contrôle de la tenue d'une ancre

Bonjour,

je me pose la question de la vérification de la tenue d'une ancre.
Voici mon idée que je soumet à vos critiques:
En supposant que l'ancre est accrochée et vérifiée par une poussée marche arrière maximale moteur.
Il devrait être possible d'évaluer la force de poussée en marche arrière d'un moteur et en fonction de cette force et du fardage du bateau calculer le vent supportable à coup sûr par le mouillage.
On devrait en plus tenir compte du type et hauteur des vagues
On devrait ainsi pouvoir créer une formule mathématique de calcul qui donne une idée de la force du vent auquel le mouillage doit tenir à coup sûr.

Merci pour vos conseils

L'équipage
07 août 2013
07 août 2013

Bonjour la destruction des fonds et de la posidonie.

15 août 2013

En méditerannée , France est, les seuls endroits disponibles sont des fonds de posidonnie, la ou il y a du sable seul, c'est que la posidinnie est morte !
Vu le nombre de bateaux et les places de mouillage disponibles , seule possibilité mouiller ou l'on peut ! même avec posidonnie.
c'est dommage, mais soit il faut obliger des mouillages organisés sur bouée ou supprimer les bateaux !

29 août 2013

Pourquoi" supprimer les bateaux" il vous suffit de fusiller les proprietaires......

07 août 2013

Pas de mouillage dans la posidonie ou alors faut espérer que le vent se lève pas.
Dans tous les cas pas besoin de M AR dans la posidonie.

Un conseil pour la M Ar le pas laisser de mou dans la ligne de mouillage. il m'est arrivé de tordre une ancre plate :lavache:

07 août 2013

Bonjour , des essais comparatifs des ancres ont été réalisés par les revues nautiques , à plusieurs reprises ....sur des fonds connus , de sable, vase ou graviers....avec l'aide d'un chalutier, pour tirer ,et d'un dynamomètre qui mesure l'effort........
Dans la pratique , c'est la configuration du lieu de mouillage qui nous intéresse , au delà des chiffres, ainsi que la proximité des autres bateaux....quand à la hauteur des vagues , c'est plutôt le signe que je dois chercher un endroit plus hospitalier , quitte à naviguer en sécurité ,au lieu d'attendre le voisin qui va chasser en ramassant mon mouillage au passage.......passer la nuit à surveiller les alentours , j'ai passé l'age....cordialement.

07 août 201307 août 2013

Merci pour vos réponses

Bonsoir Sfax
Tu me déconseilles donc, si j'ai bien compris, de vérifier l'accroche d'une ancre en effectuant une marche arrière ?

Merci Eurus pour ton conseil judicieux

Bonsoir pitalugue
Je ne parle pas de comparatif d'ancres
je souhaite surtout pouvoir calculer une force exercée en marche arrière par mon Prima 50cv sans l'aide d'un dynamomètre. Encore rien trouvé avec la fonction recherche.

Je cherche aussi à évaluer la force de fardage sur mon Espace 1100.

08 août 2013

il faut toujours tester la tenue de l'ancre ! sinon comment savoir si cela tiendra a un renforcement du vent ? prier Eole ne suffira pas...

Bonsoir, moi je passe toujours ma marche arriere si il n'y a pas assez de vent pour tirer sur le mouillage pour etre sur qu'elle s'est accrchée, mais je ne sais pas quelle force de vent cela représente

07 août 201307 août 2013

"je souhaite surtout pouvoir calculer une force exercée en marche arrière par mon Prima 50cv sans l'aide d'un dynamomètre"

en gros (cela veut dire en gros) :-) 10kg par CV moteur

mon 4108 y est pile poil, mesuré -:)
si je tire 20cv il y a environ 200kg sur la ligne

après il faut voir hélice, transmission, etc etc et on peut peaufiner

07 août 2013

Bonjour,
une importance en ce qui concerne un bon mouillage, une bonne ancre, c'est bien, mais il ne faut pas oublier la bonne longueur de chaine bien calibré et la bonne longueur de câble ou bout.
Cela est aussi important que l'ancre.
Bonne journée.
Philipped29200

07 août 201307 août 2013

Merci Roberto
je peux donc évaluer la force de mon Prima 50 à environ 500 kg en marche arrière sachant que j'ai une Francehélice tripale.
.
Merci Philipped29200
et dans mon cas:
50 mètres de câblo nylon 18 mm
40 mètres de chaîne 10 mm
ancre cqr 35 lbs

07 août 2013

Je suis toujours consterné quand je vois des skippers faire des marche-arrières brutales pour faire crocher l'ancre.
Quand ce sont des fonds de sable, aucun problème, dans les mattes tant pis si on tord les ancres mais sur les herbiers, c'est un désastre.
Je préfère mouiller le plus délicatement possible et éventuellement mettre une alarme de mouillage (sondeur ou gps) qui m'alerte en cas de décrochage plutôt que de provoquer des dégâts que la nature met très longtemps à réparer.
Quant aux expériences, laissons ça aux magazines nautiques (ce sujet remonte régulièrement)

08 août 2013

c'est a cause de gens comme vous que la nuit on se prend des bateaux qui chassent dans un grain, des gens qui ne testent pas leur mouillage avant d'aller dormir , ou pire, avant de quitter leur bateau.
donc, on doit tirer sur son mouillage pour savoir si il tiendra quand le vent forcira. il n'y a rien de brutal, ce ne sont que des precautions necessaires. l'alarme de mouillage....pas fiable du tout, se declenchera tout au plus apres 20 metres de derapage, ensuite il faut se reveiller, reagir, demarer le moteur, savoir quoi faire, et...trop tard, on a percuté le bateau de derriere. alors OUI IL FAUT TIRER SUR SON MOUILLAGE !!
mouiller delicatement......2 mots incompatibles.
13 ans de vie au mouillage...

09 août 2013

aucun sens marin...l'alamrme de mouillage te dire "tiens tu as encore chassé", alors que verifier que cela tiendra en faisant une marche arriere pourra l'eviter...je ne laboure pas les fonds, car j'evite de chasser, pas comme certains qui creusent des sillons de plusieurs dizaines de metres avant de percuter le bateau de derriere....

09 août 2013

quand au ton "donneur de lecons", qui a ecrit "Je suis toujours consterné quand je vois des skippers" ?? et ben c'est toi....

09 août 2013

Désolé, je n'ai jamais percuté de bateau au mouillage (j'ai moins d'expérience que vous mais je fais une trentaine de mouillages par an depuis 30 ans). C'est à cause de gens comme vous qu'on nous parle des dégâts faits par les plaisanciers dans les mouillages qui deviennent payants. L'alarme de mouillage GPS est fiable, mais encore faut-il savoir s'en servir.
Je n'ai jamais mis en doute la nécessité de prendre des alignements et toutes les précautions avant de quitter mon bateau.
Votre labourage des fonds ne vous empêchera jamais de déraper si le vent change de direction.
Quant à votre ton de donneur de leçons, je vous demanderais de ne pas l'utiliser avec moi.

14 août 2013

c'est bien en plus je plonge pour voir mon ancre pour voir si elle est crochée

08 août 2013

La première précaution que je prend c'est de ne pas mouiller sur des écosystèmes fragiles.

Dans le sable ou l'argile, je ne me gêne pas pour tirer sur mon ancre.

