c'est quoi, le plaisir ???

oui, parfois, cette question, me revient comme un vieil air de zikmu'...........
pour le bateau, il est partagé...suis je normal.?..

il m'est arrivé ,d'aller au port ou était amarré mon ship,(a courseulles,15 bornes),rien que pour le voir, il était là, tranquille, peinard, à sentir l'eau du port, comme pour voir si du bout de son étrave ,il ne retrouvait pas un peu de l'eau du "raz de Barfleur "ou du" cap de la Hague" qui aurait été apportée par la marée........
son étrave, pointé vers le quai d'en face, semblait piaffer d' impatience, à l'idée d'aller brasser les vagues du large........
et moi, comme une méduse, je regardait, médusé, cet outil de bonheur, qui était là....et c'était suffisant.....agréable même, satisfaisant, reposant.....réparateur.......

suis je normal ?.....sûrement pas. à l'heure ou tout le monde speede' dans tous les sens, a la recherche d'un plaisir absolu, moi, je reste là, comme un gros naze, à regarder ce merveilleux outil de plaisir .et alors, ils reviennent, ses amis de rêve....en farandole, et je les revois, tout ces autre rêves réels que j'ai rencontré....

c'était un cap corse, sur un petit lac de l' Yonne, à st fargeot............j'était rester longtemps, un jour a le voir, naviguer dans des mers sublime qu'il ne verra jamais,……… ensuite, un plant sergent'....un grand, avec lequel, j'ai rêver mes premières grandes traversées……….déjà, je détaillais le pont et le gréement, et m’accordait quelque modifs pour naviguer en solo…..

suis je bien normal ?…….et il y eu ‘’ LA goélette d’Alicante ‘’,ce fut un choc…….je suis pour la première fois, rester bloqué, comme un gosse, toute la nuit, assis sur un tas de filet,a regarder cette merveille………..jamais, depuis, jamais de ma vie, je n’ai plus ressenti une telle émotion……elle était……..fine, belle, racée, élégante, elle déployait dans son gréement une impression de légèreté, de fragilité, et en même temps de puissance élégante……….au bout d’un moment, je me suis aperçu qu’elle donnait de la bande, et était en train de sombré, de mourir devant tous les indifférents qui passaient sans la voir………..et alors, je ne l’ai plus rêvée, je l’ai regardée…………la pauvre chose…….depuis combien de temps était elle là, longtemps, d’après les amarres et je vous ferait grâces de tout les détails qui se révélaient à moi, au fur et à mesure que le temps passait……..et la peur, soudain, la trouille que cette merveilleuse dentelle marine, ne s’en aille dormir par le fond………..non,ce n’est pas possible, on ne peut pas laisser faire une chose pareille et ………………bon,il y a ceux qui peuvent, et ceux qui ne peuvent pas comprendre ce qui,en ces années 70, pouvait passer dans la tête d’un mome de 20 ans……………
en tout cas, tous les jours,je suis descendu au port voir comment elle allait,elle ne bougeait pas d’un poil, ce qui me rassurait. j’ai essayé de savoir son histoire, mais la langue, plus la connerie des gens………..impossible. adieux, belle goélette………………………..

Depuis, il est bien rare que j’arrive dans un nouveau port, sans me dire, ‘’ elle est p’tetre là’’, et elle est le rêve le plus récurant de mes demi songes marin………..

Qu’est elle devenu ???je ne veux surtout pas le savoir, si elle a sombrée, c’est un joyaux de plus pour la mer, si elle navigue encore, s’en est un aussi. Si elle a été démantelée, je suis sure que quelque part, des morceaux de ce bijoux trônent quelque part…….en tout cas, elle est en très bonne place dans mes souvenirs de jeunesse…………………………………………..

Ma goélette d’Alicante………………
Gerard.

L'équipage
26 fév. 2004
26 fév. 2004

le plaisir c'est quoi ..
... ou alors c'est comment ....

