Cartographie électronique : Ange ou démon ?

Je viens encore de lire sur Latitude 38 deux récits de bateaux perdus à cause directement ou indirectement de la carto électronique. Un coup d’œil à une carte papier aurait évité les désastres. Je ne reviens même pas sur le Volvo détruit sur un platier prés de Madagascar avec le sommet de l'art en carto plus un équipage au top aussi on présume. Attention je ne souhaite ps revenir à l'époque de Moitessier qui a aussi connu quelques naufrages...Le problème semble être dans la fonction zoom qui laisse ou non apparaître les dangers. Or avec une carto on est tenté de laisser moins de marge car c'est très sécurisant.
Dans le cas le plus triste, c'est un solo expérimenté qui vient de préparer son bateau pour un TDM. Au début de l'étape Mexique cote ouest marquises, avec 30 noeuds de vent la nuit, il ne se rend pas compte qu'il dérive trop prés de la cote et son zoom dimensionné à la longueur de l'étape ne laisse pas apparaître les dangers. Quand l'alarme de profondeur de la carto sonne, c'est trop tard. Il passe 30 heures sur l'épave de son bateau dans les conditions qu'on imagine et est sauvé par des pécheurs mexicains. Il a tout perdu. Un simple coup d’œil à une carte papier même avant de partir lui aurait mis la puce à l'oreille.
Je ne suis pas du tout contre la carto électronique même si j'en ai peu d’expérience mais il faut quand même, à mon avis, conserver et utiliser les routières, je ne dis pas de les avoir à bord soigneusement rangées mais sur la table à cartes, quand elle existe encore certes .... Dans le cas du Volvo le danger apparaissait clairement sur une carte papier.
:reflechi:

L'équipage
20 déc. 2015
20 déc. 2015
0

Pour moi en particulier, la carto dont j'ai peu d'expérience, fausse la perception générale de l'endroit où je me trouve.
Il me faut jeter un coup d'oeil à une routière papier pour bien me situer... la même échelle de carte sur un écran de PC, c'est bien trop petit pour mes vieux yeux !

:reflechi:

20 déc. 2015
4

Il y a peu quelqu'un sur ce site demandais : "Qu'inscrivez - vous dans votre livre de bord ? "
Il y en a que ça emm......!!!!!!!!

Voici je que j'avais répondu :Dans mon L de B je suis assez précis et j'ai des bons souvenirs en plus !
NB : si vous n'avez pas inscrit : heure , Latitude , longitude dans le L.deB. lorsque votre PC,tablette,Iphone ou GPS sera HS (panne piles ou panne de 12V) comment ferez vous pour faire valoir votre cap sur une (carte papier de secours) !????????
Moralité : je navigue toujours avec les deux : la carte papier dans le carré + livre de bord et la cartographie électronique dehors !
Bon vent

20 déc. 2015
0

La carte papier c'est fini, ils sont tous passés en mode électronique, avec les conséquences que tu donnes.

20 déc. 2015
8

Ce n'est pas le procédé électronique qui est en cause mais la betise du moment de celui qui l'utilise. Il faut admettre que l'homme est un animal essentiellement visuel et légèrement paresseux.
L'homme aime croire au Père Noel!
Donc une présentation visuelle qui va lui éviter de fatiguer ses méninges est idéale pour lui enlever tout esprit critique, le renforcer dans ses erreurs et l'envoyer au desastre. L'homme est son propre danger. Il faut l'avoir vraiment vécu personnellement, et avoir vraiment risqué sa peau, pour admettre que les erreurs psychologiques sont redoutables pour la sécurité en installant une pensée tunellaire dont on sort très difficilement.
Cela hélàs conduit les concepteurs d'avion ou de voiture à maintenant vendre des machines où l'ordinateur est tout puissant sur les décisions, l'homme, s'il est encore présent , pouvant peut ètre reprendre la main, mais pouvant être alors en situation psychologique le conduisant à de mauvaises conclusions et à faire l'inverse de ce qu'il faudrait (cf AF447, etc....)

20 déc. 2015
0

Confier sa vie celle des autres et le bateau à un support électronique me parait dangereux...
Connaissant bien les ordinateurs et depuis leur apparition... Cela me semble risqué !
L'informatique et ses applications endorment la méfiance... Dans notre vie de tous les jours....alors sur un bateau !
Gare au réveil!

20 déc. 2015
5

c'est pas la carte qui est en cause, c'est l'utilisation que certains en font ...

20 déc. 2015
3

Si la cartographie électronique est une retranscription fidele d'une carte papier, simplement numérisé, en quoi cela la rend elle plus dangereuse? Meme document, different support de lecture me semble t il.

20 déc. 2015
2

oui et non ... faut quand même faire la différence entre raster et vectorielle

20 déc. 2015
1

demi grand aigle contre écran 12 pouces et encore, il n'y a pas photo, d'ou les désastres du au zoom

21 déc. 2015
0

Panne électronique on connait…
Le papier en panne? moins...

20 déc. 2015
0

Il m'est arrivé une aventure voici quelques années .

Nous sortions de Molene et faisions route vers Ile de Sein j'ai voulu passer entre deux rochers bien identifié pour eviter le Chenal du four . J'avais ma carte papier ouverte comme toujours , sur la carto electronique j'ai reduit l'echelle pour avoir vraiment les details ...

et panique les rochers était devant moi , à gauche et à droite et la carto m'indiquait que je les laissais tout les deux à droite ....

Donc j'ai laissé tombé l'electronique et on est passé entre les deux rochers et la trace sur l'ecran n'était pas du mauvais coté .

Apres reflexion intense et grace à H&O il s'avere que le zoom n'était qu'une extrapolation d'autre echelles et donc pas forcement fidele à la realité . Et effectivement cela était expliqué dans la notice ....

donc...

20 déc. 2015
0

donc tout va bien tant qu'on ne zoom pas, ce qui sur un 12 pouces n'est pas tres pratique pour apprécier les détails j'en consens!

20 déc. 2015
0

Jean ton point de vu me semble juste, puis j'aime le sextant meme si je ne l'utilise jamais, reste a se procurer toutes les cartes, un peu onereux mais toujours moins qu'un bateau sur un rocher!

20 déc. 2015
3

c'est bien pour cela que ça ne peut pas remplacer une carte papier. rappelons le volvo avec un navigateur tres compétent à plein temps et crack

20 déc. 2015
6

Nous on s'est promené de France à la Tunisie, à la Croatie, à la Grèce à la Turquie puis retour avec de la carto électronique et rien que ça. Mais il ne faut pas oublier de regarder la mer, la côte, les nuages... enfin tout quoi, et puis prévoir ce qui peut arriver est indispensable sinon on risque de se réveiller mort un jour. Nous avons un second jeu de GPS et d'informatique à bord (du très vieux matos) qui nous a servi quand l'écran du PC principal est tombé en rade.
Il y a aussi des cartes papier à bord, elles datent des années 80. Mais quand on voit le prix actuel on se dit qu'il vaut mieux naviguer léger.
La carte électronique à l'avantage de vous montrer immédiatement le bateau la nuit au milieu d'un coin plein de cailloux et de courants quand on en est encore à essayer de mettre la carte papier à plat et dans le bon sens avec une lampe qui éblouit. mais j'aime bien les cartes papier, c'est très pédagogique avec des enfants, on peut poser le doigt sans que ça tache, on peut crayonner et même y déposer son mug pour l'empêcher de s'envoler.
Une autre époque qui avait le gros avantage d'empêcher les inconscients de prendre la mer ou alors ils ne vivaient pas longtemps. Une autre philosophie quoi !

20 déc. 2015
1

Nous avons une vision sur presque 180° ce qui fait que l'on voit toujours le global avant le détai, mais le cerveau va immédiatement nous focaliser sur le détail qui nous intéresse (les illusionistes utilisent à fond cette propriété). Une carte grand format nous situe immédiatement dans l'espace et on s'y promène sans manipulation. On peut en admirer le graphisme, rêver, s'arrêter sur un détail qui nous invite à changer d'échelle et donc de carte. Elle ne nous parait pas parfois belle mais jamais magique, d'autant plus que nous devons y reporter notre position.
Malheureusement une carte électronique habituelle est très réductrice et très magique car en mode GPS elle nous pointe notre position que nous n'allons pas discuter puisque cela répond exactement à notre attente.
En bitmap il n'y a pas de problème puisque c'est la carte papier, et en côtier on ne se contente pas d'une carte grande échelle (encore que???).
A cet instant, en vectoriel, en l'absence de critique de ce qu'on manipule, au pire (et c'est hélàs arrivé) nous n'avons aucune raison psychologique de zoomer pour faire apparaitre le danger qui ne figurait pas (pour d'obscures raisons) à plus grande échelle.
En avion, avant le GPS il y avait le VOR, qui était tellement simple et précis que suivre une navigation traditionnelle et s'interesser parfois à des points de validation utiles au cas où, pouvait paraitre très secondaire.

20 déc. 2015
2

pour moi ni ange ni démon je trouve que les cartes électroniques sont hypers pratique d'un coup d'oeil on sait ou l'on se trouve vitesse cap etc... d'autres part je préfère établir ma route à suivre sur carte papier , vue d'ensemble plus significative .
donc voilà je pense que les deux sont différents dans l'emploi qu'il leur est propre et que les deux sont hypers intérressantes et complémentaires!

20 déc. 2015
3

Sur les dangers de la carte électronique, il y a un truc que je ne comprends pas. Avant de partir, on trace une route avec waypoints suffisamment éloignés des dangers pour les parer. Dans ce cas, si on note qu'on s'éloigne de la route en question, on fait gaffe, on se recale, etc, et je ne vois pas bien comment on peut se mettre en danger. Bien sûr, il faut avoir tracé la route initiale soigneusement, et en ayant bien zoomé.
Bon, je dis ça, mais...en plus de la tablette, j'ai un mlr en secours et je ne partirai jamais sans cartes papier...on ne sait jamais.

20 déc. 2015
0

ishmael: c'est aussi ce que je me dis, naviguer a vue a ne se fiant qu'a une carte electronique zoomée est peu prudent du fait des points exposés plus haut mais dans la ces que tu cites je ne vois pas ou est le danger, si ce n'est qu'en zoomant les détails risquent d'etre imprécis, mais si on en est loin, au large par exemple pas de danger a utiliser l'electronique je pense.

