BRESIL : Escale de Parnaiba

Voici quelques informations en vrac, pour compléter ce qui a été dit sur Voiles et Voiliers concernant Parnaiba, une escale complètement inconnue des plaisanciers français, un endroit où pourtant les gens semblent ignorer la méchanceté, la jalousie, l’envie, et ne pensent qu’à une seule chose : Vous rendre service... Jamais je n’aurais pu penser qu’un endroit pareil puisse exister.

Donc voici quelques conseils, pour ceux qui auraient l’excellente idée d’aller faire cette escale (à diffuser à tous ceux qui sont actuellement au Brésil) :

L’entrée du fleuve dans sa branche la plus à l’est du delta ne pose aucun problème (barra do igaracu 2° 51’ 10 S – 41° 38’ 62’’ W). Il y a une digue qu’il suffit de passer. La profondeur est partout, à marée haute comme à marée basse. Du moins derrière la digue. Le changement de relief et de coloration de l’eau est due au courant et non à une remontée des fonds comme je l’avais craint.

En ce qui nous concerne, nous sommes arrivés à marée basse, ce qui explique la profondeur peu importante dans le chenal qui mène au petit port de Luis Coreias. Si vous avez un fort tirant d’eau, poser l’ancre derrière la digue, et attendez que l’eau remonte.

Vous pouvez trouvez l’annuaire des marées de Luis Correia à la page internet suivante :

Surtout ne restez pas au port de Luis Correas. L’endroit est sympa, certes, et l’on est tenté d’y relâcher plutôt que de continuer vers Parnaiba. Un copain navigateur à qui j’avais donné le tuyau et qui s’y trouve actuellement, me dit qu’il laissera son bateau à Luis Correas et ira à Parnaiba en Bus ou en annexe. C’est une erreur. Croyez-moi, c’est à Parnaiba qu’il faut aller. C’est là que vous pourrez avoir les contacts les plus chaleureux avec la population.

De Luis Correias jusqu’à Parnaiba, il y a environ 15 kilomètres. Ne partez pas à mi marée, comme nous l’avons fait. Attendez l’étale de marée haute, il y aura de la profondeur partout. Ce sera beaucoup plus facile.

Si vous n’êtes pas suffisamment sûr de vous, demandez à un pêcheur de vous accompagner. Le prix du billet de bus pour le retour n’est que de 75 centimes d’euro...

En fait, ce sont les 7ou 8 premiers kilomètres qui peuvent poser quelques difficultés lorsque la marée n’est pas haute. Une fois cette distance passée, il y a de la profondeur partout.

Je vous fais malgré tout une description du chenal à suivre :

Il faut dans un premier temps passer entre le rivage et la première île sur la gauche. Ensuite, lorsque cette première île est dépassée, continuer jusqu’à une sorte d’intersection d’îles se trouvant à moins d’un mille, à ce moment, passez à droite. Pour cela il vous faut traverser une étendue d’eau. Faite le par le centre.

Il vous restera deux îles à passer. Pour ces deux îles rester sur le passage de droite.

A la sortie de la dernière île, ne serrez pas à droite, mais longez plutôt sur la gauche car il y a un ban de sable dans le méandre.

Ensuite, il y a de la profondeur partout, entre 4 et 8 mètres. Donc plus aucun problème.

Attention, À l’entrée de la ville de Parnaiba, une ligne électrique passe au dessus du fleuve. La maison de Belu (prononcer Bilou) et sa famille se trouve environ 500 mètres avant cette ligne électrique.

Vous ne pouvez pas vous tromper. C’est le premier débarcadère que vous rencontrerez.

Qui que vous soyez, vous y serez reçu très chaleureusement, et, cela peut même paraître incroyable, de la manière la plus désintéressée qui soit ! Même si vous ne parlez pas un mot d’espagnol ou de portugais, je suis certain que vous arriverez à vous entendre avec eux, et même avec tous les gens du quartier d’ailleurs (dites-leur que vous êtes des amis de Juan-Francisco, Victor et Céline..).

