compas de relevement

Pour parler un peu technique de navigation .

Qui utilise le compas de relevement et dans quelle circonstance ? peut etre que certains ont des astuces .

merci

josé

L'équipage
10 déc. 2010
10 déc. 2010

heu....
pour faire un relèvement ?

:acheval:

10 déc. 2010

ou...
pour prendre la direction du vent, avant de "planter" un parcours de régate.

10 déc. 2010

eh bien déjà...
qd on n'a pas de traceur ds le cockpitt, en solitaire et qu'il ne faut pas dépasser un certain cap/amer pour ne pas se retrouver sur les cailloux (vécu)
au mouillage qd ça piaule un peu et qu'on n'utilise pas le GPS pour économiser l'électricité (vécu)
tt simplement ds les endroits étroits où on n'a pas confiance ds la précision du GPS, qui peut varier
pour vérifier le compas du bato, si un aimant a été posé pas loin et qu'on a des doutes
mais il est vrai, il est un peu plein de poussière maintenant, le compas de relèvement :-p
JL.C

10 déc. 2010

"Endroits étroits et GPS"
Dans les coins parsemés de cailloux divers, c'est le seul instrument qui permette de faire une navigation fiable par relèvement d'amers.
Je rappelle à nos amis ce qu'explique fort bien le SHOM dans son fascicule "GPS et navigation" (10,70€ à lire impérativement!!!), cad que lorsque les levés qui ont permis d'établir les cartes sont antérieurs au GPS différentiel, soit avant hier, l'imprécision des moyens de ces époques lointaines peut entraîner qu'un caillou soit à plus de 100m de la position indiquée sur la carte.
Donc si on suit aveuglément les indication de son logiciel de navigation, celui ci peut faire passer le bateau exactement sur le caillou supposé être un peu plus loin!

Les vendeurs de cartographie électronique n'ont naturellement pas lu ce document (vérifié au salon hier matin sur un stand) et vont même jusqu'à prétendre que c'est faux!
Des criminels!!!

10 déc. 2010

L'âge de ce fascicule n'a rien à voir avec cette réalité...
La question des systèmes géodésique est la seule que consentent à accepter les "fanatiques" du GPS.
La réalité de l'imprécision des levés anciens existe quelle que soit l'année de publication de ce document.
Donc toutes les zones (identifiées sur nos cartes) où les levés sont âgés de plus d'une quinzaine d'année sont douteuses et nécessitent une navigation "à l'ancienne", recommandée par le SHOM qui semble avoir une certaine compétence en cette matière.

Mais si ceux qui veulent ignorer cette réalité tiennent absolument à aller sur les cailloux, c'est leur problème, encore que d'autres prendront des risques pour aller les y chercher!
Ce qui est dramatique, c'est que les marchands de navigation électronique laissent croire à leur clients novices que la navigation est chose facile avec leurs écrans et logiciels multiples et qu'il suffit de suivre les indications de leurs engins qui ne sont rien d'autre que des AIDES à la navigation qui doit être menée avec un sens critique permanent.

Pour l'anecdote, lors d'une arrivée sur la Martinique, avec la carte Imray correspondante (dont la source est constituée par le fonds de l'Amirauté britannique), une note dans le cartouche attirait l'attention des navigateurs électroniques sur le fait que les levés remontaient au .... 19è siècle!!!

10 déc. 2010

Tu vas te planter aussi avec le compas de relèvement
S'il y a une erreur de 100 m sur le relevé SHOM tu l'auras aussi sur la carte papier !

Et le compas de relèvement ne te feras pas plus éviter le caillou !

Le bouquin du SHOM que tu cites est un peu aride à lire et pas à jour (il date de 2003) ; il est éventuellement utile pour comprendre pourquoi il ne faut pas se tromper de système géodésique quand on reporte un point gps sur une carte papier.

10 déc. 2010

à l'ancienne ?
Effectivement la navigation n'a jamais été une chose facile, ni avec les cartes papier ni avec les cartes électronique, et il faut garder un sens critique permanent.

Mais je ne vois pas en quoi le compas de relèvement, que j'ai très largement utilisé avant l'arrivée du gps, permet de faire mieux et de réduire les risques.

J'ai toujours mon vieux Morin à bord, mais il sert très rarement...même au milieu des cailloux que je fréquent souvent.

Le gps et la carto électronique c'est un progrès fabuleux, y compris pour la sécurité.

