carenage sous patins de ber

Je sais bien que la bato repose sur sa quille et les trois autres patins de ber mais 3.5t, ca m' impressionne...La technique qui consiste à fiver un étai au rail de fargue, suffit ell vraiment?Vouv, comment procedez vous?

L'équipage
04 fév. 2008
04 fév. 2008

Carénage
ce n'est pas le carénage qui m'inquiète parce que le chantier carène sur grue avant de le déposer sur ber, donc il ne reste que les emplacements des sangles de grue à faire.

C'est la peinture ou l'antifouling qui me pose des questions... On peint tout et puis on demande de l'avancer de 20 cm sur le ber ou quoi ?

Merci.

04 fév. 2008

ça dépend ...
Dans mon port à sec, le grutier te donne toujours 1/4 d'heure avec le bateau dans les sangles, au moment de la mise à l'eau, pour passer le coup de rouleau sur les 4 rectangles qui étaient cachés par les patins du ber. Puis il met à l'eau.

Aucune incidence sur l'efficacité de l'antifouling mis à l'eau non séché.

04 fév. 2008

Il parait
qu' avecun etai fixé au rail de fargue près du patin, on peut supprimer le patin, traiter puis remettre le patin...
Ce qui m' arrangerait si ca ne te dérange pas, c' est que tu essaies en premier et qu' après tu redonnes signe de vie si...
Tu comprends, mon petit dernier n' ayant que 12ans, je me dois d' être circonspect

04 fév. 2008

Pas de problème...
...amha, bien entendu.
J'ai, depuis des années,un étai de maçon qui ne me sert qu'à ça.
Je traite chaque surface de patin l'une après l'autre et je n'ai jamais eu de soucis.
Il n'y a pratiquement aucune force sur les patins lorsque ton bateau est bien calé sur un ber.
Je l'ai fait aussi- et souvent - sans ber, c'est à dire avec un bateau épontillé. La première fois on angoisse un peu, c'est tout.

Les bateaux tiennent debout tout seul la plupart du temps
Maintenant si c'est un 60 pieds open, ne tiens pas compte de ce que je viens de dire...
Amicalement

04 fév. 2008

Il paraît ?
Il paraît ... beaucoup de chose qui sont possibles si on sait les faire comme il faut :heu: Surtout les conseilleurs ne sont pas les payeurs ... en cas de pépin.

Donc c'est faisable ... mais pas forcément conseillé si on n'a pas un certain sens des efforts et des équilibres mécaniques ou une certaine habitude aquise.

En tout cas, moi je ne le ferais pas avec mon 8 tonnes, et je n'ai pas encore vu quelqu'un le faire dans mon port à sec qui comporte 300 bateaux.

Comme dit, 1/4 d'heure de peinture dans les sangles au moment de la mise à l'eau et c'est bon ;-)

04 fév. 2008

C'est très réalisable....
mais attention au coups de vents, il y a plus d'un bateau qui s'est retrouvé par terre sur le parking où se trouve ton bateau.
Mets plusieurs étais et raidit les bien.

04 fév. 2008

pour moi
je ne risque pas de faire ce genre de truc.

Erendil est calé sur des moellons (quatre piliers, deux sous l'étrave, deux sous les jupes).

Je carène comme ça, je passe l'antifouling comme ça.

Et puis, comme les copains, je cavale avec mon grattoir et mon rouleau quand Erendil est pendu sous la grue, pour traiter les 4 fois 20 cm² qui reste à faire.

Jacques

04 fév. 2008

ben la solution....
le biquille ! !

bon Ok je sors !

04 fév. 2008

Pour moi aussi c'est juste avant de mettre à l'eau...
parce que les bers, faut pas trop y toucher, même si tout passe dans la quille, c'est tout de même vite déséquilibré .

Cyril

04 fév. 2008

Petole , il me semble
que ton boat est un first 30 mauric ???

si c 'est bien le cas , je crois qu il n est pas reputé pour sa stabilite a l 'echouage sur sa quille!

donc le coup des patins et de l 'etai n est peut etre pas vraiment judicieux, surtout si comme le dit Philou tu es sur le terre plein au Havre en plein vent

moi , je ne jouerais pas , sachant que si quelque chose derape tu ne metrises plus rien et au mieux c 'est de gros degats materiels et au pire , je te dis pas !

ton bateau aurait une quille avec une semelle assez longue , je ne dit pas , on peut essayer , mais surement pas avec un Firts 30

;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-)

04 fév. 2008

Bah non...
Parce que sous les quilles on passe aussi de l'antifouling.Enfin...en principe ;-) ;-)

A bientôt
Patrick

04 fév. 2008

le 30 S
ne peut pas echouer facilement, le 30 normal est stable au sec

05 fév. 2008

jaques ...
tes patins sont microscopique ! 20 cm2, c'est à dire des patins de 4.5 cm de coté ? :heu:

05 fév. 2008

bah, allez...
C'est pas des patins, c'est des madriers qui sont posés sur les moellons. Ils sont plats et la coque est ronde.

