désolé pour les spécialistes, mais je pose une question de néophite

Je voudrais savoir quand le vent forcit audelà de force 7, et audelà du troisième ris, ce qu'il convient de faire ?

A savoir... le tourmentin...ou la cape...

Mais ma question, dans la tempète, faut-il être FACE au vent ?

Merci pour votre réponse

L'équipage
09 juil. 2004
09 juil. 200416 juin 2020

ce qu'il te reste à faire
PRIER!

09 juil. 2004

Ca dépend
Voilà une réponse de Normand non spécialiste (et pas normand non.)
Ca dépend du bateau, de l'équipage, de la mer, de la cote... Eviter d'êrte au vent d'une cote par force &gt7
Eviter le moteur.
3 options :
-faire route malgrès tout sous voilure réduite
-la fuite
-le bouchonage à la cape.

Un p'tit début de réponse
STéphane

09 juil. 2004

en compléménent
si possible essayer de s'éloigné du phénomème dangereux.
si tu veux je peux de scanner une double page sur des option théorique?

STéphane

09 juil. 2004

Le gros temps
de Alain Grée.
Je pense qu'il aborde tous les aspects clairement, et sans se prendre pour un torero.
L'apréciation, la stratégie en fonction de sa position (par rapport à la côte et par rapport à la dépression), des évolutions probables, l'utilisation du moteur (pour ne pas ralentir dans le creux,...), des trainards, la vitesse etc... la cape et même le filage de l'huile pour les inconditionnels du cap Horn :-D .
En tous cas, il rassure sur ce qui est possible de faire, même à un débutant (celui qui est confronté pour la première fois à ce genre de temps, même si ça fait 20 ans qu'il navigue ;-) ), sur les capacités des bateaux et des hommes à surpasser ce genre de problème, sur ce qu'il est préférable de ne pas tenter.

Ca devrait se trouver chez Arthaud ???

En tous cas 1000 fois plus facile à lire et moins ringuard que le Navigation par gros temps de Adlard Coles et en français en plus.

09 juil. 2004

C'est celui que j'ai sous les yeux.
Je l'ai acheté (ainsi que les 3 autres tome) en 1991 j'avais à peine 19 ans et je n'étais jamais monté sur autre chose qu'une planche à voile. Ils ont sympa à lire.
Pour moi mon premier gros temps c'était sur mon first 210 en 1995 force 5 dans le nez avec courant contre vent dans le pertuis charentais. La rochelle les sables 10 heures (enrouleur de génois cassé.impossible de raidir correctement le bord d'attaque).
Depuis, j'ai relativisé d'abord avec mon 210 et maintenant avec mon Etap28.

STéphane

10 juil. 2004

SERAIT_IL
Possible d'avoir les données complètes de ce livre s'il vous plait les gars ca m'interesse.
MEEEEEEEEERCI
et bon week end quoi que chez nous la météo :-( :-(

10 juil. 2004

voilà les coordonnées
Gros temps
Tactique&manoeuvres
Alain Grée

Collection voiles/Galimard

ISBN 2-070-60180-3 (parfois plus facile avec)

1ed 84.

STéphane qui part demain et jusque fin Août. :-D

12 juil. 2004

MERCI
Et bonne nav sans tempête! ;-)

12 juil. 2004

Série de livres de Alain Gré
Il existe plusieur Tomes écris pas alain Gré dont un sur le point astro, qui je crois est (AMHA) un des mieux écrit et des plus facile à comprendre. avec force photo et schéma.

11 juil. 2004

avec quel bateau et quel équipage ?
car c'est là-dessus que tout repose
pour un équipage entraîné sur un 35 ou 40 pieds, des vents de 35 noeuds sont gérables sans problème, c'est juste un peu chaud dans les rafales
pour 2 estivants n'ayany navigué que par beau temps sur un 6-7 mètres, faire du près deviendra quasi-impossible, le bateau n'ayant rapidement plus assez de vitesse pour passer les vagues, le HB devient inutilisable dans une mer formée, reste la fuite et la cape, mais je pense que ça s'improvise dissicilement, mieux vaut s'entraîner à ces allures auparavant par un vent moins fort

