Comment choisir la taille limite des focs en fonction de la force du vent?

Bonjour, :coucou:

Comment est ce que vous déterminez la taille maxi du foc en fonction d'une vitesse de vent donnée?

Comment est ce que vous établissez la limite à partir de laquelle vous vous dites "bon, là, faut vraiment que je mette une voile d'avant plus petite, ou que je lui prenne un ris?"

vous prenez en compte une gite donnée? une vitesse du vent donnée (car vous savez parfaitement ce que peux encaisser chaque voile en fonction du vent à force d'essais et d'erreurs)? une modification donnée du comportement du bateau? une barre trop dure pour vos capacités, ou encore autre chose, des "trucs" ou "indices" particuliers?

Merci d'avance pour vos réponses.

ps: et si vous pouvez m'épargner: "va naviguer plus souvent et tu sauras", je vous en saurai moult gré, mes seigneurs aux voiles de soie. :-D

L'équipage
06 avr. 2018
06 avr. 2018
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Le résultat:

vitesse, équilibre, confort.

et comme les voiles fonctionnent ensemble pour "équilibrer" le bateau (mou/ardent), la recette du résultat inclus la GV.... et pas la seule voile d'avant.

06 avr. 2018
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oui, merci, cowboybebop, j'ai pas été assez précis, j'aurais du préciser "toutes choses étant égales par ailleurs"

06 avr. 201806 avr. 2018
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donc tu choisis un équilibre (ou confort) donné, et seulement ensuite tu adaptes la taille de la voile pour obtenir le max de vitesse possible (ou vice versa).
Mais je cherchais à savoir comment déterminer la limite "dangereuse" au delà de laquelle, nonobstant confort/équilibre, il faut descendre en taille.

06 avr. 2018
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Bonjour,
Une phrase lue et qui me plait: " Quand on se pose la question, c'est juste le bon moment de réduire...!"
Emm

06 avr. 2018
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pour reduire , le bateau te le demande il faut donc l'écouter , et en plus la mer et les elements te le disent , le vent dans les oreilles , le bruit du clapot ,la couleur des cretes des vagues , m^me dans le sommeil le plus profond quelque chose te dit ;"reduit mon gars ça ira mieux" .

et puis maintenant avec les anémomètres à Xnds 029 pof on reduit àXnds 028 ça va encore ..mais à 029 .. ce n'est m^me plus drole

06 avr. 2018
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Bonjour. Je ne change pas de foc puisque je roule :mdr:, un tour, deux, trois etc, rester à l'écoute de son bateau, il parle!!.

06 avr. 201806 avr. 2018
1

beaucoup admettent qu'au delà de 30% de réduction du genois, vaut mieux le rouler complètement...donc tu te retrouves face au même dilemne...que mettre sur l'autre étais...? (et pourquoi... :mdr:)

06 avr. 2018
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c' est très simple , au près , dès que tu as les chandeliers dans l ' eau il faut songer à réduire . Dès que les barres de flèches sont dans l ' eau , il va falloir réduire

06 avr. 201806 avr. 2018
1

Cette question va dépendre de la zone de navigation et de la saison, de la nuit, du type de voiles, du voilier, du capitaine, des équipiers, et du niveau de risque accepté...

Du coup, la réponse effectivement la plus exacte, c'est de se retrouver dans la m*** une fois, et de se dire "plus jamais ca/j'aurais du réduire avant", puis de baser son jugement sur cette expérience.
Ou, sans aller jusque là, d'avoir constaté quand ca devient sportif, et de réduire avant que cela ne le devienne, parce que le moment ne s'y prête pas. (sous entendu : l’équipage va mettre le holà avant le voilier)

Sinon, j'ai navigué auprès d'un capitaine expérimenté, qui connaissait bien son bateau, et qui se contentait de réduire dès que le voilier dépassait une certaine vitesse (et lors des quarts de nuit)... C'était à la fois très frustrant, et emprunt d'une certaine sagesse.

