En fuite par gros temps avec traînards

J'aimerai pouvoir partager différentes tactiques de fuite par gros temps avec traînards.

Sous tourmentin avec traînards (cordage en boucle sur deux taquets arrière .)

A sec de toile avec traînards (idem)

Dans ce cas mettez vous voter régulateur ou pilote en fonction ?

Combien de mètre de cordage est il recommandé ?

Avec quoi lester si nécessaire ?

L'équipage
16 jan. 2019
16 jan. 2019
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Bonjour, d'après les dires de nombre de marins expérimentés (cf site Morgan Cloud), la meilleure solution est la "Jordan Drogue", installée à la poupe, à sec de toile.

Perso, n'ayant jamais affronté plus que force 8-9 dans le golfe de gascogne, je n'ai eu besoin que de me mettre à 140° vent arrière, avec trinquette et si possible GV affalée dans mon cas. Pilote en mode vent.

16 jan. 2019
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Devoir utiliser des traînards est d'une extrême rareté.

Tu peux naviguer des centaines de milliers de milles sans en avoir l'utilité. Heureusement.

Cela dit, pour répondre à tes questions:

Sous tourmentin avec traînards (cordage en boucle sur deux taquets arrière .)
A PROSCRIRE. Un cordage se doit d'être lesté.

A sec de toile avec traînards (idem)
A PROSCRIRE pour les mêms raisons

Dans ce cas mettez vous voter régulateur ou pilote en fonction ?
Ni l'un, ni l'autre et c'est bien le problème de la fuite.

Par contre, prendre la CAPE COURANTE évite ce problème.

Combien de mètre de cordage est il recommandé ?
Le plus long possible

Avec quoi lester si nécessaire ?
Avec l'une de tes ancres .

Des RECITS INSTRUCTIFS:

karibario.blogspot.com[...]re.html

karibario.blogspot.com[...]er.html

CAPE COURANTE

karibario.blogspot.com[...]en.html

karibario.blogspot.com[...]ac.html

16 jan. 2019
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OK pour les récits, mais il serait bien de définir ce qu'est la cape courante !

16 jan. 2019
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Bon, j'ai dû mal lire alors ... OK en diagonale mais je n'ai pas trouvé de définition de la cape courante.

16 jan. 201916 jan. 2019
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C'est bien ce qu'il me semblait mais je voulais en avoir le cœur net.
Mon bateau, bien que de carène moderne, se comporte bien à la cape mais je ne l'ai jamais utilisée par très gros temps. Effectivement il se met travers au vent mais il fait le bouchon et reste peu gité.

16 jan. 2019
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johann + la barre sous le vent.

17 jan. 2019
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johann: Tu écris : "Mon experience personnelle m’indique que sur les bateaux modernes la cape n’est pas la panacée, le bateau se mettant travers au vent et devenant vulnerable aux rouleaux"

Les connaisseurs et utilisateurs de la cape courante sont tellement rares qu'il serait intéressant que tu relate tes expériences.

17 jan. 2019
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J'ai pris la cape deux fois pour me reposer avec " seulement" 30/35 nds de vent dans le nez.
Une heure à la cape équivalait à 2 h de louvoyage pour revenir au point de départ.

17 jan. 2019
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j'avais une définition différente. Pour moi la position foc a contre est jute "la cape".
La cape courante serait quelque chose de différent. Il s'agit de continuer à faire route sous voilure très réduite (tourmentin seul par exemple). En remontant très légèrement au vent (à 70 dgr du vent environ) pour garder un peu de vitesse pour pouvoir loffer et faire face en cas de déferlante.

Les spécialistes peuvent ils nous éclairer?

16 jan. 2019
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Conrade/ Ce n'est pas toi qui est visé.

Mais il est vrai que je ne répond pas toujours à celui qui ne prend pas la peine de remplir son profil.

matelot XXXX : Tu as ma réponse.

16 jan. 2019
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Il s’agit de la mise à la cape avec gv débordée et voile d’avant à contre. La cape seche consistant à tout affaler.

Mon experience personnelle m’indique que sur les bateaux modernes la cape n’est pas la panacée, le bateau se mettant travers au vent et devenant vulnerable aux rouleaux, meme petits. (J’ai lu que cela était moins sensible sur les anciennes carènes). Au dela de force 9 je pense que je choisirai la fuite si cela est possible.

16 jan. 2019
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la cape ou la fuite se juge sur le moment et c'est surtout l'état de la mer qui est juge,pas facile tout ça

17 jan. 2019
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Je n'ai pris la cape que trois fois sur des voiliers relativement anciens. Swan 38, Sunshine 38, Su Fast 36 .

Et je ne vois aucune raison pour qu'une carène récente ne prenne pas la cape facilement.

S'il se met en travers , c'est que le réglage de GV est insuffisemment bordée.

17 jan. 201916 juin 2020
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pour moi une seule expérience tout à fait positive, après 4 ou 5 jours de baston moyen à fort, 17 heures de repos, un repas chaud, gros sommeil mérité

je ne me souviens plus exactement des milles parcourus, un peu moins d'un nœud dans le sens inverse de la route puisqu'on était précédemment en fuite, confort étonnant à bord

photo, sans gv un bout de genoa au vent

17 jan. 2019
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c'est excatement ce qu'on a fait, le bateau avançait en crabe et créant un remous salutaire pour casser un peu peut etre les deferlantes,

17 jan. 201916 juin 2020
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Bonjour,

@csb : Tu trouveras sur wikipedia la définition qui fait "référence" : fr.wikipedia.org[...]marine)

@viking35 : comme la mise en situation réelle est très rare (pour ma part en tout cas), je m'entraine dès que je peux pour mettre mon bateau à la cape, dés que la houle est suffisante (3 m), afin de voir les trouver les réglages qui conviennent le mieux et ainsi être prêt le jour où j'en aurai besoin.

Je possède un RM (svp pas de RM bashing ce n'est pas l'objet), donc un bateau avec une proue trés haute, avec un fort fardage, et un fond plat (une cagette qui fait savonnette dés qu'il n'avance plus en résumé).
Conclusion de mes essais : impossible de se mettre à moins de 60° du vent avec.
Donc : je ne prendrais la cape sur mon bateau que pour me reposer ou laisser passer, mais uniquement dans une mer qui ne déferle pas (remarque : cela ne s'applique que pour mon cas personnel, ce n'est pas une recommandation pour quiconque d'autre).

Je mets en PJ un document sur la Jordan Drogue avec des réflexions sur la mise à la cape (en Anglais désolé)


17 jan. 2019
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Les anglais utilisent cette allure fore-reaching. environ 60 à 70 degrés du vent, voilure très réduite, voir juste une voile d'avant. Le bateau avance lentement et affronte les vagues avec sa partie la plus solide, l'étrave.

17 jan. 2019
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@csb : je cite le lien wikipedia de johann78 ci-dessous : "Sur un voilier, la cape peut se prendre avec les voiles hissées en laissant la voile d'avant bordée à contre et en choquant la grand-voile : on parle alors de cape courante."
C'est donc l'inverse de ce que tu écris.
La page wikipedia est détaillée, mais elle pourrait être plus claire concernant la terminologie.

17 jan. 2019
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Bonjour Viking 35

"Dans ce cas mettez vous voter régulateur ou pilote en fonction ? "

"Ni l'un, ni l'autre et c'est bien le problème de la fuite."

Après renseignements Il est possible de mettre en fuite sous régulateur d'allure.

Il faut simplement avoir assez de vitesse .

Donc , pas à sec de toile avec régulateur .

17 jan. 2019
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Micmarin: Tu pense qu'un régulateur resterait efficace même avec la mer qui régnait dans le Fastnet 79 ou quand un barreur est incapable de tenir un Swan sur sa route?

17 jan. 2019
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Il faut citer complètement pour comprendre. Le "ni l'un ni l'autre" ce n'est pas parce que l'on est en fuite, c'est parce qu'il est question de traînards.

En fuite voulant dire le vent dans le dos, on fait route, donc en effet le régulateur est utilisable. D'ailleurs au plus il y a du vent au plus il est réactif! En tout cas jusque force 11. Après je ne sais pas.

17 jan. 2019
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Non, je ne pense pas que le régulateur tiendrait.

Comme tu le soulignes ici et plus bas, l'état de la mer est le facteur décisif principal.

J'ai traversé des tempêtes (pas beaucoup, car soyons honnêtes c'est quand même pas tous les jours) sous régulateur d'allure et donc au sec à l'intérieur et reposé.

J'ai aussi passé Rattray Head par fort coup de vent à la barre. Avant et après sous régulateur mais pour le cap à la barre à cause de l'état de la mer.

Je me souviens aussi d'un fort coup de vent en Atlantique, je ne crois pas que ce fut une tempête mais c'était limite. La mer n'était pas bonne, et je suis resté, sous régulateur (avec safran auxiliaire) , mais assis à coté de la barre pour intervenir s'il fallait aider le régulateur. Je l'ai fait quelques fois, plus par prudence que par réelle nécessité, je crois que le régulateur aurait assumé.

16 jan. 2019
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Bonsoir,

Ce fil a été nettoyer. Les premières interventions n'ont pas été dignes du respect de la charte. voir la mise en garde www.hisse-et-oh.com[...]-forums

Si vous estimez que l'auteur du fil ne s'est pas assez présenté, il vous appartient de lui demander cordialement, voir de lui demander des précisions sur sa question.

Si vous estimez que l'auteur du fil est un Troll, alors aucune raison de luis répondre.

Le pollueur du fil est bloqué pour 48h.

CONRADE, n'hésite pas compléter ton profil afin de d'instaurer un climat de confiance. Un prénom, une petit bio ne fait pas de mal.

Nautiquement,

Tom

16 jan. 2019
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J'avais bien aimer le reportage sur le retour d' Enza New Zealand avec Sir Peter Blake. Le golf de Gascogne soufflé une des pire tempêtes du decennie...disait la journaliste. La mise en place des trainards, chaine et tout qui se trouve sur le bateau a sec de toile pour la ralentir.

À deux jours de l’arrivée la tentation est grande de lâcher la bride au « big cat » et de laisser Enza filer vers la victoire. Mais ses deux skippers restent prudents. Le bateau est fatigué, les hommes aussi. Les derniers milles sont éprouvants, la mer est mauvaise, le vent monte à 70 nœuds aux abords de la Bretagne. « Plus dangereux qu’au Cap Horn », dira Blake. Enza enfourne, menace de se retourner. Il faut larguer des traînards dans son sillage pour garder le contrôle du bateau.<<
voir: www.fralo.info[...]94.html

Moi aussi j'ai été en mer en même temps que eux... notre bateau couché des dizaines des fois. J'avais le peur au vent. J'ai prié.
Y a que des mauvaises marins en mer sous la tempête... les bons sont tous au bistro :)

16 jan. 2019
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Nous pouvons mettre m'importe quoi sur les profils...
j'ai préféré ne pas le remplir .
j'ai eu d'autre interventions sur le forum sans soucis .
Cela n'est qu'une question .
Merci aux intervenants .

PS/ Je fais mon profil pouvez vous me dire si vous le voyez?
Bonne soirée.

16 jan. 2019
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Biensur que tu peux y mettre n'importe quoi.

Quand tu sonnes à la porte de quelqu'un as tu pour habitudes de masquer le juda ? Inversement: si l'on sonne à ta porte que que la personne masque le juda ?

Quand tu téléphones, es tu toujours en numéro masqué ? Inversement : Quand ton téléphone sonne et que le numéro est masqué: quel sentiment cela te laisse ?

Bref... c'est une question de bon sens, de confiance, ... entre nous c'est une règle de vivre ensemble

Amicalement,

Tom

16 jan. 2019
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j'ai fait de même, trop d'attaque perso c'est dommage...

17 jan. 2019
-1

chacun ses expériences, je ne compte plus les potes fait ici non plus... il n'empêche que j'ai recu aussi d'autre mail moin sympa.
C'est un choix, "l'anonymat" devrait pouvoir être respecté quitte à compléter dans le post les infos techniques nécessaire

16 jan. 201916 jan. 2019
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J'espère bien, au contraire, qu'on n'y sera jamais obligé.
Faudra aussi présenter une carte d'identité, les papiers du bateau, la copie du livre de bord, etc, rien que pour satisfaire la curiosité malsaine de quelques intervenants ?

C'est donc si compliqué, la liberté des autres ?

16 jan. 201916 jan. 2019
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Non : curiosité malsaine de le réclamer et d'en faire un a priori.

pas de mail ? pour quoi faire ? le MP du forum suffit bien.

Pour moi, c'est très clair : le forum n'exige pas de remplir le profil. Ceux à qui cela ne convient pas peuvent aller ailleurs : le net est vaste, faut pas se laisser brimer comme ça...

16 jan. 2019
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Ça serait bien de faire un test sur heo, % pour ou contre
Je n espere pas convaincre tout le monde mais je me plierai a la majorité

16 jan. 2019
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Un forum sur internet, c'est le reflet de la vie en société.
Partout, il y a grossomodo 20% de conna*s, de mecs qui font chir les autres par plaisir, des gens contre tout par principe. Le tri se fait pettit à petit. Les trolls s'épuisent et les passionnés restent. Il ne faudrait pas non plus que la minorité dicte les regles de la majorite de gens "biens", respectueux des autres.

16 jan. 2019
1

"entre nous c'est une règle de vivre ensemble"

hum. Si c'est une règle que de remplir son profil, alors il faut l'écrire clairement dans la charte...

Pour ma part, je l'ai rempli, et très vite effacé, pour cause de défaut de confiance, justement.

