Du bon usage du halebas....

J'ai encore beaucoup de mal a apprécier comment bien utiliser le halebas de bôme aux allures portantes et en vent arriere....
Quelqu'un aurait il la gentillesse de m'expliquer selon l'allure et la force du vent????

Merci

L'équipage
17 avr. 2010
17 avr. 2010

pour le bon usage du halebas
voir :
www.arwenmarine.com[...]eH.html

bonne lecture :-) :-)

17 avr. 2010

en clair pour tous
Hale-bas

Désigne soit un cordage léger servant à afaller les voiles d'avant, utile sur les étais fortement inclinés (sur de longs bout-dehors) où le poids de la toile ne compense pas le fardage de la voile fasseyante. Sur les bateaux modernes, désigne le palan installé entre le pied de mât et la bôme et dont la fonction est de maintenir sous tension la chute de la grand-voile.

Je vous donne ci-dessous la traduction d'un article de Paul Shipley, du Washington Yacht Club, sur le bon usage du hale-bas de bôme dans la brise en 505 :

Au près

Les deux théories sur l'usage du hale-bas au près dans la brise sont exactement oposées, l'une étant pour border le hale-bas en fonction de l'augmentation du vent, l'autre de le choquer quand le vent monte.

Border à fond le hale-bas quand le vent monte

Le raisonnement derrière cette théorie est qu'en bordant le hale-bas, vous courbez la moitié haute du mât. Ceci provoque l'étirement du guindant de la voile et la rend plus plate et moins puissante. Ceci augmente l'efficacité de la voile dans la brise, car il est plus important de réduire sa traînée alors qu'elle produit suffisamment de portance du fait de la force du vent. En ouvrant un peu l'angle de bôme (jusqu'à ce qu'elle soit dans l'angle sous le vent du tableau), le bateau va commencer à planer au près. Quand vous voyez apparaitre un pli dans le guindant, vous bordez le hale-bas pour le faire disparaitre.

L'inconvénient de cette approche est que l'on ferme la chute et que la partie haute de la voile porte. Celle-ci fait plus giter le bateau que la partie basse, à cause du bras de levier, et ceci dégrade le rapport puissance/gite. Border le hale-bas abaisse également la bôme, ce qui complique les virements de bords et risque de vous faire un croche-patte si vous choquez dans une risée (chavirage instantanné).

Choquer le hale-bas quand le vent monte

C'est la théorie opposée. La raison pour laquelle elle marche est que le haut de la voile déverse et réduit le moment de chavirage (et la puissance dans la partie haute). Seuls les 2/3 du bas de la voile vous propulsent, et on a donc un rapport puissance/gite bien meilleur.

L'inconvénient de cette approche est que le tiers haut de la voile peut commencer à fasseyer, ce qui fatigue la voile et provoque la perte de la latte du haut. Cela fait aussi monter la bôme, ce qui rend plus difficile le travail à l'écoute, car vous devez tirer la voile vers le bas en même temps que vers l'intérieur. Vous serez vite crevé.

théorie préférée

Quand le vent monte, je borde le hale-bas jusqu'à ce que la voile soit trop puissante. A ce moment, j'augmente la quête du mât, et ceci jusqu'à ce que la bôme vienne toucher l'arrière des caissons. A partir de là, je commence à choquer le hale-bas tout en continuant à augmenter la quête. L'angle de la bôme reste bon et le dévers augmente en tête. Il faut bien sûr pouvoir régler la quête en cours de navigation (voir photo ci-contre en bas : sur un 505, toutest réglable, y compris l'étai, les haubans et l'étambrai).

Au portant

Le portant est facile. Dès que le vent monte, le hale-bas est votre pédale d'accélérateur. Je le borde jusqu'à ce que la voile soit un peu trop puissante, et là je choque le hale-bas un tout petit peu (pour ouvrir la chute en partie haute). Je règle uniquement au hale-bas en fonction des variations du vent. Essayez cette technique un jour où le vent est établi à 15 noeuds et que vous vous avez un équipier tolérant au trapèze. Vous vous installez sur un bord de largue avec la dérive un peu relevée, passez l'écoute de grand-voile à l'équipier et laissez le jouer avec pendant que vous vous occupez du hale-bas et de la barre. En passant la grande écoute à l'équipier, vous pouvez vous concentrer sur le hale-bas et c'est lui qui porte le chapeau si vous prenez un bain.

17 avr. 2010

le halebas,( fixé au pied de mat et environ au tiers de la bome)
sert à aplatir la voile et a la rendre plus efficace au près : le halebas et la barre d'écoute sont à utiliser conjointement au près dans la brise pour conserver une voile plate et efficace en orientant la force propulsive vers l'avant par le débordement à la demande de la barre d'écoute.

Au portant,une voile creuse est puissante, il faut conserver une poussée efficace dans la partie basse de la voile et compemser l'effet de roulis qu'une poussée dans le haut de la voile vrillée risque de créer.

18 avr. 2010

Halebas, suite.
On ne peut en aucun cas confondre dériveur, croiseur ou quillard de régate. Les mats se cintrent plus ou moins, les moyens de réglages ne sont pas les mêmes, les buts ne sont pas les mêmes.
Un hale-bas sert à haler bas la bôme.
Au près, sur un croiseur, il ne sert à rien, le chariot d'écoute est beaucoup plus efficace.
Au portant, par contre, lui seul peut empêcher la bome de remonter, puisque l'écoute est de travers. Il est important que la bôme ne remonte pas, pour tendre la chute. Si la chute n'est pas tendue, on empanne plus tôt sur la fausse panne, ce qui est le risque principal, dans les alizés par exemple. La forme de la voile n'a aucune importance au portant, de toute façon, on est en turbulence, le rendement est mauvais.
Attention à ne pas reprendre le hale-bas au winch: on a vite fait de casser la bôme, la patte de fixation, voire le mât, la composante longitudinale est très forte. Chute tendue, ce qu'il faut mais pas plus (fonction du vent).
Sous spi ou par roulis rythmique, gare au départ au lof avec la bôme qui s'engage dans l'eau, bloquée par le hale-bas. Ca ne casse pas à tous les coups, mais mieux vaut un équipier prêt à choquer, ce qui signifie un hale-bas qui revient au cockpit. Sinon, prendre un ris avec la bosse, mais garder le point d'amure initial. La bôme remonte en l'air, et ne risque plus d'engager.

18 avr. 2010

hale bas et cuningham
Sur un dériveur comme le décrit Aliguen, on ne peut pas dissocier l'usage du hale-bas de celui du point de tire du Cuningham (l'étraquage de la ralingue de mat de la grand-voile).

En même temps qu'on aplatit la grand voile avec le hale-bas en cintrant le mat, on borde sérieusement la ralingue de mat. On obtient alors une voile plate comme un morceau de tôle et la fermeture de déversement du haut est bien moins importante dans la gîte. La voile étant complètement plate, une petite ouverture de l'écoute provoquera une diminution importante de la portance et de la gite, et elle battra bien moins quand on ouvre un peu le plan de la voile.

Au portant, il ne faut pas oublier de relâcher le cuningham (ralingue de mat), sinon la voile ressemble à un tapis mal posé ;-) .

Sur un croiseur "pépère" à mat rigide sans cintrage, le hale bas sert surtout à ne pas laisser la bôme remonter au portant (empannage chinois). Au près on ne s'en sert pas trop, car la bôme sera facilement pliée vu le point de tire trop près du mat.

18 avr. 2010

Sujet largement développé précédemment...
Par exemple:
www.hisse-et-oh.com[...]dex.php

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