Dériveur intégrale utilité en escale ou pure utopie?

Bonjour
Je souhaite construire un voilier de voyage en acier de 12 m et j'hésite entre un NORMAN 40 D.L de chez VAN DE STADT et un CHATAM 40 Caroff D.I
Je trouve ces deux voiliers sympa (le NORMAN étant plus moderne et plus facile à construire car à l'endroit mais le chatam est un peux plus spacieux carré et hauteur sous barrot )
Mon but n'est pas de naviguer spécialement dans les iles mais pour l'instant en france le long des cotes.
Dernièrement la revue Voiles et voilier à dis que de l'avis de nombreux naviguateurs il est rare pour un D.I de se poser sur une plage de sable fin car il y a souvent un pavé qui traine ou autres problèmes
Pourtant l'année dernière j'ai vue dans un bras de mer de bretagne un ovni posé sur un banc de sable ou à l'ile de ré un kirié également à l'écouage
pour ma part je trouve l'option D.I intérressante pour rentrer dans les ports à la dernière heure s'approcher au plus près d'une plage ou tout simplement pour brosser le bateau dns un mouillage
donnez moi votre avis merci

L'équipage
05 mars 2005
05 mars 2005
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Beacher et mouiller près de la plage
C'est loin d'^tre génial (bruit, moustique, pollution).
Maintenant, pour passer les cailloux et s'affranchir un peu de la marée.... voilà l'argument qu'il est bon pour toi, tant que tu navigues en Bretagne.
Ensuite, si tu curieuses un tant soi peu ailleurs, tu seras aussi content de pouvoir te ballader sur le banc de sable à 2m sans problème pour accéder aux lagons peinards.
Reste les qualités marines... et les emmerdes de dérive.

05 mars 2005
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tu peux aussi viser entre les deux
un quillard quille courte, un peu moins raide a la toile qu un quillard quille longue, mais plus leger qu un deriveur qui ferai un cap ( en general ) moyen.

Y a aussi l option biquille ( qui fonctionne bien maintenant ) qui ne te posera pas le probleme des problemes d axes et derives gripés ou coincés

05 mars 2005
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deux choses
utilité du dériveur : moi je crois que ça dépend du skipper, de ses habitudes, de ses préférences, de son expérience/inexpérience, prudence/imprudence, de ses lubies, de ses peurs....

Pourquoi ? parce que, pour ne citer que les mouillages de Chausey que je fréquente assiduement depuis 25 ans, il y a beaucoup plus de dériveurs mouillés en pleine eau que posés sur la plage... et presque autant de quillards (courts) que de dériveurs posés !

deuxième chose : stabilité d'un quillard court par rapport à un quillard profond.

Il est inexact de dire qu'un quillard profond est plus raide à la toile. C'est souvant l'inverse.

l'étude statique du couple de redressement n'est qu'un aspect des choses, insuffisant à lui seul pour évaluer la stabilité d'un voilier.

Elle ne prend pas en compte une donnée dynamique fondamentale qui est la force antidérive ( et oui, le bateau avance ! ) qui induit un couple de chavirement dont la valeur augmente ( presque ) proprotionnellement au tirand d'eau.

C'est simple à comprendre : plus la quille est profonde, plus la force antidérive s'exerce bas et fait giter le bateau.

Tous les archis ont tendance a augmenter le lest des versions tirand d'eau court par rapport au tirand d'eau long, pour que le couple de redressement soit équivalent.

Du coup, le bateau est sensiblement plus raide à la toile... mais il dérape d'avantage !

L'ultime raisonnement au long court, est l'action néfaste de la quille profonde lors d'une déferlante.

Il vaut mieux dans ce cas être dans un dériveur dérive relevée, même si la satbilité statique est moindre... ce qui est contradictoire.

Le sujet est donc infiniment complexe, et donnera pour lontemps encore, je l'espère, des débats et idées constructrices !

Bonnes recherches.

05 mars 2005
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aussi d ' accord
avec toi guillemot, mais meme les archis ont des avis différents, alors nous, pauvres utilisateurs....

L aspect qui pourrait nous paraitre plus important pourrait etre la fiabilité de l' option, et là, ca s' eclaircit d' avantage....