16 jan. 2019
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"trop d'attaques perso"???
et ben, ça fait désormais + de 6 ans que je suis sur Héo, avec un profil renseigné, sans jamais avoir eu la moindre" attaque perso", mais au contraire une bonne 20 taine de nouveaux potes rencontrés, et ce dans la "vraie" vie! :tesur:

16 jan. 2019
3

Merci Tom j espere qu un jour on aura l obligation de remplir au minimum sa fiche, c est ridicule de dire qu on peut mettre n importe quoi, le fautif sera démasqué dans les 5 mns

16 jan. 2019
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Malsain de donner un prenom si on a un bateau ou non et ou on navigue ?
C est tout ce que je demande
Un plus si on donne son experience

Pas de nom pas de mel

16 jan. 2019
2

Je n ai pas ecrit qu il fallait un mel juste si on a un bateau ou pas et ou on est base

Ce qui permet d identifier rapidement les trolls mais surtout de permettre des discussions plus conviviales et efficaces

Par exemple grace a la liste beneteau us j ai rencontré les 2 skippers de chicago qui étaient a la meme marina et on a traversé l atlantique

16 jan. 2019
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Cela dit l impulsion devrait venir de la modération, l exercice mettrait fin à ce debat, si je fais partie des minoritaires, tant pis pour moi

16 jan. 2019
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En respect au sujet de CONRADE, ouvrez un fil spécifique sur le sujet (de se présenter ou pas!), si vous souhaitez en débattre.

Merci de votre bienveillance

16 jan. 2019
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Yannick(vu ton "profil"), la question dépends aussi du bateau et des conditions géographiques. je me rappelle de Enza à son arrivée et j'aime bien la contribution de Pastille et Manie.

16 jan. 2019
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je suis d accord avec toi viking 35 l utilisation de trainard est extrement rare, ce qui ne m a pas empêcher de me confectionner une jordan au cas ou .... surtout quand on navigue en solo ou en équipage réduit pour pouvoir se reposer, et en cas d avarie de safran ....en 38000 mn je n ai jamais eu besoin de freiner le bateau... ce qui est important c est de savoir ce que l on a prévu et ce que nous avons a bord pour faire office de trainard, après chacun jugera se qu il doit faire..

16 jan. 2019
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Le,premier trainard sous la main c'est quand même le mouillage, non?

16 jan. 2019
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t'as l'air malin avec 60 nd de vent et 15 m de creux de foutre ton mouillage a l'eau

17 jan. 2019
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Targaz, quelle idée d'aller chercher 15 nœuds de vent par 60 mètres de creux!! Oups!!, c'est l'inverse...

16 jan. 2019
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un site dejq indique plusieurs fois qui relate des experiences en tout genre de gens ayant utilise des dispositifs genre trainard, ancres flottantes, etc
dragdevicedb.com[...]/

16 jan. 201916 juin 2020
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Si vous lisez les écrits de Paul De Meerschman sur ses navigations à bord de son voilier Challenger Horizon (7m) il utilise très fréquemment une ancre qui traine à l'arrière quand il sent que celà devient nécessaire,il est actuellement en Gambie.
icinaissentlesnuages.heoblog.com[...]/

www.facebook.com[...]rschman ;-)

17 jan. 2019
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j'avais en effet déjà lu des témoignages anciens, bien avant l'invention des trainards de Jordans, de petits voiliers ayant survécu à de grosses tempètes en filant par l'arrière l'ancre la chaine et une trentaine de mètres de cablot. (jamais testé moi même, Dieu merci)
En particulier un petit voilier de 5m construction Jezequel sur plan Brix qui avait survécu à 3 jours de F9-10 dans le golfe de Gascogne dans les années 60.
Il avait fait la une de la revue "le Yacht" à l'époque. Peut être pourrait on retrouver des archives.

17 jan. 201917 jan. 2019
1

Le trainard de Jordan devient bien plus pertinent avec les multis rapides.

D'après ma petite expérience, je trouve difficile de donner des conseils, car chaque situation de vent/état de mer est différente et chaque voilier a son propre comportement.

Il s'agit donc de bien connaitre chaque solution possible et d'opter pour la bonne au bon moment.

Certains ont laissé leur régulateur d'allure en action avec leur voilier en fuite et l'ont trouvé toujours efficace (retours d'expérience exprimés sur Hisse et Oh)

17 jan. 2019
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Lorenzo, bien sûr. quand l'on a une mer régulière. Mais quand un barreur est incapable de barrer à cause d'une mer difficile, j'ai du mal à imaginer qu'un régulateur d'allure le ferait, et encore moins un pilote automatique.

Quand au traînard de Jordan, s'il faut se trimballer ce fourbi en plus du reste pendant 50 ans sans avoir l'occasion de s'en servir alors qu'il existe d'autres moyens efficaces moins onéreux.

17 jan. 2019
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@viking, visiblement les retours sont tous unanimes sur le trainard de Jordan, et il n'y a pas mieux pour mettre le bateau en sécurité dans la tempête.

Certes c'est encombrant, mais personnellement le jour où je partirais en grand voyage, je n'hésiterai pas : je préfère avoir un trainard qu'une voile en plus dans la soute.
Je ne veux pas bricoler avec des bouts, des ancres etc... car dans ce genre de situation je ne suis pas certain d'être en mesure de bien réfléchir, et de faire ce qu'il faut quand il le faut.

17 jan. 2019
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A sec de toile, la question que je me pose c'est s'il vaut mieux mettre le trainnard ou l'ancre flottante sur l'avant ou sur l'arrière.
L'avant me paraît mieux profilé pour fendre les vagues mais ce sera plus périlleux à installer et remonter.

17 jan. 2019
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la marine americaine a tranché sur ce cas : il est très fortement déconseillé à tous les navires d’utiliser des ancres flottantes (le bateau est toujours travers aux vagues et les ac coups sont très violents)

17 jan. 201917 jan. 2019
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les 2 (à l'arrière le bateau est bien positionné par rapport au vent, mais le fait qu'il soit arrêté créé des à-coups dangereux, le traînard à l'avantage de laisser le bateau sur sa route)

17 jan. 2019
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Bah peut-être mais ce n'est pas le sujet dont je parle. Avant ou arrière ?

17 jan. 201917 jan. 2019
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Viking, votre réponse prouve que votre expérience de la mer n'est pas si étoffée que cela, ou du moins que vos réponses sont un peu trop sûr d'elles…

17 jan. 2019
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prendre la cape par très groose mer est juste suicidaire. cela se terminera invariablement par un tour complet.
dans le tres gros temps qui nous a frappé en atlantique nord le 29 mai 2012 la seule solution qui nous restait avant de nous enfermer et d attendre la catastrophique inévitable,a été de fuir à sec de toile avec des trainards. Sous pilote qui a extrêmement bien géré sauf durant trois heures ou il a fallu negocier vague par vague.
la leçon que j en tire est que un beaufort de plus et nous ne serions pas revenus.
pour rappel un voilier avec qui nous avion rdv et qui se trouvait quelques heures derrière nous n a plus jamais donné signe de vie.

17 jan. 2019
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afin d’être constructif dans ce genre de débat , il serait vraiment intéressante de connaitre le type de bateau utilisé ...

17 jan. 201917 jan. 2019
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Lorenzo : Pas du tout, je ne conteste pas l'intérêt des Jordan's drogues mais je pense que d'autres moyens à la portée de tous sont aussi efficaces.

Tout le monde, ne fait pas le tour du monde par les trois caps.

17 jan. 2019
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Il m'est arrivé une terrible tempête en mer ionienne entre les Iles Ioniennes et la Calabre : 45h de force 10 à 11 de SE (non annoncé bien entendu). Je devais aller vers le détroit de Messine, de l'Ouest donc.
Je n'ai rien mis comme trainard ni ancre flottante. Vu que c'était du largue -allure rapide s'il en est- nous avons pris deux ris et bien enroulé le génois mais pas trop. Nous avons avancé comme des malades avec le vent qui hurlait dans les haubans à vous foutre la trouille.
Et bien le moment le plus dangereux a été quand le vent s'est calmé : on est trempé, transis de froid, fatigué, on a faim, la mer est démontée, l'électronique ne marche plus, on ne se rend donc pas très bien compte que le vent faiblit et qu'il faut renvoyer de la toile.
Ma conclusion est qu'au portant il faut profiter d'une tempête pour avancer (si on ne peut pas l'éviter), qu'il faut garder de la toile car on est déventé par la hauteur des vagues -en tout cas avec un bateau assez lourd- et qu'il faut bien se relayer toutes les deux heures car il faut barrer à la main. Dans le cas présent nous n'étions que deux à nous relayer, le troisième agonisait dans sa cabine.
Le danger venait aussi du fait qu'il n'y a pas de port de refuge sur la côte calabraise, par tempête de SE.

17 jan. 2019
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Force 11 : vagues de 11 à 16 mètres, vent de 56 à 63 noeuds.
"GV 2 et génois enroulé mais pas trop".
Vos voiles n'ont pas explosé ?

17 jan. 2019
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Je crois que super typhoon est plus dans l'émotionnel que dans le factuel.

"une terrible tempête", cela ne veut rien dire. Tempête 10 ou tempête 11 en revanche est une vocabulaire précis, et en effet ne se traverse pas avec 2 ris et génois enroulé.

Ne le prend pas mal, mais beaucoup de gens évaluent les Beaufort sur base des rafales. Si c'est ton cas, la description que tu fais de ta nav me fait penser à du 9 avec rafales.

En revanche je suis d'accord avec ta conclusion. Il faut se relayer, il est important de rester bien reposé.

18 jan. 2019
1

Quand un vent de force 11 arrive, il n'y a pas des vagues de 10 mètres dans les 10 heures....

17 jan. 2019
-1

@ Blacknav
C'était un bateau de 12 m assez lourd qu'un ami venait d'acheter en Grèce. Il n'y avait qu'une bosse de ris que j'avais placé sur le deuxième ris, grand-voile suédoise sans latte et avec une chute rentrante (pas creuse du tout). Il me fallait donc garder du génois pour avoir de la puissance et de la vitesse, ce qui fatigue moins le barreur. Le génois était de la voilerie North et était très épais. Je l'ai quand-même bien enroulé mais il me fallait une voile creuse pour avancer (comme un avion). Il faut aussi tenir compte de la dévente provoquée par les vagues (de fait énormes, surtout après deux nuits) et du tonnage du bateau. Avec un bateau plus léger il vaut mieux avoir moins de toile car le bateau accélère plus vite.
Je dirais que la superficie du génois enroulé était un peu plus grande que la GV avec ses deux ris.
Non je n'ai pas explosé les voiles, serait-ce parce que je sais comment les régler ?
Par contre toute l'électronique extérieure n'a pas résisté.
Après une douzaine d'heure il ne marchait plus rien.
Le Gps portable pourtant étanche a tenu 20 minutes...
Mais bon c'était en Novembre 1997, j'espère qu'entre temps l'électronique s'est améliorée.

17 jan. 2019
0

J'espère surtout qu'entretemps la météo s'est améliorée.

17 jan. 2019
-1

@Micmarin
Ce que j'écrits est juste à la virgule près.
Je suis déjà passé une dizaine de fois dans du force 9.
Force 9, c'est de la rigolade ! (au portant bien entendu)

18 jan. 2019
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cela dépend effectivement du bateau.

17 jan. 2019
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Force 9 de la rigolade. Pour toi peu être. Decidement ..bon ben on reste en stand by , plus que ça à faire afin de ne pas déranger. ;-)

17 jan. 2019
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Tout dépend de ton bateau et dans quoi tu es déjà passé.
En tout cas je dis qu'au portant il ne faut surtout pas mettre de trainard etc. Il faut avancer comme un avion, à faire déjauger le bateau. Il se barre alors à une main !

17 jan. 2019
1

Sauf que parfois en solo et bien il faut un peu de sommeil pour rester vigilant .
Donc les traînards restent une des solutions .

17 jan. 2019
0

Je pense qu 'il est impossible de généraliser .Dépendra du bateau , de ses formes, son déplacement et de l'état de la mer et quelle mer a l'instant T.
Je suis neanmoins partisan de recherche de vitesse.de ce que je connais .
Dans ton recit sur la voilure adoptée; je n'ai pas saisi la gv avec bosse de ris et puis tu passes à suédoise ( pas faites pour le portant). Quel rapport ?

17 jan. 2019
-1

C'était une grand-voile suédoise qui est une grand-voile sans latte très solide et très plate avec une chute rentrante (pas bcp de superficie en haut).
J'avais placé la bosse de ris sur le deuxième ris car il n'y avait qu'une bosse et qu'en Méditerranée le vent se lève rapidement.
En fait c'étaient des voiles adaptées au vent qu'il y a en Grèce (menten) car ce bateau y était auparavant loué.
Mon ami l'a acheté à une société de location.
Bien entendu je n'aurais jamais navigué dans ce force 10 à 11 au travers ou au près. C'eut d'ailleurs été impossible.
Au portant le génois est en partie déventé par la GV et aussi par les vagues. C'est pour çà qu'il ne faut pas naviguer avec un génois qui a la superficie d'un soutien-gorge. Sinon on devient le jouet des éléments et la barre devient très dure à tenir.

17 jan. 201917 jan. 2019
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Il ne faut jamais naviguer dans une tempête sous génois, enroulé ou pas. Ça le tue.

Un génois, comme toute voile d'avant, s'utilise à 100 %, puis on peut le rouler quelques tours, comme pour prendre un ris. Pas plus.

S'il faut réduire plus, il faut passer à une autre voile. De foc à tourmentin en passant par la trinquette par exemple.

17 jan. 2019
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Que préconisez vous lorsque vous tombez dans du force 10 non annoncé ? ôter le génois de son tube d'enrouleur, le rouler sur le pont puis le foutre dans la cabine, hisser le tourmentin sur l'étai largable en n'oubliant pas de passer les écoutes à l'intérieur des haubans et en avançant au maximum le chariot d'écoute ?

17 jan. 201916 juin 2020
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Oui d'accord mais ce genoa a encore fait des années de croisières et même quelques régates locales avec succès ! il était en hydranet et certainement un peu trop épais pour le bateau, je partage avec Typhoon l'idée de la vitesse, la barre se tient avec 2 doigts à 14 degrés du vent, 12 nœuds sur la photo

17 jan. 2019
0

dans un gros coup de piaule ton génoa enroulé est déja de trop (fardage)

17 jan. 2019
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Ok merci, de mon coté j'avais fait confusion avec voile de cape.

17 jan. 2019
0

@ Micmarin
C'est faux il existe des génois qui sont plus épais sur l'arrière.
Le North que nous avions était épais comme du carton et il avait une belle forme, même enroulé.
Pour faire du près je suis d'accord çà fait un peu sac à patates mais là je naviguais à 130° du vent.

17 jan. 2019
0

@Micmarin
De plus ce qui démolit une (bonne) voile ce n'est pas la charge mais le fait qu'elle batte. Il suffit de ne pas la faire battre.

