construire un article "communautaire" = MOB

je suis rentré depuis moins d'une semaine et faut que je fasse du bateau par procuration sinon je meurs.
Une idee me trotte dans la tete depuis un moment faire un article sur la strategie a adopter en cas de MOB. Le sujet est rabahé mais a ma connaissance jamais traité vraiment.
Il s'agirait d'envisager quoi faire , avec quel equipement pour un equipage de deux personnes dont l'un se fout a l'eau. Celui restant etant supposé debutant ou pas trop a l'aise.
.
Je veux envisager tous les cas:
temps calme , pres portant spi assy spi sym focs jumeaux voiles en ciseau brise gros temps nuit mer belle mer agité mer forte ou grosse.
comme c'est complexe et polemique je veux vos avis , mais pas du delire hein....pour une situation donnée ..enumeré les actions précisement dans l'ordre le meuilleur..
la manoeuvre finale de recuparation n'est pas le sujet, ca vous vous demerderez tous seul: mon sujet est :
comment arreter le bateau et revenir rapidement a moins de 50m du MOB à coup sur en manoeuvrant seul sans etre ni tabarly ni rambo, sans rien casser .
.
je propose de traiter les chose une par une, pour commencer le plus simple qui est maintes fois decrit, ca fait pas de mal:
temps maniable (<F5) entre le travers et le pres...
Faites des dessins:
.
selon les reponses peut etre faudra t il faire un fil par situation

L'équipage
11 sept. 2014
11 sept. 201411 sept. 2014
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Voici le document de synthèse sur « l’homme à la mer » que je mets à disposition.
Toutes les remarques seront bienvenues afin de le corriger et l’améliorer pour s’en servir pour un article « communautaire ».

11 sept. 201411 sept. 2014
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je connais ce genre de recommandations mais elles sont tres theoriques, mon but est autre:
*je ne veux pas parler de la maneouvre de recuperation proprement dit donc on s'arrete a mettre a la cape courante
*j'envisage equipage reduit ( plus qu'un a la manoeuvre ) = qui peut le plus peut le moins
*j'oublie les mayday cross etc....c'est un autre sujet
*je veux tenir compte des conditions exactes et particulieres ; le piltote le regul , la nuit les tangons etc.....
*c'est un sujet technique manoeuvre uniquement , les recommandations generales je suppose que chacun peut les trouver seul:
exemple:
sous spi symetrique un dehors sans harnais un qui dort, mer agités (creux de 2-2.5m) force 4-5 , retenue de bome, pilote, 7 nds, bastaque, bas etais, grands voile pleine, dispositif MOB a bord.
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11 sept. 2014
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Faire un lexique ou un mode d'emploi n’intègre en rien la situation in-situ et je vois mal avoir le réflexe de lire le manuel au moment opportun.
Mais ce que j'en dit et en plus je navigue en solo...
A vos idée!!

11 sept. 201411 sept. 2014
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mon idee serait de faire un manuel par situation, le plus simple et realiste possible: on peut apprendre une situation a la fois , ou donner a un debutant la situation simple quitte a l'expirimenter , puis une autre et ainsi de suite.
.
on peut faire de fiv=che par situation avec un plan simple et consis que la personne peut consulter en situation pour se remettrev les idée en place.....je suis sur que si M et Mme son sur le bateau dans ce cas le plus simple, M tombe a l'eau , Mme sait ps faire, ( mis a part sos a secours mayday cross fusées) M est mort ...c'est pas satisfaisant
.
peut etre serait il utile de definir les cas possibles : il doit y en avoir un quinzaine
il serait plus sur que l'equipier +/- nocive sache te recuperer a coupsur par force 4 a pres , plutot que jamais....
.
apres 40 ans de croisiere je dois dire que si je pense pouvoir me tirer de beaucoup de situations ( si je suis a la manoeuvre ) je n'ai pas de methode claire; ce serait des reflexe des action automatiques: bref je ne peux apprendre ca a personne .
donc si je me fout a l'eau cette competence la ne me sert a rien Je veux l'apprendre a ma compagne = voila le fond de mon idée.
je suis sur que vous etes nombreux dans ce cas

11 sept. 2014
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La question m'a été souvent posée lorsque j'emmène une débutante la première fois (deux à bord):
"Et si tu tombe à l'eau...J'fais quoi ??? "

Réponse:
"Tu pleures"

Après on peut développer !

11 sept. 2014
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Bonne idée, Motu.

Une histoire déja racontée ici :

Traversée vers la corse. 4 à bord, ma fille qui avait alors 14 ou 15 ans, son cousin de 16 ans, un pote et moi.

Je bouquine couché sur la banquette du cockpit. Ma fille complote avec son cousin. Pierre fait je ne sais quoi.

Nous sommes sous spi, sous pilote, avançons à 7 nd dans 10 nds de vent, mer lisse.

Ma fille va dans la jupe (je comprends après qu'elle voulait prendre de l'eau dans le seau pour m'arroser). Plouf. J'entend le bruit, je demande à son cousin "elle est tombée ?", il me répond "ben oui".

réaction stupide : je larque l'écoute de spi. Il va rester donc à battre, m'empéchant de loffer et de revenir sur elle. Nous dérivons plus vite que ce qu'elle nage.

-> il fallait évidement larger le bras, ce qui permet au pire d'étouffer le spi derrière la GV, au mieux de l'affaler dans la foulée.

Finalement, on affale, et comme il n'y a aucun risque, on reste GV fasseyante à l'attendre.

Elle nagera bien 300 m.

Circonstance favorable : grand beau temps, mer lisse, visibilité parfaite, eau à 25°, trois marins à bord.

Une leçon : beaucoup de choses vont dépendre de la visibilité : la même chose de nuit aurait été moins drole.

Jacques

11 sept. 2014
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voila un cas , t'as bien compris l'affaire: pour ce qui est d'envisager tous les cas , le travail ets un peu enorme ,,a vos ecoutes

11 sept. 2014
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Il faudrait faire des exercices de plus en plus ´chaud´, qui fait deja l'homme a la mer sous moteur?
Erendil, deja ne jamais se ballader sur la jupe sans prevenir, ne jamais uriner sur l'arriere, etc

11 sept. 201411 sept. 2014
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Je comprends la finalité, mais je ne comprends pas la méthode souhaitée Motu ?

On est dans la situation que tu décris (2 adultes à bord, un qui croit savoir, une qui croit ne pas savoir :-))

Comme dit branloudesmers, la situation que tu rencontreras sera nécessairement différente de celle à laquelle tu t'es préparée. Mais pour le MOB, hormis l'entrainement, et faire et refaire des manœuvres, je ne vois pas...

Donc, pour nous ça été des manœuvres de récupération répétée jusqu'à ce que l'approche soit la plus proche et la plus lente, avec des règles simples :
- balancer immédiatement la bouée couronne
- appuyer sur le bouton MOB du GPS
- revenir au plus près en traînant la rescue line pour que je puisse l'attraper

Parfois, dans certains contexte, je lui dit :là, si je tombe à l'eau tu fais quoi, parfois, c'est elle qui me le demande.
Et on porte tous les deux des gilets auto...

Mais c'est pas une angoisse pour nous.

11 sept. 2014
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Laisser trainer la rescu-line... je sais pas trop. Trop peur de me la prendre dans l'hélice.

11 sept. 2014
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Le cordage est flottant (donc théoriquement en surface) et j'ai un sail-drive (plus profond qu'un arbre d'hélice).

