique etanche avec de quoi me changer de vetements (pantalon,chausette,pull,slip etc) il suffit d'une averse ,et que sais je , etre trempé toute la journée ç'est pas terrible

il y a aussi toujours quelques boites de Henaff (bien evidement) et a boire ,un ciré ...des petits trucs

13 jan. 201413 jan. 2014
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@ Oliv44 : tu as quoi sur TON bateau ?

13 jan. 201413 jan. 2014
2

Tu sais, en règle générale, je suis plutôt payé pour naviguer sur le BDA... et en tant que Pro, j'ai intérêt plus que tout autre à respecter la réglementation, car là ou vous risquez une simple amende, moi je risque beaucoup plus (faute professionelle ...) sans parler d'un accident avec des concéquences judiciaires...
.
Mais je réfléchis (sérieusement) à me lancer dans la construction d'un "petit" (transportable) armé certainement en cotier dans un premier temps.
Mais je n'ai guère de questions à me poser sur la notion d'abri puisque je ne compte pas naviguer ailleurs qu'entre Brest et St Malo ou les abris ne manquent pas. De plus la notion d'abri est également à mettre en exergue avec le tirant d'eau, hors je vise un bi-quille, mais également à des "détails" comme une cartographie justement "de détail" et la connaissance de tous les cailloux d'une zone.
Ensuite, comme tout le monde si je veux sortir du carcan "6milles" je prendrais un Bib.
D'ailleurs même sans ce carcan des 6 milles un bib n'est jamais du luxe, et plus encore en fonction des personnes à bord (en l'occurence mon fils de 5ans) car si je pense pouvoir me sortir de bon nombre de situation en fonction de mon expérience, la présence à bord d'un enfant change la donne.

13 jan. 2014
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@ oliv44 : tu vois, quand on te pousse dans tes retranchements, tu deviens raisonnable;
pour ton petit transportable qui va faire, quand même, brest/st malo, (et ce n'est pas de la petite navigation, et c'est typiquement une navigation côtière), tu te poses la question de l'armement de sécurité idoine; il faut que l'on arrive à une communauté de vue entre tous les plaisanciers pour bien interpréter au mieux de nos intérêts (financier, pénal, assurance) la règlementation pour présenter aux zautorités une pratique commune respectable et respectée

13 jan. 2014
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raisonable? ben je te dis depuis le début que le bib c'est mieux dés la catégorie "basique".
Ensuite, comme je le dis plus haut: la navigation cotière, de jour et de nuit, par tout type de temps c'est déjà considéré (par le legislateur) presque comme de la réglementation Hauturière car tu te dois d'avoir des éléments de cette dernière.

Quant à :

interpréter au mieux de nos intérêts (financier, pénal, assurance) la règlementation pour présenter aux zautorités une pratique commune respectable et respectée

C'est joli, mais je pense que c'est candide.

13 jan. 2014
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d'accord pour une communauté de vue ?? mais il faut se mettre d'accord...

tout le monde parle de liberté , "je veux etre libre de m'équiper comme bon me semble " sinon c'est de la dictature et je met le pavillon Belge ... d'accord pourquoi pas

Mais alors il faut assumer et là c'est une autre histoire ... le jour ou l'on est dans la merde et bien là il faut assumer SA liberté ..

Or l'on en ait loin ,au moindre incident qui fait que l'on sera en retard à l'apero tout le monde attrape son portable et "envoyez moi l'helico " et m^me vite.. et m^me certain apres etre depanné rale parce qu'il faut soit payé ou parce que le bateau a pris un pete ...

on veut etre libre et bien on se demerde... ou assume mais jusqu'au bout .... alors là les gars !!!

13 jan. 2014
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oui c'est candide et extrêmement naïf mais ... ça permet au moins de mettre tout à plat, après, chacun fera comme il voudra

13 jan. 2014
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Je me demande si l'on aurait un tel débat si l'armement de sécurité coutait dix fois moins cher , suis pas sur .

13 jan. 201413 jan. 2014
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@ Hungry bird : parfaitement d'accord avec toi;
il y a aussi un autre problème, et celui là concerne le BIB; le plus petit possible (sauf erreur de ma part) est un 4 places; pour un propriétaire d'un petit catégorie C, qui navigue en solo, être obligé d'embarquer un 4 places qui va lui coûter 250 euros min par an, qui va peser 30kg, tout ça pour un truc qui ne se gonflera peut être pas le moment venu ... y a de quoi réfléchir à 2 fois et être un peu énervé

13 jan. 2014
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Bah faut juste inventer le bib une place, pour les solitaires !

:langue2:

14 jan. 2014
1

ça existe, ça s'appelle une combinaison de survie

13 jan. 2014
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Hé hé regardez la division 240 de 2007 .......
Pour la zone des 6mn était imposé non pas un bib mais une annexe rigide ou gonflable homologuée ENXXX et et-ou engins flottant
i
Sur mon petit boat hors d'age qui vaut presque rien, j'ai opté pour l'annexe gonflable electrique homologuée . C'est en gros 100€ .
Je la changerai tls 3-4ans. Peu de place, pas cher, pas de contrôles reglementaires. J'ai en plus un element flottant 2 personnes.
i
A 6mn et avec les VHF il s'agit de tenir quelques heures, pas plusieurs jours comme en hauturier.
Entre le bib et rien il y a de la place.
i
Cordialement

13 jan. 2014
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La Division 240 de 2007 ???
La Division 240 a été signée le 11/03/2008 et publiée au JO du 08/04/2008 ... :heu:

13 jan. 2014
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Nous ne sommes pas seuls au monde comment les marins des autres pays gèrent-ils cela ?

14 jan. 201414 jan. 2014
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Pour en revenir au prix.
C'est vrai que pour un bateau qui ne vaut pas grand chose ( le mien m'a coûté brut 1500€) et une place a 700€/an plus l'entretien courant.
Un BIB a 250€/an ça fait quand même monter vite le budget !!!!

Pour le moment j'ai un BIB zodiac périmé que je vais accrocher au bateau.
Je me contente de nav côtières. Mais je réfléchis a un système de gonflage autonome de mon annexe pour le cas ou je devrais abandonner mon bateau en navigation.

Pour l'instant pour des raisons de "responsabilité de chef de bord" je me cantonne a des navigations proche des côtes et par météo le plus maîtrisée possible.

Seul regret : nous ne pourrons pas aller a l'île d'yeu cet été.

Nous nous contenterons de belle île.

Parfois je regrette cette limite administrative française, mais je la respecte.

Après c'est vrai que si un BIB coûtait 300€ valable 10 ans, on se poserait moins de question.

14 jan. 2014
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on trouve des bib en location ou alors tu demande à une connaissance de te preté le sien pour le sejour à Yeu

14 jan. 2014
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Aucun industriel n'est capable de concevoir et fabriquer un bib à 300€ qui puisse durer 10 ans!
Il faut tout de même garder un peu de réalisme dans les neurones!

14 jan. 2014
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Ce qui ferait un coût total de possession (TCO) de 100€ /an ce qui me parait beaucoup plus raisonnable

14 jan. 2014
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La combinaison de survie ne peut être qu'une solution individuelle pour quelqu'un qui navigue toujours en solo , il faudrait avoir à bord des combinaisons de toutes les tailles et en double pour répondre à toutes les morphologies d'équipiers éventuels .
Et question coût cela couterait plus cher qu'un BIB .

14 jan. 2014
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Bon bain dans l'eau fraîche à 5,9M d'un abri en hiver, sans fusées ni feux à main et difficilement repérable. Personnellement, je préfère l'inconfort du bib.

14 jan. 2014
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oui viking mais puisque tu es dans des supposions on peut aussi supposer que les piles de la VHF sont a plat, que les batons de fluoriscine sont humide et que ta combinaison néoprene est trop petite parce que tu as pris 10kg .......

il faut aller jusqu'au bout des supposions dans les deux sens ...pas seulement celui qui t'arrange dans ton argumentaire .

Et que par contre le bib se gonfle parfaitement bien et qu'il est autoredressable on peut aussi supposer celà..

14 jan. 2014
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Bien sur ! mais 3 ans , je pense que c'est réalisable .

14 jan. 201414 jan. 2014
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@ ecumeur : la combi de survie, sans BIB, est pour moi la solution en côtier

14 jan. 201414 jan. 2014
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"Personnellement, je préfère l'inconfort du bib...." Et bien moi, je préfère l'inconfort d'une combinaison néoprène avec une vhf portable étanche, et des batons de fluoriscine en restant sur le pont de mon voilier jusqu'à la dernière extrémité...
Car, que faites vous si votre canot se gonfle à l'envers ( une chance sur deux, demande donc à Balkan) en supposant qu'il se gonfle en plus...

14 jan. 2014
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Je n'ai pas dit que c'était faisable.
J'ai juste dit que si cela arrivait on se poserait beaucoup moins de questions...

14 jan. 201414 jan. 2014
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@ elpoolet : c'est dommage car yeux est à moins de 12M de la côte, voire d'un abri, et c'est bien pour ça que j'ai lancé ce fil, pour présenter les comportements de chacun et essayer de se mettre d'accord sur une vision commune de la règlementation;
avec un C, je vais sans complexe à yeux sans BIB

14 jan. 201414 jan. 2014
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@ elpoolet : c'est tout l'objet (et j'espère l'intérêt) du fil que j'ai lancé; moi je dis que tu as toujours un abri à 6M max;
saint jean de monts est à 9M de yeux, et présente une magnifique plage de sable qui pour moi est un abri (pas par tous les temps bien sûr et pas pour tous les bateaux, retenez vos chiens ...);
et y a peut d'autres abris plus "raisonnable" mais je n'ai pas creusé

14 jan. 2014
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Sauf que si mes souvenirs sont bons, tu es verbalisable à Yeu si pas d'armement hauturier et pavillon français...
Car selon les conditions tu te trouves à un moment à plus de 6 miles d'un abri...

14 jan. 2014
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avec un C, je vais sans complexe à yeux sans BIB

Avec un C ???
Qu'est-ce que cela vien faire ici? la catégorie de conception n'a rien a voir dans ce fil!

14 jan. 201414 jan. 2014
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Oliv44, si je comprend bien ce que tu écris...

  • 1 - "Par exemple, avec un bateau à l'armement "cotier" tu pourrais avoir une carte de la zone de nav (obligatoire) sur laquelle sont tracés tous les abris possibles POUR LE JOUR DE TA NAV pour les prévisions météo en cours durant ta période de nav (a toi de le refaire un autre jour en fonction d'une autre météo)"
  • 2 - "ton exemple du Marseille-Sète à moins de 6milles. Impossible car pas d'abri... pour tous les vents. Mais si tu fais le trajet avec un mistral/Tram (faible) avec la certitude que le vent ne changeras pas au cours du trajet, tout en restant dans la bande de 6 milles de chacun des ports, là ils sont tous un abri. Maintenant le même trajet par coup de vent (faible) de Marin (SE): là il n'y a aucun abri possible. Je prends cela en exemple, je n'ai pas vérifié que chacun des ports ne soient pas distants de plus de 12nautiques"

... en fait, non, en relisant je ne comprends pas bien !

Parce que dans ton 2ème message tout se mélange, les ports et les abris.

Alors (re)prenons :
- Recentrons sur le parcours Port de Bouc (ou Fos, Carro, Port st Louis...) <=> Port Gardian : il n'y a justement pas de port entre ces 2 ports éloignés de plus de 12 miles. Que du sable entre. (Tente une recherche sur Maps !)
- Imaginons une météo adéquate (N/NO faible établi sur 2 ou 3 jours).
- Pas de survie.
- Un contrôle des autorités.

A lire ton message 1 on ne risque pas d'amende. Et pas de problème légalement au niveau responsabilité/assurance en cas de gros pépin puisqu'il est possible d'aller jeter son ancre près des cotes.

A lire ton message 2, ben, je ne sais plus, puisque tu évoques la bande - de 6 miles autour des ports et qu'il n'est pas obligatoire, il me semble, d'avoir une survie dans ces conditions. A moins que tu considères que ces PORTS ne soient plus un abri dans certaines conditions météo ?
Bref, là tu m'as perdue !

14 jan. 201414 jan. 2014
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@Calou:
Simple: le 1 et le 2 disent la même chose: un abri (un port est un abri, mais également un mouillage ou une zone de coffre) est surtout fonction de l'axe du vent. Une zone peut offrir plein d'abri (vent de terre) comme n'en offrir aucun (vent de mer + pas d'ile). C'est alors les prévisions météo sur une durée X qui te permettent (ou pas) de t'y aventurer et de pouvoir justifier de ta présence sur une zone.
.
Concernant le point 2 spécifiquement, le paragraphe si termine par:
" Je prends cela en exemple, je n'ai pas vérifié que chacun des ports ne soient pas distants de plus de 12nautiques" (tu l'a toi même copier/coller).
Maintenant, si tu as un vent de terre assuré, la cote t'offre un abri tout au long de la plage.

14 jan. 201414 jan. 2014
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Avec le sifflet autour du coup, oui, je verbalise si je t'attrape entre PdB. et la G.M. (environ 30 milles) dans la zone de 18 milles non abritée par vent de N/NO (18milles car je soustrait les deux fois 6 milles autour de ces deux ports).
Par contre, je ne verbalise pas sur cette même zone par vent E/NE.
.

Bon, je précise quand même que je ne suis pas Gendarme (c'est pour exemple)

"Mais si tu fais le trajet avec un mistral/Tram (faible) avec la certitude que le vent ne changeras pas au cours du trajet, tout en restant dans la bande de 6 milles de chacun des ports là ils sont tous un abri"

C'est vrai que cette phrase est mal tournée.
Je la change si tu veux pour:
Entre PdB et Sète, si tu fais le trajet avec un mistral/Tram (faible) avec la certitude que le vent ne changeras pas au cours du trajet, tout en restant dans la bande cotiére de 6 milles, toute la cote est un abri (dont les ports)
Est-ce mieux?
Mon intention n'etait pas de me focaliser sur une zone plus qu'une autre, mais sur le "concept flottant" d'abri qui varie en fonction de l'axe du vent et de la mer (pour majeure partie)

14 jan. 2014
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@ Oli44 : c'est pour cela qu'il serait bien que l'on dégage un consensus de tout cela, au moins sur H&O

14 jan. 2014
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@Calou:
J'ai regardé sur le Géoprtail:
Concernant le tronçon Port de Bouc/ jussqu'à la Grande Motte, la configuration de la cote ne lui permet d'être abritée "que" des vents d'est. Dans le cadre du convoyage Marseille/Séte, à toi de morceller le trajet ou de jouer avec la météo.

14 jan. 2014
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Oliv44, c'est la 1ère fois depuis que je lis tes interventions (très pédagogiques) que je ne te trouve pas clair, mais c'est peut-être moi qui ne suis pas bien réveillée !

Dans mon exemple ci-dessus, dans les conditions énoncées, et en imaginant que tu as un sifflet autour du cou, tu balances une prune ou pas ? (C'est juste pour bien appréhender ta vision, parce que, en pratique je ne prendrai pas le risque de choper une amende en passant la Camargue sans survie)

"Mais si tu fais le trajet avec un mistral/Tram (faible) avec la certitude que le vent ne changeras pas au cours du trajet, tout en restant dans la bande de 6 milles de chacun des ports là ils sont tous un abri" C'est la signification de cette phrase que je ne capte pas : le problème qui nous occupe c'est au-delà des 6 miles des ports.

14 jan. 201414 jan. 2014
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L'ancienne réglementation ne responsabilisait pas le plaisancier, mais avait l'avantage d'être simple à mettre en vérification par les pandores.
La nouvelle réglementation qui oblige à se responsabiliser et à pouvoir justifier de ses actes en fonction de tout un tas de critères (météo, bateau ...) deviens par contre bien plus sujette à interprétation, notamment par les autorités qui doivent vérifier (et accepter vos arguments ... ou pas!)