Point d'attention : la question est, me semble-t-il, bien plus importante au portant qu'au près... Effectivement, au près, il suffit de réduire quand on n'a plus d’assiettes de rechange :D

06 avr. 201816 juin 2020
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Il me semble que, même sur un petit bateau, de bonnes voiles vont assez bien, sur ces photos, nous avons navigué à 2 bateaux, l'autre étant un gros Biloup, moi même un Leisure 23sl, il y avait un bon 35 n. d'ouest devant port Navalo, aucun problème pour tirer des bords, le génois roulé ne me semble pas si mauvais, bateau "à l'aise". ris, mais des ris plus larges que d'origine, je l'avais demandé pour ce petit bateau. Je ne ferais pas 3 jours dans ces conditions, mais cela navigue. Emm

06 avr. 2018
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Tirer des bords c'est une chose, gagner au vent c'en est une autre, et ça me parait difficile avec plus de surface de coque que de voile.

06 avr. 2018
2

Pour rentrer ou sortir du golfe, la marée est plus importante que le vent...

06 avr. 2018
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pas de problème ce jour là, nous avons fait une sortie et une rentrée dans la golfe... si nous avions fait des bords carrés, nous ne serions pas encore revenu, c'est pour cela que je met le message: printemps 2017.

06 avr. 2018
1

@oceanix

:mdr: :mdr:
en effet...

du coup, je me demande si je vais pas installer un plancher sur les chandeliers... plus facile pour aller à l'avant. :mdr:

06 avr. 2018
1

Pas de règle générale mais plutôt une adaptation permanente aux conditions.
Mer plate avec du vent non rafaleux, tu supporteras beaucoup, vraiment beaucoup plus de toile que dans du clapot et des rafales.
Mais que se passe-t-il si, dans cette mer plate au portant, tu as ton génois entier par 30 noeuds de vent et que pour une raison x ou y, tu te retrouves soudainement plein travers avec ton génois qui claque comme un malade?
Comme le dit @virgule, c'est quand tu te poses la question qu'il est temps (voire un peu tard) de songer à réduire.
Personnellement, nous ne faisons jamais plus de 3 ou 4 tours de génois. Même si la gite reste correcte, on sent bien que la toile souffre et que le cap au près souffre aussi. On le rentre et on déroule la trinquette qui est conçue pour encaisser plus de vent.

06 avr. 2018
2

bonjour
(si on parle d'un croiseur classique en ballade)
sur la plupart des voiliers on est étonné de voir que l'on avance aussi bien et plus confort en réduisant rapidement et souvent en pensant réduire trop et trop tot. essaie cette technique de réduire même si tu penses que c'est encore trop tôt et ça te donnera de bonne infos sur les performances et la tenue de route de ton voilier. si croiseur classique avec enrouleur il est effectivement préférable d'avoir aussi étai largable et un jeu de voile qui va bien.

06 avr. 2018
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merci Quizas, je pose la question car je n'ai qu'un jeu de voiles à endrailler (35, 30 et 25 m2) et un étais largable, pas d'enrouleur. Donc la question de savoir quand réduire et de combien est assez importante pour moi, puisque je dois anticiper pour pallier le confort en instantanéité de réduction qu'on a avec un enrouleur.
Il est vrai que lorsque j'ai appris à naviguer sur dinghy, l'instructeur nous disait que c'est "à plat" que l'on navigue le plus vite, et ça se vérifiait généralement (puisque tout le monde avait le même bateau, on pouvait comparer).

06 avr. 2018
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UFO34 super joli bateau sur et bon marcheur ! si tu ne l'as pas trop chargé il devrait mieux marcher légèrement sous-toilé que sur-toilé, sans enrouleur je dirai que pour connaitre l'équilibre de ton bateau je prendrai d'abord le ris GV et je mettrai ensuite l'une des 3 voiles d'avant qui équilibre le mieux le plan de voilure en respectant bien sur un bon réglage de voile afin de ne ni lofer ni abattre, barrer avec 2 doigts ... mais je ne suis pas un spécialiste du réglage régate/course croisière ! pour affiner les réglages il faudrait embarquer un spécialiste ça ne manque pas içi

06 avr. 201806 avr. 2018
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Avec de l’expérience et la pratique de son bateau, c'est très facile de savoir exactement quand et comment réduire et avec quelles voiles.
Le truc plus difficile c'est d'être capable d'anticiper les réductions de voilure pour s'économiser et ne pas prendre de risque surtout en solo ou en équipage réduit et d'éviter de se retrouver brusquement dépassé par les éventements.