Avoir une ancre solidement plantée ça me libère l'esprit pour inviter l'amirale dans la cabine du capitaine où elle pourra "mouiller" délicatement. :heu:

09 août 2013

Qu'en de termes galants ces choses-là sont dites ! :-D

09 août 2013

Ah!...s'en remettre à la technologie, encore et toujours.
Confier sa vie à un petit bidule électronique qui peut tomber en panne à tout instant, beau concept.
Vive les concurrents aux Darwin Awards!
et bientôt dans V&V "j'ai vécu en direct la perte de mon bateau dans une anse paisible". Ben zut alors, si j'avais su...
Je revois un type, parti en trombe de la plage, qui rame avec son annexe derrière son bateau qui dérape....

07 août 201307 août 2013

Oui, d'accord avec toi Sarkis. Je suis plongeur et je vais faire le maximum pour mouiller sur fond de sable et préserver la nature.
Les herbiers à éviter absolument.
Je choisirai mes lieux de mouillage avec beaucoup d'attention.

08 août 2013

1 metre carré de posidonie met 100 ans à se reconstituer!!!

09 août 2013

Si tu avais mieux lu mon premier post, tu aurais pu lire que je ne dis rien d'autre. Sauf que sur l'herbier, par très beau temps et de jour, une ancre posée suffit à maintenir le bateau. Evidemment, pas question de quitter le bateau.

08 août 2013

Pourquoi un mètre carré ?

08 août 2013

oui je ne comprends meme pas que l'on puisse dire "si on mouille sur les posidonies on ne tire pas" !!

NON on ne doit JAMAIS mouiller sur les posidonies !
cela les detruit, et en plus, cela ne tiendra pas, l'ancre va glisser ou arracher.

donc on mouille sur du sable ou de la vase, donc on peut (et on doit) tirer en marche arriere pour etre sur que l'ancre s'est bien positionnée, et que le fond est de bonne tenue.

sinon, je plains les voisins de mouillage de ceux qui "mouillent delicatement" quand cela fera BOUM !

07 août 2013

Moi, je m'en fous, j'ai pas de marche ar....

08 août 201308 août 2013

respect du minimum syndical au moins de la longueur de la ligne (et selon moi bien plus), une ancre digne de ce nom, descendre le mouillage tranquillement en laissant le temps à l'ancre de se poser et au rafiot prendre le vent avant de relâcher encore un peu de mou, et une alarme au cas ou ca dérape (voir meme deux, y'a aussi des applis gratos pour iphone ou android et ca marche bien collé près de l'oreiller ou dans la poche si on part de balader et qu'on a la fonction sms).
c'est ma facon de faire, pour le moment c'est suffisant.

Peut etre que si j'ai du mal à cerner la nature du fond un jour et que j'ai un gros doute j'enverrai la marche arrière, mais systématiquement je ne comprends pas trop l'idée. Sans doute mon manque d'expérience ou la confiance aveugle -et naïve - en mon matériel et aux nouvelles technologies ... :-)

08 août 2013

désolé, idem reponse a sarki.....je hais les coprs morts qui remplacent les mouillages libres, mais quand on voit ce qui se raconte sur les forums sur les pratiques de "mouilleurs", cela va devenir necessaire à la securité de vos voisins de mouillage.....

c'est a cause de gens comme vous que la nuit on se prend des bateaux qui chassent dans un grain, des gens qui ne testent pas leur mouillage avant d'aller dormir , ou pire, avant de quitter leur bateau.
donc, on doit tirer sur son mouillage pour savoir si il tiendra quand le vent forcira. il n'y a rien de brutal, ce ne sont que des precautions necessaires. l'alarme de mouillage....pas fiable du tout, se declenchera tout au plus apres 20 metres de derapage, ensuite il faut se reveiller, reagir, demarer le moteur, savoir quoi faire, et...trop tard, on a percuté le bateau de derriere. alors OUI IL FAUT TIRER SUR SON MOUILLAGE !!
mouiller delicatement......2 mots incompatibles.
13 ans de vie au mouillage...

08 août 2013

alarme, sms, iphone ipad, etc....où est le sens marin ??
l'electronique et l'informatique ne repousseront pas votre bateau quand il aura percuté votre voisin de mouillage...
"c'est ma facon de faire, pour le moment c'est suffisant" .....
pour le moment dis tu...ne crois tu pas que tu doives anticiper que cela ne fonctionnera pas toujours ?
recevoir un sms en ballade pour savoir que le bateau a chassé et abimé 3 ou 4 autres bateaux du mouillage ? ne crois tu pas que éviter de chasser est mieux que "etre prevenu d'avoir chassé" ??

08 août 2013

une seule réponse de valable à la question posée : celle donnée par Roberto. Je ne savais pas non plus que 1 cv = 10 kg.
il serait interessant de savoir (toujours en gros) quelle est la force en kg exercée sur un bateau (8/10 m). par un vent de force 5, ou 7..

la vraie question est : en mettant en marche arrière à fond, en prenant un alignement pour voir si ça ne dérape pas, avec un moteur développant par exemple 20 cv on résistera à 200 kg de poussée.

Ca correspond à quelle force de vent ?

08 août 2013

A mon avis c'est bien plus compliqué que ça. Pour la tenue du mouillage il faudrait ajouter au calcul en plus du vent, le fardage du bateau ainsi que la force des vagues et de la houle.

08 août 2013

j'en étais bien conscient en postant. C'était pour avoir une correspondance seulement théorique, sans prendre en compte les autres paramètres cités.

08 août 2013

c'est bien sûr en moyenne, une bec de canard en marche arrière est autre chose qu'une xxx-prop tripale (max prop, jprop, etc etc)

si on veut déterminer plus précisément chercher "bollard pull" (je ne connais pas le terme français), c'est la force développée par exemple sur le cable d'un remorqueur amarré par l'arrière à un quai. Ils ont des hélices beaucoup plus efficaces que les nôtres, mais pour un bateau de plaisance typique avec 1cv-10kg on n'est pas trop loin

:-)

08 août 201308 août 2013

trouvé ce lien intéressant dans lequel figure un tableau Plastimo

www.hisse-et-oh.com[...]uillage

Dans mon cas, le tableau plastimo donne une force de fardage de 540Kgs sur un 12 mètres par 30 noeuds de vent.
Sachant que mon moteur donnera 500kgs de poussée en marche arrière, je devrais pouvoir résister ( en première approximation ) à force 7 minimum sans influences supplémentaires (vagues, etc..)

08 août 2013

Hello, voir ce lien:
www.sisl.ch[...]age.htm

On y trouve en bas de page un tableau de l'American Boat and Yacht Council (ABYC) qui donne les contraintes en rapport avec la taille du bateau et la force du vent.

08 août 2013

Hélas, il n'y a pas vraiment de calcul mathématique rigoureux à faire. En prenant les conditions "au pire", vous trouverez que la traction maximale atteignable peut dépasser la résistance de la ligne, quelle qu'elle soit. Évidement, en pratique, les conditions "au pire" ne se rassemblent pas en même temps.

En plus, ce n'est pas la puissance du moteur qui importe, mais l'inertie du bateau, il suffit d'atteindre une certaine vitesse.

Voilà pour la théorie, je laisse aux experts de savoir s'il faut effectivement utiliser le moteur ou non :D

08 août 2013

" la traction maximale atteignable peut dépasser la résistance de la ligne, quelle qu'elle soit... " : curieuse affirmation, quand on ne connaît pas le module de la chaîne : une chaîne de 10 est garantie à plus de 3000 kg , alors qu'un bateau de 10-12 m va tirer moins de 1000 kg dans des conditions déjà extrèmes (F7-9).

L'inertie du bateau : une ancre est faite pour fonctionner à vitesse 0 ; ne subsiste alors que les efforts de tension de la ligne dûs à la houle et au fardage ; ces efforts de tension doivent être absorbés par la courbe formée par la chaîne (mathématiquement, ça s'appelle une chaînette : ça ne s'invente pas !)