17 jan. 2019
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sur que la notre ne battait d'autant plus qu'on avait affalé la gv depuis plusieurs jours, grand confort et moins de risques et pas moins de vitesse

17 jan. 2019
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@ jeanlittlewing
J'ai regardé votre photo, personnellement j'aurais un peu avancé le chariot de génois et un peu choqué l'écoute pour creuser la voile. Vous ne l'avez pas fait car sinon la voile se serait dévidée par le haut (raison pour laquelle il vaut mieux avancer le chariot d'écoute). La contre écoute est tendue et ramène la voile vers l'intérieur en la déformant. Je pense que c'eut été mieux de la choquer complètement.
Vous auriez encore gagné en vitesse et en stabilité de cap.
Bien à vous

17 jan. 2019
0

vous avez l’œil, mais on en était au 4 eme ou 5 eme jour de baston avec 30 35 nœuds plus rafales et des creux de 5/6/7 mètres avec déferlantes, mer sensiblement croisée par flux de nord ouest et Gulf stream sud ouest

plus tard à sec de toile on a continué à surfer à l'occasion

la contre ecoute n’est ps vraiment bordé mais on tenanit surtout à ce que la voile maintienne le bateau proche de l'axe et ne batte pas, la composante propulsive n'était pas prioritaire.

et c'était en 2001 ... et toute manœuvre de chariot ou autre aurait demandé des efforts considérables

17 jan. 201916 juin 2020
1

pour illustrer les conditions à la moindre erreur de barre, c'est sur que là un petit cockpit profond est tellement sécurisant, moins bien pour se baigner !!

17 jan. 2019
1

j'ai eu les mêmes conditions, seulement quelques heures, sur la "costa del muerte" (nord de l'Espagne).
5 à 7 mètres de vagues (j'ai vérifié les observations a posteriori) déferlant un peu et vent 30 noeuds.
Je confirme : GV affalée et trinquette seule, ça marchait bien, je ne me suis pas senti en danger réel. Le bateau surfait jusqu'à 12 noeuds.

17 jan. 201917 jan. 2019
4

Je pensais suivre un fil sur les traînards...mais je croise la route des super skippers :acheval:je me retire donc au plus vite!

17 jan. 2019
1

désolé il n'y avait pas assez de vent pour les trainards et j'aime bien avoir un barreur et un veilleur

jamais rencontré de conditions dignes de l'utilisation de trainards

je me retire sur la pointe des pieds

:jelaferme:

17 jan. 2019
2

C'est pour supprimer le probléme de ces ficelles qui pendouillent à l'arriére .60 nds tout dessus, l'étape d'aprés le bateau vole et se libére enfin des contigences archimédiennes. :-)

17 jan. 2019
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Perso je préfère de ne pas naviguer sous foc seul au portant dans du mauvais temps, pour la simple raison que si jamais il faut aller chercher un équipier tombé à la flotte on sera obligé de remonter au vent. Sous foc seul ce n'est pas évident.

17 jan. 2019
2

1/dans les conditions sus nommés mème avec mon petit bateau vaillant au prés il était impossible de remonter au vent et encore moins de récupérer quelqu'un !!
2/ La GV n'aurait eu que des inconvénients, risque de départ au lof catastrophique, empannage sauvage et éventuelle décapitation d'un équipier, et aucun intérêt
3/ vu que l’équipage était constitué de mon fils de 15 ans et 2 amis proches - et meme si ce n'avait pas été le cas - la solution d’être attaché" avec 2 longes a été suivie quasi tout le temps sauf petit temps avec 2 personnes dehors, jamais une seule personne dehors

17 jan. 201917 jan. 2019
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Vote erreut..en même temps dans les condition que tu cites 10/ 11 espérer faire du prés pour recuperer le copain avec un bateau de croisiére , revient a imaginer pouvoir escalder une cascade glace en tong avec des fourchettes.

17 jan. 2019
17 jan. 2019
1

@loupeis, oui !!

mieux vaut prévenir que guérir, un MOB est une perspective terrifiante pour un skipper, il faut tout faire pour que ça n'arrive pas et c'est pas sorcier, s'attacher avant meme d'arriver dans le cockpit, phave dangereuse
ensuite 2 longes courtes, une sangle des anneaux wichard dans le cockpit

et lepetit cockpit securisant qu'on regrette des l'escale :reflechi:

17 jan. 201917 jan. 2019
0

effectivement ça semble déjà très limite avec des bateaux de course... alors avec nos croiseurs...

17 jan. 2019
1

Pour ma part toujours en solo. Le probléme se régle tout seul en cas de chute. Pour avancer, tant que je jeux garder un bout de gv je préf?re . Mais de toute facon au bout d'un moment la logique de réduction s'impose toute seule, comme une sélection naturelle. distribil et voilà. Sauf que f11 c'est pas pour nous.

17 jan. 2019
-1

@ Jeanlittlewing
Si vous ne bordez pas trop le hâle bas de GV il n'y a aucun risque de départ au lof. Si départ au lof il y a c'est justement la GV qui vous remettra dans le droit chemin. Au portant il ne faut pas non plus trop aplatir la GV, il faut qu'elle ait du creux (au milieu). Pour cela il ne faut pas border la bosse de ris comme un malade.

17 jan. 2019
1

la gv recule le centre de voilure et augmente l instabilité longitudinale du bateau

Vous ne me convaincrez pas et je ne vous convaincrais pas,

Svp passons à autre chose

17 jan. 2019
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C'était quoi la question ? :oups:

17 jan. 2019
0

ADE
En fuite par gros temps avec traînards
J'aimerai pouvoir partager différentes tactiques de fuite par gros temps avec traînards.

Sous tourmentin avec traînards (cordage en boucle sur deux taquets arrière .)

A sec de toile avec traînards (idem)

Dans ce cas mettez vous voter régulateur ou pilote en fonction ?

Combien de mètre de cordage est il recommandé ?

Avec quoi lester si néces

18 jan. 2019
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Dire que la jordan n'a pas porté chance à Suzy n'est aps cool. personne ne sait ce qui s'est passé. il se peut que le trainard se soit fait la malle, puisqu'il avait disparu. Le pb ne serait pas le trainard, mais la patte d'oie ou l(attache de la drogue au niveau du bateau.....On le saura bientôt, je suppose.

18 jan. 2019
2

On le saura quand elle aura envie de le dire.
Pourquoi cette appellation méprisante : Miss Gouda ???

:non:

17 jan. 2019
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Hello
Un trainard peut-être utilisé même s'il n'y a pas baston, simplement avec des conditions de houle qui font un peu croche-patte au bateau
C'est réducteur d'opposer trainard ou pas, vitesse ou pas, jordan ou bout ou ancre...ou ancre flottante
Chaque situation, chaque bateau, chaque équipage est différent...
En tout cas à mon humble avis un trainard doit pouvoir être mis en route et sorti facilement, c'est moins dangereux pour les mains ,il peut y avoir des forces phénoménales si on freine beaucoup
Une longue amarre en simple ou en boucle m'a souvent sauvé la mise avec des houles vicieuses, en acceptant de perdre un petit peu en vitesse (un noeud environ)mais avec une trajectoire bien plus rectiligne, faut essayer, en mettre plus, en mettre moins, d'un côté ou de l'autre etc...
Sinon un bateau trop mou et ralenti excessivement aura autant de chances de cartonner qu'un autre surtoile, mené par un pilote où un équipage dépassé...
Et la Jordan drogue n'a pas l'air d'avoir porté chance à miss Gouda...
Un trainard peut aussi bien freiner ou maintenir une trajectoire, les deux peuvent se melanger. Chacun adapte sur son bateau une solution qui ne sera sûrement pas la bonne sur un autre canote

19 jan. 2019
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Hello Flora
rien de méprisant,c'est juste pour faire de l'humour...
éternel problème des textes...

17 jan. 2019
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Le Jordan Drogue est probablement le meilleur trainard aujourd'hui. En tout cas, c'est celui qui a bénéficié de recherches sérieuses, rendues publiques, et pas basé sur de l'empirisme.
C'est encombrant, mais il existe maintenant une version en dynema qui permet de réduire un peu la taille du sac de rangement.
Sailrite donne un plan de fabricant et calcule le nb de cones necessaire en fonction du déplacement du bateau.
Il est aussi important de prévoir des cadènes d'ancrage spécifiques pour attacher la patte d'oie de départ. Les taquets d'amarrage arrières ne sont pas suffisamment solide selon les études.
Tous les navigateurs de la GGR utilisent leur régulateur dans le gros temps. Il n'est pas question pour eux de barrer en continue.
Susie Goodal dans la GGR avait déployé son Jordan Drogue avant de sancir. Lorsque elle est parvenue à sortir une fois le bateau revenu à l'endroit, le drogue avait disparue.

Suivez le parcours de Randal Reeves, qui fait un huit autour du continent US et de l'antartique et passe 2 fois par le Horn: c'est son régulateur (surnommé Mo) qui barre 100% du temps, malgré qu'il est en permanence en ce moment dans les 40ieme sud: figure8voyage.com[...]/blog/

17 jan. 2019
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On peut ne pas être d'accord et néanmoins exprimer son opinion sans se crêper le chignon.
Pour ce qui est des trainards pour moi c'est non et Peter Blake a fini par les larguer dans sa terrible tempête à l'entrée de la Manche.
La plupart des livres qui traitent de la navigation dans le gros temps datent des années soixante et sont complètement dépassés.

21 jan. 2019
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Ha bon ? Pourquoi ? Pour moi, les bateaux (les nôtres, pas ceux de régate) ont toujours à peu près la même carène et la météo marine reste la même. Seules évolutions Jordan en dynéma, etc.
Donc si tu peux développer, cela m'aiderait à comprendre ton analyse.

21 jan. 2019
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@ernestpt

je ne connais pas les carènes "modernes", mais j' ai eu l' occasion de naviguer sur des bateaux des années 70, qui avaient une stabilité de route au portant dans de la mer que je considérais comme catastrophique (Arès, Marjolaine 35, ou encore Armagnac MK1 sans aileron).

Au portant dans la grosse mer sur ces bateaux, je pense que l' utilisation de traînards ou mieux de JSD doit vraiment être un plus.

Sur certains bateaux, comme les muscadet, serpentaire, flot 18 et autres armagnac mk1, le simple fait d' ajouter un aileron devant le safran changeait totalement leur comportement, en améliorant considérablement leur stabilité de route.

Gorlann

21 jan. 2019
1

@ernestpt
Voilà je développe : les récits de navigation dans le gros temps datent d'une époque où les safrans n'étaient pas compensés, le diamètre de leur barre à roue était trop petit ce qui augmentait la fatigue du barreur de même s'il avait une barre franche avec un safran non compensé. L'accastillage n'était pas du tout aussi développé que maintenant ce qui augmentait la difficulté de régler convenablement les voiles. Il n'y avait pas de focs sur enrouleur il fallait passer du foc n°1 au n°2 puis au tourmentin (avec chaque fois le risque de valser à la flotte). Le système de ris n'était pas aussi performant. Que dire alors de l'électronique ? de la production d'électricité ?
Je m'arrête là car il est tard mais c'est phénoménal ce que la voile a évolué.

17 jan. 2019
2

Je m'efforce de naviguer que par beau temps, mais comme je suis prudent j'ai donc équipé Uhambo d'une voile de cape, d'une trinquette, d'un trainard de Jordan et d'un régulateur Hydrovane...au cas où!

17 jan. 2019
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je me suis également fabriqué un JSD

17 jan. 2019
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JSD ?

17 jan. 2019
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Jordans Series Drogues!

17 jan. 2019
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merci pour l'explication je suis pas très bon en acronymes :pouce:

17 jan. 2019
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Avec plaisir :pouce:

17 jan. 2019
2

Perso je met un trainard (planche de bois monté sur une chaine), ca soulage beaucoup le pilote le bateau part moins travers.
Je regle de maniere a garder une bonne vitesse. Je navigue sous genois seul, la GV presente un risque d'empanage et devente le genois.

17 jan. 2019
3

heu super typhon, si tu ecris que force 9 est de la rigolade cest que tu ne l as jamais vecu en haute mer.
force 9 c est la mer qui commence à deferler et qui atteint les 8 à 10 metres..
Force 9 ce sont des rafales à 70 kts. seul une petite voile de tempête y resiste.
Force 9 c est le voilier qui part parfois au surf etc
c est tout Sauf de la rigolade,a moins évidemment d etre protégé par une côte et donc de ne pas avoir la mer qui va avec.
FDL

17 jan. 2019
7

super typhon,
Vraiment sans vouloir vous vexer je pense,a la lecture de vos posts aue vous parlee de ce que vous ne connaissez pas.
genois partiellement enroulé et deux ris par force 11 ???? si vous l aviee vecu vous n ecririrez pas une telle chose.
d autre part remonter au vent par force 10 ? pour récupérer un equipier ?
rien que le demi tour pour passer de vent arrière au vent debout sera une aventure.

17 jan. 2019
-1

@ fleurdelys
70 nœuds de vent c'est ouragan force 12 et plus.
Après être passé dans du 10 à 11 Bft , le force 9 c'est de la rigolade au portant avec un bateau en état et un superman à bord.
Je n'ai jamais perdu d'équipier en mer, je ne peux parler d'expérience.
Oui il vaut mieux ne pas passer vent debout dans du force 10 à 11.
Si j'avais eu une deuxième bosse de ris (mais il n'y en avait qu'une) j'aurais pris un troisième ris. Je n'ai pas eu le courage (ou l'inconscience c'est selon) d'affaler la GV et de passer la bosse dans le troisième ris. Veuillez m'en excuser.

17 jan. 2019
8

C'est bien ce que j'évoquais plus haut, tu confonds vent et rafale, et donc ta transposition sur l'échelle de Beaufort est fausse.

Le Beaufort se défini comme le vent moyen sur 10 minutes en excluant les valeurs maximales et minimales (en excluant deux fois 20% des mesures).

Souvent les gens voient sur leur anémomètre 60 noeuds, et directement en déduident qu'il sont dans du 11 alors que du 8 et 9 peuvent générer des rafales à 60 noeuds.

