comment naviguez vous?

Je m'explique.

Ayant discuté avec pas mal de copains navigateurs ils naviguent tous en rentrant des WP et en restant le plus proche possible de la route definie par le GPS .

Pour ma part je n'arrive pas à naviguer ainsi j'ai la desagreable impression de naviguer en aveugle.Ainsi je releve le cap sur la carte et je m'efforce de le suivre au GPS et à chaque heure je reporte la position sur la carte et je corrige le cap si necessaire.Ce qui me permet de me situer et de savoir exactement ou je suis et ou je vais.

Ce qui fait que sur le GPS j'affiche les coordonnés ,la vitesse fond et le cap vrai et il est toujours reglé ainsi.

Et vous WP ou pas ?

josé

L'équipage
16 fév. 2008
16 fév. 2008

Comment l'expliquer...
...simplement.

Logiciel de nave (Noé) sur PC, cartes C-Map, je marque le WP où je veux aller, note sue le LDB la distance et le cap et toutes les deux heurs la nouvelle position, avec la distance qui reste et le cap à suivre, cela en traversée.

En côtier c'est moins rigoureux, mais je compare toujours ce que je vois dehors avec ce que me disent les "instruments".

;-)

16 fév. 2008

pour moi
je navigue comme si j avais pas de gps
puis un pont toutes les 2 heures
d ailleurs c est le vent qui decide non
et puis quand je suis proche du but j affine si je vais au mouillage moteur c a regonfle les batteries
simple non

16 fév. 2008

Ca dépend,
Methode des way points composant une route pour les passages difficiles uniquement. C'est à dire pour les petites nav que je fais, je dois avoir 4 ou 5 routes enregistrées dans le GPS. pour ceux qui connaissent le coin, le chenal de Moisie, la traversée N/S de l'archipel de Chausey par le passage à l'Est du Sound, le Pont de la Gaine, Le Four, le passage entre l'Ile de Batz et la terre. Cette methode permettant dans ces coins mal pavés et à fort courant, de voir immediatement si on s'eloigne de la droite entre 2 WP.

Pour le reste, ne disposant pas d'un GPS avec carto, je reporte la lecture des coordoonnées GPS sur la carte papier et règle de Cras. Le GPS remplace donc le compas de relèvement, avec controle par ce même compas en cas de doute.

16 fév. 2008

Non Alain !
Dans les chenaux en question la seule manière sûre de naviguer est de suive les alignements. Laisse ton GPS de côté dans ces coins là. Pour l'avoir ignoré une vedette transport de passagers de Brehat s'est payée un caillou dans le chenal de la Moisie il y a deux ou trois ans.

16 fév. 2008

Le GPS me sert à reporter le point sur la carte...
plus facile et plus rapide que le compas de relèvement.
Je trace ma route sur la carte et seulement lorsque je suis sûr qu'il n'y a pas de danger entre moi et mon objectif (sur la carte), j'envoie un WP au GPS... Et je vais jusqu'à cet objectif en m'aidant du GPS. Le lock du bord me donne la vitesse en surface, le GPS la vitesse sur le fond et même chose pour les caps, ce qui me permet de compenser eu fur et à mesure courant et dérive.

Même manip une fois arrivé à l'objectif pour aller à l'objectif suivant et ainsi de suite (tout en continuant à reporter le point sur la carte toutes les heures en notant l'heure à côté du point, afin de pouvoir faire une estime en cas de besoin)...

amitiés

16 fév. 2008

Surprise assurée...
Gardons le GPS comme appoint dans les chenaux de Chausey ou de la Moisie.

Sinon, c'est la surprise assurée un jour.

16 fév. 2008

oui bien sur,
les alignements visuels sont prioritairement utilisés quand disponibles.
La route qui constitue une droite entre 2 WP correctement placés sur la carte, permet aussi de voir si la trajectoire suivie s'éloigne de la droite en question. Un espèce d'alignement virtuel en quelque sorte.

16 fév. 2008

J'utilise les WP...
Je crée les WP correspondant à des points de passage (par exemple je dois passer à proximité de telle bouée)et/ou de destination.
Par exemple Château Cornet à Guernesey.
Pour éviter la courbe du chien lorsque le courant n'est pas ou ne sera pas parallèle à ma route, je corrige mon cap au départ en fonction des courants prévus jusqu'au WP.
Là aussi, le GPS me permet de détecter immédiatement une dérive et de la chiffrer. Important dans le secteur des anglos car il existe quantité de phénomènes locaux et à 1/2 mille près, on peut avoir une variation importante de courant en force et direction par rapport aux cartes.
Lorsque le courant est sensiblement dans l'axe de ma route, je vérifie que suis toujours bien sur le cap, je détecte le moment exact de la renverse, je sais à quelle heure je pourrai prendre la bière de l'arrivée... ou presque!
Idem pour descendre sur Guernesey et j'utilise le WP en homing.
Toutes les heures, je reporte la position sur la carte. Ainsi en cas de défaillance électrique par exemple, j'ai au plus une heure de navigation à reconstituer à l'estime. Lors des approches, je peux reprorter la position toutes les demi heures, voire tous les 1/4 d'heure ou moins, surtout si ce n'est pas très net.
Donc un mélange de GPS, carte papier, règle Cras et compas à pointes sèches.
Par contre pour des chenaux étroits ou des passages un peu compliqués, je navigue en relatif, j'ouvre mes yeux, le compas de relèvement autour du cou, la carte papier détaillée et la règle Cras, car j'ai lu le fascicule du SHOM "GPS et navigation" où j'ai appris qu'un caillou peut être à plus de 100m de la position indiquée sur la carte.

