Effet "croche-patte" des quillards au portant

On entend souvent dire des quillards qu'ils sont exposés au fameux "effet croche patte" lorsqu'ils sont au portant, tandis qu'un DI glissera sur la vague grâce à la quasi absence de point d'appui dans l'eau.
J'avoue être aujourd'hui dubitatif après avoir navigué sur les uns comme sur les autres.
Autant je vois assez bien le risque sur des bateaux plus anciens et dits "lourds" autant je trouve que les progrès en architecture navale l'ont aujourd'hui considérablement amoindri et qu'un quillard avec une belle carène planante, dans ses formes et avec un (ou deux) safran qui ne décrochent pas a peu de chance de se retrouver en travers de la vague et de regretter son appendice immergé.
De ce que je comprends le risque existe, mais il suppose surtout aujourd'hui un pilote trop juste ou un bateau mal toilé (surtoilé ou trop de GV qui le fait loffer) qu'une faiblesse inhérente à la quille.
Cette réputation du quillard n'est-elle donc pas maintenant un peu exagérée ou en tout cas trop caricaturale et généraliste pour être pertinente?
Quel est votre avis?

L'équipage
18 oct. 2023
18 oct. 2023

Aucune idée précise pour un quillard (mais avec l'expérience de jolis départs au tas sous spi en régate... donc généralement surtoilé), mais en revanche qui a fait du Laser se rappelle forcément de la seule fois où il a oublié de relever la dérive au portant (en général ça n'arrive qu'une fois... après on n'oublie plus ) !!!


18 oct. 2023

C'est une bonne question. Oui, les quillard peuvent être sujets aux départs au lof. En régate, ou on surtoile, c'est relativement fréquent en class8, Sélection ou JOD. Mais aussi en bateaux plus gros (on a une fois mis presque le mât dans l'eau sur un départ au tas en First 42.
Sur un voilier à quille longue, autant c'est plus difficile uniquement avec la voile, autant une mer formée peut être dangereuse (on a fait un tour complet sur un plan Sergent de 10m dans les passes de la gironde, pris par l'arrière par une déferlante).
Néanmoins, la stabilité de route et la taille y font beaucoup aussi. Je n'ai pas l'impression que sur notre lourd 48' actuel ce soit possible de le mettre au tapis. Mais bon, on n'a jamais eu en 50 ans de vraiment gros mauvais temps. Quelques dep d'été en Atlantiques, mais pas dangereux.
Je n'ai pas l'expérience du dériveur habitable. mais, sans doute idée préconçue, j'aurais quand même tendance à apprécier d'avoir un lest profond, malgré le fait que de nombreux ovnis et alus parcourent le monde dans des coins difficiles sans problèmes.


AKALOA:Pourquoi "sans doutes une" idée préconçue" pour quelque chose qui relève de la physique...Après plus de 100000miles sur des dériveurs intégraux, je ne peux que confirmer les lois de la physique… Jamais de départ au lof...·le 18 oct. 10:01
TITIMARIN:il est clair que si tu passes sur les bancs de la "mauvaise", quille ou pas quille tu vas au tas ... la déferlante ramasse tout le tapis ! ·le 18 oct. 10:08
cowboy bebop :akaloa sous spi avec du zef et un peu de mer on fait partir au tas n'importe quel bateau. DI ou pas ... ·le 18 oct. 10:13
18 oct. 2023

Pour info, ces dernières années, il y a quand même quelques quillard à carènes planantes qui se sont retrouvés "sur le toit" et restés dans cette position.


Bernard56:Ce serait intéressant de comprendre ce qui y a mené, as-tu des précisions sur les bateaux et les conditions dans lesquelles ça s'est passé ?·le 18 oct. 09:17
juliusse:De mémoire des Pogo, oceanis récents, et autres. Demander à Viking35, je sais qu'il a des détails là dessus ·le 18 oct. 09:29
BWV988:Oui mais bon, si ces quillards se sont retrouvés sur le toit, ce n'est pas nécessairement dû à l'effet croche pied, il y a d'ailleurs des exemples de dériveurs ayant subis la même mésaventure.·le 18 oct. 09:36
juliusse:En effet BWV, c'est du au fait que ce sont des carènes qui privilégient la stabilité de forme au détriment du lest. Normalement, lorsque la stabilité de forme est privilégiée, on essaie de limiter la hauteur du mât, comme sur les bateaux d'avant l'ère industrielle.Mais sinon, en effet, les quillards modernes bisafran sont beaucoup plus stables au portant et le départ au lof est beaucoup moins un souci.·le 18 oct. 09:57
18 oct. 2023