Mais effectivement, la loi de Murphy aidant...c'est un risque, cela dit, la difficulté de se rapprocher d'une personne à la mer sans le percuter étant ce qu'elle est, le risque me parait à relativiser ;-)

11 sept. 2014
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compliqué! à deux dont 1 novice si tu tombes à l'eau t'es mal, très mal alors commençons par nous accrocher, court, systématiquement.
on est un peu dans la situation d'un pilote d'avion qui emmènerait sa femme(non pilote) et qui lui dirait si je perd connaissance voila ce qui faut que tu fasses....
moi j'aborde cette question quand la météo, clémente, permettrait à mon équipier d'avoir juste à démarrer le moteur pour venir me récupérer, quand ça piaule je ne l'imagine meme pas. peut etre qu'a vous lire je vais m'apercevoir de mon erreur grossière.
pour ajouter qqs trucs au process habituel d'homme à la mer, je n'hésiterais pas à balancer tout ce qui flotte dans mon cockpit, coussin, bouquin, parre batt, non pas le chien!
sous spi, à couper immédiatement la drisse de spi si le temps presse et en revenant sur zone d'accrocher un parre batt avec le plus de bout possible derrière.
je vous laisse, je pars naviguer avec plein de novices....

11 sept. 2014
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Avec l'Amirauté, on a fait plusieurs fois l'exercice en réel. La meilleure méthode est celle qui aura été validée par ces exercices dans les conditions les plus proches du réel. Il y a tellement de paramètres à prendre en compte, qu'amha, il est impossible de faire une Check-list unique valable pour tous, tout le temps.......

11 sept. 2014
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ben si je veux faire DES check list

11 sept. 2014
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je vais donc petit a petit faire un plan = les situations du plus simple au plus chaud:
peut etre pour commencer pourriez vous racontez vos experiences " reussies" je gage que ce n'est pas si frequent heureusement ( voir erendil)
.
pour ma part les deux fois ou j'ai eu a repecher c'est
1 pour repecher l'annexe qui etait mal attachée ( a la traine)
2 pour recuperer le "petit cousin" de bebe quand il etait bebe
dans les deux cas c'etait au pres temps maniable 6 et 4 mer peu agité et il n'y avait pas de stress
bref pas des cas difficiles ou il ne s'agissait que de mettre en oeuvre la manoeuvre finale qui n'est pas mon sujet vraiment ici

11 sept. 201411 sept. 2014
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J'ai jamais eu d'homme à la mer hors exercice et hors port, et je fais tout pour que ça dure !

11 sept. 2014
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pour ma part et à moindre mesure:

dés que j'embarque un "novice" le premier truc que je lui montre:
comment démarrer le moteur et affaler les voiles!
suit un petit cours de manœuvres dans le port (en avant en arrière et stopper le bateau, comprendre le vent et la dérive sommairement).
Malgré les protestations du genre : "c'est bon il fait beau là" l'argument: "si je tombe à la flotte ou si je me blesse faut que tu sache rentrer au port tous seul!" fonctionne!

11 sept. 2014
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t'es un bon gars , moi je ne fais plus ca depuis longtemps , tres feignant , va falloir m'y remettre

11 sept. 2014
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Pour la première fois, j'ai fait un exercice avec mon équipière habituelle; 1ère fois parce qu'avec ce cata, ça me semblait plus complexe qu'avec mes bateaux précédents; par exemple pour affaler la voile; jusqu'à présent, un clam à lâcher et la gv dégringole sur le rouf. Avec le cata, c'est pas la même musique.
1er test : demi tour sous voile le + rapidement possible pour ne pas s'éloigner du MOB, puis approche le + en douceur possible.
2nd test : Affalage GV, foc fasseyant puis retour sur le mob au moteur.

Résultat : le 2nd test est cata. le temps d'affaler, de baisser le HB, le démarrer (Madame a du mal avec le 4-temps 9.9), ben le mob est plus trop visible; y a plus que le GPS, et il a fallu du temps pour revenir dessus à 4nds.
Le 1er est à mon sens meilleur, en tout cas pour les conditions du jour (10nds, mer belle, vitesse au moment du "lâcher" du mob 8 nds); on ne s'est pas éloigné à + de 100m, et on a tourné autour du mob avant de trouver le meilleur angle sous lequel la GV pouvait être choquée et le bateau arrêté. l'approche finale est un peu longue, mais on est à portée de voix du Mob, ce qui est psychologiquement intéressant. Bon, dans le cas de mon test, ce Mob ne faisait pas bcp d'effort pour nager vers le bateau. Faut dire qu'un pare-bat, ça ne fait que bouchonner

11 sept. 2014
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oui je crois aussi qu'il faut privilegier la voile, d'autand que le moteur c'est seulement pas temps assez modéré

11 sept. 2014
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ben justement...
perso je me dit que si je tombe à l'eau c'est par temps modéré et un excès de confiance...
le reste du temps je suis harnaché et ma ligne de vie me permet d'aller à l'avant sans me décrocher donc normalement...
mais bon!!! Murphy rode... et on a peut être pas la même notion de "temps modéré"

11 sept. 2014
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Motu tu me fais bien rigoler, tu prônes un mode d'emploi du MOB et toi même tu ne pratiques pas le b-a ba du mob, a savoir au moins demander à l'équipage de savoir et de faire démarrer le moteur et revenir sur une bouée lancée par 'surprise'.

11 sept. 2014
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et bien les choses changent : occupé pendant 20 ans a devenir marin, pendant 5 a faire le TDM , pendant 10 a me me debattre avec les emmerdes pendant 5 a refaire le bateau...et maintenant la suite....
mais te fais pas de biles quand meme , mes equipiers (rares) sont pas si daube que ca

11 sept. 2014
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je dirai pour simplifier, de commencer par une situation cool du genre près serré F4/5, et vent AR F4/5 (déjà musclé pour un novice)
pour un novice même formé en 1H, ça va pas être coton d'écrire ce qu'il doit faire
1. avaler un déstressant rapidement, en jetant la bouée et la perche
2. trouver le bouton MOB du GPS
3. virer de bord, empanner, ranger les nouilles...
4.......

je ne critique pas la démarche mais tenir cpte des facteurs humains, de l'expérience du novice puis passer au spi, nav au bas ris là je pense que c'est un voeu pieux
j'ai déjà récupéré des casquettes, une ligne de pêche, un pare bat croisé en mer, arrêté" le bato pour récupérer un gros poisson (un maigre de 4/5 kg, si si c'est vrai)... avec 30 ans d'expérience (aïe mes chevilles) de marin amateur, ça demande qd même de la réflexion vis à vis des conditions de nav
alors comme dit + haut, ma seule recommandation à un novice qui m'accompagne, c'est d'envoyer la bouée (en la détachant du bato surtout...), appuyer sur le bouton d'ASN, le MOB puis affaler/entrouler le gégène, larguer l'écoute de GV mettre le pilote en stdby et s'accrocher pour ne pas tomber à l'o
c'est déjà pas mal, mais lui demander de faire 1/2 tour ou mettre à la cape sèche, c'est que ce n'est déjà plus un novice, même déjà pour la moitié de ce que j'ai écrit ci dessus
compliqué Motu, mais respectable l'idée
tu t'ennuies ? :jelaferme:
JL.C

11 sept. 2014
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ouaih je m'ennuie et j'aime regler les trucs compliqués, cette année j'ai pas eu mon coup de vent "on m'a obligé a contourner le probleme ( au chiottes les grib)et les vacances sont deja finies..
faut te dire que j'ai comme programme cet hiver de faire rentrer dans la tete de ma vieille compagne les premiers elements de ce probleme avec le bateau d'un copain plus maniable que le mien...bref je compte sur vous pour defricher le boulot
a part ca la situation la plus simple c'est pas vent arriere , c'est au pres ou la rigueur jusqu' au travers..l'interet de partir de la est selon moi que la force du vent n'intervient pas puisqu'on est deja au pres on garde les voile s deja etablies

11 sept. 2014
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Ne te vexes pas Motutonga , je comprends que tu sois en manque avec une semaine sans ton bateau mais si penser à l'homme à la mer est pour toi naviguer par procuration ..... avoues quand même que c'est bizarre !