16 fév. 2008

je rentre 2 ou 3 points
important pour garderune référence de cap.
Le reste dépend du vent et de l'estime.

16 fév. 2008

Dans la brume
Le Gps avec waypoints ne me sert que dans la brume, (et là c'est un vrai confort)sinon je navigue à vue (j'ai pas dit au pif !)
Si je suis dans une zone que je ne connais pas je reporte le point GPS toutes les heures sur la carte et j'entre aussi un way point sur le but.
...Quand j'srai vieux et que j'aurai un bateau à moteur j'installerai un pilote asservi à un GPS/traceur et je ferai comme les pros, je ferai autre chose pendant que mon bateau ira d'un point à un autre.

16 fév. 2008

idem mais trois remarques ....
1- à la place de la règle Cras, j'ai découvert le Portland Plotter de nos amis anglais, oserais-je avouer que je le trouve plus pratique ?

2- j'ai investi dans une paire de jumelle qui a un compas intégré, cela remplace la compas de relèvement.

3- pour être sur du courant, il faut comparer GPS et loch, cela suppose que le loch soit étalonné et propre, pas si simple au final, comment fait-tu Amiral ?

16 fév. 2008

mefie toi
sur le canal si le vent est nord , plus de 10 nds , il y a un leger courant de surface quelques % mais qui faussent legerement l'etalonage , et là encore pour etre le plus precis possible le mieux est de faire un aller et retour

je connais bien le probleme puisque c 'est là que j etalonne mon loch et en plus je suis maniaque , je veux qu 'il soit reglé pil poil

donc je fait un aller et retour !

;-) ;-) ;-) ;-) ;-)

16 fév. 2008

Etalonner le loch speedo...
On peut, certes, faire une route sur 1 mille par exemple puis faire la même en sens inverse pour annuler l'effet du courant, mais il y a beaucoup plus précis à proximité de Deauville : le canal de Caen.
Là je suis sur qu'il n'y a pas de courant. Je cale la vitesse à 4,5N sur le GPS par exemple et j'étalonne ainsi l'affichage du speedo... au 1/10 de N près!
Si tu veux t'amuser à le faire sur la distance, tu étalonnes entre le premier pylone portant un lampadaire sur la rive ouest du canal et le 7è. La distance est de 1847m. alors 1847 ou 1852, la différence est négligeable. Le seul problème dans ce cas, c'est qu'après le 4è ou 5è lampadaire, je ne sais plus où j'en suis alors je reviens à la méthode précédente!!!

16 fév. 2008

c'est ..
noté :-)
merci

16 fév. 2008

Je n'aime pas du tout navigué
avec des WP.

Dans mon jardin habituel, la baie de quiberon + les iles, je ne me sers quasiment jamais de mon GPS et je n'en vois pas l'intérêt en dehors de circonstances tel que la brume: vive la vue et un peu d'approximatif.

Sorti de mon jardin, j'utilise mon portable avec seaclear. Mais il reste un auxiliaire dans le sens où je ne le consulte qu'épisodiquement.

Suivre une route gps scrupuleusement, cela revient à transformer son parcours en autoroute parfaitement délimité et sans attrait. Une route un peu fade où l'on se sent en sécurité puisqu'il ne risque rien de vous arriver.

Alors bien sûr, il est des coins un peu/beaucoup chaud où le gps devient une aide précieuse. C'est bien les seuls endroits où mon ordi reste allumé plus longtemps.

Je suis un peu provoc mais c'est ainsi que je vois les choses...

16 fév. 2008

pas sur la tête.............
bien sur wp etc
mais par jour de faineantise...oserai je vs avouer que je suis le bateau devant moi :-D :-D
chut rien dire à mon canard !

16 fév. 2008

alors là cath

voilà bien une chose que je ne ferai jamais :suivre un bateau devant moi .

josé

16 fév. 2008

Calipso 2 a entièrement raison...
surtout que l'on ne connaît pas forcément le tirant d'eau du bateau qui précède...

expérience vécu pendant la semaine du golfe 2007 en rentrant dans le golfe pour aller au Bono: extrait du livre de bord :

"Nous laissons donc les « Méaban » à bâbord et nous nous présentons à l’entrée du golfe, un peu avant la reverse, au portant, le vent étant plus fort que le courant. Nous suivons « Notre Dame de Becquerel », un Forban du Bono. Je me dis qu’étant du coin, je peux le suivre les yeux fermés(mais je ne quitte pas le sondeur des yeux), suivi également par « Fanch II ».

