Chaussette à spi

Depuis le cockpit, non.
Il faut actionner le bout à la verticale sous la chaussette, donc pas possible depuis le cockpit.
1) Lofer un peu pour déventer le spi par la GV. Le pilote doit pouvoir assumer au largue.
2) Choquer l'écoute.
3) Aller à l'avant en emmenant la drisse reprise sur un winch d'hiloire: descendre la chaussette (2 secondes).
4) Affaler la drisse en douceur en chargeant le spi dans son sac.
5) Défaire drisse et écoutes et assurer le tout.
6) revenir au cockpit.
Si le vent a un peu monté, on peut dérouler le génois avant, ça aide.

Pour éviter que le bout de la chaussette s'envole
il ne faut pas oublier de l'attacher car quand il flotte à 3-4 m du bateau les choses qui devaient être simple se complique.

Perso, j'ai équipé le bout de la chaussette d'un mousqueton que je frappe sur la cadène de hales-bas de tangon.

Bonjour,
J'utilise également une chaussette avec un asymétrique. La bosse de la chaussette passe dans une poulie que je peux frapper sur le rail de fargue ou ailleurs, ce qui permet de tirer vers le bas, j'y trouve plus de stabilité.
Pour l'affalage, je reviens au cockpît et récupère le tout dans la descente.

Jean-Charles

amure
bonjour juste une remarque dans un V&V j'ai lu que pour affaler le spi il préconise de larguer en premier le point d'amure afin que le spi parte en drapeau puis le ramener avec l'écoute au niveau du cockpit puis larguer la drisse.
Là c'est sans la chaussette

Sans chaussette
On se met vent arrière, toujours pour masquer avec la GV.
On borde l'écoute de SPI au maximum contre les filières.
Puis on fait tomber le SPI sur le pont avant en larguant la drisse.
On enfourne directement dans la baille à SPI.

Heu ....
je répondais à Pendruig

exactement
au départ je larguais en grand l'écoute, mais j'avais un mal fou à ramener la voile, et j'ai maintenant une manille larguable sous tension au point d'amure, et je le rentre sans aucun effort...

chaussette pour asymétrique de 72 m2,
je navigue en solitaire sur un monocoque de 10m et la manoeuvre est simple pour hisser: faire un préréglage de l'écoute et du point d'amure. le pilote garde facilement le bateau en ligne au grand largue. pour affaler retour au grand largue et mollir l'amure pour que le spi se dévente, puis abaisser la chaussette depuis la plage avant. ensuite descente de la chaussette pleine dans son sac en utilisant la drisse. il est possible d'utiliser le génois pendant ces manoeuvres, c'est une question de confort personnel.
durée pour mettre à poste et envoyer le spi et réglage environ cinq minutes, idem pour affaler. j'utilise un palan long au point d'amure pour régler facilement. je porte le spi jusqu'à 22 KN de vent apparent. pour info l'age du capitaine est élevé.
bonnes navigations.

et bien moi
j'ai été plus gentil avec mon asy, je lui ai mis 3 émérillons. Le mec de la vidéo,lui, c'est avec des noeuds de chaise !!! et si le spi se met en 8 bonjour la galère.
Depuis que j'ai mis mes 3 émérillons, plus jamais de 8.

je n'ai plus de chaussette
je l'ai vendue! trop compliqué...
je trouve plus simple d'envoyer le spi à partir de son sac amarré sur le pont, puis de le rentrer par le cockpit.
Le mieux me semble être l'emmagasineur, cela existe même pour un spi symétrique, un bout est fixé au milieu de la voile, il vient s'enrouler sur la tresse, puis s'est le spi lui-même qui s'enroule.

retour au cockpit
je viens de m'équiper d'une chaussette pour un spi de 80 m2.
Baisse de la forme avec les années qui passent et navigation solitaire ou avec un équipage qui ne sait pas, je me privais souvent de cette voile craignant un affalement sportif.
je me demande si le bout qui sert à relever et rabaisser la chaussette peut être plus long que la normale et passant par une grosse poulie en pieds de mât peut revenir au cockpit?
quelqu'un a-t-il essayé?

Chaussette en solo ...
Bonjour à tous,

J'ai une chaussette "Technique Voiles (SeamTek fabriquée en Tunisie)" de presque 15m de long pour un asymétrique de 105 m² et j'en suis enchanté ...

Je hisse la chaussette à fond avec la poulie de l'aller-retour frappée sur le pont (derrière la baille à mouillage).

Ensuite le bras en place pas mal choqué et bloqué sur le winch.

Et c'est parti ... Je hisse, l'anneau de la chaussette monte presque tous seul, quand il est en haut je retourne au cockpit par le coté au vent (il peut arriver que sous le vent le bras claque) je reprend le bras et vogue le navire !

Pour affaler je choque le bras afin que le spi se creuse un peu puis direction l'étrave pour descendre l'anneau. Si vous n'avez pas repéré le bout qui monte de celui qui descend vous verrez vite celui qui résiste et celui qui ne résiste pas.

Après c'est vrai qu'on a un gros boudin qu'il vaut mieux ne pas trop tarder à rentrer mais il est assez gros pour ne pas avoir envie de s'entortiller ...

Je l'ai toujours fait tout seul avec 15 nœuds réels au maximum et si possible au grand largue.

Bon vent à tous.

Cadène d'étai largable
J'utilise la cadène de l'étai largable pour frapper mon aller-retour. Sur mon bateau (Jeanneau Voyage 12.50) cette cadène est située au droit de la cloison de la cabine avant donc juste derrière la baille à mouillage à environ 70cm de l'étai.

J'imagine que techniquement c'est possible de hisser l'anneau depuis le cockpit mais j'ai un problème : le bas du spi est assez volumineux et si je ne maintien pas le paquet de toile lorsque l'anneau monte il amène comme une hernie de tissus et à 4 ou 5 m de haut ça coince ...

Donc une main qui hisse et l'autre qui tient la bordure. Les deux premiers mètres passés c'est nickel j'accélère le mouvement et la bulle monte. Le tout doit durer moins d'une minute ... Mais c'est au pif j'ai jamais vraiment chronométré, ce que je sais c'est que c'est assez "tonique".

Bon vent à tous.