14 jan. 2014
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j'ai l'impression que les diptères ont avoir mal au fondement :jelaferme: :acheval: :pecheur: :pecheur:

14 jan. 2014
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Bonjour
- Steredenn La division 240 s'appelait en 2006" chapitre224"mais on s"en fout
i
- Pour la reglementation , il suffit de s'approcher dans la bande des 300 mn. Ce n'est plus distance d'un abri mais du bord.
Sinon si je me baigne avec bouée rose à tete de canard, faudrait bib, fusées, mouillage etc .
Sur que la gendarmerie risque de ne pas rire de l'argument.
:jelaferme:
Par contre si je me mets dans la bande des 2 mn...la reglementation c'est d'un abri ou du bord ? Si c'est d'un abri les 420 devraient avoir un bib à La Franqui.
Peut être avons nous le droit reglementaire de faire Marseilles-Sete sans bib en passant dans la bande des 2mn et non dans les 2à 6mn.
:policier:
Ca va etre sacrement dur d'expliquer tout ça à monsieur le Gendarme
Cordialement

14 jan. 2014
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@Papy:
entre la D224 et la D240, le contenu n'est pas du tout le même. La seconde à remplacé la première. Tout le contenu de la première est obsolète.
.
Que tu soit dans la réglementation "2milles"ou "6milles" la notion d'abri est la même.

14 jan. 2014
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avec cet abri on aime bien se masturber les neurones ..

un abri c'est un endroit ou l'on peut s'abriter quel qu'il soit en fonction de notre bateau ....c'est tout simple

14 jan. 2014
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Certes la 224 est obsolete , mais pas idiote, et une annexe gonflable dans les 6mn me parait mieux que rien du tout.
i
Ok il faut donc un BIB pour un 420 en camargue si la plage n'est pas un abri.
cordialement

14 jan. 2014
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Au-dela de la réglementation, pour quasiment toute navigation dans les eaux européennes, si je dois choisir entre un BIB et une PLB/EPIRB, ben je choisis la PLB/EPIRB.

Je considère personnellement que le BIB est d'une utilité très marginale dans les eaux européennes. Et si on a besoin d'un BIB, c'est qu'on a besoin de faire appel aux secours.

14 jan. 2014
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Cela me fait plaisir de constater que des navigateurs expérimentés ont évolué et tiennent des propos pour lesquels j'ai été vilipendé depuis 5 ans... Une étoile pour Numawan

14 jan. 2014
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@ Nuwan : je t'ai mis une étoile et donc en côtier, une combi de survie est la solution

14 jan. 2014
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oui larent mais on parle aussi de cout

une combi coute environ 600 à 700€ et je pense qu'il en faudrait à bord une pour chacun sinon je vois mal le skipper enfilé sa combi et dire au autres demer... vous .. donc à 4personnes ça fait environ 2800€ le prix de deux bib ...

et une combi il y a aussi des frais annuel de maintenance ....

14 jan. 2014
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Il existe des combinaisons de survie dans d'autres pays. Peut être moins performantes que les françaises mais beaucoup moins chères...

14 jan. 2014
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@ Calypso2 : oui, il faut effectivement parler de coût, et aussi de coût rapporté à l'ensemble des charges d'utilisation d'entretien du bateau et ton exemple de 4 combis de survie est un très bon exemple (et comme tu dis, il vaut mieux un BIB dont on est sûr qu'il s'ouvre au bon moment ... mais ça c'est une autre histoire); mais le problème, c'est que aujourd'hui, on n'a pas le choix;
le gars qui a un 50 pieds, il s'en fout royalement de notre discussion, mais j'imagine que la majorité a un petit bateau et là, l'aspect financier est important

14 jan. 2014
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@ Oliv44 : je place la discussion dans le cadre de la règle d'aujourd'hui, donc la div 240, donc une limité à 6M max d'un abri;
mais la discussion pour savoir qu'elle serait la bonne règlementation est très intéressante aussi mais démarre la dans un autre fil stp

14 jan. 2014
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@ Oliv44 : en côtier, si ton bateau coule, au lieu d'attendre les secours dans un BIB, tu attends dans ta combi de survie;
j'ai essayé les 2 et je préfère largement la combi de survie;
(et pour faire une aparté, en hauturier, je ne conçois pas un BIB sans combi de survie)

14 jan. 2014
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Je ne comprends pas ta réponse.
Ne tourne pas autour du pot:

.

et donc en côtier, une combi de survie est la solution

Une solution à quoi?

14 jan. 2014
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pour garder l'exemple de elpoolet concernant la côte vendéenne, tu ne rentres pas aux sables d'Olonne quand il y a une grosse houle venant du large qui déferle à l'entrée, et ce même si tu as un catégorie A avec 4 BIB à bord, donc les sables d'Olonne n'est pas un abri ?
j'ai un pote qui a sanci à l'entrée de port bourgenais avec un gros cata habitable alors qu'il n'y avait pas tempête mais une grosse houle, port bourgenais n'est pas un abri alors ?

14 jan. 201414 jan. 2014
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Un abri c'est la zone ou tu t'abrite. Tout ce qui est avant concerne la route y compris l'avant port (ou mouillage). C'est à toi de mettre en balance le choix de ta route: si pour accéder à ton abri tu dois plus te mettre en danger que le fait d'y être abrité alors ce n'est pas un abri (si tu ne peux pas y accéder).
.
La fait d'avoir un A ou un C n'entre pas en ligne de compte car rien ne t'empêche (aujourd'hui) de naviguer en C dans plus de 8bft/4m de creux.
.
la combi:
Alors fait bien attention de préciser: en navigation cotière, et pas "en cotier" ou moi j'entends "en armement cotier".
Mais ton argument ne tiens pas: si tu as un Bib, tu est armé en hauturier: tu n'as donc pas de limite de navigation : quand tu dis "en navigation cotière" cela n'a aucun cadre légal (réglementation). De plus, cela veut dire: si vous êtes en armé en hauturier, vous pouvez remplacer le bib par une serie de combi. Tout le monde va s'engouffrer la dedans et il n'y aura plus aucun Bib en armement hauturier.
Et puis une combi ne remplace pas un Bib: un bib c'est aussi une grosse tache orange visible d'un hélico, c'est aussi un endroit ou stocker eau/nourriture/feux a main. Une combi serait envisageable si elle est assortie à un voilier insubmersible, mais cela n'englobe pas le feux à bord, ou alors d'une EPIRB.

14 jan. 2014
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@ Oliv44 : je ne comprends strictement rien à ce que tu viens de rajouter et concernant les combis de survie ... désolé, essaye d'être plus clair stp

14 jan. 201414 jan. 2014
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@ Oliv44 : fais un stage à la SNSM ou avec marcel olivier aux glénans à marseillan, ils te répondront sur ce sujet du BIB et des combis; je suis fatigué de ta logorrhée continuelle

14 jan. 2014
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tu dis:
- une combi de survie est la solution

- en côtier, si ton bateau coule, au lieu d'attendre les secours dans un BIB, tu attends dans ta combi de survie

Ce a quoi, je te réponds:
- une combi ne remplace pas un Bib: un bib c'est aussi une grosse tache orange visible d'un hélico, c'est aussi un endroit ou stocker eau/nourriture/feux a main. Une combi serait envisageable si elle est assortie à un voilier insubmersible qui remplace ton bib pour l'abri et la capacité d'emport qu'il offre, mais surtout pour sa facilité de repèrage qu'il offre contrairement à une groupe de combinaison dans l'eau, sauf a avoir également une EPIRB.

14 jan. 2014
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J'ai bien connu Marcel.
Mais ce ne sont pas eux qui s'expriment sur ce forum, c'est toi.
.
Moi je suis d'accord avec toi quand tu dis: Bib + combi (mais je ne suis pas pour que cela soit une obligation d'en avoir à bord).
par contre quand tu dis: combi à la place d'un Bib, là je souhaiterais entendre tes arguments en faveur d'une telle préscription (et pas ceux de personnes qui ne sont pas là -M.O) qui va quand même à l'encontre de la réglementation (rien que cela).
Et si je souhaite entendre des arguments, c'est pour comprendre ce que tu y trouve de plus. Si ils sont pertinents et convaincants, je m'y rangerais.
Si tu donne ton avis, le minimum est de pouvoir expliquer le pourquoi. D'autant plus sur un forum qui est lu par plein de gens (entre autres des débutants).

14 jan. 2014
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@ Oliv44 :
- pour la combi, je t'ai répondu plus haut,
- pour le catégorie C utilisé dans des conditions supérieures à sa catégorie de conception, c'est moi qui m'empêche de naviguer car je risque casser mon bateau

14 jan. 2014
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- pour le catégorie C utilisé dans des conditions supérieures à sa catégorie de conception, c'est moi qui m'empêche de naviguer car je risque casser mon bateau

C'est une méconnaissance de la catégorie de conception, car tu ne risque pas de "casser" ton bateau, mais plutôt de chavirer dans les conditions extrêmes. Tu as le droit de te faire surprendre par le maivais temps, par contre il est de ta responsabilité de sortir volontairement par mauvais temps. Mais tu ne peux pas colporter que tu risque de "casser" ton bateau.

14 jan. 2014
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@ Oliv44 : tu n'en sais strictement rien si le bateau ne va pas casser dans des mauvaises conditions (le cheminées poujoulat s'est cassé en morceaux il me semble d'après ce que j'ai compris);
et j'employais le mot "casser" dans le sens perdre son bateau, mais tu as raison, il vaut mieux être précis dans son langage;
quant à l'affirmation que j'ai une méconnaissance de la catégorie de conception, c'est une fois de plus une agression dont tu fais preuve avec une grande constance sur ce site; si tu ne maîtrise pas tes nerfs, il faut changer de lieu de défoulement

14 jan. 2014
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Ha ha Une petite tisane les 2 gars !? :heu:

14 jan. 2014
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Tout le monde à son pop corn?

14 jan. 2014
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allez y molo tout de même.
De ce que je vois c'est que chacun a du mal a faire comprendre son point de vue à l'autre...
c'est pas pour ca que c'est plus clair pour moi...

14 jan. 201414 jan. 2014
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Cheminée Poujoulat???

tu compare un voilier de plaisance à un voilier de course? Cheminée Poujoulat est un prototype de course ayant une définition spécifique dans la D240:

Article 240-1.01
Champ d'application
III.Les navires exclusivement conçus pour la compétition, navires expérimentaux, et navires de conception
ancienne, sont considérés comme des navires neufs lorsqu’ils n’ont jamais été mis en service dans l’un des
États membres de l’Espace économique européen, et ce quelle que soit leur date de construction. Ces navires
ne sont pas tenus de répondre aux exigences de la présente division et font l’objet de réglementations
spécifiques
.
Article 240-1.02
(Arrêté du 05/07/12)
6. Navire exclusivement conçu pour la compétition
navire désigné comme tel par son constructeur, et mis en
service :
- soit pour participer aux compétitions organisées par une fédération sportive reconnue par le ministre
chargé des sports, ou bien aux entraînements préalables ;
- soit en tant que prototype de sport, c'est à dire un navire exclusivement conçu pour la compétition
n’entrant pas dans le cas précédent, et qui est exploité selon les conditions particulières prévues par

la présente division.

quant à l'affirmation que j'ai une méconnaissance de la catégorie de conception, c'est une fois de plus une agression dont tu fais preuve avec une grande constance sur ce site; si tu ne maîtrise pas tes nerfs

Ce n'est pas une agression. Juste un constat.
Tu sort qu'un catégorie C peut casser au dela de sa limite: C'est faux.
tu prends comme exemple Cheminée Poujoulat, alors qu'il n'est pas concerné par la réglementation au même titre qu'un voilier de plaisance: Si tu connais si bien: pourquoi utiliser de tels propos? c'est pour provoquer?
Moi je veux bien avoir une discussion sur la réglementation, mais pas avec de tels propos/exemples qui sortent du cadre.

14 jan. 2014
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Mettons les au large dans le même BIB ou pire dans la même combi . Ils pourront ensemble comparer leurs opinions. ;-)

14 jan. 2014
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Ceux qui ont essayé les deux le disent tous... Il n'y a pas photo.

14 jan. 2014
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j'ai utilisé les 2 en conditions réelles, dans le cas d'un entrainement fédération française de voile et marine marchande :
- BIB 6 places avec 6 personnes à bord, BIB retourné (avec les 6 personnes à l'intérieur ...) pour apprendre la manœuvre pour sortir du BIB plein d'eau et apprendre à remettre à l'endroit le BIB plein d'eau, remonter à bord du BIB, vider le BIB,
- combinaison de survie utilisée en hiver et saut d'une hauteur de 3m, rejoindre les camarades déjà dans l'eau, apprendre les manœuvres pour ne pas en perdre un, remonter sur un radeau retourné et apprendre la manœuvre pour le remettre à l'endroit, vider le BIB plein d'eau
.
comme le dit viking, il n'y a pas photo, mais toi qui n'a jamais fait les tests, tu as malgré tout un avis (comme 99% des plaisanciers qui ont un avis mais non jamais testé le matériel)

14 jan. 2014
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@ Oliv 44 : à travers ce que tu dis, je comprends que tu n'as jamais enfilé une combie de survie et que tu n'es jamais monté dans un radeau ?
mais tu as un avis aussi affirmatif ?

14 jan. 2014
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@ Oliv44 : et je rajouterai que si tout l'équipage n'a pas été formé à l'utilisation d'un BIB, le BIB ne sert à rien, qui plus est si l'équipage n'est pas en bonne condition physique

15 jan. 2014
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José, nous parlons de plaisance et de voiliers...
J'étais moi aussi sur l'eau ce jour là, en 1986, je crois. Et si les canots de survie ont été gonflés, je ne me souviens pas que beaucoup de passagers y aient embarqués du fait de la présence de nombreux bateaux à proximité. Dont toi et tu le sais mieux que moi.
Tant mieux s'ils ont fait remonté les statistiques en se gonflant mais rappelle toi de la catastrophe de l'Estonia...

14 jan. 2014
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tu te bases sur quoi viking pour affirmer qu'il n'y a pas photo? tu dois parler de ceux qui essaient la combinaison ou le radeau dans un port pendant les fêtes du 15 août après avoir gentiment taquiner la bouteille!
la on parle de la vraie vie, je ne pense pas qu'il est foule de gens à avoir utilisé radeau et combi en situation réelle pour pouvoir affirmer "ya pas photo...
pour moi ça sera radeau et combi si je peux mais avant tout le radeau à bord.

14 jan. 2014
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@larent:
Tu vois je t'ai mis une étoile... car oui, avec un Bib, une combi c'est certainement 1000 fois mieux que sans.
Mais une combi SANS bib, là c'est une autre histoire.

14 jan. 201414 jan. 2014
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J'ai encadré deux stages sécu chez Linski. Sémaphore/fusée+feux a main+fumigène /feu à bord (intervention des pompiers Cherbourg)/ HLM en réel/ Bib dans la grande rade (avec SNSM) + d'autres petites choses (assechement/dématage...).
Si les combis existaient à l'époque, elle n'etaient pas diffusées en plaisance. Par contre j'avais ma néoprène de plongée (8mm) qui ne quitte pas mon équipement.
.
EDITH:
Joubliais:
- j'ai vécu un hélitreuillage de nuit dans 35/40nds qui a faillis démater le bateau (aller/retour plongeur). Et du réel, pas de l'entrainement ou l'on fait "comme si".
- Plusieurs remorquages SNSM (zodiac et canot tous temps)
- Porté secours (1er sur les lieux) d'un plongeur en accident de décompression avec une palanquée complètement flippé/ paniquée qui a du retourner sous l'eau pour sa propre décompression. Type est mort sous mes yeux (le spum rosatre est particulièrement impressionant, j'en ai vomi à la mer) avant que le canot de Goury n'arrive avant l'hélico.
- j'ai aussi du faire face à une voie d'eau par le presse-étoupe en transat, au premiers tiers (dilemne: continuer au portant ou faire demi-tour contre le vent?)
- je te passe les petits accrocs comme se faire aborder en pleine nuit au mouillage par une vedette assez rapidement, rupture d'étai en millieu de la Manche, rupture de drosses (1 sur les deux), trou dans la coque au dessus de la flottaison, sous la flottaison sur un parc à huitres
- 1 feu de cuisine
etc...