On longe donc la pointe de Locmariaquer en face de Port Navalo, en laissant la tourelle rouge à 30 ou 40 mètres sur bâbord. « Notre Dame de Becquerel » est devant nous à 3 ou 4 longueurs lorsque tout à coups je la vois abattre en grand sur tribord, puis s’arrêter net ; nom de dieu, le Forban vient de talonner… On choque en grand partout et on abat pour se recentrer dans le chenal, les yeux rivés sur le sondeur. Le Forban cale 1.64 m et « Sisyphe »1.20 m. On décide donc de longer la pointe de Locmariaquer en jouant avec les ligne de sonde (au milieu du chenal, le courant est contre nous). Finalement on passe, mais pas le « Fanch » qui est planté au milieu du courant même moteur en route. Il nous rejoindra au mouillage devant Locmariaquer 2 heure plus tard"

Imaginons le contraire : le bateau qui précède à un plus petit tirant d'eau que toi: lui il passe et toi tu talonnes... Bonjour les dégats...

Moralité : tu fais ta nav et ne tu ne t'occupes pas des autres...

amitiés

16 fév. 2008

Oui, c'est pas à faire...
je suivais un jour un gars qui fonçait avec beaucoup d'assurance vers une cardinale, pas tout près mais pas trop loin. Coup d'oeil sur la carte, le plateau rocheux n'est pas trop étendu, la marée est assez haute,je ne prends pas de relèvement, il doit connaître le coin et les heures où on peut passer...

Tout à coup une de mes équipières me regarde, un peu pâlote : "c'est normal qu'on passe si près des cailloux ?". Avec un sourire un peu condescendant, je le reconnais, je la regarde, je suis son propre regard, et mes cheveux se dressent sur ma tête : la tête de roche est à 20 cm sous l'eau, à moins d'1 mètre de la coque...
A ce moment on entend un "boum" sonore, mais curieusement on ne ressent aucun choc.

Je lève les yeux, et je vois le lascar devant nous stoppé net, l'arrière un peu soulevé, le skipper 4 fers en l'air dans son cockpit... Il a talonné sur une autre tête de roche...

Tout de suite dégagé grâce au courant, il s'en est tiré avec des dégâts probablement mineurs, (enfin, pour ce que j'en sais, en tout cas il a continué sa route derrière nous après avoir fait le tour et nous avoir signalé que tout était ok) et nous on a continué la route droit devant, forts du bon vieux principe qui dit que puisque jusqu'ici tout va bien, y a pas de raison que ça ne continue pas...

16 fév. 2008

comme quoi ....
des fois ????

16 fév. 2008

dans un registre contraire

durant Brest 2004 Je debarque des amis au port du Tinduff et nous sommes un peu en retard ,devant nous un voilier et à la pointe de Pan a Lan une perche ,le voilier l'ignore et passe entre la perche et la pointe .

Fort prudent et n'écoutant que la carte je fait un écart que personne ne comprend "pourquoi tu ne le suit pas" reponse laconique "parce que..!"

Je debarque mon petit monde et au retour une 1/2h apres on repasse la pointe et là devant les yeux ébahi une belle t^te de roche ...

Le skipper était content de son coup :-D

En fait le voilier qui nous precedait était un gars du coin et lui devait bien connaitre les alignements que je n'aurais surement pas suivi pile poil.

josé

16 fév. 2008

Quelques
WP incontournables, atterissages ... Autrement, un cap + le nez au vent avec coup d'oeuil régulier sur Max Sea et notation régulière de points, sondes, et autres infos en prévision d'une panne d'électronique ...
Pour le fun et ne pas perdre la main, je joue encore avec les bonnes vielles méthodes, relèvement au compas etc ...

16 fév. 2008

Comme les autres
je trace la route sur l'écran, je relève la météo avec les fichiers grib si je peux sinon étude de la météo NAVTEX ou plus tard Monaco Radio, j'envoie les Wpoints dans le GPS qui lui les enverra au pilote et on part si la météo est optimiste! Coup d'oeil sur les appareils et sur l'environnement toutes les dix minutes, pêche ou lecture entre temps.

Observation de la course des autres bâtiments pour les éviter et éventuellement radar pour affiner leur trajectoire.
J'avoue piteusement ne pas écouter la VHF mais il y a trop de bruit et trop de cons à en faire.

On affine autour des points dangereux mais je trace toujours une route plus large. Environ une fois par heure j'allume l'ordi pour contrôle.
Proche de l'arrivée observation du coin et de la carte voir si c'est conforme. Surveillance de plus en plus attentive du sondeur et pas que pour la pêche.

Avant d'arriver ultime vérif du mouillage,ancre dégagée, circuit guindeau allumé. On range les voiles, moteur en route, pilote débrayé on arrive.

je crois que je n'ai rien oublié.

16 fév. 2008

Je pense qu'avec les logicels de carto...
qui vont progressivement se retrouver dans plus en plus de bateaux (comme le nôtre), les way-points (que je n'aimais pas trop avant) n'ont plus d'intérêt...

La règle d'or est que la bonne vieille carte papier est toujours sortie, déjà parce que je la trouve plus belle que ma version de logiciel qui est un peu primitive (mais bon !), mais surtout parce qu'elle est plus précise pas sujet à panne.