20 déc. 2015
0

@ishmael
Je n'ai surement pas bien expliqué. Notre malheureux skipper part dans un temps peu favorable pour assurer un rv quelque part. Il pose un wp à 200 milles, qui pare les dangers. Mais il dérive plus que prévu, il vérifie sur son écran, pas de dangers, .....pas de dangers au niveau de zoom .....
Oui à toi ça n'arrivera jamais, mais ,lui il a perdu son bateau et le VOLVO 60 aussi s'est crashé.
Attention aux excès de confiance

Je rappelle qu'il y avait nuit noire, il était parti fatigué, il y avait 30 nœuds plus ...
Il repart à zéro, un type peu fortuné qui avait tout mis ds son bateau assuré au tiers

20 déc. 201520 déc. 2015
0

l’excès de confiance tue, les pilotes d'avion aussi, en homing en cas de dérive

tu crois qu'il était bourré le super pro navigateur sur la Volvo, bourré et incompétent ???

www.google.lv[...]/search

j'ai lancé ce fil car je me dis que peut être un jour ça évitera un crash

21 déc. 2015
0

Oui mais bon ce n'est pas un bon navigateur.
JJ

21 déc. 2015
0

Quand tu navigue à 20 nds durant des semaines, s'il faut disposer de toutes les cartes de détails du monde, ce n'est pas simple.

20 déc. 2015
0

Relis moi bien, je n'écris nulle part que cela ne peut pas m'arriver.
Je n'affirme rien, je pose juste la façon dont je me sers de ces outils. Je reste persuadé qu'avec une bonne méthode (qui n'est peut-être/sans doute pas la mienne, je suis loin d'être un pro), on navigue aussi bien de cette façon qu'à l'ancienne.
Après, effectivement, si un mec bourré se prend un caillou après avoir passé 48h sans dormir et en ayant mangé un yaourt, on peut effectivement mettre l'accident sur le dos de sa tablette avec des cartes de merde. :acheval:

20 déc. 2015
0

extrait du rapport
page 32

2 facteurs expliquent :

mauvais usage de la cartographie électronique

cartographie défaillante qui ne montre pas les dangers si on ne zoome pas ....

  1. Contributing factors were: ? deficient use of electronic charts and other navigational data and a failure to identify the potential danger, and ? deficient cartography in presenting the navigational dangers on small and medium scale (or zoomed out) views on the electronic chart system in use.
21 déc. 2015
0

Je me souviens du cas et j'ai consulté les cartes.
Il n'était pas bourré certainement, mais je suis convaincu que sa route n'était pas bien préparée. Faute professionnelle !
JJ

20 déc. 2015
0

Naufrage de l'ISAMAR pres de Bonifaçio : Dans son rapport, la MAIB relate que les conditions de mer étaient bonnes le jour du naufrage et que c’est pour ce motif que le commandant de bord avait décidé de naviguer sans radar. Plus grave, l’Isamar ne disposait pas à bord de cartes maritimes papier et les cartes électroniques du GPS n’étaient plus à jour depuis dix ans, révèle le rapport... bateau de location et skipper pro :(

france3-regions.francetvinfo.fr[...]87.html

21 déc. 2015
0

ce n'est pas près de bonifacio plutôt vers les moines le danger est connu
archi connu bien que non balisé ..
sur la pierre qui veille au cap cepet il y a plein de morceaux d'hélices autour
skipper pro ne veut rien dire ,
que celui qui n'a jamais touché le fond me lance la première moule comme ça je n'aurais plus qu'à ajouter les frittes avec et on mangera à plusieurs
alain

20 déc. 2015
0

j ai toujours navigué avec des cartes papier j ai plus confiance car ca ne tombe pas en panne
mais question mise a jour c est surement pire car les cartes sont tres cheres neuves moi je l ai achete sur le bon coin souvent assez vieilles et bien sur pas a jour mais on se refait pas

1

je navigue toujours avec mes cartes papier sur la table du carré sur lesquelles je reporte ma position toute les heures, j'ai une cartographie sur mon ordi fixé sur la table à carte, c'est ludique mais c'est secondaire , disons que c'est un plus dont je me passe trés souvent, quand je fais du chenalage je met ma carte papier pliée dans une pochette plastique sur mes genoux sur laquelle je trace ma route au crayon avec mon compas de relèvement, je sais c'est démodé mais j'aime ça cela fait partie de mon plaisir de navigateur, pourquoi m'en priverai je, cela ne m'empèche pas d'admirer ceux qui naviguent avec une tablette, c'est juste pas mon truc, je ne donne aucune leçon

20 déc. 201520 déc. 2015
2

. J'ai pratiqué la gonio avant l'ère du GPS mais maintenant, je n'ai pratiquement plus de cartes papier à bord. J'ai du Navionics sur mon traceur et du CM93 sur mon PC, quand j'ai un doute, je les compare. Du soit disant bon vieux temps, j'ai gardé le souvenir de pas mal d'erreurs de positions, notamment d'erreurs d'identification d'amers...
. J'ai un nombre incalculable de GPS à bord : traceur, VHF, VHF portable, PC, smartphone... C'est pas demain qu'ils vont tous tomber en panne en même temps.
. La carto électronique n'est que le développement naturel du GPS. Peu à peu, elle trouve ses spécificités et va s'améliorer encore pendant des années.
. Le progrès, tu le prends ou tu le laisses. Pour moi il n'existe que 2 systèmes : soit sans GPS, soit avec la carto électronique. Tous les systèmes intermédiaires sont sans intérêt; hybrides ils cumulent les inconvénients des deux sans en cumuler les avantages; mais ce n'est que mon point de vue. ;-)

20 déc. 2015
4

Une nav qu elle soit papier ou electronique se prépare , je trace ma route et zoom en me promenant sur cette route , chaque point dangereux ou a se méfier je pose un logo selon le style .... en dezoomant tu vois ainsi les dangers .... Pour un tour du monde 5 cartes electronique suffisent avec tous les détails pour environ 1200 € en carte papier une fortune , j achéte juste des routiéres .....

20 déc. 2015
9

Vous vantez la carte papier, mais quid des erreurs de règle CRAS, de calculs et de manipulation ? j'ai commencé à naviguer au compas de relèvement et je peux dire que je me suis planté un paquet de fois : position GPS mal lue parce qu'il fait nuit et qu'on est fatigué, on se trompe d'échelle, etc....

Les problèmes que tu cites Jeanlittlewing sont liés à des problématiques que l'on trouve sur les cartes vectorielles qui font disparaître les dangers quand on dézoome.

Le top est d'utiliser des cartes Raster. Là, on cumule les avantages : l'intelligence des cartographes qui ont établi les cartes, la facilité d'utilisation de l'électronique.

Revenir à la règle Cras et au compas de relèvement, non merci, je trouve cela beaucoup plus dangereux qu'une carto électronique. Et je précise que j'ai pratiqué la navigation papier !

Le problème est le prix. Les cartes Raster coûtent horriblement chères. Aux US, c'est gratos.... En Europe, non, à ma connaissance.

20 déc. 2015
0

j'ai bien dit que je n'avais rien contre la carto électronique mais que je notais plusieurs accidents a cause de la carto.
Je trouve insensé que la carto ne montre pas les dangers si on ne les cherche pas. or si on ne sait pas qu'ils sont la pourquoi les trouver.

les autres volvo ont fait appel aux instructions nautiques de papa pour éviter le platier. la carto je suppose de qualité à bord de bateaux de ce prix indiquaient 40 mètres de fonds !!!!!!!!!

20 déc. 2015
2

Avant on disait "erreur de navigation", maintenant on dit "mauvaise utilisation de la cartographie électronique".

Mais la cause et la conséquence sont les mêmes...

20 déc. 2015
1

bonjour à tous ; les cargos, ferry et autres sont equipès de lecteurs et de radars autrement plus sophistiquès qu'en plaisançe,et pourtant les cartes papiers à jour sont bien presentes,et utilisèes , les caps et routes sont reportèes sur le livre de bord!

mon fournisseur en electronique me signale que regulierement il reçoit des appels paniquès de gens en panne de lecteur et incapables de rentrer au port........ halluçinant!
perso bien sure lecteur avec grand ecran et ais sur la carte c map, mais carte papier mise à jour et routes reportèes , par brouillard mauvais temps et la nuit radar branchè(en cas d'accident colision ou autres on vous demandera votre livre de bord)
apres chacun navigue comme il veut, mais cette façon de naviguer un peu plus astreignante vous evitera peut etre un jour un gros pepin

20 déc. 2015
0

A priori les intervenants ne disent pas qu'il faut revenir à la navigation exclusive avec les cartes papiers mais de ne pas utiliser le GPS de façon quasi religieuse. La base de la navigation sérieuse est la critique des infos et le recoupement des données pour vérification de cohérence et validation. On le faisait en navigation classique. Pourquoi abandonner cette démarche?.
Les documents officiels sur l'utilisation du GPS en aviation générale insistent la dessus et l'emport de la carte papier à jour de la zône de nav reste obligatoire (au moins pour pour des raisons purement administratives). Les GPS traceurs avion sont homologués. En ULM tout le monde marche avec un à deux GPS dont un traceur (GPS dédié couteux ou tablette avec programme ad hoc). Mais on a la carte pas loin. L'enregistrement de la trace GPS permet parfois de prouver à la Gendarmerie qu'un contrôleur aérien de mauvaise humeur s'est trompé et vous pouvez ainsi garder votre license.
Heureusement en bateau on a largement le temps de réfléchir aux infos. Le cas du bateau de course vautré par son navigateur pro sur un récif est plus que lamentable.

20 déc. 2015
0

Actuellement dans le Pacifique aux Fiji , je mets tj un distance correct entre les infos de la carte sur les reefs indiqués ( La route entre Nuku Alofa aux Tongas pour arriver a Savusavu aux Fiji est parsemés d ilots isolés .....

20 déc. 2015
2

@ blacknav
et le jour ou ton truc électronique tombe en rade ou que tes batteries sont HS tu fais quoi sans cartes papier?

20 déc. 2015
0

Lol , pas grand monde connait la nav au sextant .....

21 déc. 2015
0

maintenant avec le petit logitiel navastro et un ebco on peut apprendre rapidement ,les dames sont plus douées que les hommes pour le balancement du poignet pour faire tangenter l'astre ....
alain :cheri:

20 déc. 2015
0

j'ai un GPS traceur de carte étanche IP65 à la table carte.
j'ai un iPad 1, sous coque étanche, avec toute la carto dedans.

j'ai un iPhone, avec toute la carto dedans.
j'ai un smartphone bas de gamme Android assigné au bateau qui me sert d'alarme de mouillage et qui a aussi sa carto.
j'ai un PC portable avec open cpn, GPS Sirf IV sur USB, et les cartes...

et si ces 5 GPS tombent en rade, je sors les cartes papier, le crayon,la règle CRAS et le compas de relèvement, et en avant la galère.

20 déc. 2015
1

Le probleme principal à résoudre c'est la redondance (comme en aviation).

Un appareil électronique est dépendant de l'électricité. Un gps, un traceur, un radar, un sondeur ne serviront plus à rien en cas de panne de batterie.

Il faut donc pouvoir revenir au papier et aux techniques classiques de l'estime et du positionnement.

