Cumulo Nimbus

Le problème s'est posé non pas après mais immédiatement donc je voulais savoir si vous continuez a naviguer en ne faisant rien?

En deltaplane le cumulonimbus est extrêmement dangereux et doit être fuit
En bateau il faut être vigilant et prêt à réduire rapidement ou tout affamer
La couleur de l'eau change avec l'arrivée de la rafale

Le cumulonimbus (cunimb pour les aviateurs) est un nuage redouté aussi par les marins, les phénomènes qui l'accompagnent peuvent être très violents : grains avec très fortes rafales, foudre, grêle ...
bref, se méfier !
si on peut pas l'éviter, se préparer comme si on allait prendre le ciel sur la tête ...

Oui des cunimbs, quand je faisais un vol solo de qualification 60 nautiques pour le brevet. Mon moniteur était très inquiet.
Voir aussi: www.le-bar-du-port.com[...]BUS.htm

Le cumulo nimbus est parfois l'occasion d'avoir des glaçons .... Qualité notable quand on navigue sans groupe de froid.

''tiens! voilà un cumulo nimbus... c'est sûrement l'heure de sortir le pastis"

Ou si vous avez déjà des glaçons, il est fortement préférable de passer à son vent:)

En course, je me positionne par rapport au nuage avant de foncer vers lui TRIBORD amure afin de bénéficier de l'adonnante qui arrivera.

Cela nous permis de gagner plusieurs courses, en particulier de nuit à travers les Glénans lors du Tourduf 2014.

"Je choisis cette fois de « tirer à droite » en direction de la tourelle de Leuriou sur le plateau des Grands Pourceaux afin de se rapprocher d’un gros nuage sombre que nous devinons dans le Nord .

Malheureusement, pour se rendre au point qui me parait souhaitable, il est indispensable de passer sur le plateau de cailloux des Grands Pourceaux avec des roches touchables à cette heure. Evidemment, je veille en permanence devant Maxsea, allant même jusqu’à demander au barreur d’abattre de quelques degrés temporairement pour éviter une tête de roche. A une heure du matin, c’est un peu stressant…

"Nous rentrons progressivement dans le refus lié au nuage et je décide de virer tribord amure, à environ 30 ° de la « lay-line » vers la Rouge des Glénans. Régulièrement, le vent adonne, nous nous « frisons ».

La courbe de notre trace sur l’ordinateur est bien régulière et persistante. Je commence à rêver de « tomber « à moins d’un mille de la bouée. Peu après, j’indique au n°1, qu’il n’aura guère plus de 5 minutes pour préparer son spi bâbord amure avant la bouée.

A moins d’un mille de" la Jaune", le vent continue à adonner. Finalement, nous virerons à moins de 100 m sous le vent de la bouée en ayant bénéficié d’une adonnante de 30° !"

On peut aussi sortir l'egouttoir a pates, si la grele est forte il protege bien la tete :doc:

Il serait peut-être temps que Tofpei nous dise pourquoi il a posé cette question ?

Même en compéte, il faut être complètement inconscient(e) pour voler dans de telles conditions (pour être allé en delta dans des congestus et une fois en avion dans un cunimb, j'ai une petite idée de la chose).

Pour en revenir à la question nautique initiale, quand je vois un cunimb qui approche, je prépare le bateau pour un bon coup de vent : réduction de voilure, sécurisation de l'équipage et du matériel, briefing, etc. Et tant mieux si le cunimb se barre et que ça n'a servi à rien.

Les cirrus annoncent l'arrivée de la dépression dans les 24 heures (plus ils sont bas, plus le front est proche). Le baromètre confirmera...
Les cumulo nimbus sont plutôt en ciel de traine, derrière la dépression, en zone très instable.

Dans les années 60, au large de Groix, nous avons subi la force d'un cumulonimbus, à sec de toile, la mer blanche, et nous allongés dans le bateau non ponté, nous cramponnant à la rambarde... ! ! ! MM