Ensuite en côtier, un coup de jumelle avec cap de relévement (hyper pratique), un coup d'oeil sur la carte, et un coup d'oeil sur l'ordi, si tout concorde pas de problème ... dans les coins chauds (exemple arrivée à Sein par le chenal de l'ouest) c'est bien de trouver l'alignement des tourelles, de confirmer avec le relévement et de confirmer (deux sécurités valent mieux qu'une) avec l'ordi... On peut profiter du paysage !

En traversée on fait le route que le vent vient veut bien nous faire faire, et recalage sur l'ordi de manière plus ou moins régulière selon les parages...

Cyril

16 fév. 2008

Pour S@M
Thierry,

Lors de la Route de l'Amitié, entre l'escale de Houat et le Bono, ce même "forban" a talonné avant de rentrer dans le golfe du Morbihan. On longeait la côte entre St Gildas et Le Crouesty.
Les copains de la sécurité on su le dégager, mais ca la fout quand même mal pour des "locaux".
J'évite de suivre sans connaître le TE de celui qui me précède et j'essaie de bien imprimer dans ma tête le coin, avec un oeil sur la carte.

16 fév. 2008

autant pour moi
c'est effectivement pendant la route de l'amitié...
Comme pour la semaine du golfe on a fait sensiblement la même entrée, on finit par se mélanger les pinceaux...

En fait je ne le suivais pas vraiment, cest lorsque le rattrapant, je l'ai reconnu que je me suis dit qu'à la limite je pouvais le suivre les yeux fermés, connaissant son tirant d'eau...

La preuve que non...

16 fév. 2008

brume epaisse
je me pose la question : ceux qui ne naviguent en cotier qu avec les alignements comment faites vous lorsque la brume epaisse tombe brusquement ?
pour ma part :
gps a cartographie couple a un pc avec cartographie ( deux ecrans et deux sources gps independants au cas ou ) ..
+ carte papier
+ almanach
+ le shom des courants a proximite
et je pars relativement tranquille ..
il reste quand meme
la meteo

les ofni
le trafic
alors comment faites vous ?

16 fév. 2008

comment on faisait avant les GPS et les logiciels de carto ...
Et bien où on ne sort pas si brouillard....
Et si on est en côtier et qu'on est pris dedans, ou on connait bien le coin et on rentre à la maison ou on mouille et on fait sonner la corne de brume.

En général la brume ne dure pas plus que quelques heures et lorsqu'on est en croisière on à le temps. C'est l'occasion de faire un tour d'inspection du bateau, de faire chauffer un café, de boire une bière ou mille autres choses

Mais la surmutiplication des aides à la nav nous fait parfois sortir quand il ne faut pas ou aller là où il ne faut pas.

AMHA il faut garder toutes ses vielles habitudes d'il y a à peine 20 ou 25 ans...

16 fév. 2008

Brume épaisse
Navigation: GPS : points portés sur la carte toutes les 1/2 heures,toutes les 10 mn si on est proches des cailloux, route et vitesse donnés par le GPS vérifiés par l'estime. Sondeur en route, vérification que les hauteurs d'eau observées sont bien cohérentes avec les points GPS. Je suis également ainsi prêt à navguer "à la sonde". Radar en route pour l'anti-collision mais aussi pour vérifier la cohérence de ses informations (distances d'objets fixes) avec celles du GPS.

Par ailleurs, veille optique (et sonore)renforcée (à deux). Je ne fais pas les signaux sonores que je juge dérisoires avec la corne dont je dispose (et qui équipe la quasi totalité des navires de plaisance).

Dans nos régions, la très mauvaise visibilité est généralement associée à peu de vent aussi j'affale les voiles (au au moins roule suffisemment le génois pour qu'il ne gène pas la veille)et démarre le moteur. Feux de navigation allumés, port de la brassière pour tout le monde (truc appris des anglais).

Vérification sur ma check list que je n'ai rien oublié.

16 fév. 2008

Il n'y a pas si longtemps
Nous naviguions en Bretagne, Vendée et Bretagne nord avec un compas, une gonio qui ne captait que lam bi Oué, un sondeur HS, des cartes Rondeau, un compas de relèvement et la règle Cras.
Quand il y avait du brouillard il y avait le compas et l'estime.
Avec l'habitude on arrive à avoir une estime précise sauf dans les courants variables.

Il faut donc beaucoup s'entraîner pour avoir une bonne estime mais c'est infiniment plus rassurant avec des instruments car la meilleure estime du monde ne t'indiquera pas le pêcheur ou le cargos qui vient sur toi.

16 fév. 2008

s@m ?
je ne sais pas ou vous naviguez ?
moi c est en manche et meme en ete la brume peut tomber
cela m est arrive en 2003 dans un raz fort connu
meteo annoncee belle et seche
faire demi tour : pas possible
mouiller avec 8 a 10 kn de courant !
c est vrai que l homme de cromagnon n avait pas l electricite ! alors ..

16 fév. 2008

il y a toujours le cas exceptionnel...
ou l'on n'a pas d'autre choix que de continuer d'avancer je te l'accorde.