10 déc. 2010

la règle du "pouce"
Est Amha , essentielle en mode pilotage. Et je crains que celles et ceux qui ne savent utiliser que la carto électronique, ne prenne pas cette élémentaire mesure de prise en compte d'imprécision de la localisation d'un écueil potentiel.

10 déc. 2010

Aussi pour déterminer la route d'un autre bateau...
...et savoir si il y a un risque de collision (relèvement constant), ou si il passe devant ou derrière.
Éventuellement au mouillage, pour vérifier que l'on ne dérape pas.

10 déc. 2010

Compas de relèvement
En ce qui me concerne, c'est un des instrument les plus indispensables (s'il n'en restait qu'un ...).

Utilisations principales (là où il est indispensable) :
- route de collision
- mouillage (vérifier qu'on ne dérape pas)
- vérif du compas de route

Utilisations secondaires (en complément des autres instruments) :
- suivre un chenal
- point en vue d'amers (2 ou 3 relèvements, transport d'un relèvement, ...)
- parer des dangers, décider de l'endroit où virer, etc.

En pratique, je l'ai toujours sur moi dans les endroits un peu délicats.

10 déc. 2010

je crois qu entre Lulu2 et Ecumeur
tout est dit , le compas de relevement est indispensable , mais encore faut il savoir s en servir maintenant que l on est a l heure du tout electronique .........

:-D :-D :-D :-D :-D :-D :-D :-D :-D :-D :-D :-D :-D

10 déc. 2010

compas de relevement +rapporteur breton .........
et une carte papier...........
tout le reste est de la gourmandise !

10 déc. 2010

compas de relèvement...
Bonjour à tous,
Je l'ai toujours autour du cou en nav'.
Comme dit plus haut , cela sert à vérifier le cap affiché par le compas de route ,à se positionner précisément dans les coins mal pavés ( à condition qu'il y ait des amers ),voir si le mouillage ne dérape pas etc...
Indispensable à mon avis. Il est vrai que je n'ai aucune électronique embarquée hormis un sondeur.
Très utile pour savoir où l'on se trouve quand la brume arrive rapidement dans un coin délicat -les alentours de l'Aber wrac'h par exemple - et donc savoir où NE PAS aller.
Non exhaustif...
Jean.

10 déc. 2010

et j'ai oublié...
le point par relèvements qui procure toujours une petite fierté quand on découvre que nos calculs sont ( à peu près ) bons...
Jean.

10 déc. 2010

Un peu comme tout le monde sur le fil
je l'utilise principalement pour savoir si je suis en route de collision quand j'ai un doute. Et une fois par an je fais un point par relèvement pour ne pas perdre la main et pour le plaisir.

10 déc. 2010

Et si l'on devait demander
Qui utilise encore le sextant,là les réponses seraient quasi inéxistante. Je parle bien sur de la navigation hauturière.

Le compas de relèvement n'est plus qu'un simple outil de vérification épisodique pour la plupart et pour les nouveaux venus à la navigation, je me demande s'il sort de sa housse de temps à autres, autrement que pour admirer cet objet que les "biberonnés" au gps doivent considérer comme une vieille chose.

10 déc. 2010

Relèvements
Encore une fois, le fil part dans tous les sens et chacun y va de son « moi » (à part un ou deux posts quand même) pour fustiger le gps ou l’informatique. Ce n’était pas du tout la question de calypso2…

Donc pour répondre à la question, j’utilise un compas de relèvement pour les routes de collision et pour les atterrissages. Il y a bien des cas de navigation où faire un relevé régulier sur de longs bords sera bien utile, notamment pendant les forts coefficients.

Techniquement, le mien est intégré aux jumelles, et je le trouve assez stable (sans plus). L’éclairage de nuit est efficace. J’utilise la jumelle comme monoculaire lors des relevés.

10 déc. 2010

Si je ne me trompe,
ce fil, n'en déplaise au sectaires, ne parle que de compas de relèvements.

10 déc. 2010

en rando en montagne! pour utiliser des raccourcis.
l'amirauté adore savoir où elle se trouve ! mais pas trop sur le boat, sauf pour se faire plaisir et pour meubler le temps lors d'un long bord. Le gps est tout de même bien pratique, en med, il y a moins de problème de cailloux inconnus. Pour du cotier bien sur !

10 déc. 2010

pour ma part

mais c'est simplement perso ,à chacun sa façon de faire .