Passez également le bonjour de ma part à Marco et sa famille, qui habitent quatre maisons à côté. En deux ou trois jours, vous aurez l’incroyable impression de vous sentir intégré parmi la population du quartier qui est pourtant, comme vous pourrez vous en apercevoir, loin d’être le quartier des gens aisés… Vous rendez-vous compte que, lorsque nous sommes partis, ces gens-là nous on fait des cadeaux ??? Et si, par hasard, le soir, vous entendez raisonner le son des tamtams, n’hésitez surtout pas à y aller… C’est la macumba ! (A Parnaiba, vous pouvez vous promener le soir sans risquer de vous faire agresser, ce qui est quand même très appréciable lorsque l’on a connu d’autres villes brésiliennes...).

Je vous donne l’adresse postale de Bilu pour le cas où malgré ces indications vous ne trouviez pas :

Belu,
Rua companheiro José Alfredo
Bairro Canta Galo n° 1065
CEP : 64000 – 000
PARNAIBA PI
Brésil

Je donne ces infos pour vous, bien sur, mais également pour eux, car ces gens nous aiment. Et ce sera un bonheur pour eux que de voir arriver d’autres voiliers dans ce coin complètement inconnu des plaisanciers français.

J’ai l’impression qu’il y a deux Brésil : Un Brésil ou règne une sorte d’anarchie, où il faut faire attention où l’on met les pieds et où l’on pose son ancre pour ne pas risquer de se faire agresser... Et puis il y a l’autre Brésil. Cet autre Brésil, vous pourrez en avoir un exemple si vous allez poser l’ancre à Parnaiba.

Les formalités d’entrée au Brésil peuvent être effectuées à Parnaiba ; administrativement, cette ville est l’équivalent d’une préfecture. Je vous conseille même de venir les faire à cet endroit si c’est dans ce secteur du Brésil que vous compter atterrir après la traversée.

En ce qui nous concerne, la visite du bateau par la police fédérale a été une suite de fous rire très sympathiques. Un médecin viendra également vérifier si vous êtes à jour de vos vaccins (fièvre jaune, etc.). En ce qui nous concerne, nous ne l’étions pas. Nous avons donc pu nous faire vacciner gratuitement contre la fièvre jaune à Parnaiba. Je pense que le Brésil est l’un des seuls pays à se préoccuper de la santé des étrangers…

Pour les formalités d’entrée au Brésil, vous devrez tout d’abord vous rendre à la capitainerie qui se trouve non loin de la maison de Belu (prononcer Bilou). Ils vous indiqueront exactement ce qu’il faut faire. Vous devrez vous rendre à la police fédérale, la douane et aux services de santé qui enverront des fonctionnaires visiter votre bateau. Ils viendront avec le pneumatique de la marine brésilienne. Ce sera une visite courtoise et sympathique, comme je l’ai déjà indiqué. Il est fort possible qu’ils vous prennent en photo comme ils l’ont fait avec nous, car des voiliers à Parnaiba, ce n’est vraiment pas fréquent…

Si vous arrivez le week-end, ou un jour férié, surtout pas de précipitation… Les brésiliens n’aiment pas travailler le week-end, même lorsqu’il s’agit d’effectuer les formalités des étrangers de passages. Vous irez le lundi, ou même le mardi, entre temps, allez vous promenez à Parnaiba, cela ne posera aucun problème.

Votre bateau sera en parfaite sécurité devant chez Belu (prononcez Bilou), comme partout dans la région d’ailleurs, il semble en effet que les délinquants n’opèrent que dans les grosses villes ! Ici, lorsque l’on connaît un peu les mentalités, on aurait presque des scrupules à fermer le bateau à clef lorsque l’on va se balader…

Les gens sont différents de ceux que l’on peut rencontrer dans les villes comme Fortaleza, Belém, etc.

Il est très pratique de pouvoir se déplacer en vélo lorsque l’on est en escale. Si vous n’en avez pas, vous pourrez en acheter d’occasion le matin de 8 à 12 heures, sur la petite place que vous pouvez voir sur l’un des clips. Vous trouverez également des vélos neufs à partir de 40 euros.