D'où la nécessité d'utiliser une chaîne (qui a son propre poids spécifique, et non un cablot qui est une invention de plaisancier pour petites unités) . Bien entendu il faut respecter la longueur minimale mouillée, ce qui est un autre chapitre trop long à développer ici.

08 août 2013

perso toujours un coup de marche arrière, avec prise d'alignements à terre. Si ça dérape, même un peu, remouiller impérativement.

Ca permet d'aller dormir sur ses deux oreilles dans les conditions du moment, ce qui est déjà appréciable.

mais CFCIV.. :-)

08 août 2013

idem !

09 août 2013

idem!

08 août 2013

Oui, un petit coup de marche arrière est suffisant. Pas un grand coup. On voit très bien si l'ancre a croché ou pas avec la tension de la chaîne. C'est en traînant doucement sur le fond que l'ancre croche. Et si vent et courant font éviter le bateau dans l'autre sens, l'ancre bougera pour crocher à nouveau. Toutes les manœuvres bestiales sans compréhension des fonds sont à éviter.

08 août 2013

c'est vrai dans 9 cas sur 10, mais meme une ancre enfouie chassera si le fond est de mauvaise tenue (roches sous peu de sable, vase trop molle, ou meme une plaque de vase qui part avec l'ancre). pourquoi diable se contenter d'un "petit coup" ?? le vent, la rafale, elle, ne se contentera pas de ce "petit coup" et vous enverra peut etre sur votre voisin de derriere.

une fois l'ancre crochee, grace a un petit coup (cela suffit, c'est vrai), il faut tirer plus fort; c'est obligatoire, ou bien faire courrir des risques à soi meme, mais aussi aux autres.

09 août 2013

Certains plaisanciers se fabriquent un sceau avec un fond de verre (ou plexi), ça permet de voir l'ancre au fond (si l'eau est assez claire) sans plonger.

09 août 2013

on plonge tjs toujours en eau chaude et claire, mais encore, aller voir que l'ancre , en conditions statique, sans tirer, est enfouie, ou en passe de l'etre ne donnera aucune indication sur ce qui va se passer si le vent forcit....aller regarder et voir que son ancre est belle posee sur le sol et ne chasse pas quand il n'y a pas de vent ou quand on ne tire pas au moteur , ce n'est pas tres malin (marin je voulais dire...)

09 août 2013

Et plonger pour vérifier la position de l'ancre, jamais en 13 ans?

08 août 2013

Il y a de nombreux plaisanciers qui ne savent pas que le plus important dans la navigation est de savoir mouiller! Quand on voit ce qu'on voit souvent, il n'est pas étonnant de lire certaines interventions ici...

Quand j'arrive dans un mouillage, même bien connu, il me faut 10 à 15' avant de couper le moteur alors que beaucoup ne se posent pas de questions en "jetant" leur ancre et ce terme convient fort bien.

Sur mon voilier de 10 m/6 tonnes, le bateau commençant à culer, JAMAIS en marche AV, je laisse glisser la chaine A LA MAIN, n'ayant pas installé volontairement le bouton descente du guindeau. Quand l'ancre est à pic, je laisse filer en retenant un peu. Lorsque la chaine commence à se tendre, le bateau revient dans le lit du vent et je continue à larguer, soit à la main soit en usant du guindeau.
Quand mon mouillage est à la bonne longueur, je teste ma Delta de 16 kgs par 2 ou 3 marche AR.
Ce n'est pas fini! Je mets une dernière marche AR puissante et me précipite pour toucher la chaine (devant le davier of course).
Si l'ancre chasse, je vais le sentir sur la chaine sans avoir à regarder un repère, et je recommencerai tout. Si rien ne bouge, je dormirai (relativement) tranquille.

Je sens souvent des voisins rassurés par mes "manières" et je vois même parfois des pouces levés! Si un certain scepticisme apparaît, je rassure en précisant que mon bateau est mien depuis 36 ans. Après des milliers de mouillages, je n'ai été surpris qu'une fois sans dommage sur un fond de vase et eu mon balcon avant arraché par un charter de 50 pieds qui avait pris ma chaine après avoir mouillé une longueur inférieure à sa taille!

Je dois avouer qu'au fil des décennies, je deviens de plus en plus hargneux envers ceux qui considèrent sans aucun sérieux leur mouillage comme un accessoire banal.

Je n'ai pas voulu ici donner de leçon à quiconque et j'espère ne pas commettre d'impairs lors de mes prochaines navigations...

09 août 2013

bravo et merci de votre soutien.....quand on voit ce qui se raconte, y en a qui recoivent des sms, d'autres qui vont seulement regarder que l'ancre ne bouge pas quand on ne tire pas dessus....et pendant ce temps, le prix de nos assurances augmente, et on remplace les mouillages par des corps morts payants.

09 août 2013

Merci CERIGO,
je fais EXACTEMENT comme toi...
Seuls ceux qui ont une confiance aveugle dans les qualités supposées de leur ancre , et iles sont nombreux, sont certains qu'elle va s'enfouir en deux temps trois mouvements si elle est trainée. Il n'y a qu'à regarder sur ce même forum le nombre de post sur "quelle est l'ancre qui croche le mieux?".
Je vous invite donc à simplement essayer sur du sable pour ne froisser personne et vous verrez que parfois, ben ça croche pas du tout. Et il faut tout recommencer.

09 août 2013

En phase avec Cerigo...

09 août 2013

Idem pour moi en phase avec Cerigo.

Il y a la théorie et la pratique, laissez la theorie aux journaux specialisés et écoutez les vieux briscards de la navigation qui ont de l’expérience plutôt qu'une théorie hasardeuse prise dans un article écrit par un journaliste qui n'a jamais mis les pieds sur un bateau.

Pour les ayatollah écolos tous mouillages est désastreux pour les fonds marins y compris l'antifouling des milliers de bateaux ... quant allez vous interdire le mouillage et les bateaux? car ils en seraient bien capables.

09 août 2013

Puisse cette discussion faire réfléchir certains en leur donnant quelques bases ; si ce résultat est atteint, ce fil aura déjà été utile....

09 août 2013

Pour CERIGO :
Ne "JAMAIS mouiller en marche avant"...
Eh bien oui, on peut mouiller en marche avant !!!
Mais il faut que le bateau soit vent arrière ! Ainsi la chaîne s'étale dans le lit du vent. Une fois tendue, le bateau se retourne et se met à son tour dans le lit du vent. Et ça baigne. Technique à pratiquer quand on n'a pas de moteur ou qu'il est impossible de faire un grand tour pour venir se mettre bout au vent là où on veut jeter.

Pour Loupi :
Le calcul de la force exercée sur l'ancre n'est pas si simple. Il y a de nombreux paramètres qui jouent :
Force de traction du vent bien sûr, mais c'est pas la pire. Un bateau lourd qui remue, se soulève et plonge dans une grosse houle peut exercer une traction par à-coups énorme, et difficile à calculer... Ça, c'est le pire ! Car un bateau de 6 tonnes, par exemple, reçoit une "poussée d'Archimède" de 6 tonnes. Si au moment où la chaîne est tendue (par le vent) le bateau se trouve dans le creux de la vague, quand la vague soulèvera le bateau se sera avec une force de plusieurs tonnes... à certains moments, il faudra rajouter le choc de la masse en mouvement... L'angle de la chaîne (longueur de chaîne mouillée) jouera là un rôle capital.
Il faut aussi penser à tous les paramètres tels que : profondeur, diamètre de la chaîne, longueur de la chaîne, fardage... etc.