Lors de notre traversée Corse, départ à la fin d'un coup de Mistral comme on a toujours fait, on a bien ressenti cet effet de glissade sur la houle que joue le DI dérive relevée (l'impression que l'eau glisse verticalement le long de la coque). Au début, ça surprend, mais très vite on se rappelle que dans une telle mer les quillards étaient moins agréables et surtout exigeaient une attention permanente (un départ au tas, c'est très stressant pour l'équipage familial) tandis que le DI semblait stabilisé sur ses 3 rails (doubles safrans + qques cm de dérive) !


juliusse:Oui, un DI est plus confortable par gros temps, et si bien conçu, bien plus stable au portant, sans effets de croche pattes et départ au lof. De ce fait, ils permettent d'avoir de meilleures moyennes en traversée. Moins fatigué, moins stressé, on peut se concentrer sur sa route et ses réglages et ça se ressent ·le 18 oct. 10:21
cowboy bebop :pour la stabilité au portant il faut essayer un bi-safran léger. Tu barres à deux doigt avec des vitesses à deux chiffres. :) ·le 18 oct. 10:30
juliusse:@cowboy, je connais, ne t'inquiètes pas 😉. Et si tu veux du super stable au portant, tu as aussi les biquille/bisafran et les multi.·le 18 oct. 10:38
cowboy bebop :je dis ça car tu parle de ''bien plus stable qu'un qu'un quillard" ... ça dépend duquel. :) ·le 18 oct. 10:49
juliusse:Un dériveur léger bisafran sera plus stable qu'un quillard léger bisafran. J'ai un ami qui a un plan Reard de 38 pieds avec pte et 2 dérives (budelli 38) et son bateau est plus stable au portant que la même carène avec lest profond.·le 18 oct. 10:52
cowboy bebop :je vois bien de quel bateau il s'agit . Vous avez eu l'occasion d'essayer les deux ? ·le 18 oct. 11:17
juliusse:@cowboy, moi seulement le budelli de mon ami, mais lui a testé les 2.·le 18 oct. 11:46
18 oct. 2023

Sur galopin, DI, nous avons plusieurs fois fait du "plein cul", sous spi. Dérive entièrement relevée on sent bien que le bateau est securisant, tiré par le pif et guidé par son grand plan antiderive arriere, un long et solide skeg. Dans les legers roulis il reste stable de route, au point que nous l'avons souvent laissé sous regulateur d'allure. Un bonheur... De ce que j'ai eu comme discussion avec des propriétaires de quillards, ils sont beaucoup plus sur leurs gardes à cette allure pour eviter l'empannage et le depart au tas.


18 oct. 2023

Il faut voir les vidéos de certaines entrées de port, notamment sur la côte basque, pour voir ce que l'effet "croche-patte" peut donner même à sec de toile...


juliusse:Capbreton, Zumaia pour ne citer que les plus connues.·le 18 oct. 10:13
18 oct. 2023

de toutes mes expériences, 420 - 470 - divers first, Sun fast 20, first 32 : la réponse est clairement OUI tu as l'effet réel de la quille ou de la dérive.

La coque "large de poupe" que je n'ai pas pratiqué, a plusieurs phénomènes qui vont en sens opposés . Je ne saurais pas dire lequel est prépondérant. Cela doit dépendre beaucoup de la gîte ;-)

A+


18 oct. 2023

Les dériveurs sont peut être plus stables au portant, mais également à l'envers (courbe de stabilité désastreuse). A ce sujet, et pour les amateurs, un méridien est à vendre actuellement aux antilles: magnifique bateau, mais très instable.