18 jan. 2019
-1

Je confirme Micmarin, force 10 à 11 de vent moyen (et je dirais constant)
Pas en rafale.
Cela a duré 45 heures. A partir de la deuxième nuit toutes les vagues déferlaient et leur boucan arrivaient à couvrir le hurlement que provoquait le vent en hurlant sur le haubanage dont chaque hauban donnait une note différente, à la manière d'une harpe.
L'équipier qui devait me relayer n'a même plus oser me relayer, tellement ces espèces de locomotives cassaient les oreilles. La mer n'était pas énorme, elle était monstrueuse !
C'est dommage que le troisième équipier agonisait dans sa cabine, car il était le cameraman. Je serais devenu riche avec ses films !
Par après lors de ce même convoyage nous avons eu du force 9 (annoncé par France Inter qui entre nous a une très bonne météo marine) et c'est franchement de la rigolade, à 130 ou 140 degré du vent.
çà vous va ?

17 jan. 201916 juin 2020
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en 2016 j ai réalisé une JDS et c est tres simple à realiser juste un peu de temps. et un peu d'argent car la double tresse n est pas donnée.... je dois pouvoir retrouver le patron a imprimer a la taille voulu pour confectionner les cones en toiles de spi ... ca peut etre une occupation pendant l hivers si ca tente quelqu un ......

17 jan. 2019
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En tissu a spi ?

17 jan. 201917 jan. 2019
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J'ai taillé le mien dans un vieux foc, suivant le même principe qu'azzura
110 cônes , ça m'a pris beaucoup de temps
Il me reste encore à trouver la solution pour installer les cadènes à l'arriere

17 jan. 201916 juin 2020
1

oui en toile a spi j ai suivi strictement les recomandations je crois que c était du 1,5 OZ le cones ne sont pas grands et ne subissent pas une enorme pression c est leur nombre qui ralentisse et tienne le bateau sur sa route; pour la cadene uhambo m avais conseillé et j ai adopté le principe grosse cadene acier inox HR sur le tableau arriere proche de l angle et surtout de tres grandes contre plaque inox a l interieur

17 jan. 2019
1

Un trainard ou une ancre flottante, c'est dans presque tous les cas une co...ie sans nom sur un voilier de plaisance avec un déplacement somme toute plutôt léger comparer aux très vielles unités bois. Il est mille fois préférable de garder un minimum de vitesse pour être manœuvrant.
Même le législateur qui n'est pas à moult trucs inutile à bord à supprimé l'ancre flottante du matériel d'armement obligatoire, peut être bien que quelques conseillers avisés on soufflé aux rédacteurs l'inutilité de la chose...
Sinon dans les vieux trucs de gros temps, on peut aussi filer de l'huile par la poupe...

17 jan. 2019
1

Pourtant elle reste obligatoire dans beaucoup de course, dont la Goldene globe race.Et est fortement recommandé entre autre par les Cost guard us.

17 jan. 201917 jan. 2019
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@Pascocq
Je vous suggère une lecture attentive du site:dragdevicedb.com[...]/
cela vous évitera, peut-être, de commenter le sujet avec légèreté?

18 jan. 2019
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Je suis 100 % d'accord avec votre commentaire Pascoq.

17 jan. 201916 juin 2020
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ne pas lésiner sur la qualité du tissu, pj un traînard jordan commercial explosé peu après avoir été filé

18 jan. 2019
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Je propose une conférence débat aux Sables-d'Olonne fin janvier début février.

18 jan. 2019
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Bonjour

N'ayant pas de références personnelles de mers comme énoncées , je suis mal placé pour donner mon avis sur le sujet de l'efficacité des traînards.

Perso les cônes de Jordan me rassureront.
Psychologiquement, devoir affronter du gros temps en équipage très réduit ou solo n'est pas simple, essayer de prévoir des solutions adaptées pour anticiper me semble important.

Quand je vois sur des bateaux modernes (ou anciens d'ailleurs) que l'avant du bateau est chargé de réservoir d'eau douce et autre joyeusetés qui font leur poids, je n'aimerais pas partir en surf hors contrôle.
Si ça devait m'arriver il me faudrait gérer la situation avec les outils du bord, d'ou les cônes si nécessaires...

Concernant une ancre flottante, il vaut mieux en avoir une je pense, ne serait qu'en cas de perte du safran, chose hélas qui peut arriver...
Cela ne m'est jamais arrivé, idem que plus haut, c'est plus par anticipation et tout essayer pour ramener le bateau au cas ou.

Donc 2 traînards embarqués par un piètre marin je vous le concède, mais c'est le sujet de ce post.

Steph

18 jan. 2019
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Steph j'ai aussi toujours eu en prévision de quoi envoyer un systéme. Aussieres trés longues type de mouillage + bonne longueur en gros diam + petit parachute et mon ancre flottante, les bleues avec croix en bois. Comme toi au cas ou , on ne sait jamais. Certains l'ont utilisé( systéme pour freiner équilibrer) avec succes, ça ne prend pas trop de place, et je pense qu 'il vaut mieux avoir des solutions multiples que des certitudes.
Je crois qu'avec un régulateur, de la vitesse un.peu au moins, le bateau pourra fonctionner avec un trainard.
Un petit 25 Chassiron avait il y a quelques temps relaté son retour Atlantique, et sa fuite sous tmt + regul, lors des depressions rencontreés, mais sans trainard .
Plus recemment , le bateau Martin, Kirk, relatait l'utilisation de trainards dans le sud; avec une utilisation que je ne connaissais pas, fuite sous tmt bordé plat , et sous regul.
Donc les solutions peuvent être diverses, selon les cas. Différents soulevés par conrade. Pour les longueurs, en mode trainards d'aussiéres une cinquantaine de métre au moins me semblerait judicieux. + les fixations qui vont avec et la possibilté de tout ramener sans se mettre en danger.

18 jan. 2019
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Avec un point trés important me semble-t-il que j'ai appris ici , la necessité de pouvoir frapper les trainards trés en avant.

18 jan. 2019
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une JSD c'est bien, mais si tu ne l'as jamais essayé en vrai et que tu n'a rien prévu pour l'attacher à l'arrière, tu risques des surprises......

18 jan. 2019
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Un copain en provenance de Etats Unis en cata, m'a dit qu'a peine mis à l'eau le bout a cassé net . Adios :scie:

18 jan. 2019
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Le risque de perdre son safran est beaucoup plus grand si justement on freine le bateau. Il ne faut pas oublier que les vagues viennent de trois quart arrière. Les forces les plus grandes exercées sur le safran se produisent lorsque l'on fait marche arrière en quittant son emplacement.
La seule chose que je voudrais bien traîner dans du mauvais temps serait un Rapala.

18 jan. 2019
2

j'ai lu le bout de l'article et la photo des cônes de jordan en charpie, ils étaient satisfaient du comportement de leur Island Packet, bateau moderne mais de design quille longue.
Ils pensaient que les cônes expliquaient le bon comportement de leur bateau en fuite dans des conditions sévères. En fait ils ne servaient à rien car détruits.
L'idée dans des conditions par définition très sévères de jeter à l'eau des ralentisseurs en tissu à spi me laisse rêveur. Pourquoi pas du tissu à voile épais ?

de longues aussières lestées sont déjà à bord et résisteront à tout.

18 jan. 2019
-1

les cônes en charpie, c'est psk il faut renforcer l'ouverture par une courroie cousue...

18 jan. 2019
1

Un truc important est aussi la solidité du point de fixation de ces trainards type jordan. A mon avis il est préférable de les renforcer. j'ai croisé une fois un danois qui m'avait expliqué que ayant des trainard jordan, il avait posé des points de fixation ultra renforcés, et disait que a son avis on devait être capable de soulever le bateau par ces points de fixation là.

18 jan. 2019
1

il y a eu une évolution suite à ces retours d'expérience et maintenant il est préconisé de faire un ourlet sur le bord d'ouverture de chaque cône

18 jan. 2019
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La probabilité de me retrouver à regretter de ne pas avoir de trainards (de Jordan ou autres) est bien trop faible et je préfère investir dans la prévoyance, celle qui me permet de ne pas me trouver en telle situation (je ne suis pas pro, je n'ai pas de contrainte temporelles...) : formation météo, routeur en grande traversée.

Probabilité bien moins forte en tous cas que celle de me retrouver à devoir écoper 5 à 15 m3 par heure suite à une avarie, à assurer jusqu'au retour dans un port...

Combien parmi ceux qui s'équipent de tels trainards ont réfléchi à cette éventualité, et quels ont été leur choix ?

18 jan. 2019
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Il est certain que prévoir ou frapper les haussières ou traînard est obligatoire.

Il me semble que la base du mât en point de départ , deux points de fixation très a l’arriere bâbord et tribord très renforcés sur lesquels on peut installer de grosses poulies selon l’usage pourrait être une solution afin d’eviter Le ragage qui ne manquera pas avec les forces en jeux.

Mais tout doit être tellement solide que ça demande réflexion.

Mon manque d’experience du gros temps ne m’aide pas...mais bon je suis certain qu’il faut surdimensionner.

Il ne faudrait pas qu’une cadene renforcée s’arrache et rajoute un problème de prise d’eau à la situation déjà périlleuse.

C’est donc loin d’etre simple a réaliser, encore plus pour l’avant si on souhaite utiliser une ancre parachute en mode survie.. mais c’est extrême si on en est là.....

Éviter le ragage me semble donc une des priorités.

Bref dur de prévoir des situations inconnues...qui le resteront j’espere.

Mais j’y réfléchi pour le prochain bateau, dès que j’aurais une place.....

18 jan. 2019
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ben, les taquets pardi !
s'ils sont bien ou plus que bien dimensionnés d'origine

je ne comprends pas pourquoi les mettre en avant et surtout prendre des risques avec les cadenes et le mat !!!!!!!!

18 jan. 201916 juin 2020
0

@jeanlittlewing,
voici ce que les auteurs du site Morgan's Cloud disent au sujet des fixations du trainard de Jordan et pourquoi les taquets ne sont pas la meilleure soution (désolé en Anlgais)

"When setting up to use our new Jordan Series Drogue, the first issue we examined was attachment points for the bridle. Although we have massive stern cleats and fairleads, we opted to fabricate and build two dedicated chainplates for the following reasons:

Any rope that passes over a fairlead is potentially vulnerable to chafe no matter how well rounded that fairlead is. (It is amazing how often we have read accounts of heavy weather deployment of sea anchors and drogues that end with a broken warp due to chafe.)
We don’t want to be messing around with chafe gear and be trying to “refresh the nip” by adjusting bridles under heavy load in storm conditions.
We want to be able to set up our Jordan Series Drogue system before we go to sea and leave it that way without having to remove it to free a cleat for something else.
We want to get the bridle legs as far out on the corners of the boat as possible, which should make her yaw less. Also, this positioning has the added benefit of keeping the bridle legs away from the self-steering gear.

Before we leave the subject of chafe and loads, it is worth noting that most of the examples on Jordan’s web site discuss quite small boats. In our opinion, the owners of boats displacing 30,000 lb (13,600 kg) and up (MC displaces 52,000 lb (23,500 kg) fully loaded) need to spend a lot more time and effort in this area.

For example, when we test deployed our Jordan Series Drogue on a flat calm day while motoring at just 1200 rpm, the load was in excess of 3000 lb (1360 kg) (estimated in relationship to known loads on our primary winches).

Think about that and then envision Morgan’s Cloud on the top of a 50’ (15 m) breaking wave and starting down the front—now there is a terrifying picture. It is not at all inconceivable to us that, as the drogue takes the strain of stopping the boat from surfing, the load would go to ten times that of our test.

After some calculation, we ended up having two stainless steel chainplates 27” (68 cm) long by 2.75” (7 cm) wide fabricated from ½” (13 mm) stock. We fastened the chainplates to our toe rails with seven 7/16” (11 mm) stainless steel bolts."

18 jan. 201918 jan. 2019
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pas de soucis avec l'anglais, son bateau est une école de voile et pèse

22 tonnes réservoirs vide !!!, 56 pieds

www.morganscloud.com[...]-cloud/

il dit bien que ce serait different avec un bateau léger

18 jan. 2019
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parce que tu as un vieux bateau solide, fait ça sur un bateau moderne de croisière conçu pour sortir xjours par an et échantillonné à l'économie, amha, surprises à la clé

18 jan. 2019
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en ce qui concerne mon bateau je ne vois comment ça pourrait arracher les taquets !!!

23 jan. 2019
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Il disent qu'utiliser les taquets arrières posent problème à cause du ragage dans les chaumards. Ce n'est pas du tout une question de résistance ou de positionnement.

23 jan. 2019
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Logique de ne pas utiliser les chaumards qui servent pour de amarres qui viennent selon un angle. Juste direct a partir du taquet

18 jan. 2019
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Cela peut etre en arri?re des cadénes. Deux inserts maousses ; deux poulies ou systéme qui peut coulisser pour regler par renoi au cockpit, la position de la grosse aussiére de fin de boucle. Amarrage réalisé plus prés du cg et de la grande largeur pour plus d'effet, ou moins d'effort pour un même resultat.
Aprés je suis pas expert,et n'invente rien . Cela reprend des expériences décrites qui me semblent bien .

18 jan. 2019
1

bonjour à tous.
Notre expérience des trainards est celle ci.
vent force 9 puis 10 durant trente heures.
mer confuse mais de dix à douze metres.
voilier à sec de toile en survitesse dans les descentes.
avec trainards ( haussières longue) vitesse entre 9 et 10 kts en permanence. et tres facile à contrôler.
so 43 de 2002.

18 jan. 2019
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j oublies de dire que si on a ralenti et stabilisé le voilier par ce moyen c est car celà était indispensable.

18 jan. 201916 juin 2020
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Pour jlw fixations prévues a bord de 'Jaba', Contest 25 du Jester.

18 jan. 2019
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merci !!

