Donne idée pour fixation étai lagarble

ou éventuellement mettre une barre de compression amovible entre les deux pavois, car comme c'est là, cela doit tirer très fort sur les côtés.

Idem la triangulation des forces n'est pas optimale. Il serait préférable de poser une plaque verticale fixée sur la cloison arrière de la baille à mouillage avec éventuellement une reprise d'effort sur la coque

J'avais un problème similaire (capot de la baille à mouillage très avancé).

Je l'ai résolu en perçant celui-ci + placement d'un "bouchon" amovible en inox. Dans la baille à mouillage, un cable repris sur sur l'étrave avec un oeilleton sur lequel venir frapper le ridoir pélican de l'étai largable.

C'est tres propre et ca tient.

Evidement on ne sait pas ouvrir la baille à mouillage quand l'étais est mis... mais bon faut pas trop demander.

On monte l'etais larguable quand ca souffle. Donc il y a plus d'effort que dans l'etais. D'autre par si tu y monte un foc1 tu n'est pas obligé d'avoir l'amure au ras du pont.
Perso j'aurais mis des brins plus long de maniere a ramener l'angle vers les 30degres meme si l'amure sera a 1m ou 2 du pont.
Mais on peut faire l'inverse mettre un genois leger sur l'etais larguable et une voile de gros temps sur l'etais principal.

Bonjour,
En ce qui concerne les efforts sur cette patte d'oie quasi horizontale, je te conseillerais de faire un petit calcul, c'est de la trigonométrie simple, afin d'éviter une déconvenue dans un moment plus délicat. Si tes fargues sont solides, qu'en est il de tes deux petits câbles qui devront reprendre la charge de l'étais multiplié par un facteur d'autant plus important que l'angle est plat.
Le fait d'utiliser une voile de "gros temps" sur l'enrouleur est à mon sens une bonne idée, il est toujours plus facile de circuler sur la plage avant dans le petit temps que quand il y a plus de 20 nœuds.
Cordialement.
Jean-Charles

Tu as tout a gagner a faire avec des cables plus longs, meilleure angulation pour tirer sur les pavois et pour la charge de travail, mais aussi tu devrais pouvoir ouvrir la baille a mouillage...

Ben j'y ais pensé, mais j'ai pas mal bossé sur le bateau en 2014 d'Avril à Octobre et là ouf, je me met un peut en veilleuse je veux naviguer cette année.
Comme dit plus haut le système est facilement démontable.
Pour le mouillage pas de soucis, j'arrive sous GV, et hop!
tranquille.
Merci de vos avis.

Pour moi , je pense que tu prends de gros risques. Quand on regarde ton montage, les diamètre des câbles inférieurs devraient être plus importants que celui de l'étai. Avec les angles que tu as donnés, les efforts sont plus importants dans chacun des petits câbles que dans l'étai. Tu peux voir sur la photo de Vigie 33 que les deux bruns sont en rond plein en acier de section bien supérieure à l'étai. En cas de rupture de l'une de tes liaisons, l'autre va casser instantanément, le ridoir va arracher la cadéne qui tient l'étai principal et l'énergie libérée, on parle en dynamique, rien à voir avec les efforts statiques au repos, fera que tu vas te retrouver avec le mât sur le pont. Ton idée est bonne mais tu dois revoir sérieusement la réalisation du dispositif..

Hier à minuit, je n'avais plus les yeux en face des trous. Sur la photo, ce sont deux câbles sertis d'un diamètre équivalent ou à peu près à celui de l'étai. L'angle est voisin de 40 à 45°. Dans ce cas, il faut néanmoins prendre en compte des efforts plus importants dans les deux brins que dans l'étai largable pour le dimensionnement des dits câbles.
Je mets un lien avec le mémento de l'élingueur de l'INRS. Il y a plein de conseils et même un logiciel de calcul gratuit.
www.inrs.fr[...]ia.html
Bon calcul!

Le stormbag c'est pas mal aussi... mais ce n'est malheureusement qu'un tourmentin.

Chez moi, l'étais largable sert surtout pour le solent/trinquette.

Quand on sait que la météo pourrait demander ce type de voile, l'étais largable est mis en place avant le départ, la voile pré-endraillée, enroulées dans un sac banane le long des filières... après, il n'y a plus qu'à fixer la drisse, ouvri le sac, hisser le solent et enrouler le génois.

Au près quand ça soufle, avec 2 ou 3 ris dans la GV on sent la différence... le bateau est vachement plus efficace (vitesse, cap et comportement). Et si besoin, je peux encore prendre un ris dans le solent.

Pour des traversées plus longues... cette configuration est systématiquement préparée (ça évite d'aller faire le clown devant avec le ridoir pélican, un calble d'étais qui ne demande qu'à aller se balader et une voile dans son sac..).