26 fév. 2004

merci
salut gérard, et merci pour cette page.

amicalmement
Loup

26 fév. 2004

merci les mecs
j'essais , j'essais , ce n'est pas facile de faire passer ses emotions.........

26 fév. 2004

Bofffffffff !!!!!!!
bof bof

27 fév. 2004

Snif !! c'est trop beau
alors là gérard tu fais fort! chapeau c'est bien beau ce que tu nous transmets là
Encore gérard
J&B

27 fév. 2004

LA MON GG !......
....tu mets la barrre trés haut!Bravo de temps en temps faire marcher ses neurones et laisser parler son coeur,çà fait du bien!
Le Plaisir et le Bonheur sont depuis au moins 2500 ans des sujets de reflexion sur lesquels les plus Grands Philosophes de tout poil et de toute couleur ont cogités.
Pour ma part,il me semble que ces notions ne peuvent être qu'individuelles.Même les limites entre Plaisir/Déplaisir et Bonheur/Malheur le sont.Je pense que pour approcher ces ressentis il est absolument nécessaire d'entrer en "résonance" avec l'autre qui n'est pas forcément homme/femme et qui te permettra de "vibrer",ainsi de ressentir ton/tes Plaisirs ou ton/tes Bonheurs.Il faut ainsi absolument deux pôles (toi et...)pour que ce sentiment prenne naissance.De plus,ces "instants de..." sont excessivement fugaces et seule notre mémoire peut les retenir...d'ou création de nos souvenirs!
Partant de ce principe qui n'engage que moi,le plaisir peut être solitaire!!!JJ. Rousseau le clamait aussi!Mais il est vrai que ces moments de Plaisir ou de Bonheur sont multipliés par...lorsqu'ils sont partagés entre deux personnes ou plus (groupe) et dans ces conditions il est possible d'atteindre ce fameux égrégore!!!
Pour ma part,je suis convaincu en tant qu'homme qu'une de nos tâches sur terre est de tout mettre en oeuvre pour partager ces sentiments avec d'autres ayant certaines valeurs communes.Sinon,il est facile de s'auto-suffir et là de tomber dans ce qui est appelé l'égoïsme.Piége malheureusement,dans lequel beaucoup de nos congénéres tombent du fait de notre société constituée de paraîtres et de factice!..voir notre monde de ...voileux!!!par exemple.
Enfin,je suis ausii persuadé que le plaisir et le bonheur peuvent naître que par les choses simples et "naturelles" de la vie.
Et que le sommum ne peut être atteint qu'à travers
l'AMOUR des autres et des choses.
L'AMITIE,la VERITABLE fait partie de cette "panoplie" simple et qui partagée,est source de plaisir et de Bonheur!
Il y aurait beaucoup à dire,encore et encore,sur la relation qui existent entre ces deux sentiments.Ceux si doivent -ils être obligatoirement liés??? ou peuvent ils être désolidarisés???
Peut-on connaître un plaisir ou un moment de bonheur et ne plus s'en souvenir???
Le souvenir (bon ou mauvais) est-il la résultante du plaisir et du bonheur???
Souvenir et mémoire,quel rapport???
Et là,il faudrait être (une fois de plus)....plusieurs à en débattre pour connaître... un ch'ti moment de plaisir et de bonheur!!!!
Merci l'GG d'avoir lancé ce fil!
J'ch'te dis qu't'es l'meilleur!

27 fév. 2004

Alors la
J'suis sciée....
Bravo

27 fév. 200416 juin 2020

n'oublie jamais
ne jamais oublier que dans plaisance il y a
PLAISIR!

27 fév. 2004

partager ,c est diviser?
pourquoi opposer bonheur et malheur,plaisir et deplaisir?
J ' entends que les meilleurs souvenirs a la barre,ce fut lorsque seul et la mer se creusant,j ai reussi a me mettre en accord avec le rythme des vagues,la reaction naturelle du bateau...et ma peur ..et la solitude,caisse de resonance des emotions

Je crains que ces instants uniques ne puissent etre partages..qu avec le bateau ,les vagues et le vent,meme si la convivialite est fort agreable

N est il pas difficile de partager le lever du jour a la barre?