05 mars 2005
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le dériveur n'est pas né avec la plaisance
Dans les années 50 (passe moi la canne) les bateaux des "conchiliculteurs" (çà fait savant) de l'Aiguillon sur mer étaient des dériveurs à gréement aurique qui commençaient à s'équiper de moteurs. J'étais en colonie de vacances et on avait droit à les accompagner 5 par 5 à la pêche au moule sur les bouchots plantés de la pointe d'Arçay jusqu'à la hauteur de La Faute sur mer. Impossible aujourd'hui avec la réglementation d'un côté et la nécessaire rentabilité de l'autre.

Les flambarts de la côte d'Opale (Berk et ses environs) étaient aussi des dériveurs intégraux gréés au tiers.

Comme dit plus haut, quand on sait ce qu'on fait, le dériveur ou dériveur lesté donne des possibilités que n'ont pas les quillards.

Mais dans la pêche pro, ils permettaient d'échouer dans des mouillages asséchants ou de remonter en haut de l'estran comme à Berk ou à Yport.

Concernant la stabilité, il faut savoir que de nombreux dériveurs intégraux sont plus stables à l'envers qu'à l'endroit pour la simple raison que le centre de carène se déplace toujours vers le côté de la gîte et que son couple avec le centre de gravité est toujours défavorable à l'envers.

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je crois pas
que ta derniere affirmation soit tres scientifique !ou alors developpe pour me convaincre

05 mars 2005
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ta derniere affirmation

Il faut plus dire qu'un bateau lesté dont le centre de gravité est bas sera en équilibre stable à 0° et instable à 180° alors qu'un deriveur dont le CdG est plus haut , s'il est toujours en équilibre stable à 0° mais aussi à 180°.Le bateau ayant un cdg bas est en équilibre instable lorsqu'il est renvervé parce que son CdG se trouve au-dessus du métacentre contrairement au deriveur avec son CdG haut.

Et pour cette raison de plus pour ma preference au DL car son CdG et plus bas que celui d'un DI
josé

05 mars 2005
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DI
Le DI est vraiment TRES agréable à tous
les points de vus. On pose sans problème
(on regarde naturellement où l'on pose),
on peut remonter dans les cours d'eau.
L'entretient du puit de dérive doit ètre
fait ( accès assez facile (cf DI Caroff)).
Les axes en arcétal ne bloquent pas.
On peut régler la position de dérive
au mieux de la marche.
Le prix à payer est 1 tonne de plus, une largeur
un peu plus forte, un prix à peine plus élevé
pour la réalisation. Les qualités nautiques
restent bonnes.
J'en suis TRES content.
IL FAUT SAVOIR CE QUE L'ON VEUT.

05 mars 2005
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Stabilité DI
Il est évident pour tout le monde qu'un centre
de gravité très bas avec une forme de carène
étroite facilite le retour à une position
normale d'un bateau.
Mais la vie est faite de compromis pour un but
fixé. L'excès en tout peut ètre un défaut.
Les quillards ont été développés UNIQUEMENT
pour la course.
Les bateaux de travail non jamais été des
quillards comme on les fabrique actuellement.
Les DI ont des formes de pont qui facilitent
le retour (et augmentent le fardage).
PROVOCATION: Dans les mers du sud tout le monde
a pu admirer de superbes bateaux de courses
avec des quilles immenses en position stable
retournée tellement le pont était large
et plat, ce qui a fait modifier les règlements
des courses suivantes, comme la conception
des cutters avait fait réfléchir autrefois.

05 mars 2005
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sans hesitation

entre un DI et DL ma preference va pour le DL car là pas de risque lors de l'echoument le bateau se pose sur du solide et le tirant d'eau n'est guere plus important.Il vaut vraiment oser pour se poser sur la coque, moi je ne le ferais pas.