En conclusion, mieux vaut mouiller (trop) gros, (trop) lourd et (trop) long... et dans un endroit (trop) abrité...

La machine à calculer est moins utile... :mdr:

09 août 2013

Oui baboujoli, le calcul de la force exercée sur l'ancre n'est pas si simple mais c'est un problème que j'essaie de résoudre de mon mieux pour éviter de mauvaises surprises.
je n'ai pas d'expérience en mouillages forains et je suis heureux de tous les bons conseils donnés .
J'en ai déjà appris pas mal dans cet article et donc c'est pour moi très positif.
Il est certain qu'en partageant l'expérience de chacun je suis déjà mieux préparé pour éviter de faire des conneries

09 août 2013

Euh ! En laissant filer un lest sur le câblot de l'ancre, la traction de celle-ci se fera en horizontal(meilleur tenue).
...si ça peut aider...;-)

09 août 2013

Cette année j'ai réalisé mon premier passage de l'écluse de la Rance, donc première navigation en mer.
Pour mes prochaines navs, je vais donc essayer de faire mon premier mouillage.... sans pour autant rester dormir.
Ce que dit Gerico me semble plein de bon sens.

09 août 201309 août 2013

Le fait de mouiller en "marche arrière" permet à la chaîne de s'étaler dans le lit de vent, afin qu'elle se se mette pas "en tas" sur l'ancre elle même ou en avant... et que lorsque la chaîne se tendra, elle n'empêchera pas l'ancre de se trouver dans la bonne position...
Il est vrai que dans les mouillages on voit tout le temps des gens qui s'en tapent... C'est devenu quelques fois un passe temps, de regarder les gens mouiller... remouiller... s'engueuler... remouiller encore... déraper... partir enfin... revenir... etc.
Un grand classique : Le mec jette son ancre n'importe où, et va se positionner au moteur là où il voudrait que reste son bateau... Je sais que c'est mal, mais parfois on rigole !!!

Sinon, en été, je vais systématiquement regarder avec un masque. C'est bien de le faire aussi avant de repartir, pour constater le travail qu'a fait l'ancre pendant la nuit.

14 août 2013

Et à la voile je mouille vent Ar vitesse réduite la croche est brutale attention aux mains ,prendre un retour ,et immédiatement le voilier évite bout au vent mais avant de mouiller je regarde la nature du fond :sur carte ou repérage visuel d'une tache claire sablonneuse ,avec le sondeur allumé pour déterminer la longueur de la touée : Profondeur,état de la mer ,force du vent .ensuite je reste en observation pour évaluer la tension de la chaine .

09 août 2013

Un mouillage en Mediterannée est toujours plus delicat qu'en Bretagne ou Atlantique à cause des rafales et surtout des nombreux changement de direction, au mouillage on peu faire souvent plusieurs fois 360° dans la nuit , et c'est souvent au petit matin que cela décroche, quand je cherche un mouillage j'essaye de trouver un trou dans le sable pour y mettre l'ancre, et je met mini 5 fois la hauteur d'eau pour bien dormir

09 août 2013

En Med tu choisis tranquillement ta plaque de sable, vue la clarté de l'eau. En Bretagne sud/Vendée/Charente non.

De plus tu as aussi les renverses de courant en Atlantique. Et il faut aussi calculer la hauteur d'eau, qui changera avec l'heure marée, absente en Med.

Alors l'un dans l'autre...

09 août 2013

Je connais, j'ai navigué départ de Port Manech pendant plus de 25 ans, yeu, bElle Île, Groix , Glenan , 2 traversees du Golfe de G , pour moi les meilleurs marins étant ceux du Finistère Nord, car ils ont beaucoup d'éléments à prendre en compte, le marnage tres important et en plus les courants comme à la Hague ou pointe du Raz ou dans l'aven et le belon, mais le vent est stable pas de rafales comme en Med, il est vrai quand je mouillai devant Port Manech ou dans l'aven on vérifiait a chaque renverse

09 août 2013

"l'un dans l'autre" ?
Ah oui... le "mouillage pour tous" ?
:mdr: :mdr:

09 août 2013

:mdr:

09 août 2013

Je vais certainement passer pour un c.. au pres des défenseurs de la nature mais quand je jette l ancre je met en route en arrière et puis sa tien très bien il faut dire que je mouille que dans du sable aussi après dite ce que vous voulez m en ta..e pour moi un bon mouillage est un mouillage vérifié par une marche arrière voilà c est tout

09 août 2013

mais non vous ne passez pas pour un c... , au contraire, les ancres qui chassent labourent le fond, et pas une ancre qui a bien croché , verifié par une marche arriere.

09 août 2013

Que d'encre virtuelle pour une ancre somme toute bien ancrée puisque ce fil ne dérape pas en pugilat...
Peut être que comme dirait Vasko : c'est une Sp..e non ???

:langue2: :langue2: :acheval:

09 août 2013

Oui c est vrai je plonge régulièrement et dans l endroit ou je mouille régulièrement il n est pas rare de voir des traces de labourage qui parfois passent en plein milieu d herbiers et des bateau qui le soir son a 500 metres du rivage ce retrouve a même pas 100 mètres du rivage ce qui est très dangereux pour tous a mon avis après les ignares qui ne vérifient pas leur ancre par une marche arrière des fois le payent enfin leur assurance le payent

09 août 2013

Bon, je reviens sur la question de reculer dans les herbiers pour crocher l'ancre...
Ce n'est pas parce que le bateau ne recule plus au moteur que le mouillage est sûr. Une ancre dans les herbiers se charge progressivement, au fur et à mesure que les brins d'herbe s'arrachent. Une fois l'ancre "pleine" elle dérape... Cela dépend du modèle, mais c'est encore plus vrai pour les ancres plates. Au moment où l'on mouille, elle ne se remplit pas tout à fait, et c'est assez pour faire croire qu'on est bien mouillé.
Cela dépend du modèle, mais c'est encore plus vrai pour les ancres plates. Les ancres type Delta écartent les herbes plutôt que les arracher. Mais bon, mouiller dans les posidonies, n'est jamais bon.

09 août 2013

Arrêtez avec vos considération écolo ou pas écolo

Pour une fois la nature a bien fait les choses : les posidonies ça tiens pas - point barre.
Donc on mouille ailleurs si possible.

C'est sur que quand on arrive de nuit ou au crépuscule dans un mouillage ....

09 août 2013

Morbleu ! En plongeant pour vérifer l'ancre, voici ce que j'avions retrouvé !
A relire, histoire de.....
www.hisse-et-oh.com[...]enneler

11 août 2013

Commentaire qui confirme qu'empenneler est une grosse perte de temps et est contre productif. En plus, si on doit partir rapidement, ça peut créer de très grosses emmerdes.

Descendre un poids le long de la chaine entre dans cette même catégorie.

:non: :non: :non:

La meilleure solution est une bonne mouillage sur un bon fond et un rapport de 6:1 au moins, plus si ça souffle.

Si on a peur que ça ne suffise pas, mieux vaut acheter une ancre surdimensionnée ou rentrer au port que d'essayer d'autres bricolages.

Personnellement, je tire également sur l'ancre - sauf quand je suis (très rarement) sur herbes.