14 jan. 2014
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j'étais au depart d'une route du Rhum voici quelques années sur un bateau d'un copain .. pret de nous un gros bateau à passagers a eu le feu dans sa machine ça fumait noire ... on s'est approché au vent et embarqué une famille ... il y avait 100 ou 200 personnes à bord elles ont toutes embarqué sur les canots pneunatique mi à l'eau par l'équipage ... et je suppose sans entrainement et de tout age et de toute forme physique ...

les bib ont servi ce jour là .. ils se sont tous gonfflé ,un coup de pot sans doute mdr

14 jan. 2014
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Zut, plus de pop corn !

Oliv, tu as peut être des connaissances (?)
Mais t'es lourd !
Il te faudrait au moins une brassière de 500 N !!!

Imaginons que tous les acteurs voileux soient de ton cru, merci la liberté, ...il n'y aurait plus que des bateaux moteurs sur l'eau !

14 jan. 2014
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@ misurarca
???
En quoi suis-je lourd? la réglementation est la même pour tous les plaisanciers, non?
Pourquoi "merci la liberté"? Ou vois tu dans mon discours une restriction des libertés?
C'est juste pour comprendre, pas une agression (je précise au cas ou)
Merci de dévellopper.

14 jan. 2014
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le débat est clos puisqu'Oliv44 le transforme en monologue;
cordialités maritimes
larent le hareng

14 jan. 201414 jan. 2014
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Diaoulig, Calypso2, Outremer, Vito, papy_Jame, Calou, Pascal11, elpoolet, Steredenn, Numawan, HungryBird, ecumeur, Katt, Golfehotel, Quistinic... etc (désolè ceux que j'oublie)
Apprécieront...
.
Et je n'empêche personne d'intervenir (comment le pourrais-je?)
- Calou me demande des précisions: je lui réponds.
- Tu parle de combi à la place de Bib: je te demande pourquoi.
- Tu dis en catC (CE) tu risque de casser ton bateau passé 6Bft/2m de creux: je dis que t'exagère.
- Tu me rétorque que un voilier de course casse bien, lui: je te réponds que c'est un voilier de course, que tu est hors sujet.
C'est cela monopoliser?
C'est cela être lourd et liberticide?

14 jan. 2014
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je pense qu'il faudrait ne rien interdire n' obliger à rien mais laisser les gens se démerder, assumer...
tu veux remplacer ton radeau par une combinaison, vas y perso je m'en tape tant que tu n'embarques pas des gens qui me sont cher..

14 jan. 2014
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C'est sur qu'il serait préférable de laisser les plaisanciers choisir les "outils" adaptés à leur sécurité. Mais encore faudrait il qu'ils soient réellement informés des risques qu'ils prennent ?
Ce n'est pas le cas, puisque personne ne connait les causes d'accidents sur des voiliers...
On leur fait croire, et ils le croient que leur voilier de série risque de couler ,
qu'il va être victime d'un incendie mais personne n'est capable d'indiquer combien de voiliers ont été victimes d'un incendie,
combien de voiliers de série ont coulés, combien de multicoques ont chavirés et pourquoi,
combien de personnes ont été sauvé d'une mort certaine grâce à leur canot de survie, combien ont perdu la vie pour l'avoir mal utilisé...
Beaucoup de questions, et pas de réponses. Il est donc normal que le plaisancier de base fantasme sur les risques. Alors que, de loin, le risque principal est de se noyer dans un port puis ensuite, vient l'homme à la mer.

14 jan. 2014
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il est difficile de te suivre sur ce terrain car toi tu quantifie les choses or la presence de materiel de securité qu'elle qu'il soit n'a absolument rien à voir avec la frequence ou le nombre d'accident.
IL est là en cas d'accident en faisant tout pour qu'il ne se produise jamais .

ou alors rien n'est utile .. en 40 ans de nav jamais je n'ai utilsé un extincteur, jamais eu besoin d'un brassiere , en faite si j'ai bonne memoire je n'ai utilsé d'une seule fusée à main.. donc j'en deduit que tout mon materiel ne sert à rien...

Par contre voici deux ans un bateau d'un coureur a pris feu pret de la Teignouse , il était sans doute tres content d'attendre les secours dans son bib .

15 jan. 2014
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Il est certain que Vladimir Pozniakoff a apprécié d'avoir un bib mais il aurait eu le temps d'enfiler sa combinaison de survie et : "un marin pêcheur aperçoit le voilier en feu. Il coupe ses lignes, rejoint Vladimir, et le hisse à son bord...."

1 août 2012 : Incendie - 1 rescapé - Quiberon La Teignouse - vent de nœuds - mer - voilier de 12 m ; Class 40 «Citron Pressé» - Sauvetage par un pécheur plaisancier - (Usage du canot de survie)

14 jan. 2014
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je crois avoir lû sur ce Forum des statistiques pouvant répondre en partie à vos questions, et la littérature maritime est tellement riche qu'il faut vraiment le faire exprès pour ne pas ètre informé ou ètre particulièrement inculte ou stupide. Par définition tout bateau non vraiment insubmersible est susceptible de couler, mème dans un port. Et l'incendie est toujours une grave menace pour un bateau (cas le plus célèbre en plaisance, la mort de Félix Gaillard, premier ministre de la 4°). Un vrai skipper, pas un clown, totalement responsable du bateau et de ses passager ne doit pas fantasmer. Il doit par contre se former et s'informer au maximum et donc toujours tenir compte des réels problèmes connus en navigation, et vérifier l'équipement du bateau, pour faire en sorte que ses passagers (souvent sa famille) reviennent sains et saufs.
Quand cela tourne mal tous attendent tout de lui et du matériel qui permettra de s'en sortir .
Derrière les statistiques d'accident il y a toujours de vraies victimes. En avion vous avez 1/1000000 de chance d'y passer, alors ètes vous prèt à monter dans un avion douteux ou avec quelqu'un qui ne sait pas piloter?.

14 jan. 2014
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tout bateau non vraiment insubmersible est susceptible de couler, mème dans un port

Dans la fin des 90's j'ai même entendu dire qu'il y avait plus de bateau qui coulaient dans les ports qu'en mer.
Je ne sais pas si c'était vrai.

14 jan. 2014
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une grosse etoile

josé

14 jan. 201414 jan. 2014
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"l'incendie est toujours une grave menace pour un bateau (cas le plus célèbre en plaisance, la mort de Félix Gaillard, premier ministre de la 4°)" nous écrit Outremer. Le problème est que personne ne sait ce qui s'est passé réellement entre Jersey et St Malo cet été là. Le fait que son voilier était équipé d'un moteur à essence et que la météo était bonne. L'incendie à bord n'est qu'une hypothèse.
Dans les mêmes années 60, un Tiburon a aussi disparu corps et biens dans les mêmes parages.

14 jan. 2014
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C'est sur qu'il serait préférable de laisser les plaisanciers choisir les "outils" adaptés à leur sécurité

Il est utopique d'imaginer l'état se désengager à ce point. On ne va pas vers un monde dérégulé mais au contraire de plus en plus régulé.
Tirez pas sur l'ambulance, je ne fais pas le monde. Je fais comme vous: je m'y adapte au mieux.

14 jan. 2014
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non mais l'état peut faire autrement ...

il y a une reglementation bien ,de deux choses ,on l'applique ou l'on ne l'applique pas ...

s'il s'avere que les secours on dû intervenir faute d'équipement et bien l'on fait payer ... et 1 h d'helico ou 4 personnes sur une vedette ça va faire mal ...

car finalement au bout du compte qui paie pour les inconscients ou les gens foutistes ?

15 jan. 2014
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"qui paie pour les inconscients ou les gens foutistes ?" Toi, par l'intermédiaire de ta prime d'assurance.

14 jan. 201414 jan. 2014
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je n'apprécie rien du tout,pour mes nav le bib est OBLIGATOIRE donc j'ai un bib et ne discute pas, je n'aime pas les emmerdes :alavotre: :alavotre: :alavotre: :alavotre:

14 jan. 2014
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la nouvelle réglementation qui ne l'est plus tant que cela permettrait à nouveau les classe V de ma jeunesse , chères aux Glénans : annexes avec une bonbonne pour se gonfler de suite en cas de pépins, manoeuvrables, on l'utilise, on la connaît bien, de plus comme il n'y a pas de double achat, annexe/radeau, on achète un bon outil que l'on entretien, donc moins d'accidents d'annexes liées à l'utilisation d'annexes de supermarchés. on sait l'utiliser, on ne rechigne pas à la révision qui est utile, car on s'en sert !
quand aux arguments concernant le largage de l'annexe sans bout en 30 s.... et la survie super sanglée, au fond du bateau ou d'un coffre dont on ne sait où on a mis la clef du cadenas ! ce n'est pas parce que c'est une survie qu'elle sera disponible plus rapidement !

14 jan. 2014
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CommePascal11 : Je respecterai la reglementation quoi qu'il en coute.
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Si chacun disait son équipement, on verrait comment chacun exprime la pertinence de sa responsabilité vis à vis de D 240 de Juillet 2012
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Pour ma nav cotiere :
- J'ai tout ce qui est obligatoire +
- 4 harnais
- J'ai une annexe gonflable boudins doublés aux normes peche en riviere, et 1 engin flottant 2p
- 2 combis shortis
- Pinoches, godille, sceau, mouillage arriere.
- VHF et tel portable
- Trousse à pharmacie
- 4 bouteilles d'eau, 4 boites de paté bien grasses,un paquet de pain lyophilisé. (alimentation de secour planqué sous les planchers ).
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Perso je trouve la reglementation actuelle tres insuffisante. D240 a supprimé des choses pourtant indispensable ( harnais, sceau, godille, elements flottant).
La 214 de 2006 me parraissait beaucoup plus pertinente.
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Larent et Oliv44 vous avez investi quoi sur votre boat ?

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Cordialement

15 jan. 2014
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Merci pour ces précision papy_jame

Perso j'ai en plus de l'obligatoire :
- VHF Fixe (Radio Ocean hors d'age mais fonctionnelle), VHF portable (non marine)
- Tel portable
- pinoches
- trousse à pharmacie étanche (concoctée par ma femme infirmière)
- pas de paté bien gras ;)
- mon annexe (Zodiac 240)
- ma veste de quart avec aide à la flotabilité incorporée (à la base équipement de pecheur)
- un engin flottant d'environ 80 cm * 50

Je me cantonne pour le moment dans la zone administrative cotière.
Mais lorsque je devrais aller en zone Hauturière, je ne me poserai pas la question, je respecterai la législation et je maintient qu'une annexe sur bossoirs bien préparée est facilement largable en quelques secondes.
Je détaille :
- coté bossoir : un noeud gansé retient le palan
- coté annexe, un bout fixé au balcon d'un coté, à l'annexe de l'autre avec un noeud gansé coté annexe

En cas de souci, tu tire sur la ganse, l'annexe se met à l'eau.
Le Bout fixé à l'annexe et au balcon la retient.
Une fois tout le monde dans l'annexe, tu tire sur la ganse et tu es détaché de ton bateau que tu abandonne à son sort.

De plus, un GrabBag peut facilement y être disposé à demeure.

15 jan. 2014
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@ elpoolet : il faut que tu prévois un simili toit à ton annexe pour te protéger de la pluie, du soleil, du foid; en hauturier, les secours peuvent mettre beaucoup de temps pour arriver

15 jan. 2014
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Merci elpoolet. Voir ce que font les autres donne des idées.
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Larent , je peux poser la question autrement : Qu'envisages tu comme équipements de sécu sur ton projet de bateau en cotier.
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Un toit pour proteger de la pluie qu'il faudra enlever quand il pleuvra pour recuperer l'eau douce.........Heu en vetements +/-mouillés grelotant de froid en Bretagne ou med : craint on le soleil ?

15 jan. 2014
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@ Papy-jame : elpoolet parle de hauturier à la fin de son message, il peut être sous les tropiques comme au groenland (c'est une image)

15 jan. 2014
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de plus, pour récupérer l'eau de pluie, tu mets une manche dans ton toit qui récupère les eaux qui ruissellent directement dans un bidon ou bouteille et que tu fermes ou ouvre à volonté en la roulant (la manche), c'est prévu comme ça dans les BIB d'ailleurs

15 jan. 2014
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navigation côtière (je cite de mémoire, ne venez pas me chercher des poux ...) :
- équipement individuel : harnais/brassière, flashlight, couteau, lampe de poche, combi de survie, quelques urgos (!), un aspi venin (!), médoc anti-diarrhées (!),
- équipement bateau : pavillons N + C, échelle de bain, bouée couronne + feu à retournement, coffret pyrotechnie, feux blancs anti-colision, gps portable et marin (IP je sais plus), vhf portable et marine (IP...), ligne de vie + cadenes de cockpit, extincteurs, boule + cône + corne de brume (la toute petite hyper efficace) + miroir, réflecteur radar, gants, bidon étanche pour mettre (en cas d'abandon) : papier perso, livre de bord, (bouffe, eau éventuellement), pyrotechnie emballée unitairement sous sac étanche, fluorescéine,

précision : je n'abandonne le bateau que quand il coule vraiment, donc la pyrotechnie est utilisée depuis le bateau

15 jan. 2014
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ce sujet devient long et fini par ourné en rond mais bon je me lance ...

Amha c'est le fond du probleme qui ne colle pas et a partir de là on voit bien que finalement tout boite .

Viking35 a d'une certaine maniere raison lorsqu'il doute de l'utilité des bib pret des cotes ou les interventions d esecours peut s'effectuer dans des delais raisonnable ...

-Nous avons un empilage de reglementation pour le monde de la mer qui est en definitif le m^me pour tous les usagers ,mais chaque categorie est traité differement .

  • les plaisanciers ont une categorie de conception des bateaux appellé A qui ait sans limite de navigation or tout le monde sait bien que ces bateaux doivent etre transformé ,amelioré pour faire de la grande navigation .Donc (pour moi) tous ces bateaux devrait etre classé B .

    • Pour etre en A il faudrait que les bateaux soit fait comme ceux des coureurs ,qu'il ait la m^me reglementation d'eux .Pourquoi leurs impose-t-on d'etre absolument étanche ( porte avec tourniquets, aucun coffre etc) pour les petite taille (Figaro) et en plus cloisons étanches pour les plus grand et nous plaisancier du "dimanche" aucune securité de la sorte .

Donc pour moi pour etre en A en plus des exigences actuelle les bateaux devraient etre etanche et pour les plus de 12m (à debattre) avec des cloisons interieur étanches .

A partir de là ces bateaux classé A serait dispensé de bib en navigation cotiere disons jusqu'à 20 milles d'un abri car ils seraient plus sûr et en cas de probleme pourrait avoir une automonie plus longue avant d'etre secouru .

Je parle de compartimentage car les bateaux transportant des passagers de plus de 12m doivent etre eux compartimenté et repondre à des critéres de flottabilité (franc-bord, assiette etc) quelques soit le type de navigation cotier ou hauturier alors pourquoi pas la plaisance ....

donc les bateaux des coureurs sont plus sûr que les notres en conception , les bateaux à passagers sont compartimenté et nous rien le mini du mini et on nous classe les bateaux en A ...il y a un probleme il me semble

15 jan. 2014
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Bon post, mais mauvaise conception de la réglementation CE...