Avoir une derive qui s'appuie sur 15cm de fonte et avoir son axe hors de la coque qui traverse la fonte tu peux dormir tranquille de ce coté là

Par ailleurs je trouve que d'avoir du lest dans une caisse à bord est un non sens.Il est bien preferable d'utilisé ce lest de maniere "active" pour la construction car avoir un long saumon en fonte sur lequel la structure se fixe procure une rigidité à la construction inégalé.Mais là l'on touche le domaine de la "philosophie" de la constuction c'est ma maniere de voir les choses tout le monde n'est pas d'accord avec moi mais bon pas grave.

josé

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je possede actuellement un di
et avant je possedai un dl et ma preference va au dl pour des raison de securité et de maintenance
sur un di posé sur son fond on peut pas carener sur un dl oui
sur un di le lest est dans les fonds sur un dl il est dans un petit aileron c'est mieux pour la stabilité et le carenage
un di dont la derive n'est pas lestée est toujours gitard(exeptions?)et une derive lesté est lourde a remonter (la mienne 600kg°)en plus un tel poid est difficile a bien tenir dans une mer formée alors que la derive legere d'un dl se remonte avec un bout !
voila!je pourrai avancer plein d'arguments encore mais je ne veux pas etre trop long !

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oui
mais quand la houle fait bouger le boat a l'envers on obtient le meme resultat si le mat n'est pas trop lourd(mousse a l'interieur)pas forcement besoin d'une quille basculante
j'ai compris ta theorie valable seuleument en statique ,heureuseument que la mer bouge !

05 mars 2005
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je suis pourtant bien en JPEG 36 ko
A demain.

06 mars 2005
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heureuseument que la mer bouge !
C'est aussi ce que Dinelli et ses archis pensaient

06 mars 2005
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en fait c'est des COUPLES
il y a deux couples opposés :
1- le premier comprend la force vélique + le plan anti-dérive ==&gt il temps à faire tourner le bateau dans un sens
2- le deuxième comprend poids du bateau et sa force d'archimède ==&gt il fait tourner le boat dans l'autre sens
en statique, à l'équilibre : les deux couples s'équilibrent toujours, à un certain angle
en dynamique cela se complique

PS n'oublions pas qu'il y a autant de "deux couples" que de dimensions
:-D :-D :-D :-D
on fait le même exercice dans les deux autres plans

patron 2 aspro !

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maraudeur
est ce que tu fait ok quand tu mets ton doc sur le site ?

06 mars 2005
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oui Pierre je fais OK
Je suis en train de chercher le pourquoi du comment avant de lancer un pan pan à TOM.

Il est certain que conscient du problème (celui des DI), les archis se sont penchés sur la question et ont trouvé des solutions curatives, mais pas tellement préventives.
Il y a essentiellement celle que tu as donnée, à savoir de remplir le mat de mousse à cellules fermées ce qui va déplacer favorablement le centre de carène, dans le même objectif, il y a la taille du roof à condition qu'il soit étanche.

Il y a aussi la solution du ballast latéral qui va déplacer le centre de gravité au delà du centre de carène.

Le problème est lié à la largeur des DI par rapport à la nécessaire position du lest assez haut. Leur courbe de stabilité reste positive jusque vers 130/140° de gîte et s'inverse à ce moment là.

Pour le DL, c'est évidemment moins crucial puisqu'ils sont intermédiaires entre les quillards et les DI.

Les études entreprises à la suite du Fasnet 79 avaient permis déjà de soulever cette faiblesse pour les plats à barbe de l'époque. Ce n'est donc pas une découverte.

05 mars 2005
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pour Pierre 2
Pour plus de commodité, on raisonne en statique

1er cas, le bateau est à l'endroit. S'il gite sous l'effet du vent, et qu'il s'arrête à un angle alpha, c'est la combinaison de trois forces : la force du vent qui s'applique au centre de voilure vers la gîte et d'une part le poids total qui s'applique au centre de gravité du bateau quelque part sur le plan médian (sauf carène liquide ou mauvais équilibrage de ce que tu as mis dedans) et du déplacement du centre de carène sous le vent, le centre de totation du tout s'appelant le métacentre.

Quand ton bateau est à l'envers, le centre de gravité n'a pas changé de place, enfin en théorie si tout est bien arimé dedans. quand to bateau, sous l'effet de la houle penche d'un côté, le centre de carène du moment file dans le même sens et contrebalance le poids du bateau.

C'est si vrai que même les 60 pieds, dont la quille avoisinait un bras de levier de plus de quatre mètre avec un bon poids au bout son restés quille en l'air dans le vendée globe d'il y a 8 ans (Raphael Dinelli + un autre dont je ne me souviens pas).

