en famille ça passe ou ça casse

Voilà un peu plus d'un an que j'ai quitté toute attache matérielle pour vivre sur un voilier avec ma fille de 4 ans et son père. Le bateau est un révélateur du couple très efficace et rapide...

Les Canaries sont généralement une étape clef avant la transat, et nous n'avons pas su la surmonter.
On entendra souvent l'histoire de ces femmes qui n'ont pas supportées des conditions de mer difficiles pour atteindre les Canaries et qui quittent le navire parce qu'elles se rendent compte que le bateau ce n'est pas qu'une partie de plaisir... (en fait c'est souvent la version masculine...).

Voici ma version: j'aime cette vie, j'ai choisi le métier pour (je suis infirmière), c'est une vie idéale pour les enfants et c'est la mort dans l'âme que je quitte le navire...
Pour ma part cette décision s'est imposée lorsque le capitaine à pris tellement son rôle à coeur qu'il en a oublié son rôle d'amant et de père aimant...

Je ne me résous pas à rentrer en France et recommencer une routine métro, boulot, dodo...
C'est donc une bouteille à la mer que je poste aujourd'hui sur ce forum en espérant être lu par quelqu'un qui partage le goût de cette vie de nomade ayant ou aimant les enfants...
Recommencer un tel projet de zéro ne me fait pas peur je sais ce qu'il y a à la clef!

Des histoires comme la mienne il y en a plein les pontons, je serais très heureuse de lire vos témoignages également...

L'équipage
21 juin 2012
21 juin 2012

:jelaferme:

21 juin 2012

bonjour,

Goût de la vie nomade en bateau... prête à recommencer.

Mais apparemment c'est plus un problème de couple qu'autre chose.

Pour continuer cette vie avec quelqu'un d'autre, ça ne sera peut-être pas tellement évident de trouver un skipper amant/aimant prêt à partir avec une enfant de quatre ans qui n'est pas la sienne.

Mais bon courage quand même, et bonne recherche.. :goodbye:

21 juin 2012

Il n'y a rien d'"évident" et ce n'est plus un problème de couple puisque je suis désormais maman solo, ce qui de nos jour n'a rien d'original malheureusement!

21 juin 2012

J'espère que ta bouteille va échouer enfin dans un havre.

21 juin 2012

Ca ne vaudrait pas le coup de raisonner l'amant pour tenter de continuer l'aventure? Ou de prendre un peu sur soit pour le supporter?

Difficile de cumuler le rôle de père d'amant et de responsable de bord.

sans aucune arrière pensée, je pense que le bateau est aussi un leçon de vie pour apprendre à être "facile a vivre" et prendre sur soit les désagrément du quotidien. Tu ne crois pas?

21 juin 2012

Justement, quand le skipper/mari n'est pas "facile à vivre", inutile de s'acharner, surtout s'il y a un enfant à bord AMHA...

Concernant le rôle de "père d'amant et de responsable de bord", on est pas mal à l'assumer et heureusement que c'est cumulable !!!

:famille:

21 juin 2012

Je pense qu'il n'y a jamais d'échec (s) mais tous les faits de notre vie ne sont qu'expériences.
Lors de la prochaine expérience de vie sur un bateau, peut-être serait-il possible de bien poser les choses de manière à ce que chacun respecte l'autre ?
J'ai longuement vécu en côtoyant des couples (avec ou sans enfants) vivant sur des bateaux, j'ai vu des ruptures, mais j'ai aussi vu de superbes réussites. Donkk la chose est possible...

21 juin 2012

Effectivement, je ne prends pas ça pour un échec, j'ai avancé avec cette expérience et grâce à ça je sais maintenant comment je souhaite mener ma barque...

21 juin 2012

apparemment

c'est l'élément masculin de l'équipage qui s'est trompé de projet ou qui a oublié le projet initial (voyage en famille).
Ou peut-être n'assurait-il pas et qu'il a joué un rôle pour masquer ses défaillances...

Ta décision était la bonne.

21 juin 2012

salut, je remonte de santra cruz avec escale a madères, et arrivé hier soir a Porto, 40 p en solo, ne désespère pas, tu es la rareté faites féminine
bONNNE CHANCE

21 juin 201221 juin 2012

Bonjour Maeva, je suis très touchée de ton témoignage et je te remercie de donner une autre version que celle que nous entendons en effet trop souvent.

A propos de sexualité à bord, il faut en effet combattre ce que mon chéri appelle l' "effet bromure" . Le bateau prend de l'attention et de l'énergie et apporte des satisfactions, et il oblige aussi à une promiscuité pas toujours stimulante pour la libido. Mais il est tout à fait possible de rester amants en étant un couple navigant !!! (voir note réflexion conjointe sur cette question jurancon-skol.typepad.fr[...]/x.html )

A propos de la recherche d'un autre compagnon : Tu trouveras des navigateurs solitaires disposé à t'embarquer, même éventuellement avec la petite. L'ennui sera de distinguer ceux qui ont juste besoin d'une fille aux fourneaux et dans la banette de ceux qui sont disposés à partager les décisions et la conduite de l'aventure maritime, chacun à la hauteur de ses compétences. Pas gagné, je parle d'expérience.

A propos de la charge de skipper, qui est lourde à porter: tu ne précises pas dans quelle proportion tu est capable ou désireuse de la partager. Or, je pense que le partage de cette charge permet de vivre le couple autrement. Chacun se repose "vraiment" pendant que l'autre est de veille, par exemple. Moins soucieux, on est plus dispo pour la tendresse et pour le paternage.

Dernière question : envisagerais-tu d'avoir ton propre bateau ?

On peut poursuivre l'échange par MP si tu le désires.

Isabelle, de Skol

21 juin 2012

Je crois que tu soulignes un vrai problème qui est celui de la répartition des charges à bord. Il se trouve que c'était Son bateau, il l'avait avant qu'on soit ensemble, et malgré le fait que j'ai investi beaucoup de billes (toutes mes billes en fait dans le moteur notamment) dans Son bateau il me faisait bien comprendre que c'était Sa propriété, donc je ne me suis jamais sentie chez moi... Et je n'ai pas supporté me cantonner au rôle d'équipière aux fourneaux ou bien lest mobil sans avoir mon mot à dire sur aucun des travaux à faire sur le bateau.

Quant au fait d'avoir mon propre bateau j'en rêverais mais pour l'heure c'est exclu, parce que je rentre en France une main devant une main derrière...

21 juin 2012

et moi j'ai vu au moins deux cas de femmes se retrouvant propriétaires unique d'un bateau qu'elles exécraient.

Scénario identique aux chiffre prêts:

Mr A et Mme A sont propriétaires d'un bateau acquis après leur mariage dans le cadre de la communauté réduite aux acquêts.
Acquis pour 125 Keuro plusieurs années plus tôt, le prix marché de ce bateau est de 100 Keuro (exemple)

Ils décident de se séparer.

Mr A souhaite conserver le bateau que Mme A n'apprécie pas vraiment. Mr A sera tenté de le sous valoriser à 75 Keuro de façon à ce que la liquidation des autres biens de la communauté ne lui laissent pas que ce bateau.
Mme A aura la tentation inverse, pour la même raison et plus encore si elle a en travers de la gorge les sacrifices qui a fallu accepter pour l'entretien, la place de port,etc ...Pour elle, ce bateau représente 150 Keuro.