-je fais un point avec 3 amers mais là pour moi c'est pour m'amuser car la precision avec le gps est inegalable ,le relevement compas c'est de la rigolade .Car à 4nd on se deplace de 123m à la minute ,relevé les trois amers apres les avoir repéré (pas toujours facile) reporté les relevé sur la carte et bien on a dejà fait 200m ,lui le gps c'est à 10m pour un vieux modele.

et si les roches sur la carte ne sont pas au bon endroit avec ou sans compas ça ne change rien à l'affaire .

-Par contre souvent il me sert pour identifier un amer ,un clocher ,un chateau d'eau etc lorsqu'il y a confusion ou par curiosité .je me positionne sur la carte ,je releve l'amer et a partir d elà je sais de quoi il s'agit .

-Autre utilisation , le virement au pres .Au louvoyage il n'est pas facile de savoir exactement quand l'on doit virer pour passer une bouée ,un cap, un rocher ,on fait ça au pif et souvent c'est trop court donc on revire etc.alors qu'il suffit d'ajouter au cap compas l'angle de remonté au vent bord sur bord (105 sur Calypso) mettre un peu de pied de pilote et ça passe du premier coup.

pas mal le truc de collision .

Quoi d'autre.

josé

10 déc. 2010

la règle de l'art tt simplement
un capitaine doit savoir positionner son navire par 2 moyens au minimum et 3 qd on relève des amers
le gps est une aide inégalable
les deccas étaient déjà d'une grande aide, sauf que qd ils perdaient les pédales, nombre de plaisanciers se plaignaient alors qu'il suffisait de faire son estime, voire de noter la position périodiquement pour la re rentrer au cas ou
pareil avec le gps, s'il tomvbe en panne, il ne le dit pas, et si on n'a rien à côté, c'est galère et il n'y a plus rien et on est content de retrouver le compas de relèvement qd on atterit ou qu'il faut se repositionner
JL.C

10 déc. 2010

jamais
Dans mon coin, en fonction des courants très violents, tu peux te retrouver facilement à plus de 10 noeuds. Le temps que je relève mes 3 amers, s'il n'y a pas de brouillard!, que je trace sur la carte, je serais déjà perché sur un caillou (ils sont très nombreux)! Pour la route de collision, viser avec un hauban est aussi efficace, et comme déjà suggéré souvent, il vaut mieux anticiper!

10 déc. 2010

J'ai essayé
de m'en servir comme montre mais il retarde :-)

10 déc. 2010

Sécurité
Le compas de relèvement devrait être obligatoire comme tout accessoire de sécurité. On impose d'avoir des cartes à jour, mais sans compas de relèvement, sans règle de Cras ou équivalent, et la nuit, je ne sais pas à quoi elles serviraient.

Petite anecdote d'avant l'existence des gps, mais qui est valable en cas de panne de gps ou tout simplement de courant.

Je me retrouve un soir sur le Veerse-Meer (les Belgo-Zélandais connaissent) qui est ce que vous appeleriez un "chenal". (1NM de large en moyenne, parfois 0.1 NM).

J'étais équipier, j'avais 16 ans, et le proprio très peu au fait de la nav aux instruments.

Le vent et la nuit tombent très vite et ce chenal n'ayant pas de berges habitées et encore moins éclairées, la nav à vue est impossible et je saisis le compas de relèvement, la carte et la règle.

A un moment, je dis au barreur : "va sur tribord, on n'est plus dans l'alignement". Si si, dit-il, ça passe. Et le bateau s'arrête sur un banc de sable douillet. Heureusement pas de beaucoup car on réussit à se dégager vers le milieu du chenal. Son estime était tout simplement un peu erronée.

Deux heures plus tard, on arrive à bon port et j'ai failli confondre le feu d'entrée tribord avec la tête de mon papa, (même couleur) car il ne savais pas que je savais...

Je ne sais pas si on serait passé sous gps...

10 déc. 2010

très utile pour pointer une parabole

il parait que certains l'utilisent encore pour naviguer, mais je ne l'ai jamais constaté personnellement
(peut être aux Glénans quand ils auront abandonné le 1/4 de nonante et l' aiguille aimantée sur un flotteur dans la bassine d'eau? :-D)

ma dernière utilisation réelle en mer remonte aux temps bénis de la gonio et c'était pas hier, et je ne regrette rien

amicalement

10 déc. 2010

Gonio
J'utilise encore de temps en temps pour montrer aux petitzenfants...
Ca marche du côté de Bayonne / Hendaye avec les NDB de Biarritz et Fontarabie.