27 fév. 2004

Bonne question au fait !
Au delà de toutes les explications connues, dopamine, adrénaline et autres neurotransmetteurs ; Qu'est-ce que le plaisir pour moi ?
Peut - être la frontière entre l'être et le néant ...

28 fév. 2004

vous n'allez quand meme pas.....
me faire croire,que vous manquez totalement d'imagination........
qu'il ne vous ai jamais arrivé de délirer devant un sujet façinant,..........
que ce soit........un bateau........trop grand...
que ce soit .......un paysage.......trop loin....
que ce soit........une personne du sex opposé (ou pas )........trop ,alors là, chacun ses delires....
si vous etes passé à coté de ça, c'est vach'tement domage pour vous.............

et je vous plaind.....car souvent,ce n'est que du bonheur.......

29 fév. 2004

Pour moi le bonheur
Nous étions en croatie sur notre bateau de 6m50, nous naviguions sur l'Adriatique un jour d'été. Chacun en train d'admirer le paysage fascinant, chacun dans ses pensées quand un banc de Marsouin surgit de nul part se mis à jouer avec le mouvement du bateau. Ils étaient 7 ou 8 et plongaient et replongeaient sous le bateau et nous accompagnaient ainsi un bout de chemin.
J'étais jeune à l'époque mais je n'oublierais jamais ce moment de plaisir, c'était magnifique de pouvoir profiter non seulement de ce paysage mais en prime de cette compagnie.

J'espère un jour pouvoir revivre cette émotion intense du moment.

04 jan. 2008

Tu as raison Gérard le vrai plaisir cela se partage...
J'aime lire et surtout écrire: extrait ( oui c'est de moi)

CH V

Elle reconnut son bateau de loin, c'était facile, hormis les gros yachts il n'y avait aucun voilier de cette taille. Elle contempla la longue coque bleue ornée d'un discret liston blanc. L'étrave puissante et haute inspirait le respect. Ce bateau était taillé pour la haute mer, cela se voyait au premier coup d’œil.

Ils montèrent à bord.

Dans le large cockpit la grande table était dressée. Une immense coupe était emplie de fruits de toutes sortes, un jus d'orange frais l'attendait. La cafetière trônait au beau milieu, de croissant et de petits pains et de charcuteries diverses, visiblement Jean était sorti ce matin tôt.

Le soleil était chaud, une petite brise heureusement rafraîchissait l'air.

La journée serait belle.
Elle découvrit le pont tout de teck, de bois verni et de cuivre dans un état impeccable. Les deux mats semblaient vu du cockpit, immenses, au-dessus d'eux la borne du mat principal était de taille impressionnante.
- J'ai pensé que peut être vous n'auriez pas déjeuné.
- Vous attendiez du monde ?
- Oui, vous.
Ils déjeunèrent de bon appétit, elle le regardait en plein jour, son visage buriné trahissait ses jours et ses nuits de mer.
Chaque déferlante semblait avoir érodé ce visage qui lui fit penser à ces visages de pirates qu'elle découvrait aux fils des pages de ces livres lorsque petite déjà elle partait à la découverte de la mer.

Naviguer seul sur un tel bateau ne doit pas être simple dit elle jugeant la taille des espars, des écoutes et surtout le diamètre des deux gros winchs de génois.

C'est pour cette raison qu'il est grée en ketch, le sister-ship de ce bateau existe encore et est grée en sloop, un seul mat!
En fait il suffit de ne pas se laisser prendre et de réduire la toile bien avant que cela ne devienne crucial. Je vous montrerai plusieurs photos sous voiles prises par un avion des gardes cote au large du Brésil.
Une cathédrale de toile!

Cela doit être grisant.

Elle l'aida à débarrasser la table, la cuisine était bien équipée, l'avantage de grandes unités.
Il plia la table de cockpit et rangea les chaises dans un gigantesque coffre dans lequel on aurait pu faire une couchette.