roberto:Ce qui impose du reste toute sorte de sauts mortels pour atteindre le STIX requis pour la Cat. A.·le 18 oct. 12:12
outremer:Un Di a un maitre bau un peu plus large que le quillard équivalent pour un peu limiter surlestage pénalisant propre au DI. D'habitude pour un DI bien conçu le volume du roof est nettement majoré pour augmenter le volume de flottaison inversée et donc créer une instabilité à l'envers facilitant le redressement. Cela augmente un peu le fardage mais donne l'énorme avantage d'un volume habitable très confortable dont une hauteur sous barreau très confortable pour les grands (1,90m pour mon DI Caroff salon de pont , et aussi un volume de cale très important car la coque est assez creuse à l'inverse des OVNIs aux fonds assez plats).Rappelons que tous les bateaux peuvent être chavirés par la mer et que le problème est donc de revenir le plus rapidement à l'endroit (Bardiau a raconté avoir fait une semaine de 360° avec son voilier INOX, en Atlantique nord). Toutes les vedettes SNSM de sauvetage sont conçues sur ce principe avec des volumes emmergés très importants. Et inversement un grand voilier de course océanique avec une quille immense , retourné est resté un an à faire le tour du pôle sud à l'enver tant son pont était large et plat et se comportait donc comme un cata à l'envers, ce qui a fait modifier les règles de conception de ces quillards de course dans les suites de cette absurdité évidente.·le 18 oct. 13:57
Sypasi:C'est quoi la hauteur sous barreau ? ?? ah oui, c'est quand on n'en a pas qu'on le sait...:-)Un DI est stable à l'envers ? peut-être. Ou pas. Cela dépend de l'archi... Et un quillard qui a perdu sa quille, ça donne quoi ? ·le 18 oct. 14:53
juliusse:La hauteur sous barreau c'est quand le prévôt nous a envoyé aux oubliettes. 😉Sinon sur un bateau on parle de hauteur sous barrot. Et un quillard sans quille, c'est une épave, un DI qui perd sa dérive est encore lesté ·le 18 oct. 15:01

le premier méridien n'avait pas la première catégorie et Pajot l'avait emmené aux Antilles avec une dérogation.


18 oct. 2023

Dans le gros temps, on n'a effectivement pas l'effet croche pied, mais par contre ça roule. Alors parfois, je descends la quille et prends la barre pour quelques heures de repos.


outremer:La dérive peut agir en plan antidérive propulsif dès qu'il y a de la portance ou dans les autres cas comme amortisseur antiroulis (un peu comme pour les balances de précision). Si la dérive est surlestée ou en fait quille mobile, peut se rajouter l'effet d'augmentation de la période de roulis par éloignement de masse (un voilier qui perd son mât voit sa période de roulis diminuer ce qui est désagréable à vivre).·le 18 oct. 14:34
red sky:oui c'est le cas, la dérive est pour 50% du lest.·le 18 oct. 15:07
18 oct. 202318 oct. 2023

Pour avoir eu plusieurs fois du temps relativement gros avec la mer qui va avec (entre 50 nds et 55 nds hors rafales), je confirme la sécurité et le confort dérive relevée. Aucun départ au lof, même si le bateau se retrouve parfois un peu travers à la vague auquel cas il glisse sans problème.
Ayant eu un quille longue (endurance 44) et une quille sabre (fugue), rien à voir question confort au portant.
Le plus flagrant est quand on regarde le travail du pilote auto qui ne fatigue quasiment pas.