La catégorie n'est pas SANS limites. J'ai déjà posté ailleurs une indication de ses limites pratiques, écrites dans les premiers textes(F10, et vagues 7m).

La catégorie A ISO n'est pas une assurance tout risque. C'est simplement le minimum légal pour qu'un bateau puisse être vendu comme "bateau de haute mer".

La Twingo est légalement vendue comme une voiture 4 places. Il suffit de lire la carte grise. Je ne sais pas s'il viendrait à l'esprit de beaucoup de gens de faire Lille Marseille à 4 rugbymens + bagages en Twingo.

15 jan. 2014
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Parce qu'un loisir ou un transport public ne sont pas vu de la même façon par la société. En aviation c'est pareil. 99% des avions de loisir sont monomoteurs. La transport public aérien (y compris avion taxi) est interdit en monomoteur.

Et je ne pense pas qu'il s'agisse d'un aspect commercial, mais d'un aspect cout global pour la société.

Parmi les milliers de bateaux cat A (pratiquement tous les beneteau Jeanneau bavaria de plus de 10m), combien traversent réellement l'atlantique ?

Sur le peu qui traversent l'atlantique, combien le font dans des conditions style ARC, et combien le font dans des conditions vraiment dures ???

Pour les 3 qui vont traverser l'atlantique de façon dure, faut il faire payer des milliers de propriétaires pour un truc qui leur servira jamais.

Et dans l'autre sens, c'est aussi valable. faut il que tous les constructeurs dépensent de l'argent pour établir de normes pour une super catégorie A+, qui ne va concerner que les 3 Amel 64 vendus par an ???

15 jan. 201415 jan. 2014
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Si. Les cat A actuels sont plus solides et plus marins que les cat B. Je ne vois pas pourquoi on les classeraient ensembles.

Et si quelqu'un veut traverser l'atlantique aujourd'hui, c'est a LUI de choisir AVEC DISCERNEMENT les bateaux cat A qui peuvent le faire avec le maximum de sécurité de ceux cat A, mais qui sont à la limite de la sécurité.

Et s'il ne veut pas avoir à choisir, ou ne sait pas choisir, il lui suffit de prendre un voilier classé Lloyd register, ou Germanisher Lloyd. La sécurité sera bien meilleure qu'un cat A iso. Mais ça sera SON problème de payer, parce que ces sociétés ne classent que les gros bateaux. Aucun constructeur de voiliers de moins de 24m ne va s'emm..der avec ces sociétés de classification : il n'aurait alors AUCUN client, vu le cout et les contraintes techniques de ces classification.

Et la navigation commerciale a bien pris une grosse claque dans gu... avec les coûts. Pour ne rester que dans le ferry, domaine ou le maritime peut encore exister : Combien de passagers par avion, par eurotunnel, et par ferries entre la France et l'Angleterre ???

15 jan. 2014
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Je ne cesse pas de mettre des étoiles à Calypso2 ! :lavache:

15 jan. 2014
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oui d'accord François 2 mais je n'ai pas voulu faire deux pages non plus .

lorsque l'on est amené à appliquer la reglementation en vigueur dans le cadre de la conception d'un bateau et que l'on veut serieusement assuré une securité raisonnable de l'équipage on se rends compte vite compte qu'il y a des trous dans la reglementation et que si l'on veut dormir tranquille il faut en faire plus ...

et c'est pareil pour la conception A ....pourquoi impose-t-on un compartimentage à un bateau de 12m qui va de Lorient à Groix lorsqu'il transporte des "passagers" et que pour un bateau "plaisance" lui on l'autorise a ne pas etre pas compartimenté pour traversé l'Atlantique par F10 et creux de 7m??? moi je voudrais bien que l'on m'explique ça .

et je serais clair il ya derriere cette façon de voir les choses un aspect commerçiale qui est antigonisme avec la securité des gens .

15 jan. 2014
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ce que je m'efforce de dire ou de faire comprendre , c'est que la securité la vraie passe par la construction du bateau et non à travers son materiel de securité ...

et que si l'on renforçait les contraintes de construction on pourrait dans une certaine mesure allegé le materiel , celà ne couterait pas plus cher en fin de compte et celà ameliorait encore la securité ...

on arrive bien dans le commerciale ..dans le prix , il prends le pas sur la sécurité

combien de A traverse l'Atlantique ? pas beaucoup et bien on les classes en B pour eux celà ne changera rien

15 jan. 201415 jan. 2014
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Tous les bateaux de course ne sont pas "mieux" au niveau sécurité.

Les OSR 0 : oui, ils sont compartimentés. Mais il s'agit des VOR70, Open 60, et autres classe 40 autour du monde.

Les OSR 1 : genre Transquadra : il n'y a pas grand chose en plus : une seule cloison étanche à l'avant. des filières un peu mieux. C'est tout. Le fait qu'ils n'aient pas de coffre dans les bancs de cockpit ou baille à mouillage par exemple tient plus de contraintes de poids, de l'utilité d'en coffre en compétition, de la rigidité structure que d'un quelconque règlement de course.

15 jan. 2014
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@ Calypso2 : parfaitement d'accord avec toi, et je te mets une étoile (par contre, je ne suis pas d'accord, le sujet ne tourne pas en rond, on voit clairement des oppositions auxquelles je ne m'attendais pas du tout)

15 jan. 2014
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José, j'approuve totalement... Voila un débat qui fait avancer les choses.
Toutefois, compte tenu des délais d'interventions, je préconiserais plutôt un dispense de bib jusqu'à au moins 50 milles des côtes. Je serais aussi plus strict sur l'obligation de posséder une ou des VHP portable étanches et/ou une balise satellite.

15 jan. 2014
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Alors là, tu deviens franchement dangereux!
Pas de bib jusqu'à au moins 50 milles des côtes! On croit rêver!
Je sais, tu pars du principe que le bib ne se gonflera pas et donc ne sert à rien, mais c'est uniquement ton appréciation personnelle.
L'obligation d'une VHF portable : on se demande à quoi elle pourrait servir à 50 milles des côtes, à moins que d'autres navires se trouvent à quelques milles.
La balise satellite : très bien en navigation hauturière, mais en côtière, c'est déjà plus discutable car elle ne permet pas d'identifier la nature de la détresse comme le permet un appel sur le 16 ou l'ASN.
En cas d'abandon nécessaire du bateau au milieu de la Manche, après appel sur le 16, je préfère de loin embarquer à bord de mon bib avec son équipement pyrotechnique, plus, si je peux, le coffret de fusées du bord, plus ma VHF portable, plus du matériel de survie. Dans ce contexte, j'ai de fortes chance d'être secouru dans les deux heures qui suivent en ces lieux.
Sinon, en suivant ton raisonnement, que fais-je? Je barbote dans l'eau froide au milieu de nulle part, pour un temps limité en fonction de ma résistance à l'hypothermie, sans moyens pyrotechniques qui pourraient être vus par un bateau dans le secteur. Comment serai-je repéré? Une tête dans les vagues est en fait invisible. Je me souviens avoir assisté à une conférence d'un pilote de l'Aéronavale spécialisé dans le secours en mer. Pour lui, il n'y avait pas de doute, le bib était la meilleure solution.
Mais c'est un professionnel du sauvetage en mer et pas un expert du clavier.

15 jan. 201415 jan. 2014
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@ ecumeur : si c'est pour être repéré du ciel, on peut même imaginer une sorte de couverture fine et gonflable à la bouche, pour qu'elle flotte en surface, d'une surface visible supérieure au bib, d'une belle couleur fluo orange, et tu seras beaucoup plus visible du ciel (plus les moyens "classiques" de repérage depuis le ciel)

15 jan. 201415 jan. 2014
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@ Oliv44 : as tu déjà essayé une vraie combinaison de survie dans de l'eau froide ? et la panique réelle dont tu parles si bien, tu ne l'as pas avec un BIB ?

15 jan. 2014
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@ Oliv44 : tu as parfaitement raison sur les avantages du BIB et c'est indéniable que c'est une protection très intéressante mais ce n'est pas la seule et ce n'est pas une panacée, c'est un élément dans la liste du matériel de sécu; et c'est à la condition que tu puisses rester à l'intérieur et ça c'est pas gagné d'avance (mais je vais faire un commentaire plus loin sur l'utilisation d'un BIB car ça me semble, à ce moment, nécessaire);
dans une combi de survie, tu y entres tout habillé et je peux te dire que tu as hyper chaud dedans surtout si tu bouges un peu

15 jan. 2014
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"les conditions de pente de vague requise avec des fonds supérieurs à 10m pour arriver à le retourner alors qu'il est lesté de son équipage sont vraiment extrêment rares." Compte tenu du faible usage des radeaux, ce n'est pas si rare que cela...
Le dernier en avoir parlé est A Delors qui s'est retourné trois fois et a bien pensé ne jamais réussir la dernière fois. B.Stamm , n'a pas pu monter dans son radeau pour des raisons inconnues et n'a pu se servir de son deuxième radeau.
Compte tenu du faible nombre de canots utilisés, ce n'est pas si rare que cela...

15 jan. 2014
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@ Oliv44 : c'est là où tu te trompes complètement, le bib se retourne et même comme qui rigole et même plein comme une huitre de tous ses équipiers, et ne me dit pas que ce n'est pas vrai car je l'ai testé en VRAI, en REEL, et juste la force d'un homme le fait se chavirer, c'est là le piège du BIB mais je vais argumenter plus loin

15 jan. 201415 jan. 2014
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C'est un autre problème.

La règlementation est la même, qu'on soit au large de Porquerolles au moi d'Aout, ou au large de Dunkerque en novembre...

Pour info, les règlements de course se basent sur la température de l''eau pour différencier OSR 0 / OSR 1.

15 jan. 2014
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@ ecumeur : as tu déjà fait un stage sécurité réel et sérieux concernant l'utilisation du BIB de A à Z ?, c'est à dire de comment je choisis l'endroit où je le gonfle jusqu'à comment je le vide quand il est plein d'eau et en passant par comment je le retourne et avec toutes les manœuvres à connaitre entre le A et le Z et il y en a au moins autant que des lettres de l'alphabet

15 jan. 2014
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Ecumeur, il y a 5 ans que nous parlons de ce sujet et tu connais parfaitement mes arguments. J'aurais plaisir à en discuter avec toi devant une bière mais je ne vais pas répéter un énième fois ce que tu ne veux pas entendre. Je note, toutefois, que ton raisonnement a évolué. Tant mieux
Une remarque, tu a écris précédemment qu'il était exceptionnel que le Super frelon de Cherbourg décolle en 30 mn après un appel. Je t'informe que Dragon 50 décolle en moins de 10 mn en cas d'urgence... et à 250 km/h, il en fait de la route en 20 mn.
Quand à ton pilote si tu lui donne le choix entre retrouver un bib à vue ou se diriger sur le signal d'une balise, je connais son choix...

17 jan. 2014
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N'est ce pas l'intérêt de le fluoriscine? Créer une tache de couleur visible qui tienne plusieurs heures...

15 jan. 2014
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Surtout que la réglementation doit pouvoir s'adapter pour tous et dans toutes les conditions. Or je pense que pour certains "terriens" en croisière ponctuelle sous la "direction" d'un CdB expérimenté, il est plus difficille de sauter à l'eau en combi que de monter dans une sorte d'annexe hexagonale (Bib). De plus la combi sous entends une forme d'individualité. On pourrait imaginer un équipier ainsi équipé mais en pleine crise de panique sauter à l'eau alors que d'autres sont encore en train d'enfiler leur combi avec un bateau qui dérive fortement. dans pareille situation le CdB ne doit plus gérer un groupe, mais des individus que rien n'empêche de jouer "les éléctrons libres", ou alors il faudrait (comme je le dis plus haut) OBLIGATOIREMENT associer combi/balise individuelle. Comme cela les secours sont au moins capables de localiser tout le monde, au prix d'une durée d'intervention plus longue (un a droite, l'autre a gauche...)
Mais alors on arrive facilement au tarif d'un Bib par personne (sur le plan économique).
Autre chose, je suis assez frileux surtout dans l'eau. Avec une 4/5mm en Manche/hiver, on ne tiens pas vraiment longtemps.
Quand j'ai commencé, je me suis retrouvé en hyporthermie en plongeant en tee-shirt volontairement sous un tonic23 pour refixer la manoeuvre de la dérive. Marée montante, en été devant Treberdun. J'étais amarré et sous la surveillance d'une autre encadrante. En 15 minutes, elle m'a remonté de force (j'arrivais pas a finir) car mes propos devenaient incohérents. Tout cela pour dire que l'hypothérmie, si elle viens plus ou moins vite, surtout on ne sent rien venir. L'esprit s'engourdit, ralentis, les pensées et les actions nous échappent...
En situation de gestion de crise/survie, je n'ose pas imaginer les dégats d'un tel amoindrissement.

15 jan. 2014
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as tu déjà essayé une vraie combinaison de survie dans de l'eau froide ?

Non. Pas une néopréne orange. Mais une combi de plongée 5mm avec une capuche intégrale et bottines oui. Il n'y a pas de différence majeure entre les deux.
.
Dans un Bib, tu peut être mouillé, mais à l'abri du vent et envellopé dans une couverture de survie. Oui, bien plus chaud. En goupe, tu peux également te rapprocher.

15 jan. 2014
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Non, cela ne change pas grand chose de mon point de vue: dans l'eau, milieu très conducteur, a température identique, la déperdition calorique est 25 à 30 fois plus rapide que dans l'air sec.
.
J'ajouterais qu'en 1992, dans le VG, Nigel Burgess à été retrouvé mort dans sa combinaison de survie une douzaine d'heures après être tombé à l'eau.
.
Encore une fois je trouve un plus indéniable dans l'utilisation Bib + combi, mais pas dans combi seule (c'est juste pour re-préciser)

.

c'est une protection très intéressante mais ce n'est pas la seule et ce n'est pas une panacée

Ben si. Entre les deux seuls choix (combi sans bib / bib sans combi) c'est le meilleur des deux (la panacée)

et c'est à la condition que tu puisses rester à l'intérieur et ça c'est pas gagné d'avance

Pourquoi tu ne pourrais pas y rester? les deferlantes? déjà pour qu'une déferlante retourne un bib, faut vraiment être au bord de la plage, car les conditions de pente de vague requise avec des fonds supérieurs à 10m pour arriver à le retourner alors qu'il est lesté de son équipage sont vraiment extrêment rares. de plus si on parle de telles conditions dantesques, en navigation cotière, c'est que tu l'a vraiment cherché et que tu aurais pu (du) t'abriter depuis longtemps.

15 jan. 2014
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A.Delors tout comme Stamm étaient seul à bord. On doit pouvoir dire que cela n'est pas suffisant comme lest (1 personne).

15 jan. 2014
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Oliv: J'ai un copain qui a été sauvé par son canot de survie est s'est fait peur dans une mer modérée 25/30 nds même s'il n'a pas chaviré. D'accord, lui aussi était en solo...et a dérivé une semaine.

15 jan. 201415 jan. 2014
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Moi aussi j'ai tout lu.
Et je ne me suis pas lancé.
Et là je viens de mettre une étoile à Calypso2.

Si le courage me vient...