:goodbye:

15 août 2013

Pardon messieurs (Gamik et Limeyblimey)
L'article de ce Jean Louis Goldschmid mérite attention :
Ses remarques concernant l'empennelage et le mouillage reposent sur des principes qui sont , pour le moins, à revoir !
Tout d'abord, il ne parle que d'ancres CQR, pour lesquelles l'articulation fonctionne mal. Héhé, on en voit de moins en moins des CQR, vous avez remarqué ?
Ensuite, il préconise d'empennéler sur le diamant de l'ancre principale... C'est une grosse erreur (je l'ai eu faite), cela positionne l'ancre "au diamant" pointe en l'air, ne pouvant s'enfoncer...
Et pour finir, je le cite : "D'ailleurs, quand ça menace un tant soit peu, je mouille sur mon meilleur mouillage : la plus grosse ancre, les 8 m de chaîne et l'aussière." (Euh... sans commentaire...)

Si on considère l'empennélage autrement : Ajouter une 2ème ancre munie de 8 m de chaîne, mais fixée, non pas sur le diamant, mais (avec une manille) à 2 m de l'ancre principale. Quand l'ancre ajoutée touche le fond, un petit déplacement latéral de l'étrave, avant que l'ancre principale n'arrive au fond, mettra les deux ancres en V.

09 août 2013

Je tiens juste a précisé a UGO la méditerranée est encore plus dangereuse que ta Bretagne et pour le sujet du post original je met moi aussi un vrai bon coup de marche arrière (esteou 730 avec un 200 cv ) donc peut vous dire que sa déménage quand il y pas beaucoup de fond :-D

11 août 201311 août 2013

Bon, pour essayer de mettre tout le monde d'accord :
Les écolos recherchent des zones de sable, bon. Mais ces zones de sables ne sont-elles pas d'anciennes zones de posidonies arrachées par des ancres ? Grâce aux mouilleurs dans les posidonies, on pourra bientôt mouiller en toute sécurité, sans culpabiliser.

:oups:

Ceci dit, soyons honnêtes, si il s'avérait que l'on tient mieux dans les posidonies que dans le sable, combien d'entre nous mettraient leur bateau en danger ?

:reflechi:

11 août 2013

avec ce type de raisonnement, en med et en France, çà sera bientôt interdiction totale de mouillage en dehors des zones aménagées ...

"bonjour monsieur, vous prenez la bouée 33, çà vous feras 20 euros tout rond" ... et là , plus de pb de tenue du mouillage, on voit bien la tendance de toute façon....

11 août 2013

Perso, je mouille dans du sable.
Mais à mon avis, les "mouillages organisés" sont plus faits pour faire du fric que pour protéger les posidonies ! Et puis ce n'est pas vrai qu'ils sont "sûrs" en tenue. L'année dernière, à Calvi, on annonçait force 8 de nord. Eh bien les "organisateurs du mouillage" ont demandé aux plaisanciers de partir, affirmant qu'ils ne pouvaient garantir la tenue des coffres !
Et puis franchement, je ne pense vraiment pas que les ancres soient un désastre écologique. D'une part, cela ne concerne que les infiniment petites zones de mouillage, comparées à la totalité des étendues de posidonies... et puis dans ces zones de mouillage les ancres ne font pas forcément disparaître les posidonies. Je prendrai pour exemple la zone qui se situe entre les îles de Lérins. Là, on peut dire que les bateaux sont... nombreux. Eh bien, j'y vais depuis que je suis tout petit, y navigue et y mouille depuis 30 ans. Je peux vous dire (photo à l'appui) que les posidonies y sont toujours aussi présentes. Regardez la photo, on y voit la fameuse zone de sable appelée "la piscine", et depuis que j'y vais, rien n'a changé. Pourtant croyez moi, en été, il y a tellement de bateaux qu'on pourrait traverser d'une île à l'autre sans se mouiller le pieds... et toute la journée on voit des centaines d'ancres emporter un gros paquet d'herbe...
Mais perso, je mouille dans du sable...

11 août 2013

Le coup de la seule plaque de sable au milieu des posidonies ça me fait bien rire (désole), surtout quand on pense aux îles d'hyeres par exemple (va trouver ta plaque de sable par 15m de fond même en plein jour, ou au milieu de 100 bateaux...). Lorsque le bateau commence à pivoter avec les xxxx mètres de chaîne qui traînent sur le fond et qui fauchent allègrement les herbiers alentours... Et c'est encore pire si c'est de la Colerpa... Autant de brins qui pourront multiplier.
Soit on est honnête et on admet que notre activité a obligatoirement un impact, soit on se plante la tête dans le sable et on fait comme si ...
D'autre part , sauf à mouiller par quelques cm de fond, je dois être très mauvais mais je n'ai pas une précision telle que je pose l'ancre là où je vise. Il y a toujours un écart plus ou moins important selon les circonstances. Et encore de jour car de nuit ...

Quant à "ma" technique, dans le lit du vent , en MA lente avec mon bateau actuel du fait de la forme de la proue sinon la chaîne aura tendance à lécher la coque si je le fais en avant . À environ 2x je donne une légère accélération pour être sur que la delta se met bien à plat. Chaque fois que je l'ai pas fait j'ai constaté de visu qu'elle était posée sur le côté et donc prête à ramasser tout sur son passage.. Si pas de vent je termine par un coup de MA fort (hélice repliable) sinon je laisse le vent faire le travail. C'est plus lent mais ça marche :)

11 août 2013

Bonjour,
Quelques articles intéressants sur le site d'Alain Fraisse
alain.fraysse.free.fr[...]ail.htm
Pour l'incidence du fardage au mouillage (très complet) en anglais
alain.fraysse.free.fr[...]ode.htm
Plus quelques tableaux exel pour estimer la tenue en statique et en dynamique d'un mouillage
alain.fraysse.free.fr[...]lfr.htm
Comme d'habitude, pas de science exacte, mais des élements intéressants pour définir une statégie.

11 août 201316 juin 2020

Je vais bien me garder de donner mon avis, sur la ligne de mouillage, l'ancre et la façon de mouiller; tous le monde le connait déjà.
En ce qui concerne les forces exercées sur la ligne, il y a aussi ces documents (peut-être les mêmes que ceux cités au dessus ?)


11 août 2013

Apparement non. Abondance de bien ne nuit pas, à condition de ne jamais oublier que ces données sont théoriques et donc à manipuler avec circonspection dans la réalité.
Comme le mouillage en fait! ;-)

11 août 2013

Oui mais en méditerranée l eau est relativement claire (ça dépend du temps évidemment) donc on peut choisir un bon coin de sable (pour les mouilleurs qui respectent la mer ) ce qui permet de vérifier son ancre avec une marche arrière (plus ou moins puissante) je ne dit pas que tout les mouilleurs font gaffe ou il mouille l ancre des c.. y en a partout mais il y en a beaucoup qui font quand même attention voilà

11 août 2013

KOALA :
Les efforts de traction sont donnés en daN...
Exemple : un 10 m à force 7 = 369 daN... ça fait combien de kg ?

12 août 2013

1 dN = 1 kg* (1 kg-force environ)

11 août 2013

376.275282589 kgf, il me semble.tic tac.
tic tac.
tic tac..
tic tac...
j'ai gagné?

12 août 2013

Bonjour,

www.carabelli-italy.it[...]fra.php

Voir le tableau de conversion 1 DaN = 1,02 kg

Voilà

Thierry ;-)

12 août 201312 août 2013

Merci !
Ouais, c'est quasi la même valeur quoi...
Ceci dit, 370 kg par force 7 pour un 10 m, ça me paraît quand même beaucoup !!! pas vous ?
En tout cas, le tableau donne 94 kg pour force 4. Et là je peux dire que, la semaine dernière, par force 4, j'ai tiré la chaîne à la force des bras sur un mètre pour mettre le "petit bout qui fait pas de bruit". Je ne pense pas être capable de tirer 94 kg !!!
Alors... bof... je mets un peu en doute les valeurs du tableau...