Les archis le savaient, mais le risque avait été pris. Aujourd'hui, la jauge permet de pouvoir basculer la quille pour faire passer le centre de gravité au dela dui centre de carène du côté de la gite quand le canote est à l'envers CQFD. J'espère ne pas avoir été trop long.

05 mars 2005
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schéma
voilà pourquoi

06 mars 2005
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nouvelle tentative
schéma stabilité dériveur à l'envers

06 mars 2005
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effectivement

effectivement il y a 2 couples
1-couple de chavirement (force velique +anti-derive + fardage+roulis appliqués au 2/3 du tirant d'eau du bateau)
2 Couple de redresssemnt (Poids du bateau par le decalage horizontal entre le CDG et Le CDC qui tendent evidement à etre sur une m^me verticale)
josé

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je voulais
pas parler des 60pieds open car leur mat est tellement grand sous l'eau qu'il deviens une bonne quille surtout rempli d'eau !
je prefererai que l'on parle du dl ou di de monsieur toulemonde

06 mars 2005
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en navigation cotière
le choix peut aussi être les biquilles,
après m'être posé ce type de question (accés au port, ecluses, beaching ..etc...) j'ai fini par ... décider que la vrai capacité à faire du près était un argument +++, et j'ai opté pour un ... GTE grand tirand d'eau.
je ferais plus de calcul de hauteur d'eau ..etc.. mais je pourrais décidé de remonter au vent quand cela sera utile ou indispensable

06 mars 200516 juin 2020
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stabilité des dériveurs à l'envers
les archis semblent "oublier" un artifice très utile pour limiter la stabilité à l'envers dériveurs ( et des voiliers en général).

C'est le bon vieux frégatage, qui - c'est aisé à comprendre- limite le déplacement latéral du CC à l'envers.

Le frégattage a par ailleurs d'autres avantages ( et un inconvénient mineur ) : il limite le poids du voilier dans les hauts, because les oeuvres vives "referment", et le pont est moins large ( l'inconvénient... ).

Il est ensuite très favorable à la raideur de la poutre navire.

Il augmente la stabilité de 0 à 70 degrés gite, car il crée une probubérence sur le bordé et permet de dessiner un bateau aussi large à la flottaison qu'au pont.

oui mais voila : il faut deux moules au lieu d'un pour construire une telle coque en polyester. La construction métallique devient complexe.
C'est donc une question de gros sous.

Ci joint : étude métacentrique de mon bateau ( frégatté )

06 mars 2005
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Bsr Pierre,
à défaut du crobar que j'avais préparé, voici quelques sites qui te diront la même chose avec une abondance de crobars qu'il te faudra peut-être extraire et agrandir pour y voir plus clair.

www.hullcao.com[...]tab.htm

www.uncl.com[...]b_a.asp

www.uncl.com[...]tab.asp

www.tc.gc.ca[...]pdf.htm

06 mars 2005
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la solution aussi greement fractionné

Par principe pour tendre vers le plus de stab la solution d'un greement fractionné (ketch ou goelette) me parait allé dans le bon sens: c'est à dire descendre le centre de voilure et les poids dans les hauts.

Par ailleurs je vois que qq uns connaissent la stab.

josé

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merci maraudeur
finalement je connaissais tout ça et ca m'a fait une bonne revision theorique .
mais ne pensez vous pas qu'il y a quelque chose a faire du coté de la grandeur et du poid des mats ,a t'on besoin en croisiere de ces surfaces demesurés de voiles?
alain kalita lorsqu'il a dematé a remonté un mat moins haut apres,et il trouvait que son boat marchait mieux avec moins de roulis et de tanguage ce serait un bon remede pour nos deriveurs sauf par petit temps bien sur !

06 mars 2005
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Tout dépend et ce n'est pas une réponse de Normand
;-)

JY Le Toumelin est parti avec un gréement mini dont il a retaillé la GV en route.
Moitos fervent partisan du ketch (Josuah) tirait la leçon inverse à la fin de sa vie (côtre avec grand mat).

De mon point de vue, on peut toujours diminuer la surface de toile alors que l'inverse beaucoup plus difficile.