15 jan. 2014
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@Calypso2:
Tu mélange deux choses: une norme de construction et une réglementation de sécurité.
Les bateaux qu'ils soient en A ou en C n'ont pas de limite de navigation, ni en distance d'un abri, ni même en capacité à affronter du mauvais temps. Ils sont juste "garantis" pour pouvoir affronter un minimum de 6 ou 8bft. Mais cela reste un MINIUM, si tu choisis un bateau bien construit, ce minimum sera bien dépassé. D'ailleurs la norme CE le dit bien:
"
- considérant que cette directive ne contient pas de dispositions visant à limiter l'emploi du bateau de plaisance après sa mise en service.
.
C'est clair dans le texte.
Ensuite tu prends en exemple les bateaux de course (prototypes), mais justement ils sont exclus à la fois de la D240 ET de la norme CE.
Par contre, qu'ils soient "mieux" conçus c'est un fait. mais ils encaissent aussi beaucoup plus d'efforts, vont naviguer beaucoup plus loin et par des temps très mauvais. Pire, ils recherchent les conditions musclées pour avancer plus vite...
.
Ensuite tu parles des "navires à passagers". C'est la D222 qui la régit. Si tu souhaite adapter une telle réglementation (juste sur le point sécu) à la plaisance, plus aucun bateau de plus de 20 ans ne peut s'y plier. Et pour les autres, les travaux à mettre en oeuvre seraient collossaux et extrêment couteux (assechement/anti incendie/stabilité) et certainement impossible à mettre en place sur des moins de 7m...
www.developpement-durable.gouv.fr[...]13_.pdf

15 jan. 2014
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Les bateaux de course sont effectivement hors d 240, et hors RCD marquage CE. Mais le règlement de course ISAF OSR inclut les normes ISO pour au moins la structure, la stabilité et le cockpit.

15 jan. 2014
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je suis desolé jamais je n'ai appliqué ce que tu dis ,pour moi il n'y a pas dix categories de gens qui vont en mer , il y a des hommes et des femmes et on leurs doit a tous les m^me écarts la m^me securité maximale ( le risque zero n'existant pas) ...

et excuse moi mais sans avoir aucune competence en la matiere celà a été mon boulot durant 30 ans "rendre les bateaux le plus sûr possible" et j'étais le roi des chieurs à tous les niveaux de la hierarchie .

La categorie A tel qu'elle est faite est pour moi une fumisterie .

Avant d'arrivé au bib, à la fusée ,à la brassiere on doit ABSOLUMENT tout faire pour que le bateau reste à flot... et bien je constate que l'on ne fait pas grand chose en plaisance dans ce domaine et ça m'enerve ...mdr

15 jan. 2014
1

arrete de dire des conneries à la fin...

excuse moi mais tu ne fait que chercher à petite bete et caricaturer sans rien apporter au debat ça devient lourd

15 jan. 2014
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C'est un peu ce qui s'est passé en aviation. Il y a de telles normes de sécurité que maintenant, les gens ne pilotent plus d'avions, mais se tuent en ULM ou en parapente...

15 jan. 2014
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non je ne suis pas d'accord ,tout le monde a droit à la m^me securité .

et par experience la securité ne coute pas bien plus cher ,parfois au finale c'est bien le contraire ... c'est plutot un etat d'esprit des constructeurs ou des concepteurs ,

ça coute quoi de mettre un panneau de descente étanche à un petit bateau ?? que dale

ça coute quoi de rendre une cloison qui est dejà structurele étanche , rien du tout ...

par contre en contre partie on pourrait allégé le bib le passé à 20milles par exemple...

d'un coté on renforce d'un autre on allége

15 jan. 2014
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sur le fond je ne suis pas d'accord avec les demarches faites concernant la securité ..

on se tourne toujours vers la facilité intellectuelle ,vers ce qui est facilement accesible c'est de la paresse ... vers l'organisation des secours ,vers le materiel , ... on prends une combinaison ,une balise un bib et hop on a crée la securité on est tranquille ...

Et bien non je me repete la securité c'est le bateau et rien d'autre .

Je viens de lire l'autre sujet "grain de sel" leur objectif avoir du materiel ... et bien amha l'équipage disparu aurait été mieux sur un bateau ayant un peu plus de reserve de flottabilité .Ils tombent donc dans la facilité ,dans le plus simple ....

Il faut bosser sur le bateau ,il faut se botter les fesses et ameliorer nos bateaux pour pouvoir autant que possible attendre le secours sur le bateau pas dans un bib ou une combinaison .

A une epoque les Etap était insubmersible et bien c'était un progres on a laissé tombé pourquoi??? pour vendre des bibs

15 jan. 2014
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François 2

parlons cout : aujourd'hui sur un bateau de 11/12m on lui met deux barres à roue , deux WE (a croire que tout le monde à la diarré) on met le frigo, l'eau chaude , le micro onde et j'en passe ,un tas d'electronique pour s'amuser etc ....

on ferait mieux de mettre une partie de ces depenses vers une cloison étanche ...

je ne suis pas sûr que le frein de la secu soit l'argent mais plustot l'imagination ou le manque de bon sens ...ou je ne sais quoi ou le marketing la com..

15 jan. 2014
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En réalité les 3 pelés vont souvent passer un an de préparation du bateau pour le rendre vraiment apte au grand voyage. Un jour à St Gilles CV je me demandais pourquoi des convoyeurs pro de superbes Bénéteau tous neufs admiraient mon DI acier hauturier d'aspect quelconque: Ils mon dit en coeur: voila un vrai bateau de voyage et de me détailler leur vie de convoyeurs !

15 jan. 2014
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donc on est bien d'accord c'est un probleme de marketing ,de commerce

on fait miroiter le frigo à madame et les deux barres à roue à monsieur et tout le monde est content ...

Donc finalement on retourne à la casse depart , il faut IMPOSER la securité aux constructeurs qui apres vont hurler à la mort .

Demain je retourne voir le ministére mdr ..quel boulot...

16 jan. 2014
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allons allons François le marketing c'est la science de vendre l'inutile ..il suffirait de quelques post publicitaires avec la SNSM en fond de toile et un bateau rempli d'eau pour rendre INDISPENSABLE un bateau plus sûr ....

c'est un probleme de gros sous , de politique commerçiale , les gadgets rapportent beaucoup plus qu'une cloison inerte etanche

On achete ce que l'on nous mets sous le nez...pas l'inverse ,il suffit d'ouvrir la tele ,de lire la presse, de voir les panneaux publicité ils savent parfaitement rendre INDISPENSABLE l'INUTILE ..

16 jan. 2014
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D'accord avec toi, François.
Le marketing consiste effectivement à analyser et quantifier les attentes du marché et ses besoins et de fournir ces informations aux concepteurs développeurs afin que l'entreprise mette sur le marché un produit répondant à ces besoins.
La politique commerciale intervient en aval seulement.
Rappelons en passant la règle des "4 P", base du marketing :
- Product : les caractéristiques du produit doivent correspondre aux besoins du marché.
- Price : son prix doit être conforme à ce que le marché est prêt à payer. Plus c'est cher moins il y a de clients prêts à payer le prix.
- Place : politique de distribution, c'est là que l'on rejoint la politique commerciale.
- Promotion : c'est toute la communication sur le produit, ce qui inclut naturellement la publicité.

Dans le contexte de la plaisance qui nous intéresse ici, nous sommes bien obligés de constater que la clientèle potentielle est de plus en plus intéressée par le confort à bord et l'électronique qui "dispense" d'un apprentissage long et compliqué. Le chantier qui fabriquerait des bateaux qui ne correspondent pas à cette approche ferait vite faillite, faute de ventes.
Alors si les bateaux de grande diffusion devaient être dotés de cloisons étanches et autres dispositifs qui augmentent le pris et le poids, aux dépends du "confort", ils ne trouveraient pas de clients.
Si notre constructeur national est numéro 1 mondial, c'est tout simplement parce qu'il a su répondre positivement à l'ensemble de ces attentes.
Cela ne veut pas dire que ses bateaux me conviennent, à moi!

16 jan. 2014
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Non, José, tu fais là une erreur de raisonnement fondamentale. Le marketing consiste d'abord à identifier et anticiper le besoin avant toute mise en fabrication. Si on inversait le processus comme tu sembles le croire, il y aurait un nombre énorme de loupés avec des produits qui ne se vendant pas car non conformes ax besoins du marché.
C'est ensuite la promotion au travers des canaux identifiés par le 4èP qui "donnera envie" d'acheter.
L'exemple de ton acquisition d'un AIS n'a rien à voir avec une action des fabricants de ce type d'appareils. Si je comprends bien, ce sont les discussions avec nos amis d'H&O qui t'ont convaincues de l'utilité de cet engin en fonction de ton type de navigation, mais tu n'étais pas obligé de suivre ce, disons, consensus.
En matière de course au large que tu évoques, dans des temps lointains, seuls quelques personnages fortunés ou princiers pouvaient s'offrir des bateaux pouvant participer à des courses. Ce fut la belle époque des plans Fife.
Les premières grandes courses à partir de la fin des années 60 voyaient des participants à leurs frais, qui parfois avaient construit eux même leur bateau.
E.Tabarly a innové en imaginant un bateau spécifique pour chaque course avec le succès que l'on sait, il a commencé à nous faire rêver et a contribué à l'essor de la navigation de plaisance chez nous, mais toujours en dehors de tous circuits industriels ou commerciaux. Comme cela coûtait très cher, il a commencé à se lier, comme d'autres, à des industriels qui finançaient moyennant la possibilité d'utiliser la notoriété de la course et du coureur comme vecteur de promotion pour leurs produits et cette pratique s'est généralisée depuis car c'est la seule possibilité pour un coureur pour être compétitif. On voit donc maintenant sur les mers des marques de fromages, cheminées, assurances etc... Ces marques ont utilisé les bateaux de course dans le 4èP de leur stratégie marketing.
NOus avons toujours la liberté de naviguer à bord d'un bateau ancien et sans tous ces outils modernes ou éléments de confort décriés par certains.
Sur un plan économique plus général, depuis la nuit des temps, l'homme a recherché plus de confort (déjà l'invention du feu!), une meilleure nourriture, de meilleurs vêtements, de meilleurs outils et dans notre société actuelle de meilleurs loisirs.
Tu peux prôner la décroissance qui nous mènerait immanquablement à un désastre économique et je t'encourage à aller la prêcher auprès des chinois, des africains notamment qui n'aspirent qu'à se rapprocher de notre niveau de vie, au travers d'une croissance économique de leurs pays qui passe par de bons produits, commercialisés au juste prix par des canaux appropriés.
L'économie, c'est comme le vélo, si elle ralentit, voire s'arrête, elle se casse la figure!

15 jan. 2014
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Tu le voudrais incoulable ET ignifugé?

15 jan. 2014
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Et si exige tout, et qu'il n'y a plus d'acheteurs ??? Je rappelle que c'est un loisir, qui n'a AUCUN caractère obligatoire. Et que ça n'a rien à voir avec un transport public ou un travail rémunéré.

Ce système revient pratiquement à interdire au gens de prendre la mer au nom de leur sécurité.

15 jan. 2014
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Il y a 2 fois plus de pratiquants ULM que d'avion (et 2 fois plus de terrains ULM) et environ 20 à 30 morts/an en ULM , et comme toujours que ce soit avion ou ULM dans 75% des cas la machine n'y est en fait pour rien la cause principale étant le comportement de l'utilisateur, souvent stupide,
que ce soit lors du pilotage ou pour l'entretien (ex: pour un ulm décoller sans avoir fixé les ailes??). Plus que les normes, le facteur limitant est le coût d'un vol. Un ulm avec parachute-fusée offre théoriquement nettement plus de sécurité qu'un avion.

15 jan. 2014
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Heu ... j'ai de très gros doutes sur les trucs qui coutent "que dale"...

La résine, c'est 3-4 € du kg, la fibre 7-8€ du kg, et la fonte pour lest, 1€ du kg. Mais AUCUN constructeur ne réussi à sortir un voilier à moins de 20€ du kg...

Une seule cloison étanche OSR0 sur un classe 40 coute environ 5 à 8 bibs.

15 jan. 2014
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Excellente recette pour couler un chantier, et mettre tous ses employés au chômage.

Un voilier "sur", mais qui ne se VEND PAS n'est d'aucun intérêt pour un constructeur.

On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif. On ne vendra pas une cloison étanche à celui qui veut une barre à roue et l'eau chaude.

Et les 3 pelés qui veulent traverser l'atlantique en sécurité optimum n'ont pas d'autre choix que de choisir le bateau qu'achètent des milliers de gens qui prennent l'apéro au port (j'exagère un peu, là) et la sécurité qui va avec, ou alors de se faire construire un bateau sur mesure, à un prix sur mesure.

15 jan. 2014
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on est bien d'accord

16 jan. 201416 jan. 2014
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Ce n'est pas un problème de marketing, c'est un problème de clientèle.
Le but du marketing n'est pas de forcer les gens à acheter ce que les gens ne souhaitent pas acheter. C'est plutôt d'essayer de déterminer ce que les clients veulent acheter, pour le fabriquer, et à quels arguments les clients sont sensibles.

On peut bien sur faire une loi pour OBLIGER les clients à acheter. Mais en général, c'est très mal perçu. Que ce soit pour les bibs ou les éthylotests. Quand le domaine en question n'a pas un caractère indispensable, les clients iront tout simplement dépenser leur argent dans d'autres domaines ou il y moins de contraintes. Je rappelle qu'on est dans le domaine du LOISIR ...

16 jan. 201416 juin 2020
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Ignorance complètement monstrueuse, catastrophique et monumentale des problèmes de commercialisation.

Je pense qu'un emploi dans un service commercial, avec obligation de réaliser un chiffre d'affaire SANS vente à perte, sinon pas de salaire = pas loger , pas manger remettra très très vite les idées en place.

Aujourd'hui, le plus gros problèmes des entreprises n'est pas de fabriquer. Mais de vendre sans pertes. Et c'est bien plus facile de vendre ce que souhaitent les clients, que d'essayer de leur vendre un truc qu'ils n'ont pas envie d'acheter.

Le premier constructeur qui va montrer l'image d'un de ses bateaux rempli d'eau avec la SNSM a coté ne va pas vendre des cloisons étanches. Il ne vendra simplement plus AUCUN bateau. Parce que les gens vont estimer ses bateaux DANGEUREUX, et iront acheter autre chose.

2 images du carré d'un A31. Une du site du constructeur, l'autre d'une annonce d'occasion, plus proche des conditions réelles. Et pourtant le A31 est quand même un bateau destiné à une clientèle assez spécifique, assez franchement orientée régate.

16 jan. 2014
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et le marketing consiste à susiter le besoin tout est mi en oeuvre ainsi dans notre entourage .

Ensuite on met en place les 4P ..

Exemple ici sur heo on m'a fait la demonstration que l'AIS était indispensable ..j'ai donc succombé alors que durant 40 ans je m'en suis parfaitement passé ,bref ... resultat ,ça me sert à quoi? à rien ..

On reussi m^me le tour de force de donner aux gens l'envie d'avoir un bateau à travers toutes les courses c'est un "vecteur" (trouvaille du marketing) de liberté disent-ils ... et tous ses pauvres gens foncent dedans.. formidable je suis "libre"

Libre de degueuler son petit dejeuner et d'aller tous les lundi matin au boulot pour ce payer le beau bateau de la soit disant liberté ...

Nous sommes manipuler, baiser, je vous dis , et le pire c'est que l'on s'en aperçois m^me pas on nous baise et on dit merci....horreur

Notre bonheur est dans la decroissance!! :alavotre:

16 jan. 2014
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on change de sujet là ... on peut aussi dire que l'économie a force d'accelérer constament (toujours plus) finira aussi par sortir de la route ...

il y a peu quelqu'un chez moi c'est lever de bon pieds et le soir il lui fallait une tablette ..je lui ai demandé pour quoi faire reponse j'en ai envie tout le monde en as une ..!!!

15 jan. 2014
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Encore une ! :lavache:

15 jan. 2014
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non Oliv44 je ne melange rien du tout

la securité passe avant TOUT par la CONSTRUCTION et pas par le bib ou pas le bib ...lorsque l'on aura contruit celà on aura fait un enorme pas en avant...