:mdr:

Pour répondre à ta question , étant 9 fois sur 10 le seul à bord à savoir manœuvrer et comme tout ceux qui ont en charge un bateau j'y ai aussi réfléchi et mes conclusions ont été :

  • je met le plus rapidement possible le bateau nez au vent et à la cape , cela permet de moins perdre de vue le MOB mais surtout cela permet de voir suivant les conditions comment je vais revenir sur le MOB , de mettre le moteur en marche , de préparer le cordage qui va être lancé ou trainé le tout dans un calme relatif enfin avec moins le moins de précipitations possible .

  • si le MOB c'est moi , les seules choses que je montre à mes " passagers " sont dans l'ordre ; larguer toutes les écoutes , capeler un gilet si ce n'est pas déjà fait , aller jusqu’à la baille à mouillage ( en s'attachant au passage ) et laisser filer la ligne de mouillage sans danger , pour finir il a un téléphone dans un baril étanche avec les numéros de tout les secours .
    Je précise que je "n'embarque" pas des non voileux pour une sortie s'il doit y avoir plus de F4/F5 , que là ou je navigue il y rarement plus de 15 m de fond et que je porte systématiquement un gilet même par pétole , pour le gilet je sais tout le monde va dire c'est évident seulement je n'ai croisé qu'un seul adulte qui en portait un cet été .

11 sept. 2014
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desolé mauvais exemple , c'est pas mon sujet ( ne te vexe pas): je suis toujours , comme a mon habitude dans l'ambiance autonomie totale au large sans assistance etc.....sinon on fait plus en mer mais sur un domaine maritime public

11 sept. 2014
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j'aime bien l'idée de Motu de réfléchir aux différentes situations

je m'entraine régulièrement tout seul avec une bouteille

tant que pas de spi facile : on pousse à fond pour virer en lâchant complètement l'écoute de grand voile sans toucher au foc ou en le bordant un peu à contre
le first 25.7 s'arrête rapidement et tient assez bien la cape barre presque au milieu ensuite
avec le spi asymétrique que j'utilise je sais pas faire très rapide
lâcher juste l'écoute n'est pas suffisant; quand on loffe le spi vient faire des tours autour de l'était
lâcher l'écoute et la drisse va mettre le spi dans l'eau, en mettant le nez face au vent le bateau va vite stopper mais le spi sous le bateau va poser de gros pb pour mettre le moteur
en plus si je suis prêt à bousiller mon spi pour sauver un équipier je ne veux pas le faire pour un entrainement
donc dans mes essais je lâche l'écoute (jamais de manivelle qui reste sur le winch du spi !!!), je vais devant le mat pour étouffer le spi avec la chaussette puis je reviens au près
mais je ne retrouve jamais ma bouteille !
je devrais modifier le plan de pont pour pouvoir descendre la chaussette du cockpit mais je ne vois pas bien comment

11 sept. 2014
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Je navigue seul avec ma femme depuis des années. Elle ne veut pas s'occuper de la marche du bateau, elle veut bien faire les inox, la cuisine et faire marcher le winch électrique. Elle me dit si tu tombes tu es mort, il ne faut donc pas tomber et pour cela être attaché, le gilet ne sert qu'à mourir plus lentement. Si cela arrivait (que je tombe), la consigne est outre d'appuyer sur les boutons rouges, de larguer toutes les écoutes, de démarrer le moteur et d'essayer de me rejoindre en pilotant le bateau comme un tracteur au milieu d'un champ..

11 sept. 2014
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"Elle me dit si tu tombes tu es mort".
Fais gaffe de ne pas souscrire une assurance-vie sinon ça pourrait devenir :
"Elle me dit si je te pousses à l'eau, tu es mort" ;-)

Même échange avec ma charmante. C'est une équipière expérimentée et en régate, on échange souvent les rôles. Sauf qu'en régate, elle ne se retrouve pas seule à tenter d'affaler la GV, et démarrer le moteur, vu qu'en 50 ans, je ne suis jamais tombé à l'eau. Pas encore. En fait, elle n'arrive même pas à gagner le petit cm qui permet de dégager le palan de la chaise moteur de son coinceur. J'vais tout de même naviguer chaque fois avec le HB dans l'eau moteur au point mort au cas où !?! Et l'affalage de la GV nécessite de forcer sur les boitiers de latte.

Elle est condamnée à revenir sur moi (le MOB) avec GV haute, sachant qu'il est difficile de maintenir ce cata dans le lit du vent sans que jamais la GV ne porte

11 sept. 2014
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bon tout ca ne m'avance pas trop je vous l'avoue:
dans un premier temps je voudrais votre idee sur les situations types et differentes: differentes selon le temps jour ou nuit la voilure la vitesse pilote ou pas etc...pour que je puisse faire un plan a mon catalogue.
car comme pour mon article peinture je fais appel a vos avis pour que tout le monde soit d'accord dans son domaine de connaissances.
.
sous spi sym ou foc jumeau ou GV en ciseau ou assy(tous les types)ces situations sont tres complexe ce sont deja quatre cas separés ....
le pres quelque soit la force du vent en est un autre
etc....
.
et puis definir l'equipement secu raisonable!
rescue line, balise AIS perso, alarme mob, perche IOR,flash light,
.
apres ca si vous etes encore la j'ouvrirai un fil par situation
et si je vous fais trop chier vous pouvez le dire aussi
j'attends

11 sept. 2014
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Oh la la on dirait moi et mon mari, sauf que je barre beaucoup parce que cela m'ôte le mal de mer. J'ai en permanence à côté du gouvernail une fiche rouge sur laquelle est inscrit tout ce que je dois faire en cas d'urgence. J'ai également un palan toujours prêt pour la remontée de mon Homme à la mer. Mais, mais, je sais bien qu'en cas d'accident je me mettrais à hurler: au secours ! (Non je rigole, c'est seulement pour dire que je paniquerais de suite) :goodbye:

11 sept. 2014
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Motu: Bonne initiative. Il y a quelques mois, un fil sur ce sujet avait réuni de nombreuses interventions pertinentes. Il est surement facile de le retrouver.

11 sept. 2014
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+1 Viking
Sujet que je ne retrouve pas!!

11 sept. 2014
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Salut à tous!!
En fait, il faudrait considérer deux cas quelque soit les conditions de navigation:
_MOB suite à une ''erreur'' (perte d'équilibre, imbécillités diverses, etc....);donc bateau clair et manoeuvrable.
_MOB par éjection du cockpit suite à une mise en vrac du bateau(couché par une déferlante, départ au lof ou à l'abattée, etc), bref un voilier qui fini par se redresser avec pas mal de ''bordel'' à bord.
Sans rentrer dans les détails, et je pense à toi Motutunga au vu des photos de ton voilier avec toutes ses drisses capelées au pied du mat, surtout ne pas embrayer le moteur avant de regarder si tout est clair et qu'aucun bout ne plonge dans l'eau...pour être avalé par l'hélice.
Donc une fiche rouge sur la commande moteur pour le rappeler.

11 sept. 2014
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Dans la même situation que OLALA et Tribal, j'ai dis exactement la même chose à ma femme.
Je lui ai quand même aussi montré comment utiliser le bouton MOB du pilote, comment le désactiver et rebrancher le pilote automatique pour qu'elle, au moins, puisse rentrer.