18 jan. 2019
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un article sur des cas d'utilisations de JSD (Jordan' Series Drogue) très intéressant.
www.yachtingworld.com[...]e-63180
en anglais, par contre, mais assez édifiant.

egalement (toujours en anglais) le document d'étude technique sur les "Drogue" fait par les US coast guards
www.jordanseriesdrogue.com[...]ort.pdf

18 jan. 201918 jan. 2019
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Autre exemple d'utilisation d'une Jordan drogue: un Najad 49 rencontré à Horta en 2017, il participait à la Transat anglaise et a pris la grosse tempête qui a décimé la flotte (j'ai failli prendre la même mais j'ai reussi à arriver quelques avant, en tout cas en beaucoup moins puissant). J'ai sympathisé avec le skipper Keith et aidé à remettre un peu son bateau en ordre, on a dû couper le génois au couteau pour l'affaler. Il est rentré à la voile à Faial, le SAR portugais a effectué de mémoire quatre sauvetages aériens dans la même journée.
Entre autre, il a dit avoir utilisé la JSD, puis il a perdu un morceau arrière, ce qu'il a récupéré avait tous les cônes détruits (c'est un deuxième cas, jsd commerciale, un autre cas par rapport à la photo que j'ai mise plus bas).

D'autres photos là
sybrancaleone.blogspot.com[...]ta.html
En bref: bateau au départ immaculé, le câble de l'antenne satellite s'est cassé et a mis "live" (le positif en contact) toutes les ferrures, d'où les coulures de rouille (!). Anémo marquait 70noeuds, puis emporté; feu de pont emporté, les deux reflecteurs radar emportés (on voit les quatre bouchons noirs restés sur les haubans), pales de éolienne emportées, trois sections du profil gv enrouleur emportées.
.
Après la tempête, il est rentré avec trinquette et gv de cape (moteur cramé), pris en remorque dans les derniers 100m pour arriver au ponton, visite des affmar qui lui communiquent l'interdiction de partir avant avoir remis le bateau en ordre, en bon britannique : "j'ai fait xcent milles à la voile avec le bateau en ces conditions, comment peuvent ils dire que je ne peux pas naviguer"

18 jan. 2019
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Ouais ben là 'est du concret... ça rigole pô.

18 jan. 2019
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Comme il n'y a pas deux mille vendeurs commerciaux de JSD (probablement même pas deux), on peut faire l'hypothèse que celles disponibles dans le commerce ne soient pas tout à fait adaptées.

18 jan. 2019
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Je pense avoir une explication au fait qu'il y ait des partisans des trainards ou des gens opposés : vous savez tous qu'au portant le sillage du bateau a tendance à faire des S, bien plus qu'au près. Tout l'art pour un barreur est d'essayer d'avoir un sillage droit, car cela n'allonge pas le parcours mais surtout cela demande beaucoup moins d'efforts à la barre.
Ceux qui sont partisans des traînards le sont car ils ont plus de difficultés à garder leur sillage droit et doivent donc se cramponner à leur barre, ce qui les épuisent. Ils ont dès lors tendance à chercher de l'aide dans toute sorte d'artifices.
Ceux qui arrivent à maintenir leur sillage droit (ou si vous voulez ceux qui sont dans le secret des dieux) n'éprouvent pas cette nécessité.
Bon dieu je sens que je vais encore me faire allumer !

18 jan. 201918 jan. 2019
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Skip Novak fait partie des anti trainards

www.pelagic.co.uk[...]cvs.asp

Managing Director and Expedition Leader for Special Projects

Skip Novak

Skip Novak was born in 1952. He is best known for his participation in four Whitbread Round the World Yacht Races since 1977. In that year at the age of 25 he navigated the British Cutter Kings Legend to 2nd place.

Skippering the Independent Endeavour in 1979, he won the Parmelia Race from Plymouth to Freemantle Australia.

He skippered Simon Le Bon's Drum in the 1985/86 Whitbread Race coming 3rd. He wrote a book entitled "One Watch at a Time" about this experience and it was published simultaneously in England (David and Charles) and in America (W. W. Norton).

In 1989 he was project manager and skipper of the Fazisi, the first Soviet entry in the Whitbread Race, and he chronicled this watershed event in his book "Fazisi - The Joint Venture" which was shortlisted for the William Hill Sports Book of the Year Award in Britain.

Wishing to combine his mountaineering skills (New Zealand and the Alps, expeditions to East Africa, Sikkim, Nepal, Patagonia, South Georgia and Antarctica) with sailing he built the expedition yacht Pelagic in Southampton in 1987 and has since spent every season since in Antarctic waters, many of which were leading combined climbing and filming projects based from his two vessels.

He is frequently asked to comment on high latitude adventuring and ocean sailing by radio, TV and print media and is a regular contributor to many sailing magazines worldwide, including several stints as a columnist for the Daily Telegraph in London. He currently has a monthly column for Yachting World magazine.

Briefly returning to grand prix ocean racing on large multi-hulls, in 1997 he navigated the French catamaran Explorer to a sailing record in the Transpac Race from Los Angeles to Honolulu. In 1998 he co-skippered Explorer with Bruno Peyron breaking the sailing record from Yokohama to San Francisco. In January to March 2001 he co-skippered the 33 meter French catamaran Innovation Explorer to a second place in the millennium non-stop, no limits circumnavigation The Race.

In 2002/2003 Skip project managed the construction of his new Pelagic Australis, a 23 meter purpose built expedition vessel for high latitude sailing in order to augment the charter operations of the original Pelagic. Launched in September of 2003 she is the flag ship for Pelagic Expeditions.

In March 2015 Skip was awarded the prestigious Blue Water Medal from the Cruising Club of America for his life time of voyaging to high latitudes and, in January of 2016, the Royal Cruising Club in the UK awarded Skip the prestigious Tilman Medal (Bill Tilman, famous mountaineer and exploratory yachtsman) for his lifetime of leading sailing to climb expeditions in high latitudes.

Skip sits on the Panel of Experts that vets expeditions to South Georgia on behalf of the South Georgia government. He also served on the Executive Committee of IAATO (International Association of Antarctic Tour Operators) from 2012 to 2017.

18 jan. 2019
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Merci pour la lecture de l article , j avais juste lu dans l intro qu il etait plutot contre

19 jan. 201919 jan. 2019
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Oui l'avis de Skip Novak est nuancé, il n'emploie pas de trainards (de Jordan ou autre) car son bateau relativement lourd tient bien la cape. Il pense que le cauchemard de la mise à l'eau et de la recuperation du trainard fait courir trop de risque à son équipage. Par contre il indique que sur des bateaux à déplacement plus léger, le trainard pourrait avoir son utilité.

18 jan. 2019
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ça c'est en quelque sorte la "bio" mais qui n'évoque pas son avis sur le sujet. Il me semble que l'avis de Skip Novak est néanmoins nuancé, a la lecture de l'article suivant :
www.yachtingworld.com[...]ues-256

son point de vue ne parait pas "anti" totalement mais met la nuance sur le type ( la taille et le déplacement ) du bateau

18 jan. 2019
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Sur cette vidéo on voit un gars parler des jordan (en anglais) à 3'50.


Il explique un peu comment il a pensé la chose ainsi que l'amarrage. (j'ai eu l'occasion de rencontrer ce gars, c'est lui qui m'à parlé de cette vidéo.

18 jan. 2019
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Entre la GGR et ici, nos amis expulsés du brexit, mais demeurant anglophone, vont se croire chez eux ici!!

18 jan. 201918 jan. 2019
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De ce que je comprend de l'école de pensée qui justifie l'utilisation de JSD:
- Ralentir le bateau pour éviter que lorsqu'il part au surf sur une vague il rattrape la vague en avant, enfourne, et possiblement sancisse,
- Gain de stabilité de route: quand une vague rattrape le bateau, l'action hydrodynamique sur le safran s'inverse car momentanément, les filets d'eau circullent dans l'autre sens autour du safran (bonjour la confusion du barreur),
- Ralentir le bateau pour que les impacts des vagues sur la coque se fasse à une vitesse relative plus faible: si un bateau surf à 12nds et frappe une vague, l'impact est bien plus fort que si il est ralenti à 2-3 nds,
- Autre chose ?

Brr, ca fait froid dans le dos quand même.

18 jan. 2019
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Pour répondre à ta question Emouchet il faudrauit lire l'étude technique faite par les US coast guards ( dont j'ai donné le lien plus haut) mais elle est à la fois en anglais et très technique, donc ça ne facilite pas sa lecture, mais il me semble qu'il y a un élément bien spécifique au JSD parmi les différentes variantes de "Drogue" (=trainard) c'est le S de JSD pour "Series"

Le fait qu'il y ait une centaine de petits cones répartis (en série) sur une ligne de 50m environ, elle-même placée derrière une ligne sans cone de 20 à 30m, et lestée à l'arrière pour que les cones restent dans l'eau, a la particularité d'apporter un amortissement du freinage, évitant les a-coups d'un système "simple parachute", et c'est ceci qui en fait la particularité.
Jordan était un ingénieur en aéronautique, donc plutôt forgé aux calculs qu'aux approximations.

Je n'en fais pas le promoteur, du tout du tout, j'essaie juste ici d'apporter ma petite contribution avec ma compréhension de lecture de ce que j'ai pu en lire à différents endroits, témoignages compris.
Et il est vrai que ce JSD est très très anglo-saxon, et très très peu français ... c'est ainsi comme il y a des écoles en bien d'autres domaines

Pour ma part, j'ai un JSD à bord, avec 75 cônes répartis sur un bout de 50m , je n'en n'ai jamais fait utilisation et n'en ai aucune envie, et je ferai tout pour l'éviter, étant solo, en grande traversée je n'hésite pas prendre un routeur pro ( transat retour par exemple).
Mais on n'est jamais à l'abri de rien en la matière.

18 jan. 2019
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Donc l'école de pensée qui justifie l'utilisation du JSD s'imagine que :
- Un quillard avec son plein d'eau, de gasoil, de bouffe etc etc va rattraper la vague devant lui dans du gros temps (et que les vagues vont dès lors très vite)
-Gain de stabilité : ce que je disais dans mon précédent message, il y a des barreurs qui font des S et d'autres qui vont bien droit.
-Ralentir le bateau pour ne pas qu'il fonce trop vite dans la vague devant lui : complètement débile, c'est plutôt la vague qui arrive derrière lui qui va l'emmerder.

Brr, çà fait froid dans le dos de voir pareille école de pensée quand-même.

18 jan. 2019
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@ loupeis
Je n'ai jamais dit qu'il ne fallait pas lofer ou abattre, ce qu'il faut c'est avoir un sillage le plus droit possible.
S'il n'y a que les partisans des traînards qui peuvent poster sur ce fil ils n'évolueront jamais, donc c'est mieux que je reste sur ce fil puisque j'argumente.

18 jan. 2019
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typhoon peut etre qu' ouvrir un fil sur la conduite à tenir dans le mauvais temps serait judicieux. Tu as l'air motivé.
Par exemple ta position quant aux 'autres qui vont bien droit' cela me semble la meilleure maniére de se faire avaler par la vague arrivante, si tu veux pas loffer un peu en fin de surf pour relancer. Étant entendu qu 'une fois que c'est parti au surf il n'y a qu a suivre la route c'est pas le plus compliqué. Par exemple.

18 jan. 2019
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Il n'est pas question de te demander de ne pas rester; je suis comme toi un contributeur lambda.
Simplement proposer une option

18 jan. 2019
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@emouchet, de mon experience j ai l impression inverse de ce que tu ecris, vitesse egale sécurité, utiliser la deferlante pour surfer, trop ralentir est dangereux, en fin de coup de vent on etait sous toile dans une mer tres dangereuse, ils ont attendu que je prenne mon quart pour enlever la manille qui bloquait l enrouleur et ca craignait, quelques tours déroulés et hop que du bonheur

18 jan. 2019
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Dans ce cas, Don nomad, on retrouve un peu cela dans le largage d'un mouillage, les maillons étant des petits cônes, avec l'avantage d'être indestructible :mdr:, au vu des problèmes de couture et tissu.
Pour la photo à Horta, certes c'est impressionnant, mais comme on connait pas l'état du bateau avant (et encore moins son gse), et dans tous les coups de vent à terre, on constate les mêmes dégâts.

18 jan. 2019
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pour répondre à la question du fil de Conrade; mettez vous votre régulateur ou pilote en fonction a sec de toile avec des trainards.
Pour la JSD c est non, on bloque la barre et la drogue positionne le bateau dos à la vague c est la un de ses interets de pouvoir laisser faire le bateau seul pour te reposer. quand à la capacité de garder un sillage droit en barrant c est de l utopie (et cela ne sert a rien) avec plus de 45nds et moins d ailleurs car tu tentes d'adapter a chaque vague et barrer plus d''une heure est une vraie souffrance.
Oui un bateau chargé un max, part au surf et peu planter jusqu au mat et la seconde vague le retourner, alors oui il est important de ralentir son bateau certaine fois, et dans ce cas là, quand on est a sec de toile par quel moyen ???....si ce n est part des trainards.....
subir 45h de force 10 à 11 avec gv au bas ris et génois enroulé........ c est que ton bateau n avance pas car sinon t es déjà sur une cote en mediterranée.( humour) et effectivement t as pas besoin de trainard

18 jan. 2019
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Bonsoir azzura on bloque le barre et la drogue positionne le bateau.
Je découvre avec intérêt, fort different d' un trainard . L' aurais tu expérimenté.
On garde un torchon, on attache la barre, et la drogue pilote, regule, de loin ?
Que faiit on du régulateur dans cette configuration.

18 jan. 2019
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non je ne l ai pas utilisée et je n y tiens pas mais j en ai une a bord que j ai fabriqué de 120 cones regarde cette video tu verra un essai de JSD

18 jan. 2019
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erreur la barre est libre

18 jan. 2019
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@ azzura
Quand vous dites planter jusqu'au mât parlez vous par expérience ou vous basez vous sur des récits ?
Parce que les embruns crées par la vitesse n'ont jamais planté mon bateau. Je faisais des quarts de deux heures et je n'ai jamais souffert à la barre, même au cours de la deuxième nuit quand la mer était devenue monstrueuse avec chaque vague qui déferlait et malgré le fait que le proprio n'a plus osé prendre son quart. Le moment de danger a été quand le vent s'est calmé car les vagues continuaient à déferler, mais plus avec la même énergie, un petit peu comme si elles s'esclaffaient dans un dernier sursaut d'énergie pour essayer de me narguer. Et là est la difficulté car il faut renvoyer de la toile car à ce moment là je devais sans cesse changer de mains pour barrer et pour finir par barrer avec les deux mains( c'était une barre franche assez longue avec un gouvernail compensé). C'EST LE MOMENT CRITIQUE ! Il faut se dire que l'électronique ne marchait plus ,je n'avais aucune idée de la vitesse du vent. C'est le fait que j'avais de plus en plus de peine à tenir la barre qui m'a fait rendre compte que le vent était tombé. Il faut un certain temps pour que la mer se calme.
Si on ne se base que sur l'état de la mer on a une information faussée.