15 jan. 2014
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ATTENTION, si vos contributions vont sur la conception svp, créez un nouveau post

15 jan. 2014
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Alors là Larent tu dépasse les bornes !

Parce que un fil n'ecrit pas ce que tu veux entendre, tu râles?

Si tu nous reproche de parler de la conception, alors que l'on ne fait que répondre à calypso2 qu'il n'est pas dans le cadre de la discution, pourquoi lui met tu une étoile en le claironnant (@ Calypso2 : parfaitement d'accord avec toi, et je te mets une étoile (par contre, je ne suis pas d'accord, le sujet ne tourne pas en rond [...]) alors que c'est LUI qui s'exprime la dessus!

15 jan. 2014
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@ Oliv44 : ouh là, retiens les chevaux, c'est juste une remarque que je faisais, si on embraye sur la conception, ça va atteindre les 200 réponses, et ça va être lourd à lire, alors qu'un fil séparé sera plus facile à lire, enfin, je le vois comme ça

15 jan. 2014
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Je vais être légèrement hors sujet avec ma question .
Avec une VHF avec AIS il me semble que l'on est dispensé en hauturier du coffret de fusées mais supposons que celle-ci tombe en panne une fois au large et que bien sur une grosse avarie survienne , on se retrouve pratiquement sans moyens de prévenir et se faire localiser par les secours , ne vaut-il pas mieux même avec un VHF / AIS avoir le coffret à bord quand même ?
Mes fusées arrivant bientôt en fin de vie , je me pose la question à des fins économique à savoir si je ne remplacerai pas ma VHF actuelle par une avec AIS pour m'éviter à l'avenir à les renouveler bien que je pense que l'idéal est d'avoir les deux .

15 jan. 2014
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à toi d'etre "responsable" à toi de voir

15 jan. 2014
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VHF DSC (pas VHF AIS qui n'a rien à voir là-dedans)

15 jan. 201415 jan. 2014
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@ vicking35
Non, je ne suggère pas, je met juste en exergue le coté "individuel" de la combi (dans le cadre d'un sauvetage sans bib) à l'inverse de la dimension "groupée" du Bib. Partant de là, on doit pouvoir imaginer que les secours se portent sur des personnes disséminées, rendant par là leur tâche plus difficile.
Et cette notion "d'individualisme du sauvetage" en appelle une autre: la difficulté d'adaption de la combi aux morphologies et la quantité nécéssaire à bord. par exemple, ma dernière prestation: un SO43DS, été, départ Hyères. A bord: un couple ayant une petite expérience de la croisière, 65 ans passés tous deux. Leur fils d'une trentaine d'année et deux enfants de 14 ans et 7 ans.
De plus, au cours de la croisière, alors que cela n'etait pas prévu au depart, une personne (30aine aussi) nous a rejoint pour une journée de nav du coté de Toulon.
dans un tel cas pratique comment faire? le nombre de combi aurait du être en fonction non de la croisière mais de la capacité d'emport du bateau? Et pour les enfants? Quand au nombre de balise individuelle? idem?
Si cela peut fonctionner avec un bateau dont l'equipage est constant et sans évolution en nombre (régatier), cela s'adapte mal à la plaisance.
Quand au cout d'un tel équipement, il dépasse de loin celui d'un bib.

15 jan. 2014
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Effectivement, tu as raison Cela nécessite une réflexion. Mais on loue bien des skis, ne pourrait on louer des combinaisons?
Pour ma part, je pense que dans 99% des cas, une simple combinaison néoprène suffirait. Juste le temps d'attendre les secours 1 h SUR le voilier. En faisant l'impasse sur le voilier qui coulerait en urgence.

15 jan. 2014
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Finalement, nos positions sont peu éloignées. Calypso a raison, dans l'absolu, il faudrait construire un voilier parfaitement sur. Mais José est un technicien et le marketing et la com lui sont étranger. Son bateau ne se vendrait pas écrit François qui rappelle qu'en aviation, les normes d'un Airbus ne sont pas les mêmes que celles d'un ULM... D'ailleurs, seuls peut être 2 % des voiliers seraient utilisés selon les normes définies. Viking répète que les voiliers de séries ne coulent pas et brûlent rarement. De mémoire, là ou naviguent 98 % des voileux, j'en ai 4 en tête depuis 37 ans! Même Ecumeur a évolué dans son raisonnement...
Oliv suggère "il faudrait OBLIGATOIREMENT associer combi/balise individuelle. Comme cela les secours sont au moins capables de localiser tout le monde".
Bombard, Zodiac, Plastimo et quelques autres n'ont pas intérêt à ce que cela change; lla SNSM reste fidèle à ses dogmes et du coté des administrations, personne n'imagine qu'il y aurait un problème...
Sur H&o, nous sommes loin des certitudes indiscutables que suscitaient ce sujet en 2009! Encore quelques années et les voileux expérimentés seront tous d'accord...

15 jan. 2014
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"Encore quelques années et les voileux expérimentés seront tous d'accord..." peut être bien mais avec qui??
moi je suis entièrement d'accord avec olivier44.
il serai intéressant de savoir en fonction des positions de chacun si on est propriétaire ou équipier.

15 jan. 2014
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Pas assez de recherche et developpement en nautisme.
i
-Comme dit Calypso 2 L'insubmersibilité des boats peut être ameliorée par la conception sans surcouts significatifs. Le cloisonnement pour l'eau ou le feu ça marche, le largage du moteur HB etc.... pour ne pas couler à 100% j'y suis pret.
ce qui repond comme dit Oliv44 à ce que la secu collective est toujours preferable.

-En automobile on a inventé les air bags à l'interieur. pourquoi pas d'air bags de flottaison ne prennant aucune place à bord en situation normale ? Sachant qu'un bateau à moitié coulé restera toujours plus sur qu'un bib.
Mais.....
Tous ça ne repond pas à la question du novice que je suis : A defaut d'obligation en cotier, qu'est ce qui vous parait raisonnable en secu/cout/encombrement : Bib , annexe, elements-flottant combi ou rien ?
i
Cordialement

15 jan. 2014
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@ Papy-jame : le problème c'est que la qualité d'insubmersibilité a disparu depuis le 01/01/05 (et ne venez pas me parler de la div 240 qui parle d'insubmersibilité car ça ne concerne pas les bateaux homologués et construits après le 01/01/05) et d'ailleurs je n'ai pas trouvé d'explications

15 jan. 2014
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@papy_jame

pas con du tout l'idée d'air bags qui se gonflent en tirant une manette quelque part...

je plussoie cette idée !!!

15 jan. 2014
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pour en revenir au BIB et son défaut majeur :
.
-tout le monde s'est accordé à dire que le BIB a des avantages indéniables (protection au froid, chaud, pluie, regroupement de l'équipage, emport de vivres et eau, repérage vu du ciel, etc etc ...) tout ceci est parfaitement vrai mais principalement par mer d'huile, temps de demoiselle et alors tu peux emmener à bord ta tablette pour lire tes mails, un jeu d'échec pour passer le temps et un jeu de tarot pour la convivalité,
.
- sauf que son gros problème, c'est la stabilité : 1 BIB se retourne en moyenne 7 fois par 24h00 (et ne venez pas me dire que ce chiffre sort de mon cerveau ébranlé de pôvre marin de clavier) mais c'est ce que l'on apprend en stage sécu (Fédération Française de voile, SNSM et marine marchande),
.
- le BIB a beau avoir des poches sous-marines pour faire lest car pleines d'eau ça ne marche pas ou très mal; et il est très facile à retourner; dans mon cas, on était 6 à bord d'un 6 places et le gars qui nous a retourné l'a fait en forçant à peine en soulevant par un côté (80*6 + poche d'eau, ça doit bien faire dans les 600kg), en fait le lest mobile que représente les passagers se déplace à mesure que le côté du bib s'élève et le BIB bascule sous son propre poids, donc tout le monde dans l'eau, prisonnier du bib et tout ça serrés comme des sardines, séance de panique garantie,
.
- un fois retourné, il faut tous sortir, un monte sur son cul, fait poids avec son corps, le rebascule, remonte à bord, vide l'eau,
.
- une fois que tout ça a été fait, tout le monde remonte à bord (et là c'est encore une autre histoire car tu es trempé et lourd par tes habits mouillés)
.
- pour l'avoir fait UNE fois complète à 6, on a tous fini crevé de chez crevé au fond du BIB avec pas du tout envie de recommencer, (et encore c'était en novembre en med et la flotte n'était pas si froide que ça)

c'est ça la réalité du BIB

alain Delord l'a dit, son BIB s'est retourné 3 fois et il a reconnu qu'une 4eme lui aurait fatale, il n'aurait pas pu remonter à bord

donc quand tu as été éjecté de ton BIB et que tu n'as plus la force de remonter tu meurs d'hypothermie ou noyé

et encore, je n'ai pas tout dit dans les manœuvres à apprendre et les risques à éviter, mais cela serait trop long

15 jan. 2014
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Papy et elpoolet :"pourquoi pas des air bags de flottaison ne prennant aucune place à bord en situation normale ? Sachant qu'un bateau à moitié coulé restera toujours plus sur qu'un bib. "

Ce sujet a été largement traité sur h&O et vous trouverez des fils trés documentés sur ce sujet.
Papy, pour un Flirt, c'est tout à fait possible

15 jan. 2014
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Nous avion eu cela un temps sur les 7.60 aux Glénans.
Ca vieillit mal (vaches à air/ tuyauterie/bouteilles d'air) et c'est extrêmement délicat d'avoir un bateau insubmersible qui reste dans ses lignes, surtout si il y a un peu de mer. Le fait qu'il ne coule pas ne suffit pas en soi: il doit rester à plat, ce qui sous-entends une excelente répartition de la flottabilité. C'est pour cela qu'aucun constructeur ne se lance la dedans. La CE (désolé Larent) n'a pas QUE pour but d'informer le consommateur, elle sert avant tout à normer les voiliers... et désengager les constructeurs si tu l'utilise hors des clous. Hors une insubmersibilité est bien trop contraignante à obtenir.
Un voilier qui flotte, mais couché, ou la quille en l'air, ou la poupe en l'air n'est pas un bateau sur lequel tu est en sécurité.

15 jan. 2014
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l'insubmersibilité est tout à fait gérée dans les normes ISO. Au début elles était prise den compte de façon assez forte pour l'augmentation de la catégorie de conception (cf le Django 770 en cat A). Actuellement, elle est toujours prise en compte, mais de façon nettement plus modérée ( Cf le Pogo 30 de seulement 2800kg en cat A).

15 jan. 2014
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le fameux bonus de 5 points du stix qui a disparu au profit des 20% du le facteur d’envahissement dans son calcul ;)
Reste que c'est plus contraignant à obtenir (l'insub)

15 jan. 2014
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Oliv 44 Ce n'est pas le sujet mais....Un petit air bag en haut du mat pour le bateau retourné. Et pour le bateau couché.......Je ne vois pas comment ça peut rester sur le flanc un voilier...Dequillage !?
Et puis comme les air baggs blouson moto ou cheval on peut tester de temps en temps.
Viking 35 : Les Airbaggs de flottaison: C'est possible ou cela existe ?
Cordialement

15 jan. 2014
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Papy si tu fait une "recherche " en tapant :
"insubmersibilité par air bag" et "Nos canots de survie sont obsolètes" tu trouveras toues les réponses à tes interrogations et même plus... ;-)

15 jan. 2014
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cela existe , une boite les commercialisé déjà

15 jan. 2014
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Viking35 merci pour ces infos. J'ai lu le fil sur H&o super instructif, qui est ma foi hyper proche voir en totale continuité du debat present.

www.hisse-et-oh.com[...]air-bag

Cordialement

15 jan. 2014
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@ Francois2 : explique moi comment l'insubmersibilité est aujourd'hui encore prise en compte car un archi naval, un chantier et des directives disent le contraire, dur dur de tout suivre

15 jan. 2014
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La prise en compte de l'insubmersibilité ne joue que dans la détermination de la catégorie de conception, pas sur l'armement de sécurité à bord.

L'insubmersibilité est prise en compte dans le calcul du STIX. Norme ISO 12217-2.
Avant 2013, c'était un bonus de 5 points. Ca a été jugé trop fort, et depuis 2013, ca rentre dans la méthode de détermination d'un des coefs du STIX, de façon plus faible.

16 jan. 2014
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Ce n'est pas une entourloupe. C'est un choix différent.

Avant, l'insubmersibilité ne changeait pas la catégorie de navigation d'un voilier. Mais il était dispensé de l'emport d'un bib.

Aujourd'hui, l'insubmersibilité augmente la catégorie de conception d'un voilier. Mais le bib reste obligatoire.

On peut difficilement avoir le beurre ET l'argent du beurre...

15 jan. 2014
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@ François2 : donc, si je comprends bien l'entourloupe, un bateau est insubmersible par le calcul, par la construction, pour être up-grader en catégorie de conception, mais cela n'apparaît plus sur les papiers de francisation et donc pas de dérogation possible, j'ai bon ?

16 jan. 2014
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@ Francois2 : merci pour ta réponse, je comprends mieux la règle; une question complémentaire, est ce qu'un bateau en conception C3 et D4, et présenté comme insubmersible par son archi bénéficie de ces 2 catégories grâce à son insubmersibilité ? ou seulement au fait, qu'il y a seulement 1 personne de moins en C ?

15 jan. 2014
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il n'y a pas d'entourloupe.
C'est jusque que pour le législateur Francais, la notion d'insubmersibilité n'est pas un critère jouant sur l'armement de sécurité.
Je ne dis pas que j'approuve ou que je réprouve. Je constate simplement.

16 jan. 201416 jan. 2014
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@ elpoolet : oui, effectivement, tu as raison, c'est comme cela qu'il faut l'analyser mais, comme toi, cela me laisse dubitatif ...

16 jan. 2014
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  • il y a plein de cas où le BIB a été responsable de la perte de vies humaines,
  • il n'y a pas de cas où la combi de survie a été responsable de la perte de vies humaines,
16 jan. 201416 jan. 2014
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Si.
En 1992, dans le VG, Nigel Burgess à été retrouvé mort dans sa combinaison de survie après une douzaine d'heures dans l'eau. Il avait gonflé son bib, et l'avait perdu (il a été retrouvé bien plus loin).
yves.serazin.pagesperso-orange.fr[...]ee2.htm

16 jan. 2014
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@ Oliv44 : ?

16 jan. 2014
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Nigel Burgess était au large de la Corogne, sans doute à moins de 100 milles, son voilier avait une voie d'eau et a été retrouvé enfoncé de l'avant. Personne ne sait ce qui s'est réellement passé.