Mais bon, d'aaaaaccccoooord, ca fait un peu plus, allez, mettons 10 cm x 20 cm...

Ca reste faisable en quelques minutes :mdr:

Jacques

04 fév. 2008

boh! y a moyen de négocier
je suppose, tout dépend de l'activité du chantier où tu est.
même à Navy-service où ça n'arrête pas, en demandant gentiment, il te laissait une 1/2 h.....ce qui te permet de faire 2 couches (peut-être pas en cette saison)
ou alors, tu fais comme moi, tu vises la pose de midi et là tu es 1 heure dans les sangles et tu as tout ton temps :-)

05 fév. 2008

Ayant la "chance" d'avoir
une quille longue, j'installe mes béquilles bretonnes et vire tous les étais du chantier... pour les quelques jours nécessaires pour gratter, nettoyer, peindre, repeindre et laisser sécher.

Ne reste plus que les deux zones de pose sous la quille à reprendre sous la grue. :-)

Tilikum : dix huit tonnes ! ;-)

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05 fév. 2008

bon, je prévois la bouteille de pastis
pour le grutier et je gratte au moment de la remise à l' eau, je suis pas un héros...

05 fév. 2008

Responsabilité
Les bateaux mis sur ber sont calés par les agents de la zone technique sous leur responsabilité. Si l'on modifie leur installation en déplaçant les étais, ils ne sont plus responsable. (c'est comme ça à St. Cyprien)
Donc, retouche d'antifouling quand le bateau est sur sangles.

05 fév. 2008

ou est le pb?

tu commences par mettre pret d'un patin un "bonhomme" en bois (bastin) juste un peu serré sur la coque par 2 cales (une au sol et une autre sous la coque ) puis tu descends ton patin .

On precede de cette maniere pour des bateaux faisant plusieurs milliers de tonnes .

josé

josé

05 fév. 2008

où est le pb ...
comme de coutume, quand on sait faire, c'est facile, quand on ne sait pas, vaut mieux éviter des trucs qui peuvent tourner en eau de boudin ;-)

Le problème n'est pas le poids du bateau, mais le "savoir-faire". Le nombre de bateaux tombés à terre dans les ports pour mauvais calage sont légion ...

Il suffit d'une erreur d'appréciation d'un sol un peu glissant, d'une pluie imprévue qui ravine sous le bastin, d'une horizontale mal appréciée , d'un calage initial déséquilibré, etc ...

Et aussi, comme déjà dit plus haut, de renoncer au bénéfice de son assurance et de celle du port en cas de pépin.

05 fév. 2008

dis calypso
Moyennant une bouteille de ton pastis prefere, tu pourrais pas me montrer , dès que tu passes au Havre , comment tu fais?

05 fév. 2008

blaque à part

lorsque l'on bequille son bateau sur une greve ou un petit coin tranquille nous avons une bequille sur chaque coté ,c'est suffisant pour le tenir debout.

Alors lorsqu'il est hiverné et que l'on a deux ou trois bequilles sur un coté il n'y a aucun risque à enlever une bequille .On la place un peu plus loin et voilà on evite biensur d'avoir des personnes à bord qui ce deplacent.

Je croie que la peur est dans la t^te ,normal d'ailleurs.

Pour mes travaux de peinture j'ai 3 bonhommes en bois de chaque coté et bien je les ai deplacé un à un sans en ajouter d'autre pour peindre en dessous.

josé

06 fév. 2008

tu me donnes l'occasion

de dire un mot sur les étais metallique.

le bateau est generalement posé sur du bois qui doit porté le poids du bateau , les étais n'étant là que pour maintenir le bateau vertical .Pour ma part j'en ai deduit que les étais ne portent à la louche pas plus de 10% du poids quand tout va pour le plus mal.

Generalement les étais sont calé dur (trop fort n'a jamais manqué) malheureusement les cales en bois sous le bateau vont travaillé et si le terrain n'est pas stabilisé (beton..) il y fort à parier qu'avec la pluie , le gele ,le degele elles vont s'enfoncé .Alors c'est les étais qui vont se trouvé chargé.

