construction amateur plan Lerouge...

je vous joins le lien que m'a envoyé Erik Lerouge sur la construction d'un Haka.
très intéressant ....

www.haka-spirit.net[...]pip.php

L'équipage
08 déc. 2010
08 déc. 2010

construis
depuis une coque nue d un apocalypse , plan lerouge ,chantier soubise , puis un open de 45 pieds en entier , et la , guillaune , mon cousin est venu me voir , a été convaincu du type de construction et a fait spirit :-D

09 déc. 2010

guillaume
adore son bateau , l utilise souvent et avec erik

09 déc. 2010

lien très, très sympa
et instructif ... (ah si j'avais quelques années de moins ...). Super :bravo: :pouce:

09 déc. 2010

et moi ...
si j'étais seul à décider !!!
:-D

09 déc. 2010

budget
comme pour nous, construction CP/époxy, l'accastillage, le gréement, et le moteur, c'est la moitié du prix du bateau ...

10 déc. 2010

Pour une fois
une construction amateur réaliste avec budget raisonnable, pour un bateau actuel ...

Suffisamment rare pour être signalé.

10 déc. 2010

la construction
d une coque amateur n est pas trop cher , c est le reste qui coute

11 déc. 2010

vraiment pas
ce plan et

12 déc. 2010

Heures
Merci pour vos commentaires (salut Pascal !). Le site est tout neuf, n'hésitez pas à dire ce qui vous intéresserait.

Pour les heures, je n'ai pas d'idée vraiment précise, je vais dire 1500-1800 heures pour faire large ? Cela dépend tellement des conditions de chacun...

10 déc. 2010

temps
a combien d'heures est estimé la construction d'un tel projet?

11 déc. 2010

zut
j'ai glisse !

donc je trouve vraiment tres bien ce petit boat !
il me fait penser au mousquetaire des années 2000
va savoir pourquoi !

LM

12 déc. 2010

Félicitations
Constructions magnifique ! :-D

15 déc. 2010

Bonjour Spirit
Dans le cas ou tu fais quelques regates peux tu nous transmettre son rating ?

merci
LM

NB: super réalisation , un peu dans les memes recherches passer sur un peu plus grand 8,5 m 9 m maxi ,echouable, performant c'est compatible

16 déc. 2010

J'ai oublié un truc
Le bateau a l'air sympa, j'ai regardé les autres plans monocoques Lerouge, ca me donne là aussi cette impression.

16 déc. 2010

mon avis...........
mais ça n'engage que ma pomme.
sous vide sous entends de tres bonnes conditions extérieures en particulier la T°.
Noeme est satisfait avec 25°c. on utilise un durcisseur lent qui est beaucoup plus fluide et de ce fait penetre plus facilement la fibre.
Vaut mieux s'entrainer avant et tout tester sinon le futur chef d'oeuvre ira à la poubelle .
La strat à la spatule est quand meme bien en plusieurs couches. Ainsi les tissus sont bien essorés et je pense qu'il y a moins de mini bulles d'air .
Pas beaucoup plus de poids , un peu plus de finitions beaucoup moins de consommables qui sont tres cher .
Quand les formes sont torturées avec pleins d'angles , c'est là ou le sous vide excelle et est meme indispensable .
Il faut voir aussi ce que l'on met en cloisonnage. si c'est du CP marine , c'est plutot lourd et couteux. Si c'est de l'ext. c'est plus fragile . Si c'est du composite , il faut s'attendre à vraiment trop d'heures de finitions pas faciles pour un résultat correct .

16 déc. 2010

Rating et strat'
Merci Pierre2, moi j'aime bien ton écureuil navigateur !

Je ne régate pas (encore) donc je ne sais pas quel rating j'aurais. Ca me tente bien en tout cas.