11 sept. 2014
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Il y a effectivement deux situations distinctes, dans deux types de conditions :

C'est moi qui me fout à l'eau (je veux dire le skipper d'un bateau, en constatant bien que dans nos équipages, c'est aussi le seul qui est vraiment impliqué dans la navigation) ou c'est un équipier qui s'est foutu à l'eau.

Ca, c'est pour la situation de départ.

Et il y a se foutre à l'eau par connerie (ma fille et son seau d'eau, celui qui va pisser sans se tenir, celui qui fait l'andouille) et il y a se foutre à l'eau parce que l'on est embarqué par une déferlante dans du 9, ou que le bateau a foutu le mat dans l'eau sous spi dans 30 nds de vent et autre conditions terribles.

Ca, c'est pour les conditions ambiantes.

Déja, je partage l'idée que si je me fous à l'eau, je suis mort et je fous mon équipage en danger, puisqu'il ne sauront ni me repécher, ni rentrer au port seuls.

Donc je ne prend strictement aucun risque. Cela ne va pas jusqu'à porter le gilet H24, mais dès que la nécessité s'en fait sentir, c'est la totale, gilet, harnais, flash light, VHF portable ASN et évidement les cyalumes et je m'attache à chaque maneuvre. Je suis habillé comme ça dès que la nuit tombe et dès qu'il y a un peu trop de vent ou de houle.

L'idée de la VHF, c'est de pouvoir communiquer avec les secours, mais aussi pour mon bateau. Je rève que cela me permettra de les calmer, de leur dire ce qu'il faut faire et vers où il faut aller pour me repécher ou se mettre à l'abri.

Je ne crois pas qu'en situation chaude, déja stressante, et devenue carrement poignante parce que je viens de me foutre à l'eau, mon équipage sera capable de lire dans l'urgence une check list et d'agir correctement. J'en reviens donc à l'essentiel : ne pas se foutre à l'eau, et si on y est quand même, avoir de quoi agir durant quelques heures pour se faire sauver et permettre le sauvetage de l'équipage. D'où, encore une fois, la VHF ASN sur moi.

Après, la démarche de Motu me plait bien pour réfléchir à quoi faire moi si un équipier s'est foutu à l'eau.

Il y a trois points au moins à résoudre :
- le retrouver
- l'attraper
- le remonter

Imaginons que le retrouver est le plus simple (visu, touche mob du GPS, trace de la route sur l'ipad...).

L'attraper sans lui ouvrir la tête d'un coup d'étrave est déja un sacré problème. Je me rappelle de m'être repris x fois, pendant plus d'une demi heure, pour choper un croc qui était tombé devant le cap Caccia. Il y avait 25 nds de vent et 2 m de houle. Je suis passé je ne sais combien de fois à quelques cm sans arriver à le choper. Un mob vivant aurait évidement chopé un bout, mais un inconscient ? Et pourtant, cela fait des années que je prend mon corp mort du premier coup, à la voile ou au moteur.

Le remonter est aussi compliqué, d'autant qu'il y a beaucoup de zones dangereuses (genre les jupes) où il n'est pas sérieux d'aller sans risquer de se foutre aussi à l'eau. J'ai donc un tas d'échelle de corde à poser à droite ou à gauche et on a expérimenté (pas mal) le parre bat en forme d'échelle vendu par SVB. Le truc est gros, lourd, peut se plaquer contre la coque. C'est une bonne solution pour ceux qui n'ont pas d'échelle fixe.

Jacques

11 sept. 2014
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Comme certains je me suis entrainé au MOB plusieurs fois , seul et avec des équipiers et personnellement il me semble que la première chose à faire est de stopper le bateau pour ne pas trop s'éloigner de la zone , par contre ce que j'ai toujours trouvé de plus compliqué , de plus dur physiquement , voir le plus stressant ce n'est pas de revenir sur lui , c'est de remonter un MOB inconscient sur un bateau sans plage arrière , faites l’essai avec un équipier de 80 KG qui joue le rôle et même si le MOB est conscient il va être très vite épuisé et il ne vous aidera plus beaucoup .
Je pense que c'est bien de savoir revenir sur un MOB mais savoir le remonter à bord est à mon avis aussi intéressant .
La seule solution que l'on a trouvé pour remonter seul un MOB inconscient ou épuisé est dans un premier temps de l'attacher au bateau , de le maintenir à quelques mètres le temps de frapper le point d'amure et le point d'écoute d'une voile au rail de fargues et une drisse au point de drisse .
Amener le MOB dans la voile et hisser la voile mais le problème de cette méthode est que le MOB est pendant un instant "comprimé "contre la coque , on peut utiliser le tangon pour éloigner la drisse .

11 sept. 2014
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Ce sujet a été très longuement et très bien discuté sur ce forum. L'exercice est bien mais ne restitue pas du tout la réalité. En effet ce qui domine c'est le caractère très soudain de l'évènement, la très grande vitesse d'éloignement, très rapidement la difficulté à repérer cette tete minuscule au milieu des vagues, l'incroyable pression du temps, et plustard la difficulté à récupérer le sujet. En fait on a pas le temps de réfléchir ni de s'angoisser car on agit presque par reflexe: Dans la foulée, on balance ce qui est à portée de main et flotte pour marquer visuellement la position (la perche IOR est visible), ce qui peut aussi aider le sujet, on arrète immédiatement le bateau (facile en voilier), on marque la position GPS (bouton à portée). Si un équipier peut garder la vision de la tète c'est mieux. Après on essaye de revenir rapidement sur le sujet en pensant à ne pas le blesser plus ou moins gravement. Un bout dans l'hélice ou le gouvernail est une catastrophe. Tout envoi de filin doit ètre réfléchi.
L'alarme VHF est utile mais ne doit pas faire perdre du temps pour la récupération
Une échelle arrière facilite la remontée d'un sujet conscient.
Sinon il faut aller à la pèche (penser à la bôme comme grue).
En pratique: exiger d'ètre attaché (court) quand cela est nécessaire. Ne pas improviser un exercice qui peut tourner au drame. Rappeler qu'on n'est pas la pour rigoler.

11 sept. 2014
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bon je vois que l'on a pas bien compris ma question:
alors des que j'ai le temps j'ecris un truc = le debut, un plan, je vous le montre.
le but final est de faire des fiches a faire travailler aux equipiers et a soi meme pour fixer les idées. moi je n'ai jamais rien vu de tel nulle part
a vous entendre je constate que comme moi vous n'avez pas les idées claires sur ce qui se passe point par point entre le moment ou le mec tombe ( personne ne le sait a priori) et le moment ou par ex on est a la cape courante a vue, c'est ca le sujet. pas des trucs du genre j'arrete le bateau , ca c'est le but pas la methode
je dis "personne ne le sait": pour repecher un gars encore faut il savoir qu'il est a la flotte, ca c'est aussi la methode ( cf erendil)
j'insiste sur manoeuvrer seul car beaucoup dont moi naviguent en couple
comme le dit old guss il y a le probleme des ecoutes at autres drisses en vrac si le bateau a ete couché, et bien dans la methode il y aura : les cordages non utilisés sont capeler / fixeés / baillonés , sur le mat ou ailleurs dans la mer forte, quand le risque de chavirage ou de se coucher ou de grosse deferlante existe
a demain , si vous le voulez bien

11 sept. 2014
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Chaque situation pouvant ètre particulière il est illusoire de vouloir standardiser. Perso je me contente d'insister sur ce que j'ai pû constater 2 fois en situations réelles très différentes(et par relatif beau temps) et pas du tout simulées. Il suffit d'utiliser son plus élémentaire bon sens. Le voilier peut ètre arreté net, c'est déjà ça. A moins d'assister à la chute ou de pouvoir repérer presque tout de suite la tète et de pouvoir la suivre, la vitesse d'éloignement fait que les chances de retrouver le sujet deviennent rapidement infimes, mème en tenant un cap retour correct. De nuit, sans un quelconque fanal sur le sujet......