10 déc. 2010

Cela ressemble un peu....
à l'éternelle querelle des anciens et des modernes...

Il est vrai que la question de départ concernait uniquement l'utilisation du compas de relèvement, mais comme il s'agit, entre autres, d'un outil d'aide au positionnement, il était inévitable que la discussion s'étende à l'utilisation du GPS et à ses limites.

Lorsque j'ai appris les premiers rudiments de la navigation, le summum de l'équipement était le compas de relèvement et la règle Cras (et les cartes bien sûr) et en matière d'électronique le SuperNavitech avec sa ferrite gonio.

Aujourd'hui, j'utilise sagement le GPS (du moins je le crois), tout en étant conscient de ses limites que j'ai évoquées précédemment.

Et le compas de relèvement dans tout cela? Comme bon nombre de nos amis, je l'utilise comme "outil anticollision" et il m'arrive de vérifier que je n'ai pas perdu la main et l'oeil en relevant quelques amers. C'est vrai que lorsqu'on passe devant le cap de la Hague à plus de 12N, on n'a guère le temps d'espérer en tirer une position. mais en général, la vitesse d'un voilier n'est pas telle que les relèvements notés soient rendus inexacts par le déplacement de l'esquif entre les 3 points de rigueur, tout en sachant qu'il s'agit d'une variation angulaire maximale pour un amer situé à 90° de la route et bien faible pour ceux qui sont plus sur l'avant ou sur l'arrière.
Je l'utilise également pour trouver l'amer difficile à identifier à partir de ma position estimée ou notée au GPS. L'objectif de base reste de recouper par une autre moyen ce que l'on a trouvé avec le premier en partant du principe que l'on a pu commettre une erreur de lecture par exemple.
Autre utilisation du compas de relèvement : faire un homing sur un alignement, ce que l'on peut également faire au GPS dans la brume si l'amer est identifiable en WP.
Accessoirement, le compas de relèvement peut aussi effectivement servir à vérifier les indications du compas de route, surtout si une masse magnétique intempestive vient perturber ce dernier.
Le problème, déjà évoqué, est que bon nombre de navigateurs débutants ignorent tout de cet appareil et de son utilisation et se fient aveuglément à leur électronique.
Le Decca et ses plantages a été évoqué (à la tombée de la nuit, notamment) et il fallait réinitialiser l'engin en indiquant une position à 2 milles près. On peut également se trouver en panne totale d'électronique, en général plutôt d'énergie et il faut savoir utiliser les "outils anciens" associés à l'estime.
Bien sûr, Christophe Colomb est arrivé de l'autre côté sans rien de tout cela, mais premièrement, il ne pouvait pas rater l'Amérique qui lui barrait la route et deuxièmement, il croyait arriver en Inde!!!

10 déc. 2010

je suis étonné
que personne ne l'utilise pour faire du louvoyage au pres .

on ne rate jamais un virement ,plutot que de virer au pif avec le compas on a un angle mesurer precis .

josé

10 déc. 2010

même pour virer Calypso
le GPS est plus précis que ton compas. Si tu as rentré le point que tu vises ( ton waypoint ), dès qu'il y 105° ( pour ton bateau ) entre ton cap GPS et ton relèvement, tu vires !
Je fais toujours comme ça, mais 1 fois sur 2, ça foire : le vent refuse, j'étais pas tout à fait au bon cap, etc ... :-)

10 déc. 2010

tu as raison
C'est dans ce cas un super outil pour commander des virements.
JJ

10 déc. 2010

Ah mais si Calypso
je l'utilise aussi tout comme toi pour prévoir un virement de bord, ça prend 2 secondes de savoir si on va ou non passer le cap visé, et virer au bon moment.
Et aussi la nuit pour vérifier une route de collision éventuelle, en complément de l'AIS. :-)

10 déc. 2010

je te rejoins.
Je m'en sers régulièrement, je l'ai à portée de main comme mes jumelles (dans une pochette au balcon AR)
Le GPS j'en ai un mais je ne fais que rarement le point exact. Même sur une traversée de la manche, dès que je vois la côte, je cherche l'amer que je dois trouver et je relève. sur la carte, je sais où je suis cela me suffit.
JJ

10 déc. 2010

Mais combien êtes vous à naviguer
dans un coin que vous ne connaissez pas ?

