Containers perdus - Rapport du World Shipping Council

Le World Shipping Council (WSC), émanation internationale de 90% des armateurs de porte-conteneurs fondé en 2000 et siégeant à Washington, vient d’actualiser son rapport sur les pertes de « boites » à la mer entre 2008 et 2013.
Selon cette étude du lobby – qui n’aurait aucun intérêt à noircir le bilan - 546 containers auraient été perdu chacune de ces années ; compte non tenu des naufrages catastrophiques qui provoqueraient pour leur part une moyenne de 1679 pertes par an.
Combien flottent longtemps entre deux eaux ?...

gcaptain.com[...]at-sea/

Bonne navigation à tous !

L'équipage
21 nov. 2014
21 nov. 2014
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Merci pour ce lien vers ce grand site des professionnels américains...
Il se murmure aussi dans les milieux pro que beaucoup de petites pertes en mer(quelques boîtes à la fois) ne sont pas déclarées. Donc ces chiffres sont des minima...

21 nov. 2014
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Sans doute déclarent-ils au moins les boîtes pleines... au moins à leurs clients. On peut effectivement supposer que "quelques" boîtes vides sont oubliées dans ces chiffres.

Cela dit, même si cela paraît beaucoup (trop) à nos yeux de plaisanciers, la perte est tout de même assez faible par rapport aux volumes colossaux transportés. Il faut relativiser.

21 nov. 2014
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Celle qui nous fera couler sera toujours une de trop :heu:
Cdt.
Eric

21 nov. 2014
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Je te l'accorde... :-(

21 nov. 2014
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J'ai discuté avec les gars du cross d'étel au printemps dernier , ils n'avaient en tête aucune collision entre un container et un voillier.

Ça leur semblait plus tenir du fantasme que d'un réel danger.

22 nov. 2014
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Malheureusement, ce n'est pas un fantasme. J'en ai tapé un au large de Mizen Head en Irlande en 2009, une nuit de gros temps en plus. Voilure réduite, je filais 4nds seulement. J'ai heureusement tapé à l'étrave, un tronc de cône en alu de 6mm d'épaisseur. Métal griffé sur 50cms seulement. Si je l'avais pris en coin sur le flanc de l'étrave, ça aurait pu déchirer la tôle.
Et pour ce qui est des Cross, ils ne savent rien en dehors des cas de voies d'eau avec risque de naufrage pour lesquels on les appelle.

22 nov. 2014
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Bonjour à toutes et tous,

675 boites par an en moyenne 2008-2010 mais et 2683 en moyenne 2011-2013 !

Inquiétant quand même cette augmentation, non ?

Le pire et d’imaginer ce qu'il y a dans ces boites surtout quand on pense au ramdam que font certains pour un bateau de pêche échoué aux Pierres Noires ou pour 1 cargo coulé par 2000 mètres de fond !

Philippe

22 nov. 2014
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Pas inquiétant. Si tu lis correctement l'article, tu verras que cest essentiellement dû au naufrage de 2 PC. L'un en NZ, l'autre dans l'océan Indien. Ce dernier étant de plus le naufrage le plus important qu'il y ait jamais eu!

05 mai 2021
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Je réveille ce vieux fil avec cet assez complet...

Image : le One Apus fin 2020...

05 mai 2021
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Il a raté le strike... il en reste quelques unes!!!
Gorlann

05 mai 202105 mai 2021
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Les chiffres le rapport 2020:

www.worldshipping.org[...]AL_.pdf

05 mai 2021
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«99% des containers coulent dans les dix minutes qui suivent leur chute, assure Michel Olagnon »
référence : www.letemps.ch[...]ers-mer

Ce qui nous donne 5 containers sur les 546 perdus. Pas (encore) de quoi paniquer.

05 mai 2021
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C'est quoi ce 546 ? Dans l'article que je citais au-dessus, Surfrider estime les pertes à 10 000 containers sans qu'il soit possible d'établir exactement par manque de déclarations...

Et 1% de 10 000, ça en fait tout de même une centaine qui flottent un moment... Bon, nous, ça va, on va pas trop vite en général ! 🐌

06 mai 2021
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546 c’est le chiffre annuel posté dans le message initial de CLk...

05 mai 2021
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Oui, enfin le One Apus a tout de même réussi à perdre 1816 containers d'un coup, les statistiques vont un peu grimper...

05 mai 2021
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le telegramme

SeatrackBox : la solution bretonne pour tracer les conteneurs tombés à l’eau
Lecture : 3 minutes.
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Retrouver un conteneur tombé à la mer ? Un casse-tête à l’heure actuelle. Doublé d’une problématique économique, écologique et de sécurité. À Saint-Alban (22), une start-up a trouvé la solution.
Christophe Thomas, Alain Beauvy et Thibaut Morin, les trois associés à la tête de SeatrackBox

500 millions. Le nombre de conteneurs qui transitent chaque année autour du globe, par voie maritime. Un chiffre qui en cache un autre. « Entre 10 000 et 15 000 tombent à l’eau. La plupart sans être récupérés », explique Christophe Thomas, installé à Saint-Alban (22), à dix kilomètres de Lamballe. Chacun étant une perte économique et potentiellement un danger, tant pour la navigation que pour les pêcheurs. Sans parler des matières dangereuses et polluantes qui transitent également « en boîtes »… « Début 2014, j’ai été frappé par deux cas successifs, en lisant le journal. Un déclic. Je me suis dit qu’il fallait inventer quelque chose ». Le spécialiste du nautisme et des chantiers navals rassemble une petite équipe autour de lui et, en 2017, SeatrackBox est née.

