d'où l'utilité à réviser ses gilets de sauvetage

Bonjour,
je décide de changer les percussions de 2 gilets mis de côté depuis quelques années.
J'ouvre le 1er d'une très grande marque et découvre une bouteille rouillée, et non vissée. Je la gonfle et elle semble tenir.
La 2ème d'une marque de grande distribution semble en meilleur état. Je la gonfle manuellement et j'entends psssssss. Cette fois ci c'est par le percuteur Hammar MA1 qu'elle fuit.
Ce sont des brassières qui certes avaient 10 ans, mais à quelle moment deviennent-elles dangereuses ? J+1 jour, j+1 mois, j+1 an ?

L'équipage
30 août 2018
30 août 2018

La bouteille mal visée est un grand classique. À vérifier systématiquement, voire mettre du frein filet.
Quant au déclencheur, il faut le changer aux dates indiquées.
Et le test de gonflage manuel, il faut le faire chaque année en début de saison.
(en 15 années, j'ai du mettre deux gilets au rebut pour fuites au poumon).

30 août 2018

Un collègue a vu son gilet auto se gonfler à cause de paquets de mer. Nous l'avons posé dans un coin du bateau.

Le lendemain il était complètement dégonflé.
Ca rassure !
:lavache: :oups:

30 août 2018

Ouais, en même temps il y a un insufflateur buccal en principe... et de toutes façons si tu passes toute la nuit dans l'eau je donne pas cher de ta peau !

Gilets auto : j'en ai que 2 à bord pour mon épouse et moi, les autres (qui sont rarement utilisés) sont à déclenchement manuel...

30 août 2018

Plutôt que "mal vissée" ou "non vissée", je crois qu'il faut envisager qu'elle soit simplement dévissée. Cela m'est arrivé deux fois. Dons à vérifier périodiquement. C'est d'autant plus facile que, généralement, on peut constater qu'elle est bien vissée sans ouvrir. La solution du frein filet est une bonne sécurité.

30 août 2018

à contrario, j'en ai un qui s'est déclenché tout seul dans la remise de la courette et il a tenu un bon mois voir plus....

30 août 2018

j'ai organisé une formation dans mon club,
plusieurs bouteilles pas vissées, des déclencheurs périmés, etc ...
c'est pas bien compliqué à faire pourtant.

30 août 2018

Bonjour,
Si c'est une pastille de sel comme déclencheur, cela ne périme pas dans les faits (même s'ils mettent une date de péremption maintenant), tant qu'il n'y a pas eu d'autodéclenchement avec l'humidité.
Conclusion: démonter systématiquement la pastille de sel pour la mettre au sec lors de l'hivernage, et en même temps on vérifie l'état et le vissage de la cartouche de gaz de gonflage lorsque l'on remonte cette pastille de sel.

30 août 2018

lors d'un test au salon nautique sur le stand SNSM nous étions 8 je crois seul le mien s'est déclenché correctement au premier essai (des modèles manuels), pour les autres c'était soit mauvaise manipulation, soit cartouche mal vissée, soit ils avaient oublié de changer la cartouche suite au précédent test. J'avais aussi été le seul honnête à oser dire que je ne portais pas tout le temps le gilet sur le bateau.

30 août 2018

bjr
il semble que la nouvelle ''société'' apprécie les complications , en effet , avant on avait les gilets que tous le monde connait , on les mettais dans un coffre et on les sortaient lors d'un controle ou si on en avais besoin , c'est gilets sont toujours en vente et approuvés !
mais

aujourd'hui on a les gilets ou il faut assurer un suivi, une révision , une vérification ect , c'est plus compliqué mais ça plais !!curieuse nature de l'homme .
ça me fait penser a Coluche
il y avait l'ancien OMO qui enlevais la tache dans le torchon et le nouvel OMO qui lui enlève la tache dans le noeud du torchon , c'est exactement le meme OMO , sauf qu'avec le nouveau faut faire les noeuds !

moralité
pourquoi faire simple quant on peut faire compliqué !

cdlt

30 août 2018

tu as raison mais ils étaient aussi beaucoup plus encombrant, et aujourd'hui la plupart ne sont plus homologués.

30 août 2018

J'ai racheté 4 de ces gilets 100% fiables homologués aux nouvelles normes pour le prix d'un gonflable premier prix!

30 août 201830 août 2018

sans surprise... c'est pour cela qu'en condition de mer sérieuse, on remet le bon vieux matos fiable à l'ancienne... car l'objectif est que le gilet fonctionne si on tombe à l'eau et à 100% dans la durée.
On n'a pas à se poser la question : "le gilet va-t-il se gonfler et tenir la pression ? " . Cette question ne devrait pas exister...
on marche sur la tête !