12 août 2013

A celles et ceux qui plongent pour "voir leur mouillage" je souhaite qu'il y ait toujours quelqu'un à bord pendant cette vérification. j'ai déjà vu partir un bateau ancre mal crochée sur une risée soudaine, tout le monde ayant plongé avant le retour du vérificateur !!! "tiens c'est bizarre il y a du courant"

12 août 2013

Euh... aller voir avec un masque est "un plus", et ne saurait en aucun cas remplacer les autres manoeuvres de mouillages. Cela peut en tout cas confirmer ce que l'on croyait... ou l'inverse !!!

Et on a vu combien de bateau partir en glissade, alors que le skipper n'était pas allé voir son ancre ? héhé... beaucoup plus assurément... Mais ce, non pas parce qu'il n'était pas allé voir, juste parce que le mouillage avait été mal pensé ou mal exécuté.
:mdr:

14 août 201314 août 2013

Voilà.
Non seulement je vais voir l'ancre, mais je la photographie aussi parfois... Sur la photo on voit ma Spade alu après une nuit à force 4-5 avec rafales violentes. Mon bateau (10 m) fait 5,5 tonnes à vides. À mon avis, il n'est pas inutile de "voir son mouillage"... C'est au contraire instructif.

14 août 2013

Pardon... voilà :

14 août 2013

Contrôle de la tenue d'une ancre .une ancre qui dérape se manifeste par des variations de tensions cycliques de la chaine et des vibrations ,l'ancre dérape,recroche,dérape à nouveau ......le bateau fait des embardées ,on entend la chaine raguer dans le chomard ,les relévements changent

15 août 2013

Oui, c'est juste qu'on peut sentir l'ancre déraper en touchant la chaine lorsqu'on tire dessus... par exemple en mettant la marche arrière.

Par contre, pour ce qui est de la chaine qui rague dans le chaumard...

Sur mon bateau la chaine reste dans le davier, pas dans le chaumard.

Par contre, je ne tire jamais directement sur le davier / guindeau. J'attache une aussière sur la chaine devant le davier, puis je la met au taquet, via le chaumard. Donc je n'entendrais pas raguer la chaine
:-(

14 août 2013

Baboumignon ce n'est pas une ancre c'est juste un bout de ferraille au fond de l'ô! :jelaferme: :acheval:

14 août 2013

Peindre l'ancre en blanc pour mieux la voir

14 août 2013

Par de formule mathématique c'est empirique ,c'est l'expérience du marin .

15 août 2013

Jadis la terre étant plate, une ancre même rudimentaire crochait mieux... :heu: :-p

16 août 2013

Dis le pour rire...
On voit encore des gens dire que les meilleures ancres sont les ancres à Jas ! Et il en a même qui disent que les cordages en chanvre sont les meilleurs !
Le mythe du "savoir oublié des anciens"...

16 août 2013

Le mieux c'est quand même le grappin pliable à quatre branches.
La technique consiste à choisir, un bateau inoccupé dont le mouillage à l'air solide, et de lancer le grappin dans son gréement, ça croche toujours quelque part de façon infaillible, et ça n'abîme pas les fonds marins. :mdr:
:acheval:

16 août 2013

Ben justement, aujourd'hui un bateau à moteur d'une dizaine de mètres a dérapé au vent exactement de mon bateau. c'est un bateau voisin qui m'a alerté... Au moment où je m'en suis aperçu, il n'était plus qu'à 2 m de mon balcon avant. J'ai décidé de fuir, mais mon ancre passait sous lui... heureusement il faisait des embardées très nettes. J'ai remis en vitesse les pare-battages et, profitant de son embardée sur bâbord, je me suis glissé sur son tribord en remontant mon ancre. J'ai pu ainsi le dépasser et me retrouver à son vent, hors de danger... houf !
On l'a signalé à une vedette des douanes passant par là. Un des douaniers est monté à bord et a donné de la chaîne, après quoi le bateau n'a plus bougé. Au retour du propriétaire, on a pu constater qu'il n'avait rien mis de chaîne et son ancre était remplie de... posidonies...

16 août 2013

il y a trop de possibilités, il faut se fier aux conseils des utilisateurs et il y a trop d'avis différents. Cependant en règle générale, on considère qu'une ancre soc de charrue tient mieux et plus longtemps qu'une chaîne lourde aide mieux à tenir et qu'une chaîne longue est très favorable à la tenue.
Beaucoup considèrent que l'ancre Spade est supérieure mais aussi très chère.
Nous utilisons une ancre Kobra de 16 kg avec 50 m de chaîne de 10 plus 40 m de câblot et ça tient souvent bien, parfois mieux que les voisins mais chaque cas est différent.
Une chose est sûre: Il ne faut jamais avoir une confiance absolue dans son mouillage quand les conditions se durcissent.
Une alarme mouillage avec un son puissant est indispensable ainsi qu'une bonne aptitude au sommeil entrecoupé de coups d'œil sur les voisins. Car le danger vient plus souvent des voisins qui dérivent vers nous alors qu'ils dorment profondément ou bien sont au restaurant du coin

16 août 2013

A lire les commentaires de certains , on pourrait finir par penser que le mouillage est réservé aux embarcations avec un moteur en fonctionnement et que ceux qui dérapent sont uniquement ceux qui n'ont pas compris qu'il était impératif de mettre un grand coup de marche arrière pour "assurer" le mouillage.

L'ennui, c'est que j'ai déjà vu des quantités de voiliers prendre le mouillage à la voile (moteur, s'il existe, à l'arrêt) ; tout autant d'équipages labourer toute une crique en marche arrière à fond, sans jamais crocher.
Retour d'expérience : les premiers ne sont pas ceux que je crains le plus quand ça commence à piauler au milieu de a nuit.

La caractéristique première d'une bonne ancre est de crocher toute seule : c'est très bien de tirer comme un fou à 17H00 dans un vent de sud établi. Si le vent passe au nord force 7 à 3H00 du matin, ce ne sera pas le coup de marche arrière de la veille qui aidera l'ancre à tenir.

Conclusion provisoire :
1) arrêter avec les théories style 3 X la hauteur d'eau ;
2) éventuellement, un petit coup de marche arrière pour être certain que toute la chaîne est bien étalée au fond ;
3) surveillance du dérapage éventuel (la fonction "trace" des logiciels de navigation permet de voir instantanément si le bateau sort de son cercle d'évitage).

16 août 2013

Il est vrai qu'une bonne ancre doit crocher toute seule. Mais tout dépend du fond.

Le coup de marche arrière n'est pas pour faire crocher l'ancre, mais pour vérifier qu'elle tienne. Si par malchance on est sur une couche de sable de 15-20cm de profond qui couvre des plaques de rochers, il vaut mieux le savoir avant la force 7 à 3 heures du matin.

Arrêter avec les théories de 3 X fois la hauteur de l'eau ? Oui, 3 fois n'est de loin pas assez, sauf pour un mouillage de jour, sans vent, vagues ni courant lorsqu'on reste vigilant sur le bateau.

Il faut un rapport minimum de 5, 6 voir bien plus si ça risque vraiment de souffler force 7 ou plus.

J'ai un connaissance qui m'a affirmer qu'il faut mouiller 1,5 fois la longueur du bateau. :reflechi: Et si le bateau fait 10 mètres de long et on est dans 16 mètres d'eau ? :reflechi: L'ancre ne toucherait même pas le fond :bravo: :whaou:

C'est la preuve que certains feraient mieux d'apprendre les règles de 5-6 fois la hauteur de l'eau, au moins.