Tout dépend également de son type de navigation... En hauturier c'est indispensable de conserver ce sens marin. En côtier c'est sans doute moins important... Quoique !

20 déc. 2015
0

la panne totale est inenvisageable

je n'ai pas de gps fixe, 2 portables sur le 12 volt ou piles

20 déc. 2015
0

Bonsoir,
Je pense que la cartographie electronique est plus importante près des côtes qu'en hauturier :iles ,archipels ,chenaux ,entrées dans les ports.
Dans les traversées ,même avec des bords à tirer,tenir à jour le cahier de bord avec pointage réguliers du loch ,des conditions de vent et de mer,du cap etc...cela peut suffire .
Quand au sens marin ,là je suis d'accord .

20 déc. 2015
0

Quoique, en général il y a quand même plus de cailloux en côtier qu'au grand large. ;)

20 déc. 2015
0

important aussi en cas de report d'un point gps sur une carte papier employer des cartes reçentes wgs 84 les ançiennes cartes ne sont pas compatibles et peuvent occasionner des erreurs fatales en cas d'atterissages compliquès

20 déc. 2015
3

Bonjour à tous,
La carte papier c'est terminé, il faut le savoir. La sécurité c'est le gps et non le sextant.
Quelle sécurité et quel confort de disposer des cartes électroniques détaillées de chaque partie du monde.
De toute manière, lors d'un très grand voyage vous ne pouvez pas embarquer les milliers de cartes papier dont vous aller avoir besoin.
J'avais embarqué une trentaine de routiers, jamais utilisés et largement plus dangereux qu'une carte électronique de détail.
Il faut savoir tourner la page, gps traceur, ais, cartographie électronique sont indispensables.
Comme toute chose, il faut être vigilant, toujours rester critique dans le traitement des informations.
C'est sur, les certaines cartes papier sont belles, les Marquises par exemple, je les gardes pour le folklore.

20 déc. 2015
3

pour moi ça sera vraiment terminé le jour ou elles n’entraîneront plus de naufrages en camouflant des dangers mortels

20 déc. 2015
6

"la carte papier c'est terminé, il faut le savoir"
Comme j'aime ce genre d'affirmation irréfléchie...

"La sécurité c'est le GPS et non le sextant."
Oui, et alors? C'est pas le sujet, on parle cartographie! Cartes papiers et GPS font bon ménage...

21 déc. 2015
0

A bon, ben merde alors, j' ai toujours navigué avec des cartes papier, un compas, un sondeur et un sextant(pas au début) et heureusement que tu me dis que je n' étais pas en sécurité car je n' avais pas remarqué!!!
Cà doit maintenant être trop tard pour demander au Père Noel, il FAUT donc que je cours chez mon schip pour m' équiper et enfin naviguer en sécurité avant la retraite!
Gorlann

20 déc. 2015
0

L'accident avec le Volvo a fait un tel bruit qu'il me semble qu'il était question d'explorer les moyens techniques de pouvoir afficher certains dangers à toutes les échelles. En tout cas dans l'article que j'avais lu à l'époque le fournisseur de cartes électroniques admettait que l'absence d'affichage des dangers à grande échelles posait problème et qu'ils exploraient les possibilités d'améliorer cela. C'était un article en anglais.

20 déc. 2015
0

je suis comme tout le monde suréquipé en matière de gps et de cartographie
mais quand même, le meilleurs instrument, c'est une paire d'yeux et un cerveau, non ?

21 déc. 2015
0

les yeux a 2 h du mat = danger ....le cerveau aussi

21 déc. 2015
2

Carto papier ou électronique n'est pas la question selon moi.

Il y a quelques années il y avait aussi des problèmes d'interprétation et de mise à jour avec le papier.

Aujourd'hui la carto électronique embarque aussi son lot de problèmes.

Il s'agit plus d'un excès de confiance de l'opérateur qui voit une précision illusoire entretenue par l'appareil et la communication des fabricants.

La carto électronique n'est pas plus fiable que son équivalent papier. Il s'agit d'une aide (précieuse) à la navigation mais pas plus.

21 déc. 2015
0

tu es bien obligé de faire confiance .....

21 déc. 2015
5

C'est quand même un peu la question. Quand tu prépares une navigation transocéanique sur papier, s'il y a un cailloux au millieu tu le vois.

Quand tu le fais sur un écran, pour avoir une vue d'ensemble, tu ne zoomes pas trop ou pas du tout, et tu ne le vois pas le cailloux. Maintenant s'il faut zoomer à fond pour avoir tous les détails et faire défiler la route du départ à l'arrivée sur l'écran, c'est très fastidieux. Et c'est là que le papier à encore une carte à jouer. Pour le moment.

21 déc. 2015
0

C'est vrai à 100%.
Cela dit, si on part du principe qu'une précaution utile consiste à suivre sa route au niveau de zoom maximal avant de partir, ça reste un exercice plus que fastidieux à mener à bien.
Si on pouvait disposer d'une fonction du type "simulation" qui permettait de le faire sans intervention de doigts, ce serait tout de même plus confortable.

Py, fainéant à ses heures. :mdr:

21 déc. 2015
0

en fait, le problème fondamental que vous évoquez tient à la difficulté, pour certains navigateurs, à se faire obéir par le doigt qui est sensé zoomer.

je ne suis pas spécialiste, mais je ne pense pas que ce soit du domaine de la technique.

blague à part, si CMAP surcharge ses cartes en faisant apparaître trop de trucs sans qu'on puisse les enlever facilement, il perd direct un client.

21 déc. 2015
2

avec micmarin on se comprend. je trouve inadmissible que ma carto a toute échelle ne me montre pas que je passe sur un platier

21 déc. 2015
1

un journée en haute mer c'est 150 mn pour la majorité d'entre nous, c'est aussi 24 heures, qui me fera croire que personne ne zoome un peu, juste pour voir?
Je connais personne qui laisse sa carto ou sa nav vivre sa vie pendant 24 heures de suite sans s'amuser à jeter un oeil!

21 déc. 2015
1

Un peu de lecture sur les précautions d'emploi me semble utile :

www.shom.fr[...]rendre/

A) La précision :
Une carte marine même électronique se base sur des relevés physiques.

B) s'agissant d'un matériel électronique, une panne est toujours possible. Donc il faut de la redondance entre les systèmes y compris de production d'énergie.

C) le doute est permis voir conseillé. En navigation, je remets en question régulièrement ce que me présente le système de carto, soit par des constatations visuelles soit par comparaison avec un autre système (sondeur, autre gps...)

Qui n'est jamais passé du mauvais côté d'une bouée ou d'un rocher pourtant merveilleusement affiché par ces appareils, me jette la première pierre

21 déc. 2015
0

Bravo Loran pour ce rappel du shom

Un peu de bon sens, utiliseriez vous votre gps sur un portuland du XVI ° siecle ?

A de rares anomalies le gps est precis, ce n'est pas lui qui est en cause

En revanche , beaucoup de lieux sont mal releves car en dehors de la route ces grands navires, les cartes sont donc imprecises

Par ailleurs la fonction zoom n'est qu'une extrapolation esthetique, les logiciels indiquent clairent le depassement d'echelle

Enfin utilisez des cartes raster au lieu de vous faire plaisir a la mode geek avec des vecteurs dont on ne cesse de preciser les anomalies

21 déc. 2015
1

Petite précision également sur les échelles des cartes (pour Pierre) :

Une carte est dite à grande échelle quand la réduction est faible donc quand le dénominateur de la fraction est un petit nombre. Les plans ou cartes au 1/5 000 ou au 1/50 000 sont des cartes à grande échelle. Elle représente un espace de petites dimensions. Les détails reportés sur la carte sont nombreux et de grande taille.

Une carte est dite à petite échelle quand la réduction est importante donc quand le dénominateur de la fraction est un grand nombre. Les cartes ou planisphères au 1/500 000 ou au 1/10 000 000 sont des cartes à petite échelle. La surface représentée est très grande et les détails sont limités et de petite taille.

Ces notions sont également valables pour les cartes électroniques. Vouloir afficher une carte à petite échelle et demander que l'affichage présente les dangers présents sur les cartes à grande échelle me semble incohérent (d'ailleurs, dans certaines zones, le nombre de dangers présents sur une carte à grande échelle est tel, que cela reviendrait sans doute à saturer la carte...)

21 déc. 2015
3

ben moi j'ai failli m'échouer avec mes cartes papier... j'avais perdu mes lunettes !
du coup j'ai vite repris mon Ipad :jelaferme:

21 déc. 2015
0

On sort du domaine maritime un peu…mais pour vous donner une idée de la fiabilité des systemes électroniques…
Un jour de grand beau, traine de Nord Ouest…je décolle en planeur, dans l'intention de boucler mon 500 bornes (une épreuve dans la qualif ) les conditions sont optimales … au bout d'une heure de nav, plus de GPS, le calculateur de vol est aussi en rideau, la batterie de bord donne des signes de faiblesse etc donc plus de radio….
J'ai du faire demi tour par prudence, ne sachant plus ou j'etais.
A force de faire confiance a ces systemes, on oublie de regarder dehors…ou tout au moins en bas!
Retour au terrain, et heureusement j'avais toujours ma radio portable…
Une fois au sol, mon ancien instructeur m'a dit:
Quand tu pars sur la campagne, il te faut connaitre le nom de tous les "cailloux" ….
A mediter!
ps: je suis le premier a utiliser les systemes électroniques, leur faire aveuglement confiance…. :non:

21 déc. 2015
0

@ julirosien

Il y a une sacree difference en avion et sur un bateau et on ne parle pas des memes conditions

Tout d'abord la vitesse, l'impossibilite de s'arreter ou de ralentir, d'aller chercher un gps de secours etc....

Sauf conditions de mer difficiles, tu as du temps en mer pour reflechir, en avion tu as les mains moites et la sueur dans le dos qd tu es perdu et que la meteo se degrade

Aller aux vaches n'est pas du tout pareil que trouver une calenque pour la nuit

21 déc. 2015
0

@odysseus...
On est bien d'accord mais s'approcher d'une côté inconnue sans repères.. ?
N'est ce pas aussi dangereux ?

21 déc. 2015
1

à contrario ,...

cet été l'on remonte le Chenal du Four , avec la marée mais vent contre vent au pres ,la mer est assez agitée ...ça va vite ...

ma carto m'indique devant le bateau sur l'ecran ma route dans les 10nm ... la fleche laisse une bouée à bd ,mais j'estime que cela va etre bien difficile de passé à bd vu le cap .... je ne tiens pas compte de la carto et barre pour passé à TD ..

et bien j'ai bien failli rentré dans la bouée

la carto avait raison, moi tord .j'avais mal estimé la derive dû au courant tres ford .