Pour l'infusion, je crois qu'elle apporte non seulement un gain de poids mais aussi une meilleure résistance. Vus les moyens nécessaires pour réussir (préparation/formation, consommables) l'intérêt augmente avec la longueur du bateau, AMHA, ou la compétition. Les tissus augmentent en grammage et cela peut devenir délicat à imprégner au rouleau pour des gros bateaux de voyage (Noème). Incontournable aussi pour des petits bateaux de performances pour le poids.

Pour un petit bateau de croisière, cela reste l'idéal théorique mais la strat' au rouleau peut être très correcte, et reste beaucoup moins chère et accessible. De plus la diff de poids est moins probante. Sur Spirit, j'ai peut-être mis 20 kg de résine en trop pour tout le bateau, c'est possible, mais c'est le dernier de mes soucis...

Par contre le choix de l'époxy est important je pense. Meilleure adhérence, meilleure résistance, "durcisseur" ultra-lent, et surtout on ne peut pas strater en-dessous de 20°, ou en tout cas on n'est pas tenté car on sait les conséquences.

Les cloisons en sandwich sont vraiment mieux, rien à dire. Mais vraiment plus cher et long à faire avec des petits moyens.

16 déc. 2010

J'ai lu et complété avec d'autres récits
Ici la construction sandwich est faite en stratant couche après couche.
J'ai vu un autre récit sur plan Lerouge là aussi pour lequel ils ont utilisé la technique de l'infusion sous vide.
Si j'ai bien compris, le sous vide permettrait une meilleur homogénéité de la strat et un meilleur rapport de poids fibres/résine donc une coque un peu moins lourde.

La strat a la main peut-elle conduire a des défauts structurels assez facilement ou faut-il vraiment faire n'importe comment pour en arriver là.
L'infusion sous vide garanti-t-elle une meilleur tenue dans le temps ou bien là aussi il faut vraiment râter la strat pour voir une différence significative?

S'il y a des infiltrations d'eau dans le sandwich, le matériau de l'âme risque-t-il de se détériorer? (si bois je suppose que oui, mousse epoxy non mais le reste....)

je ne pense pas
que les cloisons en sandwitch soient plus dures a faire que celles en cp ,un peu plus de temps de main d'oeuvre c'est tout !

joli bateau
et site tres interessant ,felicitation spirit ,j'aime bien ta façon de voir le bateau ;-)

16 déc. 2010

cloisons composites.............
pour moi , c'est plus homogene .
par contre , c'est tout ce qui va avec qui est tres long because on ne visse pas les aménagements comme avec le CP mais tout est collage ,strat, enduit, ponçage .
une cloison sous vide n'est pas lisse comme du CP , il faudra l'enduire avant de la peindre .
En 1 mot , sans l'outillage et produits ad hoc + conditions c'est proche de l'enfer .

16 déc. 2010

Pourquoi avoir infusé
Pour la construction de notre voilier nous avons choisi d'infuser parce que la peau extérieure comptait 13 couches de tissu bibiais alternant verre 600 g et kevlar 440g, la peau intérieure 11 couches de verre et Kevlar. Le kevlar est très difficile à mouiller et à imprégner correctement à la main et à apprécier visuellement son imprégnation est tout aussi difficile. Pour imprégner toutes ces couches de tissu et terminer la peau avant que la résine époxy ne commence à polymériser puis mettre sous vide c'est quasi impossible même avec une armada de copains. Ou alors le faire en plusieurs fois et avoir des reprises de strat, mais bon...
Je ne dis pas que l'infusion est facile mais si l'on est méticuleux ce n'est pas insurmontable. Comme nous avons travaillé à deux, tout se fait dans le calme: pose des tissus et des tissus techniques, mise en place du système de distribution de la résine, bâche à vide. Nous avons été un peu plus nombreux pour l'infusion qui dure quelques heures. L'imprégnation des tissus et du kevlar en particulier est parfaite. Le résultat obtenu si toutes les conditions requises sont réunies est supérieur à une strat par voie humide mais l'erreur ne pardonne pas (en particulier pas d'entrée d'air dans la poche à vide). Economie de résine, meilleur poids fibre/ résine. L'économie de résine compense le surcoût lié aux consommables.
Les cloisons ne sont pas difficiles à réaliser en sandwich. Nous avons fabriqué de grands panneaux comme des panneaux de contreplaqué et découpé les cloisons à même ces panneaux. On peut les fabriquer soit en infusion soit sous vide en utilisant une résine avec un durcisseur ultra lent puis bâche à vide en maintenant le vide jusqu'à polymérisation de la résine. On obtient ainsi une face entièrement lisse et une autre qu'il faudra enduire un peu. Le plus difficile en finition intérieure est d'enduire la jonction cloison/coque. Le ponçage secondaire qui en résulte et plus particulièrement dans les coins n'est pas aisé mais avec de la patiente on obtient une finition correcte.Puis application d'une peinture et pour l'entretien une éponge.
Voilà pourquoi nous avons opté pour l'infusion.