Si le bateau est assez atypique, par construction ou en raison de son état, même un expert aura du mal à le valoriser de façon acceptable par les deux parties. Au mieux il indiquera uen valeur de 100 Keuro. Tant et si bien qu'en désespoir, Mr. A finira par dire : "Tu dis qu'il vaut 150 Keuro? une fois, deux fois, trois fois! Banco adjugé, tu le prends."

21 juin 2012

J'espère qu'il t'a remboursé une partie de tes apports....

J'ai toujours été dubitative devant les couples dont l'un des deux seulement est propriétaire du bateau. Donner à l'autre le pouvoir de nous "débarquer" , que ça soit explicitement ou à l'usure, c'est prendre un très gros risque. Mais comme tu dis, tu as beaucoup appris avec cette expérience.

Je te souhaite bonne chance pour la suite
Isabelle

21 juin 2012

Je parlais de couples navigants, cette anecdote ne porte pas sur la navigation.

24 juin 2012

Très jolie réponse, bravo Isabelle, tu dis tous de la nécessité de partager en couple la bonne conduite du bateau et tout autant les multiples contraintes du quotidien, qui sont les mêmes qu'à terre avec en plus celles qui sont liées à la vie en mer.
De notre coté deux ans en famille sans rien de négatif, et du positif au delà de ce que nous aurions pu imaginer, alors que j'étais le seul marin compétent du bord.
Je ne crois pas qu'on puisse partir en famille sans se poser des questions, ou en imaginant qu'on sera plus fort que toutes les déconvenues, attendues ou pas.
Nous avions fait le pacte de faire demi tour si un seul d'entre nous le demandait, ce qui est anti-démocratique mais très efficace pour asseoir la confiance mutuelle indispensable pour affronter les difficultés.
Alex

26 juin 201226 juin 2012

:pouce: Le fait du PACTE, l’intelligence du pacte, et surtout sa présence, est certainement la (ou une des) clef de la réussite de la vie en couple, que cela soit en mer comme à terre… Beaucoup le font sans même s’en rendre compte, et donc en ont les bénéfices, et ceux qui l’ignorent ne peuvent malheureusement pas en mesurer les conséquences… :reflechi:On ne peut quantifier ce que l’on ignore…
Quand au coté antidémocratique, la simple présence d’un skipper, ou chef de bord (ou chef de famille), l’est déjà… Remarquez que en France (et dans d’autres pays) la notion de chef de famille a évolué sur le plan légal et social, ce n’est certainement pas sans raison…
Un bateau n’est pas une démocratie, mais pour que les choses se passent bien il faut que chacun trouve sa recette, en mélangeant hiérarchie, savoir vivre et humanité…
Un truc pour quand cela coince ; Inversez les rôles:reflechi:, cela est très très souvent très instructifs des deux cotés… :-p :mdr:
@+
Alain

21 juin 2012

et bonjour
ds toutes déchirures il y a une part de responsabilité de chacun;
maintenant que c est fait, il faut tourner la page et en meme temps se poser les bonnes questions.

21 juin 2012

En fait je ne suis pas sur ce forum pour faire mon procès une séparation, tout le monde a une petite idée de ce que c'est j'en prends ma part de responsabilité!

21 juin 201221 juin 2012

Bonjour,
Je ne sais plus qui a dit que le meilleur équipage en voyage, c'est un couple, mais c'est pas plus facile à bord qu'à terre...
Tu n'es pas obligée de retourner au point de départ : avec ton métier, tu trouveras facilement du boulot sur tous les territoires d'outremer !? Peut-être plus facile depuis une île tropicale (Martinique ou Guadeloupe, les plus proches) de trouver un nouvel embarquement ?
Bon courage.
:-)
PS je partage tout à fait l'avis d'Isabelle : la lecture de son blog est un vrai bonheur !

21 juin 2012

il n y a pas de procès à faire, c'est que les fondamentaux n étaient pas la, ou plus la. malheureusement c est la vie.!!!
l avenir est devant, le meilleur aussi.
et puis pkoi ne pas acheter ton bateau et partir faire le tour du monde ?

21 juin 2012

deux exemples connus de "femmes de.." qui ont pris leur destin en main :

Celui de Françoise Moitessier, qui à la suite de la séparation d'avec son grand navigateur de mari, est parti sur "Croc Blanc", son ferro-ciment

www.decitre.fr[...]13.html

ou celui de France Guillain, naviguant avec ses filles autour du monde

www.chapitre.com[...]42.aspx

De la lecture pour mettre du baume au coeur de Mae .. :heu:

21 juin 2012

Salut
Pour partager mon expérience perso, ma compagne actuelle est la 6 ème sur 34 ans (de couples...)
:bravo:
Les 5 primières n'aimaient pas "spécialement" le bateau...
Elle, oui...
Pour l'avoir aussi constaté autour de moi, il est un peu rare de rencontrer une femme qui accepte les inconforts de la mer...
Attention, ce n'est pas du sexisme ! j'essaye d'être objectif.

Il doit y avoir plus d'un homme seul sur son bateau qui aimerait partager sa vie avec une femme...
Tu es peut être une perle rare...

21 juin 2012

Il me semble que c'est un classique, Mr proprio, madame investit et une fois partie, MR se casse, tu l'as rassuré avant (ta présence et ta CB), au même titre, Mr sais naviguer mais ne transmets pas son savoir a Madame
vu ton métier et le marché, avec 5 000 euro tu as un 9 ml en état de navigué avec bricoles, mais il faudra chercher.
@ +
PS: on dit qu'une transat vaut 40 ans de mariage...

21 juin 2012

Baboujoli,
les raisons pour lesquelles les femmes sont moins fréquentes que les hommes sur l'eau sont multiples, certes.
L'une de ces raisons est la manière dont les hommes les traitent sur les bateaux. "elle n'accepte pas les inconforts" est une délicate manière de ne pas s'interroger sur la manière dont on s'y est pris pour les lui faire découvrir, ces inconforts. Trop vite, parfois - en ignorant sa trouille, souvent - en accaparant les décisions, quasi-systématiquement.
Ca serait intéressant, dans un autre fil peut-être, que tu témoignes de ce que tu as fait de différent avec la 6ème.
bien cordialement
Isabelle

21 juin 2012

eh ben moi, je fais la cuisine, j'aime ca, je navigue et j'aime ca, je range et nettoie et j'aime ca, et surtout j'aime bien rire de l'oignon qui s'échappe, du noeud qui ne se defait pas alors que, du bateau qui me depasse et de la tete trop fière de son skipper, cool, quoi mais tenace et respectueux de la mer(e). tout est possible ! ma douce a fait les memes stages que moi, et pourtant on n'a pas vu les mêmes choses, faut pas etre pareil, faut se completer. mais surtout, surtout, faut rire, et il y a de quoi, sur un bateau !