21 déc. 2015
0

la panne totale existe, je l'ai vécue il y a trois ans en face Marennes en direction d'Oléron, plus aucun GPS ne fonctionnait, c'est un coin difficile, à mi_marée les vagues déferlent sur les bancs de sable ou bien elles montent doucement pour découvrir le haut fond au dernier moment, le courant entraine hors chenal le plus souvent et les cartes papier sont obsolètes en l'espace de quelques mois parfois. Le balisage est n'importe quoi avec changement de sens on ne sait où exactement mais pas grave on voit rarement les balises.
Ben on s'en est tiré, avec le sondeur un peu, avec l'observation du capitaine un peu aussi, avec l'habitude de l'endroit mais surtout avec pas mal de chance.
Ce coin est étrange, pas la première fois que le GPS y est défaillant, il doit y avoir des mauvaises ondes, radars de la Gironde ou autres.
Ca n'est pas très drôle de naviguer comme à la préhistoire, il faut un sens poussé de l'observation et évidemment... de la chance

21 déc. 2015
0

cela n'est arrivé cet été .... au depart j'allume tout c'est OK deux minute apres plus rien .... bon pas grave de toute façon l'electronique n'est pour moi qu'une aide .. je nav donc avec les cartes papier seul ...

et finalement apres deux jours de recherche par deduction je trouve un fils coupé derriere le tableau ...

entreparentesse le fait d'avoir deux circuits independant à bord (un pour l'electronique ,l'autre pour le "confort") a fait que j'avais de l'eclairage et pompe ..

21 déc. 2015
1

bonjour à tous;debut avril 2009 17 h entrèe à sein par la passe de l'ezaudi(orthographe à verifier) alignement peu visible temps bouchè s'emplifiant(brouillard de convection avec la marèe) à bord 2 lecteurs grd ecran et un garmin portable dans le cockpit! brutalement sur les ecrans bloquès=ac7 no acquising !! heureusement radar carte papier et sondeur. jamais eu d'explication,un pecheur pro dans la meme situation ce jour la! degradation,operation militaire???????

juin 2010 au large de l'ile d'yeu, violent orage la nuit=gps continuellement en alarme et fenetre d'information de position degradèe???
bien sure c'est tres rare, ce sont les deux seuls incidents sur des dizaines de milliers de miles parcourus, mais une fois suffit!
combien font mettre à jour leurs cartes electroniques et prennent les avurnavs?????
j'ai toujours pensè que si on fait les memes routes que les pros le controle doit etre permanent comme dans une majoritè de passerelle, au risque d'etre un jour dans les faits divers

21 déc. 2015
0

On peut lire à ce sujet le Hors-séries Thématiques V&V
COMPRENDRE ET UTILISER LA CARTOGRAPHIE ELECTRONIQUE.
dont un chapitre sur les pièges de l'électronique.
Ce que j'en retiens:
-pour un positionnement précis, un routage prédictif, incluant tous les paramètres de polaire, courant, météo, vent,alarmes etc...L'électronique, y'a pas mieux!
-Avoir les cartes papiers, veiller, et confirmer en visuel demeurent indispensable.
Les accidents que vous citez, et d'autres sont analysés.

Sur routes, les accidents arrivent avec des camions empruntant des itinéraires GPS hors gabarit. Issu de l'industrie, j'ai pu constaté aussi que les salles de contrôle éloignent les opérateurs du terrain , reprendre en manuel les processus de chimie demande alors une véritable formation et un retour sur le terrain.
Au delà de ces considérations purement techniques, c'est aussi la relation de l'homme à son milieu qui est en question.

21 déc. 2015
0

depuis le temps que je l'écris et que l'on me traite de cromagnon
je préfère de grosmignon ,mais bien qu'électronicien de formation
je m'en méfie donc :compas carte papier et un coup d'oeil sur le gps de temps en temps .
au large papier millimètré si je n'ai pas de routier ,je reconnais que pour l'atterrissage la carto c'est pratique ,mais les IN aussi
alain

21 déc. 2015
2

4 années de navigation nordique dont pas mal dans les fjords de Norvège, ceux de l'ouest suédois et les hauts fonds du Danemark. Tout intégralement en carte électronique. Nous avions les cartes papier mais ne les avons jamais utilisé. J'ai effectué de multiples transmed, transmanche et 4 transats au sextant, gonio, compas de relèvement et papier donc ce n'est pas par flemme d'apprendre.
Les cartes électroniques sont vraiment excellente, il faut juste être raisonnable et dans les endroits douteux passer du temps à conforter sa navigation en n'hésitant pas à faire un relèvement compas et sortir son papier si on n'est pas certain de ce qu'on lit sur l'écran.
Maintenant, quand je lis des aberrations telles que:
"Confier sa vie celle des autres et le bateau à un support électronique me parait dangereux..."
j'éclate de rire.
Vous n'avez donc jamais pris un avion de votre vie?

21 déc. 2015
0

Les pilotes ne sont pas seuls dans l'avion face à un GPS !
Il y a des aides à la navigation externes, des balises, et des radars et tours de contrôle !

22 déc. 2015
0

les optimistes ont inventé l'avion et les pessimistes le parachute
on peut ramener ça au bato avec la survie et tout le reste
alain

21 déc. 2015
0

La réalité n'est pas aussi idylique. Notre ancien champion du monde de voltige, pilote militaire sur Mirage, très habitué du coin qu'il survolait, s'est tué avec femme, également pilote, et ses enfants, suivi par le contrôle à bord d'un avion de tourisme non équipé pour le VFRN ou l'IFR, continuant de façon très imprudente de voler a la nuit tombée et avec une météo très dégradée et sans GPS. Il n'a jamais dit au contrôle, sa situation technique exacte, ni demandé une validation de sa position. Il a pris pour des raisons inconnues un cap différent de celui conseillé par le contrôle pour dégager la route d'un gros porteur à 5mn. Il pensait sans doute être plus avancé et préparait peut-ètre son approche, et le contrôleur, n'avait pas de raison règlementaire de fournir une info qu'on ne lui demandait pas ni de demander les raisons du changement de cap. Le dossier a été clos.
Le contrôle radar suisse, situé à 100km du lieu du drame à donné l'ordre à un pilote russe de changer d'altitude pour éviter un autre gros porteur, dans le sens inverse de ce qu'indiquait le TICAS de l'avion , avertisseur d'un risque collision. Le pilote a malheureusement obéi au radariste et les deux avions ont été détruits avec tous leurs passagers.

Devise des duc de Ferrare:
"Malheur à l'homme qui fait confiance à l'homme!"
On France on cultivait le doute Cartésien.

21 déc. 2015
0

Si! J'ai passé plusieurs centaines d'Heures à bord d'un planeur...pour mon plus grand plaisir.
L'avion c'est bien mais quand l'électronique tombe en panne ou donne des indications erronées... Ça fait de suite 300 morts d'un coup!
Si quelqu'un veut des exemples, voir les rapports du BEA....
Exemple le Rio-Paris...mauvaise indication des vitesses, prise bouchée par la glace etc...résultat mise en piqué jusqu'à la mer...
Les avions de ligne se pilotent avec un joystick....plus aucune sensation ....
Les aides électroniques donnent une fausse impression de sécurité, et endorment la méfiance ...
Bientôt sur les routes, les voitures qui roulent seules...un train sur pneus...
Vive ce progrès !
PS....ce n'est que mon opinion et je la respecte !
Je respecte aussi celle des autres...
Cordialement

23 déc. 2015
0

@ecumeur...
Tu as bien résumé le rapport du béa!
Moi, je me suis contenté du raccourci !
Tout ça pour dire que les commandes assistées masquent la réalité on n'as plus de sensation .
Dans les anciens avions, on avait des commandes directes et on regardait dehors...maintenant, on pilote en regardant un écran... D'où certains problèmes...
Maintenant, piloter un A-380 et ses 560t maxi en direct....je ne fais plus de muscu depuis longtemps...
Cordialement

21 déc. 2015
0

Rio Paris. Ta phrase n'est pas tout à fait exacte. OK pour "mauvaise indication des vitesses, prise bouchée par la glace". En fait, ce sont les fameuses sondes Pitot (2 sur 3) qui ont givré.
Ensuite : "Mise en piqué jusqu'à la mer". Pas OK. Voir rapports du BEA. E n cas de perte d'informations de cette sorte, les procédures indiquent de maintenir les conditions de vol, d'autant plus que le phénomène ne dure jamais longtemps. L'équipage a au contraire cabré (16° si ma mémoire est bonne) en mettant les gaz et l'appareil est monté ainsi jusqu'au décrochage et la chute à la mer, sans avoir compris ce qui se passait, avec quelques tentatives non coordonnées pour mettre "à piquer" et tenter de retrouver de la portance. J'espère que j'ai correctement résumé ce que j'ai lu.

Le problème avec l'électronique pour nos bateaux, c'est que les vendeurs (voir au Nautic notamment) ne semblent avoir aucun doute sur la fiabilité à 300% de leurs systèmes respectifs. A ce point, les acheteurs novices ne prennent pas la peine d'apprendre et comprendre, obsédés qu'ils sont par leur nouveau joujou.
Or, en navigation, le doute permanent est la clé de la sécurité. Cela veut dire que, quel que soit l'outil de navigation utilisé (papier, carto electronique, doigt mouillé ou autre), on doit constamment douter, recouper, comparer, analyser avec ses neurones.

21 déc. 2015
0

Entre cotes

Au dire de se repeter, c'est rarement le gps qui est en question mais la qualite des cartes

Or vous citez des zones qui comme la FRANCE ou l'UK sont particulierement bien relevees

L'Espagne et l'Italie sont correctes mais moins precises pour du rase cailloux

Cdt

21 déc. 2015
0

Les côtes du Svalbard ne sont que très moyennement relevées et les cartes papier ont du retard dû au réchauffement et au recul des glaciers.
Les cartes électroniques sont excellentes, c'est l'utilisation qu'on en fait qui porte à caution. Le Zoom au delà de la précision maximale de la carte par exemple.

21 déc. 2015
0

J'aurais maintenant du mal à me passer de cartes électroniques. Mais il y a carte et cartes. Je n'ai une certaine confiance que dans celles du Shom qui sont sur Maxsea. Je serais beaucoup plus circonspect avec Navionics.
N'oublions pas non plus que les cartes papier ne sont pas la certitude de ne pas toucher.
Une des rares fois où j'ai talonné , c'est parce que du fait du soleil, le lecteur éléctronique extérieur était difficile à lire et que la carte de détails ne laissait pas apparaître un petit rocher dans la pliure d'une vieille carte de détail.
C'était en approche de Maitresse ile à Minquiers.

21 déc. 2015
0

Entièrement d'accord avec Viking. Nous avons nous aussi laissé quelques kilos de plomb avec la quille du Bob IV aux Minquiers.
A l'époque, que de la carte papier et du courant traversier un peu plus fort que prévu. Une route GPS associée au pilote nous aurait très probablement évité cet inconvénient.