Le mieux est de faire en sorte qu'il n'y ait pas de chute.

11 sept. 2014
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et puis je vais encore passer en revue quelques fils sur le sujet

11 sept. 2014
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Cet été on a parcouru 1800 miles dont une partie en solo. Mon équipière préférée s'est entraîné par temps maniable à suivre la procédure avec de plus en plus d'efficacité. Mais par mer formée ou sous spi c'est une autre paire de manche, et là il faut déclencher les secours sans attendre et bien sur tenter la récupération simultanément.

A 6 nœuds un voilier parcourt 185 mètres par minute après 3 à 4 minutes on est déjà très très loin du naufragé...

A l'entrainement par temps maniable sous voile mon équipière arrive à 2.30 mn bouée jetée, MOB marqué,moteur en marche, génois enroulé (47m2), , GV affalée (si peu de vent on peut manœuvrer GV haute bordée chariot au centre). Bateau prêt à revenir sur le MOB.

Mais ce qui m'inquiète le plus c'est en amont : comment on prévient la personne restée à bord qu'on est passé par dessus si celle-ci a un casque sur les oreilles, fait la sieste, la cuisine, est aux toilettes...

La seule solution une balise perso qu'il faut porter en permanence?
Un système d'alerte type Raymarine qui prévient, marque le point, et met le bateau bout au vent ?

11 sept. 2014
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voila je me propose de repondre a toute ces question et a les standardiser

11 sept. 2014
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peut être indiquer de ne pas pointer l étrave sur le mob!
lors de mon premier exercice en équipage par pétole, j ai tellement bien virer ,moteur allumé rapide que je suis passé direct sur la bouée mob ! :oups:
commentaire du skipper :
au moins il n as pas souffert ! :-(

11 sept. 2014
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Bonsoir,
Je n'arrive pas à télécharger un fichier doc fait de dessins (trois cas) préparés par le moniteur lorsque j'ai préparé le YM.
J'essaierai plus tard.
A+
Phil

11 sept. 2014
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A mon avis, il n'y que deux cas de figures principaux: spi/gennak ou pas spi gennak.

12 sept. 201412 sept. 2014
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je vois plutot dans cet esprit trois cas du plus simple au plus complexe
*pas de spi ni de tangon ni de retenue de bome ni de genak ou code 0
*genak ou assy ou code 0 (sur enrouleur ou chaussette) spi sym
*voiles en ciseau avec tangon ou foc jumeaux tangonnés
je trouve que le cas des voiles en ciseau est le pire car il faut un certain temps pour degreer le tangon , alors qu'un spi peu etre mis en drapeau en 2 secondes.
.

12 sept. 2014
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Bonjour Motutunga,

Il y a quelques temps j'avais repris un fil sur le MOB,
essayer de définir une liste de "choses à faire" cet essais a tourné court, comme à chaque fois sur ce forum.

Au bout du compte un va écrire " Il ne faut pas tomber" OU citer Tabarly "Un homme qui tombe à l'eau n'a pas ça place sur un bateau" et voilà, des idées qui devraient progresser sont étouffées par des conservateur purs et durs.

Alors j'ai fait ma liste de matériel et des choses à faire, et je me suis fait aussi mon idée.

Le fil de cette discussion est là un peu long mais intéressant.
:
www.hisse-et-oh.com[...]-la-mer

jean Luc

12 sept. 2014
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salut a toi;
j'ai parcouru ce fil , mais comme d'autres il lance des idées sans methode ( c'est le principe du forum), j'aurait aimé orienté la discution pour qu'elle soit systematiqe et productive..
j'ai deja eu quelques remarques precise ( erendil , numawan) qui corobare ce que je pense...
mon but est de faire un article , et pour eviter de faire le m je sais tout et accessoirement de dire des conneries, je voulais les avis , encore...
.
par exemple je pense que la distinction
*pas de spi ni de tangon ni de retenue de bome ni de genak ou code 0
*genak ou assy ou code 0 (sur enrouleur ou chaussette) spi sym
*voiles en ciseau avec tangon ou foc jumeaux tangonnés
est bonne.
.
comme je l'ai deja dit remonter le MOB a bord n'est pas mon sujet car ce sujet la est finalement plus simple du moins on a un peu plus de temps pour reflechir ..1mn de plus n'est pas grave alors que laisser le bateau une minute sous spi pas faire 200m d'eloignement supplementaire.
.
ensuite je voudrais que ce soit a l'usage d'un novice relatif car je pense que les marins confirmés ont deja leurs idées et si leur equipier tombe a l'eau le vecu de 20 ou 30 ans de manoeuvre fera une difference enorme.
.
pour finir malgré mon vecu je sens bien que je ne peux ennoncer encore de protocole face a une situation donnée , donc c'est aussi un exercice personel

12 sept. 201412 sept. 2014
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j'ennonce le titre proposé de l'article:
rendre le bateau manoeuvrant apres chute d'un MOB et pouvoir le localiser pour faire route et s'en approché a moins de 50m = un peu long
j'ai lu aussi le compte rendu du symposium de 2006
www.hisse-et-oh.com[...]-la-mer .
mais pour ce qui est de la manoeuvre dont je parle c'est extremement succint et sans grand interet...il est beaucoup question des moyens de remonter le MOB, il y a des liste de materiel possible, on dit qu'il faut localiser la victime sans donner de conclusion, avec ca un debutant ne fait rien

12 sept. 2014
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Je pense que, en plus de la garde robe, la route suivie a aussi son importance.

Au près, tu t'arrètes quasi instantanément et quasi sur-place juste en lofant.

Au portant, même sous GV et génois, c'est déja plus compliqué. Choquer ne sert à rien, il faut loffer, et cela prendra déja quelques dizaines de mètres.

Jacques

12 sept. 2014
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"pouvoir le localiser pour faire route et s'en approché a moins de 50m " Pour moi, la réponse est claire. Je me précipite sur la touche MOB du GPS ou de Maxsea dans mon cas. Que le HLM soit à 100 m ou à 300 m après avoir mis me bateau en ordre n'a que peu d'importance si l'on est capable de suivre la route indiquée par les instruments. Cela sera plus efficace qu'un éventuel veilleur qui perdra la tête de l'HLM à moins de 100 m.

12 sept. 2014
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Si pas spi/gennak => se mettre à la cape immédiatement, peut-être même avant de lancer bouée etc.

Si spi/gennak
- Lancer bouée
- Enrégistrer position MOB
- Continuer au portant
- Affaler spi/gennak sans précipitation
- Revenir sur le MOB une fois que le spi/gennak est rangé (pas d'écoutes l'eau par exemple)

12 sept. 2014
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Bonjour, si ça se passe au large, sous spi, le principal problème pour un non initie sera le spi, donc, une bonne base pour commencer la manœuvre c est un couteau : l équipier coupe en premier les écoutes, puis la bonne drisse..... Et hop un problème de moins !
À partie de la le bateau a perdu pas mal de vitesse, il n y a pas de boute qui traine dans l eau, l équipier peut demarrer le moteur sans risque de sur accident. Après si le mob à été déclenche c est bien, sinon lui apprendre à revenir sur une trace gps ( et la vive la carto électronique )
La vie d un capitaine ne vaut pas un tas de toile en nylon quelque soit le prix...

Cette méthode n est pas décrite dans des bouquins, mais c est la plus sur et la plus radicale pour le novice qui doit à présent gérer sa propre sécurité et la votre !

Je suis le fil avec intérêt.