16 août 201316 août 2013

je propose l'obligation de passer un diplôme bac++++ de mouilleur ou mouilleuse d'ancre, ensuite il suffira de le montrer aux zotorités! :jelaferme: :jelaferme: :acheval:
ça va je connais la sortie par la porte au fond du couloir à droite

16 août 201316 août 2013

NON, au fond du couloir à droite, c'est les WC ! :mdr:
Et à gauche c'est la cave. Fait attention, ne rate pas la marche sinon la descente est rude...

16 août 2013

Il n'y aura jamais, hélas, de "diplôme de mouilleur" : le mouillage n'étant pas une science exacte.

L'histoire des 3 X la hauteur d'eau (il parait que c'était dans le bouquin des Glenan ??) est une vaste blague : quel bateau peut tenir avec 9 M de chaîne dans 3 M d'eau ?

Au doigt mouillé (sans mauvais jeu de mots) 2 X la longueur du bateau + 1 X la hauteur d'eau est une bonne base de départ.
Ensuite, la qualité et le poids de l'ancre, le calibre et la longueur de la chaîne ont leur rôle à jouer.
Il est clair que le même bateau tiendra mieux avec une ancre "soc" de 30 kg et 30 M de chaîne de 10 mm qu'avec une ancre plate de 15 kg ; 15 M de chaîne de 8 mm et 15 M de bout textile.
Bonnes nuits au mouillage.

16 août 2013

mais quelle idiotie d'ecrire "2 X la longueur du bateau + 1 X la hauteur d'eau est une bonne base de départ. " !!!
mouiller en fonction de la longeur du bateau, c'est bien la plus belle c.... jamais ecrite sur ce sujet.
pour tenir compte de la longueur du bateau, c'est le poids et la dimension de chaine et ancre....la longueur de chaine à mouiller, c'est pour que l'angle de tire soit le plus faible possible, et que le poids de la chaine joue le role d'amortisseur.
suis d'accord avec les "5 à 6 fois le fond", c'est la moyenne des gens dans les mouillages.

16 août 2013

Je suis d'accord avec toi c'est une formule étrange !

Mais d'un autre coté si son bateau fait 12m pour 3m de fond il met 12x2 + 3 = 27m de mouillage, toi tu en met de 15 à 18m.

16 août 2013

Ca dérape...

Ou alors ça finira par déraper.

16 août 2013

Mais nos. Ça sent le skipper d'un pointu :bravo:

28 août 2013

dans le bouquin des Glénan, il est aussi précisé que cela dépend de la hauteur d'eau, des conditions météo (et de l'âge du capitaine).

16 août 2013

Je ne connaissais pas la formule de FLYER34.
Ça parait étrange mais un simple calcul pour un bateau de 11m fait que si la hauteur d'eau fait moins que le tiers de la longueur du bateau(3m) on mouille plus de 8 fois la hauteur d'eau. Pour une hauteur d'eau de la moitié du bateau on arrive à 5 fois la hauteur d'eau et pour une hauteur de la longueur du bateau on à juste 3 fois la hauteur d'eau 33m de chaîne trop juste pour 11m d'eau.
A mon humble avis il ne faut pas trop compter sur ce calcul. Ma méthode: bien repérer l'endroit et regarder autour en estimant ce qui va ce passer en cas de dérapage ensuite arriver nez au vent pour être arrêté à l'endroit choisi, puis mouiller la hauteur d'eau présente entre le fond et l'étrave je donne ensuite un coup assez franc de marche arrière et je laisse filer en retenant la chaîne encore une fois la hauteur d'eau normalement le bateau est à nouveau stoppé de son erre provoquée par le coup de marche arrière il recule maintenant uniquement par la puissance du vent là je laisse filer 1 à 6 fois en fonction de la mer et du vent la hauteur d'eau qu'il y aura à la pleine mer. et bien sur j'essaie de choisir un fond de sable. J’utilise d'autre part systématiquement une main de fer tournée sur un taquet.
Pour l’instant pas de problème mais j'ai déjà dérapé une fois à Hoédic par une mer un peu formée rien de grave j'était réveillé et prêt à intervenir pas de bateau ou autre obstacles sur ma dérive et je partait au large.
J'aurais peut être raccrocher mais je n'en sait rien. Mais ceci apprend à n'être jamais sur de rien au mouillage.
Pierre

16 août 2013

Moi aussi, je mets par défaut 5-6 fois la profondeur. Il serait bien que tout le monde le fasse, car comme ça, dans les mouillages, ayant tous la même norme, les bateaux garderaient la même distance quand le vent tourne...

Ceci dit, tout de même je me pose une question : À vue de nez, plus il y a de profondeur, moins on devrait avoir X fois la profondeur de chaîne à mettre. Je m'explique :
Exemple (volontairement extrême): Si on a 100 m de fond et que l'on met 3 X la profondeur, on aura mis 300 m de chaîne !!! et vu le poids de la chaîne, à vent égal, on tiendra mieux que 24 m de chaîne par 4 m de fond... non ? C'est encore pire par 2 m de fond, avec 12 m de chaîne... ça me semble évident... non ?
En théorie donc, plus on a de fond, moins on a besoin de mettre X fois la profondeur. Ainsi, un dériveur de 10 m qui mouille par 1 m de fond devra mettre quand même au moins 15 m de chaîne, soit 15 X la profondeur, alors que 150 m de chaîne tiendrons bien par 50 m de fond, soit 3 X la profondeur. Ça me semble réaliste.

16 août 2013

oui en realité c'est comme cela que l'on fait,
on mouille quand meme minimum 15 metres, quelque soit la profondeur,
et dans les mouillages profonds, par 15 metres de fond par exemple, on se contente de nos 50m de chaine.

17 août 201317 août 2013

"oui en realité c'est comme cela que l'on fait,
on mouille quand meme minimum 15 metres, quelque soit la profondeur"

Plutôt que de traiter les gens "d'idiots" dans un premier post et, ensuite, d'expliquer, qu'en gros, tu arrives aux mêmes résultats que "l'idiot", le mieux serait, peut-être, d'éviter de traiter les gens "d'idiots", non ?

Tes "15 mètres minimum" c'est comme mes 2 X la longueur du bateau (30 mètres dans mon cas) ensuite, si on n'est pas trop "idiot", on adapte en fonction de la situation (encombrement du mouillage, météo prévue, âge du Capitaine, phase de la lune etc, etc....).

L'idiot de service.

29 août 201329 août 2013

je ne connais qu'une façon de traiter le différent:
- la pistolet à poudre noire ou le sabre!
j'ai me petite préférence.... :coucou:

29 août 2013

A moins d'avoir en mains les arguments dont parle Jean !

29 août 201329 août 2013

...
"Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, ceux de 60 kilos les écoutent..."

:-p :-p :-p :-p

28 août 2013

La longueur dite "syndicale" 3 fois la profondeur est très bien par beau temps, mais insuffisante dès qu'Eole gonfle ses joues.

Certaines formules donnent aussi : 3 fois la profondeur + 10 mètres.

Quelque soit la méthode de calcul, l'important est que la traction se fasse sur un angle le plus fermé possible.

En ce qui me concerne, jusqu'à 7/8 mètres de fond je mouille 5 fois la profondeur + franc bord (1mètre).
Comme j'ai 40 mètres de chaîne, au delà je suis plutôt à 4 fois la profondeur + franc bord et si ça souffle très fort, je rajoute du câblot pour être à au moins 5 fois la profondeur + franc bord.