21 déc. 2015
1

Ah, les plis usés!
J'ai rencontré le même incident : bateau d'association, cartes pliées et dépliées de nombreuses fois et donc plis usés.
La Pierre au Vraic que tu connais certainement était dans un pli et j'ai donné au barreur le cap en sortant du Singe pour descendre vers St Peter. Nous avons heurté la Pierre au Vraic (selon le patron du canot RNLI d'Aurigny, je n'étais pas le premier!) à plus de 10N fond.
La quille du Mélody n'a pas bronché à la différence du safran dont il ne restait plus qu'un tiers environ.

21 déc. 2015
0

Personnellement je ne mets pas en concurrence les cartes papier et électroniques elles sont complémentaires.
Je travaille mes routes sur des cartes papier au 150 000 et je consulte les détails avec OPEN qui permet de bien définir des WP .
JJ

21 déc. 201521 déc. 2015
1

Entre cotes

Vous ne pouvez pas avoir de cartes electroniques meilleures que les cartes papiers puisque toutes les cartes sont issues des memes sources, les sites officiels de differents états

Si les cartes numeriques 'privees' etaient meilleures cela voudrait dire que l'editeur a une flotte privee de navires hydrographiques et retraite ses cartes d'apres les vues satellites confirmees par des releves terrestres

Au Shom la matrice unique de toutes les cartes est d'ailleurs numerique

21 déc. 2015
0

Où avez vous lu que les cartes électroniques sont meilleures que les cartes papiers? Je n'ai jamais dit cela. Je dis simplement que les carte électroniques bien gérées avec la technologie actuelle peuvent être dans certains cas plus efficaces que les cartes papiers.
L'exemple du Svalbard est justement là pour dire que quelques soient les cartes (papiers ou électroniques), elles peuvent ne pas être à jour et seul une attention totale évitera le pépin (et encore..). Désolé, Je me suis mal exprimé, je ne disais pas que la carte électronique était plus à jour que la carte papier.
L'exemple des cartes électroniques couplées au GPS et au pilote automatique dans certains passages étroits et délicats avec courant traversier seront plus efficaces car plus rapide en réactivité que la passage classique relevé compas, traçage sur la carte et action sur la barre.

21 déc. 2015
0

Hormis la panne du lecteur, mais il peut y avoir redondencance des lecteurs, le support papier n'offre pas d'avantage particulier que ne peut satisfaire un materiel ad hoc

Il ne faut pas confondre le support et la qualite des cartes

Dans 20 ans ou peut etre moins selon la bonne volonte de l'administration les enc pourraient etre infiniement superieures a toutes les autres cartes

21 déc. 2015
0

Oups !

20 noeuds pendant des semaines tu n'a pas besoin de cartes mais d'un globe terrestre !

Ou alors d'une carte grand routier par oceans

Attention l'artique n'est pas tres precis, mais les ours polaires t'indiqueront le chemin

21 déc. 2015
0

Ni ange ni démon...seulement un outil, et comme la plupart du temps c'est l'ouvrier qui fait la différence!
La redondance des moyens de navigation et le doute systématique sont deux précautions essentielles.
Pour revenir aux deux récits publiés dans Latitude 38 et à l'origine de ce fil, et qui concernent les naufrages de Capritaur en mer Tyrrhénienne au large de la Sardaigne et de Astrid au large du Mexique, il me semble que seul le naufrage d'Astrid met en cause l'utilisation d'une cartographie électronique. Le skipper solitaire, Wayne Merritt explique d'ailleurs très clairement les deux erreurs qu'il estime avoir commises:
1° garder un zoom trop fort lui empêchant d'avoir une vue globale de sa position
2° fixer un waypoint à 500 miles de sa position de départ ce qui empêchait le traceur de montrer une erreur de route significative.
A cela il faut ajouter vent en rafale à 35 nds, pluie, faible visibilité, et seul à bord...
A ce titre les conclusions de "l'enquête" sur le naufrage de Team Vestas sont à méditer.
En ce qui me concerne en tdm depuis 7 ans:
1° en manuel: sextant, tables, éphémérides, montre (électronique il est vrai!!) et grand routier et cartes d' atterrage pour certaines destination
2° électronique:
Simrad CS34/44 avec cartographie CMap
PCfixe avec MAxsea avec dongle, Scannav, Ozi explorer et Open Cpn
Sauvegarde du PC sur DD+backup sur portable
3iPad avec iSailor et iNavx
En traversée je garde le grand routier ouvert sur la table du carré et je reporte la position une fois par jour.
Sur le livre de bord les éléments essentiels de navigation: position, route, vitesse bateau, loch, vent (direction, vitesse) voilure, état de la mer sont reportes à chaque changement de quart, et chaque modification significative (cap, voilure...) est aussi reportée. A deux nous assurons la veille par quart de trois heures avec radar et AIS.
Pour moi la navigation est un tout qui comprend aussi bien le matériel embarqué que la gestion de l'équipage, et par dessus tout peut-être l'observation de l'environnement ,et ne s'arrête pas à la simple lecture d'un écran aussi fiable et perfectionné soit-il!

21 déc. 2015
0

@Odysseus:
Qu'est ce que les "enc" ?

21 déc. 2015
0

electronical navigation chart

21 déc. 2015
0

Cela depend

A Marseille
se dit sous la forme PSG ENC...!

Dans la marine ce sont des cartes numériques officielles malheureusement règlementairement non ECDIS

Mise a jour plusieurs fois par mois

Ne dispense pas en principe de cartes règlementaires

Un travail des associations de plaisanciers serait la bienvenue sur ce point

21 déc. 2015
0

une chose est certaine, Lapérouse et quelques autres n'avaient pas de carto électronique, voir pas de carte.... ils ont coulé. puis avec les cartes papiers, combien de naufrage ?
le danger est double avec l'électronique : d'une part, celui qui connait peu et est tenté d'y aller sans l'apprentissage nécessaire, et d'autre part l'expérimenté qui laisse tomber les précautions qu'il aurait prise en d'autre temps. et alors que l'on a jamais eu autant de moyen de croiser les info.
mais des navigateurs solitaires qui s'endorment trop prés d'une côte et se retrouve au plein.... déjà Pidgeon en afrique du sud durant son tdm, la liste serait longue....et sans faute de cartographie électronique. Moi je ne comprends pas qu'avec les moyens de l'époque il n' y ait pas eu plus d'accident !

21 déc. 2015
0

tout le monde est bien ok pour dire que les cartes electroniques sont un progres et un confort extraordinaires en navigation surtout si la carte peut etre juxtaposèe ou mis en parallele sur l'ecran radar, comme certaines marques commencent à le proposer

la carte papier à jour(wgs85) de corrections sera une confirmation et une securitè supplementaire
les cartes electroniques devraient aussi etre mise à jour regulierement, il suiffit pour les c map de les passer dans la machine du revendeur, ce n'est pas tres onereux!
maintenant tout ça c'est en theorie! le sens marin, l'habitude, la connaissançe du bateau et de ses reactions,la vue ,la bonne interpretation des feux ou d'un alignement feront la differençe!
imaginez etre obligè d'atterir de nuit par tres mauvais temps avec les deferlantes et le vent dans le cul, à zumaia ou à fecamp ou norderney par exemple,vous risquez à la barre d'etre plus tetanisè par l'alignement d'entrèe que par des considerations sur l'opportunitè ou non des cartes papiers, en plus si vous etes en solo pas le temps d'aller bidouiller à la table à cartes!! adrenaline......... bon noel à tous

21 déc. 2015
0

J'utilise les 2 en permanence depuis 2 ans.
La carto permet de faire un zoom, par exemple au moment
de mouiller et si votre sondeur a du mal à se réveiller comme le mien
cela permet d'avoir une autre source d'information.
La visualisation du bateau qui se déplace sur la carte est bien agréable aussi.

21 déc. 2015
0

Faire un tour du monde avec carte papier ? Oui, mais sans le boat car tu n'as plus d'argent?
Pour dire que rien n'est simple.

21 déc. 2015
0

électronique pour moi, c'est plus simple. . de toute façon tous ce prepare avant de partir, il m'arrive de ne pas sortir de carte et de naviguer a vu (préparé avant ).
que ce sois papier ou électronique, l'homme rejet la faute toujours a l'autre, alors quand l’électronique et la. c'est toujours la faute de l’électronique.
Moi qui travail dans l'info, Je vois souvent plus de problème du a l'utilisateur qu'a l'informatique elle même.
Tu parle d'accident pour la volvo, Tarbarly c'est échoué combien de fois déjà ?

21 déc. 2015
0

on blâmait les GPS pour les automobilistes qui prenaient les autoroutes à contre-sens.... puis les régulateurs de vitesse pour ceux qui roulaient trop vite.... et maintenant la cartographie électronique!!!

21 déc. 2015
0

Pour la méditerranée , j'avais des cartes routières. là aussi j'étais parfois déçu :-)

21 déc. 2015
0

tafdac avec Cordier au départ, simple question de bon sens

21 déc. 2015
3

Cartes papier ou numériques c'est pareil. Les deux peuvent être à jour, les deux peuvent être inexactes et dater.
Le numérique peut avoir une panne. Le papier peut s'envoler, se déchirer, se tacher, etc...
La bonne solution est d'avoir deux cartes. Numérique et papier ? Le papier est bien cher (si l'on veut le garder à jour). Aujourd'hui, une centrale de nav, une tablette, un spartphone peuvent avoir chacun une carte numérique... différente.
Sur mon canot, j'ai 1 GPS central de nav, un GPS de secours, une tablette uqi comme toutes les tablettes a son GPS, deux téléphones GSM qui ont un GPS même en dehors de la zone de couverture. Chacun de ces appareils a une cartographie (ça coute 3 francs 6 sous sous Android).
Ls cartes papier, je les ais en côtier, pour montrer aux invités...
Ah oui, j'oublie : j'ai un sextant qui m(occupe durant les longues traversées. Je suis content quand je calcule la position à 2 miles nautiques près. C'est de l'amusement. Tant que les satellites GPS ne sont pas détruits par des fusées kamikazes, le sextant reste un gadget, un peu comme les cartes papiers !
La clé : la redondance, la redondance...

22 déc. 2015
0

une etoile, c'est totalement mon avis

22 déc. 2015
0

En visi nulle de nulle le GPS ne suffit pas. Il faut surtout un radar. Vous pouvez heurter un obstacle imprévu. J'ai fait deux fois, par nuit noire et mer très calme, pour tester, un mouillage sauvage en style IFR avec donc GPS+radar+sondeur, dans des coins que je connaissais parfaitement. Pour le premier il y avait des rochers à éviter. Pour le second il y avait un bateau déjà mouillé qui était passé sous la zône aveugle du radar (en allumant un phare j'avais l'étrave presque dessus). Dans les deux cas je trouvais cela très limite. Tout cela n'est pas très raisonnable. En IFR avion on sait au moins que le ciel est libre devant.