30 août 2018

L'expérience montre qu'on ne porte que rarement les gilets en mousse homologués. Il n'y a qu'à voire ceux des bateaux de loc qui sont encore dans leur emballage intact 3 ans après alors que le jdb mentionne des navs de nuit, des mers agitées, des bords sous spi et des passages d'écluse.
Les gilets gonflables, en revanche, sont portés bien plus souvent, voire systématiquement, ils comportent un harnais et sont fiables pourvu qu'ils soient correctement entretenus.

30 août 2018

c'est ridicule cette réponse !
avant, personne ne portait ces ridicules et encombrants gilets,
maintenant beaucoup de personnes portent les gilets automatiques, et tant mieux !

30 août 201816 juin 2020

j'oubliais l'objet du délit:

30 août 2018

Ah oui, c'est pas beau à voir !

30 août 201830 août 2018

Pour les insouciants ...c'est à se demander s'il vaut pas mieux mettre un gilet de kayak haut de gamme style moniteur avec poche ,mousqueton ...etc ou genre catamaran ...même si la flottabilité est inférieure est non homologué pour la voile ;-)

30 août 2018

Je suis un peu de l'avis que les normes de flottabilité sur les gilets sortent d'un bureau situé loin de la mer car la hauteur des vagues n'est pas proportionnelle avec la distance de la côte. Et je doute qu'une personne non consciente soit sauvée de la noyade grâce au retournement du corps (même conscient on risque de boire la tasse...).
Bref, comme dans bien des domaines, il y a la théorie et la pratique. Dans la pratique les kayakistes en eaux blanches et les surfeurs n'ont pas plus de 50N et évoluent dans des conditions sévères.

D'ailleurs, qui a essayé de nager et de remonter à bord avec un gilet hauturier (qu'il soit gonflable ou en mousse) ?

30 août 2018

Il est aussi pas mal d'avoir des cartouches de co2 en rechange dans le bateau. Ça m'a bien aidé cet été lorsque j'ai déclenché mon gilet par erreur sur un mouillage en coinçant le declencheur manuel dans une drisse pendant que je rangeais la grand voile... idem pour l'histoire du packet de vagues plus haut ;)

30 août 201830 août 2018

Un copain s'est cassé la gueule dans la flotte en passant de l'annexe sur la cale, il a plongé sous mes yeux. Il est remonté "comme un bouchon" !
ça lui a coûté une kit de recharge... mais le test a été plutôt efficace.
Les gilets mousses restent dans le coffre, au cas où un gilet auto serait percuté... ainsi le nombre de gilets en état reste bon. Comme dit Lulu2, le gilet auto se porte facilement, pas celui en mousse.

30 août 2018

Pareil chez moi, un nombre suffisant de gilet mousse pour tout le monde, et 2 gilets autogonflant pour porter en continu.

Il est vivement conseillé d'avoir un ou deux percuteurs et bouteilles d'avance !

17 juin 2025

Cela n’aurait servi à rien à Lulu2!

30 août 2018

J'ai aussi racheté des gilets en mousse et j'ai aussi un gilet pour la voile légère qui est trés agréable à porter et surtout qui permet de nager ce qui n'est pas le cas de l'autogonflant, et du gilet en mousse.
D'ailleurs je me demande pourquoi les fabriquants n'améliorent ils pas ce type de gilet pour leur donner une flotabilité équivalente aux gilets autogonflants.

31 août 201831 août 2018

Les gilets aéronautiques ont deux bouteilles et, d'ailleurs, il est recommandé lors des stages de survie de n'en percuter qu'une pour garder un peu de mobilité....Révision annuelle...

17 juin 2025

Comme les gilets Solas, c'est juste lourd et encombrant

17 juin 2025

C’est l’époque de la révision des gilets.
Et ce n’est pas toujours inutile.

17 juin 2025

On va dire que je radote mais c'est encore un Hammar, généralement au gonflage avec la collerette qui est dessoudée le gilet se defonfle entierement,on voit juste un petit nuage de Co2 détendu .

J'ai eu ce pb sur un gilet norvégien ce plastique a durci et un jour en enfilant le harnais tout le bazar est tombé par terre !
Pourtant soigneusement révisé l'année précédente mais ce plastique a durci après.

18 juin 2025

Em même temps c est maqué HS il suffit de savoir lire ! ;=)

ne me chercher pas je ne suis plus là ;0)

18 juin 2025

Ben c'est sûr que personne ne va remettre en service en gilet HS, on le marque et on le détruit après !

18 juin 2025

Dès que je constate un défaut, je marque visiblement HS sur le gilet pour le distinguer des autres et pour qu’il parte à la poubelle après avoir récupéré le déclencheur.
C’est une évidence.

19 juin 2025

Pour les mal_comprenettes C'est une JOKE !

pfff

19 juin 2025

Faut le dire avant !!