Il n’y a pas beaucoup de touristes à Parnaiba, malgré que le delta soit considéré par les gens d’ici comme l’une des « merveilles du continent sud américain… »

Le problème sera pour changer de l’argent liquide si vous en avez ; En ce qui nous concerne, personne n’a voulu de nos euros, ni même de nos dollars. Il y a un distributeur de billets qui accepte les cartes bancaires internationales à la banque du Brésil, mais, lorsque nous sommes passés, il ne fonctionnait pas… Heureusement, une employée de la banque nous a emmené dans un supermarché où se trouvait le second distributeur de Parnaiba qui accepte les cartes bancaires internationales… Il s’agit du supermarché se trouvant juste avant le pont. Et, surprise, en consultant mon compte sur internet quelques jours plus tard, j’ai pu constater que le change y était plus de 10% meilleur que celui que nous avions fait au marché parallèle de Fortaleza avec notre argent liquide...

Voilà pour Parnaiba.

Je donne à présent quelques infos en vrac concernant la visite du delta de Parnaiba.

L’arrivée à Tutoia :

L’entrée du delta de Parnaiba par l’embouchure de Tutoia ne pose guère de difficulté si l’on arrive à marée haute. En partant le matin à marée haute de la branche est du fleuve, vous avez de grandes chances d’arriver l’après midi à marée haute dans la baie de Tutoia. Vous pouvez trouvez l’annuaire des marées à la page internet suivante :

A partir de la longitude : 42° 16’ 80’’ faites un cap au sud, et vous arriverez à une île qu’il vous faudra contourner comme nous l’avons fait sur le clip. Vous arriverez alors à la petite ville de Tutoia.

Quelques conseils concernant la visite du delta :

Caraubera :

N’hésitez pas à aller rencontrer José Lima dans son vidéo club de Carbaunera. Dans trois ans, il se présentera aux élections municipales et sera très certainement élu maire. Il propose d’aider les plaisanciers de passage (pour l’instant nous étions les premiers...) en leur indiquant les endroits à ne pas louper durant leur visite du delta, en leur présentant des gens qui connaissent les chenaux pour éventuellement guider les plaisanciers qui seraient demandeurs.

Nous avons également évoqué la possibilité pour les plaisanciers de se faire recevoir dans des familles du village pour participer à un repas traditionnel, en échange d’une participation, bien sûr.

Je vous donne son adresse mail et ses coordonnées téléphoniques. Vous pouvez le contacter de ma part, en brésilien, espagnol ou anglais, car il ne parle que très peu le français. Si vous ne possédez aucune de ces trois langues, traduisez ce que vous voulez lui dire avec un traducteur automatique que vous trouverez gratuitement sur internet, et envoyez lui un mail. Même si la traduction n’est pas parfaite, il comprendra et vous répondra de la même manière.
prefeitodobem@hotmail.com
Téléphone : 00 55 3478 7060

Île de Torto :

Sur l’île de Torto, je vous conseille sans aucune hésitation le « restaurant » de Antonio et Jesue (son épouse) au village de Torto. Coordonnées 02° 46’ 247’’ S – 041° 56’ 357’’ W.

En fait, il s’agit de l’épicerie du village, un village qui vit en autarcie quasi complète ; aucune voiture, bien sur, que des chevaux et des anes.

Antonio et Jesue servent des plats à l’occasion. Mais les visiteurs manquent. Il n’y a jamais aucun touriste sur cette île qui, comme vous pouvez le constater sur les clips, possède quand même un certain charme.

Alors lorsqu’il s’en présente un, je vous prie de croire qu’il est soigné comme il se doit. Par contre, si vous aimez le vin en mangeant, il vous faudra l’apporter vous même. Antonio n’aura que du coca à vous proposer !

Je vous donne son numéro de téléphone : (00 86) 99 41 43 85

Voilà. Si vous voulez plus d’infos, contactez-moi directement sur mon adresse mail :

Jeanfrancoisdine @ yahoo.fr

Jean-François Diné

L'équipage
19 avr. 2009
19 avr. 2009

ok
je suis alle sur maxi vpir l entre , ok , je met ton message sur l ordi pour ma remonté du bresil

19 avr. 2009

Bonjour Jean François,
Super tes infos et très complètes comme on aimerait en lire sur bien des escales. J'espère que l'année prochaine on pourra leur dire bonjour de ta part. Alors finalement es-tu passé faire nager tes enfants avec les dauphins à Fernando do Norhona et à quel carnaval es-tu allé?
Josic et Annick

21 avr. 2009

fidèle à lui même
JFD va un peu plus loin que nous ...