11 juil. 200416 juin 2020

Selon Bernard M.
La cape est une allure de mauvais temps, qui permet de laisser le bateau se débrouiller seul quand la mer est très mauvaise. Il y a différentes méthodes: Par exemple on peut amener toutes les voiles, puis amarrer la barre sous le vent et aller dormir. Le bateau se mettra à faire alors tranquillement le bouchon, sans avancer, en attendant la fin du mauvais temps. Mais il est parfois dangereux de ne porter aucune voile à la cape.
On garde alors une voilure réduite. Ainsi le bateau dérive un peu et cela crée une sorte de remous protecteur du côté au vent. Ce fameux remous de dérive, à la manière d'une nappe d'huile, apaise la mer, ou plutôt l'empêche de déferler.
Voici la formule de Bernard Moitessier:
1° Amener le bateau au plus près tout en lui conservant assez de vitesse pour pouvoir effectuer le virement de bord qui va suivre;
2° Quand l'instant est propice, virer dans le vent sans toucher aux écoutes de foc et de trinquette;
3°Le virement de bord réussi, pousser la barre dessous toute et l'y amarrer.
C'est tout ce que je suis en mesure de proposer, et ceci ne reste valable qu'au large...

Amicalement, Alain

12 juil. 2004

Merci pour votre contributions.
Je connais le principe de la mise à la cape.
J'aurais aimé savoir que signifie exactement pour le bateau "mettre en fuite"

Et dans le cas d'une forte tempête, votre avis et le mode d'utilisation d'une ancre flottante !
Et là encore dans ce cas, on est vent debout ou vent arrière?

merci

12 juil. 2004

mettre en fuite
Si tu as de l'eau à courir, c'est à dire que tu peux naviguer un bon moment sans risquer d'arriver sur une côte, tu laisses un minimum de toile, style une toute petite voile qui s'appelle un tourmentin et qui se met devant, et tu navigues le vent dans le dos. C'est à dire que tu vas dans le même sens que le vent.

C'est ça se mettre en fuite.

12 juil. 2004

Alain Grée, trés bien,
Mais difficile à trouver, probablement épuisé.

Par contre la FFV a édité en 2002, une nouvelle mouture de "navigation par gros temps" ecrite par Peter Bruce (avec un gros chapitre sur les multi, Evenk ;-)

Avec d'excellentes analyses techniques, des recits palpitants, dont le massacre d'un HR :-( et des tofs qui font froid dans le dos...

12 juil. 2004

à toute branlée
t'envoi le spi et tu temet au portant, là t'apelle philippe Plisson et tu lui dit prend la photo ça va pas durér longtemps .... :-) :-) :-)

Non treve de plaisanterie, effectivement tout dépend du niveau des marins et de l'état du bateau, moi ce que je fait quand je part en bateau, je previens le semaphore ou la capitainerie la plus proche : Nom du bateau, nombre d'équipier, route à parcourir. (mieux vaut prevenir que guerir !!!)

si ça bastonne de trop je prend un ris puis passe du genoa à l'inter
puis 2èm ris
puis de l'inter au foc
au pir du pir que le foc.

Les ris doivent toujours être préparer meme par pétole... (vous vous faites avoir une fois, jamais deux)

s'éloigner de la cote si on ne connais pas. Se rapprocher de la cote si vent de terre. Mettre les gillets de sauvetage voir s'ammarer au bateau avec un bout.

Si le bateau va trop vite et perd sa direction à cause de trop de fardage, jeter un ou deux sceau pour essayer de freiner le bateau.

la meilleure allure est à juger en fonction des vagues...

Normalement ça n'arrive jamais en navigation cotière quand on prend la météo est quand on ne sous estime pas la mer et le vent.

cela dit personne n'est parfait
bonne nav

12 juil. 2004

ce que je viens de vivre
bonjour ce n'est pas la tempète mais retour de Corse / continent ces derniers jours, exactement la nuit de jeudi à vendredi. Vent de W NW force 6 creux de 3 / 4 mètres, solo sur un 10 mètres (Fandango) grand voile enrouleur 2 ris plus trinquette sur étai largable et remontée au vent et surtout à la vague, au bon plein, beaucoup de flotte mais çà passe, attaque de la vague en biais, résultat des courses bon passage vitesse de 5 no Ajaccio / Cap Dramont.
Ce que j'en pense c'est qu'il faut garder de la vitesse sinon c'est insupportable.

12 juil. 200416 juin 2020

Ah ke...
Merci du toyo ,je vais essayer de me procurer ça. ;-) .

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