La plupart de temps, quand je navigue, que cela soit ici, entre la camargue et Fréjus, ou en Corse ou au nord de la Sardaigne, je ne fais pas le point.

Quand même, une fois que l'on est passé une ou deux fois quelque part, on connait. On sait où on est et on sait vers où il faut aller.

Bon ok, pas de problème ici de marée ou de truc comme ça, mais quand même...

Sinon, oui, le compas me sert à deux choses.

  • Vérifier qu'un autre bateau n'est pas en route de collision.
  • Virer au bon moment.

Jacques

10 déc. 2010

bin nous Jacques
on fait pas les lignes SNCF, c'est tt :-p
non mais en Bretagne, les cailloux, on les voit, puis on les voit plus mais ils sont tj là, et pas loin ni pas profonds, alors ds certains coin et selon la météo, on pare au plus loin des ennuis
JL.C

10 déc. 2010

Ce n'est pas
le caillou qu'on relève, mais des amers sur la côte afin de se situer par rapport au caillou ...

cordialement

10 déc. 2010

Moins précis
qu'un GPS, mais bon exercice intellectuel qui permet de vérifier qu'on n'est pas totalement dépendant de la boite magique aucazou soudainement elle ne répondrait plus sans avoir déposé de préavis de gréve.

amicalement

10 déc. 2010

juste une petite question
quand le cailloux est visible, pas besoin d'un compas pour l'éviter

quand il est sous l'eau mais toujours là, comment tu fais pour le relever avec ton compas de relèvement????? :-D

cordialement

10 déc. 2010

et c'est + précis qu'un GPS?
ou c'est juste pour le fun

amicalement

10 déc. 2010

si le GPS ne répond plus
il y a un paquet d'avions qui vont se casser la gueule ou avoir de sérieuses difficultés pour rentrer chez eux;-)

si c'est l'appareil GPS qui est HS, il suffit de sortir celui de secours ( à - de 100 €) de sa boite

amicalement

11 déc. 2010

je prefére ......
z=cc+g .......on gagne du temps et tout l'équipage peut participer..........
mais ca n'empeche qu'une fois on a confondu les grands cardinaux avec hoedic..........

10 déc. 201016 juin 2020

Je l'utilise
toujours pour les relèvements de route de collision,surtout de nuit, de temps en temps pour prendre des amers lors des mouillages et pour le fun pour me positionner histoire de ne pas perdre la main.
J'utilise un Embeeco anglais,trés précis &gt&gt&gt&gt&gt&gt

11 déc. 2010

Ca remplace la DS!
pas la voiture, celle de mon ainée...
Le compas me sert un peu à savoir ou je me trouve, mais aussi pour lui démontrer que les maths peuvent être sympa mais surtout utiles.
Pour une pré ado, ça aide pas mal...
Maintenant elle s'en sert toute seule, fais des points.
Ca l'occupe intélligement. et ca donne encore un point de discussion sympa...

11 déc. 2010

le moyen
le plus rapide et le plus précis pour évaluer la position d'un objet ou phénomène inhabituel, par exemple une fusée de détresse : l'avoir toujours à portée.

11 déc. 2010

Une bonne paire de jumelles avec compas intégré
C'est le top pour évaluer le risque de collision et identifier les amers.
Et vive le GPS!

Qui utilise encore une sonde a main ou un sextant alors que les moyens électroniques permettent des précisions extraordinaires ?
@+
Alain

11 déc. 2010

c'est très bien, mais comme on mouille environ 3 à 7/8 fois
la hauteur d'eau et que la chaine ou le câblot n'est pas gradué au micromètre, l'intérêt de la précision de la sonde à main devient toute relatif ;-)

cordialement

11 déc. 2010

moi
j'utilise toujours ma sonde à main lors d'un mouillage infiniment plus precise que l'electronique

11 déc. 2010

en bretagne il y a les marées

il vaut mieux connaitre précisément la hauteur d'eau qui va rester sous à marée basse au mouillage, quand on sais qu'on va être à la limite de l'échouage.
Le calcul en partant de profondeurs précises est utile, et là je ne fait pas non plus confiance au sondeur. J'utilise des valeurs précises à la sonde à main pour le calcul de hauteur d'eau au mouillage.

Évidement, si on sait qu'il va rester 5m dessous à marée basse, la valeur du sondeur suffit.