Luis correia était connu (bien que pas très pratiqué puisque un peu trop près de fortaleza : quand on remonte on fait plutot fortaleza sao luis), mais aller plus avant dans la rivière ça non.

Merci.

21 avr. 2009

Bonjour les amis
Bonjour les amis,

Je suis content d’avoir de vos nouvelles.

En fait, nous ne nous sommes pas arrêtes à Fernando. Nous avons eu peur de louper le carnaval... Nous sommes donc aller directement à Fortaleza... Qui est peut-être la seule ville du Brésil où il n’y a pas de carnaval !!! Jamais je n’aurai pensé qu’il puisse y avoir, au Brésil, une ville où il n’y ait pas de carnaval !

En plus de cela, c’est l’insécurité. La marina est gardée par des vigiles en armes. Et lorsque l’on veut sortir, On nous conseille grandement de prendre un taxi pour nous rendre d’un point à un autre et éviter les risques d’agressions. Les quinze derniers jours il y a eu deux agressions de touristes... Bref, c’est presque l’anarchie !!!

Nous n’y sommes donc restés qu’une journée et demie. Arrivés le samedi, nous repartions le lundi matin, sans même avoir fait les formalités d’entrée. Nous ne savions pas vraiment où aller, San Luis, Belem, Macapa... Mais comme il n’y avait pas un pet de vent, nous avons demandé à un pécheur en pleine mer où pourrions nous nous arrêter pour voir un beau carnaval. Sa réponse a été immédiate : Parnaiba !

C’est ainsi que nous sommes arrivés à cette ville dont je n avais jamais entendu parler.

On à vraiment l’impression de passer de l’enfer au paradis. Un accueil complètement en delà de tout ce que nous aurions pu imaginer. Un jour, la roue du vélo de Victor était crevée. Le temps de me rendre en ville pour acheter un pneu et revenir qu’ils avaient réparé la chambre à air... Et ils ont refusé l’argent que je voulais leur donner. Difficile d imaginer pareille chose, car ils ne sont vraiment pas riches. Ce quartier n’est pas celui des gens les plus aisés...

Un soir, quelques jours après notre arrivée, nous avons entendu des tam-tams. Cela provenait d’une maison du quartier. Nous sommes allés voir. C’était une séance de Macumba...

Tu sais, je ne voyage pas pour écrire des livres. Ce n’est pas de la matière que je recherche en naviguant. Mon but est l’éducation de mes deux enfants en leur faisant découvrir le monde. Mais vraiment, ce que nous avons vécu à cet endroit, ce sera difficile de ne pas le raconter.

Ensuite, nous sommes entrés dans le delta de Parnaiba qui vaut quand même la peine de s’y arrêter, puis nous sommes allés faire les formalités de sortie du Brésil à San Luis...

Sao Luis, retour en enfer !!!

Les gens du yacht club conseillent vivement aux plaisanciers à l’ancre (ils ne sont pas nombreux...) de se regrouper, de manière à former une masse qui dissuaderait les agressions à bord. Un américain s’est fait agressé peu de temps avant notre passage. Ils sont montés à bord en pleine nuit et l’on frappé pour avoir l’argent...

Rien ne nous est arrivé, mais je regrette de ne pas avoir fait les formalités de sortie directement à Parnaiba, ce qui ne nous aurait pas empêché la visite du delta. Et puis nous aurions tout simplement zappé Sao Luis.

Ensuite nous sommes allé en Guyane. Nous avons remonté le Maroni. C’est une sorte de pèlerinage que j’ai fait. Je suis retourné à Terre rouge J’ai revu les indiens Galibi avec qui j’avais passé de si merveilleux moments.

Tout a changé sur ce fleuve. Ce n’est plus la guerre civile au Surinam. Il y a un trafic intense entre Saint Laurent et Albina.

Et puis nous sommes allés voir les tortues pondre sur la plage de Mana. Notre annexe s’est fracassée sur la plage après avoir été roulée par une vague plus grosse que les autres... Nous avons réussi à rejoindre notre bord en la rafistolant avec l’aide d’un scientifique qui se trouvait là.