22 déc. 2015
2

Bonsoir. Bien que tardivement mais lisant toutes les interventions depuis le début, j'ai été bien content cette année d'avoir des cartes électroniques car sans elles, je ne serais jamais entré dans Porth Cressa aux Scilly et encore en suivant ma trace de l'an passé. Visi nulle de chez nulle. Avant, je faisais comme préconisé il me semble dans le cours des Glénan , j'attendais le jour ou j'arrivais de jour.

Ceci ne m'empêche pas d'avoir sous la main les toutes dernières cartes papier.

23 déc. 2015
0

On le sait parce que le controle aerien le garantit: le vol aux instrument (IMC) permet le controle de l'avion mais ses instruments ne garantissent pas qu'il n'y a aucun aeronef au niveau de vol et sur la trajectoire! :pouce:

22 déc. 201522 déc. 2015
3

Oui, moi aussi, une étoile pour Jacques !
Pardon, je débarque et n'ai pas tout lu... Mais dans le texte initial, il y a, me semble t-il un détail qui a son importance. Il est dit : "avec 30 noeuds de vent la nuit, il ne se rend pas compte qu'il dérive trop prés de la cote" !!!! C'est peut être un peu la raison principale de son naufrage, non ? et pas la cartogaphie électronique...
Avec un GPS cartographié, il ne pouvait pas ne pas se rendre compte qu'il dérivait... Moi, j'en ai trois à bord, avec chacun sa carte (Méditerranée entière), dont un sur batterie, au cas où il n'y aurait plus de 12 v à bord... Les GPS sont étanches, et je les ai dans le cockpit, c'est là (où je me trouve) qu'ils sont utiles en toutes circonstances : la nuit, sous la pluie, par vent fort... Parce que, avec 30 noeuds de vent, la nuit, avec les cartes en papiers, en bas, à la table à carte, le sextant dans sa boite, sans savoir exactement où on je suis... euh... c'est plutôt inconfortable. Perso, ce que je trouve "confortable", c'est de savoir exactement où je suis, et où je vais ! Le reste...
J'ai aussi les cartes papier, mais c'est au mouillage ou au port que je les consulte surtout. En nav, c'est la cartographie électronique de préférence.
Le danger des détails non visibles à cause d'un zoomage insuffisant mérite d'être connu, en effet... Près des côtes, il doit être max. Il faut juste le savoir...
Après, je respecte les intégristes de la nostalgie... Mais bon...

22 déc. 2015
0

je vais retrouver le récit et donner les lieux exacts. il vérifiait son écran qui ne montrait aucun danger avant qu'il se crashe, comme le volvo

c'est pour moi un défaut inacceptable de la carto actuelle

22 déc. 201522 déc. 2015
2

Tout le monde ne lit pas l'anglais alors :

Astrid - Hunter 37
Wayne Merritt
Lost bátnum mínum á Isla Magdalena

The $ 64,000 Spurningin er hvernig ég missti bátinn minn, sem ég ætlaði sér að sigla til Ástralíu, á einn af Tres Marias Islands norðurhluta Banderas flóa.

Ég gerði tvö stór mistök sem nótt í byrjun október sem leiddi til þess að tap á bátnum mínum. Sú fyrsta var að fara chartplotter minn aðdregna í svo nálægt að ég var ekki búin að "stór mynd" hugmynd um hvar ég var. Annað var að setja waypoint minn fyrir 500 kílómetra í burtu, sem þýddi þó að ég var að sjálfsögðu, það var ekki nóg á svið til að mæta sem kross lag villa.

Þegar ég fékk nokkra kílómetra utan við hættunni af Punta Mita og Tres Marietas Islands, slaka ég, vangaveltur ég var nú í opnu vatni. Veðrið var ekki horrendous, en þökk sé leifar af suðrænum stormur Marty, vindurinn var þó gusting að 35 hnúta á höfn ársfjórðungi minn. Sem skapaði verulega Úthafsalda, kom rigning, og skera sýnileika til nálægt núlli.

Ég hafði þegar eytt nokkrum klukkustundum á þilfari að reyna að fá nokkur atriði á hreint, fyrir að hafa verið bundin í lægi í nokkra mánuði, Astrid var ekki í besta formi hennar að vera á sjó. Þannig að ég var frekar þreytt að fyrsta kvöldið á sjó. Með rigningu og vitleysa skyggni, það var ekki mikið lið sitja í stjórnklefa, svo ég hætti á Salon, og fastur höfuð mitt úr skála sérhver nú og þá að leita að ljósin skipum.

Eins og langt eins og ég vissi, að ég var um 20 kílómetra SSV af fjórum eyjum í Tres Marias eyjaklasi, og stefnir norðvestur til Cabo San Lucas. Það sem ég vissi ekki er að veðrið hafi stöðugt verið að þrýsta mér til norðausturs. Ein af ástæðunum ég vissi ekki hvar ég var er munurinn fyrirhugaðrar námskeiði mínu og alvöru námskeið minn var ekki mikill nóg til að koma upp sem kross lag villa. Hafðu í huga að ég hafði ekki tengt chartplotter mína til Autopilot mínum. Aðgerð svo þarf sérstaka snúru, og panta það var enn á mínum að gera 'listanum.

Einhvern tíma eftir miðnætti að ég byrjaði að blundur burt. Þá var ég viss um að ég var ekki lengur í hættu á að rekast neitt. En á 3:30 am, sem chartplotter viðvörun fór burt, bendir ég var í grunnu vatni. "Hvað í fjandanum ?!" Ég hugsaði með mér þegar ég vaknaði. "Ég verð að vera 80 kílómetra undan." En ég var ekki.

Efst í vinstra horninu á línurits skjánum var grænt, sem þýðir að ég var í grunnu vatni. Ég aðdregna myndina út og ljóst að ég var nálægt Isla Maria Magdalena. Swearing mikið, ég hljóp til cockpit. Ég gat ekki séð neitt frá hjálm, en ég breytti um stefnu til að flytja í burtu frá ströndinni.

Vangaveltur ég var á suðaustur horni Magdalena, og var nú á leiðinni upp eftir sund milli tveggja Tres Marias, ákvað ég að fara í gegnum sund, sem er um fjögur kílómetra yfir. Það myndi einnig fá mér skjól á eyjunni. Því miður, ég er enn hafði ekki áttað sig hversu langt ég var að steina - hluta vegna þess að ég hafði nú aðdregna á chartplotter svo langt út að þeir voru ekki sýnd á því stigi smáatriðum. Né gerði ég grein sem ég var enn verið ýtt í átt að klettunum á hafinu.

Áður en ég mynstra?ur út áhrif að miðju rás, ég lenti á rokk. Þá annað. Og annan og annan. Þegar ég fékk aftur á hjól, Astrid var í niðurbrot og kjölur hennar var að draga yfir botn. Það var allt. Það hafði ekki verið mestur minn augnablik af sjómennsku.

Ég endaði á því að vera strandaði á eyjunni í 30 klukkustundir, sem ég fékk ekkert svar við Mayday símtöl mínum eða setja af EPIRB mína. Ég var að lokum bjargað af Panga sjómanna sem sást blossi ég skoti. Ég var ekki illa meiða.

Astrid var ekki hægt að bjarga vegna ástands hennar, að ástandið er hún í - Marias Islands eru hegningarlögum nýlenda - og vegna þess að ég hafði ekki fjármagn til að freista þess að björgunar.

Ég hafði samband lokum ýmsar foringjunum höfn til að útskýra hvað gerðist, og á meðan í Mexíkóborg fá nýtt vegabréf, hafði samband við viðeigandi embættismenn um flakinu. Mig langaði til að gera hlutina rétt frekar en flýja land.

Tap á bátnum mínum var allt mér að kenna. Stærsta mistök mín var reyndar að hunsa eitt af stærstu reglunum mínum - aldrei sigla til að mæta frest. En ég hafði, því að ég hafði sett fram áætlun til að komast aftur til Kaliforníu og yfir til Hawaii. Ég ætti að hafa dvalið í La Cruz þar til vitleysa veður til suðurs hafði blásið í burtu, og nota tímann til að gera nokkrar stuttar Shakedown segl. Hyggja mín er ótrúlega skýr!

Ne me remerciez pas : c'est bien normal.
:litjournal:

0

Désolé : c'est de l'islandais. :mdr:

22 déc. 2015
1

j'ai un peu amélioré la traduction de google, pas le temps de faire mieux mais ça me semble compréhensible

spécial pour nemo ...