Si tu es dans des coins ventés, tu auras satisfaction avec un petit gréement. Même en Manche où çà souffle souvent, il y a des cas où j'aimerais bien avoir le mat de 15m au lieu du 13.

J'ai un pote qui a un ULDB de 16m, il commence à réduire entre 2 et 3. Moi je tiens 5 tout dessus, mais à 3 je n'avance pas, enfin disons que je suis à 5 noeuds alors que je pourrais faire 6 - 6,5.
En croisière on s'en fout un peu, mais mine de rien çà fait 24/30 milles en 24 heures.

Sauf les perches de compétition, je ne crois pas qu'un mat de 15m changerait grand chose à ma stabilité et à mon confort.

Eternel compromis

07 mars 2005
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André,
sous quel format essaye tu d'inclure des schémas, est ce sous jpg ?

Attention, c'est le seul format que tu peux inclure dans le site.

07 mars 2005
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bon sens
attention, guillemot: ce n'est pas le fregatage qui ameliore la raideur, c'est simplement la largeur!

tu auras exactement la même courbe de stab sur un bateau non frégaté qui aurait la même largeur de carene, jusqu'a l'angle ou le fregatage baigne dans l'eau (angle de gites courants)
aprés cet angle, le couple de redressement augmente moins vite.
mais a l'envers, il est exact que le fregatage ameliore la capacité de redressement, mais peu de bateaux sont calculés pour se redresser a l'envers!

s'il y peu de bateaux frégatés, ce n'est pas a cause du prix de moule, c'est que l'esthetique n'est plus "a la mode", et surtout c'est une source de soucis au port: c'est la coque qui encaisse a la moindre erreur de parebattage, alors que sinon , c'est l'alu du liston.

07 mars 2005
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Frégatage
""mais peu de bateaux sont calculés pour se redresser a l'envers!"" et heureusement :-) . Rappelons le but premier d'un bateau : pouvoir se déplacer en relative sécurité sur une surface liquide. (et pas sous une surface liquide) .
Si un jour vous voyez un plan de bateau avec un mat au dessus et un mat dessous et un coque à double carène.... méfiez-vous :-D .
Cela dit Mauric avait des plans super frégaté et super """joli"" non ?

07 mars 200516 juin 2020
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STABILITE
Well, j'inaugure mon compte HEO avec une petite contribution sur ce fil très intéressant.
Oui les bateaux ne sont plus frégatés car cela coûte plus cher , mais c'est beau ! Avis perso de proprio de First 30 :-)
Non le frégatage ne pose pas de pbs insolubles dans les ports, si tu frottes un pilier ciment plein de bernacles, frégatage ou pas y aurait du dégât non, pour les cas normaux de pontons civilisés les défenses font leur boulot.
Oui un bateau au coefficient de stabilité de 133 degrés comme le First 30 (angle of vanishing stability en anglais) peut être pluto gitard jusqu'à 15 degrés (étroit à la flottaison) c'est utile pour aller vite dans le petit temps. Par contre après 25 degrés de gite il bouge plus et ecrase fort le clapot.
les ovni d'après les revues anglaises qui affichent les coefficients dans leurs essais (pas les notres …) sont juste au dessus des 120 degres imposes par la directive, comme l'immense majorité des bateaux de grande production aujourd'hui. cela dit ce chiffre semble avoir ete choisi avec soin car les chavirages sont ultra exceptionnels parmi les bateaux de série. parfois un petit calcul s'imposerait peut être après qu'aient été édifiés des superstructures supportant panneaux éoliennes radar etc
Pour ma part si je choisissais un bateau pour échouer facilement je prendrai un biquille genre rm. Dommage que la coque soit peinte pas gel coaté. Il y a en a un d’un an ici à bilabo. Je connais bien son proprio qui est plutôt soigneux mais le bouchain a déjà perdu sa peinture à l’angle.

07 mars 200516 juin 2020
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redressement
C'est au moment où le ship est à l'envers qu'il faut commencer à raisonner en dynamique.
Si on considère que le surface de la courbe de stabilité est le travail nécessaire pour amener le bateau dans la position où il se redressera tout seul, Il est clair qu'un vieux classe J se redressera plus facilement qu'un open 60 (preuve Dinelli) c'est à dire, la vague qui sera nécessaire pour le redresser devra être pas loin de celle qui l'a retourné...