Comme elles sont metallique il y a risque de deformation de la coque qui elle n'est pas faite pour celà d'autant plus que les étais ont été mi n'importe ou (en principe on doit les mettre au droit des cloisons).De deformation ou de ripage.

Donc si on veut faire les choses correctement les étais doivent etre deformable et pour celà elles doivent etre en bois, Car vu leur hauteur elles vont flambé si la charge devient trop forte et donc le poids sera repris par les cales sous la quille.

josé

06 fév. 2008

juste for fun ...
voici le dernier cas de calage merdoyé arrivé à un pote, avec conséquences graves:

Bateau en cours de carénage + antifouling. Tout va bien, on déplace les étais, on passe l'antifoulling, on sèche, on remet les étais.

Et dans la nuit, le bateau se retrouve par-terre, sérieux dégats.

Explication:

Le patin pousse sur la carène avec une force de compression et une force de cisaillement (car l'étai n'est jamais perpendiculaire à la coque). La force de cisaillement est maintenue grâce au coefficient de frottement du patin sur la coque. L'antifouling neuf n'était pas assez adhérent sur la carène, et la force de cisaillement a fait ripper le patin en emportant la couche d'antifouling, qui est restée sur le patin.

Comme quoi, dans ce genre d'opérations, beaucoup de choses imprévues peuvent arriver, heureusement pas trop souvent.

Faut juste en être conscient :heu:

06 fév. 2008

Ce qui me surprend....
c'est que Pétole nous parle d'un bateau sur ber, avec des patins.
L'essentiel des réponse fait état de bateau étayé avec des épontilles, chacun y allant de son expérience.
Je crois que le problème est assez simple, au travers de mon expérience annuelle personnelle (port municipal de Deauville).
- le bateau est gruté et reste sur les sangles une vingtaine de cm au dessus du ber.
- je passe le nettoyeur à haute pression sur l'ensemble de la coque, de manière à laisser impeccables les emplacements futurs des patins.
- le bateau est posé sur le ber et je termine le travail, notamment la flottaison, les balanes etc...
-Je passe mes deux couches d'antifouling. La semelle de quille et les emplacements des patins ne sont donc pas traités.
- Le bateau est levé d'une vingtaine de cm au dessus du ber, je passe l'AF aux emplacements des patins et sous la semelle de quille.
- Le bateau est remis à l'eau. J'utilise du VC17Mextra qui sèche en moins d'une demie heure.

06 fév. 2008

une remarque
le problême est plus simple qu'il n'y parait mon cher pétole.
lorsque le bateau est au sol, son poids est intégralement au sol.
retenir sur les côtés le bateau avec des étais ne pose aucun danger, et pour cause, il n'y a pas ou très peu d'effort.faites un diagramme de force et vous aurez la réponse.retenir n'est pas supporter.
dans l'abolu, le bateau pourrait rester en équilibre seul.
JJ

06 fév. 2008

Ah ?
Le problème est simple, et pourtant il y a pas mal de bateaux renversés tous les ans dans les ports à sec ... tu as une explication simple, Gribou ? :reflechi:

06 fév. 2008

C'est p'têt
parce qu'il y a des gens qui abaissent les patins pour peindre en dessous...:jelaferme:

Bon, sans rire, si un ber est bien conçu et adapté au bateau, les patins étant en principe au dessus du centre de gravité du bateau, il ne devrait pas y avoir de problème si l'on maintient la bateau vertical par un étançon qui peut être léger, pour travailler sous le patin pendant un temps relativement court.

06 fév. 2008

oui
il ne faut pas confondre les théories de la mécanique et ses applications.
dans la réalité, il est moins facile d'obtenir un ensemble équilibré car il y a des paramètres difficiles à maitriser, et d'autres changeants tel le vent qui varie constamment en force et en directions.
pour le stationnemnt à terre, il faut le faire sérieusement, la ceinture et les bretelles.
pour le carénage, je pratique l'étayage, le bateau est sur ber, côté par côté, au droit des cadènes de béquilles, je mets un étai sous le rail avec un angle vertical de l'ordre de 15à 20° je m'assure que celui-ci ne peut glisser, au sol, une cale en bois taillée au même angle sur le repose l'étai. là, je libère les patins du ber env 10à 15 cm pour travailler.
JJ

06 fév. 2008

Pas faux
tout ça....Une moto très lourde est tenue souvent par de très faibles gambettes de chaque coté, mais la responsabilité pour un bateau reviens au port si un vicieux coup de vent le fout par terre . donc je fais comme "presque" tout le monde, au dernier moment je badigeone là où portaient les pâtins quand le bateau est sur sangle!
A+

Les Eclaireurs près d'Ushuaia, Argentine.

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