Comment enroulez vous votre génois et pourquoi

je lache le pataras, parfois un peu la drisse et l'écoute puis j'enroule. epicetou

vent faible je maintient mon allure, je choque en grand et j'enroule, vent fort je me met au portant pour enrouler.

oui, grand largue aussi, ça dépend de la force du vent ; si ça souffle vraiment fort soudainement c'est vent arrière absolument !

Bonjour. Ben, entre près et travers, écoute larguée plus ou moins pour éviter les sur épaisseurs surtout dans des brises évanescentes et vu qu'il m'est recommandé d'éviter les efforts, de cette manière, çà roule tout seul.

En principe il faut abattre si on est au près, mais je ne me suis jamais péoccupé du pataras, à tord ?

je l'enroule a n'importe quelle allure sauf face au vent.
je choque l'écoute a fur et a mesure que j'enroule pour qu'il ne faseye pas.
La drisse n'est jamais souquée trop fort.
Si la drisse est souquée a mort, c'est beaucoup plus difficile a enrouler. la tension de la drisse est reprise sur les roulement supérieurs et inférieurs, ce qui ne facilite pas l'enroulement et ne me semble pas le plus génial pour les roulements.
De plus lorsque la drisse est souquée a mort, c'est le génois et la drisse qui prennent la tension du gréement, l'étai peut devenir "mou", ce qui n'est pas genial pour lui car la traction de la drisse en haut du mat n'est pas dans le même axe que l'étai, la partie supérieure de l'étai creux risque donc de frotter plus fort sur l'étai et selon le sens de rotation avoir envie de détoroner l'étai.

Il m'est arrivé le même problème. Je l'ai résolu en grimpant au mat pour mettre une poulie renvoi d'angle ( je ne connais pas le terme marine ) fixée en haut du mat et qui oblige la drisse à éviter la parti haute du tube de l'enrouleur . un genre de boule dont j'ignore le nom et qui vient frotter sur la drisse en cas de drisse détendue. C'est ce qui freine , et ça peut aller jusqu'à bloquer l'enrouleur .

Non non ma drisse est renvoyée sur un pontet sur le mat pour interdire tout enroulement autour du tube; en fait pour pouvoir enrouler il faut que je tende la drisse de génois de façon excessive et c'est pas normal, je pense que les roulements de l'enrouleur sont usés ou autre chose ?
J'ai aucun frottement sur le chemin de la drosse, juste un passage a plat pont boite à réas dans l'axe puis dans le taquet coinceur, avec 60 noeuds les tensions deviennent colossales si on n'a pas complètement enroulé le génois, l'écoute tire très fort même au portant. J'aurais du enrouler bien avant et être sous trinquette voire sous tourmentin.
La météo avait annoncé le début des hostilités bien plus tard mais c'est pas une raison.

Ce qui m'a toujours choqué c'est de voir énormément de génois enroulé , mais avec les écoutes sans aucun tours autour de l'enrouleur. J'ai toujours fait 2 tours, aussi bien au port qu'en navigation si pas envoyé, et sous trinquette.
A GRUISSAN j'ai vu plusieurs génois exploser car aucun tours, et pas uniquement la. Pour l'hivernage je l'ai toujours enlevé, mais laissé là grand voile mais bien emmailloté dans son Sac , et en plus doublé avec des sangles.

comme je mesure a vous lire, le bonheur d'être revenu aux bons vieux mousquetons..il est vrai qu'aujourd'hui mon génois ne dépasse pas les 25 m²

Quand je le laisse à poste entre deux sorties, je mets une garcette autour du point d'écoute par sécurité en plus des deux tours d'écoute.

Quand le vent est fort, l'enroulement est plus serré, et il faut plus de tours, et plus de longueur de bosse : Au moins 3 tours de bosse en plus autour du tambour d'enrouleur, quand le génois est totalement enroulé.
Pour envoyer une trinquette sur étai largable, cela permet de faire des tours d'écoute supplémentaires , qui s'enroulent en descendant autour du boudin. Les écoutes seront ainsi plus basses et moins gênantes... et le boudin mieux tenu...
Perso, une fois roulé, j'immobilise le tambour avec un bout frappé sur la manille du point d'amure, à l'aide d'un mousqueton. Ainsi, l'enrouleur est "bloqué", même si les écoutes sont lâches. (en plus du petit tendeur qui entoure le boudin aussi haut que possible)
Sinon, pour pour espérer (relativement...) faire du près par vent fort avec un génois roulé, il faut éviter la "forme en sac"... Pour cela, il vaut mieux qu'il soit enroulé serré, donc abattre et enrouler sans faseyer, écoutes bordées légèrement. Si la forme de la voile est "belle" en roulant, elle sera d'autant plus belle quand partiellement roulée. D'où un winch de bosse indispensable...
Pour cette raison, même si il est vrai qu'au grand largue ou au vent arrière il est plus facile d'enrouler, des vilains plis sont à craindre... beurk...
Pour espérer garder une "belle forme" quand partiellement roulé, (à cause de l'enroulement asymétrique des génois enrouleurs) il faudrait avancer les réas d'écoutes, au fur et à mesure qu'on enroule (écoute légèrement bordée), ceci pour garder un angle de tire constant sur le point d'écoute : proche de la bissectrice. C'est déjà ce qu'il faut faire en règle générale en navigant : Plus le génois est roulé, plus on avance les réas, pour la même raison.
Voilà, il est 4h14... je retourne dormir...

:mdr:

Eh bien, moi aussi j'enroule le plus souvent à la main, quand c'est possible... Mais quand ça souffle fort, le winch est tout de même bienvenu, même si c'est plus long.

pour éviter ça!!!

Bonsoir. J'ai un avantage sur la plupart des utilisateurs. Pas de drisse, un bout' sans fin pour faire tourner l'ensemble, une vraie tonture qui ne "casse pas" la bordure de la voile au passage des filières.

Voilà la bonne technique...! :acheval: :acheval: :acheval:

Je me conforme bêtement au manuel utilisateur qui indique qu'il faut enrouler le génois au portant...

j'ai un jour aidé un batave dont la drosse avait cassé.
Il se débattait avec son genois pour essayé de l'étouffer.
Je lui ai fait signe de venir au quai qui était dans l'axe du vent.
Il a suffit de tourner le tambour pour que cela s'enroule.