Cette notion de franc-bord est importante, surtout pour les bateaux à moteur, dont l'étrave peut être très haute par rapport à l'eau.

29 août 2013

Oh la vache ! toute cette encre... pour une histoire d'ancre(s) !!
Au moins, nous v'là renseignés !
Si je sais désormais "comment" d'aucuns "mouillent", je sais également ce qu'ils font au mouillage... ils écrivent sur HeO !
ok je sors... :acheval: :acheval: :acheval:

29 août 2013

Surprenant !

Rien n'est dit sur l'évitage qui sera forcément créé par votre longueur de chaîne mouillée....

Imaginons 10 m (profondeur + marnage) ; si vous mouillez 7 fois, cela fait 160 m de diamètre d'évitage.

Question : si la mer est à tout le monde, la place de mouillage est-elle votre seule propriété ?

toutes vos belles théories semblent très méditerranéennes, et bien peu applicables en Manche (par exemple)

29 août 2013

160 m!!! Mais on les mets ou??? :langue2: :whaou:

29 août 2013

La mer est peut être à tout le monde, mais un mouillage a une capacité limitée.

Tenter d'augmenter le nombre de bateau dans une espace limitée finit par nuire à la sécurité de tous en cas de vent fort.

Un c.n qui n'a pas mis assez de longueur peut déraper et ramasser le mouillage de plusieurs bateaux. Comme ça, tout le monde peut finir sur la plage ou dans les rochers.

29 août 2013

C'est pas une question de "sens" marin mais juste une question de bon sens

Après le gars pour un 36' qui met 60 m de chaîne et qui fait bloque le peu de place qu'il peu rester , oui la ça me gonfle

Y'a toujours moyen de s'arranger , tenter le petit coup de Vhf avant de vous hurler dessus

Et puis si le gars veut pas faire un petit effort c'est que vous êtes tombé sur un con, et le seul traitement pour ces gens la et de les traiter de la sorte

29 août 201329 août 2013

@Daniellouis : tout à fait. Les 3 fois la hauteur d'eau sont, peut-être, pertinents en Manche mais grossièrement insuffisants en Med où le vent peut monter à 35 Kts en quelques minutes, sans prévenir.

Simple question de bon sens : qui peut imaginer qu'un cata de 17 tonnes avec un fardage d'enfer puisse tenir dans 3 mètres d'eau avec 9 mètres de chaîne (+ le franc bord) ?

Après, les questions d'encombrement du mouillage et de courtoisie des autres trouvent une solution partielle en évitant la période 14 juillet/15 août ;-)

29 août 2013

Le problème c'est que c'est impossible de savoir si le voisin a pris 160m de chaine ou non et si tu va pas te le prendre dans le nez quand il y aura une bascule de vent à 3h du mat.....
Sur la tenue de ton ancre tu peux t'en prendre qu'à toi-même pour l'évitage ça dépend de la méthode de calcul / sens marin de ton voisin. Bref assez stressant....

29 août 2013

je comprends pas trop le coup de la marche arrière. Je suis le seul à avoir le vent qui tourne pendant la nuit ou vous faites des marches arrière dans toutes les directions ? :heu:

29 août 2013

Et UNE étoile pour Ptiplouf !
Oui... moi non plus je ne fais pas de marche arrière. Avec les ancres modernes (Delta, Kobra, Spade...) dans le sable, ça rentre comme dans du beurre. Et dans les posidonnies, comme je l'ai dit plus haut, une bonne marche arrière remplit l'ancre déjà à moitié d'herbes, l'ancre ne tient donc plus que... à moitié...
Peut être que le coup de la marche arrière date de l'époque où, avec les ancres à jas et les grappins, on reculait tant que l'ancre n'avait pas accroché quelque chose...

29 août 201316 juin 2020

Une étoile pour toi aussi babou.
ma spade dans du sable pour être allé voir en plongée plus ça tire plus elle s'enfonce, et parfois c'est assez dur de la sortir du sable meme au guindeau !!!
et je fais en sorte de toujours mouiller sur du sable...

ce qui m’inquiète c'est plutôt mon rayon d'évitage... et les voisins....

j'ai quand même eu le cas une fois d'un pingouin sur sa "baignoire à hélice gonflable" de 5m qui a confondu ma petite boule de mouillage orange signalant mon ancre avec une bouée ou s'amarrer... :lavache: :lavache:
elle n'est pourtant pas grosse !!!

29 août 2013

Pourquoi tu signale ton ancre ?
:reflechi:

29 août 201329 août 2013

j'ai récemment mouillé dans l'anse du Verdon près du cap couronne et malgré plusieurs marches arrières, l'ancre n'accrochait pas. J'ai vérifié et j'ai été ahuri de remarquer que ma cqr glissait sur le sable pointe en l'air ! J'ai alors relevé l'ancre et l'ai reposée et elle a accroché directement.
mon ancre est pourvue d'un orin avec un bidon de 5 litres comme flotteur. un poids au bout de l'orin le fait glisser vers le bas en passant par la poignée du bidon. De cette manière la bouée de l'orin est au dessus de l'ancre. lors de mes mouillages par petit temps, j'ai remarqué que je voyais cette bouée parfois sur le côté, parfois un peu en arrière enfin n'importe où. J'en ai conclu que c'était le poids de la chaîne qui tenait le bateau et pas l'ancre.
Je trouve que cette bouée avec orin est intéressante car elle permet aux autres bateaux de signaler où se trouve mon ancre. Pour le rayon d'évitement, je mouille avec minimum 3x la hauteur d'eau avec une profondeur maximale de 10 mètres et toujours sur du sable.

29 août 201329 août 2013

Comme dit plus haut, il arrive de faire 3 fois le tour dans la nuit.
et dans des mouillages un peu "encombrés" c'est pour prévenir les autres bateaux qui viennent mouiller: ça leur donne une idée de mon cercle d'évitage justement. ;-)

29 août 2013

Surtout dans un mouillage encombré, quelqu'un risque de se prendre l'helice dedans et de te faire decrocher, je l'ai vu.
Dans le sable l'orin ne sert a rien.

29 août 201329 août 2013

Je ne tire jamais en marche arrière pour planter l'ancre. Simplement, par petit temps, je recule sur quelques mètres après que la Kobra soit au fond, afin d'étaler la chaîne et qu'elle ne vienne pas s'accumuler sur l'ancre.
Une fois la bonne touée à l'eau, je laisse l'ancre se planter toute seule.

Depuis 12/13 ans que j'ai la Kobra, elle n'a jamais dérapé, quelque soient les conditions de vent.

Avec mon ancienne CQR, j'ai eu 2 dérapages en 15 ou 16 ans:
Une fois à Calvi sur une dizaine de mètre sous une rafale de vent d'orage à quelques 55 nœuds. Dès que le vent est retombé à un gentil 40 nœuds elle a croché.
Une fois à Porto Colom la cqr chassait doucement dans un fond de sable grossier, sous un coup de vent à 35 nœuds. Cette fois j'ai affourché avec une Fortress et le bateau s'est stabilisé.

Pour l'orin, c'est utile par fond de roches, mais s'il faut partir rapidement, surtout la nuit, ça peut devenir un sacré problème. J'essaye de toujours mouiller dans du sable pour pouvoir m'en passer.

Les rigolos qui prennent le flotteur pour une bouée, je connais !!!!!

Ilha da Berlenga, Peniche, Portugal

Phare du monde

  • 4.5 (177)

Ilha da Berlenga, Peniche, Portugal

2022