Je parle de ce que je vois en Bretagne Sud... Certains matins d'été, je vois des voiliers sortir de bonne heure dans la brume et ce ne sont pas des bateaux du coin. Quand on sait que vers 10 h 00 en général elle se lève, je pense que çà vaut le coup d'attendre et de ne pas prendre de risques inutiles...

Mais voilà si on part à 10 h 00 on n'aura pas une bonne place au ponton dans le port suivant avec électricité à tous les étages pour recharger le GPS, l'ordi, les téléphones portables et j'en passe. Je parle de cette plaisance là qui veut à tout prix être au ponton avant 17 h 00.

En pleine saison à partir de 16 h 30 c'est la ruée vers l'or pour rentrer à Groix... Et à partir de 17 h 30 il n'y à plus de places que sur la tonne (donc sans électricité).

16 fév. 2008

eh bien nous
il y a 45 ans quand il y avait de la brume :deja le patron avait 5 paquets de clopes ou du tabac a rouler 5 bouteilles de pinard dans sa copucuette au cas ou
car des matelots sans pinard et sans tabac ca rigolait pas
pour rentrer plomg de sonde et instinct si la maree etait passee mouillage et attendre le^premier flot ecouter la corne de brume et on y arrivait y avait la gonio sur les gros bateaux plomg de sonde avec suif

16 fév. 2008

La brume, il faut faire avec..
En Manche, la brume fait partie de notre jeu.

Quand cela m'arrive si, par hasard, il n'y a pas de GPS à bord, (ce qui devient rare!) je reprends mes vieilles habitudes de l'estime.

Avec un GPS, ce n'est quand même pas difficile de tomber pile poil sur une bouée.

Pour les autres voiliers, quand elle est très épaisse, je croise les doigts...

Quand à mouiller en Manche, ce ne peut être qu'un mouillage sur cablot et je le déconseille formellement.

Avez vous déjà essayé de remonter un mouillage avec 2 nds de courants?

16 fév. 2008

tout fout le camp !
tout fout le camp !! et sur les bancs de terre neuve ! lorsque la dorice se perdait au loin sans repere visuel et sonore .. bigre
mais bon personne n a repondu a ma question !
je repete pour ceux qui ne suivent pas ou qui ont rate un episodes !
comment font ceux qui naviguent aux alingnements par temps de brume inopinee ?

16 fév. 2008

reste
le sondeur et le compas !

;-) ;-) ;-) ;-)

17 fév. 2008

Euh
et la montre! sans elle, rien de bon!

16 fév. 2008

au radar ...
AMHA, c'est la seule vrai utilisation du radar en côtier. Le mien m'a servi, dans un cas pareil, deux fois en trois ans.
OK le rapport qualité/prix est pas terrible, et cela fait très, très cher l'heure de navigation.

16 fév. 2008

Elementaire, mon cher Vincent....
Un bouchon de brume fortuit, cela arrive, mais ces alignements ont un cap et le compas est toujours présent que je sache, le sondeur aussi. Mais pour ma part, il ne m'a jamais été vraiment utile dans ce cas.

Tout ceci pour l'espèce en voie de disparition qui naviguerait encore sans GPS.

16 fév. 2008

et oui viking 35 à raison ...
un simple GPS portable suffit...
En général brouillard = pétole donc tu es au moteur (pas de dérive dûe eu vent, juste le courant à gérer)...

Tu tires un trait au crayon sur ta carte afin de bien visualiser ton alignement. Sur cette ligne que tu viens de tracer, tu peux créer autant de WP que tu veux en évitant ainsi les dangers potentiels.

Tu fais le point avec ton GPS et tu le reportes sur la carte, et avec l'aide du GPS tu fais en sorte d'amener ton canot sur cette ligne que tu viens de tracer.

Ensuite c'est un jeu d'enfant d'aller de WP en WP avec ton GPS (tu peux verifier ta route toutes les 10 mn si tu veux)tout en restant sur cette ligne. Reste ensuite à assurer la veille...

16 fév. 2008

S
episode sans " s " bien sur

16 fév. 2008

Voies de dégagement
Les alignements que l'on suit le plus souvent ont pour but de faire prendre des raccourcis. Il est donc prudent, et indispensable, d'avoir prévu une, ou des, solution(s) de repli pour rejoindre une route plus dégagée que l'on pourra suivre au compas. (et GPS aujourd'hui) si la visi devient trop limite pour voir les marques.
Je pratique beaucoup les alignements mais les routes qu'ils me font emprunter durent rarement plus d'une dizaine de minutes.
Il est donc raisonnable de supposer que, dès que l'on a prit la décision de s'y engager, on en sera sortit avant que la brume ne nous tombe dessus (on la voit arriver, quand même !)
Certains endroits que je fréquente en mer d'Iroise ont l'inconvénient de m'amener sur des alignements où le courant est légèrement traversier, il n'est donc pas question de les emprunter sans visi.( De même si je ne suis pas sûr du vent que j'aurai en son milieu ou à sa sortie, je n'y vais pas non plus)
Au moindre doute je n'hésite à dégager sur une voie plus sûre où il y a de la place à tirer des bordées. (Tous ces caps de dégagements sont notés sur mes cartes, au crayon à bille)
Anticipation, plan n° 2 et même plan n° 3 permettent de se faire moins peur (car ce n'est quand même pas le but du jeu)