21 juin 2012

Bonjour Isabelle
Je me suis , certes, amélioré de couples en couples...
:tesur:

Dans une relation de couple, chacun a sa part de responsabilité, c'est certain. Mais bon, il y a des trucs assez généralisés.
Prenons un exemple : Si tu vas aux salons de bateaux, regarde comment ça se passe lorsqu'un couple visite un bateau.
Sauf exception, qui confirme la règle, la femme fonce à l'intérieur pour regarder les aménagements, la cuisine, la salle d'eau, les placards, l'espace à vivre...
Et qui regarde la structure de la coque, l'accastilllage, les aménagements techniques du pont, la solidité de tous les éléments, les carractéristiques du moteur...

Mais ce n'est pas une critique négative !!!
Les hommes et les femmes sont différents.
Ils le sont physiquement, physiologiquement et psychologiquement...
Il est normal et logique qu'à partir de cela certains rôles s'attribuent NATURELLEMENT aux uns plutôt qu'aux autres...
J'accepte ces différences, elles sont complémentaires.
J'essaye de constater des faits concrets par des observations concrètes sur le terrain (enfin... sur l'eau...).

Sinon, mis à part le fait que le plus souvent, encore, sur un bateau, c'est l'homme qui est le plus expérimenté... Pour ce qui est de respecter l'autre, c'est pareil qu'à la maison.
Alors, je te renvoie la question : Comment ça se passe sur un bateau sur lequel c'est la femme le skipper ?

Personnellement, je fais la cuisine, la vaisselle et je porte le petit déjeuner au lit...
Mais c'est TOUJOURS MOI qui éponge le gasoil dans les fonds, répare le moteur, grimpe au mât ou vais libérer l'hélice d'un bout coincé... etc...

Pour ce qui est des décisions, si elles ne concernent pas un danger ou une obligation liés à la navigation, je ne voit pas pourquoi je prendrais plus l'avantage qu'à la maison. Là on n'est plus dans le problème du bateau, mais dans celui du couple.

Au plaisir de te lire.

21 juin 2012

Hello Baboujoli, merci de la confirmation !

Attention, j'ai un préjugé très défavorable au mot "naturellement", surtout en majuscules et surtout juste après un exemple qui valide le point de vue sexiste. Un fait social courant n'est pas un phénomène "naturel", que je sache. Quand au fait social en question, je ne le nie pas du tout, je tente d'en expliquer une partie dans le comportement de l'homme lui-même.

D'ailleurs, tu alimentes mon moulin avec tes lignes sur les décisions. Envisagerais-tu qu'une femme puisse participer aussi aux décisions concernant le danger ou une obligation liée à la navigation? a le formuler ainsi, on dirait que non. Mon soucis est que la décision "de sécurité" préemptée par le skipper et non partagée par le partenaire peut être mal vécue par celui qui n'a pas participé à la décision. Si on ne comprend pas le sens de la bagarre en cours au près ou en fuite, on la vit moins bien que si on a participé au choix. Il suffit aussi que le skipper ait une vision très large de ce qui est "sécurité" ou "obligation" pour que le partenaire soit de fait exclu de beaucoup de décisions.

Quand à la répartition des rôles, bien sûr que les préférences s'expriment et donnent donc des tendances générales. Je fais la cuisine moins de 20% du temps mais je fais 80% des interventions sur notre moteur. Et c'est toujours mon homme qui monte en tête de mat et qui prend la météo.

Tu parles de celui qui est le plus expérimenté et en effet, c'est un aspect délicat à gérer parce que si celui qui est le plus expérimenté prend le dessus trop souvent, et bien l'autre ne développe pas autant sa propre compétente. Je ne sais pas comment ça se passe sur un bateau où c'est la femme le skipper, parce que pour moi c'est pas une bonne solution pour la libido. Nous, on skippe à deux. Mais il faut dire qu'on a des expériences pas trop différentes.

25 juin 201225 juin 2012

C'est drôle chez nous c'est exactement la même répartition des taches, et ca marche super ( 1 an et deux transats plus loin) on détient peut être LA recette...

25 juin 2012

mon, ma femme libère l'hélice, si si !

21 juin 2012

Quand je dis "NATURELLEMENT", je veux dire que chacun s'attribue lui même des tâches, de façon non imposée par l'autre.
Ex : Les femmes vont naturellement regarder le confort des aménagements...
Par ailleurs, les "faits sociaux courants" relèvent peut être, à l'origine, d'un "phénomène naturel". Ils ne sont pas tombés du ciel comme ça, par hazard. Les différences physiques, psychologiques et psychologiques en sont sûrement souvent la cause originelle.
Pour ce qui est de la prise de décision du plus expérimenté, le problème est le même , qu'il s'agisse d'homme ou de femme.
Par contre, tu dis que ce n'est pas bon pour la libido si c'est la femme le skipper ??? :scie:
On pourait comprendre que ce rôle doit être de préférence attribué aux hommes... Si c'est pas sexiste ça !!! :lavache:

Une nouvelle question se pose alors : Doit-il y avoir un skipper à bord ? Et Qu'est-ce qu'un skipper ?
Je pense que c'est hautement préférable.
Sujet déjà débattu sur HEO... C'est dans les moments d'urgence que la compétence du plus expérimenté s'imposera "NATURELLEMENT". Et les moins expérimentés compteront sur son savoir faire !!!
Il n'est pas toujours facile relationnellement d'être skipper...
Mais chaque membre de l'équipage doit savoir reconnaître et accepter l'autorité du skipper, de par son expérience...

Mais on n'est plus là dans le repport homme-femme...

21 juin 2012

Je corrige un truc : quand je dis "pour moi c'est pas bon pour la libido", je devrais dire "ça serait pas bon pour notre libido nous". Il y a bien entendu des couples pour lesquels la libido fonctionne bien avec la femme en position puissante.
Doit-il y avoir un skipper à bord ? ben oui. Un seul ? ben pas forcément.

L'acceptation de l'autorité du skipper par les membres d'équipage est un autre sujet. Ici j'évoque la compagne du skipper, pas un membre d'équipage. Selon moi, réduire la compagne au rôle de membre d'équipage a des conséquences très lourdes sur le fonctionnement du couple. L'histoire de Maeva , initiant ce fil de discussion en est un exemple. Et il y en a beaucoup.

21 juin 2012

Je dis "membre de l'équipage" pour désigner les personnes qui ne sont pas le skipper, compagne y compris.
Il appartient ainsi à la compagne de reconnaître les meilleures compétences de son compagnon (si c'est le cas).

Compagne ou équipier, le skipper doit laisser s''exprimer chacun, bien sûr.

21 juin 2012

"Le skipper doit laisser chacun s'exprimer" !

Eh bien justement, je ne pense pas. La compagne, à mon humble avis, ne devrait jamais être considérée comme un "membre d'équipage". Si on veut que le couple se porte bien. la compagne du skipper, même si elle n'a pas les compétences du skipper, c'est autre chose qu'un membre d'équipage, et elle a son mot à dire sans avoir besoin qu'on "la laisse s'exprimer".

Quand j'étais gamine, on a navigué un an en famille, et maman de prenait jamais de quart de nuit, elle prenait le quart du soir, son préféré, et puis elle faisait sa nuit. les "membres d'équipage", qui se relayaient la nuit, c'étaient les enfants. Ca ne m'a jamais choquée et avec le recul d'aujourd'hui, je pense que c'était une très bonne chose. Pour éviter le cliché de la femme incompétente, ma mère était déjà à l'époque une excellente navigatrice.