  • Je vous confie le soin des amarres ? Comme nous avons le vent par l'arrière je vous conseille de larguer l'avant en premier. Julie sans attendre ses recommandations était déjà à son poste, comme si elle avait fait cela toute sa vie.

Il mis en route le moteur, elle s'en rendit compte uniquement au bruit de l'eau qui sortait par saccade sur bâbords presque aucun bruit, ni vibration trahissant le fonctionnement du puissant Perkings.
- Paré ?
- Paré.
- Larguer!

Elle lança l'amarre sur le quai et fila sur l'arrière passa à coté de Jean, elle défit l'amarre du taquet la repris au-dessus des filières en attendant l'ordre.
Jean lança le moteur, elle sentit le pont vibrer juste un peu, le bateau s'ébranla.

  • Larguer!

Elle lança le lourd cordage juste sur le catway bien en long, pas dans l'eau, comme lui avait enseigné son père.

Jean à la barre effectua une marche arrière pour dégager de la place. Au milieu, bien dans l'axe du chenal il redressa la barre, il inversa la marche du moteur et mis les gaz à fond pour stopper l'ère du bateau.
Il réduit les gaz.

Doucement la lourde coque glissa au milieu du chenal, il était parfaitement dans l'axe de la passe, la manœuvre compte tenu de la longueur et de la masse du bateau était parfaite.

Julie resta à ses coté dans le cockpit.

Des touristes amassés tout le long du quai menant à la passe du port, prirent des photos, on entendait les commentaires du cockpit.

Une petite fille blonde avec des longs cheveux lui fit un petit signe. Elle lui répondit en lui soufflant une bise.

Jean était déjà sur une autre planète.
Julie connaissait tout cela.
"Il y a les vivants, les morts et les marins"
Elle connaissait l'adage.
Le bateau passa devant le feu rouge de la passe.

Jean vira sur le nord après avoir dépassé la digue. Il poussa le moteur ils franchirent la première vague amenée par la longue houle.
Elle constata que le bateau ne bougea presque pas, il fendit la vague sans cabrer.

Jean fit faire au bateau un arc de cercle de façon à se placer dans le l'axe du vent.

Fièrement sans rien dire, Julie déjà avait tourné la drisse de la grand voile autour du winch.
La voile n'était pas ferlée, elle reposait simplement sur la borne dans le laisy jack. Elle regardait dans la même direction que Jean, ils attendaient que la girouette soit dans l'axe entre les deux repères. Il se tourna vers elle, et sourit.
- Envoyer !

Avant même qu'il n’ait eu le temps d'attacher la barre au bout prévu afin de maintenir le bateau face au vent Julie embraquait la drisse et déjà la voile s'éleva la haut. Il lui tendit la manivelle de winch. Elle finit d'étarquer la voile. Déjà il était partit à l'arrière pour envoyer la voile de l'artimon plus petite. Elle avait déjà repéré l'énorme écoute noire du génois.

Elle attendit ne sachant sur quel bord il partirait.
- Comprenant son attente, il lui lance:
- Bâbord!
Elle tourna l'écoute sur le winch de gauche. Se saisissant de la manivelle elle partit au pied du mat. Elle envoya le génois. Il se gonfla d'un coup en claquant. Jean avait déjà viré pour prendre le vent.

Elle finit d'étarquer la voile, borda l'écoute noire dans le cockpit, rangea la manivelle et vint s'asseoir à coté de lui.

- Six minutes lança t il pas mal!
- Merci, j'ai réussi mon test ?
- Je crois que ça va aller.
Ils éclatèrent de rire ensemble.
- Rien oublié ? demanda t il
- Elle se mit debout, des yeux fit le tour du pont, regarda vers l'arrière, aperçu les part- battages toujours à poste attachés aux filières, elle s'empressa de les décrocher et, les rangea dans le grand coffre du cockpit. - Vous avez raison cela fait un peu novice, ce serait dommage.
Il lui sourit, il s'était calé d'un pied sur bâbord tenait d'une main ferme la grande barre à roue, de l'autre main il attrapa l'écoute la borda, lentement le bateau se mit à gîter et à accélérer.
Il se retourna pour scruter la voile du mat d'artimon.