Pour le dériveur (L ou I) la question se complique, car le poids de la dérive rentre, donc il convient de tenir compte en dessinant la courbe de cette modification du CG.

Quelques comparaisons: voir dessin

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quille, dérive, performances:
Le grand avantage de la quille profonde et courbe est d'offrir un meilleur rendement hydrodynamique, c'est à dire de rester très efficace au près serré, alors que le profil "long" aura tendance à dérapper.

il y a aussi, n'en doutons pas, un meilleur rendement de stabilité(statique à l'endroit) à poids égal si le lest est plaçé bas, mais c'est marginal aux petits angles de gîte (moins de 15°)

Avec le dériveur, tu récupères justement l'avantage du profil de quille fin et profond (sauf si c'est une dérive "quadrant" style trismus), tout en ayant l'avantage du tirant d'eau réduit... je me damande pourquoi tout le monde dit que les dériveurs font un mauvais près???

fait peu connu: Endeavour et d'autres classe J avaient une dérive sabre qui sortait de la quille et augmentait encore le tirant d'eau de 3 mètres, pour un meilleur près

07 mars 2005
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Le beachage .....
La plupart de ceux que je connaisse ayant un DI me disent que cela ne les interesse pas.

Je suis presque sur que si je faisais un sondage, 75% me diraient qu'ils ne se posent jamais ou presque, 15 % me racontent la belle déformation et le chaudronnage qui s'en est suivi à cause de la pierre sur laquelle ils se sont posés, le bateau qui tosse dangereusement sur la plage quand la mère revient, le prix de l'antifouling ou quelque mésaventure du genre, et les 10 % restant me disent que tout va bien, et je me dis alors "pour l'instant ..."

Résoluement, beacher n'est surement pas l'attrait d'un DI, surtout qu'une fois que tu es posé, il faut attendre que la mer revienne.

Par contre, la possibilité de réduction de tirant d'eau pour passer partout, ça, ils sont tous unanimes ! Et ravis ! Je pense que c'est là le grand avantage du DI. Je pense qu'il y en a d'autres aussi, mais comme je ne suis pas pratiquant ....

07 mars 2005
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l'on peut toujours bequiller

j'ai eu un Armagnac en Bretagne Nord et je bequillais souvent en croisiere en prenant toutes les precautions d'usage rapellé par Gebe (que je salut au passage).
Mais ou le deriveur devient interessant c'est son faible tirant d'eau qui permet même sans bequiller d'etre au plus pret d'une cale , d'une plage ...et ne parlons pas en Bretagne Nord de tous les seuils de port qui limite les heures de passages.

Mais je ne sais si c'est votre constat mais je trouve qu'il n'y a plus grand monde qui bequillent.Il est vrai que pour bequiller il ne faut pas etre de passage mais resté quelque temps au m^me endroit.
josé

07 mars 2005
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justement

pour eviter ce pb et bien d'autre lorsque l'on bequille l'on mouille une ancre à l'arriere et à l'av aussi l'on reste sensiblement au même endroit
josé

07 mars 200516 juin 2020
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merdusud y demandait si
ca servait un deriveur la j'ai 30cm d'eau sous la coque !

08 mars 2005
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T . E
moi j ai 2.70 m de T.E est je m eclate a la voile en med. est antilles l hiver dernier

08 mars 2005
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On peut aussi faire l'inverse...
Je suis passé du cata au dériveur intégral (Via 42) et du DI au quillard (Dehler 38). Peut être parce que j'ai chaviré en cata et que j'ai remonté la Mer Rouge au près avec le Via. Mais je ne renie ni les uns, ni les autres et j'y reviendrai peut être.
Pour ce qui est de l'échouage, c'est vrai que sur le Via je n'échouais que pour l'antifouling et que je ne m'approchais jamais trop du bord, mais dans une zone à marée c'est quand même bien. Pour l'entretien de la mécanique de la dérive, ca peut être du boulot et c'est parfois angoissant : j'ai le souvenir de choc violent sur la dérive qui battait après 8 jours de vent arrière (mousson de force 6 à 7) quand on a tourné le cap Guardafui et que c'est monté à 10 pendant quelques heures. Je me suis demandé si tout allait tenir. On a bricolé un calage du bras de dérive pour atténuer les chocs, mais c'était surdimensionné et je ne pense pas que ca aurait cassé. A Djibouti, il a fallu refaire les patins de blocage. Un peu galère quand même.