18 jan. 2019
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Comme quoi on peut barrer droit comme personne, et pas sentir le vent dans la capuche. ;-)

18 jan. 2019
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La mer, elle, suit son cours.Rien de nouveau.

19 jan. 201919 jan. 2019
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Sup typhoon "Quand vous dites planter jusqu'au mât parlez vous par expérience ou vous basez vous sur des récits ?"

Consulte donc les récits dont j'ai donné les liens précédemment.

"une vague plus abrupte et plus haute que les autres nous emmène dans un surf terrible ( je pense à environ 15 nœuds). Nous la prenons bien en ligne, sans problème apparent; mais lorsque nous arrivons dans le bas de la pente, nous enfournons dans le creux et nous voyons avec stupeur l’avant du bateau disparaître et l’eau venir jusqu’à nous.

Je m’envole, j’avale de l’eau quelques secondes, je m’envole de nouveau et atterris dans le cockpit plein d’eau. "

Même situation pour l'autre cas relaté.

"Nous nous employons d’abord à remettre le bateau en ligne puis essayons de réaliser. Nous avons sanci,"

19 jan. 2019
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Suptyph : Et non, lis bien le récit qui est trés précis et circonstancié.

Cela dit il est exact qu'il faut garder suffisamment de vitesse et que c'est parfois, à la fin d'un coup de vent quand le vent a molli que de gros voiliers se sont fait bousculé.

19 jan. 2019
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Je pense que tu es dans l'erreur quand tu écris :

"lorsque le bateau arrive dans la vague après un surf il doit l'escalader "

En gardant de la toile, ce n'est pas à 15 nds qu'auraient été les voiliers de mes récits mais à 20 voire plus. Le choc "dans le talus" n'en aurait été que plus grand

19 jan. 2019
4

les vitesses des molecules d'eau dans une vague elles sont inversé entre la crete et le creux . donc en descendant elles poussent le bateau puis tout a coup dans le fond elle freinent le bateau elles s'appose à son avancement ..dont ce risque de sancir

19 jan. 2019
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@ Blacknav
Si vous avez mis les barres de flèche dans l'eau ne serait ce pas parce que le bateau est parti au lof ?

19 jan. 2019
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vieille video, toujours "sympa" les courses :-)

21 jan. 2019
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Sup Tyhoon: Etonnant, l'entraîneur de Port la Forêt qui a filmé ces images n'a pas les mêmes conclusions que toi !

Lui, précise qu'il y a eu un tranfert de masse lié aux ballasts et que le Figaro était trop abattu...

Quand à moi, je ne valide pas tes observations concernant le réglage de la GV. Bien au contraire.

21 jan. 2019
19 jan. 2019
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oui, et alors ?
je partageais mon expérience pour indiquer simplement qu'il est possible de planter le bateau en rattrapant une vague après un surf.

19 jan. 2019
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@viking35
Le Mumm 30 est tout de même un plan Bruce Farr !

19 jan. 2019
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amha, tu n'as pas été dans des vents supérieurs à 50 kt. Même sans voile, avec le fardage d'un bateau, il avance à plus de 10 kt si c'est un 45 ou 50 pieds.......

19 jan. 2019
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@ viking35
Un surf terrible à environ 15 nœuds alors que les vagues font plus de 15 nœuds. C'est donc la vague qui est arrivé par derrière qui a fait sancir le bateau. Pourquoi ? Parce que le bateau a été déventé par une vague énorme. C'est pour cela que je dis qu'il faut garder de la toile et de la toile creuse pour garder de la vitesse et de la puissance.

19 jan. 2019
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@viking35
Je n'ai malheureusement pas le récit sous la main.
Une autre raison qui me pousse à dire qu'il faut garder de la toile c'est que lorsque le bateau arrive dans la vague après un surf il doit l'escalader ; or celle ci a une pente et une hauteur bien plus prononcées qu'en temps normal. Pour cela il faut de l'énergie, donc des chevaux.

19 jan. 2019
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@ viking35
Je disais cela dans la perspective où l'on va plus vite que les vagues. Je n'ai encore jamais navigué sur un tel bateau, c'est pour çà que je l'avais écrit comme hypothèse.
Mais de toute façon il faut garder de la vitesse pour que l'écart de vitesse entre la vague ratrappante et le bateau soit la plus petite possible.

19 jan. 2019
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C'est cela. il y a un différentiel genre plus 6 kt ou - 6 kt...... Quand tu vas à 12 ou 13 kt et que tu passes à 18 ou 19 kt en descente...........

19 jan. 2019
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Je confirme, ça m'ait également arrivé.
Coup de mistral, des creux pas énormes, genre 3 mètres, en régate, sous spi ou GV seule, je ne me souviens plus, dans 25 noeuds, en Mumm30. Tout l'équipage était amassé derrière le barreur. On surfait de vagues en vagues, et puis plusieurs fois l'eau est monté sur le bateau.
Une fois l'eau est montée au moins jusqu'au mât, et le bateau s'est couché, barres de flèche dans l'eau.
La régate.... bon, on a quand même surfé à 21,7 noeuds !

19 jan. 2019
1

Quand l'avant du bateau est dans l'eau jusqu'au mat, puis que le bateau se couche, je ne suis pas sûr que la notion de partir au lof veuille encore dire quelque chose...

19 jan. 2019
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Régater en Mumm 30 avec 25 nds de vent n'est pas du tout exceptionnel et n'a rien à voir avec subir une tempête qui nécessite des traînards.
Par ailleurs, le Mumm 30 surfait à plus de 22 nds.

19 jan. 2019
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Vidéo enrichissante. Et il y en a qui me critiquent parce que j'aurais été surtoilé dans du 10 à 11 Bft avec deux ris et génois partiellement enroulé !
Dans le cas présent c'est le haut du spi (très creux) qui a fait sensir le bateau, aidé par la vague arrivant par l'arrière qui a soulevé la poupe du navire ce qui a projeté le plan de voilure encore plus en avant. (il faut s'imaginer la force résultante pointant perpendiculairement au mât). La grand-voile n'était d'aucune utilité car beaucoup trop plate. La bordure était trop bordée ce qui est une aberration (outre le fait de ne pas l'avoir arisée). Le hale-bas de GV était trop bordé, ce qui a eu comme effet d'aplatir la voile inutilement et qu'une fois parti au lof ils n'ont pas réussi à ramener le bateau sur ses rails, avec comme conséquence la déchirure du spi.
Cà fait quand même beaucoup de conneries, je me demande s'ils ne l'ont pas fait exprès !

21 jan. 2019
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"Quand à moi, je ne valide pas tes observations concernant le réglage de la GV. Bien au contraire."
:pouce: :pouce: :pouce:

21 jan. 2019
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Le mieux est de faire l'essai en mer. Au portant creusez votre GV en choquant la bordure (via la bosse d'empointure) et la chute (via le hâle bas) et vous verrez que votre bateau est beaucoup plus manoeuvrant et gagnera en vitesse. Le Gps pourra vous le confirmer.
En cas de départ au lof le bateau reprendra son cap initial bien plus facilement.
Ceci pour une GV en Dacron, p-e que pour une GV en millar-kevlar il vaut mieux moins la creuser (désolé je n'ai pas d'expérience de ces voiles dans cette matière mais je suis preneur d'info).
Ce qui a fait sensir le bateau c'est le bras de levier très important provoqués par sa hauteur et la superficie du haut du spi très creux.
Cà se voit clairement dans la vidéo.
Le transfert de masse lié aux ballasts aurait fait chavirer le bateau et non pas sensir.

19 jan. 201919 jan. 2019
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Bien sûr, mais le Mumm 30 est un bon exemple de voilier qui est tout sauf marin.

Moins banal, il m'est arrivé de planter en First 35 ( Berret) avec des conditions maniables et peu de mer.

19 jan. 2019
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@ Blacknav
Mon message précédent n'était pas une critique.
Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi les surfeurs de vagues énormes ne se plantent pas à chaque coup dans la vague devant eux et ne censissent pas. Une planche n'est pourtant pas une coque à déplacement.

18 jan. 201918 jan. 2019
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@azzura:
Dans la video, the commentaire dit que le "Wheel latched" a 0:55

La barre est ammarée. On le vois d'ailleur dans la video, la barre est entravée avec un bout.

18 jan. 201918 jan. 2019
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Ok merci azzura , intéressant de se pencher sur ces systémes.

19 jan. 2019
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J'ai regardé la vidéo, le gars dit : 30 to 35 knots of wind and gust (rafales) to 45 to 50 knots.
Je n'entends aucun hurlement du vent sur le haubanage.
Perso avec des conditions comme çà j'aurais envoyé de la toile, en évitant le plein vent arrière tout de même. Il n'est pas interdit de naviguer à 165-170° du vent sous p.ex GV arisée et éventuellement sécurisée par un frein de bôme.
L'avantage est que le vent apparent diminue et qu'il y a moins de sensation de froid car le gars s'en plaint ( it's freezing !). Il est près des Iles Shetland si j'ai bien compris.
Il dit aussi à la fin que si il avait eu ces conditions de face il aurait mouillé une ancre flottante.

19 jan. 2019
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ce serait vraiment intéressant d'avoir l'avis de VDH sur son plantage dans le pacifique sud : vu son expérience son avis serait tres credible

19 jan. 2019
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Vouloir comparer les réaction d'un voilier en acier, d'un half tonner, un catamaran, ou d'un voilier lambda de 40 pieds n'a guère de sens.

19 jan. 2019
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@ viking35
Vous avez mille fois raisons, mais dans tout les cas il faut bien régler ses voiles et garder de la puissance et de lavitesse. Un catamaran p.ex pourra (et devra) naviguer avec beaucoup moins de toile.

19 jan. 2019
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Enfin une phrase de bon sens.

19 jan. 201916 juin 2020
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j'ai mis 2 cadènes de 40 par 10 avec 6 M8 et contre plaques à l'intérieur.

19 jan. 2019
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Je crois que mettre en fuite avec la toile du temps est une bonne solution .
Mais quand vous êtes en solo ou mort de fatigue les traînards seront bien utiles .
Je crois qu'il avoir beaucoup d’humilité face au mauvais temps et éviter les propos péremptoire .
La solution miracle amha n'existe pas .

19 jan. 2019
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La solution doit être adaptée au voilier concerné et à la position.

Avec un traînard, il faut avoir de l'eau à courir.

Mais la cape est aussi possible sur un petit voilier :
karibario.blogspot.com[...]ac.html

19 jan. 2019
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mon ami, quand tu es en fuite, même sans voile (je parle de 50 kt et au delà), ça avance bien......

19 jan. 2019
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POUR LES SPECIALISTES des traînards de Jordan.

Vous le savez tous, il est important de pouvoir moduler la vitesse en fonction de l'état de la mer. Même sous voile réduite, on ne navigue pas à la même vitesse avec 55 noeuds de vent qu'avec 40.

Si le trainard réduit la vitesse correctement avec 55 noeuds, il l'a réduirait trop quand le vent "tombers" à 40 noeuds. Alors que la mer restera la même et deviendra donc plus dangereuse.

COMMENT FAITES VOUS pour avoir moins de pression sur le frein?

Aprés avoir gréez l’ancre du mouillage léger, une Brittany de 8 kg....

ils nous font passer l’ancre puis l’aussière et nous filons le tout de façon que l’ancre soit tirée également par les deux bouts. Le bateau devient plus stable sur sa route et nous marchons à 5 nœuds de moyenne. Nous surfons encore, mais nous nous arrêtons avant le bas de la vague. Le bon comportement du bateau et la vitesse excessive nous poussent à augmenter les traînards.

Nous demandons alors la grosse ancre, une Brittany de 12 kg, et Olivier l’installe sur les deux aussières d’amarrage tournées sur les mêmes taquets.

Nous ralentissons à 3.7 nœuds de moyenne et prenons beaucoup mieux les vagues. Les déferlantes ne sont pas plus dangereuses qu’elles l’étaient, ce que je craignais au début."

karibario.blogspot.com[...]er.html

19 jan. 2019
0

Pour 2018, chiffre SNCM :

La très grande majorité des interventions des Sauveteurs Embarqués sont réalisées par mer inférieure ou
égale à 4 (Echelle de Douglas). On notera que les types de mers auxquels sont confrontés les Sauveteurs
sont indépendants du moyen qu’ils utilisent (CTT, V1, V2, VL/SR) :
? 13 % des interventions par mer inférieure ou égale à 1 ;
? 48 % par mer inférieure ou égale à 2 ;
? 79 % par mer inférieure ou égale à 3 ;
? 97 %par mer inférieure ou égale à 4.

19 jan. 2019
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"POUR LES SPECIALISTES des traînards de Jordan. "

Je crois aussi qu'un cordage approprié avec une ancre peu facilement remplacer les traînards de Jordan .

19 jan. 2019
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c est fort possible, encore faut il avoir prévu à bord les 100m de bout conséquent et les attaches. l important est de réfléchir et de prévenir si l on doit courir sous des lattitudes ou le risque dépressionnaire est élevé.
bien que ce ne soit pas l objet du fil la JSD a d autres usages

23 jan. 2019
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Non.

19 jan. 2019
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au bout d une JSD il y a un poids ( pour ma part c est 7m de chaine de 8mm soit 10kg) . je ne l ai jamais utilisé et je ne le souhaite pas , mais je suis d accord avec toi qu il faille surement ajuster la vitesse et pour cela envoyer un peu de toile dans l axe sur l avant .

19 jan. 2019
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Et quelle longueur d'aussière tu as prévu?

19 jan. 2019
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moi, sur mon voilier, j'ai une patte d'oie qui fait dans les 15 mètres, puis puis une amarre de 30 mètres et enfin l'amarre avec les cônes soit 90 mètres.