- J'y vais lança Julie qui l'avait observé.

Elle borda l'écoute de la voile. Le bateau s'inclinât un peu plus.
Revenue au cockpit elle scruta le génois et décida de l'étarquer un peu.
Le bateau était au près serré, elle le sentit accélérer.
Elle vint vers lui se pencha sur le répétiteur fixé derrière la barre à roue.
Toutes les informations relatives à la marche du bateau étaient présentes sur cet écran tactile semblable à un écran de pc.
Elle repéra le loch: le bateau marchait à 11 nœuds, ce qui compte tenu de sa masse était pas mal du tout, le vent n'ayant pas forci.
- Vous reprenez un café ? lui demanda t il
- Je veux bien, vous en voulez aussi, je vais le chercher.
- Prenez des biscuits avec.
Déjà Julie descendait les marches menant au carré. Il la regardait se déplacer avec cette démarche féline, et sourit.

CH VI

L'après midi passa très vite.
Ils avaient parlé longuement, il lui avait raconté ses escales, ses longues traversées, toutes ces rencontres qu'il avait faites lui revenaient en mémoire comme par enchantement.
Elle, elle restait à coté de lui blottie dans le cockpit l'écoutant sans l'interrompre.

  • Cela vous dit de vous baigner? La vitesse a baissé nous pourrions en profité.
  • C’est une très bonne idée. Il sortit d'un des coffres deux longs cordages. Il amarra un bout au taquet bâbord et l'autre sur tribord. Il lança à la mer le cordage qui fit une grande boucle environ cinq mètres à l'arrière du bateau. Il fit de même avec le deuxième cordage beaucoup plus long, il le lança à l'eau.

La deuxième boucle se trouvait à environ trente mètres à l'arrière de la poupe du bateau.

  • C'est une sécurité.

Vous aimez le poisson, je suppose?
- Uniquement d'eau de mer.
- Je crois qu'ici nous n'avons pas trop le choix !
Il sortit une ligne de traîne. Il s'agissait d'une ligne de nylon de fort diamètre, munie d'un flotteur de la forme d'une petite coque de bateau, son extrémité une ligne plus fine se terminait par un leur muni d'une cuillère.
Lorsqu'un poisson mordait, la planchette remontait et restait en surface indiquant une prise.
Il déroula du morceau de litige la longue ligne un peu plus de cent mètres. Quand la planchette fut à l’eau elle disparue immédiatement avec la vitesse du bateau. Elle descendait à environ trente mètres sous la surface. Il amarra le bout de la ligne sur le balcon arrière, c'était simple et efficace.