Astrid - Hunter 37
Wayne Merritt
Lost My Boat sur ??Isla Magdalena
La question $ 64,000 est comment je perdu mon bateau, que je me proposais de naviguer en Australie , sur l'une des îles au nord Tres Marias la baie de Banderas .
Je fis deux grosses erreurs au début Octobre qui a conduit à la perte de mon bateau . La première a été de regler mon traceur zoom à si petite echelle que je n'avais pas une idée «big picture» de l'endroit où je me trouvais. La deuxième était mon waypoint pour 500 miles de distance, ce qui signifiait que , même si je partais bien, la plage d'erreur était trop grande .
Une fois que je suis arrivé à plusieurs miles au-delà des dangers de Punta Mita et les îles Tres Marietas , je me suis détendu , en pensant que je suis maintenant dans l'eau ouverte . Le temps n'était pas horrible , mais grâce aux restes de la tempête tropicale Marty , le vent était néanmoins avec des rafales à 35 noeuds sur mon bâbord . Cela a créé une houle importante , apporté la pluie, et la visibilité à près de zéro .
J'avais déjà passé quelques heures sur le pont à essayer de mettre certaines choses en ordre, pour avoir été au ponton pendant quelques mois , Astrid était pas dans sa meilleure forme pour être en mer. Donc je suis assez fatigué ce premier soir en mer. Avec la pluie et la visibilité faible, il n'y avait pas beaucoup de raison de rester assis dans le cockpit , donc je me retire en bas, et passe ma tête hors de la cabine regulierement pour la veille.
Pour autant que je le savais, je suis à environ 20 miles SSW des quatre îles de l'archipel Tres Marias , et le cap au nord-ouest en direction de Cabo San Lucas . Ce que je ne savais pas que le temps me poussait vers le nord Gardez à l'esprit que je ne l'avais pas connecté mon traceur à mon pilote automatique. Cela exige un câble spécial , et il était encore sur ma liste «à faire» .
Quelque temps après minuit, je commençais à somnoler. D'ici là, je fus convaincu que je ne suis plus en danger de heurter quelque chose. Mais à 03h30, l'alarme de traceur est parti, indiquant que je suis dans l'eau peu profonde. "Que se passe-t-il?!" Je me suis dit que je me suis réveillé. «Je dois être 80 miles des côtes." Mais je ne suis pas.
Le coin supérieur gauche de l'écran du traceur était vert, ce qui signifie que je suis dans l'eau peu profonde. Je zoomé sur l'image et rendu compte que je suis tout près de Isla Maria Magdalena. Assermentation beaucoup, je courais pour le cockpit. Je ne pouvais pas voir quoi que ce soit à partir de la barre, mais je changé de cap pour se déplacer loin de la côte.
Comprendre je étais sur le coin sud-est de Magdalena, et se dirige maintenant le long du canal entre deux des Tres Marias, je décidai de passer à travers le canal, qui est environ quatre miles à travers. Il gagnerait aussi me l'abri de l'île. Malheureusement, je ne l'avais pas encore réalisé à quel point je devais les rochers - en partie parce que je venais de zoom le traceur si loin qu'ils ont été présentés à ce pas le niveau de détail. Je ne rends compte que je ne suis encore poussé vers les rochers par les mers.
Avant de comprendre un palier au milieu du canal, je frappe un rocher. Puis un autre. Et autre et un autre. Au moment où je suis rentré à la roue, Astrid était dans les rouleaux et sa quille a été traîné à travers le fond. Il était partout. ce n'est pas mon plus grand moment de marin.
Je fini par être échoués sur l'île pendant 30 heures, comme je l'ai obtenu aucune réponse à mes appels Mayday ou de partir ma RLS. Je suis enfin secourus par des pêcheurs qui ont repéré panga la torche, je passe. Je ne suis pas grièvement blessé.
Astrid n'a pas pu être récupéré en raison de son état, la situation est en elle - les îles Marias sont une colonie pénitentiaire - et parce que je ne dispose pas des fonds pour tenter un sauvetage.
Je finalement contacté différents capitaines de port d'expliquer ce qui est arrivé, et tandis que dans la ville de Mexico obtenir un nouveau passeport, contacté les fonctionnaires compétents à propos de l'épave. Je voulais faire la bonne chose plutôt que de fuir le pays.
La perte de mon bateau était de ma faute. Ma plus grande erreur a été fait en ignorant l'un de mes plus grandes règles - ne jamais naviguer de respecter un délai. Mais je devais, parce que je l'avais fixé un calendrier pour revenir à la Californie et à travers à Hawaï. Je serais resté à La Cruz jusqu'à ce que le temps de merde vers le sud avait emporté, et a utilisé le temps de faire quelques voiles shakedown courts. Mon recul est étonnamment clair!

22 déc. 2015
0

Astrid — Hunter 37
Wayne Merritt
Lost My Boat on Isla Magdalena

The $64,000 question is how I lost my boat, which I was intending to sail to Australia, on one of the Tres Marias Islands north of Banderas Bay.

I made two big mistakes that night in early October that led to the loss of my boat. The first was leaving my chartplotter zoomed in so close that I didn't have a 'big picture' idea of where I was. The second was setting my waypoint for 500 miles away, which meant even though I was off course, it wasn't enough at the range to show up as a cross track error.

Once I got several miles beyond the dangers of Punta Mita and the Tres Marietas Islands, I relaxed, figuring I was now in open water. The weather wasn't horrendous, but thanks to the remnants of tropical storm Marty, the wind was nonetheless gusting to 35 knots on my port quarter. That created a significant ocean swell, brought rain, and cut visibility to near zero.

I'd already spent a few hours on deck trying to get some things sorted out, for having been tied up in a berth for a few months, Astrid wasn't in her best shape to be at sea. So I was pretty tired that first evening at sea. With the rain and crappy visibility, there wasn't much point sitting in the cockpit, so I retired to the salon, and stuck my head out of the cabin every now and then to look for the lights of shipping.

As far as I knew, I was about 20 miles SSW of the four islands of the Tres Marias archipelago, and heading northwest toward Cabo San Lucas. What I didn't know is that the weather had steadily been pushing me to the northeast. One of the reasons I didn't realize where I was is the difference between my intended course and my real course wasn't great enough to come up as a cross track error. Bear in mind that I hadn't connected my chartplotter to my autopilot. Doing so required a special cable, and ordering it was still on my 'to do' list.

Sometime after midnight I started to doze off. By then I was confident that I was no longer in danger of bumping into anything. But at 3:30 am, the chartplotter alarm went off, indicating I was in shallow water. "What the hell?!" I thought to myself as I woke up. "I must be 80 miles offshore." But I wasn't.

The top left corner of the plotter screen was green, meaning I was in shallow water. I zoomed the image out and realized that I was close to Isla Maria Magdalena. Swearing a lot, I ran for the cockpit. I couldn't see anything from the helm, but I changed course to move away from the coast.

Figuring I was on the southeast corner of Magdalena, and was now heading up along the channel between two of the Tres Marias, I decided to pass through the channel, which is about four miles across. It would also gain me the shelter of the island. Unfortunately, I still hadn't realized how close I was to the rocks — partly because I had now zoomed the chartplotter so far out that they weren't shown at that level of detail. Nor did I realize that I was still being pushed towards the rocks by the seas.

Before I figured out a bearing to the middle of the channel, I hit a rock. Then another. And another and another. By the time I got back to the wheel, Astrid was in the breakers and her keel was being dragged across the bottom. It was all over. It had not been my greatest moment of seamanship.

I ended up being stranded on the island for 30 hours, as I got no response to my Mayday calls or setting off my EPIRB. I was finally rescued by panga fishermen who spotted the flare I shot off. I was not badly hurt.

Astrid could not be salvaged because of her condition, the situation she is in — the Marias Islands are a penal colony — and because I didn't have the funds to attempt a salvage.

I eventually contacted various port captains to explain what happened, and while in Mexico City getting a new passport, contacted the appropriate officials about the wreck. I wanted to do the right thing rather than flee the country.

The loss of my boat was all my fault. My biggest mistake was actually ignoring one of my biggest rules — never sail to meet a deadline. But I had, because I had set a schedule to get back to California and across to Hawaii. I should have stayed in La Cruz until the crappy weather to the south had blown away, and used the time to do some short shakedown sails. My hindsight is astonishingly clear!

23 déc. 2015
0

Merci bien, en suédois ç'est toujours bien mieux compréhensible !
ça c'est un pote !

22 déc. 2015
0

C’est sûr que si on navigue avec une carte au 1/12770000 dans un endroit mal pavé il y a des risques importants.
Il existe sûrement une carte au 1/20000 pour cet endroit. C’est elle que l’on choisit.
J’ai un logiciel de nav qui indique en permanence la carte utilisée avec son échelle . Le logiciel utilise la carte appropriée au zoom. Je ne fais que du côtiers et souvent dans des endroits mal pavés et je n’ai jamais eu de problème.
Je me souviens d’un article de V&V rubrique « ça vous est arrivé » où un voilier s’était échoué sur un rocher aux abords d’Hoëdic et un des enseignements qui était tiré de cette mésaventure était que ça ne serait probablement pas arrivé avec une cartographie électronique . Il me semble que juste avant l’échouage le skipper était très occupé à se repérer sur sa carte papier.
Personnellement, lorsque je fais construit une route, je la trace assez grossièrement en plaçant des waypoints pour passer à distance de chaque danger et ensuite je parcours toute la route en zommant avec la carte ayant la plus petite échelle et je corrige le tracé si quelque chose ne va pas.
J’ai toutes les cartes papier de la zone mais je ne les utilise jamais.

22 déc. 201522 déc. 2015
0

il y avoir et il y savoir.
il faut conjuguer les 2 pour ne pas avoir d'accident. du moins pour minimisé les risques.

22 déc. 201522 déc. 2015
0

Excès de confiance et aveuglement cathodique
www.plaisance-pratique.com[...]glement

Le risque c'est la perte d'esprit critique... Critiquer son point, critiquer sa route, et critiquer sa propre lucidité. Ca me semble plus facile avec une carto électronique. Tout les matins je prépare mes carte pour la journée... je les fabrique et je les contrôle avec des fusion transparence. C'est entre une demi heure et une heure de boulot... Mais ma route je la connais, et je pose sur OpenCPN... ensuite ce n'est qu'un problème de contrôle de l'écart entre ma trace et ma route sécurisée le matin même...
Je ne me vois pas faire confiance à de cartes papier dont on sait dans la région où je navigue, qu'elles sont souvent fausses... Navionics comme S63..
Michel

22 déc. 201516 juin 2020
0

Un exemple de fabrication de carte de route et de contrôle d'écart de trace

-1 La CM 93 est fausse il manque un môle
-2 Contrôle du môle manquant avec un fusion transparence GE2KAP
-3 Fabrication d'une raster à partir d'une Navionics à jour (SASPlanet)
-4 Contrôle de ma trace sur une route fiabilisée sous GE et GE2KAP

C'est un quart d'heure de boulot...
Michel

GAG... ces copies d'écran, proviennent, pour partie, de ma tablette androïd... qui double en permanence OpenCPN sur mon PC sur la TAC...

23 déc. 201523 déc. 2015
5

Dans la mésaventure relatée par jeanlittlewing, sans vouloir accabler ce pauvre navigateur, pour moi ce n’est pas tant la cartho électronique qui est en cause, mais plutôt le « mauvais usage » de l’ensemble du système de navigation. Si j’ai bien compris, faute de liaison entre le traceur et le pilote, il enclenche son pilote en mode « cap », et c’est surtout ce fait qui sera fatal à son canot
Comme Dan56, et bien d’autres j’imagine, je construis ma route directement sur l’écran et ensuite la re-valide à petite échelle, mais encore faut-il rester dessus, en mode « tracking ». Même si ce n’est peut-être pas le mode de navigation le plus « rentable », c’est tout de même le gros avantage sécuritaire d’avoir une cartho électronique qui commande directement le pilote. Ca n’exonère pas de la veille et de l’analyse contradictoire de son environnement, mais avec un écran à sa place, c'est-à-dire dans le cockpit (ou visible du cockpit), ça permet une confrontation directe et une réaction immédiate en cas de doute.
Parce que finalement, la carte qu’elle soit en papier ou numérique (cartes identiques du Shom pour ce qui me concerne), si tu ne sais pas où tu es, que tu n’utilises pas la bonne échelle, que tu ne respectes pas la règle du pouce, etc… je ne vois pas en quoi l’une à un avantage sur l’autre. On en revient bien à l'usage fait du support, et pas du support en lui même.