19 jan. 2019
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je ne peux pas régler la longueur. je considère que plus de 100 mètres, ça devrait le faire. j'ai mis une photo pour les pattes en inox. mon bateau me permettait de faire 6 trous en quinconce avec une contre plaque à l'intérieur. ensuite, j'ai des manilles qui supportent plus de 10 tonnes, puis la patte d'oie et du gainage de tuyau autour de l'amarre pour éviter la ragage. Après la patte d'oie, j'ai une amarre de 22, puis une autre de 22 avec les cônes et enfin une chaîne de poids à peu près 10 kg.

19 jan. 201919 jan. 2019
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@ force 10 As tu mis au point un principe de mise a l'eau , de remise à bord et de réglage de la longueur éventuellement?
As tu boulonner des pattes inox et en générale peux tu nous expliquer ton montage ?
Voir poster des photos .

19 jan. 2019
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Il serait intéressant de trouver un système fiable pour mettre en place et reprendre en partie ou complètement le traînard (je ne parle pas ici de Jordan) .
Je retiens les deux pattes en inox de chaque côté de la poupe .

19 jan. 201919 jan. 2019
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Et comment "remonte" t-on une JSD lorsque le vent mollit mais que le voilier continue à avancer normalement alors que tu as renvoyé de la toile sur l'avant et que la mer est toujours grosse ?

19 jan. 2019
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Bonjour Viking,

pour remonter une JSD, il y a peut-être la possibilité de se mettre à la cape le temps d' effectuer la manœuvre sans trop d' effort?

Je ne l' ai évidemment jamais fais, mais je pense que c' est ce que j' essaierai.

Concernant mes expériences de navigation au portant "dans des conditions où il n' aurait pas fallu être en mer", j' ai passé le Cap Mayor en Janvier 84 de nuit en Corvette, en étant hyper surtoilé vent arrière (en solo sans pilote), m' étant fais surprendre par la montée très rapide du vent et de la mer, je ne pouvais plus lâcher la barre pour réduire, et naviguais avec le foc bordé plat sous le vent de la GV (2 ris), le bateau partais dans des surfs pas possible, speedo bloqué à 12 nds, tout en étant pas trop trop dure à barrer, et ma plus grande peur depuis que je navigue jusqu' à aujourd'hui a été quand le bateau a enfourné jusqu' au rouf dans la vague qui le précédait, l' arrière levé à un angle impressionnant.
Le lendemain, le sémaphore du cap Mayor avait relevé f9 au moment de mon passage.

Pour ce qui est de la vitesse au portant dans la grosse mer, je crois comme Super typhon et Jeanlittlewing qu' il faut en avoir, mais à condition d' avoir un bateau ayant une excellente stabilité de route (ce qui n' est malheureusement pas le cas de tous!!!) et avoir suffisamment d' eau à courir pour ne pas se mettre en danger, et si toutes ces conditions ne sont pas réunies, c' est là que je vois une utilité aux traînards, et je crois aussi que quelque soit le bateau, il peut toujours y avoir un moment ou l' utilisation de traînard peut devenir indispensable.

Autre expérience de très gros temps au portant en petit bateau surchargé:
pendant ma traversée retour Groenland-Bretagne en solo sur mon Armagnac, j' ai pris la queue de cyclone qui avait ravagé la Bretagne en Septembre 93, le bateau était plein vent arrière au planing, sous 4 ris et tourmentin, barré par le Navik pendant plus de 6 heures jusqu' à ce que l' axe vertical du pendulum casse, mettant le bateau en travers, barres de flèches dans l' eau.

Durant ce coup de baston, c' est la seule fois où le bateau est "parti au tapis".

Je n' avais pas d' anémo et les capteurs de loch ayant cassé dans le premier champ de glace rencontré au Groenland, je ne connaissais pas exactement la vitesse dans les phases de planing, mais je pense sincèrement qu' elle était largement supérieure à 15 nds.

Je précise que je me sentais en parfaite sécurité sur ce bateau bien préparé (qui aurait pu se retourner sans prendre la moindre goutte d' eau), au gréement modifié et renforcé, PARCE QUE J'AVAIS DE L'EAU A COURIR, mais si c' était arrivé juste avant l' atterrissage sur la Bretagne, çà aurait été la catastrophe et j' aurais bien été obligé d' installer des traînards.

Gorlann

19 jan. 2019
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Tres bonne contribution merci !
Pour les 3 bateaux de la Ggr retournés et ou sancis comme des crepes les conditions etaisnt clairement apocalyptiques, des bons moments pour etre croyant !

Vdh qui est plutot sans trainards a eu du tres tres lourd et a presque chaviré

Je n en tirerai pas une conclusion, tant le skipper indien que susie goodall ont devrit des mers croisées de folie

Je suis aussi plutot decus par ces bateaux garantis je peux tout prendre, au fonds joshua et suhaili ont du prendre du lourd aussi sans sancir ni chavirer

On dit aussi que le Ggr est parti trop tot des sables mettant les skippers trop tot en saison

19 jan. 2019
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je pense qu il faut attendre que la mer soit moins dangereuse pour de nouveau pouvoir ralentir , et utiliser le winch d écoute. je n ai pas l experience , mais je reconnais que ca ne doit pas etre facile mais un trainard avec une acre de 12kg non plus..
.pour steph83 de mémoire plus a ou moins 95m de double tresse de 14mm et deux brides pris sur la poupe de 7m

19 jan. 2019
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Dans le lien sur le 56 pieds de 22 tonnes en ecole de voile tous temps avec moteur au ralenti a 1200 tours ils ont mesuré une resistance de 1300 kilos

Bons winchs requis pour en remonter un peu ou renvoyer de la toile quand le vent redescend mais reste tres fort

19 jan. 2019
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22 tonnes réservoirs vides 23,5 tonnes réservoirs plein, j avais omis cette precision

En effet ils ne font pas d ecole de voile hauturière mais ont une activité de ventes d articles et de livres de qualité

L information importante etait la resistane enorme de 1300 kilos au dynamometre moteur a 1200 tours

Il me semble aussi que l approche ne doit peut être pas etre la meme pour un 30 pieds et un 56 pieds

19 jan. 2019
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Merci @SV Uhambo, j'ai essayé de copier/coller des articles de Morgan's Cloud mais visiblement des gens sont ici convaincus que tous ces retours sont des co...ies inutiles.
Ils affirment qu'un bout avec une ancre fait aussi bien voir mieux l'affaire ou encore se prennent pour des supers tabarly ou gabart, affirmant qu'il il suffit de barrer en fuite dans du force 10 et qu'il n'y a aucun problème.... mais bien sûr, pourquoi on n'y a pas pensé plus tôt ??

Question aux aux Modos du site : censurer les insultes c'est très bien, mais laisser des post qui peuvent mettre en peril la vie de ceux qui, manquant d'expérience, suivent ces soit disant conseils est-ce bien sérieux ?

Pour info, les dernières personnes que j'ai croisé et qui ont laissé un trainar avec une ancre, et bien devinez quoi ?
Ca c'est tellement bien passé qu'ils ont fait naufrage et perdu un membre de leur famille en atlantique, voilà !
Par contre aucun témoignage de navigateurs ayant utilisé une JSD ayant eu à le regretter. Voilà, désolé pour le coup de gueule, j'arrête ma contrib sur ce fil

19 jan. 2019
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Si vous faites référence aux chiffres donnés sur le site "" le voilier Morgans Cloud déplace en pleine charge 23,5 tonnes et n'est pas un voilier d'école de voile, mais celui d'un couple de navigateurs.
Il y a d'ailleurs sur le site les réponses à toutes les questions posées dans ce fil!

20 jan. 2019
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Et oui pas facile de discuter rationnellement avec les fidèles des saints patrons de la voile française! :acheval:

20 jan. 201920 jan. 2019
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Johann : Tu écris "les dernières personnes que j'ai croisé et qui ont laissé un trainar avec une ancre " Peux tu nous relater précisément leur cas et nous éclairer.

Car, le cas que je relate et connais parfaitement concerne tout de même le cas du SEUL half Tonner qui est rentré dans un port par ses propres moyens lors du Fastnet 1979.

Alors écrire : "laisser des post qui peuvent mettre en peril la vie de ceux qui, manquant d'expérience, suivent ces soit disant conseils est-ce bien sérieux ?"

C'est ton avis, mais alors, indique nous pourquoi tu penses que c'est dangereux. Sinon nous serons au regret de considérer que ton intervention est nulle et non avenue.

19 jan. 2019
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"ca ne doit pas etre facile mais un trainard avec une acre de 12kg non plus.. "

Le traînard est obligatoirement en double, il est donc plus simple à remonter.

19 jan. 2019
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Hello
pas nécessairement en double,des fois non une longue sur un côté peut suffire

19 jan. 2019
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Et comment mettre un traînard à l'eau (pas de Jordan ) ?

La vidéo avec le Jordan montre que cela file à toute vitesse .

Donc pas facile de mettre ( ou retirer ) la longueur approprié à la situation .

19 jan. 2019
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Tout doit être prêt pour le JSD. on place la chaîne et le reste suit, mais il faut l'avoir préparé à l'avance (la bride, patte d'oie, liaison patte d'oie et une ligne contenant une première partie d'amarre suivie d'une longue ligne avec les cônes. Il faut que tout soit prévu et qu'aucune faiblesse n'apparaisse à un endroit. Pour un traînard quelconque, avec une amarre et un bout de chaîne ou une ancre, il doit y avoir moins de problème.

19 jan. 2019
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Oui d'accord avec toi mais comment retirer ou remettre de la longueur surtout avec une pattes d'oie ?

20 jan. 201920 jan. 2019
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Il y a cela aussi
Certainement plus rapide à faire et prenant moins de place qu'un Jordan's drogue.
www.uksailmakers.com[...]eering/

(UK sailmakers a d'autres vidéos bien sympa)

20 jan. 2019
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Regarde à quoi cela sert: c'est quand on perd son safran pour se diriger. Rien à voir avec drogue de jordan ni de fuite avec un trainard.

20 jan. 2019
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Je pense que cela eut aussi servir à ralentir un voilier en fuite, au moins autant qu'avec des dizaines de mètres de bout à l'eau.
En fait j'ai mis ce lien parce que plus avant, il était indiqué qu'amarrer le drogue sur patte d'oie au maître bau était pertinent.
Si en plus cela permet de diriger le voilier en cas d'avarie de l'appareil à gouverner, pourquoi se priver?

20 jan. 201920 jan. 2019
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Cela me rappelle une histoire de B Moitessier, relaté dans un livre, a Panama, il avait surnommé un gars Henri VIII, car à l'écouter, il y avait toujours F8.
Aujourd'hui on garde le spi à F 8!!, donc il nous faut du F 10 minimum!!
Beaufort dans sa grande mansuétude c'est arrêté à F12, il devait pas connaitre ce cite.. :mdr:

20 jan. 2019
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ça c'est bien vrai, d’ailleurs j'observe que les coureurs au large , et aussi les convoyeurs, ne parlent qu’extrêmement rarement de force 10, encore moins 11. Et même quand ils utilisent l'unité de mesure du nœuds, on observe la même modestie, et pourtant ils naviguent pour la plupart d'entre-eux bien plus que la majorité d'entre-nous.
On parle de ces forces et de ces vitesses surtout sur Héo...

20 jan. 2019
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C'est pour ça cet aprem bien tranquille à la maison, mais j'ai mis mon ciré et les bottes. Le harnais posé sur le canap, on ne sait jamais, si je dois baisser un store. :mdr:

20 jan. 2019
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Et mème pas de trainards accrochés sur les accoudoirs du canap?????

Je vous suggère une lecture attentive du site:
cela vous évitera, peut-être, d'agir avec tant légèreté?

20 jan. 2019
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Le trainard c'est moi. Merci pour le lien en tout cas, la sécurité n'a pas de prix.

20 jan. 201920 jan. 2019
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J’ai déjà eu du 50 noeuds établi en Med; sous tourmentin en fuite au portant dans un violent coup de Meltem dans les cyclades sur un 15 mètres de Mykonos à Santorin avec le fetch limité on avait des déferlantes dangereuses de 4 à 6 mètres mais rien à voir avec celles de l’atlantique sur une tempête d’ouest qui lève des vagues 2 à trois fois plus hautes avec le même vent.

20 jan. 2019
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Merci Henri Don'éfferlantes, de nous rappeler et surtout à moi qui ne navigue que par F3(et encore à F3 je prends un riz), qu'il y en a qui en ont.
Mais faut faire gaffe, un moustique sur tes cacahuètes, la violence à ses limites. :mdr:

20 jan. 2019
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Un peu relou l’humour sapeur camembert,
faut pas jouer les faux modestes ! au moins f5 à sec de toile j’imagine.

20 jan. 2019
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Moi à force 11 je prends un riz basmati, çà constipe un peu, juste assez que pour ne pas devoir aller sur le pot.

20 jan. 2019
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Désolé, mais a F3 environ je prends un ris, c'est une réalité, mais j'en connais qui attendent F6. C'est peut-être une question de ratio SV/déplacement.

20 jan. 2019
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Pourquoi toujours des commentaires qui ne servent pas le fil et finissent par fatiguer ?

Exister via le forum peut être.

20 jan. 2019
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Je te le dis Conrad, si tu veux une réponse, va aux Sables-d'Olonne fin janvier début février.
Pour la première fois de l'histoire de l'humanité(tant qu'on y est), il n'y a jamais eu autant de "petit' voilier à faire le tour du monde sans escale et en solo, c'est à eux qu'il faut écouter les réponses.

22 jan. 2019
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Est il imaginable, quand le vent mollit de 50 à 35/40 noeuds avec toujours la même mer de remonter le cordage PARTIELLEMENT pour garder une vitesse suffisante?

J'ai posé la question sur le forum et PERSONNE NE M'A APPORTE DE REPONSE. Un seul intervenant a répondu qu'il mettrait à la cape pour remonter la JSD ! Cela ne m'apparait pas sérieux et même dangereux .

Comme j'ai du mal à imaginer qu'un régulateur d'allure ou même un pilote puisse barrer quand un homme a de grandes difficultés.

j'ai le sentiment que beaucoup d'intervenants parlent de tempête alors qu'il s'agit de vent fort et peut être coup de vent.