Il mis en place l'échelle de bain, élément indispensable sans lequel il serait impossible de remonter à bord. Il ôta son pull, son jean et ainsi dans le plus simple appareil effectua un beau plongeon. Elle le regarda émerger de l'eau juste après la première boucle il passa les épaules dans le cordage avec la vitesse il se trouvait tiré par le bateau.
- Allez venez! Elle n'est pas froide.
Elle ôta ses baskets son jean, son débardeur. Hésita, les quelques grammes de tissus rejoignirent ses vêtements dans le fond du cockpit.
De toutes façon avec la vitesse du bateau elle savait, qu'il ne faudrait pas longtemps pour se retrouver sans rien.
Elle sauta à l'eau, l'allure du bateau l'entraîna rapidement au coté de Jean au fond de la première boucle.
Elle agrippa le cordage d'une main mais ne pu éviter le contact avec lui. Son corps glissa tout le long de ses jambes. Elle se sentit troublée. De son coté, il semblait ne rien avoir remarqué pourtant il agrippait l'autre coté de la boucle pour éviter de se retrouver plaqué contre elle.
- Cela vaut tous les massages lança t elle.
- Oui a condition qu'il n'y ai pas de requins lui répondit il en regardant derrière eux.
Elle riait. Cela était bon, il y a très longtemps qu'elle ne s'était sentie aussi bien, aussi libre. Il cria.
Elle se tourna pour regarder dans la direction qu'il montrait avec son bras. Elle vit à cent mettre environ un éclat dans le soleil.
- Nous avons pris un poisson il faut le remonter avant qu'il ne serve d'appât à un plus gros.
Il se hissa le long du cordage attendit qu'elle le rejoigne et soit à portée de l'échelle de bains. Il sorti de l'eau en premier, lui tendit la main pour l'aider à se hisser hors de l'eau. Il pris le temps de l'admirer sans même s'en cacher. Elle ressentie son regard, mais n'en porta pas ombrage. Il sauta dans le cockpit et repris le liage, commença à enrouler le fil de la ligne de pêche. Face à lui, elle remontait la ligne lentement pour l'aider.
Ils ne distinguaient pas encore leur prise.
- Je ne sais pas ce que sais mais il tire drôlement lança elle.
Il la regardait, plutôt il regarda sa nudité en plein soleil
il prenait le temps pour enrouler le fil.
Elle sentait son regard mais ne se sentait nullement offensée, de plus elle aimait que l'on la regarde. Elle savait pour fréquenter le sauna au fitness ou elle se rendait chaque semaine, qu'il n'y avait moins à craindre d'un homme qui regarde vraiment et en face que de certain qui le fond en se cachant.

Elle lui sourit simplement. Elle était bien, ici à ce moment.

Elle hissa à bord une superbe bonite, qui devait bien faire ses trois kilos. Sans aide, elle le décrocha allant chercher au fond de la bouche du poisson la cuillère, retient l’hameçon d'une main experte. Elle pris un seau dans le coffre le jeta par dessus bord retenant d'une main le cordage auquel il était lié. Elle le rempli d'eau, et le ramena dans le cockpit. Elle jeta dedans le poisson qu'elle tenait toujours de l'autre main.
- En plus vous étés marin pécheur?
- Oui, mais je travaille sur le pont, le nettoyage du poisson, c'est pas pour moi lui dit elle en riant.
Il descendit au carré. Remonta munit d'une grande boite isotherme et d'un couteau à la lame très effilée. Elle suivait ses gestes précis, après avoir tranché la tête, il ouvrit le poisson, en remontant à partir de la queue. Après avoir coupé la queue, il découpa deux filets qu'il déposa dans la boite en plastique. Il rinça son couteau et découpa quatre citrons en rondelles qu'il disposa bien à plat sur les filets. Il referma la boite.
- Je mets cela au frigo et nous allons nous régaler.
Il jeta les restants du poisson à la mer, rinça le seau et le rangea dans le coffre.
Le vent fraîchissait, au loin le ciel était noir.
- Nous allons avoir un grain,

06 jan. 2008

merci morgan
pour ton texte mais ossi d'avoir remonter le fil de notre regretté gégé :pouce:

06 jan. 2008

idf
yessssssssssssssssss !!!! :pouce:

06 jan. 200816 juin 2020

héhé le gégé!
:mdr:

06 jan. 2008

hé mon pote
mon pote gégé, mets moi donc une bière au frais, on sais jamais

06 jan. 2008

héééééééééééééééé
bonjour toi et tout et tout a ta famille et a toi meme hein !!!!!!!!!!!!!! ;-)

06 jan. 2008

la bière que GG sirote maintenant , il n'a jamais voulu
qu'on la partage trop tôt et il doit bien préférer que nous restions où nous sommes plutôt qu'aller le rejoindre.

moi, je l'aimais bien

amicalement

06 jan. 2008

surtout que gégé
buvait pas ;-) d'alcool

06 jan. 2008

Salut Gégé!
Ne nous oublie pas, du paradis des marins, veille bien sur nous pauvres pêcheurs!Bonne éternité à toi!

06 jan. 2008

et vous
n 'avez pas connus ses pizza et ses paela

toute la generosite du bonhomme s'y retrouvait

;-) ;-) ;-)

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

Phare du monde

  • 4.5 (78)

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

2022