Le plus risqué c'est l'orage violent en Méditerranée, quand je suis dans une zone à risque et ou que la météo en prévoit , j'installe la trinquette et je prend un ris dans la GV, si ça monte je prend immédiatement un deuxième ris dans la GV si j'ai affalé l'artimon. J'ai parfois regretté de ne pas avoir pris le 3ème immédiatement.
Une meilleure configuration: j'affale la GV, la trinquette déjà à poste je garde ou je hisse l'artimon sur lequel je peux encore prendre un ris (jamais eu besoin). La répartition de la voilure est mieux équilibrée, le bateau est sur un rail et reste manœuvrant à toutes les allures.

Si on veut des références techniques on peut regarder la gîte moyenne pour ce qui me concerne c'est au delà de 15°/18° en moyenne que je suis surtoilé , la tendance à partir au lof la barre dure vont avec, on peut aussi tenir compte de la vitesse maxi aux allures portantes déterminée par la longueur à la flottaison (en dehors du planning que ma caravane n'est pas capable de faire), 8,5 N moyenne en ce qui me concerne (hors surf sur une vague qui peut augmenter momentanément et fortement cette vitesse), il ne faut surtout pas avoir des m2 en plus par rapport à la vitesse maxi, et dans le gros temps être en deçà de cette vitesse d'un ou deux nœuds au moins.

Si on veut affiner pour les autres allures prés du vent on prend les polaires théoriques dégradées selon l'état de la mer, ce qui donne des vitesses cibles de référence.

06 avr. 2018
0

Avec mon précédent bateau (faible tirant d'eau), je me disais qu'il était vraiment temps de réduire quand je commençais à faire des 360 ° après virements incontrôlés ....
Maintenant, je suis plutôt dans critères économiques. Pas envie de maltraiter mon beau génois au près, je préfère mettre l'étai largable + trinquette plutôt que d'enrouler.
D'accord avec Quizas, on va aussi vite.

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si je dois rouler mon génois de plus de 30%, je roule tout et je mets mon storm bag, je ne suis pas en régates je préfère être sous toilé que de faire souffrir le matériel, j'ai aussi 3 ris dans la GV, et je n'hésite pas à les utiliser ( j'ai mis une étoile à QUIZAS )

06 avr. 2018
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Avec des voiles d'avant à endrailler et en solo, j'avais plutôt tendance à prendre d'abord un ris dans la GV en premier car la manoeuvre est plus rapide à faire que changer de foc. En espérant ne pas avoir à changer la voile d'avant car le vent sera encore monté un peu plus.

07 avr. 2018
3

Je vais surement répété ce qui à déjà été dit plus haut, mais ce n'est pas bien grave.
Grosso modo, je vois deux cas de figures:

Au près, règle numéro un, un bateau équilibré, si la barre devient trop dure, je réduit en premier devant, ensuite GV et etc jusqu'au tourmentin et trois ris. Règle numéro deux, les chandeliers hors de l'eau.

Au portant, règle numéro un, idem qu'au près sauf que pour réduire, je fait l'inverse, je commence par la GV, ensuite le foc et etc jusqu'à finir sous foc seul si besoin. règle numéro deux, en croisière j'évite de dépassé le 7 nds, vitesse de carène du bateau, ensuite ça commence à forcer sur le bazar.

La vitesse du bateau est un bon repère, la nuit, l'anémo qui ne fonctionne plus, le grain qui s'approche. Bref en transat, j'avais donner comme consigne pour les quarts, de ne pas depasser les 6 noeuds, au delà réduire ou me réveiller pour les prises de ris.
A toi de déterminer cette vitesse de confort en fonction de ton bateau et de ton équipage.

Vous allez me dire que c'est pépère, mais je pars sur un esprit croisière cool et longue, en régate c'et autre chose,je laisse ça aux spécialistes.