16 déc. 2010

Merci à tous
pour ces éclaircissements.
Le bateau que j'ai vu est bien le Noème ;-)

18 déc. 2010

noeme .............
stp , juste pour info tecnique : comment fais-tu pour qu'autant de tissus ne glissent pas entre eux ??
Aurais-tu pesé la coque hors greement et hors lest ? merci .

19 déc. 2010

En réponse aux questions de Roots
Le premier tissu posé est un tissu de délaminage que l'on colle sur le moule mâle avec une colle en spray la 77 de chez 3M. Un très léger voile est pulvérisé aux jonctions de ce tissu pour l'immobiliser. Le moule étant à l'envers les couches successives de tissus sont mise à cheval sur le moule et tiennent en place par leur propre poids. Un tissu de délaminage (tissu très léger) est ensuite cousu sur la dernière couche de tissu de la peau. Le microperforé qui vient ensuite est collé à sa partie inférieure sur le tissu de délaminage par pistolet à colle (petits points de colle), le tissu de drainage (plus lourd)tient quasiment tout seul. Pour qu'il ne bouge pas nous avons cousu les bandes disposées transversalement de ce tissu à grands points entre eux. Les rampes sont constituées d'un pliospire glissé dans du tissu de drainage cousu en tube avec un pied et ce pied est cousu sur le tissu de drainage à grand point. Puis la bâche à vide est installée et immobilisée par un joint collant d'étanchéité sur le pourtour du moule. Le problème de tenue des tissus vient de ceux du voile de quille que nous avons moulé en même temps que la peau. Nous les avons immobilisé en projettant de la colle 3M 77 par toutes petites zones en pulvérisant de petites quantités car la résine ne passe pas si elle rencontre un amas de colle et le tissu n'est alors pas infusé. Mais nous avons aussi utilisé pour les grandes surfaces, de la fibre de verre en rouleau de 4cm de largeur et collant double face. Une fois le vide effectué il n'y a plus de risque que les tissus glissent.
Nous n'avons pas pesé la coque hors gréement et hors lest, par contre pour la peau intérieure le poids de tissu était de 420 kg environ, 240 kg de résine ont été injectés dont environ 60kg sont restés dans les tissus techniques (microperforé, tissu de drainage, tubulures...)un peu plus pour la peau extérieure qui a deux couches de tissus supplémentaires.6o kg pour les nombreux renforts de quilles. 6o kg d'enduit avant ponçage dont la moitié environ est partie au ponçage. Rajouter le poids de la mousse et de sa colle, le poids des cloisons et enfin le poids du pont pour 220 kg. Mais il faut aussi ajouter le poids du tissu de verre et de la résine qui a servi à stratifier les cloisons sur la coque et le pont, cela fait une bonne longueur estimée pour environ 100 KG, et enfin la mousse de flottabilité, insert en bois, cadènes etc. soit environ 1,7t à 1,8t pour un déplacement semi lourd. On n'est plus ici dans les déplacements légers chers à Erik Lerouge, il suffit de comparer les poids avec le HAKA 152. 6,7t pour le 152, et 10,230 t pour le 145.
Voilà ce que nous avons fait.