16 fév. 2008

Ah, j'avais oublié...
Lorsque je navigue, généralement seul, à proximité d'une côte pas trop nette, je fixe une limite en latitude ou longitude à ne pas dépasser, qui me tient à distance sure de cette côte. Important lorsque l'on ne peut suivre une navigation précise à tout moment. Juste un coup d'oeil au GPS et je sais si je suis du bon côté de la limite fixée.
Idem avec le sondeur, ou on peut combinre les deux.
Par exemple lorsque je longe la côte de Dieppe à Fécamp par vent de S ou SW un peu trop fort à mon goût, je peux progresse sous le vent des falaises, très près de celles ci.Selon l'heure de marée, je fixe une sonde minimum, par exemple 8m. Je passe ainsi au ras de la falaise, sans risquer de rencontrer de caillou intempestif.
Brume épaisse dans un mauvais coin : il y a quelques années, avec un Sun Fast 36 à la propulsion mécanique très faiblarde, au départ d'Aurigny.
Au lever, brume épaisse. Je préviens que nous ne pourrons peut être pas partir, mais nous faisons comme si...
A l'heure où il faut partir (renverse de PM), la brume se lève. Donc nous sortons. Alors que nous sommes dans l'axe du Singe, la brume tombe à nouveau... et le GPS se met en rideau. Mise en route immédiate du GPS portable de secours, mais la faible motorisation m'interdit de remonter contre le courant qui s'est déjà établi pour rentrer à Port Braye. Comme je sais que nous sommes au milieu, sortie au GPS, sur le cap avec veille attentive de chaque bord.
Et, cerise sur le gâteau, à la sortie du Singe, le courant porte sur la Pierre au Vraic. Nos petits moyens mécaniques ont eu bien du mal à nous en écarter. Je précise qu'il n'y avait pas de vent du tout.
Sauf ce genre de force majeure, il ne faut jamais se lancer dans le Singe sans visibilité : étroit, cailloux de chaque côté, courant violent et remous impressionnants, tout pour plaire!

16 fév. 2008

chapeau !
parce que pas evident et demande une grande maitrise !

vraiment le genre de vacherie pas facile a gerer.

et je precise qu etant passé plusieurs fois par le singe , je sais de quoi je parle .

;-) ;-) ;-) ;-) ;-)

16 fév. 2008

en effet , et je connait bien le coin egalement
c est vrai que le singe , c 'est uniquement si les conditions sont bonnes et si possible pas loin de l'etale

le Blanchard est evidemment plus facile et en plus les courants n 'y portent pas a terre comme cela peut arriver dans le singe !

honnetement j aurai pas aimé etre a ta place!

rv

;-) ;-) ;-) ;-) ;-)

16 fév. 2008

Nous n'avions plus le choix...
Dans ces coins là, mieux vaut avoir un bon moteur avec l'hélice adaptée.
Pour fréquenter assidument tout ce secteur depuis pas mal d'années, je pense que le Singe est le pire coin!
Le Blanchard pose moins de problème, car il est parfaitement clair (exception faite du banc de la Schôle) et on peut choisir son point de passage en fonction des conditions météo et coeff.
Par contre, il vaut mieux ne pas le tenter de nuit et le Singe absolument pas car aucun balisage.

17 fév. 2008

merci
merci a tous pour toutes ces precisions

j ai oublie j ai aussi un radar depuis une experience entre chausey et granville : jour de grande maree donc pas mal de monde ! depart sans brume .. sortie de port homard en moins de 10 minutes brume opaque .. rentree lente .. a la hauteur du loup un chalutier est arrive par tribord sans feux et a une vitesse qui m a paru tres excessive .. la peur de ma vie

17 fév. 2008

à chacun ça maniere

à ce que je voie mais tout depend bien sur du type de nav ,cotiere ,hauturiere et ma foie chacun fait avec ses appareils.

Quand je pense à l'époque ou on n'avait qu'un sondeur et un compas , ça me laisse reveur.Il est vrai que l'on passait tout son temps à faire la nav et à observer.Mais dans la brume lorsqu'apparaissait la balise tant espere apres 2 ou 3 h de navigation c'était magique et quel soulagemenet , quel bonheur!

Pour m'amuser je le fait encore mais en Bretagne Sud c'est pas drole il y a peu de courant comparé à St Malo

josé

17 fév. 2008

pas trop drole
j avoue que ce n est pas trop drole dans tout l ouest cotentin .. j ai les yeux rouges comme l animal aux grandes oreilles russes quand j arrive a destination a force de scruter le trafic sur l ecran du radar !

17 fév. 2008

Comment c'était, avant...
Notre ami Vincent naviguant à Granville,je ne résiste pas de lui écrire comment l'on y naviguait, il y à 35 ans.

Nous étions en stage de croisière, partis la veille dans la nuit de Granville à cinq sur un Ghibli ( 6.5 m ). Arrivés le samedi matin à l’aube à Jersey, mon copain François, a embarqué sur un autre voilier, jugeant mon expérience suffisante.