23 déc. 2015
6

chez les pros, le cours général Ecdis, obligatoire á la revalidation des certificats stcw dure 4-5 jours, y compris pour ceux qui naviguent depuis 30 ans comme moi.

ce qu'on y apprend avant tout, c'est la bonnen utilisation des echelles, et l'optimalisation des différents filtres et alarmes automatiques...

ensuite, chacun suit le cours approprié correspondant au système Ecdis installé á bord, spécifique á chaque constructeur.

sur un navire full ecdis, le système est doublé, donc deux machines indépendantes, avec cartographue propre ...

c'est un outil merveilleux et extrèmement sur.
quand je repense au stress qd dans les zones de grand traffic, on courait du compas de relèvement ou du radar á la table á carte en retenant de mémoire 3 relèvements croisés, ou les cotes africaines si basses qu on ne les voit pas au radar, les satnav qui donnait une pos toutes les 4 heures ... ou des jours sans soleil ni étoiles et donc en estime pure ...
je me dis que nous, marins pros ou plaisanciers d aujourd hui avons bien de chance de disposer des nouveaux outils sur lesquels un regard permet de visualiser traffic, position, route, ... sur un seul écran !

23 déc. 2015
0

@moscatel

Vous avez tout a fait raison

Il faut adapter la reglementation aux prtatiques actuelles

A savoir

Autoriser les cartes enc en substitution aux cartes papiers en definissant les obligations de redondance necessaires

Imposer la gratuite ou du moins un prix abordable aux cartes du shom

Obtenir des editeurs l'acces aux cartes geotiffs

Adpater le hauturier a l'utilisation des outils electroniques radar, cartes ais etc...

Faire passer un hauturier avec le programme actuel ne rime plus a rien, le plaisancier n'utilisera plus jamais son calcul de derive pour se positionner

23 déc. 2015
0

je vais essayer de faire des print screen de la zone ou il était. sinon je persiste et signe un milliard de fois.

Un outil qui montre un mer toute bleue sur un écran alors que tu vas perdre ton bateau et peut être ta vie et celles de tes amis ou de ta famille dans les 5 secondes qui suivent est une m...e une daube, un scandale et aurait du subir tellement de procès qu'ils auraient corrigé depuis.

Imaginez un gps routier qui ne t'indiquerait pas un rond point sans avoir besoin de zoomer, je sais l'exemple est mauvais.

On est d'accord que si il avait mieux préparé sa nav et mis des waypoints intermédiaires il aurait encore son bateau

23 déc. 201523 déc. 2015
0

c'est un document word mais il s'ouvre sur mon pc
il part de puerto vallarta sur cabo san lucas, cap au NW à plusieurs centaines de milles donc il fait apparaitre les 2 ce qui donne un zoom qui efface - honte - les iles assez grosses, 30 kilometres de long, quand même qui sont légèrement à l'est de sa route.
Son bateau dérive de plusieurs milles et crac sur l'il magadalena

que ça serve de leçon

en ce qui me concerne sur une nav comme cela carte routiere wp de sécurité et gps portable et pas de naufrage

23 déc. 2015
0

@gribou merci de ta contribution, c'est sur que les iles ne s'affichaient pas. on ne sait pas quel carto ou soft il utilisait. S'il n'y a pas un débat qui démarres ur latitude 38 je les contacterai, on est en contact régulier, j'étais un peu Super Frog pour eux, de l'humour bien sur

23 déc. 201516 juin 2020
0

j'essaye de mettre une carte c'est tres clair


23 déc. 2015
1

Bonsoir,
Je viens de tracer la route avec OPEN quelque soit le zoom, les iles apparaissent. En quittant la côte la route est libre, alors ? le PB est ailleurs.
JJ

24 déc. 2015
0

Il est probable que sa navigation n'a pas été simple (direction du vent, route surface bien différente de la route fond fatigue visibilité et j'en passe) et on cours vers l'erreur fatale.
A méditer surtout en solo.
JJ

23 déc. 2015
0

L'important n'est pas de faire un calcul de dérive mais d'en comprendre la notion et l'ordre de grandeur avec les conséquences sur sa navigation. Avec les notions de direction et de cap c'est l'extrême minimum de ce que doit savoir un apprenti navigateur où qu'il se trouve et où qu'il veuille aller (par déformation amusante, j'y pense chaque fois que je pousse mon Kaddy du supermarché en roulant sur un plan incliné).
La navigation électronique n'est qu'un complément pratique d'application à l'art de naviguer, art qui concerne tout mobile se déplaçant dans un milieu donné. La survie de l'homme doit énormément à sa compréhension du monde où il est, et pas à son suivisme passif d'un GOTO quelconque.

23 déc. 2015
0

a priori ce n'était pas un débutant, pas du tout. regarde bien le travail de yoruk et les cartes, le cyclone était passé mais avait du laisser un courant résiduel très important. ça n'excuse pas les erreurs dont il est la première et la seule victime mais ça explique le crash

23 déc. 2015
0

cher Jean,
vous n'allez pas nous faire croire que ce que vous montrez est une manière raisonnable de naviguer et d'utiliser une carte vectorielle.

on est désolé pour votre ami, mais il s'est donné tout seul les moyens de se planter. conseillez lui de passer sa carto en raster, il n'aura pas à zoomer et ça éliminera le risque d'oublier.

23 déc. 2015
0

Chère virgule,

Notre ami s'est trompé et le reconnait avec humilité et partage son malheur pour sauver d'autres victimes potentielles de ces marchands de soupe. ce que j'ai découvert me fait froid dans le dos.

23 déc. 2015
0

et bien pour ma part (mais biensur chacun fait comme il l'entends et c'est tres bien) je n'utilise jamais les WP je ne sais meme pas comment ça marche .

je trace ma route sur la carte ,je releve le cap avec ma regle au pif je tiens compte du courant et de tout le reste et active le pilote et toutes les heures je positionne le bateau sur la carte grace au fameux GPS ..et ça tombe sur le trait ...

le traceur est là pour me distraire

23 déc. 201523 déc. 2015
1

d'ailleurs pour une nav aussi simple, tous les dangers à l'est, 200 milles de routes aucun besoin de carto
sur mon gps 72 j'aurais crée un wp m'écartant de l'ile magadalena

dans un chenal évidemment la carto avec le zoom bien réglé est tres pratique et je ferai avec. A nouveau naviguant dans une nouvelle zone cet été j'utiliserai une carto c'est sur

23 déc. 2015
0

je n'ai pas de traceur, je me distrait avec mon vieux gps portable depuis 1998 y compris sur l'atlantique nord

23 déc. 201516 juin 2020
1

Merci jean... C'est terrible, et sans jouer à l'expert derrière son clavier confortable (c'est bientôt l'heure de l'apéro !!!)... Mais rien à voir avec les vectorielles... Je viens de tester la zone où il s'est planté... Même avec une CM93 pourrie, on voit bien les hauts fonds ou il s'est planté, même avec une échelle très large
On voit aussi que la CM93 vectorielle est décalée de 2 milles dans le nord... En fait la plus part du temps on doit faire avec, pas sûr qu'une carte papier corrigerai l'erreur (je suis même persuadé du contraire)
Mais... sur les trois dernières images on voit comment contrôler la carto, comment en tirer des enseignements, et comment tracer une route sécurisée...
Michel (désolé de jouer à l'expert !!!)

23 déc. 2015
0

merci Yoruk,

très bonne contribution, j'apprends beaucoup de ce fil. tu as même trouvé la zone du naufrage, un peu plus à l'est il évitait le naufrage

en plus il a hésité quand il a eu une alarme de profondeur à partir d'un coté ou de l'autre car il pensait plutôt être trop près des iles même à l'ouest

23 déc. 2015
0

et en plus il y avait un feu au sud de l'ile, ça rappelle qu'on ne part pas fatigué après une longue préparation sans faire des sorties de tests

23 déc. 201523 déc. 2015
0

Oui la dérive est énorme,,, mais peut être y a t il des courants violents... Mais, dans tous les cas, ce n'est pas seulement un problème de carto... Mais là j'y vais sur la pointe des pieds, mon expérience maritime est la somme de toutes mes conneries !!!

Et j'ai hélas bien trop d'expérience :heu:

23 déc. 2015
0

et il a dérivé de manière incroyable ?

23 déc. 2015
0

en effet il est parti après le passage du cyclone marti, il devait rester un courant très important

c'est comme l'erreur de l'avion léger qui fait du homing et passe sur un sommet

23 déc. 2015
0

re bjr Jean,
effectivement l'utilisation des cartes vectorielles est plus délicate que les raster , puisqu'on a la possibilité de régler soi-même les données affichées (et que cette fonction est impensablement pour ajuster la lisibilité de ces cartes).

vous n'avez pas tort de remettre ça sur le tapis , mais pousser à limiter le réglage de ce type de carto va réellement emmerder tous les utilisateurs réguliers.

si vous avez un doute, affichez sur votre traceur une CMAP de Norvège, il y a du boulot pour régler l'affichage, inutile d'en rajouter.

23 déc. 201516 juin 2020
0

CM93 Norvège... pièces jointes... où est le problème ???

Cordialement
Michel

23 déc. 2015
0

pourquoi la norvege ?

23 déc. 201523 déc. 2015
0

Pourquoi la Norvège ??? Je répondais à Virgule
J'ai testé les côtes norvégiennes... C'est très complexe, mais l'utilisation d'une vectorielle, n'a pas de raison de poser problème
Quoiqu'on fasse il faudra critiquer la carte, quelle soit papier, raster ou vectorielles.
Les vectorielles offrent la facilité de traitement donc donc... de critique. Ce n'est pas et il ne faut pas que ce soit du pré mâché... Enfin dans 90% des mers et océans du monde
En Bretagne, en Corse, En Angleterre dormez tranquilles... les cartes sont justes, pas nécessairement à jour, mais elles sont justes

Michel

23 déc. 2015
0

bjr Yoruk,
il n'y a pas de problème d'encombrement d'affichage sur votre version de CM93 et sur le grand écran de votre ordinateur.

c'est pas pareil si vous affichiez la carte vendue par CMAP sur le petit écran de votre traceur. je pense que vous fonceriez direct, comme moi, dans le menu pour désencombrer l'écran, et c'est ça qui demande du boulot.

d'ailleurs, sur la dernière SD CMAP (pour le traceur) que j'ai acheté cet été avant d'aller passer un mois en Norvège, les réglages par défaut de la carte livrée étaient à refaire, notamment la densité des sondes réglée trop bas au départ et qui restaient masquées en zoom maxi.

avec OPEN CPN, ou un logiciel de nav, c'est effectivement beaucoup plus simple et avec un écran de 18/20 pouces c'est même royal. (au passage merci aux développeurs qui ont fait un sacré beau boulot en le rendant accessible à tout le monde)

Très cordialement
Martin

23 déc. 2015
0

@ Virgule... mea culpa... effectivement je n'avais pas capté qu'il s'agissait du traceur...
Cordialement
Michel

23 déc. 201516 juin 2020
0

Bon j'espère que sur Idec ils ont suivi ce fil avec attention... :lavache: :lavache:

23 déc. 2015
0

yes va falloir zoomer ? ou une escale ?

Phare du monde

  • 4.5 (149)

2022