19 déc. 2010

Admiration
A ce niveau ça s'appelle de la haute couture ! Mais sans mannequin, bon...

20 déc. 2010

Pont sandwich mousse-CP
Erik penses-tu qu'il soit possible de réaliser le pont du Gaïa sans passer par le mannequin ? C'est à dire poser directement sur la coque cloisonnée un pli de 4 mm CP : plage avant, passavants, cockpit sauf arrondis.

Non barroté il serait joint-congé / stratifié comme la peau intérieure aux cloisons et coque. Avec le nombre de cloisons et vu la petite taille du bateau je pense que la forme s'obtiendrait sans difficulté.
La mousse serait posée ensuite comme tu as fait pour Paladin qui avait un pont CP/mousse/verre mais sur barrots.

Peut-on considérer que 4 ou 5 mm de CP équivalent aux 2 peaux de 450g de verre ?

Si oui penses-tu qu'on puisse faire pareil pour un 9m-9m50 (si tu vois ce que je veux dire...).

Evidemment le roof latté aurait toujours besoin du mannequin et serait rapporté.

L'intérêt serait évidemment le gros gain de temps et une isolation encore meilleure, tout en évitant un barrotage.

22 déc. 2010

slt erik
une belle réalisation et une belle histoire viennent d arriver au marin , INOUI est la ,aprés sa transat , je suis allé le voir , sympa et bien sur parlé de toi , en bien , lol

19 déc. 2010

merci noeme
pour tous ces détails techniques .
c'est une tres belle réalisation que tu as fait là . tu peux en etre fier . bonnes navs ...

21 déc. 2010

pont sandwich sur CP
Oui Guillaume,

Je l'ai déjà fait sur le Haka 180 par exemple.
Par contre un CP de 4mm n'est pas bien raide et on a besoin de gabarits provisoires pour le supporter en plus des cloisons.
Structurellement, celà correspond à 600gr de bidirectionnel.
Structurellement, on pourrait se passer de barrots mais le problème est que les feuilles les plus grandes font 3,05m x 1,52m et en 4mm seulement 2,44m x 1,22m. donc il faut une continuité structurelle aus joints. C'est à dire avec un barrot. Une doublante en CP ne serait pas trés esthétique.
Donc pour assurer le coup, j'ai toujours stratifié un satin entre le CP et la mousse.
On peut se passer de bauquière en mettant un insert dans l'épaisseur de la mousse au livet plus un joint-congé à l'intérieur.

Pour un 9/9,50 le roof peut être rapporté en sandwich s'il a la forme de Spirit.
Si tu opte pour un roof à teugue c'est encore plus facile car il peut aussi être fait sur une peau intérieure en CP!

L'isolation est effectivement un peu meilleure que tout en verre et la finition intérieure bien plus facile. Aussi, ce qui est trés sympa, est la réalisation des inserts, des bossages de capots avec de faire la peau extérieure.

Bravo pour ton site qui montre que la construction amateur reste encore accessible et n'est pas réservée au voyage.
J'ai toujours pensé qu'il était sage de commancer par un petit bateau avant d'attaquer le canote de ses rèves.

Erik

22 déc. 2010

Inoui
Bonjour Pascal,

Oui, j'ai parlé d'Inoui par ailleurs. C'est vraiment un bateau heureux qui continue son beau sillage.
Donne mes amitiés aux amis Caquet, je les suis sur leur blog.
J'ai des foules de bons souvenirs avec ce bateau.
Comme ce bord de reaching aux Trophée 84 à 18,57 noeuds de moyenne sous reacher...
Pourtant, à l'époque, on n'avait qu'un gréement de cotre, des voiles en Dacron et il fallait un marteau pour choquer la barre d'écoute!
Mais les bateaux étaient simples et légers...

Erik

ouessant

Phare du monde

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ouessant

2022