Le courant s’inversant vers l’est en fin d’après midi, nous avons quitté le bassin de St Hélier, à la godille et à la voile, vers 15 à 16h. Les bateaux n’ayant pas de moteur hors-bord. La météo était celle d’un temps habituel de Manche à cette époque de l’année. Ni mauvais, ni froid mais gris et bouché. Le vent est modéré, force 4 d’ouest.

Nous laissons la Demi de Pas derrière nous et filons bon train sous grand voile à 1 ris et foc 1, cap au Sud vers les Minquiers.

En novembre, la nuit tombe vite. Peu de souvenirs me reviennent en mémoire de ces 15 milles vers l’ouest de Chausey. Sans doute, une certaine anxiété, puis la satisfaction de découvrir les feux successifs des Caux puis de Chausey et des Ardentes. Sans doute aussi, le plaisir maintenant inconnu de tracer un semblant de point par relèvement sur une table à carte éclairée, tant bien que mal, par le faisceau d’une lampe torche.

En effet, la route imposée passe par l’ouest de Chausey. Et aucun feu ni bouée ne balise les rochers acérés des Rondes de l’Ouest et de La Déchirée.

Pas facile donc, de se situer. Par exemple, pour le danger isolé de la Cancalaise, situé deux mille dans le sud-est, il suffisait de le parer en relevant le phare de Chausey . Encore fallait-il que le relèvement soit correct sur le compas de relèvement « Mini-Morin » un tantinet balladeur sur un voilier barré par un stagiaire qui en était le plus souvent à sa première expérience maritime.

Ce dernier danger paré, il fallait encore arrondir les trois balises Ouest non éclairées du Marteau sous le phare de Chausey avant de remonter le Sound au louvoyage contre le courant et de mouiller dans la nuit noire.

Aujourd’hui, un coup d’œil sur Maxsea, et quelques modifications de cap sur le pilote, bien abrité sous une capote, auraient permis une navigation sans soucis, pourtant source de la satisfaction d’avoir déjoué tous les pièges.

Comme chaque week-end, nous étions partis la veille de Granville vers minuit . Les stagiaires arrivant de Paris par le dernier train de 23 h 15.

Immédiatement embarqués, nous partions au plus vite avant la fermeture des portes du bassin à flot (ouvertes deux heures par marée ) et la première manœuvre consistait, les connaisseurs apprécieront, à tirer trois bords dans le sas de l’écluse du bassin à flot !

Les « chiens jaunes » étaient dans le bain. Porté par le courant, il s’en suivait généralement un bord de 5 à 6h vers le banc Violet et St Hélier ou nous arrivions à l’aube.

J’avoue qu’en écrivant ces lignes, j’ai un peu de mal à imaginer que des jeunes et des moins jeunes payaient pour se retrouver à 5 dans un bateau à 4 couchettes avec un chef de bord plus jeune qu’eux. J’oubliais, j’avais 19 ans.

Pourtant, cette formation ne devait pas être si mauvaise, puisque sur 5 voiliers écumant sans moteur les Anglo-normande et l’Angleterre de 1967 à 1977, 40 week-end ou semaines par an, je ne me souviens pas d’échouement ou de problèmes sérieux

17 fév. 2008

Bien au contraire...
C'est parce que la navigation n'y est pas simple et réserve toujours des surprises que je ne me lasse pas de naviguer dans les Anglos.

Quand au radar, c'est rassurant, mais il vaut mieux s'en méfier... et garder tous ses sens en éveil.
De plus, je n'ai jamais eu à dérouter ma route en urgence dans la brume.

D'ailleurs, cela me rappelle une histoire que je vais surement vous écrire.

17 fév. 2008

le danger des Way Points
Prenez par exemple une route style Antibes - Calvi en Aout ...

Vous retrouvez un nombre impressionnant de bateaux (voile et moteur à vitesse bien différente) tous bien alignés = c'est donc hyper dangeureux !!!!

Si j'ai cette route à faire, je m 'écarte de 5 - 10 miles rapidement et je vois beaucoup beaucoup moins de monde ...

17 fév. 2008

dans le meme ordre d'idée
reprendre les way points deja installes par d 'autres dans le gps ou repris sur les guides nautiques est une grosse erreur , il faut imperativement VERIFIER qu il n 'y a pas d 'erreur et que les coordonnées duwp sont bien celles qui vous interessent

;-) ;-) ;-) ;-) ;-)

17 fév. 2008

je fais mes wp
moi meme , et je les controle plutot deux fois qu 'une , mais au deti=our de conversation de ponton , tu t 'aperçois que ce n 'est pas le cas de tous et que si une base de donnée existe dans le gps et bien , ils s'en servent sans rien verifier !

Erreur

;-) ;-) ;-) ;-)

17 fév. 2008

mais tu les fais toi même
tes WP à partir de tes cartes. Du coup tu n'es pas obligé de suivre tout le monde.Et en même temps tu es sûr de ne pas recopier une erreur.

On a tout l'hiver pour faire tranquillement au lieu de regarder bêtement la star'ac...