Calypso2:cet été sur mon deriveur au portant on a eu 40nds durant 3 ou 4 h avec rafale à plus de 50 mer sur les 3/4 arriere ,le pilote a fait son boulot sans broncher , avec derive mi rentrée ... le bateau glisse sur l'eau ·le 18 oct. 14:19
juliusse:C'est en effet au niveau du pilote automatique que la différence est la plus flagrante ·le 18 oct. 14:27
ED850:Oui, mais ça, ça arrive régulièrement et un bateau de voyage à quille longue tiens aussi sous régul. Je pense qu'un dériveur bien calculé est sur. Bon, en même temps, on ne va pas tous dans les 40 emes ou en Atlantique Nord en hiver. Nos voiliers actuels s'ils sont bien menés sont aptes à subir un mauvais temps d'été partout. Les accidents, ce sont des dematages, des surtoilages, des erreurs de nav, des entrées à Figuera Da Foz alors qu'il ne faut pas, mais des naufrages au large de mauvais temps, c'est vraiment rare.·le 18 oct. 14:32
juliusse:Quille longue, c'est stable en route, surtout aux allures serrées. Au portant un peu moins mais le TE raisonnable fait que l'on a moins de croche pattes. Par contre au portant c'est le roulis qui fatigue. ·le 18 oct. 14:29
Sypasi:"le bateau se retrouve parfois un peu travers à la vague auquel cas il glisse sans problème" . Oui, c'est ce dont je parlais; ces glissades surprennent les premières fois de voir le mur d'eau défiler verticalement sur le coté, mais on comprend que ça fait parti du jeu. ·le 18 oct. 15:05
La Mouette:Je ne suis pas vraiment d'accord avec ce que tu écris. C'est la surface totale du plan antidérive, plus que le TE, qui est la cause de l'effet croche pied. Bon je ne l'expérimente pas particulièrement avec mon petit bateau a carene en forme et quille longue parce que justement il manque intrinsèquement de plan anti dérive (quille en trop faible difference, TE trop faible) ce qui le rend assez stable et plutôt très sûr par vent et mer de l'arrière. Et qui, au contraire ne l'avantage pas aux allures serrées qui sont par ailleurs le point faible de son gréement, allure dans lesquelles le cap est correct, sans plus.·le 18 oct. 15:10
18 oct. 2023

Sur sailboatdata, le capsize screening ratio est généralement relativement mauvais pour les dériveurs. (aux alentours de 2), comme pour les bateaux larges modernes. Les bateaux plus anciens sont souvent bien mieux considérés. (Vers 1,5 à 1.7)


matelot@19001:Et en terme de STIX ?·le 18 oct. 17:50
18 oct. 2023

De toute manière, quille sabre, courte, longue, dérive ou pas, quand on se prend une vague de 15 déferlante sur la figure, ça ne fait sans doute plus beaucoup de différence. Dans tous les cas, il vaut mieux éviter d'y être :-)


18 oct. 2023

bonjour nimporte quel voilier peut aller sur le toit, tout depend des conditions! bien entendu le risque est tres limitè pour les bateaux de croisières utilises en plaisance! apres il y a une tres grosse differençe entre mettre le mat dans l'eau et faire un tour complet perso avec mon passoa 47 deriveur integrale alu un seul safran mais une derive centrale pivotante(2'80 basse 1,10 haute) une derive sabre à l,arriere, deplacement en charge environ pour moi 15/16 tonnes suivant les pleins) mais il n'y a pas 2 passoa/ garçia semblables certains ont un roof long d'autre un court, certains sont tres renforcès d'autres plus legers (le mien est roof court mais renforcè ,20mm dans les fonds et plat de quille)! apres 33 ans de navigations j'ai mis le mat dans l'eau mais jamais retournè par contre mon sister ship idem( mon bateau)a fait le tour complet dans le gascogne par grosse tempete pas un chavirage mais un looping en esseyant d'escalader une vague pyramidale, le bateau est passè tete par dessus cul et a ete roulè = dematage, roof enfonçè, derives cisaillèes disparition d'une equipiere, skipper grièvement blessè ! le bateau s'est rapidement redressè et les deux equipiers plus ou moins idemnes ont reussi apres plusieurs heures à se debarassèr du mat et a remettre le moteur en route(toute l'histoire a ete racontèe dans un neptune nautisme)quelle conclusion en tirer?devant ce genre de situation il faut etre tres humble et tres mesurè dans ses comentaires! l'equipage tres chevronnè etait en route pour la patagonie le bateau etait tres peu toilè sous suedoise a t'il manquè de puissance pour escalader la vague ?? hauteur estimèe par le skipper suspendu à son harnais plus de 20m le mat 18m quand le voilier a commençè son looping ne touchait pas l'eau