17 juin 2025

Seuls les gilets professionnels ont une obligation de révision annuel, pour la plaisance il n'existe que les recommandations fabricants qui préconisent généralement deux ans, mais il n'est pas interdit de regarder ce qu'il se passe à l'intérieur, bouteille ou bloc desserre, le problème de la bouteille rouillée est qu'elle est très agressive pour le tissu, on à même constatés des gilets fuyards qui n'étaient jamais sortis de leur emballage, le pliage constant et le poids de la pile avait eu raison du tissu.

17 juin 2025

L’expérience me montre que, mêmes facultatives, les révisions annuelles ne sont pas inutiles, particulièrement pour les gilets les plus anciens.
Encore un sur sept mis au rebut cette année.

17 juin 2025

deux gilets sospenders achetés aux USA en 98
testés après 25 sans révisions

parfait, gonflent tellement vite qu'on se mouille meme pas la nuque !!!
dommage je trouve pas de bouteilles de rechange

17 juin 2025

Pour ceux qui veulent réaliser leurs contrôles, le gonflage après changement éventuel de composants défectueux ou périmé est de 150mb, c'est important pour détecter une fuite, comme le volume
est faible ca se voit rapidement.

19 juin 202519 juin 2025

Ce qui me pose question dans toute cette histoire de gilets dont il faut comprendre le fonctionnement pour avoir les "pièces de rechange" et pourvoir les entretenir convenablement est que, soit on est actif 15 heures par jours, soit on a probablement une vie assez mono-dimensionnelle partagée entre ses bricolages sur le bateau et le 20h de TF1 à la TV.

Je veux dire le bateau en lui même est déjà une petite usine à gaz assez complexe même dans son fonctionnement de base, sans gadgets, donc si en plus on rajoute des couches de complexité pas totalement indispensable...

Chacun mène sa vie comme il l'entend mais si on veut faire du bateau, mais néanmoins encore voyager par ailleurs, avoir des hobbies "parallèles", pourquoi pas visiter un musée ou 2 de temps à autre, s'interesser peut-être à la musique ou à l'art ou à d'autres sports et bien il vaut peut-être mieux essayer de simplifier quand c'est possible et donc, pourquoi pas, considérer les gilets "mousse" les mieux foutus possible comme une sérieuse possibilité.

Mon choix de pilote automatique est guidé par la même logique, d'une simplicité "crasse" (CPT autopilot) et le reste du bateau dans le même esprit.

Je voudrais terminer ma vie en me disant qu'elle a été extraordinairement riche, pas que je suis devenu un expert de l'entretien d'une petite pièce d'équipement parmis 100 autres sur le support de mon unique hobby...du moins si je peux l'éviter.

Pour ce qui est de l'homologation...fuck it...c'est visiblement solidement fait, par une bonne marque...avec une bonne flottabilité mais pas excessive non plus...alors c'est bon...je navique de toute façons jamais dans mes eaux territoriales avec un pavillon qui est lui même extrêmemnt souple question équipement.

Maintenant je navigue dans le nord, la mousse est bienvenue comme "isolant", si je naviguais dans le sud le gilet mousse ce serait exclu. Pour moi un "mix" des deux à bord c'est bien, et comme écrit plus haut, par mauvais temps---> je privilégie le gilet "mousse".

Après on s'étonnera que les jeunes ne sont plus intéressés par la navigation, bin oui...forcément si c'est ça l'image qu'ils en ont. Qui veut d'un hobby technico obsessionnel ? Le type qu'on rencontre lors d'un repas entre amis "Ah la navigation...liberté, grands horizons...Ah...la valve du gilet...modèle SE48 qu'on ne trouve plus...je vois...".

19 juin 2025

Il existe tellement de choix qu'il semble difficile de ne pas trouver le matériel qui correspond: à sa bourse, à sa philosophie, à ses capacités techniques, et quand on ne sais pas il reste la sous traitance,, c'est ce que je fais pour la mécanique, mon dernier changement de préfiltre s'est terminé par une fuite de gazole, de surcroît il faisait plus de 40° dans le bateau, j'ai adoré la séance de nettoyage, depuis je me contente de regarder les niveaux.

19 juin 2025

Je n'ai pas regretté de sous traiter aussi le jour de canicule où un mécano grec a eu du mal à dévisser un bouchon trop serré par le précédent; mais après un stage et avec une bonne doc je peux faire de la prévention et me dépanner.

Pendant très très longtemps la consigne à bord était le harnais simple.
Toujours amarré dès que les conditions le demandaient et en solo ou équipage novice toujours.
En particulier pour les manœuvres à l'avant pas d'enrouleur à l'époque.
Sur mon dernier bateau j'ai pris des gilets auto gonflables avec harnais incorporé.
Après avoir vu tomber par terre la bouteille et son déclencheur je me pose des questions ...
J'ai toujours mes anciens harnais et deux gilets mousse en secours.

Cap Otway  australie

Phare du monde

  • 4.5 (148)

Cap Otway australie

2022