Echouage d’un DL Bi-Safrans : Précautions à prendre.

Bonsoir,

Etant donné ma zéro expérience en la matière, je ne vais pas tenter un échouage pour le plaisir.
Pourtant c’est tentant au vue de la photo jointe !
Et j’apprends tellement sur le site, que je me permet de poser des questions naïves.

Lors d’un échouage d’un tel bateau, c’est la quille qui doit normalement toucher en premier ?
Ou bien, faut-il de base envoyer l’équipage sur la plage avant pour s’assurer d’une assiette « piqueuse » et éviter que les safrans touchent en premier ?

Car supposons que les safrans soient plantés de 30cm dans le sable avant la quille.
Je n’ose imaginer les efforts générés sur les safrans ainsi plantés lors d’un mouvement de lacet du bateau. Cela doit être radical pour fausser les axes. Non ?

Cordialement.
Frédéric.

L'équipage
06 juil. 2007
06 juil. 2007

Les coef de marées.
Merci JF pour tes conseils avisés sur les coef.
Je prends mon bateau de loc à la Rochelle :Vendredi soir 20 Juillet : Coeff 58

Pour un départ samedi matin 21, coeff 54

Puis Coef descendant :
49 le 21 Juillet Soir
41 le 22 Juillet
39 le 23 Juillet
35 le 24 Juillet

Puis Coef remontant :
37 le 25 Juillet
45 le 26 Juillet
55 le 27 Juillet (Retour bateau à 16 Heures)

Si je le pose à marée-basse, le 21 Juillet « coef descendant »
Alors je reste coincé jusqu’au 26 Juillet, si je veux partir à marée-basse.
Sinon j’attends que l’eau monte pour appareiller.

Mais, si je le pose après le 24 juillet à marée-basse, « coef remontant » je suis sur de pouvoir repartir quand je veux ?

J’ai comme l’impression de raconter des con…ries
Mais bon, j’essaye de comprendre.

Cordialement.
Frédéric.

06 juil. 2007

petite erreur :
Si tu te poses (échouage normal)à marée basse (ou même un peu avant l'heure de BM), quelque soit le coef tu pourras toujours repartir à la marée suivante (la marée remonte et le bateau flotte à nouveau).
Par contre si tu te poses tout près de la PM ou à PM avec des coef qui diminuent (échouement parce que tu n'es pas resté dans un chenal ou beachage sur une plage (très très déconseillé avec un Dl bisafrans))alors forcément il y aura moins d'eau à la prochaine PM (la marée remonte mais comme il y aura moins d'eau le bateau n'est pas sûr de flotter).
ca s'éclaircit un peu?:reflechi:

06 juil. 2007

les coef sont trés important mais....
les hauteurs d'eau sont plus compréhensible.....car personnellement je me sers des coef pour les courants ou les port rattachés mais pour le reste j'utilise les hauteurs d'eau...:alavotre:

06 juil. 2007

Echouage d'un DI/DL
Echouer n'est pas une fin en soit en navigation.
Il faut avoir à l'esprit plusieurs problèmes:
l'endroit ou on pose doit ètre apte (pas de creux
ni de gros rocher), la zône solide du bateau
est le fond de quille qui est sensé encaisser
l'essentiel de la charge.
Les gouvernails suspendus sont très vulnérables
les gouvernails classiques sont mieux protégés
par l'embase.
La posée est très douce sur sable

Il faut que le coeff de marée soit dans le bon sens, ou on ne monte pas trop haut vers la plage.
(sinon on y reste un temps TRES long.
On doit respecter le réglementation des zônes
de baignades.
On doit anticiper le départ en mouillant
un mouillage arrière.
Le tube d'etambot va ètre vidé comme
une partie du refroidissement moteur.
Les WC sont inutilisables.
On bénéficie des bruits incongrus si on
pose dans la vase et si la vase est molle
on reste piégé dans le bateau.
A la remonté le safran va ètre assez sollicité
par les vagues. la remise en flottaison se sent
plus nettement que l'inverse.
Il faut attendre la réalimentation moteur
et étambot avant de lancer le moteur
(purge parfois nécessaire au niveau du joint
d'étambot).
VERIFIER LA SORTIE D'EAU D'ECHAPPEMENT!!
Il faut déhaler vers l'arrière sur le mouillage
arrière en le remontant (attention à l'hélice).
Dans un estuaire avec une bonne pente et un fort
courant, si on est perpendiculaire à la rivière
c'est assez sportif et il vaut mieux que le moteur
réponde bien. En au calme c'est sans problème.

08 juil. 2007

Réalimentation moteur et étambot & mouillage arrière.
Merci pour tes conseils, pour la réalimentation du moteur et du joint d’étambot.
Car je n’aurais jamais pensé à vérifier cela.
Pourtant c’est effectivement une évidence à la lecture de ta réponse.

Par contre, je ne comprend pas vraiment ton conseil sur le mouillage arrière.
C’est pour pouvoir dégager rapidos le bateau vers l’eau profonde pour préserver les safrans ?
Mais pourquoi faire attention à l’hélice ?
Tu déhale à la main, ou au winch
Ou bien au moteur en marche arrière ?

Cordialement.
Frédéric.

06 juil. 2007

Bref
échouer des gros DI ou DL (&gt 6-7mètres), c'est toujours risqué, bi-safran ou pas, sauf endroit très protégé (fond de rivière, etc.) et bien repéré/connu.
Passé un certain poids, on est limite de toutes façons, à la merci d'un caillou planqué bien pointu ou d'un vieil agglo oublié avec un bout de ferraille...

07 juil. 2007

Pose sauvage.
Précision: Je pose sans trop d'état d'àme
(mon épouse est moins euphorique) en sauvage
parce que j'ai un DI acier avec un fond de 10mm.
Il est certain qu'avec une autre coque
je réfléchirais beaucoup plus.
Le problème fondamental est l'état du fond à l'endroit de la posée.
Tous les bateaux peuvent échouer dans les endroits faits pour ça.
Il faut penser à relever la dérive en premier
pour ne pas la fausser .
Quand il y a un peu de clapot c'est assez désagréable quand la coque cogne en pilonant
le sol dur.
Dès que la coque frotte le fond il devient
immédiatement impossible de bouger: le sort en est jeté.
Pour les quillards et les DL il faut en plus béquiller si le sol est ferme.

07 juil. 200716 juin 2020

il y a une autre solution
rien à craindre pour les safrans

2015-08-02 - Entre Canna  et Tobermory (Ecosse)

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