17 jan. 2014
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@ Oliv44 : tout ce que tu dis est très intéressant et appelle les remarques suivantes :
- tu insinues que nigel burgess ne savait pas utilisé un BIB et une combi de survie, c'est cruel !; (surtout connaissant le CV du marin);
- si on a trouvé son corps en dehors du BIB (normalement gonflé j'imagine puisque tu le cites), le BIB et lui loin du bateau c'est que soit il n'a pas pu monter dedans soit il a été éjecté et n'a pas pu remonter dedans; c'est bien ce qui est reproché au BIB;
- sa capuche de combi a été trouvée ouverte, donc sa combi devait être pleine d'eau et ne l'a pas protégé contre le froid (même seulement la tête découverte au froid est suffisante puisque la très grande majorité de la chaleur corporelle part par la tête); à une température de l'eau de 10°C, un homme habillé dans l'eau sans protection efficace contre le froid meurt en 1h30,
- tu accuses sa combi de l'avoir tué : là tu abuses, c'est comme si tu disais, "je n'ai pas pu lacer mes chaussures, maintenant j'ai les pieds gelés et alors c'est la faute à mes chaussures",
- une combinaison d'immersion (complètement fermée bien sûr) garantie une perte de chaleur de moins de 2°C dans une eau à 0°C (zéro) au bout de 6h00; sachant que la mort intervient quand la température interne atteint 24°C; on a donc un délai de 39h avant de mourir; avec un délai de 12h00 pour l'intervention des secours et une eau à 10°C, il avait largement le temps d'attendre les secours même à 100M des côtes, et sans atteindre les 35°C interne (seuil de l'hypothermie réversible facilement);
- si le BIB est gonflé et sa combi mal mise, il semble logique de dire qu'il a d'abord gonflé son BIB avant d'enfiler sa combi; si c'est le cas, c'est une erreur car on dit toujours de mettre la combi avant de gonfler le BIB (d'ailleurs alain Delord a fait le même enchaînement et il a reconnu que c'était une erreur à ne pas faire et que ça a failli lui coûté la vie),
- tu dis que sa combi avait une fermeture sur la tête, les combi d'aujourd'hui ne sont plus conçues et réalisées comme ça;
.
mais on n'y était pas ... mais ça laisse beaucoup de champs de réflexions

18 jan. 2014
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@ Oliv44 : les "vraies" combinaison d'immersion, au sens Mar Mar, et telles qu'elles sont conçues et réalisées aujourd'hui sont très costaudes, pour les déchirer faut vraiment pas avoir de bol, elles s'enfilent par le dos et quand tu es dedans, il n'y a qu'un tsunami qui peut t'en sortir (ou encore une fois ne pas avoir de bol car elles sont hyper serrées autour du visage); j'ai sauté avec d'une hauteur de 3m et juste quelques gouttes sur la tête sont entrées;
les TPS ne sont pas, à mon avis, aussi efficaces contre le froid, ce sont plus des combis de travail (et c'est comme cela que cotten les présente);
en navigation hauturière, le BIB et la combi d'immersion sont les deux indispensables :
- pendant la tempête, le BIB sert de système de flottaison complémentaire et le naufragé, dans sa combinaison d'immersion reste accroché à l'extérieur du BIB, (ça va pas être une partie de plaisir mais je pense que c'est moins fatiguant que d'être éjecté et perdre inutilement son énergie à tenter de remonter à bord)
- quand les conditions se calment et que le risque d'être éjecté s'éloigne, l'intérieur du BIB est bien sûr le bienvenu;
.
soit il(s) reste(ent) directement accroché(s) au bib soit accroché(s) à l'aide d'un bout assez long pour être tenu éloigné du bib qui est censé trainer aussi les compléments de vivre et d'eau dans des bidons étanches, et alors le(s) naufragé(s) ferait(ent) ancre flottante pour le bib
.
difficile de trancher sans essayer mais le long bout d'accroche me semble plus raisonnable

16 jan. 2014
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@ oliv44 : il faut que tu donnes des précisions; de quoi est-il mort ? à quelle distance de la côte était-il ? quand a-t-il appelé les secours ? combien de temps ont mis les secours pour arriver sur lui ? quelles étaient les conditions de mer et vent sur place ?

16 jan. 201416 jan. 2014
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Il a quand même prévenu les secours (déclenché la balise du bateau, a l'epoque elles n'etait pas indivuduelles), gonflé son Bib, mis à l'eau. Il etait dans de la sécurité active. Puis on récupère le bonhomme pas trop loin du Bib, le bateau lui beaucoup plus loin car il continuait à subir le fardage.
Pas de contusion remarquables (on aurait alors dit qu'il se soit assommé). Dans un document des Glénans, il est pris en exemple car il serait mort d'hypothermie due à sa capuche qui était "ouverte" quand on l'a repêché.
Tout comme un Bib mal utilisé, une combi également mal utilisée tue.

@Larent:
Storms in the Bay have proved lethal before. The body of Nigel Burgess, a British sailor in the 1992-93 Vendée race, was recovered off the Spanish coast in November 1992 after he had activated a distress beacon in winds of 45-55 knots.

17 jan. 2014
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@Larent:
Tu joue sur les mots là. Si elle ne l'a pas tué, elle ne l'a pas sauvé en 12h de temps dans l'eau.
Et tout comme un bib, si elle est mal utilisée (mise), elle tue.
Mais je suis ok pour dire que la première chose qui l'a tué, c'est de quitter son bateau. On peut imaginer deux sénarios:
- Il le quitte dans son Bib, et vu l'état de la météo, celui-ci se retourne, et il n'arrive pas à le rejoindre au vu du vent très fort (fardage)
- Le Bib se détache du bateau et il saute à l'eau pour le rattrapper (faisant le choix entre son bateau et son bib) mais ne ratrappe ni l'un ni l'autre.
.

Le cas de N.Burgess est rapporté dans "le cours de navigation des Glénans" à partir de l'édition 1995 au chapitre Hypothermie.

Extrait:

Dans la course du VG 1992, Nigel Burgess fut retrouvé mort une douzaine d'heures après sa chute à la mer. Il portait pourtant une combinaison d'immersion qui aurait du lui assurer une survie bien plus longue. Malheureusement, il n'avait pas rabattu la cagoule, ni sa tête, ni son cou n'etaient protégés, ce qui a contribué à accélérer le refroidissement de la nuque et de la zone de commande des fonctions végétatives provoquant une altération accélérée des fonction vitales.

Ayant vu à l'oeuvre les "commision de rédaction" et la "commission de relecture" de la "Bible" des Glénans, je pense que les infos sont fiables (verifiées).
Si tu fustige la mauvaise utilisation possible du bib (potentielement mortelle), il en va de même avec une combinaison. Celle ci peut être mal mise, déchirée (le néoprène est fragile, peu résistant aux acrocs), etc...
.
PS: il n'est nulle part fait mention d'une fermeture sur la tête...

16 jan. 2014
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Si il avait perdu son bib.....c'est comme si il n'avait pas eu de bib.

16 jan. 2014
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@ larent: tes propos me feraient rire s'ils n'étaient dangereux pour ceux qui pourraient s'en inspirer. tes procédés pour arriver à tes fins sont pitoyables et devraient être censurés.
le bib n'a jamais été responsable de quoi que ce soit , il a par contre sauvé des vies!! c'est une mauvaise utilisation du radeau qui a amené à la perte de certains marins.
quand à affirmer que la combi n'a jamais été responsable de la perte de vies humaines, là on est vraiment dans le grand n'importe quoi!! qui partirait juste avec une combinaison, toi??? fais le mais arrête d'inciter d'autre à le faire c'est DANGEREUX.

17 jan. 2014
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celà me fait penser aux trains

on fait de grands reportage et des pages à la Une lorsqu'un train a 1/4h de retard mais personne ne parle des milliers qui arrivent à l'heure ...

17 jan. 2014
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Calypso et larent: Le danger est que, malheureusement, dans un état d'épuisement total ou de panique cela implique j'embarque dans le bib = je suis sauvé.
Et pour répondre à Calypso, il n'y en a pas des milliers qui sont percutés. Les fabricants disent des centaines, mais sans jamais citer les circonstances. Pour ma part, j'estimerais le nombre de canots percutés à moins de 10 par an dont seulement 1 réellement justifié. ( En étant large, j'en connais 15 depuis 1976!)

17 jan. 201417 jan. 2014
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Ce n'est pas que j'aime ou pas... Tu sais bien que mes conclusions sont basées sur l'enquête que je réalise depuis quelques années.
Tu sais aussi que, chaque année, lorsque je lance un appel sur H&O ( Fortunes de mer....) , il est rare que l'on me rapporte un cas que je ne connaisse pas.
Et je suis certain que, toi aussi, tu compulse les archives de la Préfecture Maritime ou du BEA...
Par contre, à la pèche, au large, sur des vedettes ou de bateaux à moteur en général, malgrè ses imperfections, le canot de survie garde tout son intérêt.

16 jan. 2014
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@ senetosa : je n'incite personne à quoi que ce soit et je n'ai aucunes fins à quoi que ce soit si ce n'est mettre les choses à plat pour un débat sur le matériel de sécurité et ses limites d'utilisation (et ce dernier point est le plus important pour moi); je n'ai jamais dit qu'il fallait partir avec juste une combinaison, quelque soit la navigation, et tu as raison de dire que ce serait dangereux; je te rappelle que ce fil est dans le cadre d'une navigation à proximité des côtes et même plus précisément à 6M maxi de la côte

16 jan. 2014
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"le bib n'a jamais été responsable de quoi que ce soit ..." Hum... Quand on connait les nombre de canots dont on écrit pudiquement qu'ils étaient défectueux, dont le point d'amarrage s'arrache, des boudins qui se désolidarisent, le bib n'est peut être pas en cause mais son fabricant surement...
Connaissant cela, je préfère partir avec une combinaison de survie plutôt qu'un canot.
Il y a tellement peu de combinaison en plaisance qu'on ne peut en tirer de jugement, par contre, à la pêche, des pêcheurs ont été contents d'en avoir à bord.

17 jan. 2014
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@ Calypso2 : tu as tout à fait raison, "il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain" et le BIB a sauvé plein de vie; mais la majorité des plaisanciers ont dans le conscient et l'inconscient que le BIB est une sorte de module étanche, imperméable à tous soucis venus de l'extérieur et dans lequel il fait bon vivre en attendant les secours ...;
et c'est cette image là qu'il faut combattre et donner les infos pour PARFAITEMENT connaître les limites d'utilisation d'un BIB

17 jan. 2014
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viking35 ne fait pas l'âne ça ne te ressemble pas ...lorsque je parle des trains qui n'arrivent pas à l'heure tu comprends bien mon propos!!! on a compris que tu n'aime pas les bibs

16 jan. 2014
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Toutes ces réflexions me font travailler l'esprit... je me pose une question du coup sur les BIB.

pourquoi ces BIB ont cette forme octogonale ou pseudo ronde...
Ca fait un peu coquille de noix non ?

pourquoi ne pas concevoir un BIB qui a la forme d'un bateau et qui peut se déplacer, pas seulement au gré du courant et du vent mais aussi avec des rames (pardon des pagaies..même si je n'ai jamais compris la différence profonde...)...

Car attendre sans rien faire et se faire balloter dans tous les sens sans pouvoir rien faire, ca doit pas aider au moral.

De plus peut etre qu'avec une forme oblongue et pas ronde l'engin flottant serait plus stable ?

Car de ce que j'ai pu lire, c'est surtout le retournement de BIB qui cause des pertes...

il faut donc arriver a trouver un moyen d’empêcher ce retournement...

C'est pour cela également que j'ai plus confiance dans un quillard que dans un DL...

Désolé pour les HS.

16 jan. 2014
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Le gros problème du radeau déplaçable est sa location par les secours. 24 heures après le naufrage, il est ou ????

16 jan. 2014
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Localiser et retrouver n'était pas simple. Aujourdhui, si l'on a la précaution d'embarquer une balise satellite et une vhf étanche, c'est différent.
Deux exemples: en 1985, un concurrent coule rapidement à proximité du Fastnet, on sait à une dizaine de milles près où cela s'est passé. Il a été retrouvé 8 jours plus tard par un pécheur espagnol dans une zone où il est étonnant qu'il ait dérivé.
Dans les années 90, un Maldives chavire entre Guernesey et St Malo. On saura après que c'était entre la NW et la SW Minquiers. Après 3 jours de recherche, les survivants sur la coque retournée ont été retrouvé du coté des Roches-Douvres à seulement une vingtaine de milles.

16 jan. 2014
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Cela a existé et ces idées ont déjà été autrefois longuement discutées et systématiquement rejetées au niveau de la règlementation, qui s'en tient au principe de la survie passive.
La structure du bib est faite pour recueillir les naufragers et les protéger avec la partie tente et arceau avec de bonnes chances de le remettre à l'endroit s'il est retourné. Cependant des périples formidables de naufragés dans le pacifique (du Cpt Bligh de la Bounty à la famille australienne s'en étant sortie activement en associant bib et annexe) seraient plutôt en faveur de la survie active au moins quand on est perdu au milieu d'un océan.
Certains hauturiés s'équipent donc en conséquence (cf ).
Quillard/DL sont très voisins au niveau comportement et courbe de stabilité statique, Les DL peuvent déraper dérive relevée, et leur courbe de stabilité est dans normes de sécurité très acceptables.
Quant aux catas ou les quillards de course dont tout le monde rève ils ont une très bonne stabilité à l'envers!

16 jan. 2014
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@ elpoolet : y a des gars qui se fabrique leur propre radeau de survie qu'ils emportent (avec le BIB règlementaire pour être en règle); surtout ceux qui font du vrai hauturier

16 jan. 2014
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ATTENTION, une précision, il ne faut pas se faire peur pour utiliser le BIB en particulier et le matériel de sécurité en général;
.
l'IMPORTANT est d'avoir les bonnes infos et de connaître les limites d'utilisation de chaque matériel

16 jan. 2014
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Finalement le mieux c'est de naviguer dans un bouchon en liège.....

16 jan. 2014
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Le titre de ce fil est : équipement côtier VS équipement hauturier et porte pratiquement que sur le BIB , fil qui serait à mon avis beaucoup moins long si le prix de ce dernier était bien moins élevé mais il y a un petit truc que l'on a en hauturier et dont il semble que peu de bateaux en soient pouvus en cotier tout au moins ceux qui ne sortent qu'à la journée , je veux parler de la trousse de secours .
Cela fait deux étés consécutifs que sur des bateaux venus mouiller à coté de moi , que des gens se blessent et n'ont même pas à bord un pansement alors que l'on a plus de chance de se couper que de couler .
Les deux fois ma petite trousse basique fut d'un grand secours .

16 jan. 2014
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et pour ceux qui l'ont, on ne parle pas des dates de péremption...

16 jan. 2014
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faites comme moi les gars...
adoptez une infirmière en tant que femme à bord !!!
ca résoud pas mal de petits bobos... et puis elle sait etre douce le soir venu... :cheri:

bon d'accord je ne la prête que pour les soins, pas pour la douceur...
:langue2:

16 jan. 2014
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ça c'est de l'organisation!

16 jan. 2014
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Il y a des métiers qu'il ne faut pas trop ébruiter quand on veut passer des vacances tranquilles. Pour les grands voyageurs avec des caisses vides il parait que les infirmières trouvent très rapidement un emploi à peine débarquées (je ne fais pas du mauvais esprit!). Mon infirmière est une perle et comme elle est insomniaque elle fait les quarts de nuit, qui dit mieux!

16 jan. 2014
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Je suis preneur :mdr:

17 jan. 2014
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Un catamaran d'environ 12 m a été abandonné au large des Etats-Unis avec des vagues de 4.5m.
On y voit l'intérêt de posséder d'un combinaisons de survie afin d' être hélitreuillé....

Read more: www.wmur.com[...]ex.html

17 jan. 2014
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Comme chaque matin j'en remet une couche sur la "Securité" une obsession me dirons certains.....

Regardez au salon les bateaux : coté securité une honte .

Combien ont prevu un emplacement bien fait,degager ,securisé ,qui ne gene pas les manoeuvres etc pour mettre le bib obligatoire ???
a chaque fois que je descends dans un bateau au salon on me montre le tiroir pour mettre les fourchettes , je regarde ou est l'extincteur ? rien c'est a dire que le malheureux propriétaire va prendre sa chignole et le mettre ou il va pouvoir n'importe ou
ou mettons le petits materiel de secu ? ne peut-on pas prevoir un emplacement bien fait ,bien placé? ça coute cher ça ?
On me presente un super moteur , je fais comment pour éteindre un debut de feu ,je leve le panneau qui activera le feu , pourquoi ne pas mettre une petite rampe à deux sous avec un extincteur à l'exterieur .
les lignes de vies non prevu ?
les roof arrondis?
les portes de descente fragile
les couchettes sans anti roulis

et tout est comme ça et pour des bateaux à 150 ou 200 000€

la securité coté concepteur et constructeur s'est un état d'esprit ce n'est pas une question de cout ...et je suis desolé mais ils se preoccupent davantage de la couleur des rideaux que de la securité des personnes qu'ils ignorent ,faut dire que c'est plus facile ...