07 avr. 2018
1

Sur un Hanse 470, mer plate dans la Madalena, 35 nds établis, une trinquette de 27 m2 a 45 degrés du vent 7,5 nds bateau pratiquement à plat, la barre avec 2 doigts. Virement de bord délicat car avant que les appendices rattaquent il faut reprendre de la vitesse. Sinon, si le bateau devient ardent ou X degrés de barre,
En fait, on le sent et si on réduit pas à temps, ça peut être dangereux à gérer vu la surface de GV et la puissance du bateau. On se fait avoir une ou deux fois et on a vite compris. Je me base souvent sur l,anemo qui permet sur un certain laps de temps de voir si le vent monte rapidement 1 nd de vent par minute ou sur 2 mn par exemple on réduit car ça peut vite devenir la guerre . Ce système est plus rationnel et si on s’y tient on ne se fait pas dépasser par les événements on ne se dit plus « on attend pour voir » on anticipe vraiment. Bien sûr ça peut monter de 10 à 30 nds en Med en quelques minutes, mais ce n,est pas tous les jours

07 avr. 201816 juin 2020
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une photo sympa...je présume qu'il n'est pas près de réduire, vu que les chandeliers sont encore loin de la flotte... :mdr:

07 avr. 2018
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psiff...tout ça ...changer vos sloops pour des ketch ça ira beaucoup mieux .. :jelaferme:

07 avr. 201807 avr. 2018
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Même si ce fil semble uniquement concerner, sans le dire expressément, les voiliers monocoques, au vu de toutes les réponses qui ont été formulées (chandeliers dans l'eau...etc...), les réponses proposées m'apportent (ou me confortent sur) des pistes très pertinentes transposables sur un trimaran, même si les signaux d'alerte envoyés par le bateau, et devant nous inciter à réduire la toile, ne sont pas tous les mêmes.

Merci à Skywalk pour l'ouverture de cette question .

PHIL

07 avr. 2018
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Sur un voilier, on dispose de plusieurs instruments:
-Les sensations physiques, le pif en quelque sorte.
-Le trouillomètre.
-Un barre plus ou moins parlante.
-Éventuellement un anémo accompagné d'une girouette.
-En principe un speedo.
Si avec tout ça tu ne sais quand il faut réduire, alors là...

Ps-J'évoque là le cas d'un monocoque, car pour un multi c'est plus subtil, comme l'a fait remarquer très justement PHIL.

07 avr. 201807 avr. 2018
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Oui, Gorle Greiz...plus subtil...

Sur un trimaran doté de flotteurs dont le volume en litres est à plus de 100% de la masse-lège du canote en kg, le souci (qui peut être aussi un avantage... jusqu'à un certain point...) est qu'on peut naviguer assez longtemps sur-toilé , avec peu de gîte, sans voir le flotteur sous le vent s'enfoncer dans l'eau jusqu'au pont...
Cette limite "visuelle", repoussée longtemps quand le vent monte, constitue d'ailleurs le principal piège d'un tri ...

Heureusement, nos plans de voilure comportent toujours une voile d'avant (parfois beaucoup ) plus petite que la grand-voile.
On commencera donc par prendre un ris sur la GV, avant de "commencer à penser" à rouler le génois pour gréer une voile de brise sur un étai largable.

Si on navigue en gardant à la main l'écoute de GV (bloquée sur le taquet coinceur de son palan) quand ça commence à chauffer , on est "normalement" prêt à choquer dans les claques avant que la cabane ne se retourne sur le chien !

Avec mes nouvelles voiles en pentex , j'ai été surpris par ce qu'on pouvait faire dans la brise, en particulier avec une grand-voile entièrement lattée dotée d'une corne !
Cette sacrée corne, on peut lui faire jouer le rôle de "fusible" dans les surventes...

Mon mode opératoire quand le vent monte :
- j'étarque à fond : le guindant de la GV avec un cunningham à palan 4 brins, ainsi que la bordure de la GV avec un petit palan 4 brins également.
Une fois ceci fait, ma GV est pratiquement plate comme une "tôle" !!!
- Je choque modérément le hâle-bas (quand il y est... il m'arrive de naviguer sans l'avoir installé ! ).
- enfin, je déplace le chariot de la GV d'une bonne vingtaine de centimètres "au vent".