Ensuite, j’ai voulu emmener mes enfants dans le delta de l’Orénoque, un autre pèlerinage. Je les avais fait saliver en leur promettant les singes hurleurs, les perroquets, les indiens Guaraos... Malheureusement, l’entrée du rio Macaréo est complètement obturée par des bancs de sables. Il nous fut impossible d’y aller. Nous sommes affreusement déçus.

Et en ce moment, nous sommes à Guiria, au Venezuela, dans le golfe de Paria. C’est un port de pêche. Il n’y a pas de marina, que des pêcheurs. Ils sont en train de nous fabriquer une nouvelle annexe en bois, comme celle que j’avais fait faire ici meme lors de mon premier voyage.

J’espère qu’elle sera terminée aujourd’hui, car nous n’avons plus beaucoup de temps devant nous avant la saison des cyclones. Nous devons aller récupérer des colis à la Martinique et les emmener dans un orphelinat de Haïti pour Voiles sans frontières. Il nous faudra ensuite remonter vers les USA où ma femme doit nous rejoindre.

Je suis très content que vous envisagiez d’aller à Parnaiba. Un ami navigateur, Richard Bessenay, sur Marie-Alice, vient d’y aller et à donner de mes nouvelles à Belu et Marco. Cela me fait très plaisir car il semble que ces gens possèdent un affectif plus développé que le notre. Ils s’attachent très rapidement. Lorsque nous sommes partis, ils nous ont fait des cadeaux... Noix de coco, photos, et même produits de protection contre le soleil !!! Ils n’ont rien, mais ils offrent des cadeaux aux gens de passage...

Mais personne ne vient jamais à cet endroit. Je suis le quatrième voilier à poser mon ancre à Parnaiba. Le premier était un espagnol en 2002. Ensuite il y eut deux anglais. Mais jamais aucun n’a donné de nouvelles apres son depart. Et Belu et sa famille en sont toujours à se demander ce qu’ils sont devenus, car ils ne les ont pas oublies...

Je leur écrirai lorsque je serai aux USA.

Voilà,

A bientôt,

JF

21 avr. 200916 juin 2020

le fichier joint ...
c'est mieux

23 avr. 2009

tant qu'à faire
autant l'écrire en portugais de la rue il comprendra mieux :

Bom dia (le matin) ou boa tarde (l'après midi),
Sou um amigo do Jean-François,
eu tenho um veleiro que ta agora no porto de luis carreas.
Quero vir para Parnaiba navigando no rio com meu veleiro.
Mas eu não conheço o rio.
Pode vir me ajudar por favor ?
vou pagar todas as despesas.

Après ça même s'il ne réclameront rien, il vaut quand même mieux aller leur offrir une bonne bière bien fraiche au bar du coin.

21 avr. 2009

fortaleza
je comprend ta réaction pour Fortaleza mais tu aurais eu la même sur pratiquement toutes les marinas brésiliennes fréquentées par des touristes. Elles sont toutes gardées, fermées, surveillées. En période de carnaval et des fêtes de fin d'années les gardes sont doublés et en plus équipés de gilets pare-balles et d'armes conséquentes ...

Mais la violence urbaine au Brésil explique cet état de fait :
voir le petit graphique ci-joint sur le nombre de mort par arme a feu par an sur les différentes métropoles brésiliennes (Rio et Sao paulo en tête largement) . Pour info en France en 2005 il y a eu 1113 homicides.

Par contre en rayonnant à partir de Fortaleza tu aurais eu accès à quelques très beaux coins tranquilles du Ceara aussi bien à l'ouest qu'à l'est. De vrai petits coins de paradis avec des gens très sympa.

23 avr. 2009

Merci Atlante
Merci Atlante,

Le probleme est aue j etais un peu presse... La saison des cyclone approche et j envisage de la passer sur les fleuves US.

En plus je ne connaissais aucune des informations que tu viens de donner. Ce qui est peut etre une chance d ailleur sinon je ne serais pas alle a Parnaiba.

Mais pour ce qui est de l escale de Parnaiba, en partant de Luis Correias, il n’y a que quelques kilomètres à parcourir pour se trouver en eau profonde sans plus aucun risque d’échouage.

Je pense que le problème vient non pas de cette partie du fleuve un peu délicate lorsque la marée n’est pas haute, il vient surtout des gens du port de Luis Correas qui dissuadent autant que possible d’aller plus en avant.