Je vois bien que nous sommes un peu à coté du fil, mais je pense que les femmes qui sont dans le cas de Maéva auraient avantage à négocier un peu plus âprement leur place à bord, leur place dans les décisions du bord. avant l'embarquement.

21 juin 2012

Attention, l'exemple du fil, c'est qu'il y avait un problème avant et que le le fait de partir pensait le régler, or partir ne fait que déplacer le problème et non le résoudre, ou comment fuire (attention, je ne mets pas Mae en cause, afin de ne pas l'accabler,ni de la juger). Les causes de rupture sont nombrueses et le bateau est un facteur aggravant.

21 juin 2012

si deja à terre c'est pas le top, ce n'est pas en mer que cela va s'arranger.... faites un test : imaginez vous travailler avec votre conjoint et vivre 24/24 sur votre lieu de travail... c'est une bonne école !! j'en parle en connaissance de causes....

21 juin 2012

On peut très bien vivre et travailler ou naviguer 24h/24h à deux. Cela ne pose aucun problème si à l'origine on partage une mème vision des choses, que par définition on partage tout , qu'on ait une confiance absolue en l'autre et qu'à chaque instant on oeuvre à construire son bonheur plutôt qu'à favoriser tout ce qui est négatif et destructeur. C'est parfois frustrant quand l'autre lit dans vos pensées mais c'est formidable quand l'autre sur une simple remarque oportune vous sauve la vie (et la sienne en mème temps).
Le bateau n'est qu'un révélateur.

22 juin 2012

Symbiose??? Rare, mais O'conbien appréciable dans un couple....

21 juin 2012

outremer, voila des paroles qui ne sont pas d'outre-tombe

22 juin 2012

Outremer

Merci ! C'en est presque poétique !

22 juin 2012

Le poète a toujours raison, dixit Jean Ferrat!

22 juin 201222 juin 2012

Sujet difficile...
J'avais construit un petit bateau en acier, et je décidais de partir seul, sans la femme que j'avais rencontrée, 1 an auparavant.
Après multe palabre, et les copains"elle est sympa, emmène la"etc. je tente l'essai, qui s'arrêtera en Guyane.
Je rencontre en Martinique une métro, super sympa et dynamique, qui devra débarquer 18 mois plus tard: le bateau est trop petit, elle a peur en mer. 8 mois plus tard on se retrouve, et d'un commun accord, on débarque et l'on vivra quelques années au Venez, où notre fils nait, puis en France après le putch de Chavez.
Il y a 3 ans, compte tenu de la difficulté d'acheter une maison, et sincèrement je n'avais pas envie d'être esclave d'une banque, JE décide que la seule alternative viable, pour MOI, je vous l'accorde, est le bateau. Je précise que j'avais alors 60 ans, une retraite qui sera minable, normal, je n'ai pas cotisé à l'étranger, etc.
J'ai bien précisé: JE, MOI, car c'est vrai, c'est mon problème. SDF où le bateau sont les seuls choix qui me semblent possibles.
Ma compagne, justement, est infirmière, mais n'a plus envie d'ouvrir un nouveau cabinet, elle a une quinzaine d'années de moins que moi, et n'est pas dans la même urgence.
Je trouve un Wharram(qui n'est pas, à l'origine le style de cata que j'aime) et je tente depuis 3 ans, jour pour jour d'en faire un bateau viable, confortable et marin, adéquation difficile à gérer en partant de l'épave que j'ai acheté.
Nous voici au coeur du débat: pendant 1 an 1/2 ma compagne m'a aidé, jour après jour, suscitant l'admiration de la population locale, à juste titre. Il s'agissait de démolir, raboter, meuler, poncer, du gros oeuvre quoi, vraiment pas de la dentelle!
Puis est venue la partie technique, les choix sécuritaires, les contraintes de budget, et les choses se sont dégradées. Pourquoi? Facile. Il faut que quelqu'un décide des options jouables(Erik Lerouge m'a déconseillé d'effectuer la modif) roof, coques solidaires et non plus un montage souple, tout ça avec un budget un peu léger, sans plan, impro quotidienne, tout en tentant d'être cohérent.
Je m'étend un peu, mais il me semble que le contexte détermine souvent les réactions dans un couple.
Les conditions d'existence spartiates qui sont les nôtres, le travail quotidien sans repos, et mon rôle de "décideur" ont bien agacé ma compagne qui a eu beaucoup de mal a supporter ce que je suis au boulot: une machine, pas un Doudou.
Je précise, par honnêteté que , suite aux différentes discussions , j'ai, encore moi, établi une règle: c'est mon bateau, jusqu'à ce qu'il soit terminé, ensuite ce sera le notre(même si dans les faits, je construit son bateau, pour qu'elle s'y sente bien)
Nous sommes passés au bord de la séparation plusieurs fois, mais la discussion, l'amour peut-être, 26 ans ensemble...
N'oublions pas que beaucoup de femmes sont sur un bateau pour être avec leur compagnon, pas pour naviguer. Elles regarderons la cuisine, la vaisselle, la lessive comme des contraintes augmentées des corvées d'approvisionnement, et leur rôle n'est plus le même qu'à terre. Pourtant, sans aucune hésitation, je lave mon linge, fait cuisine et vaisselle et tout ceci me paraît peanut à coté de la liberté que permet la vie à bord. Mais la liberté a un prix. Qui est prêt à se "priver" de certaines choses pour avoir du temps libre? Beaucoup d'entre nous, évidemment, mais pas tous! Je mets le facteur temps en première pioche dans la qualité de vie(peut-être que mes 63 ans y sont pour quelque chose) et je ne conçois pas de passer ma vie à bosser pour profiter de week-ends et de vacances annuelles. Ma vie de voyageur a été un long week-end et jamais je répète jamais, je n'ai eu l'impression de me forcer à bosser lorsque c'était nécessaire, et j'ai travaillé!
Alors voilà, excusez un peu les longueurs mais il y a plusieurs départs en bateau. Certains vont enfin accomplir un rêve, d'autres vont fuir une situation, un couple, d'autres vont continuer ce qu'ils ont toujours fait, etc.
Alors, jeter la pierre à un homme où une femme pour des comportements correspondant à des étapes de vie est impossible et irréaliste.
Le bateau, par la promiscuité qu'il impose amène des gens, qui ne se rencontraient qu'une où deux heures par jour à vivre tous les moments de leur vie ensemble, et nous sommes vraiment différents, les femmes et les hommes!
Un cata a ceci de bien qu'il y a deux coques, et chacun peut y trouver un espace personnel, de retraite, d'intimité, ce qui peut arrondir les angles...
Je précise que je me sens aussi différent de ma compagne qu'il est possible de l'être, et cela ne me semble pas être un handicap, tant à terre qu'en bateau, et la notion de partage mériterait d'être développée, mais c'est peut-être un autre débat...
P.S. j'ai fait lire ce texte à ma compagne, qui valide son authenticité :policier:
@+ les amis

22 juin 201222 juin 2012

Joli Jojonas,

En lisant tout ça, je me dis que je suis un "putain de privilégié"!
Parce que, voyez vous, c'est bien mon épouse qui m'a dit, en 2003, alors que les vacances se finissaient sur notre Trident 80 au lac de Vouglans ( Jura) : " Et pourquoi on ne vit pas sur un bateau, nous? ". Tout seul, je crois que je n'aurais pas osé.