Bonne journée

12 sept. 2014
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oui je crois que c'est la methode : pas de dtail

12 sept. 2014
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Takari, si t'es non initié tu joues du spi ?

12 sept. 2014
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Si j ai bien compris, on parle que nous sommes à l'eau, et que par exemple notre femme est restée sur le bateau. Donc oui je. Joues du spi avec ma femme qui n y comprend pas, et pire je le fait avec des gens qui n ont jamais fait de voile, et pire c est mon métier..... ;)

12 sept. 201412 sept. 2014
1

Je ne sais pas de combien doit être l'écart de temps entre ouvrir un coinceur pour affaler le spi ou couper la drisse, mais cela doit être assez insignifiant.

Couper la drisse, cela veut dire que la voile concernée ne sera plus disponible avant d'avoir pu la remplacer.

Pour le spi ou le génak, on ralenti déja bien le bateau en lachant le bras, ce qui met le spi en drapeau et peut même permettre de remonter au vent, en le laissant tel quel.

L'affalage n'est pas forcément l'urgence, d'autant que si on l'affale, il faut tout ranger, le spi, ses écoutes, éventuellement le tangon, et cela prend du temps à un moment où il n'y en a pas beaucoup. A tout prendre, autant faire cela quand on est déja en train de revenir sur le Mob, ou même qu'il a déja chopé un bout.

Dans le cas d'un équipage peu formé, il arrivera toujours à lacher le bras, lancer le moteur et revenir, GV fasseyante et spi en drapeau, sur le mob. D'autant qu'effectivement, qui dit spi en équipage "croisière" dit aussi "vent maniable".

Pour moi, la connerie à ne pas faire, c'est de lacher l'écoute, comme je l'ai fais moi. Dans ce cas, le spi empèche de loffer, et il devient compliqué de l'affaler si l'on n'a plus l'écoute pour l'attraper.

Jacques

12 sept. 2014
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Lâcher le bras, c est un boute dans l eau, qui a une chance sur deux de finir dans l hélice : suraccident......

12 sept. 2014
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tres juste , on va y reflechir: mais le but est soit de l'affaler soit de l'abandonner...
a mon avis on demarre le moteur mais on ne l'utilise qu'en approche finale si necessaire

12 sept. 201412 sept. 2014
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et bien voila traitons le cas du spi symetrique,
il est vrai qu'il est peut etre plus rapide de larguer
1 le bras
2 l'ecoute
3 la drisse
4 la balancine + poser la tete de tangon sur le pont
si on a formé la personne on peut dans ce cas imaginer que avant de larguer l'ecoute ou y attache ( avant la renvoi) un gros barre bat avec un noeud genre prussik ( technique montagne)...cela peut se faire de facon differé..et on a une cahne chance de la retrouvé apres .
le prix d'un spi c'est pour moi deux ans d'economie peut etre peut on envisager de le sauver...a voir 'autant que si l'on est sous spi cela suppose que le temps est maniable..mais ce supplement de manoauvre doit etre rapide et auto matique sion on largue tout a la flotte

12 sept. 201412 sept. 2014
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Moi je dis clairement qu'il vaut mieux faire une manoeuvre propre et familière mais un plus lente que de faire un truc jamais testé qui a toutes les chances de foirer.

Exemple: en coupant bras, écoute et drisse de spi, je prends le pari qu'une fois sur deux le spi se retrouvera en drapeau en tête de mât (pas top pour revenir sur le MOB face au vent), drisse bloquée quelque part. Ou alors le spi se retrouvera emmêlé dans la quille et le safran.

Sur mon boat (spi assymétrique), je me mets tranquilos au grand largue, je choque l'écoute, je vais à l'avant, et je descends la chaussette, je laisse le spi pendre dans sa chaussette, je m'assure que les écoutes ne trainent pas dans l'eau, je démarre le moteur et je retourne sur le MOB avec un bateau bien rangé et manoeuvrant. Manoeuvre familière, peu de chance que ca déconne grave.

12 sept. 2014
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heu pardon confrere , moi meme sur l'assy je laisse filer le bout d'amure comme avec un symetrique...
comme l'a dit erendil choquer l'ecoute c'est s'exposer a etre bloquer au portant si on en reste la

12 sept. 2014
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Si tu largues en premier bras et écoute, le spi part à l horizontale depuis la tête de mat, quand la drisse sera coupée, la voile s en ira et atterrira plus loin, et à moins d être pile à 180° du vent, tu as peu de chance de te foutre dedans.

Après chacun à ses méthodes, mais au plus vite tu es de retour sur ton mob ( je parle en pleine mer, enfin au large quoi, avec son fond de houle permanent en général qui te permet de voir ton mob une fois toutes les trois vagues.... ) au mieux c est.

Si j ai bien compris l idée : au large, sans aide possible extérieur, l équipier pas très à l aise à la manœuvre, capitaine à l eau....

12 sept. 201412 sept. 2014
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J'avoue avoir décroché à la moitié de la lecture du fil... car on tourne en rond. Comme le dit qqpart vicking, le sujet est déjà débattu, c'est plus de la rabache.
maintenant, mon Philou, je comprends bien ta démarche, mais elle ne tiens pas à de la réflexion mais à de l'action.
Tu veux que ta muse te sauve pour de vrai? l'idée de commencer sur le bateau d'un copain plus maniable (son boat, pas lui) est excellente. Premier bon point. De dire aussi: il faut quelle le fasse à la voile, au moteur c'est (plus) dangereux, deuxième bon point.
.
Ensuite, je vais te faire une réponse parce que c'est à toi qu'elle s'adresse, je veux dire par là que je ne le conseillerais surtout pas à tout le monde, car cela peut s'avérer plus dangereux qu'il n'y parait et tout le monde n'a pas forcément le recul nécessaire à cette pratique. Pourtant, c'est la seule qui soit. Tout le reste, même ce que j'ai fait durant des années en école de voile, c'est un peu du vent.
Tu veux qu'elle apprenne?
Va dans une baie protégée, temps moyen au départ, enfile une (vraie) combi de plongée (cagoule indispensable, chaussons, gants) ou une combi de survie (si t'en a une), une VHF étanche, tu préviens le CROSS (sémaphore) de ta position et que tu est en exercice d'HLM (préviens quand tu as fini) et fout toi à l'eau et laisse la se démerder en la guidant par VHF. Ne pas la prendre par surprise, ca c'est pour plus tard. Et au fur et a mesure de vos séances, tu complexifie (météo, voiles jumelles, spi, Correlation ... nuit? -ça c'est culotté)
Il n'y a que comme cela. Tout le reste, c'est de la masturbation intellectuelle.
Mais c'est tellement culotté, risqué que même en école de croisière ce n'est pas vraiment fait. Et on n'a pas non plus le même rapport si c'est des stagiaires que si c'est ta copine...
.
Ca demande un peu de pédagogie aussi: ne pas rabaisser, décourager, guider mais ne pas être directif. Tout se situe sur ces deux points:
1- rassurer avant la séance, car la réaction sera: "je n'en serais pas capable". Donc le faire sur mannequin pour dégrossir, mais il ne sert à rien d'aller trop loin (pas besoin de réussite à tous les coups) car cela sera toujours QUE de la simulation: ce qu'elle saura faire en exercice ne sera pas du tout ce qu'elle saura faire in-situ, seule à bord. Le stress, la perte inhérente de confiance en soi fera que seulement 20 à 50% sera reportable en vraie situation.
C'est pour cela que l'exercice est un peu "foutaise", car il n'y a pas d'actions "répétitives" que l'on peut faire sans penser (comme l'affalage d'un spi/ renvoi voile d'avant /et lof à faire du près/ par exemple ou là c'est la répétition de la manoeuvre qui compte. Là tu peut dire: a faire en moins d'une minute par tous temps spiable, puis de nuit). Dans un HLM, il faut pouvoir analyser/réfléchir/décider/agir. La répétition n'a que peu de place, seulement au sein de la réalisation (comme broder pour loffer/ choquer pour abattre/ se mettre à la cape etc...)
Durant cette phase d'avant mise à l'eau insister plus sur la réflexion des actions que sur une chronologie arrêtée
2- orienter pour que la découverte vienne de la personne :on retiens 90% de ce que l'on découvre par soi-même et on prends confiance en soi (cela s'appelle la pédagogie de la découverte).
C'est un peu comme l'optimist pour les enfants. C'est un support formidable pour apprendre pour une simple raison: tu est seul à bord. Attends toi a passer un peu de temps à l'eau, surtout au début, car il faut qu'elle se confronte elle même à sa pratique, et comme cela elle va faire un bond en avant coté compréhension des phénomènes, réalisation des manoeuvres, correlation action/réaction ou sanction/ compréhension (oui je sais, ca fait un peu concon, mais il n'y a rien de plus vrai).
Attention à toujours garder un contact oral (seul toi tu parles, elle entends dans le cockpit) Le fait de te parler devrait lui être "interdit" sur le plan pédagogique sauf cas sécurité bien sûr.
Et surtout, une fois remonté à bord. faire une grosse pause (1/2 à 1 heure) et débriefer avec papier crayon. Là aussi, il s'agit plus pour elle de formuler ce qu'elle a fait/ressenti/réagit, plutôt que d'être dirigiste à lui dire "c'est comme ci, c'est comme cela".
Puis y retourner.
.
Une fois qu'elle saura s'arrêter sur qquelqun de telle façon à ce qu'il puisse remonter par la jupe, alors il sera temps d'aménager une methode (moi j'aime la ligne flottante entièrement déroulée qui donne un diamètre à l'HLM), mais d'autres peuvent aimer d'autres choses.
.
Même dans les formations Pro (Ex BE, Niv 5, Cap200 voile, YachtMaster...) cela se fait rarement (pour pas dire jamais). On passe par un mannequin (un pare bat, pas une blonde) pour simuler et c'est toujours dans le rôle: t'es skipper, tu récupère un équipier. Jamais: tes skipper, tu te fais récupérer, ce qui pourtant est un cas de figure possible. D'autant que même pro, voir même à fortiori pro, on s'attache pas constamment.