11 déc. 2010

L'usage de la sonde à main....
pour un dériveur, avant l'échouage, sonder à bâbord et à tribord (et plus si nécessaire)pour vérifier si le fond est suffisamment plan, et aussi avoir une idée du matériaux le choc de la sonde au fond ne "sonne" pas pareil pour de la vase, du sable du varech, ou de la roche, sans même aller jusqu'à mettre du suif dans le creux prévu à cet effet.... ;-)

11 déc. 2010

un amer relevé sur la carte
Bonjour,

qu'elle soit électronique ou papier, mais difficile à identifier à terre pour différentes raisons... avec le compas de relèvement il suffit de reporter l'angle relevé sur la carte pour repérer sur la côte la direction assez précise à observer.

Jean

11 déc. 2010

Précision... du compas
Moi aussi je fais partie de ces jeunes nostalgiques qui naviguent quasiment exclusivement "à l'ancienne" (oui, même quand je ne suis pas aux glénans... mais pas en régate). Pas pour flamber, mais simplement parce que ça fait partie pour moi des plaisirs de la navigation.

Dans les utilisations non conventionnelles du compas de relèvement, je voudrais ajouter l'établissement de la courbe de déviation du compas de route. Ce n'est sûrement pas la méthode la plus précise, mais c'est rapide et ça permet de se rendre compte de ce qu'on peut attendre du compas.

Comme il a déjà été dit, je m'en sers souvent pour identifier un amer inconnu, mais également symétriquement pour trouver dans le paysage un amer identifié sur la carte mais indistinguable (par exemple un clocher perdu dans les toits). Le compas de relèvement permet de limiter la zone dans laquelle on le recherche. Dans le même esprit, c'est souvent utile pour identifier de loin l'entrée d'un port : on peut alors profiter du paysage une fois qu'on sait où on va.

Enfin, le compas de relèvement est très très rarement plus précis qu'un GPS, même près des cailloux. En effet, on commet toujours une erreur de quelques degrés (erreur de l'instrument et de lecture). Une erreur de seulement +/- 3° correspond à une erreur de positionnement d'un dixième de la distance à l'amer visé. Si l'amer est à 200 m, on a donc une précision de 20 m comparable au GPS. S'il est à 1 mille, c'est plutôt 200 m... Quand on l'utilise pour parer des dangers, on peut prendre une marge d'environ 5°.

Alignements
bonsoir
je sors un peu du fil, mais pas trop !
le compas de relèvement est moins précis qu'un gps, par contre la navigation par alignements est plus précise et n'est pas faussé par les erreurs des cartes, car ces relèvements ont été construits par des locaux (amers faits pour) ou reconnus et utilisés de longue date (le clocher machin par la gheminée ouest du château truc ...)
Pour les anglos et la Bretgane Nord il existait un fameux guide : le Malcom Robson.
Quel plaisir de naviguer en regardant ce qu'il y a autour plutôt qu'un écran ... mais on peut se gourrer de clocher ou de cheminée !

cordialement

Hubert, de Cherbourg

11 déc. 2010

une utilisation du compas de relevement :
indiquer les position (en cap) de son bateau lors d'un appel vhf d'un autre bateau , snsm,ferries , pote de croisiére,.......

du genre :"vous pouvez me relever au 145° , quelle est votre route ???"

12 déc. 2010

en ce qui concerne
les virements de bords, ce n'est quand même pas nécessaire!
On vire tellement souvent de bord, il est bien plus pratique de prendre un repère sur le bateau, non?.

12 déc. 2010

je ne comprend pas très bien à quoi çà sert
pour virer de bord..,????????????

je connais mon cap et j'ai le compas de route sous le yeux

si je suis incapable de sentir quand les voiles portent correctement, il suffit de calculer mentalement le nouveau cap et mettre le compas de route au bon cap

exemple
je fais route au 180
je suis à 45 ° du vent babord amure
pas difficile d'en déduire qu'il suffit d'aller au 270 pour avoir viré de bord convenablement

mais je me gourre peut être?

amicalement

12 déc. 2010

josé,
ça ne peut fonctionner que si tu n'as pas de courant?