17 fév. 2008

tout change
merci daniel pour ces souvenirs qui je vois sont inoubliables .. je n ai pas ete pris par le " demon " de naviguer avant mes 54 ans et donc les instruments etaient deja de mise ..
depuis 1965 j allais a chausey au depart de dinard ou granville suivant la saison par le tire c .. et j en revenais de meme .. maintenant c est different .. je ne suis pas base a granville mais a st vaast et donc pour aller a chausey le chemin n est pas le meme !!
j apprecie tous ces instruments qui me permettent d avoir une securite necessaire dans ces endroits particuliers et malgre cela il y a toujours l imprevu de la meteo / de l etat de la mer ou du bout de filet qui traine entre deux eaux

17 fév. 2008

Toujours les WP
Je les rentre moi même, à partir des documents officiels toutes les fois qu'il s'agit d'un feu idem.
Le risque est l'erreur de saisie : inversion de deux chiffres, touche par erreur etc... A chaque fois que cela s'est produit, je l'ai détecté en me posant des questions sur la cohérence entre ce que m'indiquait le GPS et le "paysage".

Certains préconisent de placer le WP à proximité de l'amer mais pas dessus. au contraire, je prends les coordonnées précises de l'amer et je sais que je dois arriver "à proximité", là où la nav. traditionnelle reprend le dessus. Mais c'est une façon de faire tout à fait personnelle...

17 fév. 2008

encore de ton avis.
rien ne vaut une bonne carte papier pour tracer sa nav . old-skool.
j'allume mon gps juste pour faire le point et je m'efforce d'utiliser l'estime le plus possible.
j'ai essayé des lecteurs de cartes etc, c'est certainement pratique et sécurisant mais pour les wp, je préfère virer de bord quand mon estime me dit de le faire que lorsque j'entends un" bip" d'alarme...

18 fév. 2008

Mais
il n'y a pas besoin de parler de passe. Je n'ai toujours pas de GPS et ai toujours le plaisir de vivre la mer comme jadis, le confort en plus.

Ce plaisir se retrouve dans l'tuilisation de la voile presque tout le temps, meme pour les manoeuvres.

Mais bien sur, ce n'est pas forcement ce qu'il faut faire, c'est seulement ce que j'aime faire.

Mais rien n'empeche personne d'avoir un GPS et de ne l'allumer qu'en cas d'emergency.

18 fév. 2008

Tu n'es pas le seul...
Décidément, nous sommes sur la même longueur d'onde.
Il m'arrive aussi de couper le GPS et j'aime aussi manoeuvrer au maximum à la voile.

Sur une traversée du golfe de Gascogne à l'estime, j'ai même eu la surprise de m"être trompé de 30 milles en latitude mais pas en longitude. Mais, je l'avoue, le GPS est quand même bien confortable et me rend laxiste sur la tenue du journal de bord.

En course, je suis le GPS strictement; en convoyage, j'utilise les WP de manière indicative et continue à privilégier l'estime que j'actualise de temps à autre par un point sur la carte.

18 fév. 2008

partis une fois de
Guernesey en solo le soir en panne de gps donc obligé de retrouver mes vieux reflexes et oh surprise tout revient tout de suite

je suis arrivé au petit matin tranquille à Trebeurden ou je n 'etais jamais allé avant et sans soucis notoires

et au final tres content de ma nav "a l'ancienne " et rassuré sur mes capacite a retrouver mes anciennes habitudes !

:-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-)

18 fév. 2008

pas prendre de racourci...
a méditer...

18 fév. 200816 juin 2020

pas prendre de racourci...
photo trop grosse

désol

18 fév. 2008

non , abbattre en carene ce n'est pas cela !
c est coucher un voilier sur le flanc tout en restant a flot et pas en l 'echouant !

c est une technique qu utilisaient les clipper au siecle dernier pour nettoyer et repeindre leur carene

;-) ;-) ;-) ;-) ;-)

18 fév. 2008

classique ---
dans la navigation d'autrefois, on appelait ça un "abattage en caréne" pour précisément caréner les oeuvres vives, et re sur l'autre face à la marée suivante !

19 fév. 2008

Moi, j'aime bien.....
....l'odeur du crayon que l'on taille,pour faire un joli trait sur la carte.Prévoir ma route,naviguer quoi.Donc l'estime.Vérifier de visu que mon amer est bien là...
Et de temps en temps,j'allume le bidule à plein de chiffres pour pas qu'il s'emm...rde et pour vérifier.
Il est puni depuis qu'une fois d'après lui,je labourais gaillardement une ile alors que j'étais à un demi mile du bord....Pftt....

20 fév. 2008

Mais pour dire la vérité....
...C'était aux zantilles il y a 15 ans,et les sat couraient pas les champs(1 par heure en gros),de plus ils n'étaient pas désensibilisés.....
Donc en vrai aussi,le gps,c'est Après la carte..
Dernier point:les WP préenregistés...Tous dessus...Risque de boom.Cà marche en aviation.Oui.Sauf que les canots sont tous à FL 0...

Cape Florida Lighthouse, Key Biscayne Florida, USA

Phare du monde

  • 4.5 (157)

Cape Florida Lighthouse, Key Biscayne Florida, USA

2022