12 sept. 2014
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je suis d'accord avec toi comme toujours..
pour ce qui est de me foutre a l'eau c'est pas du tout impensable puisque c'est a mon programme forcement= je saute avec palme combi masque tuba dans l'etang de berre .....si elle merde elle affale tout et mouille et moi je reviens a la nage..
.
mais cependant pour quelqu'un qui n'a fait que 2 mois de mer meme si elle a deja eu force 8 au pres en mer ouverte ( pla pauvre femme), elle est debutante et c'est le cas de beaucoup d'equipier e "familiaux" du forum.
il est infiniment plus compliqué de stabdardiser la chose que de "repeindre sa coque au pistolet"...mais moututunga est un guerrier

12 sept. 201412 sept. 2014
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c'est etang de berre ou le golfe de fos , mais la il ya trop de monde dont pas mal de cargo en manoeuvre..l'etang de berre n'est pas degueu contrairement a ce que tu crois, il est tres grand le vent souffle a son max mais si on sait nager on peut rejoindre le bord en premant son temps , enplus il n'y a pas plus de 10 m de fond
.
Si mon bateau etait a l'eau toute l'année je proposerais a tout le monde :
manoeuvre de gros temps dans le golfe de fos l'hiver quand bastonne a donf
MOB sur l'etang de berre
ce serait chouette comem genre de visu: mais bien sur en contradiction totale avec mes dires precedents sur la nav en equipage
sinon je ne fais le cador qu'en parole apres avoir fait le malin jamais avant

12 sept. 201412 sept. 2014
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dans l'etang de berre ????
Tu veux une maladie de peau en prime? Bois pas la tasse!
.
Ok elle est débutante. C'est une raison supplémentaire pour la laisser découvir par elle même (attention, cela ne veux pas dire seule!).
Tu verra qu'elle progressera 10 fois plus vite. N'ai crainte, il n'y a qu'une façon de faire de la voile, ce quelle découvrira, ce sera ce que tu connais, elle n'inventera rien. Et ce sera à toi d'orienter pour l'amener à comprendre théoriquement ce qu'elle fait (ou trouve) par raisonnement.
.
Autre remarque: n'oublie pas d'inverser les rôles de temps en temps: elle à l'eau, toi a la barre. Elle verra l'autre face de la médaille: celle vue depuis l'eau et aussi que tout cador que tu sois, ben c'est jamais évident. Et puis cela s'appelle la pédagogie de la démonstration. C'est rarement une bonne méthode (car elle n'a que peu d'empreinte), mais c'est toujours ça de pris (appris) pour elle.

12 sept. 2014
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Super fil !

Avec spy symétrique + chaussette, idem Numawan. Pour le tangon, ca depend sans doute des bateaux. Sur le mien, si je reprend le hale-bas, le tangon est à peu près bloqué contre l'étai. Pas besoin je pense de le poser sur le pont.

Ca donnerai ca :

  • 1 enclencher le pilote
  • 2 lacher l'écoute de spi
  • 3 lacher le bras
  • 4 descendre le spi dans la chaussette et l'assurer sur filière ou autre
  • 5 si retenue de bome, la virer en passant
  • 6 retour cockpit, assurer bras et écoute
  • 7 reprendre le hale-bas de tangon.
  • 8 moteur
  • 9 désengager pilote
  • 10 demi-tour

Avant tout ca, balancer bouée et autres

Pour le bouton MOB, je suis partagé. Pour l'instant GPS uniquement à la cave sur mon bateau. Donc, à 2, inutile pour revenir sur le MOB. Par contre, si ca merde grave, est-ce que avoir le point très précis aidera les secours ? Si oui, ca vaut peut-être le coup de perdre 20s pour appuyer sur le bouton. Si non, autant se donner un peu plus de chance de s'en sortir seul

Je ne savais pas que les rescu-lines flottaient. Du coup, ca me semble une excellente solution. La plastimo fait 20m. Pour le coup, bien trop court à mon avis. Par contre Fritz parle de 150m de filin. Ca me semble beaucoup avec risque de faire passer le bateau dessus si plusieurs passages. Je pencherai pour 50m.

Bonnes nav à tous.

12 sept. 2014
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le bras avant l'ecoute
reprendre le hale bas de tangon = on peut oublier ca fera une ficelle en moins sur la check list.
le debutant on equipier "familial ne pourra aps affaler le spi proprement il faut decider de le larguer ( voir precedement)

12 sept. 2014
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lâcher le bras ET l'écoute pour enfiler la chaussette ? :reflechi: jamais fait, mais ça me chagrine
l'assurer au davier me semble plus costaud et rapide
pour le MOB, ça me semble obligatoire et aussi l'ASN sans détail, au moins les secours sont alertés et c'est juste à appuyer sur un bouton
pour la rescue line, ou on va pas vite et on la largue illico en stoppant le bato illico aussi (pas fastoche mais si le mob est actif ça colle); pour moi on l'envoie qd on a fait demi tour et en vue du mob, ça sert pas à gd chose de traîner un bout sujet à poser problème, et de tte façon, faut qu'il la voit la ligne les yeux à 10cm au dessus de l'eau

pour motu :"rendre le bateau manoeuvrant apres chute d'un MOB.." un MOB a obligatoirement chut à l'eau.... ;-) tu peux racourcir...
va être long, le film... pardon le fil :jelaferme:
JL.C

12 sept. 2014
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normalement le point d'amure de l'assy est greer sur un poulie pour regler la hauteur selon l'allure et la force du vent, ce bout d'amure dans l'ideal revient au cokpit comme un bras

12 sept. 2014
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Le fil serait plus positif si au lieu du sinistre et eternel MOB c'etait :
" J'ai chopé une belle Bonite , à la traine sous voile, quelles manoeuvres pour ramener rapidement à bord sans tout casser"

12 sept. 201412 sept. 2014
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Ca y est.
.
@ ptiPlouf:
Avec un Symétrique monté dans les règles (contre écoute de foc bien passée), drisse spi/ balancine/hbas au cockpit, pas de chausette et un enrouleur à l'avant tu passe de "portant sous spi" à "au prés, bordé prêt à virer GV+GE" en moins de deux minutes en solitaire.
ce n'est qu'un question de chronologie de manoeuvre, d'efficacité et d'entrainement.