Je vais au salon je visite un super bateau en alu ... par curiosité sur l'arriere je leve le plancher ,j'ai vu rouge ,une lisse s'arretait en pleine tole dans le vide sans aucun appuis à l'extremité ,un vrai ouvre boite .j'ai passé un savon au pauvre gars qui était là ,ma femme avait honte ....ça m'a fait du bien ...j'en ris encore ...je suis vraiement con des fois ....

non il ya du boulot....

ouf la journée va etre bonne j'ai jeté nom venin mdr

josé

17 jan. 2014
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Les constructeurs ne fabriquent pas de bateaux pour les touristes qui vont les visiter sur un salon, mais pour les clients qui vont signer le bon de commande avec le chèque qui va avec. Les constructeurs n'écoutent QUE les gens qui ont le fric pour les payer. L'avis des autres, ils en ont strictement rien à cirer.
Et ils essayent le mieux possible qu'ils peuvent faire de mettre ce qu'il faut dans le bateau pour que le client (Celui qui dispose de 200 000€ à dépenser pour ses loisirs) signe.

Et la population qui a cette somme à dépenser pour les loisirs n'a pas du tout, mais alors pas du tout envie de passer une partie de ses loisirs dans un sous marin à lire des manuels techniques.

17 jan. 2014
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Vous êtes de bien mauvaise foi...

Le client qui a 200 000€ aujourd'hui et qui veut un bateau n'a que l'embarras du choix. S'il veut réellement un emplacement extincteur ligne de vie etc etc etc les chantiers nordiques style halberg, sirius ou autres fingulf vont s'empresser de lui fourni un 9m 9m50 avec tout ce qu'il veut.

Mais il s'avère, contrairement à vos croyances d'une époque révolue, que les clients d'aujourd'hui qui ont 200 000€ à dépenser pour ce loisir préfèrent en très grande majorité un 12-13m a finir comme vous le qualifiez plutôt qu'un 9m 9m50 prêt à prendre la mer...

Personnellement, je ne vois pas comment un chantier peut fabriquer un 12-13m au même prix et avec la même finition qu'un 9m 9m50.

17 jan. 2014
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et il est donc normal que sur un bateau de 200 000€ le client finisse les travaux pour pouvoir sortir en mer ...OK je note c'est bien c equ'il me sembais d'ailleurs ,bateau non fini

Et mettre en place un extincteur, une ligne de vie ,un bib ou un placard à pharmacie ne fera pas ressembler le bateau à un sous marin enfin il me semble mais ameliora la securité .... etat d'esprit seulement je dirais m^me respect envers le client qui debourse 200 0000€

18 jan. 2014
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c'est le projet de morganscloud,
un voilier prèt à partir de 12m pour 200.000 usd ...

www.morganscloud.com[...]erview/

17 jan. 201417 jan. 2014
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@ Calypso2 : la moyenne de sortie est de 3jours/an, donc le plaisancier a seulement besoin d'une caravane qui reste au port et on lui vend une caravane;
je me rappelle ici avoir critiqué le RM 10.60 et je me suis fait incendié ... et que j'allais, à moi tout seul, faire mourir les chantiers de plaisance français ! donc le plaisancier est heureux d'avoir une caravane au port

17 jan. 2014
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on peut aussi avoir le feu au port non ?

non les archis en n'ont rien a foutre de la secu ...il suffit de regarder un bateau deux secondes c'est l'evidence m^me ça saute aux yeux

17 jan. 2014
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Mais l'archi dessine ce pour quoi on le paie. Si dans le cahier des charges, on lui demande le carré = un salon avec vue sur mer, et budget pour la structure 50€, il va dessiner un salon avec vue sur mer, et va passer 50€ de temps pour la structure. Sinon, il a pas l'affaire, ou il va perdre de l'argent à dessiner ce bateau.

17 jan. 2014
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J'ai souvenir d'un comptage à 7 jours/an, il y a 20 ou 30 ans.
D'un autre à 8 jours/an, origine FIN (pas certain), il y a 3 ou 4 ans.
Si quelqu'un à une source...
Mais ça ne change rien aux propos de Laurent.

Ça veut aussi dire.
Si architectes et chantiers dessinent et construises des bateaux adaptés à la vie au port et au mouillage.
Ils ne dessinent et ne fabriquent nécessairement pas de bateaux adaptés à la traversée des océans !

17 jan. 2014
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Si architectes et chantiers dessinent et construises des bateaux adaptés à la vie au port et au mouillage.

Ils ne dessinent et ne fabriquent nécessairement pas de bateaux adaptés à la traversée des océans !

C'est faux. Ce n'est qu'une question de prix. Regardez les plans dessinés par JF.André, Brouns, Joubert (Foxy, JPB, Auro, ste Marthe ...)
C'est sur que si vous attendez une telle exigence de la part des constructeurs de bateaux de série, alors là oui, ce que vous dites est juste. Mais si on veux la qualité (de conception) il faut y mettre le prix, c'est comme pour tout.

17 jan. 2014
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Ils recherchent tout simplement un compromis entre les exigences de "confort au port" et celles liées à la navigation dans le respect des normes.
Ensuite, c'est au client de choisir entre par exemple un bateau plutôt orienté "caravane flottante" et un bateau typé "régate" dépouillé en fonction de ses goûts et de son programme de navigation.

17 jan. 2014
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Tu as raison... parfaitement raison et Ecumeur nous a donné une excellente réponse hier, je crois. D'un autre coté, pour aller de Lorient à Groix... si l'on considère, qu'en équipage, seulement un Prospect et un Arpège ont coulé depuis 1976... Et puis, il existe aussi d'excellents voiliers en petite série où tu trouveras ton bonheur si tu as le budget. Il existe aussi d'excellent anciens voiliers... ;-)

17 jan. 2014
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et martin lepoutre, le patron des RM, qui propose de faire des contrôles techniques sur les bateaux comme pour les voitures !!! (c'est écrit noir sur blanc dans un voiles et voiliers d'il y a quelques mois au cours de la réunion organisée par V&V avec des "acteurs" de la plaisance);
les chantiers fabriquent des bateaux carambars et, en plus, ils veulent faire des contrôles techniques dessus;
ça s'appelle vouloir le beurre, l'argent du beurre, le cul de la crémière et le plaisancier/porte-monnaie pris en otage par la filière;
gros malin va !

17 jan. 2014
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J'aurais tendance à penser un peu comme Calypso2 car les constructeurs et architectes de bateaux savent bien qu'il aura au moins 1 extincteur à bord et idem pour le BIB sur les grosses unités alors pourquoi ne pas prévoir un emplacement .
Je serais moins catégorique sur les " bateaux caravanes " , j'en connais quelques uns qui font pas mal de miles chaque année .
Si un constructeur de petites unités (- de 28 p ) lit ce post , je lui suggèrerai de placer une cadène sur le rouf pour pouvoir tenir centrée la ligne de vie .

17 jan. 2014
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Plus haut.

Vous avez évoqué la possibilité d'en appeler à la responsabilité du propriétaire/skippeur pour faire les décisions d'armement du navire.
Et, conséquemment, d'en appeler à cette même responsabilité du skipper/propriétaire pour les décisions de route selon l'équipement choisi pour le navire.
Responsabilité à l'anglo-saxonne avez-vous dit.

Soit.
Mais.

Dès lors que le premier facteur pour pouvoir devenir propriétaire est de pourvoir acquérir le navire convoité.
Qu'aucune formation ou expérience n'est requise (je ne parle pas même pas de permis).
Alors.
[b]Je n'imagine pas que la responsabilité d'un nouveau et novice skipper/propriétaire puisse s'exercer.[/b]
Si l'on y pense, elle est illusoire.

Dans un tel contexte.
Et même si je le regrette un peu.
Je conçois assez facilement qu'une administration édicte des règles, de conception, d'équipement.
Des règles matinées de menues compromissions pour maintenir le volume d'affaire du secteur (et le sacro-saint emploi).
Que ces règles ne soient donc pas parfaitement opportunes (pas de cloisons).
Qu'elles ne soient que moyennes et fondées sur les pratiques moyennes (3 ou 8 jours/an).
Des règles un peu arbitraires.
Des règles comme un pis-aller.
Ensuite accepter entendre des inepties à la VHF l'été.
Et faire sortir un hélico de temps en temps pour remédier à quelques insuffisances.

Cependant.

Même si nous sommes effectivement tributaires de l'offre sur le marché de la plaisance.
Nous ne sommes pas pour autant tout à fait tenus de jouer le même jeu.
Et je veux bien discuter avec vous de l'endroit où poser la première cloison.
Faire que nous exercions notre responsabilité.

17 jan. 2014
1

Bonsoir à tous,

Intéressé par le sujet, je viens de prendre le temps de lire ce topic du début à la fin.
Je pense comme cela a été évoqué que la réglementation est mise en place par le législateur pour des raisons d'une part de responsabilité de ce dernier et également parce que légiférer est son métier ! De plus, j'imagine que la question des assurances joue aussi un rôle dans la question de l'armement de sécurité.
Pour ma part, je pense donc que ces réglementations sont "bonnes". Comme dans tous les domaines, il est très difficile de faire une réglementation qui conviendrait à tous et qui ne ferait pas de mécontents.
Sans rentrer dans le débat du + ou - 6 M d'un abri qui a déja bien été abordé plus haut je pense que la sécurité à bord d'un bateau est de la responsabilité du skipper et des équipiers qui doivent connaitre le bateau, l'emplacement des équipements, leur fonctionnement, les tâches de chacun au moment de l'abandon du navire...
La réglementation est donc là je pense pour poser les bases mais au delà c'est de la responsabilité de chacun.

18 jan. 2014
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Il y a, disons une trentaine d’ annees, qui allait la mer ? Les professionnels bien sur, les habitants des regions cotieres et des plaisanciers ‘’ estivants ‘’ pour la pluspart.

Les professionnels de la marine marchande je ne connais pas donc je n’ en parle pas, les autres, pecheurs de petits metiers ou de la peche lointaine debutaient tous comme mousse et donc se formaient au fil des jours sur le tas, les habitants des regions cotieres avaient tous peu ou prou un ou plusieurs membres de leur famille qui allaient a la mer et donc etaient empreints de ce milieu marin ne serait ce que par les rencontres, soirees familiales etc… et donc recevaient une certaine formation orale, ils ‘’ tombaient dedans quand ils etaient petits ‘’… un peu comme les jeunes aujourd’ hui avec l’ informatique au contraire des anciennes generations. De plus les drames de la mer marquaient profondement un village, une ile etc…

Pour les plaisanciers, c’ est autre chose mais dans la grande majorite des cas ils etaient des gens fortunes ( je ne juge pas si c’ est bien ou pas et ne veux pas polemiquer la dessus… ) qui dans la grande majorite aussi avaient pour bagage de solides etudes qui leur permettaient de comprendre et d’ aprehender les choses de la mer peut etre plus facilement que d’ autres et surtout a l’ epoque les echanges pro – estivants etaient souvent bon enfant et de nombreux echanges amicaux avaient lieu avec la aussi une source de savoir. Perso le peu que je sais de la mer, je l’ ai appris en remplacant un mousse de la petite peche pendant les vacances car je vivais dans le centre de la France, alors la mer un mois par an…et j’ etais deja chanceux car tous n’ y allait pas a la mer pendant un mois.... A noter qu’ a l’ epoque de nombreux estivants allaient en mer avec les pecheurs pro car la legislation autorisait cette pratique avec beucoup moins de contrainte que de nos jours et la encore un certain savoir se transmettait.

Que se passe t’ il de nos jours au niveau des plaisanciers ? Les rapports avec les pros ont pratiquement disparus quand de l’ animosite n’ est pas apparue, la plaisance s’ est beaucoup democratisee ( encore une fois je ne juge pas, je constate… ) et le bagage intellectuel a baisse ( pour faire simple disons que le BAC actuel correspond a un BEPC des annees 60 et a un Certificat d’ Etudes Primaires des annees 40 ou 50 ) mais surtout la mentalite a change : maintenant on est en presence de plus en plus de gens a l’ ego demesure qui savent tout, connaissent tout sur tout et surtout ‘’ qui le valent bien ‘’ ‘’ et ‘’ y ont droit ‘’…Cette mantalite ne peux pas aller de pair avec la mer et ses dangers.

Un seul exemple, j’ ai longtemps habite ‘’ sur la plage ‘’ et un jour, dans les annees 80 j’ ai conseille gentiment a un ‘’ touriste ‘’ de ne pas laisser son petit gamin barboter dans un petit ‘’ gonflable ‘’ car le vent etait en train de se lever et il y avait risque de probleme serieux. Ce dernier m’ a envoye ‘’ ch..r ‘’ en me disant que vu le prix des locations et de la vie dans le Midi il avait DROIT de faire ce qu’ il voulait…Je suis parti en insistant quand meme sur le danger imminent. Dix minutes apres il frappait a ma porte en me montrant du doigt son gamin qui etait deja a plus de 300 metres du bord emporte par le vent… Je vous laisse imaginer la suite quand les pompiers ont retrouve le petit corps sans vie du gamin…

Tout ceci pour vous dire que OUI la plaisance est regie par des technocrates souvent ignorants des choses de la mer, OUI les chantiers devraient faire des bateaux avec moins de gadgets et plus de securite, OUI les bibs devraient etre moins chers et plus fiables, OUI le permis souvent tant denigre et souvent critique n’ est pas l’ assurance de tout savoir, alors OUI, OUI, OUI, OUI… mais tous ces elements, ces contraintes legales, ces atteintes a ce que certains appellent leur sacro sainte LIBERTE ont et sont quand meme le minimum vital pour assurer une certaine sauvegarde a minima dans un loisir qui, qu’ on le veuille ou non a toujours ete, est et sera toujours dangereux…

Bonne journee

18 jan. 2014
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absolument d'accord

Mais bien obligé de constater que dés que l'on aborde la question de construction plus sûr ,de moins de gadgets, de formation des plaisanciers a chaque fois on assiste à une levée de boucliers soit des archi,soit des plaisanciers eux m^me ou des deux à la fois.

bonne journée

josé

19 jan. 2014
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oh il faut bien le dire se qui sauve ce laxisme ambiant c'est que d'une part les bateaux naviguent tres peu et qu' une infime partie restante navigue dans les conditions de leurs classement de conceptions ce qui se traduit par tres tres peu d'accident ..et m^me ceux qui s'aventure ameliore leurs bateaux ..

Donc tant qu'il n'y a pas de nombreuses victimes les administrations detourneront leurs regards ailleurs ... mais on est tout de m^me dans une sorte de scandale en irresponsabilité à des fins une fois de plus mercantile .

D'apres ce que j'ai lu il y a un fremissement dans le bon sens du coté d'une prise en compte des calcules de stabilité un peu plus realiste ..mais bon là chacun arrange sa petite soupe à sa convenance

18 jan. 2014
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C' est justement bien la le probleme jusqu' au jour ou les Pouvoirs Publics vont mettre ENCORE PLUS le nez la dedans et a ce moment la ca risque de faire TRES mal...parce que la il n' y aura ni contestation ni discussion possible mais application pure et dure des reglements quelqu' ils soient, que nous soyons contents ou pas contents...
Bonne soiree

18 jan. 2014
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@rosemarinus
Entièrement d'accord avec toi!

Vue sur le château d'If  depuis les iles du Frioul    Méditerranée   France

Phare du monde

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