Mais la force du vent n'est que l'un des éléments. 50 noeuds en rade de Marseille ou à La Trinité n'a rien à voir avec la même vitesse à Ouessant ou en Grèce.
Ce qui est problématique est L'ETAT DE LA MER. En particulier, si elle est croisée, dans les conditions où même un bon barreur est en difficulté.

Par exemple, même si les conditions sont restés maniables, lors de la dernière Route du Rhum, les concurrents en Class 40 se sont tous plaints de la mer difficile qu'ils ont subi. Cela a été aussi le cas , il y a 8 ans.

Comment se serait comporté un VOILIER DE 8/9 M dans cette mer ?

Comme je l'ai déjà écrit, je ne met pas en cause l'intérêt de la JSD. Au contraire, sur de longues houles régulières, je comprend son efficacité, du fait de sa longueur.

Par contre, je sais qu'il est important de pouvoir contrôler la vitesse du voilier selon la force du vent. Pour cela, il faut pouvoir graduer la force du "frein". Et cela quand on est fatigué, peut être mouillé ou malade.

Comment faire avec un traînard de Jordan?

22 jan. 2019
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la JSD ne peut pas se doser, car le principe c'est d'avoir une ligne assez longue pour être sûr qu'il y a toujours plus d'une vague entre ton bateau et la fin de la ligne et que le nombre de cônes actifs est suffisant. Dit autrement, la JSD, si tu la mets, c'est que tu penses être en situation dangereuse ( mer croisée, vents sup à 55 kt, vagues déferlantes, etc...) et que pendant une durée déterminée tu vas la garder. Mettre une 2° ligne en parallèle pour pouvoir tirer n'est a priori pas une bonne idée, car elles risquent de se mélanger et de faire diminuer significativement la traînée. Le système qui me parait le plus efficace pour remonter la ligne est d'utiliser un amarre ou un cordage de diamètre adéquat de faire avec ce bout un noeud autobloquant et d'utiliser un winch.Si on a un davier suffisant, on peut passer avoir le chemin noeud sur la ligne, davier puis winch. On peut ainsi remonter 5 à 10 m de ligne suivant le bateau. Puis on bloque et on refait un noeud autobloquant un peu plus loin. Cela prendra du temps. Il y en a qui remontent la ligne directement au winch, mais cela abîme les cônes. Il y aurait une autre solution: à la fin de la ligne, rajouter une ligne plus fine de longueur supérieur à la longueur de la ligne de jordan avec une bouée à la fin. cela permettrait de faire un cercle pour récupérer la bouée, puis le reste...Mais cela signifie être manoeuvrable, soit à la voile, soit au moteur(donc attendre un niveau acceptable pour les vagues, quand le vent sera passè sous 30 kt par exemple....)

22 jan. 2019
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S’il est trop difficile de remonter meme au winch en direct qu’il est trop dangereux de passer à la cape la solution la plus simple est de larguer la JSD. C’est un peu un système tout ou rien. Moitessier avait coupé ses traînards dans les mers du sud qui le freinaient dangereusement sur Joshua.
Une autre question aussi est l’adaptation de la JSD à une mer courte en Méditerranée maxi 80 m, plus longue en Atlantique jusqu’à 150m, plus encore dans le Pacifique où dans les mers de Grand Sud

22 jan. 2019
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Comment faire tout court pour appuyer ce que tu dis. Déjà, une bonne amarre avec une ancre même petite je demande à voir.
Pour moi, la JSD, c'est un fusil à 1 coup. Le vent est gérable, pas ou très peu la mer.

22 jan. 2019
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personne ne conteste le fait que relever une JSD est chose facile; si on a utilisé la jordan c est que nous sommes à sec de toile et le vent plus de 50nds, si le vent faiblit et que la vitesse soit vraiment trop faible rien n empeche de renvoyer de la toile devant pour l augmenter et d attendre que l état de la mer s ameliore pour pouvoir la remonter.

22 jan. 2019
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Hello
Un peu limite comme solution...Si on renvoie de la toile on augmente les forces de traction dans des proportions considérables...pas top pour les taquets, le JSD en lui même,le gréement, les voiles...
Pourquoi ne pas mettre un bout en double à l'extrémité qui permettrait de remonter à l'envers le JSD facilement ?
D'accord avec Vit king, il faut aussi pouvoir doser, ajuster...

22 jan. 2019
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accélérer et freiner en même temps
:oups:

22 jan. 2019
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si on avance 4 nds sans voile ou si on avance 4 nds avec un bout de toile a l avant car le vent a baissé.... la pression sur la jordan est la meme......

22 jan. 2019
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4 noeuds le bateau est en danger !

mais c'est quand même avoir un effort colossal du gréement pour tirer sur le trainard

rappel sur le 56 pieds mentionné ci dessous moteur au ralenti l'effort au dynamometre était de 1300 kilos !!!!!!

22 jan. 2019
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c'est la deuxième ou troisième que je donne cette info qui me parait claire

56 pieds / 23,5 tonnes / moteur à 1200 tours / on jette le JDC on intercale un dynamomètre , tension = 1300 kilos

22 jan. 2019
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c'est sur le site de morning cloud, donné plus haut des gens sérieux
la vitesse n'est ps indiquée

22 jan. 2019
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Pas compris d'ou sort 1300kg.

22 jan. 2019
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T'en es sur ????
A quelle vitesse ?

22 jan. 2019
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Sachant que l'énergie du vent augmente avec le cube de sa vitesse mais aussi l'énergie des vagues, dont la vitesse est impressionnante quand elles sont lancées (après un certain temps donc), je me demande s'il est vraiment bien raisonnable d'utiliser des trainards.
Et si c'était la raison pour laquelle Moitessier et Peter Blake ont largué leur traînards ?
Je pose la question.

22 jan. 2019
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"je me demande s'il est vraiment bien raisonnable d'utiliser des trainards. " Si tu te pose encore la question, c'est que tu manque d'expérience ou que tu ne sais pas lire.

22 jan. 2019
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Beaucoup de bateau de plaisance ne sont pas comparable a celui de sir Pete Blake.
Le probleme c'est rarement le vent mais les vagues qui ne permettent plus de barrer.
Le trainard apporte un point de tire tres en arriere qui stabilise le bateau. l'objectif n'est pas de freiner mais de tenir le bateau.

22 jan. 2019
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"Peter Blake ont largué leur traînards " car Enza était en approche de Ouessant et que la tempête s'était estompée vers l'est.

22 jan. 2019
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Bond : "l'objectif n'est pas de freiner mais de tenir le bateau."

Désolé, mais sur un catamaran ou dans le cas que j'ai relaté, le SEUL objectif était de freiner le bateau.

22 jan. 2019
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@viking35
Donc l'énergie des vagues n'augmente pas avec le cube de leur vitesse ?

22 jan. 2019
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L'energie d'une vague est proportionnelle au carre de la Hs et a la periode, comme la celerite de groupe (vitesse de groupe) est proportionnelle a la periode, non l'energie ne depend pas du cube de la vitesse, mais simplement lineairement avec la vitesse.
Exemple, vague de 50m, Hs = 1, periode 5.7s, celerite/vitesse environ 8.55. Energie proportionnelle a 5.7
On double la celerite, 17m/s, periode 11.3, energie doublee.
Si cela avait ete le cube elle aurait du etre multipliee par 8.
Par contre, si a parite de longueur (donc vitesse) on double la hauteur significative, l'energie est multipliee par quatre.

22 jan. 2019
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@Roberto
C'est un peu ce que je disais : quand les vagues sont lancées (après un certain temps donc) leur hauteur augmente également, donc leur énergie.

22 jan. 2019
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C'est un discution de forum, chiffrer l'energie de la vague, de la houle ... n'as pas de sens pour un bateau.
Il y a des mers avec une tres forte houle ou ca passe facile, et des mer ou ca passe difficilement avec une petite houle. Dans une mer "jeune"(debut du coup de vent) certaine vague emporte completement le bateau.

22 jan. 2019
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Cà peut en effet arriver Bond008, il y a des vagues scélérates.

22 jan. 2019
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Je me suis mal exprimé quand je dit emporte, c'est a dire fait pivoter le bateau, la vague met le bateau travers. le bateau se barre tres difficilement avec de grand ecart de cap.

22 jan. 2019
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Tout est question de réglage des voiles et de niveau du barreur.
S'il attend que la vague arrive il est déjà trop tard, le bateau pivote.
S'il anticipe la vague, c'est qu'il est dans le secret des dieux ...

22 jan. 2019
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Et une vague scélérate c'est une vague plus haute que les autres...

22 jan. 2019
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@ Bond008
Et de fait certaines houles comme dans l'Atlantique sont moins dures à négocier que des houles moins hautes comme en Manche et Mer du Nord, en particulier quand le vent est contre le courant. C'est parce que la pente des vagues est alors plus prononcée.

22 jan. 2019
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Je propose que l'on rappelle notre spécialiste du F10, qui proposait il y a pas si longtemps des sorties en mer, minimum F9. Son célèbre panzer(et néanmoins aussi son célèbre lumbago), préparer pour la Longue Route, doit être dispo!!

22 jan. 2019
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F9 c'est pas grand chose à l'abris d'une cote. Je me souvient d'un championnat de bateau de 5m (je n'ais plus le nom de la classe) il y avait F8 etablit la moitié n'avait pas de ris et gerait uniquement en vrillant. Les regates durent 1 à 2 heures avec 4 a 5 costaud a bord.
La messe est differentes au milieu de l'atlantique.

31 jan. 2019
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James, tu veux bien redescendre avec nous!!
Si je parle de F9, c'est par exemple il y a 2 jours, quand Gabriel est passé sur le Golfe de Gascogne.

23 jan. 2019
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Je n’ai pas d’avis tranché sur l’utilité ou non du traînard de Jordan.
Il m’a toutefois paru intéressant de relater l’expérience de Roger Taylor qui à bord de Mingming (petit bateau de 6 m grée en jonque)l’a utilisé en revenant du Groenland. Il explique qu’il a été très satisfait du comportement de son bateau dès lors qu’il a laissé filer ce traînard. Ensuite le traînard a cassé, et il l’a remplacé par une ancre flottante, et là le comportement du bateau s’est considérablement dégradé ; Il explique que le bateau était quelquefois propulsé vers l’avant et ensuite freiné brutalement, alors qu’avec le traînard de Jordan l’allure était régulière et relativement confortable.

A lire les trois bouquins de Roger Taylor :
-Voyage d’un simple marin
-mingming et l’art de la navigation minimaliste
-Mingming au rythme de la houle

23 jan. 2019
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susie goodall aussi a constaté qu'il était détruit, elle ne sait pas quand évidemment mais ça pourrait expliquer le retournement du bateau

23 jan. 2019
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on va faire le rapport entre le peu de cas où elle est utilisée et le nombre de fois où elle s'est cassée ?

23 jan. 2019
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J'ai l'impression qu'elle casse lorsque la houle prend de l'ampleur, à lire les récits.

23 jan. 2019
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Dans le cas de Roger Taylor, c'est lui qui est à l'origine de la casse à cause d'une mauvaise manip. Il l'explique d’ailleurs très bien dans son bouquin, et il s'en voulait beaucoup.

30 jan. 2019
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Comparaison d’un utilisateur de JSD et SHARK drogue:
figure8voyage.com[...]drogue/

Presque en temps réel, au nord de la Nouvelle Zélande

30 jan. 2019
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la shark drogue n'est pas comparable à une jordan's drogue.
C'est comme un parachute amélioré...

31 jan. 2019
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je ne sais pas si c'est probant, car il n'y a que 30/35 Kts dans cet article. Pas cool d'accord, mais on s’accommode quand même de 30/35 Kts sans drogue ni autre trainard, c'est pas démentiel non plus. Il faudrait une comparaison dans du 50 kts.

31 jan. 201931 jan. 2019
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En plus, avec les systèmes parachutes, très souvent il y a une rotation autour de l'amarre qui se 'toronne". on le voit bien sur la vidéo, la patte d'oie qui me parait courte s'entortille.
De plus, il a raison, c'est très facile de rentrer une shark drogue, tellement facile que cela se fait à la main et donc la force de traînée ne doit pas être énorme contrairement à une jordan's drogue.

31 jan. 2019
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Force 10 : Je n'ai pas l'impresion que ce soit une patte d'oie mais plutôt un cordage directionnel afin que les 90 m de l'amarre tire vers la gauche ainsi que c'est recommandé sur mon blog dans l'article " Gouverner sans gouvernail ".

Sur sa photo, son voilier pouvait faire route à 150/160° du vent.

15 mars 2022
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Parmi les images vidéo de gros temps les plus impressionnantes :
- Sud Océan Indien, 38e parralèle, à mi-chemin entre Bonne Espérance et le Cap Leeuwin
- Hiver hémisphère Sud, t° eau : 14°
- Vent : 55-60nds
- Mer : énorme, creux de 10-12m
- Bateau : un catamaran de 39 pieds de plaisance en polyester, Mooring 39 (Léopard 39) en convoyage !!!!!!
- Un trainard de 100m (avec plusieurs noeuds tout le long) avec une chaine en boucle à l'extrémité pour maintenir une allure de fuite, plein vent arrière, à sec de toile.
- Un surf à 32nds !!!!
- Un équipage de 3 personnes (1 skipper professionnel du convoyage), étrangement décontracté.

Chapeau pour le sang froid, belle maitrise et grand sens marin.

15 mars 2022
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Parmi les images vidéo de gros temps les plus impressionnantes :
- Sud Océan Indien, 38e parralèle, à mi-chemin entre Bonne Espérance et le Cap Leeuwin
- Hiver hémisphère Sud, t° eau : 14°
- Vent : 55-60nds
- Mer : énorme, creux de 10-12m
- Bateau : un catamaran de 39 pieds de plaisance en polyester, Mooring 39 (Léopard 39) en convoyage !!!!!!
- Un trainard de 100m (avec plusieurs noeuds tout le long) avec une chaine en boucle à l'extrémité pour maintenir une allure de fuite, plein vent arrière, à sec de toile.
- Un surf à 32nds !!!!
- Un équipage de 3 personnes (1 skipper professionnel du convoyage), étrangement décontracté.

Chapeau pour le sang froid, belle maitrise et grand sens marin.

Phare des Sanguinaires - 6 juillet 2023

Phare du monde

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Phare des Sanguinaires - 6 juillet 2023

2022