12 sept. 2014
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Je te crois sur parole. Mais il faut une certaine appétence pour s'entrainer à ce genre de manœuvre jusqu'à atteindre le niveau dont tu parles.

Ma chérie saura ramener le bateau vers le MOB au moins aussi bien que moi. Les manœuvres de spi, par contre, ce n'est pas du tout son truc. Il faut trouver autre chose.

12 sept. 2014
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j'ai mis une * mais bon avec un titre comme ça, là le fil sera à longueur indéterminée
JL.C

12 sept. 2014
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ben tu sais papy_jame!
pas mal de poisson , une fois accroché s amuse a faire le tour du bateau! :lavache:
et ce n est pas pour monter a bord! :non:
c est pour ce décrocher ! :pecheur: :langue2:

12 sept. 2014
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c'est la meme chose sauf que je ne peche pas sous spi et que la bonite est deja au bout d'un fil

12 sept. 2014
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pardon j'avais cru lire bonite et pas belle blonde

12 sept. 2014
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Motu tu devrait écrire deux mots pour definir tout l' attirail que le mob devrait avoir en plus du gilet. Jamais vus un gilet avec une poche pour avoir ç'as sous la main. Quand on est pendu au gilet pas facile de retrouver et extraire les choses des poches del a veste ou des pantalons.

12 sept. 2014
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on y pense c'est le but du fil

13 sept. 2014
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Naviguer en solo : anticiper et se dire que sur une traversée pépère on ne sera jamais sous harnais 24/24 donc
un morrey , 100 mètres de nylon fin flottant genre tresse . Une poulie en coin de balcon , 3 ou 4 pinces a linge en sortie de poulie selon la vitesse, le nylon frappé en haut du disque de barre.
Test (sans sauter à l'eau ) alors que le bateau marche 7kts sous pilote electrique : traction sur le bout , les pinces sautent , le pilote genre autohelm 4000 saute via le levier d embrayage qui bascule et la barre tourne d un quart de tour côté lof (choisir le bon côté pour la poulie)
pas touche aux voiles puisqu on est Mob il n y a plus personne à bord . Le boat lof vire , empanne , vire etc .
On dechire certainement du linge , mais un bateau ne peut aller bien loin avec un angle de barre au lof , attention a la longueur du bout ....la vie ne tient parfois qu a un fil.

Bien sur ceci n est pas adapté aux grosses conditions ou le harnais ( voir deux, un de chaque bord ) et la balise 406 121,5 dans la poche sont de rigueur.
bonne route.et bravo pour ce fil .

13 sept. 2014
1

Et en barre à roue avec verin du pilote sur secteur de barre?

14 sept. 201414 sept. 2014
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en général un bateau sans safran se mettra face au vent

Non, pas du tout. Un bateau à l'arrêt (qu'il ait un safran ou pas) se mettra travers au vent car c'est ainsi que les pressions de fardage s'équilibrent sur la surface la plus importante: le bordé du bateau. Ainsi de travers, c'est aussi là qu'il prendra sa vitesse de dérive maximum.
Si tu veux qu'il reste face au vent, il faut le retenir par l'etrave avec une chose immérgée qui face ancre flottante.

14 sept. 2014
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Le principe avec un pilote hydraulique est de pouvoir agir sur le vanne bypass qui met circuit pression en bypass directement sur le retour . La barre a roue est bloquée mais inopérante, et le safran se comportera en drapeau dans l eau , en général un bateau sans safran se mettra face au vent ,
Je viens d acquérir Little Bob et je n ai pas fait d essai encore mais j y pense.
il exidte des systèmes électroniques de Mob .
disons que prefere des solutions radicale sans piles....
Comme on dit dans l'armée de l 'air , un bon pilote est un vieux pilote....

14 sept. 2014
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Excuse tu as raison je reformule : un sloop qui marche 6 7 kts se mettra face au vent si il n est plus barré. Il s arrete et ensuite il fait ce qu il veut , n oublions pas que les ecoutes sont a poste sur les winches...le tout c est qu il ne reprenne pas de vitesse et le mob ait une chance de remonter a bord.
un bout de 3metres dans l eau sera un aide precieuse pour remonter sur le jupe.
bon ce ne sont que des reflexions de solitaire .il vaut mieux naviguer avec une sirène bien ammarinee qui connait le MOB , les semaines d alizés seront moins longues....?

14 sept. 2014
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Désolé, mais c'est illusoire. A 6/7 nds il ne s'arrêtera jamais totalement façe au vent et de toutes façon pas avant 100 à 300m de toi, puis il dérivera autour des 1.5 à 2nds pour un vent autour de 15nds quelque soit sa taille/poids.
Et toi, en ciré/bottes voir même en jeans/polaire, tu ne nage pas à 1 nds.
.
En solo, c'est complètement inconscient de penser que tu puisse remonter seul (du moment que tu as lâché le bateau, certains sont remontés en ne tenant que le rail de fargue d'une main). Seul une télécommande de pilote peut vraiment stopper un bateau en le mettant immédiatement à la cape, mais il n'est pas stoppé au sens propre, juste "coupé dans son élan" et il y a un moment ou il revient un peu sur toi. Mais sorti de ce court moment qu'il faut pouvoir saisir (au propre comme au figuré), c'est foutu, il dérivera plus vite que tu ne nages.

14 sept. 2014
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ça ne vs aprpendra rien, mais bon, c'est dimanche...
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JL.C

14 sept. 2014
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:
on parle de se saisir d un bout relié a la barre et de faire loffer un bateau
Il n a jamais été question de nager en pleine eau libre a la poursuite d octobre rouge
On parle de fa stopper un bateau alors qu on est plus a bord
Test fait avec plusieurs bateaux ok sauf qu il est impossible de remonter a bord d un reve d antilles sans echelle , car il n a pas de jupe.
Tu tombes , tu saisis le bout en moyenne a 50 ou 70 metres du boat , la barre fait alors tres franchement loffer le bateau qui stoppe avec vitesse de zero , il n y a plus de traction sur la tresse au bout de vingt trente seconde , mais l effet ski nautique dure peu le temps du lof environ 20 secondes Il te reste ensuite à te heler avec la tresse et crois moi ca va vite a se retrouver au cul d un bateau en vrac avec le genois a contre . Si t as une jupe c est jouable.
Et l'inconscience en matiere de navigation est de s imaginer des situations , la conscience consiste a faire profiter de son experience , donc du vecu, que du vecu
ca marche avec un Boudignon Féroé , un first 25, un reve d antilles, un Floreal 38
j ai pas encore valide avec mon ptit dernier. A noter que mes deux dernier ont tous deux une jupe qui reste un equipement de sécurité a mon sens .
Hugo , en toute conscience l ami.

Portland Head Light, Portland, Maine USA

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