En 2006, nous achetons Troll et naviguons à l'année depuis.
29 ans de vie commune, et jamais aussi heureux et amoureux qu'aujourd'hui !
Le reste est plus traditionnel. Je suis le skipper et elle ne veut pas la place, mais barre mieux que moi.
J'ai la gestion technique du bateau ( alors, c'est pas qu'elle ne veut pas la place, c'est juste qu'elle ne VEUT PAS la place! :mdr: ) Elle me passe les outils quand je bricole et met la main à la pâte quand nécessaire! Et c'est elle qui monte au mât ( elle ne fait quand même que la moitié de mon poids!).
Elle gère la quasi intégralité de la logistique intérieure et je ne revendique pas la place sauf pour les crêpes, parce qu'elle est folle de mes crêpes! Et puis la vaisselle de temps en temps parce que j'aime bien ça!
Pour la libido, sur le bateau, c'est mieux qu'avant! Faut dire qu'on a le temps, tout ça.... :-p
Nous décidons des navs et des parcours ensemble, mais, comme on aime les mêmes choses, la plupart du temps, elle me laisse faire et valide mes choix.

Bref, c'était déjà la femme de ma vie avant le départ, c'est encore plus vrai depuis le départ.

Bordel, ce que je peux être vernis, moi ! :lavache:

Thierry, sur Troll

22 juin 2012

Bon, il me semble quand même que la majorité des formules que je rencontre sur l'eau sont des couples... non ?
Même les bateaux se mettent parfois "à couple"...
:mdr:

22 juin 2012

babojoli, moi je dirais, des solos, rare au féminin, des couples et des familles (un peu comme dans la vie d'a coté, sur terre). Je me souviens d'un couple a terre, a Issy, vu leur travail, ils se voyaient 15 a 20 mn au petit déj, l'un partait se coucher l'autre au taf, combien de siècle de cette vie, pour un Bretagne /Canaries ???
Combien de vie ou l'on est 24 h sur 24 h dans 5 m2, a part la prison, qui n'est pas un choix (quoique).
A noter la grande farnchise de certain, bravo.

22 juin 2012

Mesdames, Messieurs, cela a été un rare plaisir de vous lire tous. Des philisophes, des réalistes, et jusqu'au vernis grand teint (multicouche de Troll)... Un réel plaisir de vous lire... :bravo:
Quand a Mae comme tu connais déjà la musique, il ne te reste qu'a trouver l'instrument... Bonne Chance à vous deux... :pouce:

22 juin 2012

Bonjour,

La préparation doit être pour beaucoup dans l'approche de la voile/mer pour un couple. Je ne saurais retrouver celui ou celle qui l'a dit plus haut mais le risque majeur est pour moi de bruler les étapes et d'embarquer sa moitié ou son boug' sur un bateau qu'il/elle ne le maitrise pas, ne le connaisse pas ou peu...

La navigation à deux devrait se faire comme beaucoup de choses: progressivement ! Et en couple sur un bateau de plus de 10m, s'il n'y a que Mr ou Mme qui gère la navigation/sécurité et que l'autre fait le reste... je ne vois pas comment ça peut tenir à la longue (fatigue, stress, impression de tourner en rond pour celui qui nav' pas)...

Je vais bientôt commencer "l'éducation" marine de ma future Mme (Octobre prochain ! Youhou !!! :topla:) et les peurs/appréhensions viennent essentiellement du fait qu'elle a peur de ne pas savoir faire...
La mer elle connait, la houle elle gère... mais si elle ne sait pas faire les manœuvres principales, barrer et tenir une estime, je ne pense pas qu'elle soit prête à partir à deux.

Bonne chance à Mae pour trouver un embarquement, et longue vie à toutes celles et ceux qui naviguent et partagent leur vie marine à 2 ! (ou plus :famille: )

Poulpy./

22 juin 2012

@ Captain Poulpy,

Belle résolution que d'y aller progressivement ! (surtout lorsqu'on est un "régateu" si j'ai bien lu ton profil)

Attention les barreurs habitués à la course et donc à la maximisation du sacro-saint cap/vitesse ont tendance à être stressants pour les apprentis-barreurs. Souviens-toi qu'en croisière, le cap a tout de même moins d'importance. "faire marcher le bateau dans des conditions difficiles", c'est un apprentissage "niveau avancé", pas "niveau débutant".

Si madame est intéressée à apprendre, je lui suggère de songer à apprendre pas seulement auprès de son homme, et de chercher aussi quelques embarquements avec d'autres, pour qu'elle trouve au final "sa" propre manière de lover une drisse, de prendre un ris, ou d'approcher un corps-mort.

En tous cas bonne chance a vous deux !

22 juin 2012

La navigation maritime peut vous donner parfois l'occasion de resentir fortement les réalités du monde physique et les limites de notre physiologie. A deux, l'autre subit les mèmes contraintes, et peut influer ou agir favorablement ou non sur l'avenir immédiat du groupe.
Cause très mauvaise météo, ivre de fatigue et ne me sentant plus du tout fiable, j'ai dû demander à ma moitié, à peine plus en forme de reprendre la barre. Après avoir vérifié son amarrage correct dans le cockpit, en refermant la descente pour aller dormir un peu je me suis senti infiniment malheureux et presque coupable de l'abandonner à cette situation difficile mais il n'y avait pas d'autre solution pour récupérer. Elle a fait ce qu'il fallait faire, ce dont je n'aurais jamais douté, bien qu'elle dise souvent qu'elle n'a aucun sens marin (mais ce n'était pas notre première navigation).
Certaines situations nous obligent à passer la main.
C'est une erreur alors de vouloir s'obstiner.
Et c'est vraiment une chance d'ètre deux dans ces moments et de pouvoir vraiment compter sur l'autre.
(Je tire d'ailleurs un beau coup de chapeau aux solitaires)

22 juin 2012

Notre erreur (si erreur il y a car nous avons tout de même vécu quelque chose de super!) a été de croire que cette envie commune de voyager par la mer suffirait à nous souder... Mais les sentiments sont restés unilatéraux puis volatilisés complètement. Nous n'avions rien à perdre, et en effet nous avons gagné une année néanmoins très riche. C'est un choix de vie qui ne tolère aucun déséquilibre dans la relation.

22 juin 201222 juin 2012

Moi j'ai réussi à partir pour 3 ans 1/2 avec ma moitié de l'époque. Aucun problème, bébé en route (25 ans aujourd'hui), etc...

Depuis j'ai perdu mon boulot et ma situation sociale et elle est partie ! Comme quoi le bateau ça se surmonte mais pas le dénuement pour certaines...

Depuis tout va bien, je repars...

22 juin 2012

C'est un peu le problème sur (et dans) un bateau, espace TRES clôt ou la moindre différence ou dissension peut prendre des proportions impressionnantes. En plus, dans ton cas, Maeva, il y a eu l'appropriation totale du bateau, détail que tu n'as pas relevé ou trop tard, par ton mari ou compagnon.
Ca me fait réfléchir aussi, car étant seul et cherchant compagne pour faire ménage, repassage (des voiles !), cuisine, mécanique, monter au mât et passer l'antifouling, j'ai du mal à assumer, seul... (humour).
Et bien sûr, je "sais-tout"...
Mais c'est un sujet intéressant que tu poses bien franchement sur la table.
J'espère que la petite n'en souffre pas trop.