« C’est très difficile, il y a des bancs de sable, et surtout des pierres, c’est même dangereux de se risquer au delà de Luis Correas » me suis-je entendu dire lorsque j’y suis passé...

En fait, je pense qu’ils veulent tous simplement garder les voyageurs pour eux !

Après notre escale de Parnaiba, lorsque nous sommes revenus, Belu nous a accompagné jusqu’à Luis Correas et m’a confirmé qu’il n’y avait aucune pierre nulle part, et que le chenal, lorsqu’on le connaissait, était très praticable.

Mais si vous hésitez à vous lancer seul, ce qui est très compréhensible, demander à un pécheur de Luis Correas de vous accompagner. Vous n’aurez que l’embarras du choix.

Sinon, je vous suggère la solution suivante :

1) Vous vous rendez de Luis Correas jusqu’à à Parnaiba en bus, 70 centimes d’euro le billet.
2) Arrivé à Parnaiba, vous prenez une moto taxi en lui montrant l’adresse de Belu qui figure sur mon petit exposé plus haut. Moto taxi, 70 centimes d’euro la course.
3) Arrivée chez mon ami Belu, vous lui expliquez que vous êtes un ami de Juan Francisco, que votre bateau est à Luis Correas, et que vous aimeriez bien venir vous mettre en face de chez lui, mais que vous n’osez pas vous aventurez sur le fleuve tout seul. Et vous lui demandez s’il peut venir vous aider à amener votre bateau. Tel que je connais Belu, il va sauter de joie.
4) Vous retournez en moto taxi à la gare routière avec Belu, 1,40 euro pour les deux.
5) Vous reprenez avec lui le bus pour Luis Correas 1,40 euro pour deux personnes.
6) Vous embarquez Belu à bord de votre voilier, et il vous montre le chenal pour venir à Parnaiba. Je réponds de Belu comme de moi même. Moins de deux heures après le départ de Luis Correas, vous poser l’ancre en face de chez lui.

Si vous ne parlez pas un mot de portuguais ou d’espagnol, faite un petit texte que vous traduirez avec un traducteur automatique gratuit que vous trouverez sur internet. Cela vous donnera à peu prêt la chose suivante :

Sou um amigo Jean-François,

A minha embarcação é brilha Correas.

Quereria vir à Parnaiba em embarcação.

Mas não conheço o caminho sobre o rio.

Pode vir ajudar-me?

Pago todas as despesas.

Je ne sais pas si c’est une histoire de culture ou de gènes, mais ces gens sont vraiment différants. Ils peuvent aider des personnes beaucoup plus riches sans même penser à une quelconque contre partie.

On n’est pas habitué à ça. On se trouve même complètement démuni lorsque, juste avant de relever l’ancre pour partir, ils nous appellent pour nous offrir des présents... Mais je pense que c’est justement là qu’intervient l’intérêt du voyage ; être confronté à des gens différants... En ce qui me concerne, c’est vraiment une leçon de vie que j’ai reçue d’eux. Et c’est la raison pour laquelle je fais ce que je peux pour faire connaître cette escale.

23 avr. 2009

Merci
pour ces conseils et ce récit. Je m'étonne par contre de l'étonnement (sic) de la plupart des intervenants concernant les marinas sécurisées et entourées de grillages.........c'est pas pareil en France et dans plusieurs pays d'europe ????????????
Ca sert à barricader les gens riches des gens pauvres.....

O :-)

23 avr. 2009

marinas sécurisées
en Europe avec des gardes en gilet pare-balle et mitraillette au poing tu as vu ça ou ?

23 avr. 2009

la police
n'est pas armée chez vous????

23 avr. 2009

on parle
de marina , pas de la police , tu confonds les choses

01 mai 2009

Vidéo
Bonjour,

A la fin de cette vidéo, on peut voir quelques extraits de la remonté du fleuve. Nous étions partis un peu avant la mi marée, ce qui explique les quelques moments de stress, car nous n'avions aucune idée du chenal à emprunter.

Lorsque j'aurai un peu plus de temps, je mettrai en ligne tout ce que nous avons sur le remontée du fleuve pour ceux qui voudraient faire cette escale.

voilesnews.fr[...]04.html

phare des Baleines, ile de ré

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