Ensuite je borde l'écoute de GV afin que la bôme soit pratiquement dans l'axe de la coque centrale, et je joue sur le vrillage de la GV afin que son profil soit propulsif sur son premiers tiers.

En cas de survente, le vrillage a tendance à chasser l'excédent d'air vers le haut de la voile.
Là, la corne "salue la risée" en s'ouvrant pour laisser s'évacuer l'excédent... Elle "se referme" et la GV reprend sa forme vrillée préalablement réglée dès que la risée est passée, sans qu'on n'ait eu à modifier le réglage...
Je garde l'écoute de GV à la main pour choquer au cas où, dans le cas d'une grosse claque comme on en connaît en med, ce fusible ne serait pas suffisant...

Mon canote est "sagement" toilé pour un trimaran de 22 pieds , de masse-lège environ 630 kg : GV 15 m2 + génois 10 m2 (mon mât-aile ne mesure "que" 8 mètres).
Cela me permet de naviguer au près-bon plein en gardant "tout dessus" jusqu'à un vent de 15 à 20 noeuds.

J'ai déjà eu à rouler mon génois (il est gréé "en tout ou rien" sur le stockeur Bartels de l'étai) une ou deux dans du F6, pour installer un foc de brise (un ancien foc de Magnum 21 de 5,5 m2) sur un étai largable avec emmagasineur, que je grée une trentaine de cm en arrière de l'étai au moyen d'une drisse mouflée.
Ce foc me permet d'équilibrer mon plan de voilure quand je prends le 2ème ris de la GV.

J'ai fait faire ma GV avec trois ris... Je n'ai jamais eu à prendre ce troisième ris jusqu'à présent... et je ne souhaite pas me retrouver un jour à devoir le prendre : cela signifierait que je n'ai pas bien consulté la météo avant de sortir... :heu:

PHIL

07 avr. 2018
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la surface de voile portée en fonction du vent doit être la même à toutes les allures .au portant légèrement surtoilé en régate ,mais sous toilé en croisière ,c'est la barre qui commande dès qu'elle devient dure ,c'est qu'il y a quelque chose qui ne va plus ..
certains gréements à fort recouvrement demandent une réduction de voiles d'avant ,par contre sur les gréement fractionnés on commence généralement par la gv .
quand on a un peu d'expérience quand on arrive sur le quai on sait déjà ce que l'on va porter comme toile .....
alain

07 avr. 2018
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Du temps du " tout endraillé " c'est à dire avant les enrouleurs, j'avais une règle pour une sortie à la journée :
Si on n'est pas certain de la force du vent en mer, pour une sortie à la journée, je sors sous toilé.
En effet il est toujours plus simple de faire le singe sur la place avant pour remplacer une trinquette par un foc que le contraire.
C'est que le vent et la mer sont moins forts que prévus, le contraire est plus ardu.
Maintenant avec les enrouleurs et les retours de bosses de ris au cockpit la réduction est beaucoup plus simple et presque instantanée.
Un règle quand même pour une virée de plusieurs jours en pleine mer, j'ai toujours l'étai largable à poste et ma trinquette endraillée dans son sac banane sur le pont .

07 avr. 2018
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J'ai des critères simples

Plus de 30° de gîte: je diminue la toile
Ça part au lof trop souvent: je diminue la toile
Mes équipiers sont verts: je diminue la toile
Ma barre est en permanence "sur barrée" : je diminue la toile

De toute façon on ne gagne rien à être sur toilé sur un voilier de croisière "normal"

07 avr. 2018
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moi c'est à partir de 15° avec des coups à 20 au près serré que je réduis ,après je creuse un peu pour avoir de la puissance et si nécessaire j'ouvre un peu
pour mieux passer les vagues ...
..
alain

07 avr. 2018
1

Le "Cours des Glénans" avait une méthode simple et pratique pour ça.

On doit réduire la voilure, (foc, ris dans la GV) quand : Le skipper commence à se dire " Il faudrait peut-être réduire ! "

ANDROS

Phare du monde

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ANDROS

2022