22 juin 2012

Dans toute séparation les enfants sont un point très délicat, en mer comme à terre.
Nous essayons d'agir en adultes responsables afin de l'épargner au maximum. Dans notre cas la séparation était difficilement évitable, nous avons tenté ce voyage et je crois que malgré les difficultés personne ne le regrette. Je crois que c'est un merveilleux cadeau qu'on lui a fait, une ouverture sur les gens et sur le monde qu'elle aura toujours en elle.

22 juin 2012

interessant ce sujet

je ne suis pas sûr que le bateau soit en soit une cause ,mais plutot un accelerateur .

Si un couple s'entend bien ,marche bien ,peu importera le mode de vie adoptée ,voyageur ou sedentaire l'un et l'autre ont leur lots de contraintes et de discordes et à contrario de plaisirs .

Il faut simplement que la vie choisie soit vraiment consenti de part et d'autre et je pense que dans la tres grande majorité des cas le bateau est l'affaire du "mec" .Alors ça dur un certain temps puis si les choses vont trop loin ça pete .

Donc comme dans toute chose il faut trouver le compromis.

Et je croie qu'un skipper "seul maitre à bord apres dieu" aura la m^me façon de faire dans son pavillon de banlieu .ça peut convenir ,comme ça peut casé .mais ce n'est pas un probleme de bateau

Mon dicton pour faire sourire "elle fait ce qu'elle veut et je fais ce qu'elle dit" c'est mon secret de ma tranquillité

:mdr:

josé

22 juin 2012

Mon dicton à moi est "je l'aime trop, le présent est trop court, rien ne justifie le risque de gâter l'un ou l'autre".

22 juin 2012

Héhé...
Ça me rappelle le gag d'un commique dont j'ai oublié le nom :
"Vivre en couple, c'est apprendre à régler à deux des problèmes que nous n'aurions pas si nous étions seul..."
:reflechi:

25 juin 2012

pas un comique, André GIDE ...

25 juin 2012

Heureusement que Jean est là pour nous rappeler nos classiques.
Merci Jean
Alex

22 juin 2012

Hisse et HO ....
Le média collaboratif
des amoureux de la mer....ET
de la vraie vie !!!!

23 juin 201223 juin 2012

Je crois qu'il n'y a pas de nana idéale, de mec idéal, de vie idéale. Il y a des compromis qui fonctionnent dans des lieux, à des moments, entre des personnes, et dans des situations, où pas...
Combien en avons-nous "aimés(es)", pour qui nous aurions donné la vie, et plus encore, et dont aujourd'hui nous apprenons la mort avec la plus totale indifférence...
S'il y a une pierre à jeter jetons là à la stupidité humaine, qui ne nous fait apprécier les gens que lorsque nous les perdons, au lieu de les regarder chaque jour comme ce que nous sommes: des gens qui allons mourir trop vite. L'arbre de notre cercueil est même déjà coupé, et nous nous croyons éternels et irremplaçables, passant nos vies en futilités.
Pour ce qui concerne le couple, j'ajouterais une phrase pleine de sagesse, qui circule beaucoup au Venez:
A la maison j'ai toujours le dernier mot c'est: " oui chérie"! :jelaferme:

23 juin 2012

Ça c'est du compromis !!!
:tesur:

23 juin 2012

Extrait d'un texte que j'avais écrit voici plusieurs années ("Grand départ et bon profil")

<< Ceci dit, il y a aussi des solitudes à deux, en mer ou pas. La grande majorité des "voyageurs marins" étant en couple, je pense que là encore certaines dispositions sont nécessaires pour une navigation au long cours harmonieuse.

Un couple, c'est deux personnes. Deux gars, un homme/une femme... Ce qui est important, c'est de regarder dans la même direction, avec un but et des goûts communs. Je ne sais si à terre il y a des "différences qui enrichissent", mais je crois bien qu'en mer elles séparent plutôt.

A bord ou aux escales, il y a peu d'échappatoires possibles, et nul doute qu'un couple qui s'entend moyennement à terre ne finisse par se tourner le dos en mer.

C'est d'ailleurs une cause fréquente d'échec du voyage. >>

Ca va mieux comme çà ?. :reflechi:

23 juin 2012

Pourquoi les couples ont-ils du mal à tenir aussi longtemps en bateau ? Je crois que la combinaison des deux rôles « Chef de famille+Skipper) statistiquement dévolue à l’homme (sauf peut-être dans le couple Hollande/Trierviller. LOL) est trop écrasante pour l’épouse ou la compagne car elle renforce le caractère inégalitaire de la relation qui est déjà culturellement très fort. Créer une relation égalitaire dans un bateau est un exercice difficile. Il faut soit pratiquer l’alternance, soit que l’un des deux accepte la soumission à l’autorité pour que ça marche durablement.

23 juin 2012

Je crois comme certains - et surtout certaines- que le partage des responsabilités est l'objectif à atteindre. J'ai été l'équipière d'un mari plus expérimenté qui m'a beaucoup appris, partageait les corvées ménagères et m'associait aux décisions, puis le skipper d'un compagnon à qui j'ai transmis mon savoir sans qu'il se sente en position d'infériorité.

Il faut aussi bien entendu un minimum d'intelligence et de respect de l'autre pour trouver cet équilibre !

24 juin 2012

Oui Carpe Diem
Je suis de ton avis.

Sur notre bateau, je suis le skipper. C'est moi qui ai fais découvrir le bateau à ma compagne (rencontrée il y a 6 ans).
Nous discutons de tout. (parfois même un peu trop... héhé...)

Je prends les décisions urgentes ou liées à la sécurité, mais toujours en lui expliquant le pourquoi du comment. Ainsi, même quand je décide, elle participe et se sent concernée.

Quant à parler de se sentir "écrasée" ou "accepter la soumission à l'autorité"... À moins d'être sur le "Bounty"...

Excuse mes propos un peu vifs, Matelot@18669, mais on sent un désir de révolte dans tes mots.

Bien sûr, le rapport égalitaire est la base d'une bonne relation. Mais là, encore une fois, c'est pareil à la montagne, on est plus dans le "psy" que dans la "marine". Celui qui connaît les dangers de la montagne (homme ou femme) orientera les décisions... Et l'autre sera content d'être guidé en sécurité.

24 juin 2012

Bonjour,

Le couple en bateau est me semble-t-il en équilibre instable (sans mauvais jeu de mots). Je félicite donc tous ceux qui parviennent durablement à cet équilibre. Il est fait de compréhension, de tolérance, de respect et de recherche du compromis. Bravo à ceux qui réussissent.