08 mars 2005
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Quand même !
On pourrait presque interpreter tes propos, Pierre, comme un marin choisissant un quillard est un marin immature.
Ce serait du prosélitisme, alors.

Mais je suis sur que ce n'était pas tout à fait le sens de ton propos.

Le sujet traite des avantages (réels) et des inconvénients d'un dériveur en croisière. On ne peut pas dire qu'il existe LA solution: comme souvent en navigation tout est affaire de compromis en fonction de ses préférences et programmes, le choix d'un quillard peut relever d'une préférence pour des performances véliques, comme le DI pour son coté passe partout.

En aucun cas je n'aurais écarté le choix d'un DI par crainte pour sa stabilité. Ca ne m'est même jamais venu à l'idée, considérant que pour une série construite dans un grand nombre d'unité, d'autres auront eu le temps d'en vérifier le bien fondé. Et puis si le choix était fait sur des critères de sécurité (et donc de crainte), la peur du fameux "croche pied" du quillard aurait pesé plus lourd.

09 mars 2005
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lrevenir à la question

il

09 mars 2005
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revenir à la question posée

La question posée est interrogation entre un DI et un DL pas avec un quillard.Donc là il y a eu dejà une orientation pour l'option d'un petit TE.

Pour la question de difference de stab entre deriveur et quillard alors là la problematique est tres vaste et il est bien difficile d'avoir un avis definitif.La seule reponse ne peut etre qu'une comparaison entre 2 bateaux bien defini et souvent les seul criteres de calculs ne suffisent pas à determiner le meilleur il faut souvent les interpretés et "sentir" les reactions du bateaux à travers les resultats des calculs.

josé

07 mars 2005
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tout dépend de quel quillard
En Bretagne, tu as des paquets de quillards qui échouent au gré de la marée sur béquilles.

Je t'accorde qu'on ne peut pas le faire avec tous, mais ce n'est pas interdit non plus à tous.

Il y a 25 ans, j'ai fait le SW de l'Irlande avec un OVNI 24 et nous béquillions chaque fois que nécessaire. En eaux abritées si la marée le permet, je ne vois pas où est le problème. simplement on en a perdu l'habitude. Evidemment, il faut trimballer ses béquilles.

Sur le VV de mars, un plaisancier présent en Thailande au moment du tsunami écrit que presque tous les plaisanciers ont sauvé leur bateau parce qu'ils étaient mouillés en eau profonde. Ils ont juste fait l'ascenseur sur 2.5m. Evidemment çà n'arrive pas tous les jours.

Mais rappelons nous du dicton : "Si le bateau n'obéit pas toujours à sa barre, au rocher, il obéit toujours"

07 mars 2005
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question bête...

Quand on béquille, est-on sûr de se retrouver à la même place à la prochaine marée descente...

J'explique, le bateau est béquillé sur un fond légèrement en pente, étrave en "haut...
la marée remonte, le bateau flotte et quand elle redescend un vent soutenu de travers fait tourner le bateau travers à la pente...

Que se passe-t-il ?

07 mars 2005
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Tout dépend encore une fois où ?
Il y a des ports où il est interdit d'embosser (c'est à dire de mouiller plusieurs ancres delon des angls différents).

A port Coz par exemple à côté de la Forêt Fouesnant, les bateaux tournent selon courants et vents, mais comme les fonds n'y sont pas vicieux, no problem.

En principe ou tu laisses ton bateau dans un endroit connu et il importe peu que le canote ne se pose pas toujours au même endroit(La Corderie), où tu es en croisière dans des endroits inconnus et la sagesse commande qu'il y ait un équipier expérimenté de quart à chaque échouage. C'est le prix à payer pour les super coins qui restent. On ne peut pas tout avoir.