12 déc. 2010

si le courant
est de face c'est pas grave car il aura le m^me effet sur chaque bord.

mais il ne t'as pas echappé que je precise qu'il faut prendre un pied de pilote . Si on vire trop tard et bien celà permet en fin de parcourt d'abattre et donc d'aller un peu plus vite .

josé

12 déc. 2010

pour ma part
je fais 105 bd /td

12 déc. 2010

je crois que je vais rester à la fonction goto du GPS
ou à l'écran du radar

cordialement

12 déc. 2010

non non
il ne s'agit pas connaitre la route que l'on va faire en virant ça c'est évident mais de savoir si en faisant cette route on va passer ou non à la bouée ou au rocher à l'obstacle que l'on veut atteindre .

si on navigue au 180 en virant on va etre au 280 (180+50+50) lorsque l'on releve la bouée au 280+ quelque chose pour le pied de pilote on vire et là on passe la bouée à coup sûre sinon au pif le plsu souvent on est optimiste et on revire une seconde fois.

josé

12 déc. 201016 juin 2020

par exemple :
courant de 2nds de face

12 déc. 2010

oui,
mais tu fais pas 100° d'un bord sur l'autre!

12 déc. 2010

JP,aurais-tu forcé sur le pastis ,,??
Si tu fais du 180 babord amures et que tu veux virer vent debout, je crains que tu ne te retrouves plutôt vers l'Est, isnt'it ?

Bon, c'était pour causer un brin ;-)

Amicalement

12 déc. 2010

Malcolm Robson...
Bonjour ,
Quelqu'un aurait-il une piste pour se procurer ce guide devenu introuvable sur le marché?
Merci.
Jean.

12 déc. 2010

Malcom Robson
Salut Chloe. Renseignements pris, il n'est plus réédité. J'ai cherché sur Internet sans résultat non plus.Dommage !

Son "Guide de Bretagne Nord" en deux volumes était extraordinaire pour qui voulait sortir un peu des sentiers battus et des marinas, pas de photos, mais des dessins, des commentaires sur l'environnement et des alignements très clairs basés sur une longue expérience de terrain.(Et dire qu'il faut que ce soit un British qui nous apprenne tout ça !!)

Si de ton côté, tu avais des tuyaux, je serais preneur...

En liaison avec ce fil : l'utilisation d'un compas de relèvement est l'outil indispensable qui va avec ce guide, de même que l'annuaire des marées bien entendu.

12 déc. 2010

Document
Remplacé par :
"L’hydrographie, les documents nautiques, leurs imperfections et leur bon usage"

En téléchargement gratuit sur Shom.fr

A lire et relire !

12 déc. 2010

M. Robson...
Merci pour les réponses .Devenu introuvable , c'est bien ce que je craignais mais si d'aventure j'ai une info pour le trouver j'en ferai part à la communauté.
Bon Dimanche.
Jean.

12 déc. 2010

Le Robson est irremplaçable pour les gars de St Malo
ou Granville.

Toutes les passes documentées, des croquis des rochers à marée haute ou basse, plein d'alignements, etc.. Pour les Minquiers également, iles anglaises comme chacun le sait.

Je crois qu'il a coulé plusieurs bateaux pour faire son bouquin.

RV

Robson
bonjour
on peut encore le trouver d'occase dans les librairies en GB (en 2009 j'en ai trouvé)

Pour ceux qui ne connaissent pas, un petit extrait ici :
hubert.perio.free.fr[...]/minq/
(site sans publicité)

cordialement

Hubert, de Cherbourg

oubli
pour voir les croquis, cliquer sur les chiffres dans le texte
excusez les photos, cette page n'est pas destinées à un usage public, elle n'est pas référencée.
Hubert, de Cherbourg

13 déc. 2010

Jumelles + compas intégré
On a parlé une seule fois ci-dessus de jumelles avec compas. Il paraît que c'est vraiment efficace. Qu'en pensez-vous ? Amha le must serait des jumelles avec zoom de 0 à 7x + compas intégré. Ca existe ?

13 déc. 2010

Jumelles vs compas
J'ai les deux, mais je me sers bien plus souvent du mini-compas. D'une part, parce qu'il tient dans la poche et, d'autre part, parce qu'on garde la vision extérieure lorsqu'on l'utilise.

Mais les jumelles, c'est l'idéal pour relever de nuit un feu qui est en limite de visi.

13 déc. 2010

De tout pour faire un monde.....
j'ai aussi les deux.... et depuis que j'ai les Steiner (14 ans) je ne me sers plus guère du Mini-Morin, mais je suis myope, ceci explique peut-être cela....

Dragonera Nord

Phare du monde

  • 4.5 (141)

Dragonera Nord

2022