24 juin 2012

Bonjour,

il y a 2 façons d'aborder la navigation en famille : le skipper navigue en "solitaire accompagné" et assume à lui seul la bonne marche du bateau et toutes les manœuvres. Les autres membres sont réduits à être et à se conduire en passagers. Ils subissent l'inconfort, le mal de mer, éventuellement la peur, et attendent surtout d'arriver.... OK pour des ronds dans l'eau ou des ballades de quelques milles par beau temps pour rejoindre LE mouillage idyllique. Mais si la navigation se prolonge, la fatigue, la tension et la frustration auront vite raison de la résistance du skipper et favoriseront l'émergence de tensions avec sa famille.

Autre solution, on navigue en équipage, avec chacun un rôle bien défini dans la conduite du bateau. Le skipper reste le seul maître à bord (un bateau n'est pas une démocratie) mais les responsabilités sont partagées. Les quarts sont tenus à tour de rôle, chacun en étant pleinement responsable, chaque membre de l'équipage devient apte à diriger (ou exécuter, ou suggérer) une manœuvre. Le skipper peut alors se reposer et faire confiance. Il est bien entendu prévenu en temps réel de tout évènement lié à la navigation et reprendra les rênes s'il le juge nécessaire tout en laissant à chacun la fierté du travail accompli.

Cordialement,

24 juin 2012

@18669 j'aime bien l'idée de l'équillibre instable...

@ foxdl : encore une définition de l'équipage qui réduit la compagne à un rôle noyé dans le reste de l'équipage, non? Seul maitre à bord ? c'est sans doute pas une femme qui dit ça... Un couple n'est pas une démocratie, c'est autre chose. Un truc ou on regarde ensemble ce qu'il convient de faire. Ne serais-ce que parce qu'on sera deux à assumer les suites. Ce n'est pas une histoire de tenir les quarts à tour de rôle, c'est bien plus que ça, du moins il me semble...

cordialement
isabelle

24 juin 2012

entierement d'accord avec foxdl. Je crois qu'il n'y a pas grand chose à ajouter à e qu'il vient de dire. C'est ni plus ni moins que du bon sens.

24 juin 201224 juin 2012

Bémol: Parfois, il y a des décisions à prendre qui ne laisse pas la place à la discussion.
Là, il faut que "quelqu'un" décide, sans concertation obligatoire. Sinon, on perd un temps précieux qui peut être déterminant. Sur Troll, en cas de danger, je prends la décision de rester ou de partir, car j'ai la chance que mme Troll me fasse confiance sur ce point ( même si je ne suis pas certain d'avoir toujours pris la bonne décision, loin de là)

Pour le reste, Ma chère et tendre peut aire TOUT ce que je fais : barrer, prendre un ris, jeter ou relever l'ancre, etc...

Pour l'essentiel des manoeuvres, le "qui fait quoi?",nos rôles sont très clairement définis car, en 6 ans à bord, on a eu largement le temps d'expérimenter à quel poste chacun était le plus compétents.
Du coup, je vis avec elle une harmonie encore plus grande qu'à terre.

J'suis un vernis, j'vous dis!

Thierry, sur Troll

24 juin 2012

Thierry, peux-tu nous la prêter de temps en temps ?

25 juin 201225 juin 2012

Oui, mais ce sera TRES cher! :langue2:
Pis faudra pas oublier de me la rendre aussi ! :aurevoirdame:

24 juin 201224 juin 2012

"seul maître à bord" ....!!! pas étonnant de trouver peu de femmes dans les parages....

24 juin 2012

Reste aussi la possibilité que les deux membres du couple soient égaux à bord comme,ils le sont dans la vie. On les appelle alors co-skippers. C'est le cas chez nous...

24 juin 2012

certes mais comme toujours certains sont plus égaux que d'autres.

24 juin 2012

co-skippers aussi. décisions communes pour tout.

comme dit matelot, l'égalité n'est pas parfaite.
ma femme (copropriétaire) a décidé que sa moitié du bateau allait du mat à l'étrave et il faut lui demander la permission pour intervenir sur la plage avant (et ranger après).

25 juin 2012

CA va elle a pris la partie facile. Pas de toilette, pas de moteur, peu de passe coque, pas la cuisine, en fait il lui reste la cabine et le bain de soleil.

vous étés malines les filles.

(2nd degré )
:cheri:

24 juin 201224 juin 2012

Et quand les rôles sont inversés, qu'est-ce que c'est agréable et confortable.

Qd une voix féminine m'engueule parce que le filtre eau de mer est dégueu, eh ben, je dis oui chef et je le fais. Mais si le frigo tombe en panne, je lui passe les clés.

CaptainRV

24 juin 2012

Oui, sur 100 bateau tenus par des couples, il doit y avoir 100 fonctionnements...
Les compétences, l'expérience, les tempéraments... Peu importe les sexes, c'est un faux problème. J'ai navigué avec des nanas plus expérimentées que moi, je recevais des ordres indiscutables, je l'acceptais.
Foxdl n'a pas tord sur un point : Dans certains cas urgents, on ne peut pas se permettre de discuter...
Mais c'est pas une question de sexe.

24 juin 2012

Perso je n'ai aucune idée de la navigation lointaine à deux, mais je pense qu'essayer sans naiveté c'est quand même ce qui fait qu'on existe. Et l'echec éventuel , c'est la possibilité de recommencer.C'est ce que j'aime dans le message de Saz...

25 juin 2012

Tenter de donner un mode d'emploi de la vie en couple ou de la vie en couple en bateau n'est-ce pas réduire l'humain?

25 juin 2012

Il n'y a aucune règle.
Lorsque l’on observe de l’extérieur un couple en navigation, leur relation peut paraître « objectivement » déséquilibrée. En réalité ce n’est pas cela qui compte mais la représentation qu’ils en ont. Ce qui peut apparaître à d’autres comme une domination ou une dépendance peut aussi être vécue comme une relation harmonieuse et équilibrée. Finalement c’est le plus important. Mais pour que cela tienne dans le temps, il ne faut évidemment pas que les faits tordent trop le principe d’égalité.

25 juin 2012

Principe d'égalité : un peu difficile à établir.
je prendrai bien le principe du consentement, à la place.
on tricote un réglage propre à un couple donné.
Ca laisse aussi la responsabilité à celui/celle qui n'est pas consentant(e) de le dire...

25 juin 2012

C'est vrai, le principe du consentement est meilleur que le principe d'égalité. Il est plus flexible. En réalité l’attelage fonctionne quand il est flexible.

25 juin 2012

Oui Matelot@18669
Et puis, l'égalité des humains c'est quoi en fait ?
Égalité en droits, OK !!!
Mais à part ça, on est tous différents, et ce dès la naissance...
Des aptitudes physiques, intellectuelles, des tempéraments...
Donc, des forces, des faiblesses, ici ou là...
Dans l'histoire de l'humanité il y a toujours eu des dominants et des dominés... des forts et des faibles... des doués et des moins doués... des qui savent et des qui savent pas... des riches et des pauvres... des vieux et des jeunes...
Tous ces éléments s'harmonisent, et chacun prend sa place.
C'est comme un voilier : Le vent est fort, il s'incline et laisse passer la force... Mais cela se fait naturellement, sans contrainte...

25 juin 2012

dans ce cas de figure le skipper devait s'occupé du bateau , de sa fille etre amant attentionné etc ça fait s'en doute beaucoup pour un seul homme .

un bon skipper est celui qui sait delegué ....