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comme le disais gébé
quand on parle deriveur tout le monde se precipite sur les courbes de stabilité!
en fait,en general un acheteur de deriveur est un marin arrivé a maturité qui n'a pas trop l'angoisse de chavirer !souvent d'ailleurs ensuite ils passent au cata (j'en connais )
donc il faut relativiser ce probleme par rapport a l'avantage enorme du deriveur dans tous les mouillages et ce ,meme en mediterranee ou je navigue ,et quelque soit l'etat de saturation des mouillages, je trouve toujours une place !
de plus grace a un deriveur on peut decouvrir de merveilleux endroits innaccessibles aux autres bien lestes profonds pour les rassurer ;-)

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je n'ai pas voulu dire
qu'un proprietaire de quillard est immature ,loins de moi cette pensée puisque de toute facon le choix d'un boat est affaire de compromis par rapport a ce qui nous plait.
regardez rolle il est heureux sur son quillard et il a du plaisir !
ce que je voulais dire c'est que le proprietaire de deriveur a fait la part des choses de la stabilité en privilegiant le plaisir du mouillage et de la nav au portant par rapport a d'autres criteres

09 mars 2005
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relativiser:
entre un DL , avec 1m30 de TE et un DI avec 80cm de TE (je ne parles pas de cata)on va simplement plus prés de la plage de 10à 20m!

et d'ailleurs c'est pareil entre un DL de 1m30 et une quille usuelle de 1m90! alors, ce n'est pas ça qui change la qualité du voyage! sauf de temps en temps,ou on rentre au fond , et on est bien content, et on regarde les quillards qui ballottent plus loin ((:&gt)

les bequilles, on en avais sur notre premeier boat , et malgré la quille assez longue, frolé plusieurs fois la catastrophe:

mouillé en estuaire et on se retrouve a marée basse de travers a 30°, avec tout le monde en rappel du bon coté a l'interieur pendant 6h, en tremblant a chaque frémissement du bateau

même sur sable, port bien connu: aprés un mois , les bequilles s'enfoncent irregulièrement a chaque marée et on retrouve le bateau en équilibre dramatique.

mais c'est parfait sur le terre plein pour ne pas avoir de ber a louer! donc elles sont a la maison, pour le carenage, mais pas en croisiere..

09 mars 2005
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partir
qu importe le flacon pourvu que l on ai l ivresse , a trop se poser de questions on fait plus rien

09 mars 200516 juin 2020
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DI
c'est pratique ,j'en ai un.
Une fois posé sur du sable ça va, sur des cailloux c'est moins bien, et sur de la vase comme souvent (mélange sable vase) bonjour les dégats :-(
et 1 ou 2 ancres a l'échouage ?
et puis slalomer entre les cailloux par 30 OU 60 cm d'eau sans houle vague ou vent c'est rare...

Pour ce qui est des performances tout dépénd de la carène et du pres que tu veux faire

pour le reste c'est la confiance que tu as en toi et ton équipage.

mais Pierre a bientot a sauzon, dès que j'ai fini mon carenage et que la T° remonte :-D
Kénavo

09 mars 2005
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du vécu
Belle ïle port de Sauzon en DI.
Tranquille, échouer dans le port alors que les bateaux à l'extérieur sur bouées se font rouler toute la nuit et se frottent les uns contre les autres. (pas de petite annexe après 9 mois) ;-)

Audierne
Arriver fin de journée, certains bateaux attendent la marée pour pouvoir accéder au port. En DI pas de problème.
Avantage: Tu peux choisir ta place au ponton, t'es le premier, tu as les douches chaudes et t'es le pemier au bistrot. ;-)
A+
Pierr

09 mars 2005
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DI/Echouage
On peut reconnaitre que le DI à grosse semelle
métallique est un peu pousse au crime pour les
parties de rase cailloux. On oublie presque les
calculs de marées. On part et on arrive quand
les autres sont bloqués.
J'ai failli perdre un quillard en moins de 5mm
sur panne de transmission. Je peux garantir
qu'une quille longue qui cogne on s'en souvient.
Dans les mèmes circonstances le DI métal s'en sort
sans trop de casse.
Mon épouse n'apprécie pas toujours mon "laxisme".

phare des Baleines, ile de ré

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