Géolocalisables en surface, à mi-eau ou coulés
Depuis, l’entreprise a parcouru du chemin. Semé d’embûches, à entendre les désormais trois associés. « Il a fallu bien réfléchir à chaque étape. Nous avons pris conscience assez rapidement que notre idée aiguisait des appétits ». Un cahier des charges. Un brevet déposé. Une levée de fonds de 53 000 €. Et, surtout, des partenaires. Locaux, pour la plupart. « Il ne s’agissait pas de tout faire tout seul, explique Thibaut Morin, en charge du développement commercial. Et pas question de site industriel pour la production des boîtiers ».

Autour de SeatrackBox, des associés : Electric Brain (logiciel et gestion de données), Seretudes (CAO), Jalis Meca (usinage mécanique de précision), Samea Innovation (objets connectés), Leano Design (design industriel) et Inodia (communication) (SeatrackBox)
Des boîtiers ? Le « cœur » du projet. Un dispositif « autonome » fixé sur la porte de chaque container à surveiller. « Ils sont géolocalisables et capables de communiquer dès qu’ils tombent à la mer. Et de livrer un statut : en surface, à mi-eau ou coulés ». Suffisamment d’informations et - surtout - de précision pour organiser un sauvetage.

L’intérêt des hautes sphères
Une idée rendue faisable par l’imbrication de plusieurs technologies. Et le savoir-faire de CLS, filiale du CNES et spécialiste en gestion de flottes par satellite. « Ils assurent déjà des services de tracking (Argos, NDLR) et auront très prochainement une constellation de nanosatellites qui démocratisera le monde de l’internet des objets », résume Christophe Thomas.

Le ministère de la Transition écologique et les Affaires maritimes nous ont demandé de présenter SeatrackBox devant l’Organisation maritime internationale
L’avenir, c’est maintenant le prototypage, dans les mois qui viennent. Une nouvelle levée de fonds et une demande auprès de BPI France, aussi. Et l’intérêt manifesté par l’État. « En 2019, le ministère de la Transition écologique et les Affaires maritimes nous ont demandé de présenter SeatrackBox devant l’Organisation maritime internationale, à Londres, en 2020. La covid a repoussé les choses, mais ça pourrait se faire dès octobre ».

05 mai 2021
1

Calypso, on ne "vole" pas ainsi le travail d'un journaliste... Si tu veux qu'ils soient reconnus, rémunérés à leur juste "prix", tu mets un petit extrait et UN LIEN vers la page concernée !!! Certains journalistes ont une part de leur paye qui dépend des "clics" maintenant...

Tu le sais, je te l'ai déjà souligné. Pour le coup un qui devrait t'intéresser...

05 mai 2021
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Holà
Merci à Calypso pour l'article.
Il a quand même cité le journal, ne soyons pas trop rigides tout de même,non ?
Un container qui se signale coulé ça m'a bien fait rigoler..."je coule les mecs ,adieu !"
Faudrait qu'il dise aussi ce qu'il a dans le ventre pour savoir si on doit le rechercher dans les fonds ?
Cocaïne,billets(faux ou vrais)?
Poupées gonflables dernier cri?
Bulletins de vote préremplis ?

05 mai 2021
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J'aimerais savoir comment C. Olagnon peut démontrer que 99% des conteneurs coulent dans les 10 mn!
En effet un conteneur 40 pieds standard : volume 75 m3, masse en charge: maxi 30t + Archimède => flottabilité du conteneur jusqu'à ce que 45 m3 d'eau aient pu y pénétrer. Ce qui parait difficile si le conteneur est remplis de produits électroniques super bien emballés.

La solution pour dégager la surface de l'océan ne serait-elle pas qu'au contact de l'eau le Seatrackbox pétarde la porte pour que le contenu puisse s'échapper?
Taper une télé grand écran dans sa boite est moins dangereux qu'un conteneur rempli de télés grand écran dans leur emballage individuel, non?

Enfin, quelle est la technologie (radio?) permettant de traverser les grandes épaisseurs d'eau (pour les conteneurs coulés)?
Ce serait bête qu'un malveillant nous place des balises sur nos SNLE si furtifs. :-(

06 mai 2021
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Toujours est il que la compagnie Maersk a confirmé le 5 mai des bénéfices record au premier trimestre, équivalents à ceux de toute l'année 2020. Elle profite de ces bénéfices record pour racheter ses actions.

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