25 juin 2012

De notre côté,on ne sait pas trop comment on s'organisera...à peu près la même expérience l'un comme l'autre,c'est à dire pas grand chose...peut-être un avantage,après tout?Lorsque nous avons ramené le cata par la Seine,la répartition des tâches s'est faite naturellement,je me suis retrouvé aux manettes pour les manoeuvres,et ma femme s'est chargée des amarres...je lui ai proposé d'inverser les rôles,pas vraiment tentée...on a donc continué comme ça,et on s'est (presque) parfaitement entendu tout le long .
Je pense qu'à l'avenir,on essaiera de devenir plutôt des co-équipiers...sachant qu'elle ne se mettra que très rarement les mains ds les moteurs...de mon côté,la cuisine...bof...
Notre organisation à la maison,on travaille ensemble, depuis plus de 10 ans,risque d'évoluer une fois à bord,c'est sûr...mais on pense ,pour le moment que ce sera plutôt positif...et ça fera partie de l'aventure!
On a hâte d'y être...!

25 juin 2012

cela s'appelle le darwinisme
un cple, en principe à l'origine c qd meme une équipe qui doit se maintenir par tous les tps

25 juin 2012

L'aventure c'est l'aventure, et lors d'un grand départ on ne sait jamais ce qui attend au détour de la route.

J'ai connu un navigo parti autour du monde avec femme et deux enfants.

En cours de route, elle a succombé au charme d'un autre oiseau voyageur. Fracture dans le couple. Arrêt du voyage. Mise en vente du bateau. Retour en France, où la mère de famille s'est mise en ménage avec... une autre femme !

La vie n'est pas un long fleuve tranquille :heu:

25 juin 2012

Bonjour,

Témoignage émouvant... Cette situation n'est pas rare. Deux causes à mon avis :

1- Il n'existe pas de milieux avec une telle différence entre la réalité et le fantasme. Pour beaucoup, le grand voyage est le rêve ultime, les nav dans les alizés de pures délices etc... C'est parfois vrai, mais il y a de nombreuses contraintes que tous ne sont pas prêts à assumer.

2 - Le couple doit être "béton" au départ. Le voyage ne soude pas un couple fragile, il le fait exploser. Nous avons rencontré peu de "vieux couples", nous faisions figure de dynausores dans les mouillages avec nos presque 40 ans de mariage. La plupart sont des couples recomposés.

Je souhaite que tu fasses partie de ceux-ci bientôt.

A+ Sergio
sergeetdomi.blog4ever.com[...]15.html

25 juin 201225 juin 2012

On a aussi connu des histoires plus gaies...... :-(

25 juin 2012

oui... ça arrive aussi, des histoires gays ! :heu:

25 juin 201225 juin 2012

hi
j'ai lu (-trop-rapidemment) ce fil intéressant
ce qui se dit est à peu prés juste...mais je rajouterais de par mon expérience que le cas est trés différent selon l'âge des protagonistes
après 45 ans on connâit plus à quoi on s'expose en partant en couple et on gère les ruptures avec...classe (quoique certains restent de grds enfant;o))
avant 45 tout feu tout flamme, la chose importante est le but qui soude...aussi une nave que fonder une famille hors frontières etc...
ceux qui restent dubitatifs sur cette vie, sans but, à moins d'être des "artistes", ne durent pas
l'amour est une plante qu'il faut arroser :langue2:

25 juin 2012

Ce que dit Gary fait réfléchir: "Il n'existe pas de milieux avec une telle différence entre la réalité et le fantasme". Quelques bonnes navigations en couple avant d'appareiller pour de bon est sans doute un minimum.

25 juin 2012

l'autre solution, que je péconise quand madame (souvent!! Tjs ?) n'aime pas (pour différente raison), c'est la liaison par avion (sans parler du bilan carbone).

25 juin 2012

Le couple est certainement un grand révélateur de nos égos, et les problèmes majeurs sont des problèmes d'ego. Le vase clos que représente le bateau favorise l'incubation du"moi, moi" à cause, déjà du rôle que chacun s'attribue(conventionnellement, l'homme dirige) Je me souviens de ma femme, alors jeune, que je venais de rencontrer et à qui j'indiquais l'emplacement "stratégique"de la boite d'allumettes, et qui me rétorqua d'un air de défi" et si moi, je veux la mettre ailleurs?"
Certaines accepteront de bonne grâce, certains plieront et déplacerons le boite d'allumettes, où le contraire...
Nous sommes dans les futilités, et pourtant, les ruptures sont souvent engendrés par des futilités.
J'ai par exemple un souvenir, toujours vivace, d'il y a une trentaine d'années où, arrivant à Pampatar que j'avais en vue depuis le matin, j'admirais l'allure de mon bateau, voiles gonflées, pénons horizontaux, et je regarde ma douce et tendre, croyant partager ce moment de "bonheur".
Elle me regarda férocement et se contenta de me dire: "met le moteur!"
J'aurais pu la tuer, littéralement...

26 juin 2012

et bien chez moi c'est clair : moi skipper je met ma boite d'allumette ou plutot le briquet (lui ne prend pas d'humidité) ou je decide à bord ,point pas de discusion sur le sujet et on la remet toujours à la m^me place , et ma femme la met dans la cuisine à la maison ou elle decide ,pas de discussion non plus .

25 juin 2012

Jojonas, pour la boite d'alumette, d'expliquer que sur un bateau, pour retrouver les choses, le plus simple, c'est une place et pas une autre et/ou pas a la bonne franquette,. Qu'un bateau, en nav et/ou au mouillage (moins a quai), c'est un truc qui fonctionne 24 h/ sur 24 h, peu aider a désarmorcer des situations anodine qui peuvent par accumulation dégénérer.

25 juin 2012

Gary, les anglais et pays nordique, sont légion en vieux couples

25 juin 2012

Bonjour,

Les zizanies à bord pour des choses mesquines et superficielles sont légion. Quand on voit ça avec un peu de recul on se demande vraiment pourquoi on s'affronte là-dessus. C'est vrai qu'il vaut mieux que la boite d'allumettes soit toujours à la même place. Mais la question qui est posée est: Qui décide de quoi? et alors là on ouvre la boite de Pandore. Derrière les petits accrochages il y a toujours des questions plus profondes que l'on devine mais ne veut pas aborder.

26 juin 2012

Moi aussi à bord j'ai une place pour la boîte d'allumettes! Ou pour d'autres pécadilles. Comme dit matelot17724, c'est plus facile à retrouver. Et ça peut revêtir une certaine importance pour la paires de jumelles ou la lampe de poche à retrouver en urgence. Il suffit d'expliquer dès le départ.
Et si malgré tout l'objet change de place, avant de g...er et bousiller l'harmonie, pourquoi ne pas se poser la question : "pourquoi veut-elle(il) le mettre là?"
On se rendrait peut-être alors compte qu'une habitude héritée d'une vie en solitaire se trouve quelque peu bouleversée lors d'une vie à deux.
C'est ce qu'il s'est passé lorsque je suis venu habiter chez elle ou elle sur mon bateau.
Mais avec cet état d'esprit nous nageons, dans les deux cas, dans la félicité! CQFD

26 juin 2012

CQFD, Daniel :bravo:

ANDROS

Phare du monde

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ANDROS

2022