perso sans doute que dans ces conditions j'aurais mis en fuite , avec ce type de voilier c'est l'allure sans doute la plus secure ,derive centrale remontèe et l'arriere completement descendue pour la stabilité de route, mais choix tres stressant quand il faut negocier en survitesse chaque vague et ne pas tomber dans le trou devant..... ce qui m'est arrivè quand j'ai mis mon mat dans l'eau ,je n'etais pas assez toilè une vague m'a rattrapè par la hanche ! quand j'ai deroulè mon genois je suis parti au planing et je n'ai plus ete rattrapè! pour repondre à l'initiateur de ce fil =un deriveur est il plus sure qu'un quillard? honnêtement avec le recul je n'en sais rien! avec mon precedent romanèe j'ai mis plusieurs fois le mat dans l'eau, coque à moitiè retournèe couchè sur l'eau pendants de longues minutes ,avant de se redresser! quand j'ai revendu ce bateau à un solitaire deja agè ,celui çi a passè le horn , pris un cyclone dans le canal de mozambique et m'avait appelè en radio amateur pour me dire au revoir car il etait sure de mourir, mais qu'il n'avait jamais vu une telle splendeur en mer...... il n'est pas mort à ce moment la! mon regrettè ami Willy De Roos a rencontrè des conditions dantesques avec son lourd quille longue en acier lors du passage du nord ouest mais est quand meme rentrè! alors c'est tres difficile de porter un jugement! l'experiençe du skipper est sans doute la clef ? enfin peut etre mon frere etait tres bon il s'est quand meme noyè!


tikipat:oups , quel récit , triste , dantesque que l on a pas envie de rencontrer ·le 19 oct. 14:54
18 oct. 202318 oct. 2023

C'est sûr qu'un dériveur intégral, dérivé avant relevée, est beaucoup plus stable au portant qu'un quillard, et risque donc beaucoup moins de partir au lof et de se faire coucher par une vague dans du très gros temps, comme cela m'est arrivé avec un Sun Fizz, en fuite devant un mauvais coup de torchon (50kn +) a l'ouest des Acores sur une transat retour.
Bien des années plus tard, presque au même endroit et dans des conditions assez similaires, mais sur un dériveur intégral, j'ai mis en fuite sous tourmentin seul, dérive avant relevée. Le bateau était sur des rails et a la fin du coup de vent, j'ai même pu laisser le pilote électrique barrer et aller dormir tranquillement.


19 oct. 2023

En ce moment, mais datant de 2008, le même style de fil...!


juliusse:Marronnier ·le 19 oct. 21:09
Bernard56:J'avais lu ces fils avant de poster. Mais vous conviendrez qu'en 15ans les bateaux ont un peu évolué, c'etait "la mode" des coques en forme, monosafran suspendu, des arrieres élargis mais plus pour la baignade que réellement des carènes planantes. Les PA aussi ont évolué, ils anticipent mieux et le seuil de tolerance avant de mettre un bateau au tas est plus élevé. Est-ce que ça modifie le jugement? C'était ma question.·le 19 oct. 22:18
Trimaran:As-tu trouvé ta réponse ?·le 20 oct. 07:42
Domde:En tout cas j’éviterai de tester dans du très mauvais temps certaines architectures récentes avec leur faible tirant d’eau faible rapport de lest échantillonnage du gréement minimum peu toilé superstructure proéminente motorisation insuffisante des 25 noeuds de face. En contrepartie très habitables et confortables au mouillage ce que demande la clientèle. Je vends mon Gin Fizz a un propriétaire qui revend un bateau récent dont les qualités marines par mer agitée lui ont fait peur.·le 20 oct. 08:12
outremer:Le moteur principal d'un voilier est par définition sa voilure et le vent surtout quand il y a. Le moteur n'est qu'un appoint utile mais peut hélas facilement tomber en panne surtout quand on en a besoin. Si on veut s'obstiner à faire du fort vent de face au moteur on achète un chalutier.·le 20 oct. 14:17
Trimaran:Et pourtant, bien entretenu, un diesel voir un HB 4 tps sont très fiables. Quand tu prends ta voiture, tu emmènes un vélo? Pas sûr.·le 20 oct. 14:35
20 oct. 2023

Bonjour
Je crois bien me souvenir avoir lu un article dans la presse spécialisée.
Un architecte naval expliquais que l'effet de croche patte de la quille n'existe plus sur les carenes récentes


Farol do Arnel, Sao Miguel, Acores

Phare du monde

  • 4.5 (52)

Farol do Arnel, Sao Miguel, Acores

2022